Tourillon destiné à être adapté au support d'une pièce mobile de mouvement d'horlogerie. Il est en horlogerie des cas où l'on est dans l'obligation de fixer un tourillon dans une pièce mince. Cela arrive par exemple dans les coqs de montres comportant un res sort pressant sur le contre-pivot d'un palier pare-chocs et devant pouvoir être écarté de sa position active pour permettre la révision chi coussinet. Ce ressort peut osciller autour d'un tourillon maintenu dans l'a planche du coq par une vis pressant sur une rondelle F)) < < .uchie et dont la tête dépasse sous la planche du coq.
On est alors dans l'obliga- t.ion de situer cette vis .suffisamment loin du centre du palier pour qu'elle ne soit pas un danger pour le spiral qui pourrait facile ment se prendre dans la fente de la vis ou lmter contre cette dernière. Le diamètre de lit. rondelle gauchie aidant, on est dans l'obligation, pour laisser à la raquette un parcours suffisant, d'élargir le coq ou d'y prévoir une partie saillante pour l'arbre du ressort.
L'objet de l'invention permet de remé rlier aux inconvénients précités. Il a pour ol>.iet un tourillon destiné à être adapté an ;iipport d'une pièce mobile de mouvement d'horlogerie et qui est caractérisé en ce qu'il comporte, à l'une .de ses extrémité, au moins deux parties élastiques qui peuvent être écartées au moyen de la tête conique d'une vis prenant dans un trou taraudé du tourillon et agissant sur une surface corres pondante de ces parties pour les presser contre la paroi du trou du support dans lequel le tourillon doit être maintenu.
Le dessin représente à titre d'exemples cinq formes d'exécution de l'objet de l'inven tion et, à plus petite échelle, un ressort et un coq avec un palier pare-chocs dans lequel un tourillon selon l'invention est utilisé.
Les fig. 1 à 5 sont des coupes selon l'axe longitudinal. La fig. 6 montre en plan le ressort de la; fig. 5 et la- fig. 7 une application de l'objet de l'invention au coq d'un mouvement d'horlogerie équipé d'un palier pare-chocs.
En se référant à la f'ig. 1, 10 désigne la planche d'un pont de mouvement d'horlo gerie sur lequel doit pouvoir osciller une pièce mobile, par exemple un ressort R qui peut être mis dans une position active et une autre inactive. Dans ce but, on a prévu un tourillon sur lequel ledit ressort est chassé à force. Dans le cas particulier, ce tourillon est un corps creux 11 ayant un filetage intérieur 12 dans lequel prend une vis 13 à tête conique 14. Le corps creux 11 est fendu à sa. partie inférieure, en 15, et les parties ou moitiés ainsi séparées sont alésées d'une conicité correspondante à celle de la tête de vis 14.
Un canon 16 est prévu entre le ressort R et le pont 10 du mouvement d'horlogerie pour limiter la longueur de pénétration du tourillon dans le pont. Le ressort R prend appui contre: l'épaulement formé par la tête 17 de l'arbre 11. Lorsque le tourillon est muni de la vis et que cette dernière n'est pas encore appuyée sur l'alésage des parties élastique, le tout forme un corps cylindrique s'introdui sant sans difficultés dans le trou du pont. 10 qui doit le recevoir.
Une fois ce tout en place, on serrera la vis et l'appui de 6a tête conique sur les sur faces correspondantes des moitiés, on écar tera, ces dernières pour les appuyer contre les parois du -trou dans lequel se trouve le tourillon. Celui-ci pourra donc y être fixé à frottement gras, comme il convient, en réglant au moyen de la vis la pression exer cée par lesdites moitiés. Il est à remarquer que ladite vis ne peut pas se dévisser inopinément.
La tête 14 de la vis ne dépasse pas le dessous du pont, si bien que les organes devant éventuellement se mouvoir en cet endroit ne seront, en tout cas, pas gênés par les moyens de fixation du tourillon.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 2. la longueur de pénétration du tou rillon Il à l'intérieur du pont 10 est déter minée par une butée 20 constituée par un épaulement prévu à la périphérie du corps de l'arbre.
Dans la forme d'exécution selon la fig. 3, le corps du tourillon 11 a été muni d'une rainure circulaire _22 dans laquelle est introduite une bague fendue 23 faisant res sort et qui, lors de l'introduction du tou rillon dans le trou du palier 10,. limite la longueur de pénétration dudit tourillon dans le support.
Dans la forme d'exécution de la fig. 4, le corps du tourillon Il a., à sa partie supé rieure, un épaulement 24 sur lequel s'npuie le ressort R maintenu en place par un rabattement de l'extrémité supérieure annu laire 25. La longueur de pénétration du tourillon est déterminée par un chambrage 26 dans lequel les lamelles du corps du palier peuvent être introduites et fixées à frotte ment gras sous l'effet de la tête conique 14 de la vis 13.
Dans la forme d'exécution de la fig. 5. le ressort R n'est plus rendu solidaire du tourillon; il est ici monté élastiquement à. frottement gras sur tourillon 11 entre sa tête 17 et un canon 16 semblables à ceux de la fig. 1. Dans ce cas, le tourillon est fixé au coq en bloquant ses moitiés contre la paroi du trou de ce dernier au moyen de la tête conique 14 de la vis 13.
Pour obtenir la friction désirée du ressort; celui-ci possède, par exemple comme montré en plan en fig. 6, une fente 28 qui rend élastique F-a partie entourant le tourillon et permet de la forcer sur ce dernier; une fente pourrait être exécutée simplement en cassant, entre les opérations de trempe et de revenu, la couronne du ressort qui entoure le tourillon à l'opposé de celle découpée qu'elle rem placerait.
Ce dispositif d'assemblage du tourillon au coq est très avantageux, dan ce cas particulier, parce qu'on peut placer sans jeu le canon 16 entre le coq et -le res sort R, de façon à maintenir de même ce der nier contre la tête 17 du tourillon sans effec tuer de pression contre le ressort et par con séquent sans modifier la. friction réalisée élastiquement. Les moitiés du tourillon pour raient être cannelées pour permettre de les bloquer facilement contre la. paroi du trou ' du coq dont. le diamètre serait alors 1 à 2 centièmes de millimètre plus petit que celui des lamelles.
Le ressort ou tout autre mobile pour rait, bien entendu, être monté à frottement. gras de la même façon sur la partie supé rieure tubulaire d'un tourillon limitée par un épaulement semblable à celui de la fig. 4, épaulement contre lequel il serait maintenu en rabattant sur le ressort l'extré mité tubulaire mince dépassant un peu ce dernier. Une mince rondelle pourrait être prévue entre le ressort et la partie rabattue du tourillon et cette rondelle pourrait. encore être gauchie.
On voit" à la fig. 7, qui représente un coq habituel de mouvement d'horlogerie por tant un palier pare-chocs sur le contre-pivot 30 duquel presse un ressort R que, du fait de l'emploi d'un tourillon 32, le trou de pivotement de ce tourillon peut être situé sans s'occuper de la grandeur du spiral, -en cherchant seulement à avoir un ressort, de bonne longueur qui fonctionne bien et puise se manier sans fatigue anormale.
La présence de la, vis du tourillon n'étant plus un obstacle au fonctionnement du spiral, il ,ers toujours possible de placer ledit tou rillon sur le coq de façon qu'il ne gêne pas au parcours éventuel de la. raquette, du côté du "retard" surtout.
La position du trou pour le tourillon, par rapport au palier, demandera moins de précision si la pres sion du ressort sur le contre-pivot est effec- t aée par l'intermédiaire de deux saillies d'une pièce tubulaire solidaire du ressort, situées à l'équerre de la. lame de celui-ci.