Classeur à dossiers suspendus. On connaît des classeurs à dossiers sus pendus, tels que ceux décrits dans le brevet français no 804724, dans lesquels pour for mer par les chemises une sorte d'accordéon sans solution de continuité, celles-ci sont jumelées deux -à deux .à l'aide des tringles- support.
Si les avantages d'un tel classeur ont été consacrés par l'usage, il n'en reste pas moins qu'il présente encore un encombrement exces- sif du fait que pour pouvoir consulter les dossiers on se voit obligé de ménager un certain jeu entre eux et en conséquence prendre garde à ne pas charger le classeur de façon telle que les tringles-support gar nissent toute la place disponible des glis sières.
La présente invention a pour but de re médier à ce grave inconvénient et en consé quence d'augmenter très sensiblement la ca pacité du classeur sans nuire .à la facilité qu'il présente pour la consultation et le clas sement des dossiers. Elle a pour objet un classeur à dos siers suspendus dans lequel les dossiers sont logés dans un tiroir dont la paroi antérieure est mobile et par le fait que lorsque l'on tire à soi cette paroi pour ouvrir le tiroir, on rallonge des glissières .sur lesquelles re posent et coulissent les tringles. supportant les dossiers, ce .qui permet d'écarter les deux tringles d'un même dossier pour pouvoir accéder aisément à ce dernier.
Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exemple, quelques formes de réalisation de l'objet- de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique d'un classeur .à dossiers suspendus montrant l'es pace obligatoirement sacrifié .sur les glis sières a en vue d'avoir à tous moments le jeu nécessaire, par exemple en b, des tringles- support pour l'utilisation raisonnée du clas seur.
La fig. 2 montre également de façon schématique le but que s'est proposé l'in vention et qui permet de garnir entièrement les glissières des tringles qui servent à sus pendre les chemises des dossiers en suppri mant l'espace perdu b.
La fig. 3 représente une première forme d'exécution suivant laquelle la face anté rieure c du tiroir d est amovible et entraîne avec elle, par une manouvre de la poignée e, des joues latérales f dont l'arête supérieure f' vient alors en prolongement de l'arête d' des joues formant glissières du tiroir propre ment dit et sur lesquelles on pourra faire glisser les tringles-support jusqu'au dégage ment du dossier recherché. On aura ainsi toute facilité pour retrouver, grâce au pro longement des glissières, l'espace b de la fig. 1 nécessaire au libre jeu des tringles et la capacité totale a du classeur aura été finalement entièrement récupérée.
On con çoit aisément qu'un arrêt, par exemple un petit tenon g, pourra venir buter sur le bord du tiroir fixe proprement dit d et limiter la course de la rallonge mobile f.
La fig. 4 montre clairement comment l'utilisation de glissières additionnelles, en prolongement exact des glissières usuelles, permet l'écartement des tringles-support don nant accès en b à la .chemise qu'il y a lieu de consulter, bien que celles-ci, ainsi que le re présente la fig. 2, garnissent entièrement à l'état de repos les glissières normales.
Au lieu de se déplacer normalement sui vant une direction horizontale, la rallonge f pourra seulement pivoter en la sur la base avant du tiroir, les joues latérales étant alors découpées en forme de secteurs semi-circu laires comme on le voit en fig. 5, sur l'arête f' desquels les tringles-support pourront s'en gager aussi facilement que dans la réalisa tion suivant la fig. 3.
Le prolongement des glissières pourra être obtenu grâce à l'extensibilité des glis sières mêmes. Par exemple celles-ci pourront être réalisées (voir fig. 6) par un ressort à boudin r à spires très rapprochées et capable de .s'étendre de la longueur nécessaire b pour suivre le tirage ou le basculement en avant de la face antérieure mobile c du tiroir d, ces déplacements étant préférablement guidés par un compas i.. Afin d'éviter tout fléchis sement de la glissière sous le poids des dos siers, le ressort r sur lequel seront posées par leurs encoches usuelles les tringles-support t (voir fi g.
7) pourra reposer dans une gorge réservée à la partie supérieure des joues laté rales du tiroir ou sur une tôle qui leur serait rapportée.
Les glissières pourraient également, ainsi q 'il est montré<B>à</B> la fi.<B>8,</B> être constituées u #r1 par un fil métallique souple k guidé par des galets<I>1, l'</I> et rappelé par un ressort à bou din in.
Enfin, les fig. 9 et 10 montrent, dans deux positions successives d'ouverture, une variante suivant laquelle les glissières mo biles seraient obtenues par des tiges brisées ri. en forme de compas.
L'ouverture de la. partie antérieure du tiroir, dont un certain nombre de formes d'exécution a été donné ci-dessus à titre d'exemples et sans aucun caractère limitatif, montre que la. fermeture usuelle de ce tiroir avec verrouillage par l'arrière au moyen de serrure et de crémaillère devient insuffisante puisque ce tiroir reste accessible par l'avant rendu mobile. Il est donc nécessaire de pré voir un autre système de verrouillage de cette partie mobile lorsque la poignée a re poussé le tiroir à fond, c'est-à-dire dans la position où le verrouillage par l'arrière peut être opéré suivant l'habitude.
On peut réali ser ce verrouillage en disposant une tringle- rie de verrouillage avant actionnée par les mouvements d'ouverture ou de fermeture im primés â la poignée du tiroir.
Les fig. 11 à 14 montrent en vues pers pectives une réalisation de ce dispositif ap pliquée à un tiroir d à, face antérieure bas culante c. Dans les glissières fixes d' coulis sent les glissières télescopiques f' que le mou vement en avant de la poignée e fait sortir pour prolonger exactement les glissières fixes sur lesquelles sont disposées les tringles- support t.
A cet. effet, les glissières mobiles f' sont réunies par une barre f2 qui est ren due solidaire de la face avant c par des doigts élastiques<B>f'.</B> Sur la, face avant c du tiroir sont figées des tringleries .à mouve ment de sonnette v, <I>x, y</I> pivotant en z sur la paroi latérale du tiroir, la fig. I1 montrant la position ouverte et la fig. 12 la position fermée suivant laquelle le doigt y, abaissé, peut venir s'enclencher dans un arrêt y2 figé sur la glissière différentielle y3 d'avan cement du tiroir. Par contre, en position d'ouverture, la barre x vient buter contre un repos s figé sur la paroi latérale du tiroir.
Les tringles v guidées dans des entailles o de cette paroi peuvent être non seulement solidaires de la face avant, mais prolonger les branches latérales de la poignée de ma- naeuvre e.
Les fig. 13. et 14 montrent clairement comment s'opère sans heurts le passage des tringles-support t de la glissière fige sur la glissière mobile ou inversement pour l'ou verture de la pochette p ou l'escamotage des tringles sur l'avant en vue d'atteindre une pochette quelconque parmi celles réparties tout le long des glissières d'. A cet effet, la jonction entre les glissières d' et f' s'opère préférablement par une rampe q sur les bords de laquelle les entailles des tringles t vien nent progressivement chevaucher.
Hanging file cabinet. Hanging file cabinets are known, such as those described in French patent No. 804724, in which to form a sort of accordion with the folders without any break in continuity, they are paired two-by two. using the support rods.
If the advantages of such a binder have been established by use, the fact remains that it still presents an excessive size because in order to be able to consult the files one is obliged to spare a certain amount of play. between them and consequently take care not to load the file in such a way that the support rods cover all the available space of the slides.
The object of the present invention is to overcome this serious drawback and consequently to increase very appreciably the capacity of the binder without adversely affecting the facility it presents for consultation and filing of files. Its object is a filing cabinet with suspended siers in which the files are housed in a drawer whose front wall is movable and by the fact that when this wall is pulled to open the drawer, the slides are extended. which rest and slide the rods. supporting the files, this. which makes it possible to separate the two rods of the same file for easy access to the latter.
The accompanying drawing shows, by way of example, some embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a schematic view of a hanging file cabinet showing the space necessarily sacrificed. On the slides a in order to have at all times the necessary play, for example in b, support rods for the rational use of the classifier.
Fig. 2 also shows schematically the purpose of the invention and which allows the rails to be completely lined with rods which are used to hang up the folders of the files by removing the wasted space b.
Fig. 3 shows a first embodiment according to which the anterior face c of the drawer d is removable and carries with it, by a maneuver of the handle e, the side cheeks f whose upper edge f 'then comes as an extension of the 'edge of' cheeks forming slideways of the drawer proper and on which the support rods can be slid until the desired backing is released. It will thus be very easy to find, thanks to the pro lengthening of the slides, the space b of FIG. 1 necessary for the free play of the rods and the total capacity a of the binder will have finally been fully recovered.
It is easy to see that a stop, for example a small tenon g, could come up against the edge of the fixed drawer itself d and limit the stroke of the mobile extension f.
Fig. 4 clearly shows how the use of additional slides, an exact extension of the usual slides, allows the spacing of the support rods giving access at b to the .shirt that should be consulted, although these, as shown in fig. 2, completely fill the normal runners when at rest.
Instead of moving normally in a horizontal direction, the extension f can only pivot at the on the front base of the drawer, the side cheeks then being cut out in the form of semi-circular sectors as seen in FIG. 5, on the edge f 'from which the support rods will be able to engage as easily as in the embodiment according to FIG. 3.
The extension of the slides can be obtained thanks to the extensibility of the slides themselves. For example these could be carried out (see fig. 6) by a coil spring r with very close turns and able to extend by the necessary length b to follow the pulling or the tilting forward of the movable front face. c of the drawer d, these movements being preferably guided by a compass i .. In order to avoid any flexing of the slide under the weight of the backs siers, the spring r on which the support rods t ( see fi g.
7) may rest in a groove reserved for the upper part of the side cheeks of the drawer or on a sheet which would be attached to them.
The slides could also, as it is shown <B> at </B> fi. <B> 8, </B> be made u # r1 by a flexible metal wire k guided by rollers <I> 1 , the </I> and recalled by a bob din in spring.
Finally, Figs. 9 and 10 show, in two successive opening positions, a variant according to which the movable slides would be obtained by broken rods ri. compass-shaped.
The opening of the. front part of the drawer, a number of embodiments of which have been given above by way of examples and without any limiting nature, shows that the. usual closure of this drawer with locking from the rear by means of a lock and a rack becomes insufficient since this drawer remains accessible from the front made mobile. It is therefore necessary to provide another locking system for this movable part when the handle has re pushed the drawer to the end, that is to say in the position where the locking from the rear can be operated according to the habit.
This locking can be achieved by providing a front locking rod actuated by the opening or closing movements imprinted on the drawer handle.
Figs. 11 to 14 show in pers pective views an embodiment of this device applied to a drawer d on the lower front face c. In the fixed slides of the grout feel the telescopic slides f 'which the forward movement of the handle e causes to extend exactly to extend the fixed slides on which are arranged the support rods t.
In this. Indeed, the movable slides f 'are joined by a bar f2 which is made integral with the front face c by elastic fingers <B> f'. </B> On the front face c of the drawer are fixed linkages. with bell movement v, <I> x, y </I> pivoting in z on the side wall of the drawer, fig. I1 showing the open position and FIG. 12 the closed position according to which the finger y, lowered, can engage in a stop y2 frozen on the differential slide y3 for advancing the drawer. On the other hand, in the open position, the bar x abuts against a rest s fixed on the side wall of the drawer.
The rods v guided in the notches o of this wall can be not only integral with the front face, but extend the lateral branches of the operating handle e.
Figs. 13. and 14 clearly show how smoothly the passage of the support rods t of the fixed slide rail on the movable slide or vice versa for the opening of the pocket p or the retraction of the rods on the front in view. reach any pocket among those distributed all along the slides. To this end, the junction between the slides d 'and f' is preferably effected by a ramp q on the edges of which the notches of the rods t gradually overlap.