Dispositif pour la fixation d'objets à l'extérieur d'une voiture fermée. On connaît dejà des dispositifs permettant de fier sur le toit ou sur les ailes d'une automobile des skis ou d'autres objets d'une certaine longueur ne pouvant pas être pris à l'intérieur de la voiture. Ces dispositifs sont assujettis le plus souvent à la carrosserie au moyen de brides métalliques et de tou rillons vissés à demeure, ou par des pièces s'agraffant sur les charnières des portes ou bien par des sangles tendues à l'intérieur de la voiture et passant entre le toit et le joint des portières. Tous ces moyens de fixation détériorent plus ou moins les parties de la carrosserie auxquelles ils sont adaptés et ren dent le montage et le démontage des dispo sitifs de fixation incommodes.
L'objet de la présente invention est nu dispositif pour la fixation d'objets à l'exté rieur d'une voiture fermée, qui est caracté- risé par le fait qu'il comporte au moins une ventouse en caoutchouc destinée à .être placée à l'endroit voulu de la voiture et pourvue de moyens pour la fixation desdits objets. Ce dispositif ne présente pas les inconvénients précités et permet une mise en place rapide. Son adhérence est parfaite tout en ayant une certaine élasticité.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, deux formes d'exécution de l'objet da l'invention.
La fig. 1 représente une limousine sur le toit de laquelle est appliquée la première forme d'exécution, le second exemple étant monté sur le pare-crotte d'une des roues anté rieures; Les fig. 2 et 3 montrent des détails de la première forme d'exécution.
En se référant aux fig. 2 et 3, 1 est une ventouse en caoutchouc se fixant de manière connue sur une surface lisse. Elle se main tient automatiquement en place par l'effet de succion. La ventouse est réunie avec une --ra- paudine 2 dans laquelle est portée, au moyen d'une rotule 3, une vis 4. Sur la rotule repose une bague d'arrêt 5 coopérant avec un écrou borgne 6 vissé sur la crapaudine 2. La vis 4 peut être orientée et arrêtée dans la position donnée par le desserrage ou le serrage respec- tivement de l'écrou borgne 6.
Elle porte, entre un écrou 7 et des contre-écrous 8, des entre toises 9 et 10 disposées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre. 11 sont des ron delles et 12 est un écrou décoratif. Les entre toises 9 et 10 sont reliées de la manière re présentée en fig. 2 avec d'autres ventouses similaires pour former un pont porteur rec tangulaire 13 qui peut être appliqué au moyen des ventouses sur le toit d'une auto mobile. Les entretoises transversales 9 com portent des fentes 9' pour la réception des courroies ou d'autres liens non représentés, destinés à maintenir les objets à transporter en place.
Afin que le pont 13 puisse être adapté aux toitures de différentes grandeurs, les trous de fixation 9' et 10' respectivement des entretoises sont oblongs et permettent un certain déplacement axial de ces dernières. Les entretoises 9 et 10 peuvent, aussi être dé- plaçables en hauteur au moyen des écrous 7 et 8. De ce fait, et par suite de la possibilité de pouvoir orienter la vis 4 en toute direction, les entretoises transversales 9 peuvent être mises complètement horizontales et au même niveau. De cette façon, on évite le plus pos sible un déplacement de l'objet transporté sur le pont porteur sous l'action de la pesanteur.
Dans la seconde forme d'exécution, les en tretoises 9 et 10 sont supprimées. A la place de la vis 4 est prévu un tourillon, non repré senté, porté au moyen d'une rotule dans la crapaudine 2. Le tourillon est solidaire d'un support en forme d'étrier 14 dont les extré mités recourbées vers le haut sont pourvues des courroies de fixation 15. Cette forme d'exécution est essentiellement destinée à être appliquée sur les pare-crotte des roues du véhicule et se prête particulièrement bien pour la fixation d'une ou de deux paires de skis, comme représenté dans la fig. 1. Les skis sont logés, d'une part, avec l'une de leurs extrémités, dans un étrier 16 adapté à la planchette du marchepied et reposent, d'au tre part, sur le support 14 où ils sont assu jettis par les courroies 15.
Cette forme du dispositif de fixation peut naturellement être appliquée sans autre sur le toit d'une voiture fermée et aussi être groupée par deux, trois, quatre, etc.
Il est évident que le dispositif décrit peut différer dans ses détails de ceux représentés au dessin, sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, il serait possible de prévoir entre les entretoises un genre d'étrésillon pour aug menter la raideur du pont porteur.
Les ventouses en caoutchouc permettent un montage et démontage rapide du dispositif de fixation, sans laisser aucune trace sur la carrosserie de la voiture.