Dispositif moteur de pièce d'horlogerie électrique. La présente invention a pour objet un dispositif moteur de pièces d'horlogerie élec trique comportant un encliquetage dont le cliquet est monté sur un levier soumis à un ressort de rappel, un électro-aimant dont l'armature donne des impulsions audit le vier, une source de courant alimentant le cir cuit dudit électro-aimant., et, dans ce circuit, des pièces de contact que le susdit levier met en contact à. la fin de sa course de rappel, caractérisé en ce qu'il comprend des .moyens automatiques pour empêcher ledit levier de réunir lesdites pièces de contact dans sa. course de rappel, moyens qui entrent en jeu lorsque la tension de la source est abaissée jusqu'à une certaine limite.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention par des vues schématiques.
La fig. 1 montre l'ensemble du dispositif lorsque les pièces sont au voisinage de l'une de leurs positions extrêmes; Les fig. 2 et 3 montrent un détail qui est dessiné en traits pleins respectivement dans deux positions différentes. non extrêmes et en traits pointillés dans deux positions ex trêmes.
Comme dans beaucoup de dispositifs connus, un :levier 1 portant un cliquet 4 est mobile autour de l'axe 2 d'un rochet 5 coopérant avec ledit cliquet, et retenu par un cliquet 5-1 monté sur le bâti.
Le levier 1 est soumis à. un ressort de rappel 24 et présente un doigt 3 par lequel il est soumis aux im- pulsians de l'armature 26 d'axe 29 et de ressort de rappel 53 qu'attire un électro aimant 2 7 lorsque son circuit est fermé sur une source 28 à la fin de la course de rappel du levier 1, ce dernier rencontrant à cette fin de course un plot de contact isolé 32 relié à l'une des bornes de la source par l'in termédiaire de l'électro alors que l'autre borne de la source est connectée au bâti qui est en contact métallique avec le point d'at tache du ressort 24.
Le levier 1 porte un goujon .6 qui fait saillie sur sa face postérieure, de manière à coopérer avec un organe de butée 7 articulé sur le bâti autour d'un axe 8 parallèle à l'axe 2 du levier 1. Cet organe est maintenu dans une position d'équilibre par une lame élastique 9 encastrée en lui et passant libre ment entre deux goujons 10. L'organe 7 présente, en outre, sur le parcours de la bu tée 6, une surface de butée 13 et une rampe 13a qui délimitent une saillie sur l'un de ses flancs, lesquels sont conformés de ma nière qu'il ait la forme générale d'une vir gule ou d'un bec.
L'un des flancs lla cons titue aussi une rampe, très peu inclinée, de manière que l'extrémité du bec se trouve plus près de l'axe 2 que le goujon 6 lorsque les choses sont dans la position représentée. L'autre flanc du bec forme une rampe 11b et une rainure 12 est pratiquée sur la face de l'organe 7 dans le but indiqué ci-après.
Le levier 1 présente, en outre, un bras 14 qui coopère avec la cheville 15 d'un le vier 1.6 articulé en 17, soumis à, un ressort 19 qui l'appuie contre le collet 34 d'une tige 30. Cette tige peut coulisser et tourner et porte un pignon de mise à l'heure 18, ainsi qu'un bouton de manoeuvre 31. De plus, une lame de contact 20, flexible, mon tée sur un bloc isolant 21, est disposée sur le parcours d'un collet 33 de la tige 30 con ductrice, et est connectée au plot de con tact 32.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant: Dans la position représentée, le le vier 1 actionne le mouvement d'horlogerie par le cliquet sous 'l'action de son ressort de rappel 24 et est sur le point de rencontrer le plot de contact 32. A cet instant (position a des fig. 2 et 3), le circuit de l'électro-aimant est fermé sur la source 28, l'armature<B>26</B> est attirée et rencontre le doigt 3 auquel elle donne un choc.
Lorsque la source a un vol tage suffisant, le choc lance le levier 1, dans le sens de la flèche 23, jusqu'à, la position d de la fig. 2 alors qu'elle ne le lance que jusqu'à la position d' ifig. 3), lorsque la tension de la source s'est abaissée jusqu'à une certaine limite.
Au cours de la course due au choc impulsif, le goujon @6 rencontre la rampe 13a, ce qui a pour effet qu'il re- pousse l'organe 7 de l'un des côtés de sa po sition d'équilibre jusqu'à ce que le goujon 6 puisse passer au delà de la saillie qui pré sente la surface de butée 13 et peut, si le rappel dû îît. la lame 9 est assez rapide, avoir <B>à</B>, soulever encore l'organe 7 en agissant sur la rampe 11b. On voit que si l'énergie reçue par le levier 1 doit le pousser jusqu'à la po sition d, la pointe du bec revient à sa posi tion d'équilibre pour laquelle elle est plus rapprochée de l'axe 2 que le goujon 6.
On comprend que, au cours de la course de rappel du levier 1, le goujon 6 rencontre la rampe Ilb par laquelle il pousse l'organe 7 de l'autre côté .de sa position d'équilibre jusqu'à l'instant (position c, fig. 2) où la rampe llb s'interrompt par le fait de la rai nure 12- pratiquée sur la face de l'organe 7.
Le flanc 12a de cette rainure laisse alors revenir l'organe 7 dans sa position d'équili bre pendant que le goujon 6 se rapproche de la position a pour laquelle il est de nouveau prêt à agir sur la rampe 13a. Lorsque l'im pulsion n'a pas été assez forte pour que le goujon dépasse la pointe du bec, le levier 1 reste en contact avec l'organe 7 comme le montre la position di en fig. 3, c'est-à-dire qu'il ne passe pas de l'autre côté du bec.
Ainsi, le mouvement de rappel sera arrêté par la surface 13 comme le montre la posi tion ci, et les choses ,sont réglées de manière que, dans cette position, le contact ne soit pas établi entrE, le levier 1 et le plot 32.
Cela empêche que la. source, qui est ordi nairement un accumulateur, continue ,à four nir du courant lorsqu'elle devrait être reclitu- gée ou remplacée, ou lorsque sa tension est insuffisante à assurer une marche satisfai sante de la pièce d'horlogerie. Celle-ci s'ar rête donc dès que l'énergie du ressort non représenté, interposé entre le rochet 5 et un rouage à organe régulateur, est dépensée.
Lorsque le levier 1 est accroché à. la position ci, il ne peut plus être atteint par l'armature ou ne peut pas être conduit par elle .sous un angle assurant une impulsion suffisante. Il est donc nécessaire que l'on dégage le levier 1 lorsqu'on a remplacé la source épuisée par une source fraîche. Comme il faut aussi re mettre les aiguilles à l'heure, on a fait en sorte que ces deux opérations dépendent l'une de l'autre.
On voit, en effet, qu'on ne peut pas mettre en prise le pignon de mise à l'heure 18 avec le pignon de minuterie 25 sans que le collet 33 ferme le circuit de l'électro en touchant la lame 20 et sans que le collet 34 pousse le levier 16, et, par l'intermédiaire de la cheville 15, le levier 1.
Les choses sont réglées pour que cette poussée mécanique ne puisse pas, à elle seule, amener le goujon 6 jusqu'à la pointe du bec. Ainsi, ce n'est iue si la source est assez forte que le .dispositif -continue à fonctionner, tan dis que le goujon 16 rencontre à nouveau la butée 13 si la source est trop faible.
La com mande du levier 1 par le levier 16 est une fonction -de sécurité pour le -cas où la pièce d'horlogerie se serait arrêtée pour une rai son indépendante de la, force motrice, et à un instant où le levier 1 aurait été dans la position pour laquelle il ferme le circuit électrique.
Motor device of an electric timepiece. The present invention relates to a driving device for electric timepieces comprising a snap-fastening the pawl of which is mounted on a lever subjected to a return spring, an electromagnet whose armature impulses said lever, a current source supplying the cir cuit of said electromagnet., and, in this circuit, the contact parts that the aforesaid lever puts in contact with. the end of its return stroke, characterized in that it comprises automatic means to prevent said lever from joining said contact parts in its. return stroke, means which come into play when the voltage of the source is lowered to a certain limit.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention by schematic views.
Fig. 1 shows the entire device when the parts are in the vicinity of one of their extreme positions; Figs. 2 and 3 show a detail which is drawn in solid lines respectively in two different positions. not extreme and in dotted lines in two extreme positions.
As in many known devices, a: lever 1 carrying a pawl 4 is movable around the axis 2 of a ratchet 5 cooperating with said pawl, and retained by a pawl 5-1 mounted on the frame.
Lever 1 is subject to. a return spring 24 and has a finger 3 by which it is subjected to the impulses of the armature 26 of axis 29 and of the return spring 53 which an electromagnet 27 attracts when its circuit is closed on a source 28 at the end of the return stroke of lever 1, the latter meeting at this end of stroke an insulated contact pad 32 connected to one of the terminals of the source via the electro while the another terminal of the source is connected to the frame which is in metallic contact with the point of attachment of the spring 24.
The lever 1 carries a stud .6 which protrudes on its rear face, so as to cooperate with a stop member 7 articulated on the frame about an axis 8 parallel to the axis 2 of the lever 1. This member is held. in a position of equilibrium by an elastic blade 9 embedded in it and passing freely between two studs 10. The member 7 also has, on the path of the stop 6, a stop surface 13 and a ramp 13a which delimit a projection on one of its sides, which are shaped so that it has the general shape of a comma or a beak.
One of the sides lla cons titue also a ramp, very slightly inclined, so that the end of the spout is located closer to the axis 2 than the pin 6 when things are in the position shown. The other side of the spout forms a ramp 11b and a groove 12 is made on the face of the member 7 for the purpose indicated below.
The lever 1 also has an arm 14 which cooperates with the pin 15 of a lever 1.6 articulated at 17, subjected to a spring 19 which presses it against the collar 34 of a rod 30. This rod can slide and turn and carries a time-setting pinion 18, as well as an operating button 31. In addition, a flexible contact blade 20, mounted on an insulating block 21, is arranged on the path of a collar 33 of the conductive rod 30, and is connected to the contact pad 32.
The operation of the device is as follows: In the position shown, the lever 1 actuates the clockwork movement by the pawl under the action of its return spring 24 and is about to meet the contact pad 32. At this instant (position a in fig. 2 and 3), the electromagnet circuit is closed on the source 28, the armature <B> 26 </B> is attracted and meets the finger 3 to which it gives a shock.
When the source has sufficient vol tage, the shock launches the lever 1, in the direction of arrow 23, to position d in fig. 2 while it only runs it up to the position of ifig. 3), when the source voltage has dropped to a certain limit.
During the stroke due to the impulsive shock, the stud @ 6 meets the ramp 13a, which has the effect of pushing back the member 7 from one of the sides of its equilibrium position until so that the stud 6 can pass beyond the projection which presents the stop surface 13 and can, if the return is due. blade 9 is fairly fast, have <B> to </B>, again lift component 7 by acting on ramp 11b. We see that if the energy received by the lever 1 must push it to position d, the tip of the nose returns to its equilibrium position for which it is closer to the axis 2 than the pin 6 .
It is understood that, during the return stroke of the lever 1, the pin 6 meets the ramp Ilb by which it pushes the member 7 to the other side. From its equilibrium position until the instant (position c, fig. 2) where the ramp 11b is interrupted by the fact of the groove 12- made on the face of the member 7.
The flank 12a of this groove then allows the member 7 to return to its equilibrium position while the pin 6 approaches position a for which it is again ready to act on the ramp 13a. When the pulse has not been strong enough for the pin to protrude from the tip of the spout, the lever 1 remains in contact with the member 7 as shown in the position di in fig. 3, that is, it does not pass through the other side of the spout.
Thus, the return movement will be stopped by the surface 13 as shown in the position above, and things are adjusted so that, in this position, contact is not made between, the lever 1 and the pad 32.
This prevents the. source, which is ordinarily an accumulator, continues to supply current when it should be recharged or replaced, or when its voltage is insufficient to ensure satisfactory operation of the timepiece. The latter therefore stops as soon as the energy of the spring, not shown, interposed between the ratchet 5 and a gear train with a regulating member, is expended.
When lever 1 is hooked to. position ci, it can no longer be reached by the frame or can not be driven by it .sous an angle ensuring sufficient momentum. It is therefore necessary that the lever 1 be released when the exhausted source has been replaced by a fresh source. As it is also necessary to put the hands back on time, we have made these two operations dependent on each other.
We see, in fact, that we cannot engage the time-setting pinion 18 with the timing pinion 25 without the collar 33 closing the circuit of the electro by touching the blade 20 and without the collar 34 pushes the lever 16, and, through the pin 15, the lever 1.
Things are adjusted so that this mechanical thrust cannot, by itself, bring the pin 6 to the tip of the nozzle. Thus, it is only if the source is strong enough that the .dispositif -continues to operate, tan say that the pin 16 meets the stop 13 again if the source is too weak.
The control of lever 1 by lever 16 is a safety function for the -case where the timepiece has stopped for a reason independent of the driving force, and at a time when lever 1 has been in the position for which it closes the electrical circuit.