CH188478A - Automobile à propulsion mixte par roues et par chenilles. - Google Patents

Automobile à propulsion mixte par roues et par chenilles.

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      1utomobile    à propulsion mixte par roues et par chenilles.    On sait qu'en matière d'automobile, les  véhicules qui ont     donné    le meilleur rendement  sur route et qui sont les plus rapides, com  portent quatre roues, dont deux seulement  sont motrices. On sait également qu'en "tout  terrain" la propulsion par voie sans fin est  la plus efficace.  



  De     nombrex    inventeurs ont cherché à réa  liser un véhicule automobile, à marche ra  pide sur route, donc sur roues, et se transfor  mant (plus ou moins vite) en véhicule tout  terrain par l'adjonction d'une voie sans fin.  



  Les uns ont préconisé, et même réalisé,  des machines "tout roue ou tout chenille",  c'est-à-dire que le véhicule se transformait  complètement et, de voiture à roues, devenait  véhicule à chenilles intégrales, ou inverse  ment.  



  D'autres se sont contentés d'adjoindre à  l'essieu moteur d'une automobile à quatre  roue un dispositif à chenille commandé par  le     même    essieu moteur,    Dans le premier cas, la machine est     d'une     réalisation très coûteuse, car l'indépendance  complète des roues et des chenilles nécessite  une mécanique compliquée et lourde, tant par  la transmission du mouvement aux deux pro  pulseurs, que par la suspension, la commande  des organes de transformation, la direction  du train chenille, le double freinage, etc.  



  De plus, on sait qu'il est     très    difficile de  réaliser une     bonne    suspension avec une che  nille intégrale. Ceci est d'autant plus vrai  que, dans le     cas    présent, il est nécessaire de  donner à ce véhicule, qui est rapide quand  il est sur roues, une vitesse aussi rapprochée  que possible de cette     dernière    lorsqu'il est sur  ses chenilles.  



  Toutes ces difficultés font que, pratique  ment, on ne trouve pas dans le     commerce    de  véhicules semblables.  



  Dans le second cas, la réalisation est plus  simple, mais il     n'existe    pas, dans les inven  tions connues, de     machines    résolvant le     pro-          blème    d'une façon     satisfaisante,    C'est ainsi      que, dans presque tous les cas, les roues ar  rière et les chenilles portent en même temps  sur le sol. Or, les deux dispositifs étant pris  sur le même essieu tournent au même nombre  de tour, mais, comme le diamètre de la roue  dentée d'entraînement de la voie sans fin est  inévitablement plus petit que celui de la roue  porteuse, il s'ensuit une différence de vi  tesse développée très sensible, donnant un  rendement déplorable.  



  En outre, le fait de se servir de l'essieu  moteur à roues pour     entraîner    la voie sans fin  implique une     position    très avancée - par rap  port à cet essieu - de tout le train porteur  d'où, lorsque la voie sans fin porte sur le sol,  une mauvaise     répartition    de poids sur les es  sieux; le train porteur avoisinant le milieu du  châssis reçoit presque toute la charge, enle  vant ainsi aux roues directrices l'adhérence  nécessaire pour assurer une bonne     direction.     



  On ne rencontre pas, dans     cette    catégorie  de véhicule, de système     permettant    d'adjoin  dre rapidement et en marche, à la propulsion  roue, la propulsion chenille, ou inversement,  de retirer celle-ci, toujours en marche, lorsque  son besoin ne se fait plus sentir.  



  Autre point important, les réalisations  proposées jusqu'à présent nécessitent une mé  canique automobile spéciale     entraînant    un       prix    de revient élevé.  



  On sait par ailleurs que le rendement  d'un véhicule à chenilles est d'autant plus  mauvais que la charge portée est plus grande.       II    y a donc intérêt à se servir de la propul  sion à chenille, avec le moins de poids possi  ble, en chargeant toujours la roue au     maxi-          mum    permis par l'état du terrain.  



  On ne trouve pas dans les dispositifs con  nus de     sustèmes    répondant à ces desiderata.  La présente invention comble cette lacune  et a pour objet une automobile à propulsion       mixte    par roues et par chenilles mobiles et  réglables     verticalement,    la direction étant as  surée par les roues directrices, caractérisé en  ce que les     trains    porteurs de chenilles sont,  seuls, de     position    réglable, les poulies mo  trice et directrice des chenille étant fixes par       rapport    au châssis,    Les dessins ci-annexés     donnent,    à titre  d'exemple, une forme d'exécution de l'inven  tion.  



  La     fig.    1 montre, en élévation, l'ensemble  de la machine sur ses roues;  La     fig.    2 est une vue en plan;  La     fig.    3 montre la machine en élévation,  les trains porteurs baissés, avec coupe par  tielle par deux galets et la roue arrière ex  térieure enlevée;  La     fig.    4 est une vue de l'arrière;  La     fig.    5 représente, en élévation-coupe,  la prise de mouvement commandant le     pont-          chenille,    combiné avec le réducteur de vitesse  du pont-roues;  La     fig..    6 est une vue en plan, coupé par  tiellement, du dispositif précédent;

    La fi-. 7 est une vue en     élévation    avec  coupe partielle de la commande de l'essieu  porteur et de sa liaison, d'une part, avec le  train de galets et, d'autre     part,    avec les res  sorts de suspension de l'essieu moteur à roues;  La     fig.    8 est une vue de     profil,    avec coupe  partielle de l'ensemble ci-dessus;  La     fig.    9 montre, schématiquement, le dis  positif indicateur de position de la voie sans  fin.  



       Comme    on le voit par les     fig.    1 à 4, la ma  chine est constituée par un châssis automo  bile classique comprenant: un moteur,     une     boîte de vitesses, une direction, un essieu di  recteur avant, et un pont-moteur à l'arrière;  tout ceci     étant    connu et ne nécessitant par  conséquent aucune description spéciale.  



  En     un    point de ce châssis, situé entre les  deux essieux, est fixé un deuxième     pont-          moteur    1     (fig.    1, 2, 3, 6) auquel est adjoint  un carter 2     (fig.    2, 5, 6)     renfermant    des  trains d'engrenages dont on trouvera plus       loin    la description.     Sortant    de ce     carter,    l'ar  bre 3     (fig.    2, 5, 6) qui vient du moteur, trans  met le mouvement au pont 4, à roues motrices       (fig.    1, 2, 3, 4).  



  Entre le pont-moteur 1 et l'essieu moteur  à roues, de chaque côté du châssis, sont dis  posés les trains porteurs qui peuvent être de  'différents systèmes. Dans le présent cas, ils  sont     représentés    montés aux     extrémités    de      l'essieu porteur 5     (fig.    1, 2, 3, 7, 8), lequel est  fixé au châssis par les paliers 7     (fig.    2, 8),  qui lui permettent de tourner. L'essieu 5 se       termine,    à chacune de ses extrémités et en  dehors du châssis, par deux manivelles oppo  sées 8 et 9 (fi-. 1, 2, 3, 7, 8) du train por  teur.

   Celui-ci est constitué par des dispositifs  connus, représentés ici, à titre d'exemple, par       les    galets 12, les petits balanciers 13     (fig.    1,  2, 3, 7, 8) réunissant deux à deux les galets;  un ressort 14 assure la liaison élastique en  tre les balanciers 1-3 et la tête oscillante 11  montée sur le     maneton    10 de la manivelle 8  de l'essieu porteur 5.  



  La manivelle 9, opposée à la manivelle 8,  sert de support à la partie avant des ressorts  de suspension 15     (fig.    1, 3, 7, 8) de l'essieu à  roues motrices. A cet effet, des jumelles 16       (fig.    3, 8) servent de liaison entre la mani  velle 9 et les ressorts 15.  



  Des     barbotins,    ou roues dentées 17     (fig.    1,  3) sont montés à chacune des     extrémités    du  pont-moteur 1 et assurent l'entraînement de  la voie sans fin 6.  



  Une poulie ou roue folle de renvoi 18       (fig.    1, 3) est prévue à l'arrière de l'essieu  moteur à roues. La voie sans fin 6     (fig.    1, 2,  3, 4, 7, 8) s'enroule sur les roues 17 et 18  en passant sous les galets 12.  



  Sur l'essieu porteur 5 est figé un secteur  denté 19     (fig.    7, 8) commandé par une vis sans  fin 20     (fig.    7, 8) montée sur l'arbre d'un mo  teur électrique 21     (fig.    2, 7, 8). Celui-ci est  alimenté par le circuit électrique du châssis.  



  En ce qui concerne le pont moteur 1, il  comprend dans l'exemple choisi, une vis sans  fin 22     (fig.    5, 6) qui commande une roue 23  à denture correspondante, laquelle est mon  tée sur un différentiel 24     (fig.    5, 6) duquel  partent, de chaque     côté,    les arbres de com  mande 25     (fig.    5, 6), des     barbotins    17     (fig.    1,  3). Ce montage est classique dans l'automobile  et ne demande pas, par conséquent, de des  cription détaillée.  



  La vis sans fin 22 est supportée dans le       carter    2     (fig.    5, 6) par deux roulements 26  et 27 (fi-. 5, 6). Cette vis 22 est creuse et tra  versée de part en part, suivant son axe et avec    un grand jeu, par un arbre 28     (fig.    5) relié à  une de ses extrémités par un accouplement  quelconque 29, à l'arbre de sortie 30     (fig.    2,  5,. 6) du changement de     vitesse    du véhicule.

    L'autre extrémité de l'arbre 28 reçoit un     bal-          ladeur    denté 31     (fig.    5, 6) commandé du  siège du conducteur par le levier 43, lequel,  par un renvoi 39, attaque la fourchette 40 du       balladeur    31.  



  Dans la     position    des     fig.    5, 6 le     balladeur     31 est, d'une part, en prise directe avec la     vis     sans fin 22 au moyen de la denture à     crabot     32     (fig.    5, 6) et, d'autre part, engrené avec  la roue dentée     33,    solidaire de l'arbre de ren  voi 34, lequel est aussi solidaire de la roue  dentée 35     (fig.    6). Celle-ci est en prise cons  tante avec l'engrenage 36     (fig.    5, 6) d'une  seule pièce avec l'arbre de commande 37 réuni  par le manchon 38 à l'arbre d'attaque 3       (fig.    5, 6) du pont-moteur à roues.  



  Dans la position décrite et représentée sur  les     fig.    5, 6, on voit que la     vis    sans     fin.    22  commandant le pont moteur 1 est     attaquée     directement, sans intermédiaire, par l'arbre  de sortie 30, alors que le pont-roues est atta  qué avec une réduction de vitesse correspon  dant à la différence des diamètres développés  des     barbotins    17 et des roues motrices. Cette  différence de vitesse est calculée pour un       même    développement sur le sol.  



  Si     maintenant,    au moyen du levier 43       (fig.    1, 4) commandé du siège du conducteur,  on agit sur la     fourchette    40     (fig.    5) pour dé  placer le     balladeur    31     (fig.    5, 6), de façon à  ce que sa denture 41. pénètre dans la     denture     intérieure 42 de la roue dentée 36     (fig.    5, 6),  on voit:  10     Qt-ie    la vis sans fin 22 ne reçoit plus  le mouvement du moteur.

   Le     pont-chenille    est  donc immobile;  20 Que le pont-roues motrices est en prise  directe sur l'arbre de sortie de la boîte de vi  tesse et qu'il travaille par conséquent dans les  mêmes conditions qu'une automobile ordi  naire.  



  Le moteur     électrique    21 peut être mis en  circuit par deux contacts     indépendants    44 et  45     (fig.    2, 7 et 8) donnant chacun un,     sens        dg         marche. Ces contacts sont commandés du  siège du conducteur par deux tirettes 46 et  47     (fig.    4) agissant sur les câbles 48 et 49       (fig.    2, 7, 8) comme cela se pratique pour les  démarreurs de moteur d'automobile.

   L'une  des tirettes correspond au sens "descente" et  l'autre au sens     "montée".    Elles peuvent por  ter des     inscriptions,    par exemple D et M pour  éviter toute     erreur.    Un cadran     indicateur    50       (fig.    4, 9) de     position    du train-chenille com  plète     l'installation.    Il est raccordé par un pe  tit câble souple 51à un levier 52     (fig.    9)  bloqué sur l'essieu porteur et suit, par consé  quent, les positions de celui-ci.  



  La tête oscillante 11, montée sur le     ma-          neton    10     (fig.    2, 3, 7, 8) porte, à l'opposé du  ressort 14, deux bras 53 dont la partie supé  rieure reçoit un balancier 54 dont chacune des  extrémités porte un galet 55, soutien de che  nille. Le balancier 54 est     articulé    en son cen  tre 56, sur l'extrémité des deux bras 53       (fig.    1, 3, 8).  



  Cet ensemble     accompagnera    la tête oscil  lante et par suite le train porteur dans tous  ses déplacements, son but, comme on s'en  rend compte, est de maintenir la voie sans fin  6 sous une tension à peu près constante,  quelle que soit la position du maneton 10.  Le fonctionnement est le suivant:  Sur bonne route, la machine est dans la  position de la     fig.    1, c'est-à-dire que le     train-          chenille    est relevé. Le véhicule avance sur ses  roues, comme une auto ordinaire. La suspen  sion arrière est normale, les ressorts 15 rece  vant la totalité de la charge arrière.

   Dans ce  cas, on a vu que le     balladeur    31 est en prise  directe par sa denture 41 sur la roue 36, et  par conséquent la     vis    sans fin 22     (fig.    5, 6)  ne tourne pas; le pont-moteur 1 et la voie  sans fin 6 sont immobiles.  



  Lorsque la nécessité d'emploi de la voie  sans fin se fait sentir, le conducteur agit sur  le levier 43 pour mettre en prise le     pont-          chenille,    et démultiplier le pont-roues; puis  il met en route le moteur électrique 21, en  agissant sur la     tirette    46 marquée D (des  cente),    Par l'intermédiaire de la transmission mé  canique     décrite    plus haut, le moteur électri  que 21 fera tourner d'un certain angle l'essieu  porteur 5.

   Les manivelles 8 et 9 de celui-ci       décriront    donc un certain arc de cercle entraî  nant dans leur course, d'une part, la tête  oscillante 11 du     train        porteur,    qui descendra  et, d'autre part, les jumelles 16     d'une    des  extrémités des     ressorts    15 de suspension ar  rière, qui monteront.  



  Le conducteur pourra suivre par le cadran  indicateur 50 la position du train-chenille,  et régler la pression sur le sol de la voie sans  fin par rapport à celle des roues. Ce     point    est  très important. Il permet en effet d'obtenir,  dans tous les terrains, le maximum de rende  ment en ne faisant intervenir la bande sans  fin que juste de la     quantité    nécessaire au  bon fonctionnement. C'est ainsi que, dans les  terrains résistants mais gras, la chenille  n'aura qu'à effleurer le sol pour empêcher  tout patinage; elle tournera presque à     vide,     c'est-à-dire sans charge, donc sans grande ab  sorption de puissance.

   Dans des terrains un  peu plus mous, en se     repérant    sur le cadran  indicateur 50, on pourra augmenter la pres  sion de la voie sans fin sur le sol en faisant  faire au moteur électrique 21 quelques tours  de plus.  



  L'adhérence chenille sera portée au maxi  mum dans les terrains peu     consistants.    Dans  ce cas, les roues ne feront qu'affleurer le sol.  Le cadran     indicateur    sera à fond dans le sens  descente.  



  La machine est alors dans la position des       fig.    3 et 4.  



  La     manoeuvre    inverse s'effectuera en agis  sant sur la     tirette    47 marquée M (montée).  Le moteur 21     tournera    en sens inverse et re  lèvera le train-chenille de la quantité jugée  nécessaire par le conducteur, suivant l'état du  terrain. Le cadran indicateur 50, comme pour  le sens descente, indiquera la position du  train-chenille. Celui-ci étant ramené à la posi  tion initiale de la     fig.    1, il suffira d'agir sur  le levier 43 pour obtenir la prise directe du  pont-roues et     immobiliser    le     train-chenille,         La machine est de nouveau à sa position  route.  



  Des contacts électriques peuvent être pré  vus pour couper automatiquement le courant  lorsque le train porteur     arrive    à ses positions  extrêmes.  



  Ainsi que l'on s'en rend compte facile  ment, le véhicule pourra passer en     quelques     secondes de la position route (sur roue seule  ment) à la position mixte (roues et chenilles)  et inversement.  



  On remarquera que,     grâce    au peu d'éloi  gnement de     l'essieu-porteur    5, de l'essieu mo  teur à roues, l'équilibre du véhicule - dans  le cas de la position sur chenilles - est peu  changé et en tous cas dans un sens favorable  pour le terrain varié puisque le faible rappro  chement de l'essieu porteur de l'essieu direc  teur aura pour effet une augmentation  d'adhérence propulsive et de réduire la charge  sur l'essieu avant, donc de diminuer l'enfon  cement de ses roues en terrain meuble, tout  en lui conservant une charge suffisante pour  assurer la direction.  



  Il est évident que l'ensemble décrit à titre  d'exemple peut être réalisé de plusieurs fa  çons, l'invention résidant surtout dans le  groupement des organes séparés, du train de  la voie sans fin et de sa commande, par rap  port à ceux constituant un châssis automo  bile classique.  



  C'est ainsi que les trains porteurs, au  lieu d'être prévus montés aux extrémités  d'un essieu tournant, peuvent être établis, par  un homme de métier, coulissant verticalement  au moyen d'un système de leviers ou de vis  et écrous, mus par toute commande électro  mécanique ou autre.  



  On peut aussi concevoir, dans le système  décrit à titre d'exemple, une commande entiè  rement mécanique de l'essieu porteur; dans ce  cas, il suffit de remplacer le moteur électri  que 21 par une transmission avec prise de       mouvement    à engrenages ou à courroie prise,  soit sur la boîte de vitesse, soit sur un point  quelconque de la transmission même du véhi  cule.    Cette     commande    peut aussi être hydrauli  que, en agissant par exemple directement sur  la manivelle 8 ou sur un levier calé sur l'es  sieu 5. Des commandes hydrauliques de ce  genre se rencontrent, par exemple, sur des  automobiles à benne basculante, pour le trans  port des matériaux.  



  La commande du moteur électrique     petit     aussi varier à     l'infini.    On peut, par exemple,  la rendre automatique en montant des con  tacts convenables sur la timonerie du     levier     de     manoeuvre    43. On peut aussi remplacer les  deux tirettes 46 et 47 par un contact unique.  On peut encore établir sur le circuit électri  que une série de relais coupant automatique  ment le courant dans des positions détermi  nées à l'avance, etc.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Automobile à propulsion mixte par roues et par chenilles mobiles et réglables verticale ment, la direction restant assurée par les roues directrices, caractérisée en ce que les trains porteurs de chenilles sont, seuls, de position réglable, les poulies motrice et direc trice des chenilles étant fixes par rapport au châssis.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Automobile suivant la revendication, carac- risée en ce qu'elle comporte un pont moteur fixé au châssis entre les deux essieux et portant, à chacune de ses extrémités, à une certaine hauteur au-dessus du sol, un bar- botin d'entraînement de voie sans fin. 2 Automobile suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte de, chaque côté du châssis un train porteur disposé entre le pont-mo- teur ci-dessus et le pont à roues motrices du châssis.
    3 Automobile suivant la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle comporte un essieu porteur, disposé entre ledit pont-moteur et le pont à, roues motrices du châssis, cet es sieu recevant à chacune de ses extrémités les trains porteurs de la voie sans fin. 4 Automobile suivant la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle comporte une roue folle ou poulie de renvoi de la bande sans fin, figée au châssis en arrière de l'essieu moteur à roues et à une certaine hauteur au-dessus du sol, de manière à ce que la bande sans fin enrobe le pont-moteur à roues avec le jeu nécessaire à son place ment.
    5 Automobile suivant la revendication et la sous-revendication 3, caractérisée en ce que l'essieu porteur se termine à chacune de ses extrémités par une manivelle, le corps d'es sieu étant monté tournant sur le châssis et les manetons des manivelles recevant cha cun un train porteur. 6 Automobile suivant la revendication et les sous-revendications 3 et 5, caractérisée en ce que l'essieu porteur présente à chacune de ses extrémités une manivelle à deux bras opposés, l'un de ces bras recevant le train porteur et l'autre l'extrémité avant du res sort arrière de suspension.
    7 Automobile suivant la revendication et les sous-revendications 3, 5 et 6, caractérisée en ce qu'elle comporte une commande électromécanique, branchée sur le circuit électrique du véhicule, mise en marche à la volonté du conducteur, et agissant sur l'es sieu à manivelle ci-dessus pour lui impri mer un certain déplacement angulaire cor respondant, dans un sens, à la mise en ac tion des trains porteurs, et dans l'autre sens à leur relevage.
    8 Automobile suivant la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle comporte une com binaison d'organes de transmission donnant au moyen d'une commande unique, soit la prise directe du pont-moteur à roues, le pont-chenille étant immobile, soit la mise en circuit de celui-ci avec démultiplication appropriée du mouvement transmis aux pont-roues.
CH188478D 1934-11-19 1935-11-11 Automobile à propulsion mixte par roues et par chenilles. CH188478A (fr)

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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE753514C (de) * 1942-02-07 1953-10-26 Ind A G Gleiskettenfahrwerk

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE753514C (de) * 1942-02-07 1953-10-26 Ind A G Gleiskettenfahrwerk

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