Dispositif pour l'application d'un liquide, notamment dans l'art de la coiffure. La présente invention a pour objet un dispositif pour l'application d'un liquide, no tamment mais non exclusivement dans l'art de la coiffure, principalement de liquides, émulsions et autres, utilisés pour le traite ment du cuir chevelu, pour la teinture et pour des buts analogues.
On connaît déjà des dispositifs destinés à cet usage, constitués par un récipient dont une extrémité est perforée de petits orifices et qui sont munis par ailleurs d'un robinet agencé à la manière des bouchons stilligouttes pour permettre une entrée d'air continue qui règle la sortie -du liquide. Les dispositifs de ce genre et plus généralement ceux utilisés jusqu'à présent, présentent un certain nom bre d'inconvénients, et exigent en particulier l'emploi des deux mains pour leur réglage, ainsi que le secours d'un peigne pour former les mèches destinées à être traitées successi vement.
La présente invention permet d'obvier à tous ces inconvénients, grâce à un ensemble formant simultanément récipient pour le li quide de traitement (pour la teinture, par exemple), dispositif d'écoulement du liquide, dispositif de réglage de l'écoulement, et en fin organe spécial formant poignée et rem plaçant le peigne, de telle sorte qu'un dispo sitif construit conformément à l'invention permet de travailler d'une seule main en don nant ainsi à l'opérateur une plus grande fa cilité.
Le dispositif pour l'application des li quides de traitement, réalisé conformément à l'invention, comprend une fiole ou ampoule transparente, percée d'au moins un orifice d'écoulement à une extrémité et munie à l'autre extrémité d'un organe formant poi gnée ou séparateur de mèches. La fiole ou ampoule peut, par exemple, être réalisée en verre.
La fixation de la poignée ou organe équivalent peut s'effectuer au moyen d'un filetage, d'un raccord à baïonnette ou d'au tres dispositifs équivalents. L'extrémité côté écoulement de l'appareil pourra, par exem- ple, être constituée par une tubulure fermée à son extrémité, et dont la paroi est perforée d'un certain nombre d'ouvertures, capillaires ou non, de sorte que cette partie cylindrique peut être entourée d'une couche de coton des tinée à régulariser l'écoulement du liquide.
Le dispositif de réglage pour l'écoulement peut "être agencé de différentes manières, ba sées, par exemple, sur le principe du réglage d'une arrivée d'air commandant l'écoulement d'une quantité correspondante de liquide. Cette commande peut, par exemple, s'effec tuer à l'aide d'un clapet de tout type ap proprié, préférablement porté par la poignée, dans laquelle son montage sera considérable ment facilité, la commande de ce clapet lui- même étant disposée de manière à se trouver à portée de l'un des doigts de l'opérateur.
Suivant une variante, l'appareil ne com porte pas de clapet, mais un organe, com presseur d'air, logé dans l'épaisseur de la poignée par exemple, et dont la manoeuvre assure l'expulsion du liquide, notamment lorsque la viscosité de celui-ci rend difficile son écoulement.
Suivant une autre variante, l'appareil ne comporte pas de clapets mécaniques, mais seulement un tube d'entrée d'air débouchant à l'air libre, au voisinage de l'extrémité côté traitement, et dont l'ouverture intérieure dé bouche au voisinage de la tête rapportée, c'est-à-dire au-dessus du niveau du liquide. L'un des .doigts de l'opérateur repose sur l'o rifice faisant communiquer cette tubulure avec l'air atmosphérique et peut ainsi, par une obturation plus ou moins prononcée de cet orifice, régler la quantité de liquide s'é chappant de l'appareil.
Enfin, on peut égale ment envisager la suppression complète de la communication avec l'air atmosphérique, par exemple en utilisant la poignée comme réser voir d'air ou de gaz comprimé.
Le dessin annexé représente, schémati quement et à titre d'exemples aucunement li mitatifs, diverses formes d'exécution de l'ap pareil objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation d'une première forme d'exécution; la fig. 2 montre une variante; la fig. 3 est une coupe de la poignée rap portée montrant une autre variante: la fig. 4 est une coupe d'une autre forme d'exécution suivant laquelle la poignée com porte un organe compresseur d'air; la fig. 5 est une coupe d'une autre va riante du dispositif compresseur, et la fig. 6 est une vue d'une variante de l'extrémité côté écoulement; la fig. 7 montre en plan la poignée.
L'appareil représenté à la fig. 1 est es sentiellement constitué par une fiole ou .am poule, en verre par exemple, désignée par 1. qui se prolonge par une partie de moindre diamètre 2, et se termine par un tube fermé 8 dont les parois sont percées d'ouvertures 4-4 très petites (capillaires ou non).
L'ex trémité opposée du tube, désignée par 5, pré sente un filetage (ou tout autre disposition permettant l'assemblage, par exemple un joint à baïonnette) et s'engage dans la partie complémentaire correspondante prévue à l'intérieur d'une pièce 6 formant poignée ot séparateur de mèches, ceci en vue d'éviter l'emploi simultané du peigne qui est obliga toire avec les appareils applicateurs de li quide connus jusqu'à présent.
A cet effet, elle est constituée par une pointe ayant la forme indiquée aux fig. 1, 2, 7 qui sert à isoler les mèches les unes après les autres et remplace ainsi le peigne, libérant une des mains de l'opérateur.
Cette poignée, réalisée en ma tière plastique (elle pourrait aussi être en métal ou en toute autre substance appropriée) est notamment destinée à porter le clapet, lorsque ce dernier est d'un type mécanique, comme dans le cas des fig. 1 et 3, ce clapet pouvant, par exemple, être constitué, comme dans le cas de la fig. 1, par un levier 7 ar ticulé autour d'un axe 8 porté par la poignée, et dont la partie 9 pénètre dans un logement 9' qui communique, par un canal 10, avec l'intérieur de l'ampoule 1.
Le levier 7 se pro longe par un bras 7' qui se trouve sous les doigts de l'opérateur et qui est constamment repoussé par un ressort 4u tout autre organe, élastique non figuré, tendant à, maintenir fermé le clapet 9. Lorsque la fiole 1 est en verre, il y a avantage à la garnir, comme le montre la figure d'un ou de plusieurs an neaux en caoutchouc 11 amortissant les chocs lorsque l'appareil est posé sur une sur face dure.
La, variante de la fig. 2 diffère de la pre mière forme d'exécution par le bec d'écoule ment 3' --r dont l'emploi n'est d'ailleurs au cunement obligatoire, et qui peut tout aussi bien être remplacé par la tubulure perforée de la fig. 1 et surtout par la disposition d'un conduit cylindrique formé par un tube en verre ou analogue 12, qui communique par un orifice 13 de la paroi de l'ampoule 1 avec l'air extérieur et par un orifice 12, avec l'in térieur de l'ampoule.
On voit que dans ce cas, l'écoulement du liquide est commandé par l'obturation de l'ouverture 13, par exemple au moyen d'un doigt, et que le dégagement de cette ouverture permet la pénétration de l'air atmosphérique à l'intérieur de l'ampoule 1 et, partant l'écoulement d'une quantité cor respondante de liquide par l'ouverture du bec 3'.
La fig. 3 montre un clapet adapté à une poignée de même forme que celles des fig. 1 et 2, ce clapet étant essentiellement constitué par une bielle 14 appliquée sur son siège par un ressort 15, et manmuvrable de l'extérieur par une tige 16 avec une tête 16' guidée dans un manchon fileté 17 vissé dans la poignée, et dont l'extrémité inférieure forme le siège du clapet proprement dit. La communication avec l'intérieur de la poignée s'effectue par le canal 18.
Enfin, la fig. 4 représente, vue en coupe, une autre variante suivant laquelle la poi gnée comporte un organe de compression d'air constitué par un piston coulissant dans un lo gement 19, et soumis à l'action d'un ressort antagoniste 21. Lors de sa manaeuvre, le pis ton obture d'abord le canal 24 communiquant avec l'atmosphère extérieure, et comprime en suite le volume d'air situé tant dans le loge ment 19 que dans l'alvéole 23 prolongeant l'intérieur de l'ampoule 1, le çlapet 22 as- sure, d'une part, le guidage pt, d'autre part, la commande de la communication de la chambre de compression avec l'intérieur de l'ampoule.
La fig. 5 montre une autre variante de l'organe compresseur d'air constitué par une petite balle de caoutchouc 24 à clapet auto matique, du type employé pour les vaporisa teurs de poche et appareils analogues, cette balle est logée dans l'épaisseur de la poignée 6 et fixée par un raccord fileté 25 dans un logement 26 qui communique par un canal 27 avec l'intérieur de l'ampoule. On voit que la compression de .la balle 24 qui fait légè rement saillie sur la poignée 6 provoque la compression de l'air contenu dans la cham bre 26, dans le canal 27 et dans l'ampoule, dans le but spécifié plus haut.
La fig. 6 montre une variante du tube 3 terminant l'ampoule. Suivant cette va riante, le tube 3 raccordé par la partie 2 au corps de l'ampoule 1, comporte des canne lures 28 disposées suivant ses génératrices et se terminant par des orifices 29 (capillaires ou non), l'extrémité 30 du tube étant elle- même fermée. Ces cannelures pourraient aussi être disposées, suivant des hélices. Il pourrait aussi n'y avoir qu'une seule canne lure.
Il va de soi que l'invention n'est aucune ment limitée aux dispositions décrites et fi gurées et qu'elle est susceptible de nom breuses variantes. Ainsi, par exemple, une ampoule telle que celle de la fig. 1, peut fort bien recevoir un dispositif de rentrée d'air analogue à celui de la fig. 2, de même, les autres éléments indiqués peuvent être combi nés suivant toute disposition dépendant des facilités de manaeuvre, de leur montage plus ou moins aisé et des liquides destinés à être utilisés.
La disposition des ouvertures telles que 4 n'est aucunement caractéristique, et n'est donnée qu'à titre d'exemple, l'extrémité de l'appareil peut être incurvée ou disposée sous un certain angle par rapport à l'axe de l'ampoule, par exemple pour faciliter l'appli cation. La forme de la poignée 6 n'est égale ment donnée qu'à titre d'exemple. Enfin, l.q poignée peut recevoir en combinaison les deux éléments: compresseur et clapet de dé charge, pour tenir compte des particularités de tous les.liquides de traitement susceptibles d'être utilisés.
Device for applying a liquid, in particular in the art of hairdressing. The present invention relates to a device for the application of a liquid, in particular but not exclusively in the art of hairdressing, mainly liquids, emulsions and others, used for the treatment of the scalp, for dyeing. and for similar purposes.
Devices intended for this use are already known, consisting of a receptacle, one end of which is perforated with small orifices and which are also provided with a valve arranged in the manner of drip plugs to allow a continuous air inlet which regulates the flow. liquid outlet. Devices of this type and more generally those used up to now have a certain number of drawbacks, and in particular require the use of both hands for their adjustment, as well as the aid of a comb to form the wicks. intended to be processed successively.
The present invention makes it possible to overcome all these drawbacks, by virtue of an assembly simultaneously forming a container for the treatment liquid (for dyeing, for example), device for draining the liquid, device for adjusting the flow, and at the end of the special member forming a handle and replacing the comb, so that a device constructed in accordance with the invention makes it possible to work with one hand, thus giving the operator greater ease.
The device for applying the treatment liquids, produced in accordance with the invention, comprises a transparent vial or ampoule, pierced with at least one flow orifice at one end and provided at the other end with a member. forming handle or separator of wicks. The flask or ampoule can, for example, be made of glass.
The handle or equivalent device can be fixed by means of a thread, a bayonet connection or other equivalent devices. The end of the flow side of the apparatus could, for example, be constituted by a tubing closed at its end, and the wall of which is perforated with a certain number of openings, capillary or not, so that this part cylindrical can be surrounded by a layer of cotton tinée to regulate the flow of the liquid.
The regulator for the flow can "be arranged in various ways, based, for example, on the principle of regulating an air inlet controlling the flow of a corresponding quantity of liquid. This control can, for example, carried out using a valve of any appropriate type, preferably carried by the handle, in which its assembly will be considerably facilitated, the control of this valve itself being arranged so as to be find within reach of one of the operator's fingers.
According to a variant, the device does not include a valve, but a member, an air compressor, housed in the thickness of the handle for example, and whose operation ensures the expulsion of the liquid, in particular when the viscosity of it makes it difficult to flow.
According to another variant, the device does not include mechanical valves, but only an air inlet tube opening into the open air, near the end of the treatment side, and the interior opening of which is blocked. near the attached head, that is to say above the liquid level. One of the operator's fingers rests on the orifice making this tubing communicate with atmospheric air and can thus, by a more or less pronounced blocking of this orifice, adjust the quantity of liquid escaping from it. the device.
Finally, it is also possible to envisage the complete elimination of communication with atmospheric air, for example by using the handle as a reservoir for compressed air or gas.
The appended drawing represents, schematically and by way of non-limiting examples, various embodiments of the apparatus which is the subject of the invention.
Fig. 1 is an elevational view of a first embodiment; fig. 2 shows a variant; fig. 3 is a section of the carried rap handle showing another variant: FIG. 4 is a section of another embodiment in which the handle carries an air compressor member; fig. 5 is a section through another variant of the compressor device, and FIG. 6 is a view of a variant of the end of the flow side; fig. 7 shows the handle in plan.
The apparatus shown in FIG. 1 is essentially constituted by a flask or .am hen, glass for example, designated by 1. which is extended by a part of smaller diameter 2, and ends in a closed tube 8 whose walls are pierced with openings 4 -4 very small (capillaries or not).
The opposite end of the tube, designated by 5, has a thread (or any other arrangement allowing assembly, for example a bayonet joint) and engages in the corresponding complementary part provided inside a part 6 forming a handle ot wick separator, in order to avoid the simultaneous use of the comb which is obligatory with the liquid applicator devices known hitherto.
For this purpose, it is constituted by a point having the shape indicated in FIGS. 1, 2, 7 which serves to isolate the wicks one after the other and thus replaces the comb, freeing one of the operator's hands.
This handle, made of plastic (it could also be metal or any other suitable substance) is intended in particular to carry the valve, when the latter is of a mechanical type, as in the case of FIGS. 1 and 3, this valve being able, for example, to be constituted, as in the case of FIG. 1, by a lever 7 articulated around an axis 8 carried by the handle, and part 9 of which penetrates into a housing 9 'which communicates, by a channel 10, with the interior of the bulb 1.
The lever 7 is extended by an arm 7 'which is located under the fingers of the operator and which is constantly pushed back by a spring 4u any other member, elastic not shown, tending to keep the valve 9 closed. When the vial 1 is made of glass, it is advantageous to garnish it, as shown in the figure of one or more rubber rings 11 damping shocks when the device is placed on a hard surface.
The variant of FIG. 2 differs from the first embodiment by the flow spout 3 '--r, the use of which is not compulsory, and which can just as easily be replaced by the perforated tubing of the fig. 1 and above all by the provision of a cylindrical duct formed by a glass tube or the like 12, which communicates through an orifice 13 in the wall of the bulb 1 with the outside air and through an orifice 12, with the in interior of the bulb.
It can be seen that in this case, the flow of the liquid is controlled by the closing of the opening 13, for example by means of a finger, and that the release of this opening allows the penetration of atmospheric air to the 'inside the bulb 1 and hence the flow of a corresponding quantity of liquid through the opening of the spout 3'.
Fig. 3 shows a valve adapted to a handle of the same shape as those of FIGS. 1 and 2, this valve being essentially constituted by a connecting rod 14 applied to its seat by a spring 15, and operable from the outside by a rod 16 with a head 16 'guided in a threaded sleeve 17 screwed into the handle, and of which the lower end forms the seat of the valve itself. Communication with the inside of the handle is via channel 18.
Finally, fig. 4 shows a sectional view of another variant according to which the handle comprises an air compression member constituted by a piston sliding in a housing 19, and subjected to the action of a counter spring 21. During its maneuver, the udder first closes the channel 24 communicating with the external atmosphere, and then compresses the volume of air located both in the housing 19 and in the cell 23 extending the interior of the bulb 1 , the valve 22 ensures, on the one hand, the guidance pt, on the other hand, the control of the communication of the compression chamber with the interior of the bulb.
Fig. 5 shows another variant of the air compressor member constituted by a small rubber ball 24 with an automatic valve, of the type used for pocket vaporizers and similar devices, this ball is housed in the thickness of the handle 6 and fixed by a threaded connector 25 in a housing 26 which communicates by a channel 27 with the interior of the bulb. It can be seen that the compression of the ball 24 which protrudes slightly from the handle 6 causes the compression of the air contained in the chamber 26, in the channel 27 and in the bulb, for the purpose specified above.
Fig. 6 shows a variant of the tube 3 ending the bulb. According to this variant, the tube 3 connected by part 2 to the body of the bulb 1, comprises lures rods 28 arranged along its generatrices and terminating in orifices 29 (capillary or not), the end 30 of the tube being itself closed. These grooves could also be arranged, following helices. There could also be only one lure cane.
It goes without saying that the invention is in no way limited to the arrangements described and shown and that it is susceptible of numerous variants. Thus, for example, a bulb such as that of FIG. 1, may well receive an air intake device similar to that of FIG. 2, likewise, the other elements indicated can be combined according to any arrangement depending on the maneuvering facilities, their more or less easy assembly and the liquids intended to be used.
The arrangement of the openings such as 4 is in no way characteristic, and is given only as an example, the end of the apparatus may be curved or disposed at a certain angle relative to the axis of the l light bulb, for example to facilitate application. The shape of the handle 6 is also given only by way of example. Finally, the handle can be combined with the two elements: compressor and discharge valve, to take into account the particularities of all the treatment liquids likely to be used.