CH171776A - Moteur électrique synchrone, notamment pour horloges. - Google Patents

Moteur électrique synchrone, notamment pour horloges.

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CH171776A
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Description


  Moteur électrique synchrone, notamment pour horloges.    On utilise actuellement. -deux types géné  raux d'horloges électriques à moteur syn  chrone: Les horloges équipées avec un moteur  à autodémarrage et celles équipées avec un  moteur sans autodémarrage.  



  Ces horloges dépendent, en ce qui con  cerne leur précision, de la régulation cons  tante de la. fréquence du courant -d'alimen  tation et., par conséquent, toute     interruption     de courant détermine une inexactitude dans  l'heure indiquée par     l'horloge    et, par suite,  des moyens doivent être prévus pour indiquer  qu'il     s'est    produit une     interruption    dans le  courant d'alimentation. car sinon l'horloge  serait cause -d'erreurs.  



  Dans les horloges ,à autodémarrage ac  tuellement en usage, l'interruption de courant  est dévoilée par un indicateur qui tombe en  position,     après    toute interruption et qui mon  tre que l'horloge n'est plus     exacte.    Cette -dis  position présente, cependant, un     grand    nom  bre d'inconvénients: 10 les frais supplémen  taires de     fabrication    du dispositif indicateur;         20    ce dispositif provoque du bruit dans l'hor  loge, et 30 il doit être replacé à. la main après  chaque interruption.  



  Pour éliminer ces difficultés, on peut  avoir recours à un moteur sans     autodémar-          rage.    Les horloges -comportant de tels mo  teurs s'arrêtent lors de toute     interruption    et       indiquent,    par cela même, leur inexactitude du  fait quelles sont arrêtées. Actuellement     cepeu-          dant,    les moteurs sans auto-démarrage     utilisés.     s'arrêtent lors des interruptions de courant les  plus     courtes        ainsi    qu'il en arrive fréquem  ment durant     les    orages.

   Ces interruptions de  courant sont très courtes, excédant rarement  une seconde et, évidemment, n'auraient au  cune répercussion     pratique    sur l'exactitude de  l'horloge; malgré cela l'horloge s'arrête et  reste arrêtée jusqu'à     ce    qu'elle soit remise en       marche    à la main. La seule     -chose    qu'on     puisse     faire aven une telle horloge durant un orage  est d'attendre que     celui-ci    soit passé et ,de  remettre ensuite l'horloge en marche. Ainsi,  au point de vue, -de l'indication du temps,      l'interruption     peut    être considérée comme  ayant duré pendant tout l'orage.  



  Dans les conditions     actuelles    de distribu  tion -du courant électrique,     de        longues    inter  ruptions de courant sont très rares,     tandis     que les     -courtes    interruptions     durant    les  éclairs sont inévitables.

   On     comprendra,    par  suite,     facilement    que l'horloge idéale serait,  celle qui ne tiendrait pas compte des interrup  tions de     courte    durée, qui n'affectent pas sen  siblement l'exactitude. de l'horloge, mais qui  s'arrêteraient lors -des     interruptions    plus  longues .et qui     détermineraient    l'inexactitude  de l'horloge si elle repartait lorsque le cou  rant reparaît.

      L'invention. permet d'obtenir .ce     résultat.     Elle a pour objet un moteur électrique, no  tamment pour horloges,     caractérisé    par de  moyens     déterminant    dans les pièces polaires  -d'un inducteur, dont la polarité alterne -de  l'une à la suivante,. un     champ    alternatif d'axe  fixe, cet     inducteur    entraînant l'armature  d'un rotor, en matière magnétique de coeffi  cient d'hystérésis suffisamment élevé pour  que le .signe -d'un pôle induit dans     l'armature     ne change pas immédiatement avec le change  ment .de signe de son pôle inducteur, dans le  but d'engendrer ainsi un couple moteur.  



  Grâce à ce couple moteur d'hystérésis, qui  subsiste même quand le rotor tourne à une  vitesse     inférieure    à la vitesse de synchro  nisme, mais ne descendant pas au-dessous  d'une vitesse minimum déterminée, le moteur  selon l'invention est     susceptible    de     reprendre     -de la     vitesse        depuis,des    vitesses inférieures      < i,     la vitesse de synchronisme, comme on le com  prendra bien dans la.

   suite, en sorte     qu'après     une interruption de courant de faible durée,  il continuera à tourner, sa vitesse -décroissant  graduellement jusqu'à .ce que le courant re  vienne, le moteur     reprenant    alors de la, vi  tesse pour arriver à sa vitesse -de     synchro-          nisme    comme précédemment. Ce moteur est,  de préférence, muni -d'un rotor de grand dia  mètre,     ce    qui augmente sensiblement son  inertie et lui permet de continuer à tourner  durant les     interruptions    -de courte durée.

      Un autre inconvénient des horloges équi  pées avec des moteurs sans autodémarrage du  type connu, réside dans le fait qu'il     e,t        (l.ll\I#1-          eile    -de les faire repartir     après    leur     arrêt,        ii     moins qu'elles soient munies d'un     dispositif     spécial facilitant leur démarrage.

   Cet     irneon-          vénient    est dû au fait que ces     hôrloges    com  portent en général des moteurs dont les ro  tors ont un profil     dentelé    ou comportent des  pôles .géométriques, et ne sont., par     .conséquent,          susceptibles    de délivrer .de la     puissance        qu'à,     la     vitesse    -de     synchronisme;

      lors du -démar  rage, on doit, non seulement les faire tourner  exactement à la.     vitesse    de synchronisme, mais  on doit également     atteindre    la. relation .de  phase convenable     entre    le     rotor    et l'inducteur,  avant qu'ils tournent.

   En d'autres termes,  les saillies     polaires        du.    rotor doivent se trou  ver -clans une position     anulaire    relative<B>U-</B>  t,  terminée par     rapport    aux pôles     d'inducteur    au  moment où l'intensité magnétique maximum  (lu champ est:     atteinte    et elles -doivent     tourner     en synchronisme rigoureux avec les pulsations  du champ avant que le     rotor    soit accroché  avec     ces    dernières et tourne continuellement.

    Pour le démarrage de ces moteurs, -des moyens       sont    prévus pour faire tourner le rotor à. la  main .a une vitesse     supérieure    à. la vitesse  de synchronisme pour lui permettre ensuite de  revenir à cette     vitesse.    Cependant, et à moins  que le rotor, en ,diminuant -de vitesse, arrive  en relation de phase avec l'inducteur au mo  ment où il atteint la. vitesse de     synchronisme,     il ne     tournera.    pas, mais franchira brusque  ment     cette    vitesse de synchronisme et s'arrê  tera.

   Le fait     que    le rotor en diminuant -de  vitesse se Louvera en relation de phase conve  nable et se trouvera accroché avec la pulsa  tion du champ n'est. qu'une question de chance  et il y a     environ    quatre chances     contre    une  que le moteur ne démarre     pas.    Ainsi, il est  par conséquent souvent nécessaire de lancer le  moteur plusieurs fois avant qu'il continue à.  tourner.

      Pour éliminer ces difficultés, plusieurs  types de dispositifs à, inertie ont été propo  sés pour     permettre    au rotor de venir en rela  tion -de phase     correcte    avec le champ et main-      tenir la     vitesse    de synchronisme suffisam  ment: longtemps pour que le rotor -'accroche  avec la pulsation du champ.  



  Il est possible d'éliminer ces difficultés.  Il suffit, par exemple, d'établir le moteur avec  rotor sensiblement sans pôles géométriques, de  façon que les pôles magnétiques du rotor  soient     susceptibles    de se :déplacer le long de  son armature et, par suite,     d'atteindre    la re  lation de phase     convenable    avec l'inducteur,  quelle que soit la relation géométrique entre  le rotor et l'inducteur, lorsque le rotor est. des  eendu à la vitesse de     synchronisme    après  qu'on l'a mis en rotation par des moyens exté  rieures.  



  L'aptitude du     moteur    .à. reprendre de la  vitesse depuis .des vitesses inférieures de la  vitesse<B>de</B> synchronisme     facilite,    en outre, le  démarrage, car on peut faire tourner le mo  teur à une vitesse inférieure ou supérieure. à la.  vitesse de synchronisme, et il reprendra de  lui-même la     vitesse    de     synchronisme.     



  En utilisant un nombre comparativement  élevé de pôles d'inducteur, le rotor peut tour  ner à faible vitesse, ce qui est nettement  avantageux lorsque le moteur est utilisé con  jointement     avec    un mécanisme d'horlogerie       puisque        cela    permet l'utilisation     :d'un    rapport  de démultiplication relativement bas et ré  duit le     bruit,des    engrenages et l'usure due au  frottement.

   Bien que le moteur à hystérésis       selon    l'invention soit particulièrement appro  prié pour être appliqué à un mécanisme  d'horlogerie, il est bien entendu que l'inven  tion n'est pas limitée à, cette application et  qu'au contraire, le moteur peut     avantageuse-          nient    en recevoir beaucoup d'autres.  



  Au dessin annexé sont représentées, à  titre d'exemples seulement, diverses formes       d'exécution    de l'objet de l'invention.  



  La     fi--.    1 est une vue en élévation d'une  horloge électrique portant l'application de  l'invention,     certains    organes étant arrachés  pour laisser voir des détails de construction;  La fig. 2 est une vue de -côté du moteur       el    :du mécanisme d'horlogerie représentés sur  la fig. 1;    La fig. 3 est une coupe verticale à. plus  grande échelle du moteur d'horlogerie et -du  train d'engrenages représentés sur les fig. 1  et 2;  La fig. 4 est une élévation du moteur de  l'horloge selon la fig. 1 avec certaines parties  arrachées pour laisser voir :des détails de cons  truction;  La fig. 5 est une élévation de l'organe  primaire du moteur, certains organes étant       arrachés    pour laisser voir des détails de cons  truction;

    La fig. 6 est une élévation d'une section  de l'enveloppe     d'inducteur;     La fig. 7 est une coupe verticale de l'or  gane représenté sur la fig. 6;  La fig. 8 est une élévation .d'une autre       section    de l'enveloppe     d'inducteur    représentée  sur la fig. 5;  La fig. 9 est une coupe verticale -de l'élé  ment représentée sur la. fig. 8;  La fig. 10 est une élévation d'une autre       forme    d'exécution :du moteur, certains organes  étant arrachés- pour laisser voir des détails  < le  construction;  La fig. 11 est une coupe verticale du mo  teur représenté sur la fig. 10;

    La.     fig.    12 est une élévation partielle d'une  section de l'enveloppe     :d'inducteur        représentée     sur les     fig.    101 et 11;  La fi-. 13 est une coupe verticale de l'en  veloppe représentée sur la     fig.    12;  La     fig.    14 est une élévation partielle d'une       autre    section de l'enveloppe d'inducteur repré  sentée sur les     fig.    10 et     11;    '  La     fig.    15 est une coupe     verticale    de  l'enveloppe d'inducteur représentée sur la       fig.    14;

    La,     fig.    16 est une coupe verticale d'une  autre forme d'exécution du moteur selon l'in  vention  La,     fig.    17 est une élévation -du moteur re  présenté sur la     fig.    16, certains organes étant  arrachés pour laisser voir :des détails de cons    truction;  La. fi-. 18 est une coupe verticale des     sec-          Lions    d'enveloppe et de l'enroulement :du mo  teur des     fig.    16 et 17;      La fig. 19 est une élévation de l'une des  sections. :de l'enveloppe de la fig. 1.8;  La fig. 20- est une coupe verticale d'une  autre forme     d'exécution        :du    moteur selon l'in  vention;

    La fig. 21 est une élévation du moteur re  présenté sur la fig. 201, certains organes étant  arrachés pour laisser voir :des :détails de cons  truction;  La fig. 22 est une élévation de l'inducteur  du moteur représenté .sur les fig. 20 et 21, cer  tains organes étant arrachés pour laisser voir  -des, détails de la     -construction;     La fig. 23 est une élévation de l'une des  sections d'enveloppe     d'inducteur    de la fi,-, . 22;  La fig. 24 est une :coupe verticale de la  section d'enveloppe représentée sur la fig. 23;  La fig. 25 est une élévation de l'autre sec  tion de l'enveloppe représentée sur la fig. 22;  La fig. 2,6 est une coupe verticale de la  section d'enveloppe représentée sur la fig. 25;

    La fig. 27 est un :diagramme représentant  les caractéristiques couple-vitesse du moteur  selon     l'invention.     



  On a représenté sur les fig. 1 à 9 un mo  teur électrique conforme à l'invention     sus-          -ceptible    de commander un mécanisme d'hor  logerie. Comme représenté sur les fig. 1 à 3,  l'horloge en question comprend un cadran 1,  une aiguille     :des:    heures 2, une aiguille     des    mi  nutes 3 et une aiguille des     secondes    4. Les  aiguilles: de l'horloge sont commandées par  un moteur 5 et, si l'on examine la fig. 3, on  remarquera que l'arbre moteur 6     commande     l'aiguille des secondes 4 par     l'intermédiaire     -d'un train d'engrenages 7, 8, 9, 10, 11 et 12.

         L'aiguille    ,des minutes 3 est     .commandée    par       :des    engrenages supplémentaires 13, 14, 15 et  10 -et l'aiguille     des    heures 2 est commandée à  l'aide     d'autres    engrenages 17, 18 et 19. Les  aiguilles :des minutes et des heures sont por  tées par des     -douilles    distinctes montées sur  l'arbre 20 qui porte l'aiguille des secondes 4.  L'arbre 20 est supporté par des consoles 21  et 22, :cette dernière supportant également le       moteur    5.  



  Le moteur représenté sur les fig. 1, 2 et  3, comprend un rotor 23 monté sur l'arbre 6.    Ce rotor peut affecter la forme d'un <  pièce  ajourée supportant une armature continue )-1  en forme d'anneau. Le rotor, ou tout au Moins  là partie du rotor comprenant     l'armature    est,  de     préférence,    en acier trempé ou en     une    au  tre matière ayant un coefficient     d'hystérésis     élevé, de façon     ù.    offrir une     résistance    consi  dérable !à toute variation du magnétisme de  l'armature  L'armature 24 du rotor est montée à  proximité immédiate de     déux    jeux de pâles  d'inducteur 25 et 26.

   Ces deux jeux de pièces  polaires 25 et 26 (représentés plus particuliè  rement sur les     fig.    4 à, 9) sont     supportés    par  de, sections d'enveloppe d'inducteur dis  tinctes 27 et 28 respectivement. La section  d'enveloppe 27, en forme de coup     (fig.    6 et  7) comprend un disque muni d'un rebord pé  riphérique taillé de façon à former des saillies  latérales dont les extrémités constituent les       pièces    polaires 25. Un noyau magnétique  <I>27a</I> est centré dans     cette    coupe et s'étend vers  son extrémité ouverte.

   La section d'enveloppe  28 comprend un disque monté sur l'extrémité  libre de     ce    noyau et pourvu de saillies ra  diales formant les pièces polaires 26.    En d'autre termes, le bord -du disque 28  est entaillé     (fig.    8) pour déterminer une sé  rie de saillies constituant les pièces polaires  26, les espaces ménagés entre ces     saillies    étant       juste    assez larges pour recevoir les pièces po  laires 25 de l'autre section d'enveloppe 2 7       (fig.    4 et 5).

   Les faces extérieures des dents  26 se trouvent sur un cylindre de     diamUre     égal à     celui        @du    rebord de la coupe<B>27.</B> On  remarquera que l'armature 24 du rotor en  toure les     pièces    polaires et on comprendra  que les parties les plus actives .des pièces Po  laires sont formées par leurs parties directe  ment opposées .à l'armature de rotor. Si l'on  s'en rapporte aux     fig.    4 et 5, en notera que  ces parties extérieures des pièces polaires sont  disposées de façon que leurs parties adja  centes soient sensiblement en contact les unes  avec les autres, ces parties adjacentes consti  tuant     les    extrémités polaires.

   Un enroulement       unique    de fil     isolé    29 est enfermé entre les      deux sections     ?7    et 28 de l'enveloppe d'induc  teur et entoure le noyau supporté entre ces  sections. Du courant alternatif monophasé  peut être fourni à cet enroulement par toute  source appropriée, par l'intermédiaire des  conducteurs 30. Les parties radiales des sec  tions d'enveloppe sont placées sur les côtés  opposés de l'enroulement et, par     conséquent,     à tout moment, ces deux sections sont ma  gnétisées, de manière telle qu'elles sont de  polarité opposée.

   En conséquence, des pièces  polaires alternées sont à tout moment -de po  larité opposée et, du fait que le courant  fourni à l'enroulement 29 est un courant al  ternatif, la polarité de chaque pièce polaire  alternera en synchronisme avec le courant.  On voit ainsi qu'un champ alternatif est en  gendré et non un champ tournant ou, en  d'autres termes, que le champ est un champ  d'axe fixe.  



  Le fonctionnement du moteur peut être  compris en supposant qu'à un moment donné  le     courant    circulant dans l'enroulement 29       est    dans une direction telle qu'il oblige les  pièces polaires 25 à prendre la polarité     "nord"     et les pièces polaires 26 à prendre la polarité       "sud".    Les pôles     "nord"    induiront les pôles  ,,.sud" correspondant dans les parties ad     ja-          centes    de l'armature 24.

   Si l'on fait alors  tourner le rotor à la main ou par d'autres  moyen, extérieurs, le, pôles "sud"     induits          dans    l'armature de rotor se     déplaceront    vers  les pôles "sud" des     pièces        polaires        2.6.    Si le  rotor tourne à une vitesse inférieure à la vi  tesse (le synchronisme, les pièces polaires 26  deviendront .des pôles "nord" avant que les  pôles "sud" induits dans l'armature de rotor       viennent    en regard des pièces polaires 26 et,  en même temps, les     pièces    polaires     2,

  >    se       transformeront    en pôle "sud" et     repousseront     les pôles "sud" de l'armature de rotor pen  dant qu'ils sont attirés par les pôles     "nord"     cl-es pièces     polaires    26. Ceci     détermina:    un  couple tendant à accélérer le     mouvement    de  rotation de l'armature et ce couple existe en  raison du fait que l'armature est en une ma  tière à coefficient d'hystérésis élevé grâce  auquel l'armature résiste<B>à</B> la     tendance    des    pôles d'inducteur ,d'inverser     brusquement    la  polarité .de celles des parties d'armature ac  tuellement considérées.

   En d'autres     termes,     le magnétisme résiduel de     l'armature    tend à  conserver la polarité de cette armature et de  ce fait un couple est déterminé qui tend     à,     accélérer la rotation de     cette    armature. Si  l'armature tourne à une vitesse relativement  basse, la polarité d'une section donnée quel  conque de l'armature sera changée, mais ceci  se produit à faible vitesse du fait du coef  ficient     d'hystérésis    élevé de l'armature et le  résultat est l'obtention .d'un champ dans l'ar  mature en retard sur le champ primaire dans       une    mesure telle que la réaction des deux  champs engendre un couple positif.

   Cet effet  est plus prononcé dans une     armature        telle    que  celle représentée sur les     fig.    1 à 4, c'est-à-dire  dans une armature qui est continue et ne  comporte pas de pôles géométriques.

   La gran  deur de     ce    couple dépend également, dans une  grande meure, de la disposition relative des  deux jeux de     pièces    polaires 25 et 26 et on a  trouvé que le meilleur effet est obtenu lorsque  ces     pièces    polaires sont     sensiblement    en con  tact les unes avec les autres, déterminant  ainsi un     champ-primaire        d'intensité    variant  graduellement autour de la périphérie en  tière de     l'inducteur    primaire.  



  Après que la vitesse de synchronisme  est     atteinte,    chaque partie de l'armature -du  rotor possède une polarité fixe. Le moteur  fonctionne alors comme     moteur    synchrone et  la     vitesse    de rotation     .est    celle     déterminée    par  la fréquence du courant alternatif et le nom  bre de pièces polaires, et on comprendra que  la vitesse de synchronisme diminue avec       l'augmentation    du nombre de pôles. Il est       avantageux    .d'avoir deux ou plus de -deux  paires de pôles et il est possible d'avoir  vingt-quatre pôles ou même un plus grand  nombre.

   Avec un inducteur donné, les cou  rants parasites ou de Foucault induits dans  le rotor peuvent être réduits par l'augmen  tation du nombre de pôles et ceci est avanta  geux, car les courants parasites déterminent  un couple négatif dans le moteur, lequel s'op  pose au couple     d'hystérésis    normal.      Le fonctionnement du moteur est repré  senté par les courbes couple-vitesse de la  fig. 27. La courbe H représente le couple  d'hystérésis à -des vitesses comprises entre  zéro     .et    la vitesse de synchronisme.

   Ceci     est     le couple     -ci-dessus    décrit comme étant dû à  l'interaction .des flux primaire et secon  daire, le flux secondaire étant déphasé par  rapport au flux primaire du fait du coeffi  cient d'hystérésis élevé de l'armature de ro  tor. Sur la fig. 9-7, le couple de courants pa  rasites est représenté en E; ce couple est né  gatif pour     toutes    les vitesses et -sa grandeur  augmente avec la vitesse. Ceci est dû au fait  qu'il n'y a pas de flux primaire tournant  réagissant avec. le flux -de courant parasite  pour produire un couple positif. La courbe     R     de la fig. 97 représente le couple résultant.;  on remarquera que ce -couple est positif aux  vitesses supérieures à la demi-vitesse de syn  chronisme approximativement.

   En d'autres  termes, le couple d'hystérésis est de grandeur  plus élevée que le -couple     .de        courants    para  sites dans cette partie de la période de dé  marrage du moteur. Aux     vitesses    inférieures  à la demi-vitesse de synchronisme le couple  de courants parasites excède. le petit couple  d'hystérésis positif;

   de là, la nécessité de don  ner au rotor une impulsion initiale suffi  sante pour le faire tourner à une vitesse sen  siblement comprise, par exemple, entre la  demi-vitesse de synchronisme et les deux  tiers de cette     vitesse.    Une fois     ceci    fait, le  moteur arrive en synchronisme et .continue     ù     tourner à la     vitesse    de synchronisme. A des  vitesses supérieures à la vitesse de synchro  nisme, le couple d'hystérésis est négatif et sa  grandeur diminue pour être égale à zéro  pour une vitesse double de la vitesse de syn  chronisme. Ceci est représenté en H' sur la,  fig. 27.

   Le couple résultant dû à l'action  d'hystérésis et de courants parasites, entre la  vitesse de -synchronisme et une     vitesse    double,  est représenté en     P'    et on remarquera qu'il  s'agit d'un couple négatif élevé. Les caracté  ristiques du moteur sont telles que lorsque  la     vitesse    de synchronisme est franchie, le  couple développé par le moteur change    brusquement d'une valeur positive     maximum     à une valeur négative maximum et un     @@-          son    de cette caractéristique il peut être uti  lisé pour d'autres applications que son appli  cation à un moteur synchrone.

   Il peut, pis r  exemple, être utilisé comme dispositif régula  teur .de     vitesse    susceptible de     maintenir    la     i-          tesse    d'un moteur à vitesse normalement     .--le-          vée,    à une valeur .déterminée correspondant à  la vitesse de synchronisme du dispositif régu  lateur.  



  La surface :de la boucle d'hystérésis pour  la matière constituant l'armature représente  une quantité déterminée d'énergie dépensée  pour la réalisation du cycle magnétique et le  coefficient d'hystérésis mesure cette énergie.  Lorsque 1a vitesse du moteur augmente, une  partie plus grande de cette énergie est trans  formée en puissance motrice alimentant le  couple pour la commande du moteur.  



  La description qui précède du cycle ma  gnétique qui est produit pour chaque cycle du  courant alternatif lorsque le rotor est arrêté,  montre que la magnétisation -du rotor en  acier est, au point de vue     intensité,    en re  tard par rapport à la force     magnétisante    et  que     ce    retard se maintient pendant tout le  cycle.  



  Cette relation de phase déterminée peut  être approximativement maintenue de deux  façons.     On    peut .changer la magnétisation  dans l'acier, comme. décrit précédemment,  grâce à quoi une partie -de l'énergie du     -champ     magnétique est utilisée pour vaincre     l'hysté-          résis    de l'acier et est dissipée sous forme     #d(   <B>-</B>  chaleur, la surface -de la boucle     d'hystérésis          mesurant    cette énergie dissipée;

   on peut éga  lement permettre au rotor de se     déplacer    dans  le champ magnétique à une vitesse angulaire  égale aux variations cycliques de la force       magnétisante    ou champ magnétique, grâce a  quoi un couple magnétique est engendré entre  le champ magnétique et la magnétisation  dans l'acier, et l'énergie qui a été     précéde:n-          ment        dissipée    sous forme de chaleur peut  être maintenant obtenue sous forme d'énergie  mécanique ou couple moteur.

   Ainsi la: sur  face -de la boucle     d'hystérésis    obtenue lorsque      le rotor est arrêté peut être utilisée comme       mesure    comparative du travail qu'un tel mo  teur est susceptible de fournir lorsqu'il  tourne à la vitesse de synchronisme.  



  A des     vitesses    intermédiaires, la relation  de phase mentionnée précédemment est main  tenue en partie par le déplacement angulaire  du rotor et en partie par la variation de la  magnétisation de l'acier, ce qui fait que l'é  nergie représentée par la boucle     d'hystéré-          sis    totale apparaît partiellement comme cha  leur et partiellement comme énergie méca  nique et la quantité d'énergie mécanique  fournie augmente avec la     vitesse    .du moteur  jusqu'au synchronisme, suivant approximati  vement la courbe H de la fig. 2'l qui est la  courbe du cycle du moteur due seulement à  l'hystérésis.  



  Un des points principaux qui distingue  ce moteur sans autodémarrage des moteurs  similaires du type à, autodémarrage réside  dans le fait que dans un moteur à     autodé-          marrage,    les courants de Foucault engendrés       clans    le rotor par le champ tournant ajoutent  leur influence au couple déterminé par     l'hys-          térésis    de l'acier et contribuent à la rotation  du rotor.  



  Dans un moteur sans     autodémarrage,    au       contraire,    les pôles magnétiques de l'induc  teur ne tournent pas mais s'inversent sim  plement et     par    conséquent l'effet des cou  rants parasites développés dans le rotor  n'aide pas, mais s'oppose à la rotation du ro  tor.  



  Il est de pratique courante, dans la cons  truction des     moteurs,    de fabriquer le rotor  au moyen de lamelles minces, ce qui déter  mine des interruptions dans le chemin qui,  sana cela, serait offert aux courants para  sites à travers l'acier Pour la même raison  le rotor du moteur conforme à l'invention est  très     mince,    étant réalisé -dans la forme pré  férée au moyen de tôles d'acier de      j1,    .de mm       :

  l'épaisseur.    Le support de rotor est, de pré  férence, conformé de façon qu'il soit tout à  fait hors .(le     l'influence    -du champ     magnétique     et il peut être réalisé en aluminium en vue  d'une réduction de poids, ce qui entraîne une    diminution du frottement -à l'endroit -des  coussinets.  



  Comme on l'a déjà remarqué, le moteur  comporte un grand nombre de pôles dans l'in  ducteur, ce qui donne une faible vitesse de  rotation.     Etant    donné que le freinage du  aux courants parasites     augmente    avec 'La vi  tesse, cette basse vitesse -de rotation aide sen  siblement à la réduction des courants para  sites.  



  Des variations brusques du flux magné  tique traversant le rotor provoquent -des     cau-          rants    parasites     @à    l'intérieur de     ce    dernier.  C'est pourquoi on préfère réaliser l'induc  teur, de façon     que    les pôles soient en rela  tion continue l'un par rapport à l'autre, ce  qui fait que les champs vagabonds ne peu  vent traverser le rotor puisque l'espace entre  les pôles     .d'inducteur    est inférieur à l'entrefer  du moteur.

   En conséquence, le champ     mag;ié-          tique    à travers lequel passe le rotor est sen  siblement exempt de variations     brusques    des       densités    magnétiques et la tendance à la  création de courants     parasites    est, par cela  même, grandement réduite.

   Avec les extré  mités polaires disposées près les unes des au  tres, la distribution du flux     :dans    l'entrefer  est modifiée du fait qu'une partie considé  rable du flux passe     directement    -de chaque  extrémité polaire à l'extrémité polaire voisine  sans traverser une partie quelconque du ro  tor, et le flux restant traversant l'entrefer  entre les     pièces    polaires et le rotor est de la  plus grande intensité dans le voisinage du  centre de chaque     pièce    polaire et d'une in  tensité moindre près -des extrémités polaires;  il s'agit là d'une variation graduelle de l'in  tensité.  



  L'effet de cette construction des pôles  d'inducteur peut être démontré par une sim  ple augmentation .de l'espace entre les pôles  d'inducteur jusqu'à ce qu'il soit deux ou -trois  fois plus grand que l'entrefer du     moteur.          Dans    -ce cas, on trouvera que le     couple    -du  moteur a diminué considérablement et que  c'est avec difficulté que le moteur peut être  mis en marche même à la vitesse de synchro  nisme.      Lorsque la     force    du champ magnétique,  c'est-à-dire la densité du flux augmente, la       magnétisation    4e l'acier du rotor augmente  seulement jusqu'à ce que le point de satura  tion soit atteint.

   A ce moment, la magnétisa  tion atteint sa valeur maximum et toute aug  mentation ultérieure de la force magnéti  sante n'a aucun effet sur la magnétisation de  l'acier du rotor. Il     -est    par suite avantageux  que l'enroulement d'inducteur, l'enveloppe  d'inducteur et le rotor soient     proportionnés,     compte tenu de la fréquence et du voltage du  courant d'alimentation, de façon que l'inten  sité     dit    champ magnétique produit par l'in  ducieur n'excède pas, de façon appréciable,  une valeur suffisante pour amener la condi  tion de saturation magnétique dans l'acier  du rotor.  



  Comme on l'a remarqué précédemment,       oit    applique, pour l'armature, une     matière     ayant- un coefficient d'hystérésis élevé. Plu  sieurs types :d'acier sont maintenant d'un  usage courant pour les aimants permanents.  



  Certains de ces aciers pour aimants sont       connus    sous le nom d'aciers pour aimants au       carbone,    tungstène, chrome,     nickel    ou     cobalt:     Ces matières sont     satisfaisantes    pour le but  poursuivi et l'on s'y réfère en tant que ma  tières magnétiques. En augmentant la lon  gueur d'un aimant en acier, il est possible  d'augmenter sa     résistance    contre la démagné  tisation ou, en d'autres termes, il est possible  d'augmenter la quantité de magnétisme rési  duel.

   Conformément -à cela, en     .donnant    au  rotor un diamètre aussi grand que possible, la  longueur des pièces polaires peut être grand  et on augmente ainsi la longueur des pôle  induits dans le rotor. Ceci se traduit par une  augmentation du couple     moteur.        Le    grand       diamètre    du rotor augmente également le  bras de levier des forces agissant sur le rotor,  grâce à quoi le couple est augmenté.

   Il est  avantageux -de donner au rotor une section  transversale     faible,    afin que le champ magné  tique du moteur soit comparativement faible  et afin d'obtenir également un     flux    suffisant  à travers l'armature, ce flux étant concentré  dans cette petite surface de la section trans-    versale.

   Cette petite surface de section trans  versale augmente également le rapport     _nti^     la longueur et la. section     transversale        (h.          pô:es    induits dans l'armature et ceci se     ti,a-          duit    par une diminution .de l'effet     d'auto-          démagnétisation    qui, sans     cela,        diminuerait     la quantité de     magnétisme    résiduel.

       Dans        ev     but, il est avantageux que la plus grande .di  mension de ladite section transversale du  rotor soit inférieure à la distance de pôles  adjacents de champs opposés de l'induc  teur.  



  La description qui précède concernant le  fonctionnement dit moteur selon l'invention,  s'applique à toutes les formes d'exécution re  présentées sur les ,dessins annexés. On com  prendra que les détails -de construction peu  vent varier     sais    qu'on s'écarte, pour cela,  de l'idée de l'invention.

   A titre d'exemple, on  a     représenté        différentes    variantes du     moteur     selon l'invention, sur les     fig.    10 à<B>26.</B> Le  moteur représenté sur les     fig.    10 à 15 est       analogue    à celui précédemment décrit sauf  en ce qui     concerne    la réalisation des deux sec  tions d'enveloppe d'inducteur, une autre .dif  férence résidant     -dans    le fait que les pièces  polaires d'inducteur sont tournées vers l'axe  du moteur au lieu d'être     dirigées        radialement     vers l'extérieur.

   La section d'enveloppe 31  comprend un disque comportant :des saillies  latérales formant des pièces polaires     3-9.    Cet  organe, en forme -de coupe, est susceptible de  recevoir la seconde section     33    de l'enveloppe  d'inducteur, cette section comportant une  douille 34 se logeant dans une ouverture  pratiquée dans la section d'enveloppe 31. La       section        33    est munie de saillies formant les       pièces    polaires 35 qui s'ajustent entre les  pièces polaires. 32 de la section d'enveloppe  31.

   Les pièces polaires 35 sont d'abord diri  gées perpendiculairement par rapport aux  pièces polaires 32, ou, en d'autres     termes,          radialement,    puis latéralement par rapport  au corps -de la section     33,        .ces    pièces polaires  étant disposées entre les pièces polaires 32.  Les extrémités des saillies 3,2 et 35 sont si  tuées dans un plan d'un côté de l'enroule  ment 29.

   L'enroulement 29 est interposé entre      les deux     sections    d'enveloppe et en est isolé  par une feuille 36 de matière     isolante.    Le ro  tor 37 est formé par un disque en matière  magnétique de diamètre au moins aussi  grand que celui de l'enroulement magnétisant  29 et dont le pourtour se trouve à proximité  immédiate des pièces polaires 32 et 35. Ce       moteur    est particulièrement avantageux dans  les applications où les considérations d'encom  brement sont importantes, -car on remarquera  due le rotor est d'un diamètre plus faible  que dans le premier exemple. Un autre avan  tage réside dans le fait que le rotor est  protégé par les pôle-; d'inducteur qui agissent  à la façon d'une garde.  



  Le moteur représenté sur les     fig.    16 à 19  est analogue à celui qui vient     d'être    décrit,  sauf que les pièces polaires sont disposées de  façon que le rotor 38 soit de dimension plus  faible, en comparaison du     -diamètre    -de l'in  ducteur que dans le cas du moteur représenté  sur les     fig.    10 à 15. Sur les     fig.    16 à. 19, les  deux sections 39 et 40 de l'enveloppe d'induc  teur sont identiques et interchangeables; cha  cune comprend un évidement annulaire sus  ceptible -de     recevoir    une partie de l'enroule  ment 41 et la périphérie intérieure de cha  que section comporte plusieurs saillies consti  tuant les pièces polaires.

   Les, pièces, polaires  42 de la section 39 sont susceptibles de  s'ajuster entre les     pièces    polaires. 43 de la sec  tion 40 et, comme précédemment décrit, il est       préférable    que les pièces polaires soient sen  siblement en contact les unes avec les, autres,  ou tout au moins séparées d'une distance     in-          férieure    à la. distance existant entre le rotor  et les pièces polaires. Ceci est vrai pour toutes  les formes -de réalisation du moteur bien que,  comme décrit ci-après, il soit possible, dans  certains cas,     d'avoir        certaines    des extrémités  polaires éloignées pourvu que les extrémités  polaires restantes soient voisines les unes, des  autres.  



  Sur les     fig.    20, à 26, on a représenté un  moteur dans, lequel     certaines    des pièces po  laires sont très. éloignées, les extrémités po  laires restantes. étant voisines, si elles ne sont  pas en     contact    réel. Le rotor 44 du moteur    des     fig.   <B>20</B> et 21 est semblable à celui repré  senté sur les.     fig.    1 à 3 en -ce sens qu'il com  prend une     pièce    ajourée supportant un an  neau 45     constituant    une     armature    coopérant  avec les, pièces polaires tournées     radialement     vers l'extérieur.

   La section d'enveloppe d'in  ducteur 46 est munie de saillies latérales fen  dues 47 constituant les     pièces    polaires. La  section d'enveloppe 48 est munie de saillies  en forme de crochets constituant -des pièces  polaires radiales 49. On remarquera que les  parties correspondantes  & chacune des saillies  49, .sont découpées, en     sorte        qu'il    existe une  grande distance entre ces extrémités polaires  et les pièces, polaires     adjacentes    47, comme re  présenté en 50. Les autres; extrémités polaires  51 .sont     cependant    à proximité immédiate Tes  pièces polaires 47.

   On a remarqué que, même  avec ce mode de construction, les     pièces    po  laires sont     suffisamment        voisines    pour     d6ter-          miner    un flux d'intensité variant graduelle  ment autour de l'inducteur et qu'il y a une  fuite     suffisante    entre     les    extrémités polaires  pour déterminer l'action -de réactance désirée  limitant le     -courant    de ligne.

   On compren  dra,     cependant,    que     cette    action est plus pro  noncée lorsque toutes les: extrémités polaires  sont à proximité     immédiate    l'une     ,de    l'autre  ou en contact réel les unes avec les autres.  



  Les pièces polaires fendues 47 peuvent  être     faites.    en une seule pièce au lieu d'être  divisées.  



  Toutes les formes d'exécution décrites     peu-          vent    être appliquées avec avantage à la com  mande -d'un     mécanisme    d'horlogerie. Pour les  raisons déjà signalées,     ce    moteur convient  particulièrement à     cette        application,    car il  peut atteindre la vitesse de synchronisme  après qu'on a donné au     rotor    une impulsion  initiale suffisante pour l'amener à une vitesse  un peu supérieure à la moitié de la     vitesse,de     synchronisme.

       Dans    les, horloges comportant  une aiguille des secondes     accessible,    le mo  teur peut     .être    mis en marche en tournant     sim-          plement,cette    aiguille des secondes, bien que  l'on comprendra que tous autres, moyens pour  -donner au rotor l'impulsion initiale, peuvent  être employés.

             Le        moteur    selon l'invention, -dans     toutes     les formes d'exécution ci-dessus     décrites,    peut  être appliqué comme dispositif régulateur de  vitesse, du fait de sa     caractéristique    de con  server la vitesse de synchronisme même lors  que le dispositif ont la vitesse doit être ré  glée à une     forte    tendance à tourner à une vi  tesse supérieure à la vitesse de synchronisme.  



  L'invention n'est pas limitée aux formes  d'exécution     particulières    ci-dessus. décrites.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Moteur électrique synchrone, notamment pour horloges, caractérisé par des moyens dé= terminant dans les pièces polaires d'un induc teur, dont la polarité alterne de l'une la Sui vante, un champ alternatif d'axe fixe, cet inducteur entraînant l'armature d'un rotor, en matière magnétique de coefficient d'hysté- résis suffisamment élevé pour que le signe d'un pôle induit dans l'armature ne change pas immédiatement avec le changement de signe de son pôle inducteur, dans le but d'en gendrer ainsi un couple moteur.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que l'armature du rotor ne présente sensiblement pas de pôles géo métriques et que les. pièces polaires sont disposées de façon à déterminer un champ d'intensité variant graduellement autour du rotor.
    2 Moteur électrique selon la revendication, .caractérisé en ce que les pièces polaires sont disposées de façon que le couple d'hystérésis soit plus grand que le couple de courants. parasites, -dès que le rotor est animé d'une certaine vitesse de démar rage minimum.
    8 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que les pièces polaires sont à proximité immédiate les unes: des autres, -de façon à offrir un circuit de faible résistance au flux de dispersion. 4 Moteur électrique selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que pièces polaires et armature sont telles que le couple @d'hystérésis est plus grand que le couple -de courants parasites à.
    -des vitesses comprises entre les deux tiers de la vitesse de synchronisme et cette vitesse. 5 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que les extrémités des pièces polaires sont très près les unes-des autres.
    6 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en -ce que l'inducteur comprend deux sections d'enveloppe d'inducteur en matière magnétique dont chacune com porte plusieurs saillies formant les. pièces polaires, les pièces polaires d'une section étant placées entre les pièces. polaires de l'autre, tandis que le rotor est disposé à proximité immédiate des pièces polaires.
    7 Moteur électrique selon la, revendication, caractérisé en ce que les moyens détermi nant le champ dans l'inducteur sont cons- titués par un enroulement magnétisant de diamètre inférieur à celui du rotor.
    8 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que les pièces polaires sont plus espacées -du rotor que les unes -des autres. 9 Moteur électrique selon la revendication et la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les saillies.
    prévues sur l'une des sec tions d'enveloppe s'étendent depuis le bord de la section, suivant un angle par rapport au corps de cette section, et les saillies de l'autre section d'enveloppe s'étendent radialement, et les deux sections forment ensemble une enveloppe dans laquelle est enfermé un élément magnétisant produi sant le champ dans l'inducteur. 10! Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que le rotor embrasse les pièces polaires, tout au moins en partie et tourne autour d'elles.
    11 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé. enté, que le rotor comprend un anneau métallique continu de réluctance magnétique uniforme et ayant la dimen sion maximum de sa. section transversale inférieure à la distance entre les centres de pôles adjacents de champs opposés de l'in ducteur. 12 Moteur électrique selon la revendication et la sous-revendication 6 caractérisé en ce que les saillies des deux sections sont dis posées angulairement les unes par rapport aux autres.
    13 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que le rotor en matière magnétique est d'un diamètre au moins aussi grand que celui de l'enroulement magnétisant. 1 4 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que le rotor comprend un mince anneau continu en matière ma gnétique, porté par un support non magné tique. 15 Moteur électrique selon la, revendication et la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les extrémités des saillies formant les pièces polaires sont situées dans un plan sur l'un -des côtés de l'enroulement magnétisant.
    16 Moteur électrique selon la revendication et la sous-revendication 6, caractérisé en ce que l'enroulement magnétisant entoure un noyau supporté entre les sections d'enve loppe. 1.7 Moteur électrique selon la revendication et la. sous-revendication 6, caractérisé en ce que toutes les saillies sont dirigées dans la même direction. 18 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que les pièces polaires ont des extrémités libres disposées symétri quement par rapport au plan médian per pendiculaire à l'arbre du moteur, et elles sont toutes excitées par un seul enroule ment magnétisant.
    19 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce que les pièces polaires sont parallèles et s'éloignent -d'un enroule ment magnétisant. 20 Moteur électrique selon la revendication et la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les sections d'enveloppe recouvrent au moins l'une des faces périphériques d'un enroulement magnétisant.
    21 Moteur électrique selon la revendication, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce magnétique en forme de coupe comportant un disque muni d'un rebord périphérique, un noyau magnétique centré dans cette coupe et s'étendant vers ,son extrémité ou verte, ce rebord étant taillé de façon à for mer plusieurs dents, et un disque monté sur l'extrémité libre de ce noyau et com portant des. dents dont les faces, extérieures se trouvent sur un cylindre de -diamètre égal au diamètre -du rebord susmentionné.
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