Pompe rotative à double effet. La présente invention a pour objet une pompe rotative à double effet, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins, trois organes rotatifs montés sur des arbres dont les axes sont parallèles et situés dans un même plan, en ce que l'organe rotatif central a une forme telle que gars de sa rotation il reste conti nuellement en contact avec les deux autres organes rotatifs,
ces organes rotatifs étant disposés dans une chambre du corps de pompe présentant des parons latérales constituées par trois surfaces cylindriques de révolution s'in- tersectant et ayant respectivement pour axes les axes des arbres portant lesdits organes, ces organes étant chacun en contact avec la surface cylindrique correspondante pendant une partie au moins de chaque tour de l'or- gane, et cette chambre comportant en outre, de chaque côté du plan de ces axes,
un ori fice d'aspiration et un orifice de refoule ment, le tout étant agencé de telle manière due pour un tour complet de l'organe central, il y ait une aspiration d'un côté, suivie d'une aspiration de l'autre côté, les refoulements d'un côté étant décalés par rapport aux aspi rations de ce côté.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la pompe faisant l'objet de da présente invention.
Fig.1 en montre une coupe transversale, et fig. 2 est un schéma illustrant le fonction nement de cette forme d'exécution.
La pompe rotative représentée comporte un corps 1 présentant une chambre dans laquelle sont disposès trois organes rotatifs 2, 3 et 4, clavetés sur des arbres dont les axes sont parallèles et situés dans un même plan. Un train d'engrenage, non représenté, assure l'entraînement de ces organes dans le même sens de rotation et à la même vitesse ansgulaire. L'organe rotatif central 3 a une forme telle que, lors de sa, rotation, il reste continuellement en contact avec les organes 2 et 4.
La chambre dans laquelle les organes rotatifs 2, 4 et 3 sont disposés, présente des parois latérales constituées par trois surfaces cylindriques de révolution 5, 6 et 7 respec tivement, s'intersectant et ayant pour axes les axes des arbres desdits organes rotatifs, le rayon de la surface 7 étant plus grand que ceux des surfaces 5 et 6 qui sont égaux. On a trouvé qu'il était avantageux de donner au rapport du rayon de la surface 7 au rayon des surfaces 5 et 6 la valeur 3/2.
Les organes 2 et 4 sont constamment en contact avec les surfaces cylindriques corres pondantes 5 et 6, et l'organe 3 est en contact avec la surface cylindrique correspondante 7 pendant une partie de chaque tour de cet organe.
Des orifices d'aspiration & et ,de refoule ment 110 s'ouvrent dans la surface cylindrique 7 d'un côté du plan .des axes des organes rotatifs et des orifices d'ais@piration 9 et de roifoulement 11 s'ouvrent @dans la surface 7 (le l'autre: :côté de ce plan.
Chaque orifice est pourvu d'organes pour commander auto- matiquement sa fermeture et son ouverture. Ces organes comprennent pour chaque orif'ice une soupape, constituée par une bille 12, et un ressort hélicoïdal 13, légèrement conique, appliquant cette bille contre son siège. Pour la soupape d'aspiration, le ressort 13 prend appui sur le fond d'un bouchon 14 à six pans vissé dans le carps 1 de la pompe, le siège de la bille étant ménagé dans urne contre-pièce 15 également à six pans vissée dans le bouchon 14 et dans laquelle est fixée une conduite d'aspiration 16, par exemple par soudage.
Pour la soupape de refoule ment, le ressort 13 prend appui sur le fond d'un logement de la, contre-pièce 15 portant une conduite de refoulement 17, le siège de la bille étant alors ménagé dans le fond du bouchon 14. Le fonctionnement de ces sou papes sera décrit plus loin.
Une soupape de sécurité 18, constituée également par une bille appliquée contre son siège par un ressort, est montée de chaque côté de la pompe et communique par un canal 19 avec l'orifice de refoulement corres pondant.
Dans la. forme d'exécution représentée, l'organe central 3 est agencé de manière à compenser le jeu pouvant apparaître entre cet organe et les surfaces avec lesquelles il coopère et améliorer ainsi l'étanchéité. Pour cela, l'organe central 3 est en deux pièces, l'une solidaire de l'arbre portant cet organe et L'autre, désignée par 3', étant montée élas- tiquement sur la première au moyen de res sorts 20, de manière à être continuellement appuyée contre les surfaces avec lesquelles elle coopère lors du fonctionnement de la pompe.
Les organes rotatifs 2 et 4 com prennent chacun un organe d'étanohéité 21, en acier à ressort par exemple, monté sur le corps de l'organe rotatif de telle, manière qu'il tende à s'écarter de la surface de ce corps, et par conséquent à s'appliquer élas- tiquement contre les surfaces avec lesquelles il vient en contact.
Ces organes d'étanchéité permettent d'uti liser la pompe décrite pour un liquide très fluide ou pour de l'air par exemple. Dans une variante de cette pompe, cependant, on pourrait ne munir qu'une partie des organes rotatifs, par exemple seulement l'organe cen tral 3, d'onbanes d'étanchéité. D'autre part, pour des fluides épais, par exemple pour la viscose, ces organes d'étanchéité deviennent inutiles.
Le fonctionnement de la pompe décrite est le suivant On suppose que les organes rotatifs tournent dans le sens des aiguilles de la montre et on part sur la fig. 2 de la, position 22 de l'organe central 3 correspondant au début de l'ouverture de l'aspiration à travers l'orifice 8 (cercle en traits pleins). En se déplaçant vers la droite, l'aspiration se pour suit en même temps qu'il y a refoulement à travers l'orifice 10 (cercle en traits mixtes). Arrivé au point 25, le refoulement de ce côté de la pompe est terminé et le refoulement de l'autre côté, c'est-à-dire à travers, l'orifice 11, commence. Au point M, l'aspiration à travers l'orifice 8 est terminée et l'aspiration à travers l'orifice 9 commence.
Pendant ce temps d'as piration, qui se termine en 22, le refoulement à travers l'orifiee 11 se poursuit jusqu'au point 2'4 et le refoulement à travers l'orifice 10 commence en ce point 24, puis le cycle recommence. La. pompe décrite aspire et débite ainsi d'une façon continue, et l'on voit que le refoulement d'un côté est décalé par rapport à l'aspiration de ce côté.
Pour ce qui est du fonctionnement des soupapes, on comprendra que lorsque la dé pression, créée par l'augmentation de volume compris, entre les organes rotatifs: 2 @et 3, par exemple (en supposant que les organes rotatifs sont dans la position de la fi g. 1), est inférieure à la pression atmosphérique, la bille 1-2 s'écarte de son siège contre la force du ressort 13 est -laisse passer le fluide à pomper à travers la conduite 16.
Pour le refoulement à travers la conduite 1'7, le volume compris entre les or!gaues. rotatifs 3 ,et 4 clirminue, le fluide qui s'y trouve est comprimé et soulève la bille 12 contre l'action .de son ressort, laissant ainsi libre le passage à trrs ladite ,conduite 17.
Si pour une raison quelconque, le fluiàe ne peut pas être refoulé à travers une des conduites 17, 17', il est forcé dans le canal 19 et soulève la bille 18 pour s'échapper par la conduite d'évacuation correspondante, ce qui permet d'éviter une surpression à l'inté rieur de la pompe. La bille est empêchée d'obturer l'embouchure de cette conduite, par exemple par des nervures radiales prévues à l'intérieur de ladite embouchure.
Bien que l'on ait décrit une pompe com portant un seul groupe de trois organes, on pourrait la munir de plusieurs groupes semblables. On pourrait également munir 1a pompe de plus de trois organes rotatifs.