Montre à éclairage dit "radium". Dans les montres à éclairage dit ,;ra dium", connues à ce jour, la matière phospho rescente destinée .à permettre la lecture des heures la nuit est appliquée sur la face supé rieure des aiguilles et -du cadran, sur lequel elle forme soit des points lumineux à l'en droit des heures, soit des dessins reproduisant les chiffres désignant ces dernières.
Sous forme de vernis, ladite matière phos- phorescente n'est pas toujours appliquée avec tout le soin voulu, ce qui diminue le bel aspect de la montre, sans compter que, .de jour, ledit aspect souffre de da présence des lignes, taches ou chiffres nécessairement co- loriés en jaune, que dessine .ce vernis.
Dans le but de remédier à ces inconv@é- nients, tout en rendant au surplus l'applica tion de vernis phosphorescent moins délicate, la présente invention prévoit --que la matière phosphorescente est disposée de telle manière qu'étant elle-même invisible, elle éclaire le cadran.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, une construction connue et trois formes d'exécution de l'objet -de l'invention. La fig. 1 montre, en coupe radiale, une lunette de montre de construction connue et le verre maintenu par cette lunette.
La fig. 2 est une coupe radiale de la lunette et des parties adjacentes de lé, pre mière forme d'exécution.
La fig. 3 est une coupe analogue et cor respond à da seconde forme d'exécution.
La fig. 4 est une variante de la forme d'exécution selon la fig. 2.
La fig. 5 est une coupe radiale par la lunette- et le cadran d'une troisième forme d'exécution, dont la fig. 6 est une vue en plan partielle. Dans une montre habituelle, ;la lunette maintenant le verre sur la carrure aura, par exemple, le profil représenté à la fig. 1, dans laquelle la lunette est désignée par 1 et le verre par 2.
A l'intérieur de cet ensemble viendront ce placer le cadran et les aiguilles non représentés et munis, dans une montre à éclairage dit "radium", des applications né cessaires de matière phosphorescente.
Il. a toutefois<B>déjà</B> été proposés de rendre ladite matière invisible, mais, au moyen d'un mécanisme compliqué permettant d'escamoter momentanément les éléments de surface qui en sont recouverts et qu'il est, de ce fait., né cessaire de faire apparaître chaque fois que l'on veut :lire l'heure dans l'obscurité.
Dans la première forme d'exécution, selon la fig. 2, la lunette 3 est de profil semblable à la lunette 1 de la fig. 1, présentant toute fois un rebord annulaire intérieur 4, qui peut être droit, c'est-à-dire constituer un anneau découpé dans une surface conique ou, comme représenté, se rapprocher de la forme bom bée du verre 5. Dans ce cas, il constitue, par exemple, une portion de surface sphérique.
Au-dessous de ce rebord se place le cadran 6 en regard duquel se meuvent les aiguilles, par exemple l'aiguille 7.
La matière phosphorescente destinée à éclairer le cadran 6 est ici placée sous le re bord 4, en 8. Elle n'est pas visible de l'exté rieur et ne modifie en rien l'aspect de la montre, mais suffit à éclairer la périphérie du cadran, c'est-à-dire la, zone de celui-ci oii se trouvent les indications des heures que l'on désire précisément pouvoir lire la nuit.
Afin de cacher la matière phosphores cente qu'il pourrait être utile d'adjoindre aux aiguilles, on appliquera celle-ci sous ces der nières, soit contre la surface des aiguilles si tuée en regard du cadran.
A défaut d'une lunette spéciale, on pourrait, conformément à la seconde forme d'exécution, selon la fig. 3, appliquer la ma tière phosphorescente contre le verre 9, en 10, de manière à constituer une couronne lu mineuse écairant la périphérie du cadran. En cet endroit, le verre sera préalablement coloré, de telle teinte que l'on voudra, métallisé ou encore dépoli, en vue de cacher de l'extérieur l'anneau de matière phosphorescente.
Le verre pourrait aussi comporter un dis que phosphorescent central, que dépasseraient les extrémités des aiguilles, seules visibles.
Il existe plusieurs qualités de matières semblables, plus ou moins éclairantes. Mais toutes présentent cette particularité de n'être phosphorescentes que pour autant qu'elles ont préalablement été impressionnées par de la lumière naturelle ou artificielle, qu'elles ren dent ensuite avec plus ou moins de puis sance et pour une plus ou moins longue durée.
La disposition à adopter conformément à la présente invention risquant de diminuer dans une certaine mesure l'action de la lu mière impression la matière phosphorescente, il se pourrait que de telles matières de moins bonne qualité ne se chargent pas suffisam ment pour permettre l'obtention d'un éclai rage assez intense.
La troisième forme d'exécution selon la fig. 4 montre comment on peut remédier à cet inconvénient. La lunette 11 est du même type que la lunette 3 de 'la fig. 2, elle com porte un même rebord annulaire 12 dont la surface inférieure est recouverte de matière phosphorescente 13, destinée à éclairer le ca dran 14.
Le cadran présente ici une partie circu laire bombée 15 susceptible :de constituer une décoration, mais dont le but est avant tout de renvoyer 9a lumière contre la matière phos phorescente, comme le montrent les flèches figurant des rayons lumieux. A cet effet, une portion au moins de cette partie bombé, celle apte à réfléchir la lumière contre le rebord, sera de préférence polie ou brillante. Un ca dran partiellement ou entièrement poli, ou brillant, pourrait aussi être prévu,
réfléchis sant au surplus la lumière contre la face infé rieure des < aiguilles. S'il n'est que partielle ment bri'l'lant, les portions brillantes pourront constituer une décoration de tel dessin que l'on voudra.
La forme d'exécution selon les fig. 5 et 6 utilise une disposition en partie connue, celle consistant à découper les signes d'indication des heures dans la lunette, dont elles émer gent en ocnvergeant vers le centre.
Mais contrairement à ce qui s'est fait jus qu'ici, ces signes 16 ne sont pas appliquées contre le cadran 17, mais disposés à une cer taine distance au-dessus de celui-ci, formant des bras de position telle, par exemple, que la grande aiguille 18 puisse passer dessous.
L'éclairage est alors obtenu, d'une part, par application de matière phosphorescente en 19, sous l'aiguille, et, d'autre part, en 20, sous chaque signe au bras 16.
Les chiffres d'indication de l'heure tels que 21 étant dessinés sur le cadran en re gard et à proximité immédiate de chaque signe, chaque chiffre sera suffisamment éclairé par le signe voisin.
Les signes tels -que 16 pourraient aussi être extérieurs au verre, par-dessus lequel ils viendraient s'appliquer sous forme de griffes. La lunette devrait alors être en deux pièces pour permettre la mise en place du verre.
La partie portant 'la matière phosphores- cente pourrait aussi ne pas être la lunette, mais un cercle auxiliaire et concentrique à cette dernière. Il serait ainsi possible d'éta blir un tel cercle s'adaptant à une montre existante, dans le but de la munir d'un éclai rage ,selon l'invention sans en modifier la lu nette.
Iq est é ,vident que les formes -d'exécution décrites et représentées sont loin de constituer tous les modes possibles de réalisation d'un éclairage des organes indiquant l'heure dans une montre, en évitant d'appliquer un vernis phosphorescent sur un élément de surface vi sible.