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Dispositif d'entraînement d'une aiguille des secondes battant la seconde pour pièce d'horlogerie L'objet de la présente invention est un dispositif d'entraînement d'une aiguille des secondes battant la seconde pour pièce d'horlogerie, notamment pour montre, dans lequel un cliquet, maintenu normalement par un ressort en prise avec une denture fixe, dégage un mobile portant l'aiguille des secondes, à chaque seconde, sous l'action d'un mobile entraîné par le mouvement de la pièce d'horlogerie, et dans lequel un organe élastique fait tourner le mobile portant l'aiguille des secondes de 6 après chacun des dégagements.
Le brevet 278651 de la titulaire décrit un dispositif de ce type. Dans ce dispositif-là, le mobile portant l'aiguille des secondes et * le mobile entraîné par le mouvement de la montre sont coaxiaux. Le second entraîne le premier par l'intermédiaire d'un accouplement élastique et ce premier mobile, qui porte l'aiguille des secondes, est normalement retenu par un cliquet à ressort, ce cliquet et son ressort étant montés sur le mobile portant l'aiguille des secondes de façon que ledit ressort engage le bec dudit cliquet dans une denture fixe par rapport au bâti de la montre.
Le mobile entraîné par le mouvement est équipé en outre d'organes destinés à dégager ledit cliquet de retenue à chaque seconde, de façon à faire avancer le mobile portant l'aiguille des secondes d'un pas à chaque dégagement. L'objet du présent brevet constitue un perfectionnement du dispositif décrit dans le brevet 278651, en ce sens que l'organe élastique faisant tourner le mobile portant l'aiguille des secondes est constitué par le ressort dudit cliquet.
Un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention est représenté au dessin annexé. La fig. 1 est une coupe partielle d'un mouvement de montre équipé de cet exemple dudit dispositif, et la fig. 2 est une vue en plan des organes de la fig. 1.
Le mouvement de montre représenté comprend une roue de centre 1 pivotée dans une platine 2 et un pont intermédiaire 3. Cette roue 1 entraîne les organes indicateurs de la montre de façon usuelle par l'intermédiaire d'une chaussée 4 calée sur l'arbre de la roue 1 et d'une roue à canon des heures 5 pivotant autour de la chaussée. L'arbre de cette roue 1 est creux et il tient lieu de palier à un arbre des secondes 6, pivoté par ailleurs dans un palier porté par un pont supérieur 7. Une roue 8 est rivée sur une portée de cet arbre et une roue 9 est pivotée folle sur une autre portée de celui-ci.
La roue 9 est entraînée de façon non représentée par les mobiles du mouvement de la
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montre qui en relient le barillet à l'échappement. Cette roue 9 pourrait être entraînée par l'intermédiaire d'un renvoi à partir d'un mobile de seconde faisant partie du rouage reliant le barillet à l'échappement.
La roue 8 porte un cliquet 10, pivoté autour d'un tenon 11, solidaire de cette roue 8. Le cliquet 10 présente un bras 12, qui porte un bec 13 en rubis synthétique, qui est engagé, sous l'action d'un ressort 14, dans une couronne dentée 15 fixée autour d'une saillie cylindrique 16 du pont supérieur 7. Les dents de la couronne 15 sont pointues et elles présentent des faces 17 très inclinées et des faces 18 moins inclinées.
Le ressort 14 est également monté sur la roue 8, sur une saillie 19 de celle-ci, où il est retenu en place par une vis 20. L'extrémité libre de ce ressort 14 agit sur une goupille 21, plantée dans le bras 12 du cliquet 10. Ce dernier présente enfin une queue 22, qui s'étend à l'intérieur d'une découpure 23 de la roue 9, entraînée par le mouvement de la montre.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant: La roue 9 est entraînée par le mouvement de la montre, comme indiqué ci-dessus, dans le sens de la flèche A (fi-. 2) ; son mouvement est saccadé, comme celui de la roue des secondes du train d'engrenages reliant le barillet à l'échappement. En d'autres termes, la roue 9 avance par saccades rapides, en faisant notamment un saut chaque fois que l'échappement de la montre dégage une dent de la roue d'ancre.
La roue 8, dont l'arbre 6 porte l'aiguille des secondes (non représentée), est immobilisée du fait que le bec 13 de son cliquet 10 est engagé dans la denture de la couronne 15 et repose contre la face 17 d'une dent 24 de cette couronne.
Au fur et à mesure que la roue 9 avance dans le sens de la flèche A, la paroi 25 de sa découpure 23 se rapproche de l'extrémité de la queue 22 du cliquet 10, jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec cette queue 22, après quoi la roue 9 fait pivoter le cliquet 10 contre l'action du ressort 14 de façon à dégager progressivement le bec 13 de la denture de la couronne 15. Afin que l'aiguille des secondes reste immobile pendant ce dégagement, l'inclinaison des faces 17 des dents de cette couronne 15 est choisie de façon que le bec 13 du cliquet 10 pivotant autour du tenon 11, ne provoque aucun mouvement angulaire de la roue 8.
Pour cela, il suffit évidemment que la face très inclinée 17 de la dent 24 derrière laquelle le bec 13 est engagé soit perpendiculaire à la ligne définie par le tenon 11 et l'extrémité du bec 13.
Lorsque ce bec 13 est complètement dégagé de la face 17 de la dent 24, le ressort 14 tend à l'engager à nouveau au fond de l'entre- dent suivant. Or, en glissant sur la face peu inclinée 18 de la dent 24, le bec 13 du cliquet 10 fait avancer la roue 8 d'un pas. Pour que celui-ci corresponde à une seconde, il suffit que la couronne 15 présente 60 dents identiques, de façon que chaque pas de la roue 8 représente une rotation de 6 .
Etant donné que le bec 13 du cliquet 10 est en rubis synthétique, le frottement de ce bec 13 sur les faces 18 des dents de la couronne 15 est fortement réduit, de sorte que le ressort de rappel 14 n'a pas besoin d'être très fort pour faire glisser ledit bec sur les faces 18 desdites dents, en faisant avancer la roue 8 de 6 à chaque pas, au moment où la roue 9 dégage le bec 13 de la denture de la couronne 15.
Des essais ont montré que la friction du bec 13 du cliquet 10 sur les faces 18 des dents de la couronne 15 était si petite, qu'un faible ressort 14 suffisait amplement pour faire avancer l'aiguille des secondes par sauts brusques à chaque seconde.
Comparativement au dispositif décrit dans le brevet 278651 le dispositif décrit ci-dessus a l'avantage d'absorber une moins grande quantité d'énergie, du fait qu'il ne comprend qu'un seul ressort et non deux à armer pour assurer l'avance par sauts brusques de l'aiguille des secondes.
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Device for driving a seconds hand beating a second for a timepiece The object of the present invention is a device for driving a seconds hand beating a second for a timepiece, in particular for a watch, in which a pawl, normally held by a spring engaged with a fixed toothing, releases a mobile bearing the seconds hand, at each second, under the action of a mobile driven by the movement of the timepiece, and in which an elastic member rotates the mobile carrying the 6 seconds hand after each of the releases.
The patentee's patent 278651 describes a device of this type. In this device, the mobile carrying the seconds hand and * the mobile driven by the movement of the watch are coaxial. The second drives the first by means of an elastic coupling and this first mobile, which carries the seconds hand, is normally retained by a spring-loaded pawl, this pawl and its spring being mounted on the mobile bearing the needle. seconds so that said spring engages the nose of said pawl in fixed teeth relative to the frame of the watch.
The mobile driven by the movement is also equipped with members intended to release said retaining pawl every second, so as to advance the mobile carrying the seconds hand by one step on each release. The subject of the present patent constitutes an improvement of the device described in patent 278651, in the sense that the elastic member causing the mobile bearing the seconds hand to rotate is constituted by the spring of said pawl.
An exemplary embodiment of the device according to the invention is shown in the accompanying drawing. Fig. 1 is a partial section of a watch movement equipped with this example of said device, and FIG. 2 is a plan view of the members of FIG. 1.
The watch movement shown comprises a center wheel 1 pivoted in a plate 2 and an intermediate bridge 3. This wheel 1 drives the indicator members of the watch in the usual way via a carriageway 4 wedged on the shaft. the wheel 1 and a cannon wheel 5 hours pivoting around the roadway. The shaft of this wheel 1 is hollow and it acts as a bearing for a seconds shaft 6, also pivoted in a bearing carried by an upper bridge 7. A wheel 8 is riveted to a bearing surface of this shaft and a wheel 9 is rotated mad on another litter of it.
The wheel 9 is driven in a manner not shown by the moving parts of the
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watch which connects the barrel to the escapement. This wheel 9 could be driven by means of a return from a second wheel set forming part of the cog connecting the barrel to the escapement.
The wheel 8 carries a pawl 10, pivoted around a tenon 11, integral with this wheel 8. The pawl 10 has an arm 12, which carries a beak 13 in synthetic ruby, which is engaged, under the action of a spring 14, in a toothed crown 15 fixed around a cylindrical projection 16 of the upper bridge 7. The teeth of the crown 15 are pointed and they have very inclined faces 17 and less inclined faces 18.
The spring 14 is also mounted on the wheel 8, on a projection 19 of the latter, where it is held in place by a screw 20. The free end of this spring 14 acts on a pin 21, planted in the arm 12 of the pawl 10. The latter finally has a tail 22, which extends inside a cutout 23 of the wheel 9, driven by the movement of the watch.
The operation of the device is as follows: The wheel 9 is driven by the movement of the watch, as indicated above, in the direction of arrow A (fig. 2); its movement is jerky, like that of the seconds wheel of the gear train connecting the barrel to the escapement. In other words, the wheel 9 advances in rapid jerks, in particular by making a jump each time the watch escapement releases a tooth from the anchor wheel.
The wheel 8, whose shaft 6 carries the seconds hand (not shown), is immobilized due to the fact that the nose 13 of its pawl 10 is engaged in the teeth of the crown 15 and rests against the face 17 of a tooth 24 of this crown.
As the wheel 9 advances in the direction of arrow A, the wall 25 of its cutout 23 approaches the end of the shank 22 of the pawl 10, until it comes into contact with this tail 22, after which the wheel 9 causes the pawl 10 to pivot against the action of the spring 14 so as to gradually release the nose 13 from the teeth of the crown 15. So that the seconds hand remains stationary during this release, the inclination of the faces 17 of the teeth of this ring 15 is chosen so that the nose 13 of the pawl 10 pivoting around the tenon 11 does not cause any angular movement of the wheel 8.
For this, it is obviously sufficient that the very inclined face 17 of the tooth 24 behind which the nose 13 is engaged is perpendicular to the line defined by the tenon 11 and the end of the nose 13.
When this nose 13 is completely disengaged from the face 17 of the tooth 24, the spring 14 tends to engage it again at the bottom of the following gap. Now, by sliding on the slightly inclined face 18 of the tooth 24, the nose 13 of the pawl 10 causes the wheel 8 to advance by one step. For this to correspond to one second, it suffices that the crown 15 has 60 identical teeth, so that each step of the wheel 8 represents a rotation of 6.
Since the nose 13 of the pawl 10 is made of synthetic ruby, the friction of this nose 13 on the faces 18 of the teeth of the crown 15 is greatly reduced, so that the return spring 14 does not need to be very hard to slide said nose on the faces 18 of said teeth, by making the wheel 8 advance by 6 at each step, at the moment when the wheel 9 releases the nose 13 from the teeth of the crown 15.
Tests have shown that the friction of the nose 13 of the pawl 10 on the faces 18 of the teeth of the crown 15 was so small that a weak spring 14 was more than sufficient to advance the seconds hand by sudden jumps every second.
Compared to the device described in patent 278651, the device described above has the advantage of absorbing a smaller amount of energy, due to the fact that it only comprises a single spring and not two to be armed to ensure the advance by sudden jumps of the seconds hand.