CH172742A

CH172742A - Procédé pour rendre inaltérable et dure la surface de l'aluminium et des alliages d'aluminium.

Info

Publication number: CH172742A
Authority: CH
Inventors: Societe Anonyme Pour Le Chromage Des Metaux Chromage
Original assignee: Chromage Sa
Priority date: 1933-10-17
Filing date: 1933-10-17
Publication date: 1934-10-31

Description


  Procédé pour     rendre    inaltérable et dure la surface de l'aluminium  et des alliages d'aluminium.    La présente invention a pour objet un  procédé pour rendre inaltérable et dure la       surface    de l'aluminium et des alliages d'alu  minium, en oxydant cette surface par un  traitement anodique dans un électrolyte acide,  c'est-à-dire eu plaçant la pièce en aluminium  ou alliage d'aluminium comme anode dans  une cellule électrolytique.  



  Ce procédé est caractérisé en ce qu'avant  ledit traitement anodique, on munit ladite  surface d'une couche adhérente d'un métal  dont la tension électrolytique par rapport à  l'hydrogène est comprise entre - 0,8 volt  et - 0,4 volt, puis en ce que l'on dépose       électrolytiquement    sur cette couche un re  vêtement relativement épais d'un métal dont  la tension électrolytique par rapport à l'hydro  gène est comprise entre - 0,3 et     +    0,35  volt et en ce que l'on exécute le traitement  anodique de manière à obtenir une oxyda  tion non seulement de l'aluminium, mais    aussi des métaux de ladite couche et     dudit     revêtement.  



  Parmi les métaux dont la tension électro  lytique par rapport à l'hydrogène est com  prise entre -0,8 volt et -0,4 volt, on peut  citer, comme donnant de bons résultats; le  zinc, le cadmium et le fer; parmi les métaux  dont la tension électrolytique par rapport à  l'hydrogène est comprise entre<B>-0,3</B> volt et  0,35 volt, on peut indiquer le cobalt, le  nickel et le cuivre.  



  Le bain servant au traitement anodique  peut contenir de l'acide sulfurique et de  l'acide     chromique;    il contiendra en outre de  préférence du     persulfate    d'ammonium jusqu'à  10<B>',/0</B> par exemple, ce     persel    ayant pour  effet d'augmenter l'oxydation. On pourra uti  liser un courant continu d'une tension variant  de 6 à 60 volts.  



  Pour munir la surface de l'aluminium ou  d'un alliage de ce dernier, de ladite couche      adhérente, on peut procéder par échange  électrolytique, en trempant l'aluminium ou  l'alliage dans une solution d'un sel du métal  envisagé, l'aluminium entrant en solution et  ledit métal se précipitant.  



  Voici, à titre d'exemple, comment le pro  cédé objet de l'invention, peut être exécuté  pratiquement pour rendre inaltérable et dure  la surface d'un objet en aluminium:  On trempe cet objet dans une solution  de sulfate de zinc; il se dépose par échange  électrolytique, une mince couche adhérente  de zinc sur l'aluminium, ce dernier passant  en solution. L'objet ainsi recouvert de zinc  est placé dans     un    bain de nickelage et traité  jusqu'à ce que l'on obtienne un dépôt gal  vanique de nickel, de forte épaisseur, par  exemple de 0,1 à 0,2 mm. L'objet zinc  nickelé se trouve protégé contre les influen  ces et les attaques qu'il pourrait subir pen  dant sa manutention ou au contact de l'air.  



  On place alors l'objet comme anode dans  le bain acide pour le traitement anodique.  Ce bain est formé en mélangeant des parties  volumétriques égales d'acide sulfurique à  <B>660</B>     Bé    et d'acide     chromique    à 200     Bé    tel  qu'on le trouve dans le commerce (solution  de     CrzOs    dans de l'eau): il contient en outre  5 % de     persulfate    d'ammonium. On fait pas  ser dans le bain un courant continu de 8 à  16 volts, l'objet jouant le rôle d'anode. La  surface de l'objet subit une oxydation qui  attaque non seulement l'aluminium, mais  aussi le zinc et le nickel; il en résulte sur  l'objet une couche dure et inaltérable d'oxy  des, d'un aspect blanc laiteux.  



  Le revêtement zinc-nickel semble servir  de catalyseur pour l'oxydation, de telle sorte  que l'on obtient une couche d'oxydes plus  épaisse, plus résistante et plus dure     que     celle obtenue par les traitements     anodiques     connus. La couche d'oxydes obtenue n'est  pas formée simplement d'oxyde d'aluminium,  comme avec les procédés connus, mais semble  plutôt renfermer une combinaison des oxydes  d'aluminium, zinc et nickel.  



  Le bain acide pour le traitement ano  dique, au lieu d'être formé en mélangeant    des parties volumétriques égales d'acide sul  furique et d'acide     chromique,    peut aussi être  obtenu, par exemple, en mélangeant une partie  en volume d'acide sulfurique et trois parties  dudit acide chromique, ou bien trois parties  en volume d'acide sulfurique et une partie  en volume d'acide chromique.

Claims

REVENDICATION ', Procédé pour rendre inaltérable et dure la surface de l'aluminium et des alliages d'aluminium, en oxydant cette surface par un traitement anodique dans un électrolyte acide, caractérisé en ce qu'avant ledit traitement anodique, on munit ladite surface d'une couche adhérente d'un métal dont la tension électro lytique par rapport à l'hydrogène est com prise entre - 0,8 volt et - 0,4 volt, puis en ce que l'on dépose électrolytiquement sur cette couche un revêtement relativement épais d'un métal dont la tension électrolytique par rapport à l'hydrogène est comprise entre -0,3 volt et -'-0,35 volt et en ce que l'on exécute le traitement anodique de manière à obtenir une oxydation non seulement de l'aluminium,

mais aussi des métaux de ladite couche et dudit revêtement. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication, dans le quel on exécute le traitement anodique dans un bain contenant de l'acide chro- mique et de l'acide sulfurique. 2 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, dans lequel ledit bain contient en outre du persulfate d'ammo nium. 3 Procédé selon la revendication, dans le quel on munit ladite surface de ladite couche adhérente par échange électroly tique. 4 Procédé selon la revendication, dans le quel on exécute le traitement anodique à l'aide d'un courant continu de 6 à 60 volts.

5 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 4, dans lequel on exécute le traitement anodique à l'aide d'un cou rant continu de 8 à 16 volts. 6 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, dans lequel ledit bain est formé en mélangeant une partie en volume d'acide sulfurique à 66 0 Bé et une partie en volume d'acide chromique à 20 0 Bé. 7 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1,

dans lequel ledit bain est formé en mélangeant une partie en volume d'acide sulfurique à 66 0 Bé et trois parties en volume d'acide chromique à 20 0 Bé. 8 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, dans lequel ledit bain est formé en mélangeant trois parties en volume d'acide sulfurique à 66 0 Bé et nue partie en volume d'acide chromique à 20 0 Bé. 9 Procédé selon la revendication et les sous revendications 1 et 2,

dans lequel ledit bain contient jusqu'à 10 % de persulfate d'amnlonlum. 10 Procédé selon la revendication, dans le quel le métal dont la tension électroly tique par rapport à l'hydrogène est com prise entre - 0,8 volt et - 0,4 volt, est le zinc. 11 Procédé selon la revendication, dans le quel le métal dont la tension électroly tique par rapport à l'hydrogène est com prise entre<B>-0,8</B> volt et - 0,4 volt, est le cadmium.

12 Procédé selon la revendication, dans le quel le métal dont la tension électroly tique par rapport à l'hydrogène est com prise entre -- 0;8 volt et - 0,4 volt, est le fer. 13 Procédé selon la revendication, dans le quel le métal dont la tension électroly tique par rapport à l'hydrogène est com prise entre<B>-0,3</B> volt et +0,35 volt, est le cobalt. 14 Procédé selon la revendication, dans le quel le métal dont la tension électroly tique par rapport à l'hydrogène est com prise entre -0,3 volt et -\-0,35 volt, est le nickel.

15 Procédé selon la revendication, dans le quel le métal dont la tension électroly tique par rapport à l'hydrogène est com prise entre - 0,3 volt et -i- 0,35 volt, est le cuivre.