Planimètre et procédé pour sa fabrication. La présente invention concerne un plani mètre et un procédé pour sa fabrication.
Une forme d'exécution du planimètre, objet de la présente invention, est repr6sen- tée, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel: La fig. 1 est une vue en plan du plani- mètre placé sur la .surface à mesurer; La fig. 2 est une coupe verticale du pla- nimètre de la fig, 1, représenté avec .des dis positifs de support et de manoeuvre.
Sur le dessin, 10 est la surface à mesurer. La surface peut être sur une carte 10' ou une photographie ou autre objet analogue. 11 est une feuille de matière transparente et de préférence flexible, sur laquelle sont marqués. des cercles concentriques 12. Les rayons de ces cercles sont tels que ces der niers aient des surfaces qui diffèrent d'une quantité constante. Par exemple, si le pre- znier cercle ou cercle qui se trouve le plus à l'intérieur a une surface d'un centimètre carré, le deuxième a une surface -de deux centimètres carrés et le troisième une surface de trois centimètres carrés.
L'espace annu laire compris entre le premier et le deuxième cercles et l'espace annulaire compris entre le deuxième et le troisième cercles out chacun une surface d'un centimètre carré. La feuille 11, avec les cercles qui s'y trouvent, peut être utilisée comme un planimétre. Pour me surer la surface 10, on peut placer n'importe où le centre -des cercles 12. Plus il y a de cercles qui coupent la périphérie de la sur face 10, plus sera exacte, en général, la dé termination de la valeur numérique de la surface 10. Le centre des cercles peut être maintenu en place -de toute façon commode, par exemple au moyen d'une épingle que l'on enfonce dans. un petit trou 13 situé au centre.
On fait alors tourner la feuille 11 autour de son centre, -de façon que 10 point a, qui se trouve sur le plus petit cercle qui coupe la surface, se déplace de sa position qu'il oc cupe sur la périphérie de la surface d'un côté jusqu'à un point a' où il vient coïncider avec la périphérie de la surface du côté opposé. Pour provoquer ce déplacement de la feuille 11, on peut appliquer un instrument très pointu contre la feuille 11 au point a et s'en servir pour pousser le point a jusqu'au point a'. Ensuite, on peut placer l'instrument au point b et faire tourner la; feuille jusqu'à ce que le point b arrive au point b'.
De cette façon, le point a s'écartera complètement de la surface 10. On répète la -même opération avec chacun -des cercles qui coupent la eur- face à mesurer..
Une graduation peut être prévue sur le pourtour du cercle extérieur. Sur le dessin, le cercle extérieur est divisé en dix arcs égaux successifs et les chiffres 1 @à 10 sont portés respectivement près des extrémités successives de ces arcs. Avant que l'on ait fait tourner la feuille pour la première fois, le zéro de la graduation coïncide avec un cer tain point A de la carte qui contient la sur face. Une fois que l'on a fini de faire tour ner la feuille transparente, le point A corres pond à un point de la graduation, par exem ple au point 2.
Ceci veut dire que l'on a fait tourner la feuille 11 de Z@jlo d'un cercle' complet et que la surface -à mesurer est égale aux 'ho de la surfacé de l'un quelconque des espaces annulaires. -Si le cercle intérieur est égal à un centimètre carré, la surface à mesurer est égale à Z@@o -d'un centimètre carré.
Lorsque l'on fait tourner la feuille 11, il est sans importance que l'on commence à faire tourner, d'un côté à l'autre - de la sur faça à mesurer, un cercle plutôt qu'un autre. Il suffit qu'avant de terminer l'opération, l'on ait -déplacé tous les cercles coupant la surface, d'un côté de celle-ci à l'autre, dans le même sens.
Suivant la valeur de la surface d'un espace annulaire et l'échelle -de la carte, on peut déterminer arithmétiquement la gradua tion, de façon que la lecture se fasse direc tement en valeur de surface réelle que la carte représente, par exemple en hectares ou en kilomètres carrés.
On peut fabriquer une feuille transpa rente et flexible sur laquelle se trouvent les marques analogues à celles de la feuille 11, de la façon suivante: - On prépare une surface sur laquelle sont tracés des cercles concentriques, analogue à la feuille -décrite ci-dessus. Cette surface peut comporter, ou non, une graduation numéri que. On fait alors une photographie de cette surface sur une substance transparente et de préférence flexible, par exemple une matière cellulosique.
On peut -développer directement cette photographie et s'en servir comme pla- nimètre, ou bien. on peut l'utiliser comme né gatif pour en tirer d'autres planimètres. Si l'on désire une autre graduation, on peut l'y porter. Une feuille ainsi préparée comporte des cercles qui font partie indélébile de la matière de la feuille et, par suite, celle-ci peut être lavée avec n'importe quel fluide approprié qui n'agit pas comme solvant sur la matière elle-même.
Si l'on désire avoir un planimètre de plus grande dimension que celui que l'on vient .de décrire, on peut tirer une photographie de la feuille préparée originairement, de façon à donner un négatif ou un positif à plus grande échelle.
On voit que le procédé décrit permet d7ob- tenir une feuille unique, flexible, sensible ment plate, pouvant servir comme planimètre. Il n'y ,a pas de parties relativement mobiles nï de pièces pouvant se déranger. Sa simpli cité permet sa fabrication en série et sa re production en différentes dimensions.
On peut réduire le frottement entre le pla- nimètre et la carte sur laquelle il tourne. Dans la disposition représentée sur la fig. 2, ce résultat est obtenu au moyen de la pièce 14 qui est fiée sur la face inférieure de la pièce 11, au centre des cercles 12. Au moyen de la pièce 14, une partie de la feuille 11 n'est pas en contact par frottement avec la carte qui se trouve en dessous. On peut prévoir un dispositif de manoeuvre, par exemple le bou ton 15.
Les moyens servant à fier le dis positif sur la carte, par exemple l'épingle 16, peuvent être fiés au bouton 15 et peuvent passer par l'ouverture 1$ de la feuille 11 et par une ouverture ménagée dans la pièce 14, correspondant avec la première. Le bouton 15 peut être maintenu en position au moyen d'un élément 17 qui est fixé sur la feuille 11 et qui constitue un collet autour d'une partie rétré cie du bouton.
La feuille 11 et les éléments 14 et 17 peuvent, par suite, tourner autour du bouton.<B>15.</B> Les éléments 14 et 17 sont de préférence transparents et peuvent être faits de la même matière que la feuille 11, par exemple en verre ou en une composition cellu losique.