CH220789A - Procédé de traitement d'un objet transparent en vue de réduire la quantité de lumière réfléchie par une surface au moins de cet objet, et objet transparent traité suivant ce procédé. - Google Patents

Procédé de traitement d'un objet transparent en vue de réduire la quantité de lumière réfléchie par une surface au moins de cet objet, et objet transparent traité suivant ce procédé.

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Description


  Procédé de traitement d'un objet transparent en vue de réduire la quantité de lumière       réfléchie    par une surface au moins de cet objet, et objet transparent traité suivant ce  procédé.    La présente invention comprend un pro  cédé de traitement d'un objet     transparent    en  vue de réduire la quantité de lumière réflé  chie par une surface au moins de cet objet.  



  Ce procédé est applicable à. toutes sortes  de matières transparentes: minérales, telles  que le verre, le quartz ou le mica, ou orga  niques comme les feuilles de cellulose trans  parente, le celluloïd, les     résines    artificielles ou  autres matières plastiques.  



       Appliqué    à des éléments optiques tels  que des lentilles ou prismes pour     longues-          vues,    jumelles à prismes, télescopes, micros  copes, appareils photographiques, appareils  de visée pour le lancement des bombes, péris  copes et analogues, le procédé procure une  amélioration de ces instruments d'optique, en  les rendant éminemment propres à servir la  nuit ou quand l'objet à observer est     mal\     éclairé.    Avec des éléments optiques traités sui  vant le procédé que comprend     l'invention,     on peut réaliser des systèmes optiques com  plexes dans lesquels il ne se produit pas  d'images parasites.  



  Le procédé que comprend l'invention est  également applicable avec avantage aux vi  trages, verres à vitres, vitrages de cadres  pour tableaux, gravures et analogues, glaces  d'étalage ou de vitrines et analogues. Il sup  prime dans ce cas les reflets gênants.  



  Des essais ont été faits antérieurement  pour essayer de réduire la     réflexion    de la lu  mière visible sur le verre. On a, en particu  lier, proposé de déposer sur le verre une pel  licule de stéarate de baryum. Cette pellicule  était obtenue par immersion du verre dans  de l'eau contenant des sels de baryum et re  couverte d'une couche mince d'acide stéari  que. La pellicule ainsi déposée à la surface      du verre avait un indice de réfraction beau  coup trop élevé et cet indice était réduit en  dissolvant l'acide stéarique avec de la ben  zine. On obtenait ainsi une pellicule capable  de diminuer le pouvoir réfléchissant du  verre, mais cette pellicule était poreuse et  beaucoup trop fragile pour être d'un emploi  pratique.  



  Des essais ont étalement été faits sur des  pellicules de fluorure de calcium déposées  sur du verre par évaporation dans le vide,  mais ces revêtements     permettaient    seulement  de diminuer le pouvoir réfléchissant de la  surface du verre d'environ 4 à     3%,    car le  dépôt n'était pas contrôlé de manière à don  ner aux pellicules les épaisseurs appropriées.  



  Le procédé de traitement que comprend  l'invention est caractérisé en ce qu'on re  couvre la surface dont on veut réduire la  quantité de lumière réfléchie par     -nue    pelli  cule transparente dont l'épaisseur optique  (produit de l'indice de réfraction par l'épais  seur géométrique) est     sensiblement    égale à  un multiple entier et impair du quart de la;  longueur d'onde de la lumière dont on veut  éviter la réflexion, ce multiple n'étant toute  fois pas plus grand que 9. En particulier,  l'épaisseur optique de la pellicule peut être  égale au quart de la longueur d'onde de la  lumière considérée.  



  La pellicule est avantageusement consti  tuée par     une    substance transparente. solide,  et a un indice de réfraction intermédiaire  entre les indices de réfraction de la matière  sur laquelle elle est déposée et de l'air. En  particulier, l'indice de réfraction de la pelli  cule peut être sensiblement égal à la racine  carrée de l'indice de la matière sur laquelle  cette pellicule est déposée.  



  Les substances utilisées pour l'obtention  de ces pellicules à la, surface des objets trans  parents traités sont de préférence des sub  stances solides, non métalliques, non opaques,  capables d'être appliquées sur lesdites ma  tières en couches minces, par exemple par  évaporation. Ces substances peuvent être, par  exemple: des     fluorures    métalliques, tels que  fluorures de lithium, de magnésium, de cal-         cium,    de sodium, fluorure double de sodium  et d'aluminium (cryolithe) ou des     fluosili-          cates        (fluosilicate    de potassium). Il est  étalement possible d'utiliser un mélange de  telles matières.  



  On peut appliquer sur la pellicule une       couche        transparente    servant à protéger ladite  pellicule. On peut. aussi, avant le dépôt de  la pellicule, appliquer sur l'objet traité une  couche     servant        ù,    augmenter l'adhérence de  cette pellicule.  



  De telles pellicules     anti-réfléchissantes          possèdent    à la, fois les caractéristiques opti  ques convenables et la solidité indispensable  dans la pratique.  



  Le dessin annexé. donné à. titre d'exem  ple, est destiné. à faciliter l'explication de la  présente invention.  



  La fit. 1. est un graphique donnant, en  fonction des longueurs d'onde, le pouvoir ré  fléchissant (en     %    de la lumière incidente)  d'une surface recouverte d'une pellicule  ayant une épaisseur optique de 1250     Â.     



  La fi-. ? est aussi un graphique mon  trant la. relation entre l'indice de réfraction  d'une pellicule     d'épaisseur        optique    À et le  pouvoir réfléchissant minimum (en     7;    de la  lumière incidente) d'une surface de verre  d'indice 1,52 revêtue de cette pellicule.  



  La fi-,. 3 est un autre     graphique    mon  trant comment varie l'indice de réfraction  d'une pellicule en fonction de la densité de  cette pellicule (en unités arbitraires).  



  La, fi-. 4 est une coupe transversale  agrandie d'un objet traité suivant le procédé  que comprend l'invention et portant une pel  licule     anti-réfléchissante.     



  La fit. 5 montre comment s'additionnent       géométriquement    les amplitudes des ondes       lumineuses    réfléchies respectivement par la  surface de l'objet et par la surface de la pel  licule     anti-réfléchissante.     



  La     fig.    6 est un graphique montrant, en  fonction des     longueur,    d'oncle de la lumière,  les réflexions lumineuses respectives (en     %     de la lumière incidente) d'un élément opti  que non traité et d'un élément optique por-      tant une pellicule dont l'épaisseur optique est  fonction de la longueur d'onde de la lumière  incidente (1250  On sait, depuis Fresnel, que, lorsque la  lumière passe de l'air dans une matière  transparente d'indice de réfraction     n,    ou in  versement, une fraction de la lumière inci  dente est réfléchie par la surface.  Cette
EMI0003.0002  
   fraction de lumière réfléchie s'élève  ordinairement à 4 % ou plus de la lumière  incidente par surface.

   Elle crée dans beau  coup de cas des images parasites, qui sont  gênantes dans un système optique, et elle  représente toujours une quantité de lumière  qui, autrement, serait transmise. Si l'on dé  pose une pellicule sur une     matière,    il y a ré  flexion à la surface séparant l'air de la pel  licule et à la surface de contact entre la pel  licule et la matière.  



  Suivant une forme d'exécution particu  lière du procédé que comprend l'invention,  on dépose à la surface de la matière trans  parente une pellicule ayant une' épaisseur  optique égale au quart de la longueur d'onde  d'une certaine lumière monochromatique et  un indice de réfraction égal à la racine carrée  de celui de la matière, de telle sorte que la  lumière réfléchie sur la surface extérieure,  d'une part, et celle réfléchie sur la surface  de contact, d'autre part, sont déphasées d'une  demi-période et s'annulent complètement l'une  l'autre.  



  Ainsi, si une pellicule déposée sur du  verre a un indice de réfraction égal à la ra  cine carrée de 1,52 (indice de réfraction du  verre ordinaire) et une épaisseur optique de  1250 A, la réflexion de la lumière mono  chromatique ayant une longueur d'onde de  5000 A sera supprimée. La     réflexion    est éga  lement éliminée en pratique pour tout le  spectre visible. Ce résultat ressort de la  fi-. 1, dans laquelle on a négligé les ré  flexions internes, pour plus de simplicité.

   La  fié'. 1 montre aussi qu'une pellicule ayant  l'indice de réfraction indiqué et une épais  seur optique de
EMI0003.0005  
       X    5000     R    (où x égale un    nombre entier impair quelconque) annule  également la réflexion d'une     lumière    mono  chromatique ayant une longueur d'onde de  5000     Â.    Mais la région dans laquelle la ré  flexion est pratiquement éliminée diminue  lorsque x augmente. L'élimination presque  complète de- la réflexion de la lumière blan  che est atteinte lorsque x est égal à 1.  



  La substance devant constituer la pelli  cule peut être appliquée à la surface à trai  ter, en évaporant la substance couvrante dans  le voisinage de cette surface, en atmosphère  raréfiée, de la manière bien connue pour  l'argenture des miroirs et analogues.  



  Dans une telle mise en.     oeuvre    du procédé,  l'objet à traiter et une certaine     quantité    de  la substance solide couvrante sont alors pla  cés à une distance convenable l'un de l'autre,  dans une chambre où l'on crée et maintient  un vide déterminé. La substance solide de  vant constituer la pellicule est chauffée à la  température nécessaire pour provoquer sa  vaporisation, par exemple au moyen d'un élé  ment de chauffage électrique, logé également  dans la chambre et connecté à une source de  courant électrique. On peut     utiliser    une spi  rale de fil résistant formant une sorte de  panier, dans le double but de supporter la  substance et de la chauffer électriquement  jusqu'à son point de vaporisation.  



  La substance ainsi vaporisée passe à tra  vers l'atmosphère raréfiée de la chambre et  se condense en couche ou pellicule adhérente,  sur la surface de l'objet qui est en regard de  la source de vapeurs.  



  L'épaisseur optique de la couche déposée  de la manière précédemment décrite est d'une  importance primordiale. Elle peut être réglée  par un ou plusieurs des moyens suivants:  a) réglage de la température des éléments  de chauffage;  b) réglage de la. durée de l'opération de  vaporisation;  c) réglage de la distance entre l'élément  de chauffage et la surface à traiter.  L'épaisseur     optique    de là pellicule ainsi  déposée est contrôlée pendant que cette pelli  cule est en     train    de se déposer sur l'objet de      verre ou autre, en observant les changements  de couleur caractéristiques qui se     produisent     lorsque la lumière blanche frappe une sur  face servant de témoin, comme il sera. expli  qué ci-après.

   La     fig.    1 montre les lois     qui     interviennent alors.  



  La surface-témoin est placée à une dis  tance appropriée de la source de     vapeurs     pour que l'épaisseur de la couche déposée  sur elle soit plus forte que celle de la pel  licule déposée sur la. surface à traiter. Il en  résulte une réflexion colorée maximum, facile  à discerner, de la lumière blanche     frappant     la surface témoin. Dans le cas oit l'évapora  tion est effectuée dans le vide poussé, la. dis  tance relative du témoin peut être calculée en  utilisant la loi des carrés inverses. Si l'éva  poration est au contraire effectuée en pré  sence d'une légère pression de gaz, la, dis  tance du témoin peut être déterminée     empiri-          quement.     



       L'annula.tion    de la réflexion par une pel  licule d'épaisseur appropriée n'est: atteinte  que lorsque son indice de     réfraction    est la  moyenne géométrique des indices de réfrac  tion de l'objet en cours de traitement et de  l'air ou autre gaz contigu. Cependant, la ré  flexion est     suffisamment    réduite, pour beau  coup d'usages, lorsque la, pellicule a un in  dice de réfraction quelque peu plus     grand.     C'est ce que montre la fi-. ?, dans le cas du  verre ordinaire, ayant un indice de réfrac  tion de 1,52.  



  L'indice de réfraction du     fluorure    de so  dium cristallin massif est 1,33.     Une    pelli  cule ayant cet indice donnerait, dans le cas  où l'air est le milieu le plus léger. une ré  flexion nulle pour un verre d'indice<B>138.</B>  Pour le verre ordinaire, il     z-    aurait. une ré  flexion de<B>0.5%.</B> En réalité, les pellicules       obtenues    par évaporation peuvent avoir un  indice plus petit que celui de la matière mas  sive dont elles sont faites et cet indice peut  être réglé par les facteurs     suivants;     1o La nature de la surface     traitée    (sa  composition, sa structure, son poli et sa pro  preté).

           ?n    La vitesse des particules évaporées,  -tu moment où elles frappent la surface trai  tée.  



  30 La nature du on (les gaz présents  pendant l'évaporation, ainsi que leur pres  sion.  



  4e Les dimensions internes de la chambre  d'évaporation.  



  50 La vitesse de l'évaporation et le fait  qu'elle est     continue    ou intermittente.  



       6ç)    La température (le l'objet traité.  



  L n abaissement de la densité d'une ma  tière est toujours     accompagné    d'une diminu  tion de son indice de réfraction. Ainsi qu'il  ressort de l'équation de Lorentz-Lorenz ou  de l'équation (le     Clansius    et     Mosotti,    la. den  sité est proportionnelle à     ()i\    -     1)/(r12        -;-        \?).          La,    fi-. 3 montre comment l'indice de réfrac  tion d'une matière dépend (le sa densité. On  sait que, d'autre part, la résistance mécanique  d'une matière dépend de sa structure et de  sa densité.

   Il est donc évident     qu'une    trop  grande diminution de la, densité conduit à  une pellicule     mécaniquement    fragile. En con  sidérant les données des     fig.    3 et 3, on voit  qu'il est donc préférable de choisir une ma  tière de revêtement (lui a déjà     un    faible in  dice de réfraction à. l'état massif, et de ré  duire ensuite sa densité aussi peu que pos  sible. afin de conserver sa. dureté.  



  Voici un     exemple    de mise en     ceuvre    du  procédé que comprend     hinvention,    sur un élé  ment optique (les     plus    simples.  



  La glace d'un     cliîi.ssis    coulissant. de lan  terne de projection     ayant    un indice de réfrac  tion (le 1,52, fut; soigneusement nettoyée et  polie sur ses     deux    faces. Elle fut examinée  avec un     spectrophotomètre    (le Hardy, sen  sible à     0.17,    prés. Elle donnait une réflexion  de     7,5/'xo    pour la lumière verte ayant une  longueur d'onde de 5400     Â.    La glace fut en  suite     placée    dans une chambre d'évapora  tion telle que celle     (lui    est décrite ci-dessus.

    La pression de l'air dans cet appareil fut ré  duite à.     11f-3        min    de mercure, et l'on évapora  du     fluorure    de lithium sur un côté de la  plaque jusqu'à, ce que cette surface prit une  coloration faiblement     pourprée,    par réflexion      à la lumière du jour. Cette opération de  manda environ une minute. La plaque fut  ensuite retournée pour exposer son autre côté  aux vapeurs de fluorure de lithium et l'on  appliqua de ce côté de la plaque une autre  couche de fluorure de lithium dans les  mêmes conditions que la première.

   La plaque,  ainsi revêtue des deux côtés, fut examinée  de nouveau, et l'on trouva que sa     réflectivité     avait été réduite à 0,4% par<B>le</B> traitement de  revêtement, ce     qui    représente une réduction  d'un peu plus de 94 % de la     réflectivité.    La  transmission de la lumière à travers la pla  que traitée fut trouvée augmentée, par le  traitement de revêtement, d'une quantité  égale à la diminution de la lumière réfléchie,  c'est-à-dire portée à 99,6 %,     l'absorption     étant négligeable.  



  Le procédé que comprend l'invention est  également prévu pour le revêtement de  quartz, de     mica    et de nombreux types de  verres, ainsi que de compositions plastiques  telles que la cellulose et matières similaires  et, d'une façon générale, le procédé s'appli  que au revêtement de toutes les surfaces ré  fléchissantes non métalliques.  



  Les substances de revêtement, autres que  le fluorure de lithium, qui peuvent être uti  lisées pour la mise en     #uvre    du     procédé    sont  le fluorure de magnésium, le fluorure de  calcium, le fluorure de sodium, le fluorure  de sodium et     aluminium        (cryolite),    les     fluo-          silicates        (fluosilieate    de potassium). On peut  également utiliser toutes substances solides  non opaques qui sont susceptibles d'être éva  porées et d'être appliquées sur un support  en une couche pratiquement assez mince pour  réduire la     réflexion    de la surface dudit sup  port, conformément aux indications ci-dessus.  



  La     fig.    4 montre une vue en coupe trans  versale très agrandie d'une couche de sub  stance non métallique, ayant un indice de  réfraction<B>NI,</B> supportée par une base en  substance non métallique, ayant un indice  de réfraction     No.     



       L1    est un vecteur représentant un rayon  de lumière monochromatique frappant nor  malement la surface 13-14, A, est un vec-         teur    représentant l'amplitude de l'onde théo  riquement réfléchie dans l'air, par la surface  du revêtement, et     Aol    est un vecteur représen  tant l'amplitude de l'onde théoriquement ré  fléchie par la surface de contact entre la base  et la couche de revêtement. Les quantités       A,..    et     Ao,.    étant des vecteurs, pour obtenir  l'amplitude de l'onde réfléchie, résultant de  l'interférence de     A1    et de     Aol,    on doit addi  tionner géométriquement ces grandeurs.

   L -a       fig.    5 montre une telle addition, lorsque les  vecteurs sont réunis. L'angle 0 est donné par  l'expression:  
EMI0005.0024     
    dans laquelle:  d est l'épaisseur géométrique de la couche  de revêtement,  <B><I>NI</I></B> son indice de réfraction,       N,d    son épaisseur optique,  et     d    la longueur d'onde de la lumière inci  dente.  



  L'amplitude minimum de l'onde réfléchie  résultante se présente lorsque les vecteurs  sont dirigés en sens contraire, c'est-à-dire  lorsque 0 est égale à 180  , auquel cas:  
EMI0005.0027     
    Dans la série ci-dessus, X est un nombre  entier impair positif quelconque. On cons  tate que les couches de revêtement ayant  une épaisseur optique supérieure au 9 de la  longueur d'onde de la lumière incidente  donnent un champ d'interférence trop étroit  pour avoir un intérêt     pratique.     



  Il ressort de la     fig.    5 que les conditions  à réaliser pour annuler la réflexion ou pro  duire l'interférence complète sont réalisées  lorsque Al et     Aol,    étant décalés de 180  , sont  égaux en valeur absolue:  
EMI0005.0031     
    En égalant A, et     Aol,    on     obtient    l'expres  sion:    
EMI0006.0001     
    d'où l'on tire:     N,.2=-        No.     



  On voit donc que pour éliminer complète  ment la réflexion de l'objet revêtu, par inter  férence entre l'onde lumineuse réfléchie par  la surface air-revêtement et l'onde lumineuse  réfléchie par la surface de contact revête  ment-base, deux conditions doivent être rem  plies, â savoir:  a) L'épaisseur optique du revêtement doit  être
EMI0006.0004  
   de la longueur d'onde de la lumière  incidente, X étant un petit nombre entier  impair.  



  b) L'indice effectif de réfraction de la  couche de revêtement doit être la moyenne  géométrique entre l'indice de réfraction de  la matière de base et l'indice de réfraction  du milieu plus léger, c'est-à-dire doit être la  racine carrée de l'indice de réfraction de la  matière de base, lorsque l'indice de réfrac  tion du milieu le moins dense est l'unité.  



  De ces deux conditions, l'épaisseur op  tique de la couche déposée est d'importance  primordiale, et le contrôle de ce facteur doit  être réglé de très près, si l'on doit produire  des objets réfléchissant faiblement la lu  mière.  



  On mesure l'épaisseur de la pellicule, pen  dant son application sur l'objet traité, en  observant les changements caractéristiques de  couleur qui se produisent lorsque la lumière  du jour est réfléchie par la surface revêtue  de pellicule. Comme la pellicule augmente  graduellement d'épaisseur, il arrive un mo  ment où la lumière de longueur d'oncle la  plus courte visible commence à être éliminée  de la lumière visible réfléchie. Cette élimi  nation des composants violets et bleus du  spectre visible fait que le reste de la lumière  réfléchie apparaît rougeâtre.     Lorsque    des  longueurs d'onde progressivement plus éle  vées sont éliminées par suite de l'accroisse  ment de l'épaisseur de la couche, celle-ci de  vient rouge d'une manière prédominante,  mais moins intense.

      Lorsque l'épaisseur optique de la pelli  cule augmente, la courbe de la fi-. 6 se dé  place de la gauche vers la droite. Quand le  minimum de la courbe passe par 4000  sur l'axe horizontal du     diagramme,    la     lu-          litière    violette commence à faire sa réappa  rition dans le spectre réfléchi. La. lumière  violette qui réapparaît se fond avec la lu  mière rouge qui disparaît     graduellement,    ce  qui donne à la pellicule une couleur pourpre  caractéristique. Si l'épaisseur de la pellicule       augmente        davantage,    la réflexion rouge se  trouve presque     complètement    éliminée, et la  pellicule apparaît bleue.  



  Les conditions optima pour l'élimination  de la réflexion de la lumière du jour se pré  sentent, dans le cas d'un verre ayant un in  dice de réfraction égal â 1,52 et d'un milieu  moins dense ayant un indice de réfraction  égal     ii    l'unité, lorsque l'épaisseur optique de  la pellicule est d'environ 1250 A. Dans ces  conditions, on élimine pratiquement la ré  flexion, et les fractions rouges et bleues réflé  chies, d'intensité relativement faible, sont  plus ou moins égalisées. Le pourcentage de  lumière enlevée, sous forme de rouge et de  bleu réfléchis à la lumière du jour tombant  sur une plaque de verre qui porte une pelli  cule d'environ 1250     Â    d'épaisseur optique,  est si petit que la lumière transmise appa  raît blanche à.     l'oeil.     



  Lorsqu'on dépose des couches     anti-          réfléchissantes    sur des surfaces, il est à re  commander d'employer un     "témoin"    pour  suivre le cours du dépôt. Ainsi, dans le cas  du traitement d'un objet en verre, par exem  ple d'une plaque, un second morceau de  verre témoin, de propriétés similaires     si    celles  de l'objet à traiter, peut être placé un peu  plus près de l'élément chauffant que ledit  objet, à côté de celui-ci.     Etant    donné que le       témoin    est plus prés de la source de molé  cules évaporée. la couche déposée sur lui  est plus épaisse que la couche déposée simul  tanément sur la plaque.

   Le rapport de ces  épaisseurs est sensiblement en proportion in  verse des carrés des distances entre la source  des     molécules        évaporéa,s    et les     surfaces    des      plaques. Pendant l'application des pellicules,  celle qui est déposée sur le témoin subit ces  changements caractéristiques de couleur  avant celle qui est déposée sur l'objet à trai  ter.     Connaissant    l'épaisseur de la couche sur  le témoin, on peut donc, en appliquant la loi  des carrés inverses, calculer l'épaisseur de la  couche sur l'objet traité.  



  Dans le cas des éléments optiques en  verre, il est bon que le témoin soit environ  de 5 ô plus rapproché de l'évaporateur que  l'élément optique à traiter. Lorsque l'épais  seur optique de la pellicule de l'élément op  tique traité atteint l'épaisseur correcte (en  viron 12'S0     Â),    la lumière du jour, réfléchie  par lui, apparaît pourprée     et@une    légère aug  mentation de l'épaisseur rend bleuâtre la lu  mière réfléchie. Mais le témoin, qui est plus  près de l'évaporateur, a dépassé la phase  pourprée et paraît bleuâtre. Le changement  de couleur du pourpre au bleu est facile à  constater sur le témoin et, lorsque ce chan  gement se produit, l'épaisseur de la couche  sur l'objet traité est optimum pour le but  désiré. On arrête alors le dépôt de la pelli  cule.  



  Le témoin peut également être quelque  peu plus près de l'élément chauffant et l'on  peut obtenir sur lui la réflexion maximum  d'une couleur bien perceptible. La distance  du témoin est déterminée de telle sorte que  l'épaisseur de la pellicule sur la surface trai  tée soit alors celle qui convient. Si l'évapora  tion est effectuée dans le vide profond, la  distance peut être calculée par la loi des  carrés inverses et par l'équation:  
EMI0007.0004     
    qui est représentée par la     fig.    5.  



  Bien entendu, on pourrait avoir recours à  des méthodes par lesquelles le pouvoir ré  fléchissant minimum pourrait être détecté  avec des instruments électriques pendant  l'évaporation.  



  Les surfaces optiques destinées au travail  dans l'ultraviolet doivent avoir une pellicule       anti-réfléchissante    plus mince que les sur-    faces préparées pour éliminer la     réflexion     dans le champ visible, tandis que, pour le  travail dans l'infrarouge, la couche doit  être plus épaisse. Les couches pour les ré  gions invisibles du spectre peuvent être  appliquées exactement dans la pratique, en  plaçant l'objet à     revêtir,    soit plus près, soit  plus loin de l'évaporateur que le témoin, sui  vant la loi des carrés inverses. Lorsque la lu  mière du jour réfléchie par la surface du       témoin    atteint une coloration déterminée,  l'épaisseur de la pellicule sur l'objet est ap  proximativement celle que prévoit le calcul.

    



  Les conditions requises pour     l'épaisseur     optique des pellicules destinées au travail  dans les     régions    invisibles du spectre sont les  mêmes que pour les couches     destinées    au tra  vail dans les régions visibles.  



  Il est également possible d'appliquer à  des objets transparents des pellicules com  prenant un mélange de deux ou     plusieurs     substances différentes, comme, par exemple,  deux ou plusieurs fluorures métalliques.  



  On peut aussi combiner à la pellicule une  ou plusieurs couches transparentes. On peut,  par exemple, appliquer d'abord sur la base  une pellicule de matière d'indice convenable  et d'une épaisseur     optique    sensiblement     ,égale     à     X        d.    On applique     ensuite    par-dessus cette  pellicule     une    autre couche très     mince        d'une     autre matière plus dure.

   La couche superfi  cielle étant     mécaniquement    plus résistante  que la pellicule sous-jacente protège cette  dernière contre les influences nuisibles et  rend la pellicule composite considérablement  plus durable qu'une pellicule     équivalente     constituée par la première matière seule.  Par exemple, le dépôt d'une couche mince de  zircon ou de quartz recouvrant une pellicule  de fluorure de magnésium protège efficace  ment celle-ci. On peut préparer de la même  manière des pellicules comprenant plus de       deux    couches.  



  La pellicule     anti-réflectrice    peut être ren  due adhérente à la surface (par exemple du  verre), en opérant de la façon suivante:      Après avoir     convenablement    nettoyé la sur  face de l'objet en verre et l'avoir séché, on  dispose cet objet dans la chambre d'évapora  tion. On fait un vide convenable dans cette  chambre, et l'on évapore du chrome à la sur  face du verre, en quantité correspondant à  une couche ayant l'épaisseur de quelques  atomes. On fait cesser ensuite le vide de la  chambre, et on laisse la couche de chrome en  contact avec l'air atmosphérique. Cette cou  che s'oxyde rapidement pour donner une  couche transparente d'oxyde de chrome, qui  adhère solidement au verre.

   On fait ensuite  de nouveau le vide dans la chambre, et l'on  applique, sur la couche d'oxyde de chrome,  de manière décrite précédemment, la pelli  cule choisie pour réduire la réflexion, par  exemple du fluorure de sodium et d'alumi  nium, ou un équivalent. Ce traitement préa  lable de la surface améliore     grandement    la  robustesse et la durée de la pellicule. A ce  sujet, on doit remarquer que la couche  d'oxyde de chrome est très mince, et que son  épaisseur est négligeable dans la détermina  tion de l'épaisseur de la pellicule     anti-réflec-          trice.    Cela est également vrai en ce qui con  cerne la couche protectrice extérieure de  quartz ou équivalent recouvrant la couche       anti-réf    lectrice.  



  Les plaques de verre ou l'équivalent  traitées comme il vient d'être indiqué sont  particulièrement aptes à entrer dans la cons  truction de dispositifs destinés à recevoir  l'énergie solaire et à la convertir en puis  sance utile. Un type de ces collecteurs de  chaleur solaire est constitué par un réser  voir calorifugé, pourvu d'une fenêtre pour  l'admission de la radiation solaire, qui est  reçue par une plaque métallique noircie,  située près du fond du réservoir. La tempé  rature de cette plaque s'élève du fait de  l'absorption de l'énergie solaire rayonnante  et cette élévation de température peut être  utilisée pour chauffer un fluide convenable,  en contact avec la plaque noircie. La chaleur  ainsi -transmise au fluide circulant peut, à  son tour, être utilisée pour le chauffage, ou  pour actionner une machine, etc.

      Dans un tel récepteur d'énergie solaire,  l'idéal serait que la fenêtre soit parfaitement  transparente aux radiations, dans le champ  des longueurs d'onde occupé par la radiation  solaire (c'est-à-dire environ 0,3<I>à</I>     2,@        ,u.),    et  soit parfaitement opaque dans le champ de  longueur d'onde couvert par la radiation calo  rifique à brande longueur d'oncle du récep  teur ( c'est-à-dire     î    à 9     lc).        LTn    simple car  reau de verre (ou une feuille de cellulose  transparente ou substance similaire) est for  tement opaque à la radiation à. grande lon  gueur d'onde, mais ne transmet pas les ondes  plus courtes autant qu'il serait désirable.

   Il  est vrai qu'on peut choisir une bonne qua  lité de verre, de façon à avoir une absorption       négligeable,    mais le problème de la. perte par  réflexion subsiste encore, cette perte s'éle  vant à environ 4 % , par surface, pour le verre  ordinaire. Par exemple, une plaque de verre  ordinaire transmet seulement<B>92%</B> de la lu  mière incidente.  



  Les effets de cette mauvaise transmis  sion sont multipliés par le fait que la. fenêtre  doit avoir un vitrage à plusieurs couches  dans le but de réduire les pertes par cou  rants de convection. La division de l'espace  entre la plaque noircie et la surface exté  rieure de la. fenêtre, par des carreaux de  verre parallèles espacés, produit des couches  d'air     stagnant,    ce qui diminue la perte       d'énergie    par convection. Avec du verre ordi  naire, on a trouvé qu'il convenait d'utiliser  de trois à six vitrages parallèles espacés sui  vant la, quantité de radiation solaire dispo  nible et la température d'équilibre voulue  pour le récepteur à plaque noircie.

   L'em  ploi de plusieurs plaques parallèles espacées,  en verre non traité, réduit les     pertes    vers       hatmosphère    extérieure par convection et ra  diation, mais il réduit également, et même  dans une mesure plus grande, la quantité de  radiation incidente arrivant à la plaque noir  cie. On se rend compte qu'une telle multipli  cation des surfaces réfléchissantes augmente  les pertes provenant de la réflexion.  



  Les conditions sont améliorées quand on  utilise plusieurs plaques parallèles     espacées,         en verre traité suivant le procédé que com  prend l'invention. Ledit traitement ne change  pas dans une mesure appréciable l'opacité  précieuse du verre à la radiation de grandes  longueurs d'onde, mais il augmente la trans  mission de chaque feuille ou lame de verre  jusqu'à environ 99 % ou davantage pour les  ondes plus courtes. On a constaté que, par  l'emploi de vitres ainsi traitées, on peut les  utiliser en plus grand nombre que des vitres  non traitées, et réaliser à la fois une réduc  tion des pertes par convection et radiation, et  une augmentation de la transmission de la  radiation solaire.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de traitement d'un objet trans parent en vue de réduire la quantité de lu mière réfléchie par une surface au moins de cet objet, caractérisé en ce qu'on recouvre cette surface d'une pellicule transparente dont l'épaisseur optique est sensiblement égale à un multiple entier et impair du quart de la longueur d'onde de la lumière dont on veut éviter la réflexion, ce multiple n'étant toutefois pas plus grand que 9. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé -en ce que la pellicule transpa rente dont on recouvre au moins une surface de l'objet transparent a une épaisseur opti que sensiblement égale au quart de la lon gueur d'onde de la lumière dont on veut ré duire la réflexion. 2. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce qu'on recouvre la surface de l'objet transparent d'une pellicule constituée par une substance solide, et ayant un indice de réfraction intermédiaire entre l'indice de réfraction du corps transparent et l'indice de réfraction de l'air. 3.
    Procédé suivant la sous-revendication 2, caractérisé en ce que la pellicule a un in dice de réfraction sensiblement égal à la racine carrée de l'indice de réfraction du corps transparent sur lequel elle est déposée. 4. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la pellicule est consti tuée par un fluorure métallique. 5. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en. ce que la pellicule est consti tuée par un fluosilicate. 6. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la pellicule est consti tuée de plusieurs substances solides inorga niques. 7.
    Procédé suivant la sous-revendication 6, caractérisé en ce que la pellicule est consti tuée par un mélange de fluorures métalliques. 8. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé en ce que l'on applique sur la pel licule une couche transparente protectrice, l'épaisseur de cette couche étant très mince de manière que l'épaisseur optique totale de la pellicule et de la couche protectrice soit un multiple entier impair, mais pas plus grand que 9, du quart de la longueur d'onde de la lumière dont on veut éviter la réflexion. 9. Procédé suivant la sous-revendication 8, caractérisé en ce que la couche protectrice est constituée par du zircon. 10.
    Procédé suivant la sous-revendica- tion. 8, caractérisé en ce que la couche pro tectrice est constituée par du quartz. 11. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, avant le dépôt de la pellicule, on applique sur la surface à traiter de l'objet transparent une couche servant à augmenter l'adhérence de cette pellicule. 12. Procédé suivant la sous-revendication 11, pour le traitement d'une surface de verre, caractérisé en ce que la couche adjacente à cette surface est constituée par un oxyde métallique. 13.
    Procédé suivant la sous-revendication 12, caractérisé en ce que la couche adjacente à la surface du verre est formée par de l'oxyde de chrome, la pellicule extérieure étant constituée d'au moins un fluorure mé tallique. 14. Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce que la pellicule est produite sur la surface de l'objet transparent, par évaporation en atmosphère raréfiée de la sub stance destinée à constituer la pellicule. 15. Procédé suivant la revendication 1. caractérisé en ce qu'on dépose à la surface de l'objet transparent, par évaporation dans le vide, un métal qu'on oxyde ensuite, de manière à former une couche mince d'oxyde métallique, après quoi on dépose sur cette couche la pellicule constituée par une sub stance solide inorganique. 16.
    Procédé suivant la revendication I, caractérisé en ce qu'on dépose, à la surface de l'objet transparent, du chrome que l'on oxyde ensuite, après quoi on dépose la pelli cule. 17. Procédé suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce qu'on emploie un témoin pour contrôler l'épaisseur de la pellicule pen dant l'évaporation de la substance qui doit constituer cette pellicule, ledit témoin étant placé plus près de la substance à évaporer que la surface à traiter. 18. Procédé suivant la sous-revendication 14, caractérisé en ce que l'on agit sur les conditions d'évaporation de manière à régler l'indice de réfraction de la pellicule déposée.
    REVENDICATION II: Objet transparent (lui a été traité suivant le procédé de la revendication I. <B>SOUS-REVENDICATION:</B> 19. Objet transparent selon la. revendica tion II, caractérisé en ce qu'il est constitué par un élément optique.
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Cited By (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE973771C (de) * 1951-03-11 1960-06-02 Heraeus Gmbh W C Duenne, festhaftende, abnuetzungsbestaendige, farbige Belaege auf Gegenstaenden aus polyplastischen Stoffen
DE1086018B (de) * 1953-12-31 1960-07-28 Libbey Owens Ford Glass Co Durchsichtiger Gegenstand aus Glas oder anderen durchsichtigen Stoffen
DE2751221A1 (de) * 1976-12-27 1978-07-06 Balzers Hochvakuum Verfahren zur aufbringung eines reflexionsvermindernden belages auf unterlagen aus organischem material

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