Procédé de fabrication d'appareils électriques et appareil obtenu pour la mise en aeurre de ce procédé. La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'appareils électriques et à des appareils obtenus par la mise en oeuvre de ce procédé, en particulier des appa reils tels que ceux qui sont utilisés en récep tion et en émission télégraphiques, télépho niques, de télévision, etc., dans lesquels on prévoit un ensemble de circuits comportant des éléments reliés entre eux, tels que des résistances, capacités et inductivités, ainsi que des moyens amplificateurs et reproduc teurs, @ tels que des lampes, des tubes à rayon cathodique,
haut-parleurs et organes ana logues.
Le procédé selon l'invention est également applicable @à d'autres appareils électriques, tels que des tableaux de commande à inter rupteurs ou instruments indicateurs pâur courant faible.
Le but principal de l'invention est de fournir un procédé de fabrication perfec tionné et économique. Le procédé normal de fabrication d'appa reils électriques, tels que, par exemple, un récepteur radiophonique, pour lequel le pro cédé de fabrication selon l'invention est par ticulièrement applicable, consiste à monter les divers éléments, fabriqués séparément, sur un socle ou châssis de support, comme on le désigne habituellement, et à relier ensuite ces éléments dans leur position mécanique cor recte au moyen de fils métalliques conduc teurs soudés aux bornes des différents éléments.
On a cependant proposé d'établir des pan neaux isolants munis de chemins conducteurs obtenus par dépôt galvanoplastique, ces che mins conduisant et étant reliés à des douilles dans lesquelles sont mis en place des éléments fabriqués séparément, tels que des transfor mateurs, des condensateurs, des résistances et éléments analogues, munis de broches de contact. Cette proposition n'a jamais été réalisée en pratique.
Le procédé selon l'invention, qui a déjà été exécuté expérimentalement, diffère de ceux déjà proposés pour la fabrication d'ap pareils électriques comprenant un ensemble d'éléments jà relier en circuit. Il est caracté risé en ce que l'on constitue des parties au moins desdits éléments de caractéristiques électriques déterminées et des chemins con ducteurs destinés -à relier ces éléments en cir cuit par application sur au moins un support isolant d'une matière de caractéristique élec trique déterminée, lesdites parties formant ainsi des parties intégrantes de ce support.
On comprendra naturellement que des élé ments, tels que des lampes ou des haut-par leurs, ne peuvent pas être constitués de cette manière.
On notera que le terme "support" désigne aussi bien un panneau plat qu'une surface incurvée, et en particulier une paroi de cof fret contenant des parties des appareils, comme on le verra par la suite.
De plus, le terme "isolant" ne signifie pas que le support est entièrement en une matière isolante car, dans certains cas., une matière conductrice peut être incorporée au corps du support.
Le dessin annexé représente, à titre d@exemples, plusieurs formes d'exécution d'un appareil obtenu par la mise en oeuvre du pro cédé selon l'invention.
Les mêmes signes de référence sont uti lisés dans toutes les figures pour désigner des parties correspondantes.
La fig. 1 est une vue en plan d'une partie d'un support ou panneau ou châssis montrant des organes reliés entre eux, et des éléments de circuit ou connexions appliquées sur ee panneau; la fig. 2 est une vue en coupe par la ligne X-X de la fig. 1.
Les fig. 3 à 22 se rapportent à la fabei- cation d'un récepteur radiophonique complet à deux lampes.
La fig. 3 est une vue en perspective d'un côté d'un panneau moulé, en matière isolante, sur lequel un amplificateur à. deux lampes doit être construit.
La fig. 4 représente le même côté de ce panneau lorsque les rainures et les enfonce ments ménagés dans celui-ci ont été remplis d'une matière conductrice.
La fig. 5 représente le schéma de l'am plificateur complet, mais dessiné de telle ma nière que seules les parties existant au stade de fabrication représenté à la. fig. 4 sont en traits pleins (les traits pleins épais montrent des parties visibles de la fi-. 4, tandis que les doubles traits fins représentent les parties situées sur le côté invisible de la fig. 4, les traits en pointillés désignant des parties non encore montées).
La: fig. 6 montre le même côté de ce pan neau lorsque des résistances ont été posées. La fi-. 7 montre l'autre côté de ce pan neau à. ce stade. de fabrication.
La. fin -,. 8 est le même circuit que celui de la, fig. 5. mais correspond au stade de fa brication indiqué aux fi g. 6 et 7.
La fig. 9 est semblable à la fig. 7; des ceillets, des douilles et organes analogues ont été mis en place.
La fig. 10 est semblable aux fig. 7 et 9, mais comporte des parties qui ne peuvent pas être fabriquées par le procédé selon l'inven tion, par exemple des lampes, des haut-par leurs et des condensateurs électrolytiques mis en place pour terminer l'amplificateur.
La. fi-. 11 représente un schéma., sem blable à celui des fig. 5 et 8, de l'amplifica teur complet représenté à, la fig. 10.
Les fig. 12 et 13 sont des vues en pers pective des deux côtés d'un autre panneau moulé prévu pour recevoir le circuit d'accord à superréaction et le circuit d'antenne d'un récepteur radiophonique destiné à être com biné avec l'amplificateur de la fig. 11. (Les panneaux représentés aux fig. 12 et 13 ont atteint le même stade de fabrication que ce lui représenté à. la fig. 4.) La fi---. 14 représente le circuit des deux f ig. 12 et 13.
La fi-. 15 est une vue partielle du pan- neau de la fig. 13 après l'application de la matière servant à constituer des résistances.
La fig. 16 montre le même panneau, avec des douilles, des ressorts, des plaques de con densateur variable, des montants d'écarte ment et organes analogues, mis en place.
La fig. 17 est le schéma. complet du pan neau représenté .à la fig. 16.
La fig. 18 représente un récepteur radio phonique complet sur réseau (110 volts), comportant les deux panneaux complets re présentés aux fig. 10 et 16.
La fig. 19 est une vue de dessus en pers pective d'un coffret moulé, prévu pour loger l'appareil représenté à la fig. 18, permettant de faire fonctionner le récepteur radiophoni que ci-dessus à, différents voltages, jusqu'à 250 volts (on a également représenté une partie des conduites d'amenée extérieures fixées au coffret).
La fig. 20A est une vue partielle du côté inférieur du coffret (fig. 19) montrant un étrier prévu pour mettre hors circuit diffé rentes parties de résistances en série dispo sées :à l'intérieur du coffret et d'adapter ainsi le récepteur radiophonique au voltage d'ali mentation désiré.
La fig. 20B montre une vue partielle sem blable du fond d'un autre coffret, compre nant un interrupteur d'entrée pouvant être actionné à partir de l'avant du récepteur (vu de dessus).
La fig. 200 est une vue partielle de l'in térieur d'un tel coffret, représentant deux circuits conducteurs, les deux étant prévus pour être mis en ou hors circuit par l'action de deux ressorts métalliques maintenus à l'aide de pattes et d'une pièce moulée.
Les fig. 20D, 20E et 20F représentent schématiquement le fonctionnement de cet interrupteur en coopération avec les conduc teurs (représentés en noir).
La fig. 21 montre le schéma des parties électriques du coffret des fig. 19 à 20C.
La fi-. 22 est le schéma complet d'un ré cepteur radiophonique régional formé par la combinaison des trois parties principales, dé signées ci-dessus et représentées en traits pleins noirs (les lignes en traits mixtes mon trant la jointure de ces parties) qui, avec les cinq éléments (fabriqués d'une autre façon) indiqués en pointillé, forment le récepteur radiophonique complet, constitué par les parties représentées aux fig. 11, 17 et 21.
La fig. 23A est une vue en plan d'une partie d'un récepteur superhétérodyne à fré quence ultrasonore, obtenue par la mise en aeuvre du procédé selon l'invention, le schéma de cette partie étant représenté à la fig. 23B. La fig. 23A représente .égale ment un dispositif pour réduire les fuites entre des dépôts adjacents.
La fig. <B>230</B> est une coupe de ce récepteur, représentant également des moyens de liaison transversale de parties de circuits d'un côté à. l'autre côté du panneau La fig. 24 en représente, en coupe, quel ques variantes.
La fig. 25 montre schématiquement com ment on peut inverser la succession des opé rations de fabrication, c'est-à-dire procédar en premier lieu au graphitage et ensuite à la métallisation.
La fig. 26 représente un dispositif pour augmenter l'inductance de la bobine repré sentée à la fig. 23C en moulant un panneau plastique, avec une substance de perméabi lité élevée, telle que du fer pulvérisé: ^11e montre également de quelle manière le diélec trique d'un condensateur peut ,être amélioré en se servant de la même matière.
La fig. 27 représente une variante de ce dispositif; la poudre de fer est moulée dans le panneau normal qui comporte une cavité rainurée, formée pour recevoir cette matière (les dépôts métalliques reliés entre eux étant appliqués de la façon habituelle dans les rai nures communiquantes).
La fig. 28 représente une autre variante permettant la séparation de parties conduc trice et isolante du panneau; dans ce cas, le métal est déposé sur les parties surélevées, comme c'est le cas dans la technique de l'im primerie, la. partie profonde restant non mé tallisée. La fig. 29A est une vue en plan d'une autre partie du récepteur montrant un dispo sitif de construction d'un filtre de bande à couplage capacitif avec des parties associées représentées schématiquement à. la fig. 298, toutes ces parties étant reliées entre elles.
La fig. 30A représente une vue en plan d'un filtre de bande à couplage inductif et des parties associées, dont le schéma est re présenté à la fig. 80B.
La fig. 31 montre en coupe un dispositif pour le couplage de deux bobines d'induction. La fig. 32 est une coupe d'éléments in ducteurs fabriqués et disposës de telle ma nière qu'ils permettent de faire varier les in ductances dans de petites limites.
La. fig. 33A représente une forme d'exé cution d'un oscillateur à ondes courtes à, "extension de bande" (Band-Spread), dont on voit une partie en plan et dont le schéma est représenté à la fig. 33B, cet oscillateur étant prévu pour fonctionner sur plusieurs bandes d'ondes.
La fig. 34A est une vue en perspective d'une pièce moulée formant l'organe rotor d'un condensateur double variable.
La. fi-. 34B est une coupe transversale de celui-ci.
La fig. 340 représente une coupe d'une pièce moulée semblable, dont la matière cons titutive est du fer pulvérisé, disposé dans des cavités pour permettre de faire varier l'in ductance de deux bobines.
La fig. 85A montre, en perspective, une pièce moulée prévue pour le rotor d'un con densateur variable.
La fig. 85B en est une coupe transversale. La fig. 36 est une coupe .à. travers un disque moulé, dont un côté est prévu pour augmenter l'inductance d'une bobine, et l'au tre côté pour réduire celle-ci.
La fig. 37A est une vue partielle, en pers pective, d'un dispositif permettant l'augmen tation de l'inductance des bobines par l'inser tion de noyau de fer pulvérisé, de forme habituelle.
La fig. <B>3713</B> en est tune coupe transversale. La fig. 37C est une vue en plan d'une forme perfectionnée d'un noyau de fer pul vérisé utilisé en coopération avec la bobine représentée à la fi--. 87A.
La fig. 38 représente en plan des bobines en couplage serré.
La fig. 39 est une vue en perspective re présentant un assemblage de plusieurs pan neaux reliés entre eux et combinés avec des lampes, des tubes â, rayon cathodique, des transformateurs et organes a.na.logues.
La fi-. 40A représente, en perspective, un ensemble formé d'un panneau, obtenu par la. mise en eeuvre du procédé selon l'inven tion et d'une autre partie d'un appareil élec trique qui peut être obtenue par la mise en aeuvre du même procédé.
La fig. 40B est une vue en plan de ce panneau supérieur.
La, fig. 40C en est le schéma.
La fig. 41 est une vue partielle, en plan, de connexions formant le socle d'une lampe, évitant l'usage de douilles.
La fig. 42 est une vue partielle, en plan, d'un dispositif convenant particulièrement pour un tube multiplicateur d'électrons: la matière dont sont formées les résistances à relier aux électrodes du tube peut être pres sée, dans ce cas, dans des rainures de calage préparées à l'avance dans le moulage, pro cédé apparenté à celui décrit à propos de la. fi-. ?7, où la matière constitutive est du èr pulvérisé.
Aux fig. 1 et 2. le panneau a., en matière isolante, comporte sur ses deux faces des enfoncements de profondeur différente, tels que b, qui, lorsqu'ils sont partiellement rem plis de métal (représenté en noir et indiqué par la. référence in à. la. fie. 2), forment un pôle ou une plaque d'un condensateur; et des rainures telles que c remplies de métal, for mant un chemin conducteur qui a pour but de remplacer les connexions en fil métalli que.
Le trou<I>cl,</I> pour la. fixation mécanique du panneau sur une autre partie de l'appareil, par exemple le coffret, est entouré d'une rai nure circulaire remplie de métal e1 qui est reliée à. des rainures remplies de métal, telles que e@, e et e3. Un exemple d'interconnexion de chemins conducteurs<I>e,</I> e', e2 et e3 sur un côté du pan neau a avec des chemins conducteurs, tels que f, sur l'autre côté, est représenté entre le dé pôt métallique e2 et le dépôt métallique f,
placé de l'autre côté du panneau, l'inter connexion étant formée dans ce cas par un oeillet <I>la</I> pressé et rivé de part et d'autre d'un trou pratiqué dans le panneau.
D'autres chemins conducteurs, sur l'autre côté du panneau, sont constitués par une rai nure<I>i</I> reliant le point<I>f</I> et quelques autres éléments non représentés et par un enfonce ment g de faible profondeur directement opposé à l'enfoncement b plus profond.
Ces deux derniers enfoncements (g et b) métallisés forment un condensateur fixe, dont le diélectrique est de la même matière plas tique moulée que le panneau a et est réalisé en même temps que l'ensemble de ce panneau, une couche mince 2o (fig. 2) étant formée dans le moule.
Ce qui précède montre un exemple d'un condensateur fixe formé "in situ", prêt à être utilisé, interconnecté de façon complète dans un circuit et n'exigeant aucune fabri cation préalable et aucune opération manuelle spéciale d'assemblage, d'établissement des connexions par fil et de soudage pour le re lier dans le circuit.
j désigne un trou présentant une rainure de clavette, destiné à, recevoir un tube t1lermio- nique, dont les fiches coopèrent avec des douilles de contact, telles que k, disposées au tour de ce trou j. On remarquera que ces douil les de contact sont fixées par des aeillets, direc tement dans des lobes élargis, prévus aux extré mités des chemins conducteurs en métal dé posé. Ceci est une opération mécanique faci lement réalisable et qui évite l'emploi d'un support de lampe séparé et par conséquent l'établissement de connexions en fils mé talliques.
La bobine Z est une bobine de choc de haute fréquence, dont la spire extérieure est reliée directement aux chemins conducteurs e2 et e3. L'extrémité intérieure communique au moyen d'une connexion à oeillet avec un lobe élargi des chemins conducteurs c et g prévus sur l'autre côté du panneau a.
Des dépôts métalliques de forme sembla ble à ceux prévus sur le corps du panneau principal a, peuvent être disposés sur un panneau circulaire mobile inséré avec jeu dans un trou, tel que par exemple un disque rotor o d'interrupteur. Dans ce cas, le dépôt n constitue une liaison métallique mobile entre les contacts d'interrupteurs, tels que p, qui peuvent être disposés autour de o dans toute position appropriée.
On remarquera que les lames de contacts fixes de l'interrupteur, telles que p, sont o;illetées directement dans les lobes élargis de l'extrémité des chemins conducteurs en métal déposé. Ceci est une opération mécani que facilement réalisable et qui évite l'opéra tion laborieuse des connexions par fils de commutateurs et évite également la nécessité d'une inspection soignée après l'établissement des connexions, normalement nécessaire pour éviter de fausses connexions.
Pour assurer un meilleur contact de l'in terrupteur, le dépôt n peut être reproduit sur les deux côtés du disque de rotor o, et les contacts du stator, tels que p, peuvent égale ment être disposés des deux côtés.
D'une part, de. nombreux éléments de circuit et de chemins conducteurs peuvent ,être déposés en une matière conductrice, telle que du métal de conductibilité élevée, par exemple du cuivre; d'autre part, des éléments de circuit, représentés par des hachures obli ques dans les fig. 1 et 2, tels que des résis tances, peuvent être fabriqués "in situ", comme par exemple r', en déposant par exem ple du graphite sur la surface du panneau a dans l'espace compris entre les dépôts mé talliques e4 et le lobe élargi terminant la pla que de condensateur b en métal déposé, et. la dite plaque est ainsi mise en circuit au moyen de la résistance.
Ceci .évite la mise en place ià la main d'un élément de résistance fabriqué séparément.
Les éléments de résistance obtenus par dé pôts, tels que ri, r', r3, r4, etc., peuvent être déposés simultanément en utilisant la techni- que de l'imprimerie et en appliquant une encre constituée par une solution colloïdale de graphite, par exemple en utilisant des cha- blons et en appliquant cette solution à l'aide d'un pistolet pulvérisateur de peinture.
Pourvu 'que la densité spécifique et l'épais seur du dépôt de graphite soient contrôlées exactement, les différentes valeurs de résis tance exigées peuvent être obtenues en fai sant varier simplement la forme du dépôt constituant une résistance. A titre d'exemple, on a obtenu une résistivité spécifique d'enduit de 25 ohms/mm2, mesurée à partir d'un bord au bord opposé parallèle, en utilisant une so lution colloïdale de graphite dans un milieu légèrement visqueux approprié (tel que de la gélatine) et en la déposant suivant une épais seur contrôlée d'environ 1/2o de mm.
Cette pe tite aire peut dissiper continuellement une énergie d'un milliwatt sous forme de chaleur sans s'élever au-dessus de la température admissible de travail. Une grande gamme de valeurs de résistances peut être obtenue sim plement en faisant varier la forme et la di mension du dépôt. Quelques exemples servi ront à illustrer ceci. Une surface de dépôt de 1 mm de largeur et de 100 mm de longueur donne, dans le cas ci-dessus, une résistance de 2500 ohms.
Celle-ci peut, sans danger, dissiper 1/,o de watt (=<B>100</B> milliwatts). Un dépôt de 10 mm de largeur et de 10 mm de longueur aura une valeur de 25 ohms et dis sipera '/I, de watt; un autre dépôt de 0,2 mm de largeur et de 100 mm de longueur a une résistance de 12 500 ohms à 1/,o de watt; tandis qu'un dépôt de 25 mm de largeur et de 40 mm de longueur aura une résistance de 40 ohms à 1 watt.
D'autres gammes de valeurs peuvent être obtenues avec des formes semblables en fai sant varier l'épaisseur contrôlée du dépôt (c'est-à-dire en faisant varier le temps de pulvérisation) ou en changeant la densité du dépôt (c'est-à-dire en modifiant la dispersion de graphite dans le milieu).
Dans la fabrication à grande échelle, plu sieurs pistolets peuvent être utilisés, déposant successivement différentes solutions de gra- phite, plus ou moins concentrées; dans chaque cas un chablon différent étant employé, de manière que le dépôt pulvérisé nécessaire soit réalisé à l'endroit requis dans le circuit.
En pratique, on peut facilement obtenir une gamme de valeurs de 1 ohm à 10 megohms, avec trois solutions différentes. Les puissan ces en watts dissipées, dans les valeurs ohmi- ques inférieures, peuvent s'élever de 10 à 20 watts. Cette -anime de valeurs est suffi samment étendue pour la construction de ré cepteurs radiophoniques.
On pourrait considérer comme un désavan tage le fait que les résistances de valeurs de wattage plus élevées occupent un espace plus grand que ce n'est le cas avec des résistances solides, fabriquées en forme de bâtons. Ceci ne constitue pas nécessairement un désavan tage, car l'échauffement et le dégagement continus de chaleur sont beaucoup plus uni formes, et la. constance et la<B>,</B> durée des résis tances fabriquées selon ce procédé sont très élevées. Les résistances de puissance plus élevée seront obtenues, par exemple, par dé pôts sur les surfaces des parois de coffret, ce qui facilite la. dissipation de la chaleur.
On notera également que les contacts des deux extrémités des résistances peuvent être obtenus sans qu'il y ait d'opération séparée, en appliquant une matière résistante directe ment à la place voulue dans le circuit, de telle sorte qu'elle recouvre le chemin conduc teur en métal déposé, formé au préalable ou par la suite, sur une surface suffisante pour fournir un bon contact. Il est préférable de con former les résistances de puissance élevée de telle façon que le dépôt de graphite soit élargi près des contacts, de sorte que le gradient de température à. la ligne de contact entre le graphite chaud et le métal froid ne fasse pas un saut trop brusque.
Pour permettre à une résistance très lon gue et étroite d'occuper une surface relative ment petite, on peut effectuer le dépôt sous forme de zigzags. Une telle résistance est représentée en r' (fi-.<B>1).</B>
I1 est en outre indiqué, pour permettre de légères irrégularités dans l'alignement des chablons, de munir également les terminai sons de chemins métalliques de lobes élargis. Une telle terminaison est représentée en q.
Bien que la bobine d'induction représentée à la fig. 1 ne comporte que trois spires et n'ait par conséquent qu'une très petite induc tance, on peut fabriquer des bobines de cette construction avec davantage de spires de lar geur plus étroite, d'espacement plus serré et également d'une surface totale plus grande.
La valeur maximum de l'inductance, qui peut "être ainsi obtenue, a évidemment une limite supérieure, qui est inférieure à celle des bobines habituelles en fil. Plusieurs dis positifs pour augmenter l'inductance maxi mum des bobines faites selon le présent pro cédé sont représentées aux fig. 23 à 38 et vont être décrits plus en détail. En général, les types d'inductances nécessaires pour un appareil @à fréquence radiophonique de l'ordre d'environ '/2 mégacycle à 100 mégacycles, peuvent être réalisés par ce moyen.
De plus, en appliquant une variante du procédé selon l'invention, comprenant le dépôt de métal soit directement sur le panneau principal, soit sur un film que l'on fixe audit panneau par un adhésif convenable, ledit film com prenant des chemins conducteurs reliés entre eux déposés photographiquement et des pla ques de condensateur et organes analogues, les connexions étant faites entre le film et le panneau principal à l'endroit nécessité par le circuit au moyen d'oeillets ou éléments analo gues, on peut obtenir une gamme de valeurs d'inductance considérablement augmentée.
Il existe certaines limites pour les capa cités des condensateurs pouvant être cons truits selon le procédé défini en référence aux fig. 1 et 2 et, .si des valeurs plus grandes de capacité sont nécessaires, elles peuvent être obtenues par l'application du procédé selon l'invention comme suit: Le condensateur peut être fabriqué "in situ" en formant tout d'abord par dépôt deux contacts métalliques, dont l'un est aussi grand qu'une plaque de condensateur.
Ceci est recouvert d'un vernis à coefficient diélec trique élevé, sauf le contact métallique plus petit et un bord étroit de la plus grande pla que, ces deux parties étant masquées. Un autre chablon est alors utilisé, présentant une grande ouverture et permettant de faire un nouveau dépôt de métal qui pénètre par la dite ouverture, de manière à établir un con tact avec le conducteur métallique de petite dimension. Ceci forme la seconde plaque du condensateur.
Du vernis est alors de nouveau appliqué avec le même chablon que celui uti lisé pour le vernis précédent. Ensuite, du métal est de nouveau appliqué à travers le premier chablon pour dépôt métallique; et ainsi de suite jusqu'à ce qu'un empilage soit formé par dépôts, dans lequel chaque couche métallique alternée foi-me un pôle du con densateur et vice versa. On peut, bien en tendu, fabriquer de façon analogue des con densateurs à trois pôles et davantage.
En outre, des condensateurs peuvent être formés simultanément et de façon semblable dans plusieurs parties du circuit et d'autres parties ou chemins conducteurs, reliés entre eux, peuvent être formés par dépôt sur le vernis, ce qui permet, par exemple, à un chemin con ducteur, disposé entre des couches de vernis, de croiser d'autres chemins conducteurs prévus sur le panneau principal entre d'autres couches de vernis.
Un autre mode de fabrication de tels condensateurs reliés entre eux, de capacité élevée, consiste -à former l'ensemble du pan neau principal à l'aide d'une matière à coeffi cient diélectrique très élevé, -par exemple en utilisant une matière de remplissage plasti que ayant une constante diélectrique élevée, ou en insérant une fine couche d'une telle substance avec une surface rugueuse ou gra nitée dans le moule, de manière à former la mince couche w indiquée à la fig. 2, lorsque le moulage plastique est terminé.
Une autre variante consiste à faire un panneau supérieur en une substance ayant une constante diélectrique élevée, sur laquelle une partie des chemins conducteurs reliés entre eux et les condensateurs de capacité élevée sont obtenus par dépôt, ce panneau supérieur étant connecté au circuit principal par des oeillets ou organes analogues, four nissant également les connexions électriques entre les circuits des deux panneaux.
D'une façon générale, la limite supérieure des capa cités que l'on peut fabriquer par ce moyen, est de l'ordre de 1000 micromicrofarads, en utilisant un panneau en bakélite, et jusqu'à 30 000 mieromicrofarads (0,08 mierofarad) avec des matières spéciales, telles que de la céramique.
Pour obtenir une fabrication encore plus économique, la construction du circuit évitera de préférence des valeurs plus grandes d'in duction et de capacité. (Dans bien des cas, les constantes de temps requises pour -une partie des circuits peuvent être obtenues avec des valeurs plus petites des éléments à, réac tance si la résistance correspondante est augmentée.) Lorsque des éléments à réactance plus grands sont indispensables (tels que des con densateurs électrolytiques écrêteurs), ils peu vent être fabriqués au préalable avec.
des bornes de sortie en forme de pattes et être mis en place dans des douilles appropriées, insérées dans les lobes élargis du circuit mé tallique déposé sur le panneau principal rx.
On va décrire maintenant, en référence aux fig. 3 à 22, le procédé de fabrication d'un récepteur radiophonique à deux lampes, pour courant alternatif ou continu, dont. le schéma complet est représenté à la fil-. 22.
La fig. 3, comme indiqué précédemment, est une vue en perspective isométrique d'un côté d'un panneau plastique moulé 1 en ma tière isolante, avant le dépôt de toute autre matière. La flèche apparaissant sur le bord étroit du panneau, sur cette figure et plu sieurs autres figures suivantes, sert à indi quer le côté suivant lequel le panneau est vu et peut être supposée inscrite de façon per manente sur le tableau.
La fig. 4 représente le même côté (voir flèche) du panneau à. un stade ultérieur du procédé de fabrication, après que le moulage a été métallisé sur toute sa surface, par exemple avec du métal pulvérisé à l'aide d'un pistolet ou par un dépôt galvanoplastique, et que l'ensemble de la surface a été meulé avec un abrasif, par exemple au moyen de meules de surface, de telle sorte que seul le métal dé posé dans les rainures, les trous et les enfon cements, reste sur le panneau.
La fig. à représente schématiquement le circuit que porte ce panneau à ce stade de fabrication. On notera que ce schéma est le même que celui compris entre les lignes ver ticales en traits mixtes<B>135</B> et 136 du récep teur complet représenté à la fig. 22. Cepen dant, on a appliqué ici une méthode inhabi tuelle de représentation (également aux fig. 8 et 14) pour montrer les progrès des phases successives de fabrication. Dans ces trois figures, qui représentent toutes un schéma identique, toutes les parties n'existant pas encore sur le panneau représenté dans les figures précédentes, sont indiquées en poin tillé.
Ces éléments de circuit et chemins con ducteurs de la partie supérieure du panneau, c'est-à-dire visibles aux fig. 3, 4 et 6, sont représenté: en traits pleins noirs, tandis que ceux du côté inférieur du panneau représenté à la fi-,. 7, sont représentés par des doubles traits fins. Les flèches des fig. 6 et î servent à indiquer de quelle manière le panneau est représenté dans les différentes figures.
Des enfoncements profonds 2a,<I>3a, 4a</I> et âa, ménagés dans le panneau moulé 1 aux fig. 3 et 4, sont destinés à former, après la métallisation, les plaques supérieures de cha cun des condensateurs, représentés avec le même signe de référence dans le schéma de la fig. 5. Pour distinguer ces enfoncements pro fonds de tous traversant, on a représenté l'ombre projetée par les parois des enfonce ments sur la couche de matière plastique moulée au fond des enfoncements.
Ces minces couches forment. le diélectrique de ces con densateurs. Les signes de référence de 6 à 30 sur la fil-. 3 désignent des enfoncements de faible profondeur et des rainures qui servi ront ultérieurement à. former des chemins con ducteurs relis s entre eux, et des lobes de terminaison pour des douilles ou #illets. Leur fonction exacte apparaîtra clairement aux hommes de métier en comparant les fig. 3 et 4 avec la fig. 5.
Le signe de r6fé- rence 7 qui apparaît plusieurs fois aux fig. 3, 4, 6 et 7, désigne un dépôt métallique d'inter- connexion de grande dimension et de forme indéterminée, et ayant pour but d'agir comme une barre omnibus de mise à la terre du châssis métallique d'un récepteur habituel. I1 est prévu de manière à être en contact continuel et serré par l'intermédiaire d'un large trou rond, ménagé dans le milieu du panneau avec un autre dépôt métallique d'in- terconnexion de grandes dimensions disposé sur l'autre côté du panneau.
Celui-ci est éga lement indiqué en 7 @à la fig. 7.
Dans la plupart des constructions de ré cepteurs radiophoniques, il est de pratique courante de former cet élément aussi étendu que possible et de le mettre en communica tion avec les plaques de condensateur mises à la terre, comme représenté en 3a et 5a. à la fig. 4 et en 4b aux fig. 5, 7 et 8.
On décrira par la suite les différents groupes de petits trous. Les traits pleins et les doubles traits de la fig. 5 représentent de quelle façon les opérations séparées d'assem blage, de fixation, d'établissement de con nexion par fils et de soudage du procédé habituellement utilisé ont été éliminées. Ceci est obtenu par un moyen simple et économi que de construction de panneau moulé avec des différences de niveau, des rainures et des enfoncements appropriés et en métalli sant ce panneau sur toute sa surface puis en meulant l'excédent de métal sur les deux côtés, de manière à ne laisser que le métal contenu dans les rainures ou enfoncements.
Avant d'expliquer en détails les diffé rentes parties, on notera qu'une des raisons pour lesquelles on utilise les deux côtés du panneau est de permettre aux chemins con ducteurs de se croiser à, l'endroit requis par le circuit. Une autre raison est de faciliter la disposition d'un condensateur fixe dans le circuit.
Les fig. 6 et 7 représentent l'application d'éléments résistants, les résistances étant montrées par des surfaces ombrées hachurées des fig. 9 et 10; dans ce cas, une seule opéra- Lion est nécessaire pour chaque côté, les deux côtés recevant des dépôts avec une dispersion différente de graphite, la résistance spécifi que du dépôt de graphite sur le côté du pan neau représenté à la fig. 7 étant approxima tivement dix fois plus élevée que celle de la fig. 6.
En considérant la fig. 8 et les figures précédentes,. on remarquera que la résistance 31 en graphite est déposée suivant une forme en méandres ou zigzags entre les lobes des conducteurs métalliques 19 et 20, de ma nière à agir comme résistance anodique Île la première lampe.
Une autre résistance 32, en forme de méandres, est insérée entre des conducteurs 20 et 23, de manière à agir comme résistance de filtre écrêteur. Une ré sistance droite, étroite, avec des extrémités élargies 33, est disposée entre des conducteurs 6 et 17, de manière à agir comme un arrêt à haute fréquence pour aider la réaction dans le circuit d'antenne qui sera connecté au point 18 (voir fig. 22).
Une résistance droite 34 est disposée entre les lobes conducteurs 8 et 29, de manière :à agir comme résistance de polarisation cathode- grille de la seconde lampe.
Une très petite résistance 35 est disposée entre le dépôt métallique circulaire 36 qui constituera finalement le contact pour sup porter une des douilles 56 de haut-parleur (voir fig. 9 et 10) et un dépôt métallique cir culaire 37 semblable qui constituera finale ment le contact supportant l'un des oeillets 55 de douille de lampe. Cette résistance agit comme arrêt antiparasite d'oscillation anodi que pour la seconde lampe.
La très grande ré sistance 38 est déposée entre des conducteurs métalliques 14 et 15 et agit comme résistance de série du filament de chauffage. Ceci est un bon exemple d'une résistance dont la puis sance dissipée en watts est relativement grande. Une autre importante résistance 39 est disposée entre des conducteurs métalliques 11 et 14 et constitue l'autre partie de la ré sistance en série du filament de chauffage.
On notera que la disposition d'un élément de circuit électrique, dans ce cas la résistance de filament de chauffage, en plusieurs par ties séparées, soit dans le but d'une meilleure utilisation de l'espace du panneau, soit dans un autre but, par exemple de disperser les organes rayonnant de la chaleur dans diffé rentes régions du panneau ou du coffret, est facilement réalisée et que, de plus, ceci n'augmente pas les frais de fabrication. Ceci constitue un net avantage par rapport aux procédés habituels de montage.
La résistance 40, disposée entre des con ducteurs métalliques 10 et 11, sert à. limiter la surcharge de courant de la lampe redres- seuse lorsque le récepteur est d'abord mis en circuit; dans ce but, elle comporte une sur face comparativement grande et résiste à des surcharges considérables. Le conducteur 10 communique également avec la. plaque de con densateur 4a aux fi-. 4, 5 'et 6, qui agit comme mise à la terre du dépôt métallique 7 pour les oscillations parasites à haute fré quence engendrées par la lampe redresseuse.
La résistance 41, en forme de méandres, à la fig. 7, prévue sur le côté inférieur du panneau (et par conséquent représentée en doubles traits à la fig. 8), est disposée entre le lobe 42 de la plaque de condensateur 3b et le chemin conducteur 20 (fig. 7) qui commu nique transversalement par un petit trou avec un chemin conducteur 20 disposé sur le côté inférieur (fig. 6).
Celui-ci agit comme une résistance de commande d'alimentation pour la grille à écran de la première lampe par le lobe 43 du condensateur formé par les plaques 3a (fig. '6) et 3b (fig. 7), cette der nière agissant comme un condensateur de dé rivation à haute fréquence pour la même électrode.
Une résistance 44, très mince et longue, est disposée entre le lobe 45 et le dépôt con ducteur principal 7 de mise à la terre et le lobe 46 de la plaque inférieure 2b du conden sateur à couplage ià fréquence audible com posé de dépôts métalliques 2a (fig. 6) et 2b (fi-. 7). On notera que dans le schéma repré sent6 à la fig. 8, la plaque de condensateur 2b est en contact direct serré avec la plaque de condensateur 5b, cette dernière constituant une dérivation à haute fréquence pour la, commande de grille de la deuxième lampe.
Ce contact direct et serré est réalisé dans ce cas comme représenté à. la. fig. 7, en formant <I>2b</I> et 5b par un dépôt métallique individuel de forme particulière en juxtaposition par rapport aux deux dépôts séparés 2a et 5a sur le premier côté de la plaque (fig. 6).
Cette facilité d e réaliser des condensa- leurs de dérivation à haute fréquence en con tact serré avec. le retour principal ou de base à la, terre, présente un avantage qui n'est pas obtenu normalement d'une façon aussi écono mique. La. résistance très mince 47 (fig. 7) est disposée entre le. lobe 48 de la plaque de condensateur 2b, 5b (fig. 7) et le dépôt mé tallique circulaire 49, ce dernier constituant le eontocl. pour la douille de commande de grille de la deuxième lampe.
Un caractère. intéressant de ce système de formation d'un circuit réside dans la faci lité rencontrée par le constructeur dans le blindage de certains points sensibles aux bourdonnements ou aux courants de fuites indésirables et facteurs d'interférence ana lo-ues.
Un exemple est: représenté en 50 (fiw. 7), dans lequel un dépôt de métal, allant directement vers le côté du panneau, est fixé à. la douille de la, broche cathode de la se conde lampe (une électrode relativement exempte de bourdonnement) et utilisé pour blinder le condensateur de couplage de grille 2b de cette même lampe (point très sensible aux bourdonnements extérieurs) contre l'in fluence de fuites ou de radiations extérieures de la broche de contact adjacente du filament de chauffage qui est un point ayant une ten sion élevée de bourdonnement.
De façon sem blable, l'autre plaque 2a de ce même conden sateur, sur l'autre côté du panneau, et son lobe 6 sont blindés contre le bourdonnement par la conformation particulière de l'électrode principale 7 de mise à la terre. Cette partie de 7 est indiquée par 9 à la fig. 6 et agit comme moyen d'interconnexion d'une partie mise à, la, terre de ce panneau avec les parties mises à la terre de l'autre panneau (voir fig. 18). Le point 51 (fig. 7) est connecté au moyen d'un chemin métallique 52 au point 53. Lé chemin 52 a une tension élevée de bourdon nement, c'est pourquoi il est enroulé autour de l'électrode 7 de mise à la terre, de sorte que celle-ci le protège de toute action sur des points sensibles.
Quant à la résistance 44, qui est la résistance de fuite de grille de la se conde lampe, et qui est ainsi également sen sible aux bourdonnements, elle est disposée de façon semblable, de manière à être blindée par des dépôts antibourdonnement 7 et 3b (voir fig. 7).
Un dépôt métallique 54, à la fig. 7, constitue un chemin d'interconnexion pour la cathode et la grille de suppression et une broche de chauffage de la première lampe (voir fig. 8), ainsi qu'un organe-écran de mise à la terre pour protéger le circuit anodique sensible aux bourdonnements, de cette même lampe à partir des points 51 de bourdonnement.
En ne considérant que la fig. 8. on voit que, excepté les organes tels que des lampes, des condensateurs électrolytiques et des haut-parleurs, on a réalisé chaque élément, en mettant en oeuvre le procédé selon l'inven tion. Alors que le montage habituel comporte la préparation de dessins, seuls les stades suivants de fabrication entrent ici en ligne de compte: 1. Moulage du panneau de la fi-.<B>3:</B> 2. Métallisation de celui-ci sur toute sa surface; 3. Meulage de la surface du panneau pour obtenir le stade de fabrication représenté .à la fig. 4; 4. Pulvérisation d'une mixture de gra phite en des endroits de la surface du pan neau représentée à la fig. 6; 5.
Pulvérisation d'un autre mixture de graphite sur l'autre côté du panneau repré senté à la fig. 7; ainsi, 15 éléments électri ques, remplissant tous une fonction électri que définie, sont reliés en circuit par plus de 35 chemins conducteurs, tous placés correc tement.
On va maintenant décrire les organes né cessaires pour la mise en place des éléments fabriqués au préalable. Cette mise en place est facilitée par l'insertion d'oeillets, de douil les ou organes analogues, tels que ceux qui sont représentés à la. fig. 9. Ceux-ci étant placés dans des positions prévues d'avance, l'insertion de ces organes et l'oeilletage, le ri vetage et opérations analogues deviennent faciles.
La fig. 9 représente le même côté du pan neau que la fig. 7. Au point 20, un oeillet est inséré à travers le panneau pour fournir une interconnexion entre les conducteurs situés de part et d'autre du panneau. Aux points 55, des pattes métalliques à oeillet de formé appropriée sont insérées de telle manière qu'elles aboutissent à des trous de douille de broche de lampe, disposés en cercle autour du trou rainuré, en vue de former des sup= ports de lampe.
Toutes ces pattes ne sont pas numérotées, bien qu'elles soient toutes repré sentées, et elles sont dessinées légèrement in curvées et de forme irrégulière pour représen ter plus clairement qu'elles constituent des parties élastiques fixées sur le moulage et ne faisant pas partie de celui-ci. Des douilles 56, pour les deux connexions du haut-parleur; sont insérées dans les dépôts métalliques cir culaires 36 et 59 déjà mentionnés, représentés aux fig. 6, 9 et 11.
Des douilles élastiques 57, 58, 60 et 61, de forme particulière, sont insérées dans des trous et des cavités 21, 24, 30 et 42, formées dans le panneau, qui a été muni au préalable des dépôts métalliques (voir fig. 3), pour constituer des douilles pour les pattes de bornes positives des condensa teurs électrolytiques à broche. La fonction individuelle de chacun de ces organes appa raît clairement en comparant la fig. 11 avec les fig. 10, 9. 8, 7 et 6.
Il est préférable de recouvrir le panneau représenté à la fig. 9 d'un vernis pour pro téger le circuit obtenu par dépôt des con nexions électriques déterminées et les douilles étant naturellement masquées pendant l'opé ration de vernissage.
Ce panneau est maintenant prêt à recevoir les éléments fabriqués au préalable et mis en place comme représenté à la fig. 10. La lampe désignée par 65 constitue la première lampe mentionnée auparavant, et dans ce cas est choisie du type comportant une borne de grille 66 sur sa partie supérieure pour faci liter sa. connexion avec le second panneau qui sera décrit par la suite et qui porte les circuits d'entrée d'antenne. La lampe dési gnée par 67 est du type amplificateur basse fréquence combinée avec diode.
Le haut-par leur 68 comprend son propre transformateur de sortie et, dans cet exemple, il est du type à bobine mobile à aimant permanent, fixé par des vis ou rivets sur le panneau prinei- pa.l, et les conducteurs de transformateur de sortie sont introduits directement dans les douilles 56, déjà mentionnées, sans l'aide de pattes de soudage; ceci permet de nouveau d'éviter l'opération de soudage. Les conduc teurs du transformateur de sortie sont, bien entendu, munis d'extrémités flexibles du type normal utilisé dans les appareils électriques à. courant faible.
La pince 69, à ressort et de mise à la terre, représentée à la fig. 10, est fixée sur un montant 70 d'écartement qui est lui-même monté directement dans le dépôt métallique 7 de mise à la terre dans le trou 70 (fig. 9).
Le montant d'écartement 70 constitue un support pour le second panneau et de plus un conducteur de retour à. la terre pour le circuit d'accord disposé sur le second pan neau, qui est représenté aux fi-. 12 et 13; il constitue également, avec le ressort 69, le retour négatif pour le corps ou boîtier et pour les bornes négatives des condensateurs élec- trolytiques 71 et 72.
Ces derniers sont dessi nés de façon identique et contiennent chacun un grand et un petit condensateurs, le circuit étant établi de telle façon et les pinces 57, 58, 60 et 61 (fig. 9) disposées de telle ma nière qu'il est impossible de mettre ces deux condensateurs dissemblables dans de fausses positions, c'est-à-dire que le condensateur le plus grand sera toujours placé dans la partie du circuit nécessitant la plus grande capacité. Cette combinaison apparaît clairement en considérant le schéma complet de la. fiz. 22.
A la fig. 11, on a adopté la méthode habi- tuelle de représentation du schéma. complet en trait; plein, car il n'est plus nécessaire de différencier le dessus et le dessous du panneau.
On notera, en outre, que ce panneau com prend maintenant un amplificateur à deux lampes combiné avec un redresseur et prêt à. être utilisé sur des lignes d'alimentation à, courant continu ou courant alternatif. La seule adjonction nécessitée est celle de moyens tels que, par exemple, un microphone et une batterie, cette dernière étant disposée de ma nière à servir également pour la polarisation de la grille ouverte 66 de la première lampe.
Un côté du second panneau 80 est repré senté à la fig. 12 et l'autre côté à la fig. 13. Il est, comme précédemment. également cons titué par un moulage muni d'enfoncements ou creux profonds et de rainures remplies de métal, mais dans ce cas, en plus des conden sateurs, des conducteurs, des résistances et des terminaisons. il comporte également des inductances. Celles-ci sont prévues sur les deux côtés (fio. 12 et 13) et sont couplées les unes aux autres à travers la matière plas tique du panneau. Pour la.
commodité et la clarté du dessin, les bobines d'induction sont représentées symboliquement avec quelques spires seulement sur chaque côté, mais dans la pratique habituelle, il est bien entendu que le nombre de spires dépend de la. bande de fréquences de la. station pour la réception de laquelle le récepteur est prévu. Pour des stations radiophoniques de longueurs d'ondes moyennes, la bobine prévue sur la, face repré sentée à la fig. 1? a environ \?5 spires, et celle représentée à la fig. 13 environ 7 spires.
La fiy:. 14 représente le schéma dessiné selon la convention adoptée précédemment. En comparant les fig% 1? et 13 avec la fig.14, la fonction de chaque partie apparaît claire ment.
La fig. 15 représente le même côté de ce panneau que la fig. 13, mais après l'appli cation d'une couche de o:raphite: la fig. 16 repréqente le même côté de ee panneau lors que les douilles i@@étal_liques, les montants, les pinces et les lames mobiles de condensateur, y compris l'isolation, ont été fixées, et la fig. 17 représente le schéma complet de ce panneau. En se référant à la fig. 18 et à la.
partie gauche de la fig. 22, la manière sui vant laquelle ce panneau (fig. 16) coopère avec l'amplificateur à deux lampes décrit pré cédemment pour former un récepteur radio phonique complet, apparaît clairement.
Dans la fig. 12, on suppoes que le pan neau moulé a été métallisé et meulé sur les deux côtés en laissant les dépôts métalliques dans les parties situées au-dessous du niveau de la surface. Deux enfoncements profonds 81a, de forme carrée, sont placés dans l'aire définie par l'enfoncement 82 de faible pro fondeur reliant ceux-ci et une rainure 83 de faible profondeur ainsi que l'enfoncement 84 allongé, de faible profondeur.
Ces enfonce ments sont métallisés simultanément et sont associés, par l'intermédiaire de deux trous, avec un enfoncement de faible profondeur, métallisé, également représenté en 84 à la fig. 13. On remarquera dans les fig. 14, 16, 17 et 22, que ce groupe de dépôts métalliques constitue une plaque ;le condensateur qui sera finalement associée à la grille d'entrée de la première lampe au moyen des contacts élas tiques 84s (fig. 16).
La surface circulaire 85 (fi;-. 12), au milieu de ce dépôt métallique, est laissée non métallisée et constitue une surface isolante comprenant un trou fileté pour l'arbre fileté d'un condensateur variable d'accord.
L'autre pôle du condensateur fixe 81b est clairement visible à la fig. 13, mais on re marquera, à la fig. 14, qu'il est connecté électriquement à la plaque fixe 89b du con densateur variable d'accord et ainsi, dans la forme actuelle de la fig. 13, un seul et même dépôt métallique constitue une plaque pour les deux condensateurs et, par conséquent, est indiqué sur le dessin par les références 81b et 89b.
On remarquera, en outre, à la fig. 14, que l'un des pôles du condensateur d'alimentation d'antenne 87b est connecté électriquement aux pôles 81b et 89b du con densateur désigné plus haut par un chemin métallique 88. La position de 88 est repré sentée à la fig. 13, et l'autre pôle de ce con densateur 87a (fig. 14) apparaît également en 87a à la fig. 12.
La douille d'antenne 86 (fig. 14) pour la mise en place d'une patte fixée à une petite antenne intérieure de fai ble capacité est fixée sur le panneau repré senté -à la fig. 16.
La fig. 14 représente également le circuit comportant des plaques de condensateur 81b, 89b et<I>87b</I> et un chemin conducteur 88 fixé à une douille 90, le tout obtenu par dépôt métallique, la douille 90 permettant de con necter ledit circuit et la bobine d'induction 91 d'accord située sur l'autre côté du pan neau.
Ceci est réalisé d'une façon très simple en prévoyant un petit trou 90 (fig. 13) qui communique avec le lobe 90 (fig. 12) situé à l'extrémité inférieure de la bobine d'induc tion 91, formée par un dépôt métallique en spirale (fig. 12).
Le même trou 90 servira à la fixation d'un #illet de contact (ou vis -à fixation rapide ou organe analogue), pour fixer ce conducteur 88 aux plaques d'un con densateur du type à lames flexibles, en vue d'augmenter la capacité du condensateur va riable 89b et 89s.
L'inductance 91 (fig. 14) est constituée par une bobine en spirale 91, représentée à la fig. 12, s'étendant à partir du lobe inté rieur 90 au lobe extérieur 92. Ce lobe est relié par un trou à l'autre lobe disposé sur l'autre côté du panneau représenté à la fig. 13 et également désigné par 92.
Le petit trou rond, prévu dans le lobe métallisé 92, contient une vis de fixation ou organe analo gue reliant celui-ci au moyen d'un montant 92p (fig. 16) à un lobe métallisé (à la fig. 6) qui se trouve sur le panneau déjà décrit, et le tout constitue un chemin conducteur de retour à la terre. Ceci est représenté plus clairement à la fig. 18.
A partir du lobe 92 (fig. 13) s'étend un chemin conducteur 93, qui est élargi à son autre extrémité pour former l'un des pôles fixes 94b d'un condensateur rotatif différentiel représenté à la fig. 17, en 94. L'autre pôle fixe de ce condensateur dif férentiel est désigné par 94e (fig. 13). On remarquera, à la fig. 14, que ce pôle est relié électriquement à un pôle d'un condensa teur d'antenne 95b.
Dans la forme d'exécu- fion représentée à la fig. 13, 95b désigne une partie intégrante du dépôt métallique de la plaque de condensateur 94e déjà mentionnée.
L'autre pôle de ce petit condensateur est représenté à la fig. 12, en 95a, et est destiné à être connecté à une antenne de grande ca pacité telle qu'une ligne téléphonique ou ana logue, comme pour un fil de transport de courants à fréquence radiophonique.
Ce condensateur est couplé inductivement au circuit d'accord principal constitué par une bobine 91 et un condensateur 89 (fig.17 ), par l'intermédiaire d'une bobine, d'induction plus petite 96. L'interconnexion entre le con densateur 95 et la bobine 96 est clairement représentée en 98, où un chemin conducteur relie 94e (y compris 95b) @à la bobine 96.
Le même dépôt métallique se continue dans des chemins métalliques 98 et 99 pour s'associer avec des plaques de condensateur d'accord d'antenne 100b et 101b semblables, mais plus grandes. Leurs autres plaques juxtaposées sont désignées par<I>100a</I> et 101a respective ment, représentées à la fig. 12.
Ces conden sateurs ont le même but que le condensateur 95 (voir fig. 17), mais sont prévus pour s'ajuster à des antennes ou lignes de capacité plus petites. Un point digne d'être mentionné dans la construction du condensateur 100, est que celui-ci montre un exemple dans le quel on peut utiliser des condensateurs de forme particulière pour remplir les petits espaces laissés sur un panneau par des élé ments tels que des bobines en spirale et or ganes analogues.
L'allongement de l'enfonce ment profond<B>100e</B> (fig. 13 et 15) affaiblirait le panneau 80, et c'est pourquoi la cavité est subdivisée par une arête 100d de faible pro fondeur (fig. 13).
Un autre caractère constructif utile est représenté à l'extrémité intérieure 102 du dépôt métallique en spirale 96. Ce dépôt de grandes dimensions n'est pas un élément de condensateur, mais une grande surface de contact sur laquelle une plaque flexible de condensateur variable 89s (fig. 16 et 14) est fixée par des oeillets aux deux trous exté- rieurs, le trou du milieu servant à l'introduc- tion d'une vis pour maintenir le second re tour à la terre par le montant 70 (fig. 10) déjà mentionné.
A la fig. 13, un pôle 93 de mise à la terre est prévu sur le bord du panneau, tan dis que l'induction de la bobine 96 est telle que la spirale intérieure doit être mise à la terre, et un chemin conducteur ne peut pas être gravé à travers l'une ou l'autre des bo bines en spirale disposées sur un côté ou l'autre du panneau sans nuire à l'induction. C'est pourquoi, dans ce cas, la, spire inté rieure est reliée à un pôle 93 par le montant 70 et par les dépôts métalliques 7 et 9 sur l'autre panneau 1 (fig. 6 et 16).
Lorsque cette façon de faire n'est pas réalisable, on peut avoir recours à une mé thode décrite ci-dessus, relative à la construc tion générale d'inductances, c'est-à-dire appli quer sur l'inductance déposée au préalable, un film de matière isolante, tel qu'un vernis, de manière à. ne pas couvrir les deux points devant être reliés entre eux, cette opération étant effectuée à l'aide d'un chablon ou d'une autre manière, puis disposer une barre de contact métallique, qui établira la liaison entre les deux points ci-dessus.
La fig. 15 est une partie de la même pla que 80 (fig. 13) avec, en plus, l'adjonction d'une résistance de fuite de grille<B>103,</B> de va leur élevée, branchée sur un condensateur 81 (fig. 17), déposée sous forme de méandres ou sous une autre forme appropriée, de telle manière qu'elle recouvre, à. ses extrémités, un lobe d'un dépôt métallique 81b et vienne en contact avec le dépôt 84. La fig. 15 repré sente également l'adjonction d'une plaque sé parée en matière diélectrique 104, par exem ple une plaque de mica, pour le condensateur rotatif, représentée comme si elle était trans parente.
Ce condensateur est de préférence fixé au moyen d'oeillets 105 et 106 sur le panneau 80. Il est évident que, dans certaines circonstances, on pourrait également procé der par dépôt d'un film diélectrique dur.
La fig. 16 représente le même côté du panneau 80 qu'aux fi-. 13 et 15, mais coin- plété par l'insertion: de douilles oeilletées 86, 86b, 86c et 86d, représentées également sché matiquement à la fig. 17; d'un ressort de contact 84s de grille de contrôle de la lampe d'entrée (également fig. 17); de la ou des plaques diélectriques<B>110</B> pour la dilatation élastique de la plaque de condensateur 89s oeilletée de la même façon;
d'un organe de condensateur rotatif différentiel 94a qui, dans ce cas, est matricé et comprend un arbre qui passe à travers un trou 111 (fig. 5) et comporte un bouton 112 et une rondelle élas tique 113 (fig. 18) de tension;
de montants 92p et 70 de mise à la terre ainsi que d'un montant 109 supportant également une lame à ressort 108 s'appuyant sur une bille d'acier <B>107</B> pour fournir un contact doux avec la lame de condensateur rotatif 94a. Le mon tant 109 est représenté plus clairement à la fig. 18, où l'on remarquera qu'il relie la ron delle élastique 113 (mentionnée ci-dessus), par un chemin conducteur 114, au panneau 1 par l'intermédiaire d'un trou de fixation et de contact 18 représenté également à la fig. 6.
Le montant 109 amène les courants à fré quence radiophonique, qui ont été amplifiés par la première lampe au point 17 (fig. 22), de manière à agir par la bobine 96 dans un sens de réaction inductive sur le circuit d'ac cord, constitué par la bobine 91 et le con- densateur 89 (fig. 17 et 22). On notera que ce sens de réaction est déterminé par le dessin du moule pour la fabrication de la plaque 80.
L'induction mutuelle ayant un sens déterminé à l'avance, aucune erreur due à l'homme chargé du montage ne peut inverser ce sens, ce qui arrive si souvent dans la fabrication des bobines.
La fig. 18 représente également le bouton 115 du condensateur principal d'accord fixé à une vis 115 (fig. 16) dans un trou fileté 85 (fig. 12) et qui, lorsqu'il est tourné plusieurs fois, comprime la lame de ressort 89s (fig. 16) contre le mica 110 (fig. 16), et le dépôt métallique 81b (fig. 15) augmentant la capacité du condensateur va riable d'accord 89.
Les deux boutons 112 et <B>115</B> (fig. 18) sont, dans ce cas, supposés être des organes actionnés par vis. Le troisième montant 70, déjà mentionné, d'interconnexion des deux plaques 1 et 80 n'est pas visible à la fig. 18, mais sa vis de fixation (également désignée par 70) est représentée. Les trois montants relient rigidement les deux plaques et fournissent un article complet manufac turé, prêt à fonctionner, qui peut ,être fixé dans un coffret de forme appropriée ou monté dans tout autre appareil.
Les prises de cou rant continu ou de courant alternatif qui peuvent être fixées à cette partie de l'appa reil sont représentées par une bande de con tact 11 à la fig. 6, et par le point 70 de la fig. 6 (ce dernier communiquant avec la couche métallique).
Un exemple d'un tel coffret 79 est représenté à la fig. 19, qui est une vue en perspective, brisée, en position prête à recevoir l'unité terminée de la fig. 18 (la flèche prévue sur le côté des deux fig. 18 et 19 facilite le repérage des parties qui seront reliées entre elles lorsque l'unité ter minée de la fig. 18 est mise en place dans le coffret).
Des contacts élastiques désignés par 70 et 11 à la fig. 19, viennent en regard avec des points correspondants du panneau 1 (fig. 6 et 7) qu'ils relient (voir également les points 11 et 70 à la fig. 22).
Un montage connu pour permettre de brancher un appareil électrique à divers vol tages déterminés est donné ci-après, dans le quel une résistance série, des bandes de con tact, des prises de courant et organes ana logues, sont disposés de façon à être reliés entre eux sur les parois du coffret. La fig. 20A montre une partie, vue de l'arrière, du fond d'un tel coffret 79. Dans les fig. 19 et 20A, on a représenté des prises de courant dont les parties correspondantes portent les mêmes chiffres de référence.
Dans ce cas, la douille<I>122a,</I> au centre (fig. 20A) est reliée électriquement à une bande de métal obtenue par dépôt sur le côté intérieur du coffret conduisant au point 122b, auquel est fixé un conducteur flexible d'une prise de courant. L'étrier 124 de la fig. 20A est repré senté mis en place dans cette douille de com mande 122a et une des prises de courant 120b. A la fig. 19, la prise de courant 120b est reliée électriquement à un ressort 1?Oa de prise de courant en métal déposé.
De façon semblable, la douille 121b est reliée à 121.a, 119b à 119a, et 116b au contact à ressort 116a. Une large couche de graphite est applï- quée sur ces bandes conductrices déposées et consiste, dans ce cas, en une bande allongée 125, prévue sur les quatre côtés du coffret, et deux bandes plus courtes 12.6 et 127. Celles-ci sont représentées sur le schéma com plet de la fi-. 22, dans lequel leur fonction apparaît clairement. Elles sont destinées à étendre la gamme de la tension d'alimenta tion de l'appareil à la fig. 18, prévue, par exemple, pour<B>110</B> volts à 210 volts, 230 et 250 volts.
La fig. 20B représente le fond d'un coffret 128, fabriqué par le procédé proposé et dans lequel un interrupteur bipolaire 129 est disposé. Le levier à genouillère est une pièce moulée en matière isolante représentée plus clairement à la fig. 20C. Des lames de ressort 130s et 131s sont montées dans une rainure 132, ménagée dans le levier 129 (voir fig. 20D) et dans un logement ménagé dans une patte ou bossage moulé l33. Le fonctionnement d'un tel interrupteur se com prend en se reportant aux fig. 20D, 20E et 20F.
Dans la fig. 20D, le levier est au repos dans sa position supérieure, et le ressort 130s (dont la. forme naturelle libre est plate) est comprimé de façon serrée contre les extré mités de deux contacts métalliques déposés 130a et 130b. La fig. 20E montre le levier dans son mouvement vers le bas et dans sa position intermédiaire. Cette première partie du mouvement soulève seulement la partie du ressort située près de ce levier, et le circuit commandé par la lame de ressort est encore fermé.
Lorsque le levier a été déplacé vers le bas, le ressort se détend subitement dans son autre position d'équilibre, tel que repré senté à la fig. 20F, provoquant la séparation subite des contacts 130a et 130b, ouvrant ainsi brusquement le circuit. Ce type d'inter rupteur est destiné, dans le dispositif repré senté à la commande des courants d'alimen- tation, tels que ceux nécessaires pour des ré cepteurs radiophoniques et appareils analogues.
La fig. 21 représente le schéma du coffret décrit ci-dessus avec les résistances en série obtenues par dépôt et l'interrupteur d'alimen tation bipolaire. I1 et 70 désignent des con tacts de sortie correspondant à ceux qui sont représentés à la fin,. 19. Tous les autres chiffres de référence ont la même significa tion que ceux des fi,. 19 à 20F.
Le but de la fig. 22 est de montrer l'uti lité de l'invention. Cette figure montre le schéma complet de la forme d'exécution qui vient d'être décrite en se reportant aux fig. 3 à 21; la partie à. gauche de la ligne en traits mixtes l35 est le circuit prévu sur le pan neau 80 décrit aux fig. 12 à 17. Ce panneau est relié en des points 18, 81 et 9, au circuit prévu entre les lignes 135 et 136 et porté par le panneau 1 décrit aux fi-. 3 à. 11.
La com binaison de ces circuits donne le circuit de la fig. 18 qui est relié par les points 11 et 70 aux circuits prévus dans la. partie 1<B>2</B>8 (c'est-à-dire le boîtier 79) des fi-.<B>19</B> et<B>9-1.</B> On a ainsi réalisé un circuit électrique inter connecté par la mise en oeuvre d'un procédé de fabrication rapide et économique. Dans l'exemple donné. les dépôts d'interconnexion évitent l'emploi de quelque trente organes individuels utilisés habituellement pour l'assemblage et l'établissement de plus de 80 connexions soudées.
Cette façon de faire évite bien de erreurs de connexion. Par la mise en oeuv re du procédé décrit et à l'aide d'un mi nimum d'éléments fabriqués au préalable, tels que des lampes, etc., qui évidemment ne peuvent pas être fabriqués selon ce procédé - cinq de ces éléments seulement sont né cessaires, comme représenté en pointillé à la. fig. 2?, et peuvent âtre mis en place -, l'ap pareil complet peut être fabriqué sans néces siter de soudure, etc. et d'opérations ma nuelles multiples comprises dans les procédés habituels de fabrication.
Il est évident que l'on pourrait aussi appliquer le procédé décrit à. la fabrication d'autres appareils électriques que celui dé crit en détails dans ce qui précède, et il est clair que si une partie seulement d'un tel appareil est fabriquée de cette manière et les autres parties par les méthodes habituelles, l'utilité et l'économie réalisées par là sont appréciables. Le fabricant sera guidé, dans l'application du procédé selon l'invention, par l'importance du programme de fabrication et par l'économie à réaliser.
D'une façon géné rale, plus le programme de fabrication est grand, plus il est avantageux d'englober dans la fabrication des éléments obtenus par le procédé décrit. Dans le cas, par exemple, où plusieurs modèles d'un certain appareil élec trique ou radiophonique sont fabriqués ayant des parties identiques, il serait économique de fabriquer ces parties de cette manière et de les incorporer dans l'appareil complet, comme s'ils constituaient un élément compo site ou un assemblage secondaire. De tels panneaux d'assemblage secondaire ou groupes de panneaux peuvent être mis en place ou connectés dans l'ensemble de l'appareil de la manière habituelle.
La fig. 23A représente une vue en plan d'une partie d'un panneau 140, sur lequel un circuit est disposé, tel qu'il est représenté schématiquement à la fig. 23B. Ceci peut être le circuit démodulateur d'un amplificateur de fréquence constante, tel que le circuit de sortie d'un amplificateur de fréquence inter médiaire dans un récepteur superhétérodyne à fréquence ultrasonore.
La fig. <B>230</B> est une vue en coupe par la ligne Y dans la direction de la flèche représentée à la fig. 23A. Cette dernière figure montre une bobine d'induc tion 141, formée par un dépôt en spirale prévu sur les deux côtés du panneau 141a et 141b (fig. 23C);
la spire intérieure de cha que côté est reliée dans ce cas par un oeillet 142, placé dans un trou dont chaque extré mité comporte une dépression de faible pro fondeur, la même que la rainure en spirale, cette dépression étant remplie de métal en même temps que les rainures spirales.
Le condensateur semi-variable 143 (fig. 23B), pour accorder ce circuit à la fréquence fixe exacte qui est requise, a ses deux plaques 143a et 143b (fig. 23A et<B>230)</B> interconnec- tées directement avec les deux spirales exté rieures de la bobine. La plaque additionnelle variable de mise à la terre du condensateur 143, consistant en une plaque élastique 143s (fig. 23A et 23C),
est oeilletée dans le dépôt 143a avec les mêmes oeillets 144 et .145, qui maintiennent les douilles des contacts de mise à la terre du support de lampe indépendant. Cette plaque 143s est montée au moyen d'une vis 146 en regard d'un dépôt 143c, en forme de patte disposée dans la cavité inférieure de la plaque 140. On notera que le diélectrique de ce condensateur 143 est constitué partiel lement par une couche du panneau moulé isolant faite aussi mince que possible (voir 140w, fig. 23C), et partiellement par de l'air.
La plaque fixe de condensateur 143b devant être connectée électriquement à un pôle du condensateur fixe 147 (fig. 23B), il est pré férable de faire ce condensateur en une pièce avec la plaque 143b, déjà mentionnée, qui est simplement élargie, comme représenté à la fig. 23A en 147b.
L'autre plaque du con densateur 147 est connectée à la diode de la lampe du circuit représenté à la fig. 23B et doit avoir une grande résistance de fuite pour le pôle de mise à la terre de ce dispositif.
La manière simplifiée dont ceci est réalisé est .représentée à la fig. 23A en<I>147a;</I> une couche métallique étant appliquée et reliée par un lobe 148 à la douille de la broche anode de la lampe (fig. 23B) et par un autre lobe à la résistance -149, recouvre celui-ci et un lobe semblable, disposé sur le dépôt du con densateur 143a déjà mentionné.
Pour réduire l'action électrique de la sur face ou les fuites diélectriques des parties mécaniques adjacentes disposées sur un pan neau, mais qui est relié électriquement aux différentes parties du circuit, le panneau moulé est muni d'un espace mince 150 (fig. 23A), semblable à une rainure découpée à la scie entre ces parties. Celles-ci peuvent avoir toute forme appropriée.
Dans l'opéra tion -de métallisation, cette fente doit être masquée, de manière à rester vide. Il est par fois avantageux de remplir une telle fente d'un métal, de l'associer à une partie mise à la terre du circuit, et ainsi de fournir un écran. On peut également prévoir deux rai nures, une de chaque type.
La fig. <B>230</B> représente une connexion transversale au moyen d'un oeillet 142 (de parties du circuit situées sur un même côté du panneau ou de parties situées de part et d'autre).
La fig. 24 montre en coupe transversale plusieurs genres de connexions. Dans cette figure, a désigne une connexion transversale de dépôts métalliques prévus sur chaque côté du panneau au moyen de rivet, celui-ci peut être placé au moyen d'une machine spéciale qui perce un trou, introduit ensuite l'extré mité d'un fil enroulé sur la machine, coupe ensuite ce fil @à la longueur requise et le presse finalement, de manière à former les deux têtes de rivets. Ceci suppose le perçage d'un trou après que le métal a été déposé. Une variante est représentée en b, dans la quelle le trou est formé dans le moulage par une pointe conique, prévue dans le moule au fond d'une rainure qui, par la suite, contient le dépôt métallique.
Une petite longueur de fil est forcée dans ce trou conique et est soit rivée, soit laissée telle quelle, le métal, qui est déposé dans les rainures sur chaque côté du panneau, étant ainsi relié étroitement. Ceci est un procédé particulièrement avanta geux lorsqu'on fait des prises de courant sur des bobines d'induction.
En c, on a. représenté une variante de a, dans laquelle, au lieu du rivetage, le fil mé tallique est refoulé ou recourbé sur le dessus et le dessous du panneau. d est de nouveau une variante de b, dans laquelle le refoulage se fait avant le dépôt métallique. Si l'appa reil doit être utilisé dans une atmosphère qui peut nuire au contact à pression, les con nexions transversales peuvent être réalisées de manière à être liées au moyen d'une sou dure ou analogue.
Le fait que l'ensemble du circuit électri que, prévu sur un côté du panneau, est dans un plan, permet la soudure simultanée de tous les points. Par exemple, on peut fixer avec un tampon en caoutchouc de forme appropriée, directement sur tous les endroits nécessitant une soudure, une suspension col loïdale d'étain, de préférence contenant un fondant ou un alliage de soudure approprié et ensuite on peut chauffer toute la. plaque lors que les points sont liés simultanément de façon à associer les dépôts métalliques.
e et f représentent d'autres connexions, supprimant complètement l'utilisation d'un conducteur transversal entre des dépôts mé talliques, représentés en noir, à l'aide d'une pièce métallique séparée. Le panneau moulé lui-même, représenté en coupe transversale avec les hachures inclinées, présente un trou rond de forme appropriée ou une rainure étroite allongée, moulée dans ce panneau et, lorsque du métal fondu est. déposé sur les deux côtés de la plaque, il en pénètre suffi samment pour relier le métal situé sur l'autre côté de la plaque et former ainsi un conduc teur traversant. f représente un trou en forme d'entonnoir, formé sur les deux côtés du panneau, de manière à. s'assurer que le contact effectif n'est pas mis en place au hasard, mais dans une position déterminée.
(Ceci est spécialement utile pour des induc- tances d'ondes courtes, où la longueur de l'in ductance doit être exacte dans de très petites limites.) La fig. 25 montre, en coupe, un exemple dans lequel la. suite des opérations mentionnées jusqu'ici, c'est-à-dire première ment la. métallisation et ensuite le dépôt de la matière résistante, est inversée.
Dans cette méthode, qui est particulière ment utile lorsqu'on établit des réseaux de résistances compliqués (tels qu'ils apparais sent dans des oscilloscopes et des appareils de télévision), le graphite représenté avec des hachures verticales 151 est déposé en premier sur le panneau et peut être appliqué dans des dépressions lisses 151d moulées.
(On notera que les résistances de graphite se déposent de façon plus égale et uniforme lorsqu'elles sont appliquées à une surface polie et que ce procédé évite ainsi l'opération préliminaire de vernissage.) La couche métallique repré sentée par le trait noir 152 est, dans ces cas, imprimée de façon appropriée sur un vernis conducteur, car la. faible conductibilité du vernis métallique, comparé à un dépôt métal lique pulvérisé est, dans ce cas, négligeable, la.
matière résistante étant constituée habi tuellement par des organes et des valeurs de l'ordre de megohms. Ce procédé inversant la succession des dépôts est également utile lorsqu'on établit un réseau des résistances fixes ou variable 153, 154 (actionné au moyen de boutons, tel que k), tel que celui que re présente la partie du circuit située sur l'ar rière du panneau 155 (fia. 39) d'un disposi tif représentant un oscilloscope ou récepteur de télévision. Le contact glissant (ou bras frotteur) 156 (fia. 39) est de construction ha bituelle dans ces cas et glisse avec une légère pression sur la matière résistante déposée. Une connexion transversale est représentée symboliquement en 157 à la fia. 25.
La fia. 26 représente un dispositif pour augmen ter l'inductance d'une inductivité de forme donnée (constitué par exemple par une rai nure en spirale), telle qu'elle apparaît dans le dispositif décrit en référence aux fia. 23A et 23C. Dans ce cas, l'ensemble du panneau est formé par une matière plastique moulée, dans laquelle les matières de remplissage contiennent une proportion élevée de pous sière de fer moléculaire ou autre matière four nissant une perméabilité élevée à la substance représentée par la surface ponctuée indiquée en FE des fia. 26 et 27.
On notera que du fait de la séparation des molécules de fer par un film isolant dans le moulage solidifié for mant le panneau, celui-ci est non conducteur dans le sens habituel du mot. Cependant, il est difficile de réaliser un film très mince jouant le rôle du diélectrique dans un con densateur fixe, et c'est pourquoi, dans ce cas, les condensateurs fixes sont soit déposés en tièrement sur une surface avec un vernis di électrique pulvérisé, une seconde plaque de condensateur étant formée au moyen d'un chablon comme décrit plus haut, soit comme représenté ra. la fi-. 26, la couche w étant renforcée par le dépôt d'une mince couche de vernis:
ceci constitue également le diélectri que principal, car, dans ce cas, la poussière de fer pulvérisé qui se trouve au-dessus du film w constitue un prolongement de l'autre plaque de condensateur. C'est dans ce sens que le fer moléculaire constitue un conduc teur. A la fia. 26, cette couche de vernis est représentée en blanc sur les deux côtés de la mince couche w et est indiquée en 1.
La mé tallisation marquée en noir est disposée comme précédemment dans des dépressions ou imprimée sur la surface pleine. Etant donné que la présence du fer moléculaire est indésirable dans certaines parties du circuit ou même la source de désavantages, et que ce fer est plus coûteux qu'une autre matière de remplissage, il est préférable de mouler le panneau principal en une substance plastique et de presser dans une cavité 158 préparée à l'avance (représentée à la fia. 27) une quan tité limitée de matière plastique contenant de la poussière de fer moléculaire.
Dans ce cas, il est préférable de ne sécher que par tiellement le panneau principal, avant que cette autre matière ne soit pressée et de sécher ensuite complètement le tout compre nant les rainures de bobines spirales et les dépressions moulées en même temps et for mant la limite entre les matières de remplis sage normales et les matières de remplissage contenant du fer. De plus, il est préférable d'utiliser la même substance plastique de base pour les deux parties, de telle sorte que toute la masse soit liée pour former un corps solide.
De même qu'une partie d'un panneau peut être moulée avec une matière de rem plissage ou une matière plastique présen tant différentes propriétés électromagnétiques (comme indiqué à la fia. 27), on peut égale ment prévoir une partie contenant une substance ayant des propriétés électro statiques différentes, et particulièrement une constante diélectrique de valeur élevée, par exemple un produit de céramique, tel que celui connu sur le marché sous le nom de "condensa".
Une partie peut également être moulée avec une matière de remplissage con tenant une matière à. résistance élevée, telle que du carbone, du silicium, ou une matière de remplissage présentant d'autres propriétés électrophy Biques désirées, le caractère princi pal d'une telle combinaison de matières dF base étant que les circuits déposés sur les surfaces du panneau et analogues sont inter connectés, réalisant l'économie de fabrication mentionnée ci-dessus.
Il peut être parfois avantageux de dépo ser les conducteurs métalliques non pas dans des rainures ou juste sur la surface pleine, mais effectivement sur des protubérances ou des arêtes. Ceci peut être le cas, par exemple, lorsque l'appareil doit travailler dans une atmosphère humide et lorsqu'une disposition en rainures ou sur une surface plate peut produire des perturbations par des fuites à. la surface. Dans les installations d'émission également, la puissance élevée utilisée peut rendre désirable de monter les conducteurs sur des arêtes.
Dans ce cas, le métal peut être déposé sur les arêtes 160 (voir fig. 28), et des protubérances 161, par exemple, dans le moulage spécialement préparé comme cliché au trait, et l'amenant en contact avec -Lui tampon imbibé d'encre conductrice (par exemple du graphite colloïdal), en faisant sécher celle-ci et en appliquant ensuite du métal par électrolyse. Les résistances peuvent ensuite être appliquées dans les espaces infé rieurs prévus à cet effet. La, fig. 28 repré sente également la fixation de la. lame de condensateur à l'intérieur de la cavité au moyen d'ceillets 142.
Cette fixation est utile, par exemple, s'il est nécessaire d'avoir plu sieurs plaques de condensateur adjacentes les unes aux autres à l'intérieur d'une dépression profonde; il ne serait pas facile alors de maintenir ces plaques séparées si l'on utili sait ici la méthode de pulvérisation.
La disposition représentée à la, fig. 28 est également utile, si l'on désire munir tout le panneau d'une substance résistant à la chaleur, par exemple une matière céramique, telle que celle connue sur le marché sous le nom de "fréquentite". Dans ce cas, le dépôt métallique constituant les circuits d'Înter- connexion, comportant des éléments résis tants, capacitifs et inductifs ou des parties de ces éléments, peut être formé sur les arêtes, comme décrit ci-dessus, en utilisant la plaque de céramique comme cliché, mais avec une encre consistant en un composé appro prié d'argent,
tel qu'il est utilisé dans la po terie pour des buts de décoration, et qui se décomposera en argent métallique.
Comme autres exemples de construction utile, la, fig. 29A représente une vue en plan d'une partie d'un panneau 163 portant un filtre de bande de fréquence fixe en couplage capacitif indiqué schématiquement à la fig. 29B. Celui-ci peut évidemment être semi- variable, comme pour la fig. 23A, si une grande exactitude dans la fréquence de ré sonance est requise, exactitude que l'on ne pourrait atteindre par la seule méthode de moulace et de métallisation.
Les deux induc- tances@ 164 et 165, comportant des spirales des deux côtés, connectées transversalement avec des oeillets 142, sont reliées directement à l'ensemble des condensateurs, dans lequel la. plaque 166a. et 167a, obtenue par un seul dépôt, est utilisée en même temps comme plaque de condensateur de résonance 166 et comme plaque du condensateur de couplage 167. L'autre pôle du condensateur de réso nance 166 est représenté en pointillé en 166b.
Le dépôt métallique représentant l'autre pôle <B>167b</B> du condensateur de couplage 167 en pointillé, est également élargi et constitue en même temps la, plaque de fond 168b du se cond condensateur d- résonance 168 et son prolongement inférieur constitue également un pôle 169b d'un autre condensateur de couplage 169, dont l'autre pôle 169a se trouve de nouveau sur la. surface supérieure du pan neau et est représenté en traits pleins. La ré sistance 170 est obtenue par un dépôt d'une façon très simple à. l'endroit approprié où est disposé un lobe 171.
Les fig. 30A et 30p représentent une forme d'exécution semblable qui peut être facilement comprise à l'aide des explications précédentes. Elles représentent un exemple d'un filtre de bande en couplage partielle ment inductif, les mêmes signes de référence qu'aux fi-. 29A et 29B étant utilisés ici.
Dans ce cas, en disposant les bobines de telle manière qu'elles se recouvrent, comme indi qué en M, on obtient une inductance mutuelle d'une valeur déterminée ainsi qu'un couplage capacitif de faible grandeur, indiqué en poin tillé à la fig. 30B en 167.
En fixant dans la construction le sens des spires, il est possible de déterminer si le couplage capacitif réalisé aide ou nuit au couplage inductif. Ceci est déterminant pour fixer la caractéristique du filtre passe-bande qui sera maintenue dans la fabrication, celle-ci étant tout à fait indépen dante du facteur humain et n'étant ainsi pas sujette à une erreur due au montage, comme il en arrive fréquemment dans le bobinage normal.
La fig. 31 montre une coupe transversale partielle d'un autre dispositif de couplage de deux circuits, dont seuls les éléments in ductifs 164 et 165 sont représentés. 142 dé signe l'oeillet habituel de connexion transver sale, alors que p est une colonne de longueur déterminée et qui, lorsqu'elle est fixée en place par l'aeillet 172, détermine le degré exact de couplage. Cette colonne peut être constituée par une pièce allongée filetée à gauche et .à droite ou un organe analogue, pouvant fournir un couplage réglable en fai sant varier la distance entre les plaques.
La fig. 32 représente une autre variante, dans laquelle une vis 173, formée par un noyau de fer pulvérisé aggloméré, est utilisée pour faire varier les inductances et le cou plage. Dans cette figure, la connexion trans versale 157 est réalisée par le dispositif re présenté à la fig. 24, en b. Si des parties du, circuit de l'appareil doivent être changées pour différentes raisons, ceci peut être réalisé de bien des façons différentes.
Ceci apparaî tra clairement dans l'exemple décrit à la fig. 33A, qui représente une vue en plan d'une partie d'un panneau portant le circuit d'une lampe oscillatrice et présentant des moyens pour commuter celle-ci sur huit bandes distinctes de longueurs d'ondes, par une opération manuelle. Le circuit de base, qui est celui d'un oscillateur "Colpitt's", est représenté schématiquement à la fig. 33B. La partie du panneau principal 175 est supposée porter le circuit principal de l'appareil dont on désire modifier la bande de fréquence de fonctionnement graduellement.
Ce panneau principal comporte un orifice 176, dans lequel un disque<B>177</B> est disposé avec jeu, de ma nière à tourner librement, ce disque étant porté par un arbre d'actionnement (non re présenté), traversant le trou 178, et monté dans des paliers (non représentés).
La rotation libre de ce disque est empè- chée par un ressort 179, qui vient se bloquer dans des encoches telles que celles représen tées en 180. Seule une partie de ce disque 177 est représentée et le disque entier com porterait, dans ce cas, quatre inductances doubles en spirale, désignées par 141, reliées transversalement à leurs extrémités inté rieures par des oeillets 142, comme il a déjà été expliqué en référence à la fig. 23A. Leurs extrémités extérieures sont connectées direc tement avec des contacts formés par un arc allongé, représenté en 181a sur le dessus et en 181g (en pointillé) sur le dessous du disque.
On notera que ces dépôts chevauchent légè rement, pour une raison qui sera décrite plus loin. Des condensateurs 182 réglables, du type "trimmer", sont placés sur les côtés de chaque bobine, un pôle de chacun de ces con densateurs étant formé par dépôt et l'autre étant dans ce cas constitué par une feuille métallique emboutie. Dans le "trimmer" dont il est question ici, cette feuille métalli que est représentée en 182a et est réglable par rotation à l'aide d'un tournevis placé dans la tête de vis représentée en 182h.
Le contact électrique à cette feuille métallique est réalisé par le dépôt métallique 183a qui se termine au bord du disque sous forme d'un petit arc. La plaque fixe du condensateur "trimmer" 182s est représentée en pointillé et est, dans un enfoncement profond, ménagé sur l'autre côté du panneau, comme la plaque 143e de la fi. 230. Le dépôt métallique, à l'intérieur de cette cavité, est connecté au moyen d'une rainure de faible profondeur à un dépôt 183g de faible profondeur en forme de petit arc sur le bord du disque, et jouant le rôle de contact interrupteur.
Les arcs de contact 181a et 183a réalisent, conjointement avec la patte oeilletée visible, des contacts du type frotteur; indiqués en<I>a</I> et aa respective ment; tandis que les arcs de contact 181g et 183g, en pointillé, forment, avec la patte #illetée, en pointillé, des contacts frotteurs indiqués en g et gg respectivement.
On remarque, à la fig. 33B, que les con tacts a et aa vont à l'anode représentée en -1 de la lampe<I>Y,</I> tandis que les contacts<I>g</I> et gg vont à la grille de la lame G par l'inter médiaire d'un condensateur de séparation 184. Ce dernier est un condensateur fixe, constitué par des plaques métalliques formées par dépôt 184g et 184b, comme déjà décrit.
La résistance de fuite de grille 185 est constituée par une matière résistante déposée, comme déjà décrit, sur des dépôts métalliques c, et met en contact une douille fixée par un oeillet et reliée à la broche cathode de la lampe, le dépôt métallique G et une douille fixée par un oeillet et reliée .à la broche de grille de la lampe. Le réglage fin aux différentes lon gueurs d'ondes de la bande, c'est-à-dire l'éta lement de la bande, est réalisé en faisant tourner le condensateur double variable de l'oscillateur "Colpitt's" 186.
Ce condensateur peut être constitué par des feuilles métalli ques embouties ou un disque matricé avec des ouvertures z, de forme particulière, ou par un organe en céramique en forme de disque, comme celui qui est utilisé dans les conden sateurs "trimmer" actuels avec dépôt métal lique double interconnecté, dont la forme par ticulière préférée est représentée en s, comme il sera décrit plus loin. Ceci modifie simulta nément la capacité du circuit de l'anode à.
la cathode, aussi bien que la capacité du circuit de la grille à l'anode, en influençant les plaques de condensateur 187, 184g, en métal déposé, à travers un film de diélectrique pul vérisé sur la surface supérieure visible du panneau principal 175. Lorsque l'on désire changer la bande de longueur d'ondes de façon graduelle pour une légère différence, le disque 177 est tourné par l'arbre 178 à la position suivante du cliquet dans le sens des aiguilles de la montre.
Le contact de bobine 181a. en fcirme d'a.re allongé qui, sur le dessin, fait contact avec le frotteur a, ne fera pas contact avec le frotteur aa, celui-ci n'étant plus en contact avec le condensateur 182, qui a été déplacé dans le sens des aiguilles de la montre, tandis que le frotteur a, vient en prise avec le contact 183x, en forme de petit arc, de l'autre condensateur ,,trimmer".
La même suite d'opérations aura lieu avec les contacts g et gg, le déplacement de deux encoches modifie également l'induc- tivité de la bobine et provoque un plus grand déplacement dans la bande de longueur d'ondes.
Un caractère important, qui ressort de la fi-. 33A, réside dans le fait qu'il est possible de faire, grâce à des moyens simples, un circuit électrique très compliqué qui, réa lisé par les procédés normaux clé bobinage, nécessite beaucoup de soin et de vigilance de la. part du monteur et nécessite l'utilisation d'éléments fabriqués au préalable.
On pour rait évidemment coupler davantage de dis ques, tels que 177, dans différents panneaux principaux espacés les uns des autres, comme indiqué à la. fig. 39, dans laquelle les pan neaux 19?, 193 et 195 sont interposés entre le panneau arrière 155 et le panneau avant d'un tube à, rayon cathodique CRT, dont l'écran est disposé dans le panneau<B>191.</B> Ceci permet de changer plusieurs circuits simulta nément.
Des plaques de blindage, pour ré duire le couplage électromagnétique entre les disques adjacents contenant des bobines tels que le disque 177, représenté à la fig. 33A, peuvent être disposées sur des plaques inter médiaires 192 (fig. 39) qui peuvent compor ter d'autres parties du circuit, telles que des éléments de circuit déposés associés avec d'autres lampes 194. Quelques-uns de ces panneaux peuvent être plus grands ou plus petits, une petite plaque 195 étant repré sentée à la fig. 39.
Ceci permet d'obtenir une gamme étendue de combinaisons; cependant, des panneaux tels que ceux représentés à la fig. 40B, portant des parties formant des angles entre elles, par exemple une lampe indicatrice d'accord ou "oeil magique" dé- signé par 196 à la fig. 40g, peuvent être dis posés pour être assemblés les uns dans les autres au moyen de pattes telles que 197g, 197h, 197s, 202 et 207 à la fig. 40B, et de douilles figées par des oeillets dans des lobes métallisés formés par dépôt, comme décrit précédemment,
de sorte que le circuit disposé sur un panneau tel que 198 (fig. 40g) peut être connecté avec le circuit d'un autre pan neau 199.
Une liaison permanente peut également être réalisée facilement et maintenir le pan neau supérieur de façon amovible en utili sant des pattes filetées 200 (fig. 40B) fixées par des écrous. Les parties essentielles des fig. 40B et 400 sont anotées d'une manière claire, et sont en pratique les mêmes que les éléments semblables des circuits décrits pré cédemment.
La fig. 34g représente une pièce moulée destinée à servir de rotor d'un condensateur 86 variable double, montré à la fig. 33g. Une coupe par la ligne en traits mixtes de la fig. 34g est représentée à la fig. 34B, mon trant le dépôt métallique en noir et désigné par m, et également la surface supérieure de ce métal brut tel qu'il arrive du pulvéri sateur.
Il est à remarquer que l'exactitude des éléments électriques en métal déposé est déterminée par la forme et la précision du moulage ou des chablons (dans ce cas le moule) et non par l'épaisseur des dépôts mé talliques qui peuvent être rugueux sur le côté extérieur. La partie active de ce dépôt mé tallique m, à la fig. 34B, est constituée par sa surface qui est en contact serré avec la couche diélectrique w. Cette surface de dé pôt métallique est- exactement la même sur chaque moulage et est une fonction de la sur face terminée du moule.
Les fig. 35g et 35B représentent des moulages semblables, mais pour un condensateur simple ou différentiel, tel que celui utilisé à la fig. 15 en 94a, et peuvent être considérées comme des variantes du matriçage représenté ,à la fig. 15. Ceci permet d'éviter l'utilisation de la plaque de mica 104, représentée aux fig. 15 et 14.
La fig. 340 représente un moulage sem blable à celui de la fig. 34g, mais, dans ce cas, les cavités sont remplies d'une matière plastique<I>FE</I> contenant du fer moléculaire, comme il a été décrit en détails précédem ment, et permettant de faire varier les induc tances de façon connue.
*La fig. 36 représente une combinaison des formes d'exécution des fig. 340 et 34B, dont la précision de fabrication est détermi née par les moules.
La fig. 37g est une vue en perspective d'une partie d'un panneau 216, dont la vue en coupe est représentée à la fig. 37B. Ce panneau comporte une inductance formée par dépôt 217, comme décrit précédemment, re présentée également sous la forme d'une bo bine double, en coupe transversale.
Pour augmenter la valeur de l'inductance de la bo bine, des noyaux en fer pulvérisé 218 sont insérés dans des ouvertures ménagées dans un panneau conformé de façon appropriée pour les recevoir; les deux noyaux de fer pulvérisé 218 constituent un circuit magné tique fermé, de caractéristiques déterminées, augmentant l'inductance par la :différence des valeurs de perméabilité de ce noyau par rap port à celle de l'air.
La fig. <B>370</B> représente une vue en plan d'un noyau 220, remplaçant le noyau 218 de la fig. 37B. La coupe transversale d'un noyau 220 est semblable .à celle du noyau 218, mais comporte au moins quatre pattes 221, dont la forme est représentée à la fig. 37B et dont le but est d'augmenter l'effet de blindage du noyau en fer pulvérisé entourant la bobine.
La fig. 38 est une vue en plan de bobines doubles constituées par deux spirales s6pa- rées électriquement 222 et 223, sur une par tie d'un panneau 224. Ce dispositif permet un couplage inductif très serré entre deux circuits. Une telle bobine peut, bien entendu, être montée avec des noyaux de fer pulvérisé, selon les fig. 37g, 37B et 37C.
Les fig. 41 et 42 montrent des procédés très économiques de formation d'un support de lampe. La fig. 41 est une partie d'un pan neau 210, dans lequel des rainures 211 sont moulés. Des chemins de métal déposé 212 sont réalisés, comme déjà décrit, le métal fondu pouvant s'écouler dans les rainures, comme décrit en référence à la fig. 24, en e et en f.
Une telle disposition est utile lors qu'une lampe et son circuit sont destinés à, n'avoir qu'une très courte durée de vie, par exemple dans les appareils utilisés dans les ballons météorologiques (qui ne reviennent pas) ou dans des fusées à commande électro nique, des obus et analogues.
Le dispositif représenté à la fig. 42 a été décrit en réfé rence à la fig. 25 et permet d'établir un sup port pour un multiplicateur d'électrons, dans lequel les résistances 'a chute de tension habi tuelles d'électrode < a, électrode ne sont pas des éléments indépendants, mais sont tous formés ensemble, suivant un anneau<B>213,</B> en une matière de résistance élevée, sur laquelle les contacts métalliques sont superposés, en même temps que d'autres chemins conduc teurs, par exemple 215, qui conduisent aux autres parties de l'appareil.
Ceci est un autre cas, dans lequel la ma tière résistante peut être incorporée pendant le procédé de moulage, comme matière de remplissage d'une substance plastique qui est pressée en place dans le moule.
De ce qui précède, il suit que l'on peut prévoir des moyens grâce auxquels des cir cuits électriques et leurs éléments de con nexion peuvent être constitués d'une façon pratique comme parties intégrantes d'un pan neau ou support, et que ces supports portant, des circuits ou des parties de circuit d'un appareil complet peuvent être reliés ensemble mécaniquement et électriquement, de manière a, foi-mer Lin appareil complet, tel qu'un récep teur ou un émetteur radiophonique, lorsque les éléments essentiels ont été mis en place; cet. appareil peut être introduit dans un boîtier ou coffret, de telle manière que les connexions électriques soient établies avec la, source de courant d'alimentation.