CH279963A - Appareil horaire muni d'un dispositif de synchronisation facultative. - Google Patents

Appareil horaire muni d'un dispositif de synchronisation facultative.

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CH279963A
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Description


  Appareil horaire muni d'un     dispositif    de synchronisation facultative.    La présente demande de brevet concerne  le type d'appareils horaires capable de mar  cher par ses propres moyens et qui comporte  un balancier à la fois à marche autonome et  synchronisé par des impulsions périodiques  mécaniques, magnétiques ou électromagnéti  ques.  



  On connaît. déjà divers appareils de ce  genre dans lesquels la période des impulsions       synchronisantes    est. en rapport. avec la pé  riode à imposer aux oscillations du balancier.  Le rythme synchronisant dépend soit d'une  autre horloge éloignée, soit. d'un courant alter  natif dont. la     fréquence    moyenne est mainte  nue constante. En particulier, on a déjà pro  posé de régulariser la marche des mouvements  à balanciers (mouvements utilisés dans les hor  loges et dans divers appareils comme les com  mutateurs horaires), au moyen du courant  alternatif fourni par les réseaux de distribu  tion d'énergie.  



  Dans un premier dispositif connu, on munit  le régulateur oscillant (balancier associé à un  spiral, pendule de gravité) d'une pièce de fer  doux on d'acier aimanté, sur laquelle agissent  des pièces polaires en fer doux excitées par le  courant synchronisant. Ce dispositif ne per  met pas d'obtenir une marche autonome satis  faisante lorsque la synchronisation est inter  rompue, car il subsiste des attractions magné  tiques instables entre les pièces ferromagnéti  ques et mobiles qui troublent beaucoup l'iso  chronisme du régulateur. Le dispositif consi-         déré    est difficilement applicable à une catégo  rie de petits balanciers circulaires pivotés, car  les organes moteurs à ajouter alourdissent le  régulateur et les aimantations variables ont  des effets très perturbateurs sur la période  propre.

   De plus, les forces d'attraction peu  vent amener des usures anormales des     pivo-          tages    délicats utilisés dans les mécanismes ho  raires usuels. Enfin, les procédés connus de  synchronisation ne sont. pas efficaces lorsque  les écarts entre les périodes propres et     syn-          ehronisantes    sont relativement     importants.    Or,  de tels écarts peuvent provenir soit du     déré-          glage    de la cadence propre du régulateur oscil  lant, soit d'une forte variation momentanée de  la fréquence synchronisante (celle-ci n'étant  maintenue constante qu'en moyenne).  



  Dans un autre dispositif du genre consi  déré, un moteur synchrone multipolaire ou un  axe rotatif commandé par une démultiplication  mécanique, exerce des impulsions     synchroni-          santes    sur le balancier; par exemple, il déforme  périodiquement le     ressort    spiral principal ou  un     ressort        spiral    auxiliaire     associé    au balancier.  Dans ce cas, on ne peut obtenir une marche  autonome très exacte en cas d'interruption  accidentelle du courant synchronisant, car le  moteur et le mécanisme d'impulsion s'arrêtent.  dans des positions variées, de sorte que la dé  formation irrégulière du spiral synchronisant  amène de fortes variations de la marche auto  nome.

   Un inconvénient analogue a lieu lorsque  la synchronisation est opérée par l'action ma-           gnétique    d'un     aimant    entraîné par le moteur  synchrone ou par un courant périodique lancé  dans un circuit qui peut rester ouvert ou  fermé selon la position d'arrêt du moteur syn  chronisant.  



  Après ,de nombreux essais infructueux, le  demandeur est arrivé à cette conclusion que,  pour être     avantageuses,    les horloges synchro  nisées, et plus particulièrement les horloges  synchronisées par les réseaux de distribution  d'énergie, doivent répondre à l'ensemble des  desiderata suivants:       cc)    le régime synchrone doit être très  stable et se maintenir même lorsque l'écart  entre les périodes propres et synchronisantes  est important (deux pour cent, par exemple) ;  b) le dispositif synchronisant doit appor  ter de l'énergie au balancier afin d'augmenter  la sécurité de la marche; il est même préfé  rable qu'il puisse entretenir à lui seul les  oscillations du balancier de l'appareil horaire  lorsque les organes moteurs de marche auto  nome ou de réserve de marche sont défaillants;

    c) en cas d'interruption accidentelle de  l'action synchronisante, il faut que l'appareil  horaire puisse fonctionner avec toute la préci  sion propre dont il est capable, soit automati  quement, soit après une intervention manuelle       simple    (cette qualité n'est pas obtenue avec  les procédés anciens, car ces procédés condui  sent à dérégler systématiquement la marche  autonome dans le but d'accroître la stabilité  du régime synchrone);  d) en cas de reprise de l'action synchro  nisante, les variations de déphasage entre le  mouvement du balancier et les impulsions cor  rigeant l'oscillation ne doivent pas créer de  perturbations telles que réductions excessives  de l'amplitude, battements d'amplitude, arrêts,  régimes transitoires par trop prolongés, etc.;

    e) il doit être possible d'interrompre volon  tairement la synchronisation par des     maneeu-          vres    simples et d'obtenir que, dans ce cas,  l'appareil horaire fonctionne avec autant  d'exactitude que s'il n'avait pas été muni  préalablement d'organes synchronisants.  



  Cette dernière qualité est d'une très grande  importance pour les horloges synchronisées    par les réseaux de distribution. En effet, pen  dant les périodes de pénurie d'énergie motrice,  il arrive fréquemment que les usines centrales  ne peuvent plus assurer le réglage     chronomé-          trique    de la fréquence. Pendant ces périodes,  l'usager doit pouvoir interrompre la synchro  nisation tout en continuant à se servir de  l'appareil horaire en marche autonome. Il est  très utile aussi d'assurer la possibilité de ces  deux modes de fonctionnement lorsque les  appareils horaires peuvent être utilisés dans  les régions où l'on ne dispose pas de courant  alternatif, ou bien lorsque le courant alter  natif n'est pas suffisamment bien régularisé.  



  La réalisation d'appareils horaires indé  pendants pouvant passer en marche     sy        nehro-          nisée    grâce à des     manaeuvres    simples, à la  portée des usagers, présente une grande uti  lité, car la régularisation     ehronométrique    de  la fréquence sera probablement généralisée  dans l'avenir et il est préférable de prévoir  dès maintenant. les dispositions utiles pour  profiter de ce progrès, afin d'éviter la mise  au rebut prochaine d'appareils coûteux.  



  On remarquera que les dispositifs déjà  créés pour munir les horloges synchrones de  courtes réserves de marche ne répondent pas,  en général, aux conditions ci-dessus, car ils  comportent des mécanismes horaires simplifiés  dont l'exactitude laisse à désirer. La présente  invention vise à créer des appareils horaires  munis de     dispositifs    de synchronisation d'em  ploi facultatif et qui soient capables aussi de  fonctionner sans remontage manuel pendant  de longues durées avec toute la précision don  née par les régulateurs oscillants     isochrones     de bonne qualité, non gênés par des organes       synchronisants    accessoires provisoirement mis  hors d'action.  



  L'appareil horaire selon l'invention est ca  ractérisé, d'une part, en ce que, lors de la  marche     synchronisée,    la fréquence propre du  balancier, aux amplitudes modérées, est. sys  tématiquement abaissée par rapport à la fré  quence synchrone et en ce que ledit dispositif  comprend une butée sur laquelle le balancier  vient rebattre sous l'influence d'impulsions  synchronisantes lui imprimant une grande      amplitude d'oscillation, et, d'autre part., en ce  que (les moyens sont; prévus pour corriger  ladite fréquence propre et supprimer les  forces irrégulières exercées par les organes  synchronisants en cas d'interruption du cou  rant synchronisant.  



  Suivant une forme     d'exécution    de l'appa  reil horaire     conforme    à. l'invention, l'action       synchronisante    n'est. pas due à des impulsions  électromagnétiques entre aimants et pièces en  fer doux. L'expérience montre, en effet, que  les pièces en fer doux conservent toujours une  aimantation rémanente extrêmement variable;  (fans ces conditions, lorsqu'on interrompt le  courant synchronisant, des forces magnétiques  variables     persistent    entre les pièces fixes et  les pièces mobiles solidaires du balancier. Ces  actions, de     plus,    ne sont pas de la forme d'un  rappel élastique au point mort (force propor  tionnelle ou déplacement angulaire par rap  port à la position d'équilibre).

   Dans ces con  ditions, les forces magnétiques troublent pro  fondément l'isochronisme du régulateur (ba  lancier spiral ou pendule) et l'appareil horaire  en marche autonome est beaucoup plus sujet  à variations que les appareils     autonomes    nor  maux bien établis.  



  A titre (l'exemples, on a décrit ci-dessous  et représenté au dessin annexé     plusieurs     formes (l'exécution de l'objet de l'invention:  La     fig.    l représente schématiquement une  première forme d'exécution d'un appareil ho  raire entretenu par une pile et synchronisé       ,râee    à une action magnétique fournie par un  petit moteur synchrone multipolaire.  



  La     fig.    ? représente     schématiquement    une  deuxième forme d'exécution, suivant laquelle  l'invention est appliquée à un mouvement ho  raire régularisé par un petit balancier pivoté,       associé    à un spiral qui est soumis à une action       synchronisante    facultative de' nature méca  nique.  



  La     fig.    3 représente une forme d'exécution  suivant laquelle la force synchronisante facul  tative est une impulsion électromagnétique pé  riodique.  



  La     fig.        -1    représente séparément le balan  cier du dispositif de la     fig.    3.    Les     fig.    5 à 8 représentent un moteur syn  chrone multipolaire tournant à faible vitesse,  convenant spécialement à la synchronisation  par le dispositif de la     fig.    3.  



  La     fig.    9 montre schématiquement un dis  positif applicable à la synchronisation facul  tative, au moyen d'un moteur synchrone, d'un  appareil horaire     usuel    à balancier circulaire  et spiral.  



  La     fig.    10 est. un schéma de dispositif de  synchronisation électromagnétique au moyen  d'un courant alternatif redressé et d'un con  tact périodique shunté.  



  L'invention est applicable aux principaux  types d'appareils horaires, notamment à ceux  qui sont     régularisés    par un pendule de gra  vité et à ceux qui comportent. un balancier  équilibré associé à un spiral. Pendant. le fonc  tionnement autonome, l'énergie peut être four  nie par un poids, par un     ressort    moteur ou  encore par un générateur électrochimique  (pile ou accumulateur).  



  La     fig.    1 représente     schématiquement    une  première forme d'exécution d'appareil horaire  munie d'un dispositif de synchronisation  facultative. Le mouvement horaire est du  type connu à balancier moteur pouvant fonc  tionner par ses propres moyens grâce à une  pile 1. A cet effet, le balancier est muni d'un  aimant. transversal 2, attiré périodiquement  par une bobine 3 grâce à un contact périodi  que bref 4 qui s'établit en temps opportun  sous l'influence du mouvement. pendulaire. Le  balancier fait. aussi tourner dent par dent  une roue à rochet 5, qui actionne le méca  nisme horaire.

   Ce mécanisme, non représenté  sur la     figure,    peut comporter des aiguilles, un  cadran journalier de déclenchement, des dis  positifs de     manoeuvre    de commutateurs fonc  tionnant à des heures déterminées, des con  tacts périodiques, etc.  



  Le dispositif de synchronisation du     balan-          eier    est prévu pour utiliser le courant alter  natif d'un réseau de distribution d'énergie  dont. la     fréquence    est     régularisée        chronométri-          quement..    A cet effet, il comporte un petit  moteur synchrone     JTS    qui tourne à une vi  tesse relativement faible en     rapport    constant      avec la. fréquence du courant alternatif. Le  moteur agit à distance sur l'aimant 2 du ba  lancier au moyen d'un dispositif déjà proposé  par l'inventeur et dont le principe général ne  fait pas partie de l'objet du présent brevet.

    Ce dispositif consiste à placer au voisinage de  l'aimant 2     1m    petit aimant synchronisant 6  qui tourne à une vitesse angulaire moyenne  W telle qu'il existe entre cette vitesse et la  période d'oscillation idéale du balancier, T,  la relation       T=2WW     Cette condition est réalisée par le choix du  nombre de pôles du moteur synchrone ou  d'engrenages de transmission pour la com  mande de l'aimant 6, ainsi que par la cons  truction du mécanisme horaire qui se comporte  comme un compteur d'oscillations et doit être  établi d'après la cadence moyenne idéale que  le dispositif de synchronisation est chargé de  maintenir.  



  Ce dispositif est construit avec les parti  cularités ci-après décrites dont le but princi  pal est d'obtenir, d'une part, que le balancier,  malgré sa tendance naturelle à osciller avec sa  période propre, puisse suivre parfaitement le       rythme    synchronisant en conservant toujours       -une    grande amplitude, même lorsque la     fré-          quence-secteur    subit momentanément des va  riations importantes, et, d'autre part, de ren  dre très précise la marche autonome avec la  pile lorsque la synchronisation est interrom  pue.  



  L'aimant 2 du balancier est     constitué    par  une matière de haute     coercivité    et développe  aux extrémités<B>NI.</B> et Si des champs radiaux  très concentrés. Le balancier peut fonctionner  avec la pile 1 seule à une amplitude modérée  et     régularisée    par Lm frein à courant de Fou  cault     constitué    par une bague 7 qui embrasse  le pôle Ni lorsque le balancier     termine    ses  oscillations en sens<B>f l.</B> Pour une amplitude  plus grande que la valeur obtenue avec la ten  sion maximum de la pile, le balancier rebat  sur une butée de fin de course 8.  



  L'aimant synchronisant     N2        S2    est .de petite       longueur;    il est constitué par une matière de    haute     coercivité    et de faible perméabilité       magnétique    capable d'exercer sur Si des effets  de répulsion sans perdre son aimantation pro  pre.  



  L'aimant 6 étant retiré, on règle le balan  cier de façon que sa période propre en marche  indépendante soit un peu plus grande que la  période idéale T correspondant à la marche  exacte du mouvement horaire; par exemple, on  donne à la période du balancier en marche  autonome, aimant 6 retiré, la. valeur       T,,        =        1,01   <I>T;</I>  on règle par construction l'aimantation de  l'aimant 6, de façon que, lorsque cet aimant       est    remis en place et orienté dans une posi  tion fixe telle que les pôles     S1    et     S2    soient  plus rapprochés que les pôles Sr et     N2,    la  période du pendille en marche autonome de  vienne égale à T.

   Ce résultat est possible, car  une force horizontale de répulsion exercée sur  le pôle     Sl    a pour effet de réduire la durée  d'oscillation     T,;    L'orientation fixe de l'aimant  <B>6</B> qui donne une marche autonome exacte est  déterminée par des essais sur les prototypes  de fabrication. Elle est repérée en fixant sur  l'aimant 6 et sur le stator du moteur des in  dex 7' et 8'. Une notice indique à l'usager  que, lorsque le moteur synchronisant     MS     n'est pas mis en service, il faut que les index  7' et 8' soient amenés en regard l'un de  l'autre pour que la marche autonome ne soit  pas troublée par l'influence magnétique de  l'aimant 6.  



  Lorsqu'on relie l'enroulement 9 du moteur  à un secteur de fréquence régularisée, l'appa  reil horaire fonctionne de la façon suivante  Il se produit des forces d'attraction et de  répulsion magnétiques entre les pôles<B><I>SI,</I></B>     S2     et     N2.    Les forces produites par les pôles les  plus rapprochées sont, prépondérantes et l'ex  périence montre qu'après un régime transi  toire dont la durée est variable, mais n'excède  pas une dizaine de secondes, le balancier reçoit  de l'énergie comme s'il était attiré périodique  ment par un aimant voisin déplacé d'un mou  vement alternatif de façon que la force  d'attraction concorde avec le mouvement. Dans      ces conditions, le balancier prend une ampli  tude d'oscillation de plus en plus grande et  vient frapper la butée de fin de course 8.

    Sous l'influence des chocs sur cette butée, la  durée d'oscillation décroît et le mouvement se  déphase en avance par rapport à la force     syn-          chronisante.    Ce déphasage entraîne une dimi  nution de l'énergie communiquée au balancier  et celui-ci, à la longue, perd de l'amplitude et  ne frappe plus sur la butée. Mais, en raison  de son réglage initial, il fonctionne alors avec  une période propre plus longue que la. pé  riode synchronisante; le déphasage en avance  de l'oscillation s'atténue de     phis    en plus, et,  de nouveau, le mouvement concorde avec l'im  pulsion magnétique; le pendule reçoit alors de  l'énergie et regagne l'amplitude perdue; il  frappe de nouveau la butée, ce qui provoque  un déphasage en avance comme précédem  ment.

   Le     fonctionnement    se continue dans ces  conditions et l'on constate que le balancier  prend automatiquement un régime synchrone  très stable à une amplitude très voisine de la  valeur maximum     A",    permise par la butée 8.  Le balancier effleure constamment cette butée  et les petits chocs qui se produisent de temps  en temps compensent la différence entre la  période     synchronisante    et la période propre à  amplitude modérée. L'intensité des chocs se  règle d'elle-même et le balancier accomplit une  oscillation     pendant.    que l'aimant 6 tourne d'un  tour.

   Les variations de déphasage restent tou  jours très faibles; même lorsque la fréquence  varie de =     \?    %, le régime synchrone du ba  lancier d'est. pas troublé et l'amplitude se  maintient à la valeur approximative     El",.    Cette  propriété est dite au fait que le balancier,  lorsqu'il ne frappe pas sur la butée, reçoit  des impulsions périodiques qui, dirigées en  sens inverse de la. force de rappel, allongent  la durée d'oscillation; il en résulte un effet  de retardement qui est accompagné, après  quelques oscillations, d'une augmentation       croissante    de l'énergie communiquée par l'ai  mant 6. Par suite, le balancier prend une  amplitude de plus en plus grande et frappe  (le nouveau la butée, ce qui corrige rapide  ment le retard.

   L'effet, d'avance causé par la    butée ne peut jamais devenir excessif, car il  amène une réduction de l'énergie reçue par  le balancier et par là même un affaiblissement  des chocs sur la. butée.  



  On voit que le synchronisme est. assuré  par des corrections successives d'avance et de  retard dont les valeurs relatives sont impor  tantes, mais qui, très vite, se compensent au  tomatiquement et     limitent    à une petite frac  tion de période les déphasages positifs et né  gatifs de l'oscillation par rapport au mouve  ment synchrone idéal. Ce     procédé        présente     l'avantage d'assurer une synchronisation  extrêmement énergique et de maintenir à une  grande valeur, sensiblement constante, l'am  plitude du mouvement synchronisé. Pendant.  ce fonctionnement, il est possible d'obtenir,  que la force contre-électromotrice induite  dans la. bobine 3 devienne très voisine de la  tension de la. pile 1 lorsque le contact 4 se  ferme.

   Par suite, le débit de la pile devient  très faible et l'interrupteur 4 ne se détériore  pas.  



  L'appareil horaire décrit ci-dessus se com  porte comme une horloge synchrone munie  d'une réserve de marche. En effet, en cas de  panne de secteur, l'aimant. 6 s'arrête et ne  fournit plus d'énergie au balancier; mais au  fur et à mesure de la diminution de l'ampli  tude, le débit intermittent de la pile 1 dans  la. bobine 3 augmente progressivement et l'am  plitude se stabilise finalement à une valeur  modérée, mais suffisante pour actionner la  roue à rochet 5.  



  Suivant la position d'arrêt de l'aimant 6,  il peut se produire une influence variable sur  la période     Z',,    du balancier en marche auto  nome; toutefois, lorsque les pannes de cou  rant alternatif sont de courtes durées et peu  fréquentes, les variations ne sont pas impor  tantes. Il est. d'ailleurs prévu d'éviter cette  cause d'inexactitude par un dispositif auxi  liaire qui sera décrit plus loin.  



  Lorsque les     interruptions    de     courant    alter  natif sont. fréquentes et prolongées, la syn  chronisation n'offre plus d'intérêt, il est donc  préférable clé la supprimer. II est utile aussi  de pouvoir interrompre le circuit du moteur      synchrone lorsque le réglage de la fréquence  n'est pas     assuré,    ou bien lorsqu'on place l'hor  loge en un lieu où l'on ne dispose pas de cou  rant alternatif. Dans ce cas, il devient néces  saire de supprimer tout     déréglage.    Il résulte  des explications précédentes que ce     résultat    est  facilement obtenu en amenant les index 7' et  8' en regard l'un de l'autre.  



  On peut     aussi    prévoir le moteur JUS facile  ment démontable et l'enlever, Dans ce cas, il  suffit de corriger directement la cadence du  balancier. Par exemple, si le balancier est  équilibré -et associé à un ressort spinal comme  l'indique la     fig.    1, on déplacera la raquette  de réglage dans une position repérée par le  constructeur.  



  Bien que ces     manoeuvres    soient simples et  à la portée des usagers non horlogers, il est  prévu un autre dispositif à fonctionnement  automatique dont le principe est le suivant:  On choisit le nombre .de pôles du moteur  et la cadence du balancier de façon que .l'axe  du rotor commande directement l'aimant syn  chronisant 6 et on fait agir un dispositif rap  pelant cet axe dans l'orientation de repos  pour laquelle la répulsion exercée par l'ai  mant 6 rend la marche autonome aussi exacte  que possible. Ce résultat est obtenu, notam  ment, avec un     moteur        autodémarreur    du type  connu qui comporte un rotor à forte aiman  tation bipolaire, capable de démarrer et de  tourner avec un couple moteur élevé.

   L'orien  tation désirée est obtenue avec un aimant bi  polaire fixe disposé à     une    certaine distance  du rotor, de façon que le couple d'attraction  n'empêche pas la marche synchrone et soit  suffisant pour amener le rotor dans la posi  tion d'arrêt voulue. Ce dispositif a été repré  senté schématiquement sur la     fig.    1 où     ,l'on     voit en 9 le rotor aimanté .et en 10 l'aimant       fixe    assurant. l'orientation du rotor lorsque le  courant .alternatif fait défaut.  



  L'appareil horaire que l'on vient de .dé  crire est applicable, notamment, .aux horloges  de commutation destinées à commander les  compteurs à     phisieurs    tarifs et les     compteurs     chargés des mesures de consommations entre  certaines heures de la journée. Dans ce cas,    il faut éviter les     manoeuvres    frauduleuses. Ce  résultat est obtenu avec le dispositif selon la       fig.    1 en enfermant les organes dans un boî  tier en tôle de fer pouvant être fermé hermé  tiquement et plombé.

   Pour pouvoir disposer  de la puissance mécanique relativement élevée  nécessaire pour l'établissement. de bons con  tacts, et éviter les difficultés de mise  d'aplomb de l'appareil, on utilise de préfé  rence un balancier équilibré relativement  lourd pivotant dans de petits roulements à  billes. L'aimant 2 -est constitué par un .alliage  du type     fer-nickel-aluminium-cobait.    On peut  utiliser un moteur     US    de 25 paires de pôles       analogue    à celui qui est,     décrit    plus loin en se  référant aux     fig.    5 à 8.

   Ce moteur permet de  synchroniser un balancier dont la période est  de une demi-seconde avec une bobine 3 d'en  viron cinq .mille spires, on obtient la marche  autonome en demandant à la. pile moins de  cinq centièmes d'ampère-heure par mois. Pen  dant la marche synchrone, le débit de la pile  1 est pratiquement nul. Une petite pile 1 à  un élément de bonne qualité (diamètre: 3 cm.  longueur: 6 cm environ) se .conserve pendant  plusieurs années et     assure    le     fonctionnement     ininterrompu de l'appareil.  



  La     fig.    2 représente un appareil horaire  muni d'un régulateur oscillant constitué par  un balancier circulaire 11 et un spiral 12 dont  la virole est montée sur l'axe 0 du balancier.  



  Cet appareil comprend un ressort de ba  rillet remonté automatiquement par un mo  teur électrique synchrone 13 qui, de     plus,    peut.  assurer la     synchronisation    du balancier lors  qu'on .déplace un ,levier 14 .de la position _1  (marche autonome) à la position     S    (marche  synchrone).  



  Le moteur synchrone 13 remonte l'arbre  de barillet par un engrenage à vis sans fin 15  et roue tangente 16. La vis sans fin est en  traînée par le moteur au moyen d'un em  brayage à griffes 17 (ou à friction) qui est  en prise lorsque le levier 18, sollicité par le  ressort     réglable    19, appuie verticalement sui,  le pivot supérieur de la vis 15 et que la ten  sion du ressort de barillet est. faible. Lorsque  le ressort de barillet. est. suffisamment armé,      la vis 15 se déplace en sens f 2 et le remon  tage s'arrête, mais le moteur synchrone conti  nue à tourner.  



  L'arbre du moteur porte une came excen  trique 20 qui peut agir sur le galet 21 lorsque  le levier 14 se     trouve    dans la position S. Le  galet est porté par un levier 22 rappelé par  un ressort 23. Ce levier, qui pivote autour     dc     l'axe 24, est muni d'un doit . 25 qui exerce  une petite     pression    périodique sur la. spire       extérieure        du    spiral     1\_'.     



  La période idéale     Z'    du balancier corres  pondant à une marche exacte de l'appareil  horaire est., par construction,     égale    à la durée       moyenne    d'un tour de la came 20.  



       On    règle le balancier-spiral de manière  que sa période réelle soit égale ou légèrement  plus longue que T lorsque le levier     \?2    est.  écarté au maximum de la came 20 (position  (le la figure). Pour cette position, le doigt 25  effleure le spiral lorsque le balancier 11 passe  dans la position d'équilibre. Le balancier est  muni d'une goupille 26 qui peut venir re  battre sur le ressort 27 lorsque l'amplitude  des oscillations dépasse la valeur obtenue     dans     le fonctionnement autonome avec une tension  maxima du ressort de barillet.  



  Ce dispositif fonctionne de la façon sui  vante  Lorsque le levier 14 se trouve dans la po  sition représentée sur la figure (position A),  le levier 22 est immobilisé et     l'appareil    ho  raire fonctionne comme une horloge indépen  dante à remontage électrique ordinaire. La  seule différence est que le moteur 13 conti  nue à tourner à. vide     lorsque    le     débraya;@e     <B>1..7</B> fonctionne (la tension maximum. du res  sort. remonté peut être réglée par l'écrou 2  Lorsqu'on déplace le levier 14 en sens f 3  pour l'amener à la position S, le levier 22  prend un mouvement alternatif sous l'in  fluence de la came 20. L'expérience montre  que les pressions exercées sur le spiral 12 com  muniquent de l'énergie au. balancier.

   Ce der  nier prend une amplitude croissante et vient  rebattre sur le ressort-butée 27. Les chocs de  26 sur 27 déphasent l'oscillation en avance  sur les impulsions, ce qui réduit. la- puissance    mécanique reçue par le balancier. La synchro  nisation est. opérée par des avances et des re  tards successifs provenant, d'une part, des  chocs sur le ressort<B>27,</B> et, d'autre part, du  retard systématique donné au balancier oscil  lant à une amplitude modérée. Le fonctionne  ment est identique à. celui qui a été décrit  en se référant à. la     fic.    1.  



  Lorsqu'on interrompt la synchronisation  par le déplacement, du levier 14 (position A),  le balancier est uniquement soumis à la force  de rappel élastique (proportionnelle à l'écart)  due au spiral et aux impulsions de l'échappe  ment: Les oscillations sont sensiblement iso  chrones. Le réglage peut être parachevé par  la raquette habituelle 29.  



  On pourrait apporter quelques modifica  tions à ce dispositif sans changer le principe  du fonctionnement. Par exemple, pour donner  au balancier les impulsions motrices synchro  nisantes, on pourrait notamment monter sur  l'axe .du balancier la virole d'un petit ressort  spiral auxiliaire dont l'extrémité extérieure  serait .déplacée par le levier 22 d'un mouve  ment alternatif sur un petit arc ayant un  centre voisin de 0.  



  La     fig.    3 représente schématiquement un  autre exemple d'appareil horaire muni     d'un     ressort. de barillet remonté électriquement et  d'un régulateur oscillant constitué par un  petit balancier circulaire léger 30 associé à. un  spiral 31. Dans ce dispositif, les impulsions  synchronisantes facultatives peuvent être don  nées an balancier par un courant alternatif  de fréquence 1/T qui développe une force  électromagnétique périodique agissant sur le  balancier 30 lorsque ce dernier se trouve à  l'extrémité de ses courses.

   En l'absence de  courant synchronisant, le balancier oscille à  une amplitude modérée et retarderait et doit  être corrigé d'une des façons décrites plus  loin;     sous    l'influence d'impulsions     synchroni-          santes    relativement fortes, il rebat sur     unebutée.     



  Le balancier présente la forme indiquée  sur la     fig.    4 et il est fait d'une matière à  aimant ductile présentant un champ coercitif  très élevé. Par exemple, on peut employer un  alliage connu     dont,    la composition est: cuivre      40,     nickel.        27.,    cobalt 29. Le     balancier    est dé  coupé dans une bande laminée de cet alliage  et, après un traitement thermique judicieux,  on l'aimante à saturation parallèlement à un  diamètre     YlSi.        Ensuite,    on le désaimante       partiellement    dans un champ inverse.

   On ob  tient ainsi une pièce 30 qui présente une  faible perméabilité magnétique différentielle  et dont l'aimantation résiduelle est faible,  mais très stable. L'action électromagnétique       synchronisante    est donnée par une bobine  creuse     BS    qui ne contient pas .de noyau de  fer. Cette bobine     entoure    une partie de la  périphérie du balancier. Celui-ci est disposé  de façon que la ligne médiane des pôles<I>Ni Si</I>  fasse un angle .d'environ 120  avec l'axe de  la bobine     BS    lorsque le spiral n'est pas armé.  



  Le remontage intermittent du ressort de  barillet est assuré par     iii    moteur synchrone  multipolaire 11S restant constamment sous       tension.    Il est opéré en temps utile au moyen  d'un dispositif     d'encliquetage    connu en lui  même (bras à cliquet 32 rappelé par lui res  sort 33 .animé     d'in    mouvement alternatif par  l'excentrique 34 et restant immobile lorsque  le ressort est remonté au maximum).

   En outre,  le ressort. de barillet peut être remonté à la  main par le bras à     cliquet        L,     Le     courant        synchronisant    est développé  dans     im    dispositif     entraîné    par le moteur       synchrone.    Par exemple, le moteur fait tour  ner     l'aimant    35 à une vitesse telle     qu'une    ro  tation de un     tour    a .lieu pendant la     durée    T  d'une oscillation du balancier 30, lorsque ce       dernier    est synchronisé.

   Une force électro  motrice alternative de fréquence 1/T est alors       induite    dans la bobine     GS.     



  Le     fonctionnement    de ce dispositif est       analogue    à celui des dispositifs précédemment  décrits. La     synchronisation    est opérée par les       impulsions    de     courant.        induit    dans     GS,    l'en  semble formé par le moteur     111S,    l'aimant 35  et l'enroulement     GS    se comportant comme       un    convertisseur de fréquence,     moteur-alter-          nateur    tournant à la vitesse angulaire cons  tante de:

    
EMI0008.0041     
    Pour interrompre la synchronisation sana  arrêter l'appareil horaire, il suffit de couper  le circuit reliant     GS   <I>à</I>     BS,        @au    moyen de l'in  terrupteur à couteau 36. Après la rupture du  circuit, le moteur<I>11'1S</I> continue à tourner et à  assurer en temps utile le remontage du ressort  du barillet. Pour obtenir     une    marche auto  nome très exacte, il est nécessaire de rectifier  la période du balancier en     déplagant    en sens  <B><I>f</I></B>     ,j    la raquette 37.

   On peut: conjuguer le mou  vement de l'interrupteur 36 et le déplacement  utile de la raquette par exemple au moyen  de la biellette 38 de longueur réglable; dans  ces conditions, l'unique     manoeuvre    à effectuer  pour passer de la marche synchrone à la  marche autonome consiste à amener la pointe  36' de S à A.  



  On remarquera que ce dispositif n'a pas  l'inconvénient des dispositifs connus de syn  chronisation électromagnétique par pôles fixes  en fer agissant sur un petit aimant porté par  le balancier. On sait que dans ces dispositifs  l'aimantation rémanente qui persiste après  l'interruption du courant synchronisant trou  ble profondément la. marche autonome. Avec  une bobine sans fer     BS,    la simple rupture du  circuit permet de supprimer complètement les  forces perturbatrices. On associera au balan  cier un spiral très faiblement ferromagnéti  que comme ceux qui ont été proposés comme       spiraiLx        autocompensateurs    améliorés par un  champ magnétique constant.  



       Lorsque    le circuit de     GS    et     BS    est établi  et que le courant alternatif vient à manquer,  le moteur     11S    et. l'aimant 35 s'arrêtent. L'ap  pareil horaire continue alors à. fonctionner  avec le ressort de barillet. Comme le circuit  de     BS    est fermé, il se produit un petit amor  tissement     additionnel    par courants induits, ce  qui réduit un peu l'amplitude. Toutefois, cet  amortissement ne peut arrêter le balancier,  car il devient     automatiquement    de     phis    en       purs    faible au fur et. à. mesure de la réduc  tion de l'arc d'oscillation.

   On pourrait profi  ter de la réduction d'amplitude pour corriger  le retard nécessaire à la stabilité de la syn  chronisation; il suffirait de créer un défaut      d'isochronisme dans le sens convenable, per  mettant la compensation désirée.  



  La marche de     secours    pendant les pannes  (le secteur peut ainsi être rendue relativement  exacte.  



  Il est à noter que la puissance mécanique       nécessaire    pour synchroniser un très léger ba  lancier analogue à celui des chronomètres est  minime. On     petit.    clone utiliser un balancier  faiblement aimanté et un aimant inducteur 3.5  de petite dimension.  



  Les     fig.    5 à 8 représentent, à titre d'exem  ple, un moteur à 25 paires de pôles pouvant  convenir à la synchronisation de l'appareil de  la     fig.    3. Alimenté avec un courant. alternatif  (le 50 périodes, ce moteur synchronise un ba  lancier dont la période est d'une demi-seconde.  Le stator du moteur est analogue à un électro  aimant cuirassé formé par une bobine 40 à  noyau central 39 entourée par une boîte ronde  en fer formée par les pièces 41, 41, et 42. Une  rangée     circulaire    de pôles fixes alternés est  formée par la cuvette 41 à fond ajouré et  denté intérieurement et par le     disque    42 denté  extérieurement, et rivé sur le noyau 39.

   L'axe  43 est guidé par les coussinets 44 et 45, en  bronze poreux imprégné de lubrifiant. Il porte  le rotor formé par un aimant bipolaire 46  monté sur une assiette en laiton. Cet aimant.  comporte des pôles saillants étroits (voir pro  fil     fig.    6) disposés     radialement,    faisant entre  eux des angles de (360/25) degrés ou le double  de cet angle. Les pôles saillants sont placés  comme l'indique la     vue        fig.    5 et, lorsque les  six pôles     N    (nord) sont en face des dents po  laires fixes de 41, six pôles S (sud) se trou  vent en face des dents de 42.

   L'aimant 46  est. constitué par une matière présentant un  clamp coercitif très élevé, de façon que, lors  qu'un pôle aimanté se trouve devant deux  pôles fixes, il reçoive une force motrice élevée  provenant à la fois d'une attraction et d'une  répulsion. L'aimant 6 est obtenu très écono  miquement soit par moulage de poudres sous  haute pression, soit par moulage et frittage,  soit même par estampage, lorsqu'on emploie  une matière ductile (comme l'alliage cité     plus     haut). L'entrefer entre la face inférieure de    46 et la face supérieure des dents du stator  peut être réglé à une faible valeur par la vis  47 munie d'une butée à bille.

   Pour produire  par induction un courant. de fréquence égale  à deux périodes par seconde et capable de syn  chroniser un balancier, on dispose au-dessus  de l'aimant deux bobines 48 et 49 fixées sur  une plaque de fer 50. Une partie du flux de  l'aimant mobile 46 se ferme par cette plaque  en traversant les spires des bobines. Celles-ci  peuvent ainsi jouer le rôle de l'enroulement       CS    de la     fig.    3. Comme le rotor tourne très  lentement sous l'influence du couple     pulsa-          toire    qu'il reçoit, il est utile de régulariser le  couple moteur pour éviter une progression par  saccades; ce résultat est obtenu au moyen du  volant 51 qui est libre sur l'assiette 52. Le  frottement amortit les oscillations de vitesse.

    On petit fabriquer le volant en comprimant  très fortement dans un moule une poudre de  bronze; la pièce obtenue est poreuse et l'on  peut l'imprégner d'huile, ce qui permet d'évi  ter tous risques de grippage du volant sur  l'axe.  



  Dès que la bobine 40 est sous tension, le  moteur se met à vibrer     angulairement    et il  démarre spontanément dans un sens quelcon  que, et se met à tourner au synchronisme. Le  couple est suffisant pour produire le courant  induit synchronisant. et pour actionner l'ex  centrique 34 de la     fig.    3.  



  Le moteur de la     fig.    7 pourrait. aussi être  utilisé dans le montage suivant la     fig.    1. Il  suffirait de remplacer la plaque de fer 50 par  une rondelle d'acier trempé aimantée suivant  la direction d'un diamètre. On obtiendrait  ainsi l'arrêt du rotor dans une orientation  fixe. Le moteur de la     fig.    7 pourrait aussi  entraîner directement un aimant chargé de  synchroniser un pendule de gravité de petite  longueur dont la période est d'une     demi-          seconde.     



  La     fig.    9 représente un dispositif de syn  chronisation réalisable au moyen d'un moteur  synchrone     3TS    qui fait tourner l'excentrique  34 à la vitesse d'un tour pendant la période  idéale     Z'    du balancier 30 associé au spiral 53.  La synchronisation est opérée, comme dans le      dispositif de la     fig.    2, par le levier oscillant  54 dont le doigt 25 exerce une pression pério  dique sur la spire     eîtérieure    du spiral 53. Le  balancier 30 porte, comme en     fig.    2, une gou  pille 26 qui, aux grandes amplitudes,     vient     rebattre sur la butée-ressort 27.

   On peut  mettre hors d'action le dispositif de synchro  nisation en amenant la pointe de     l'aiguille    55'  de S en A, ce qui a pour effet complémen  taire de rapprocher du spiral le taquet 56.  La position de ce taquet est réglée par cons  truction pour corriger le retard du balancier.  On pourrait aussi effectuer la correction de  période par déplacement d'une raquette ordi  naire de réglage.  



  Dans le dispositif de la     fig.    3, le courant  de période T utilisé pour synchroniser le ba  lancier 30 pourrait être obtenu par divers  moyens. Par exemple, on peut employer un  contact périodique 60 coupé par une came  excentrique 59,     comme    le montre schématique  ment la     fig.    10. La came 59 étant montée sur  l'axe d'un moteur dont le rotor est rappelé  dans une certaine position invariable de repos,  on peut obtenir qu'en cas de panne de secteur  le contact 60 soit toujours coupé. L'énergie  synchronisante, qui est minime, peut être  fournie par un petit enroulement 58 superposé  à l'enroulement 57 du moteur et se compor  tant comme le secondaire d'un transformateur.

    Il est possible d'obtenir ainsi une tension alter  native de quelques volts qu'il suffira de recti  fier par un petit redresseur sec<I>RED,</I> comme  le montre la     fig.        1.0.    On peut shunter le con  tact 60. par une résistance filiforme 61 dé  pourvue de self-inductance. Dans ces condi  tions, le contact 60 se conserve en parfait  état; ce contact, d'ailleurs, ne coupe qu'un       courant    infime. Lorsque le dispositif suivant  la     fig.    10 est appliqué an balancier aimanté  de la     fig.    4, il n'est pas nécessaire de dérégler       systématiquement    sur le retard le balancier  30.

   En effet, la composante continue du cou  rant ondulé produit elle-même le retard utile  à la synchronisation et elle disparaît lorsque  l'on coupe le courant synchronisant.  



  Dans un dispositif de synchronisation  électromagnétique du type des     fig.    3 et 10, la    production du courant ondulé de période T  peut être assurée par divers appareils émet  teurs de la fréquence-étalon. En particulier,  le contact 60 pourrait être     manoeuvré    pério  diquement par un     relais    sélectif commandé  par une émission rythmée envoyée par un  poste central éloigné, au moyen d'un signal  radioélectrique modulé par un observatoire  astronomique.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Appareil horaire muni d'un dispositif de synchronisation facultative, caractérisé, d'une part, en ce que, lors de la marche synchroni sée, la fréquence propre du balancier, aux amplitudes modérées, est systématiquement abaissée par rapport à la fréquence synchrone et en ce que ledit dispositif comprend une butée sur laquelle le balancier vient rebattre, sous l'influence d'impulsions synchronisantes lui imprimant une grande amplitude d'oscil lation, et, d'autre part, en ce que des moyens sont prévus pour corriger ladite fréquence propre et supprimer les forces irrégulières exercées par les organes synchronisants en cas d'interruption du courant synchronisant. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Appareil horaire selon la. revendication, comportant un régulateur oscillant et un mo teur synchrone alimenté par un courant alter- riatif de fréquence moyenne constante, carac térisé en ce que la transmission au régulateur de l'action synchronisante dépend d'un méca nisme qui s'immobilise dans une position in variable lorsque le courant alternatif est in terrompu et lorsqu'on effectue la manoeuvre destinée à interrompre la synchronisation, ce qui permet de régler à l'avance la correction à apporter à .la période propre du balancier pour assurer l'exactitude clé la marche auto nome. 2.
    Appareil horaire selon la revendication, comportant un régulateur du type balancier- spiral, et un moteur synchrone assurant la production d'un courant synchronisant dont la période est multiple de celle du courant alternatif alimentant le moteur, caractérisé en ce que le courant synchronisant traverse -une, bobine sans noyau de fer exerçant sur le ba lancier, à la fin de ses courses, des impul sions électromagnétiques s'annulant, lorsque le moteur synchrone s'arrête et lorsqu'on effec tue la manoeuvre d'interruption de la synchro nisation, ce qui entraîne le double effet de laisser au balancier sa liberté et d'éviter la persistance d'attractions magnétiques trou blant l'isochronisme du régulateur. 3.
    Appareil horaire selon la revendication et la sous-revendication 1, comportant un régu lateur autonome du type pendulaire muni d'un aimant transversal de haute coercivité recevant des impulsions motrices dont la ca dence dépend d'un moteur synchrone, carac térisé en ce que le moteur synchrone est amo vible et entraîne un petit aimant auxiliaire de haute coereivité disposé sur le côté de l'ai mant du balancier, le moteur étant muni d'un dispositif qui immobilise l'aimant synchroni sant dans une position invariable lorsque le courant alternatif fait. défaut, la position d'arrêt étant choisie de manière que l'in fluence magnétique constante qui persiste compense le retard systématique présenté par le balancier en vue d'assurer la marche syn chrone. 4.
    Appareil horaire selon la revendication, actionné par un ressort de barillet. et pouvant être synchronisé par un moteur électrique syn chrone, caractérisé, d'une part, en ce que le moteur synchronisant opère aussi le remon tage du ressort de barillet par une liaison mé canique interrompue automatiquement dès que l'armage maximum du ressort est obtenu, et, d'autre part, en ce que la transmission des impulsions synchronisantes peut, à volonté, être interrompue sans gêner le libre fonction nement du moteur électrique, ce dernier pou vant ainsi continuer à remonter le ressort de barillet de l'appareil horaire en marche auto nome. 5.
    Appareil horaire selon la revendication et la sous-revendication 4, comportant un dis positif de remontage électrique et un dispo sitif de synchronisation facultative, les deux dispositifs étant commandés par un seul mo teur synchrone, caractérisé en ce que le mo- teur est du type à stator multipolaire excité par une bobine centrale agissant à la fois par attractions et par répulsions périodiques sur un rotor fortement polarisé au moyen d'un aimant bipolaire de haute coercivité, ce der nier étant muni de pôles attirés dans une orientation fixe lorsque le courant alternatif est. interrompu, de façon à développer, lors de l'établissement du courant, un couple de démarrage important capable de surmonter le couple d'attraction magnétique exercé sur l'aimant du rotor. 6.
    Appareil horaire selon. la revendication et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que le balancier comprend un aimant léger bipolaire en matière ductile de très haute eoereivité aimantée à saturation, puis partiel lement désaimantée, engagé dans une bobine creuse sans fer disposée latéralement, le ba lancier étant associé à un spiral en alliage faiblement ferromagnétique, influencé favora blement par le champ magnétique permanent dû au balancier. 7.
    Appareil horaire selon la revendication et les sous-revendications 2, 4, 5 et 6, caracté risé en ce que le moteur multipolaire comporte un rotor aimanté bipolaire recevant un couple élevé qui le fait. tourner (levant un enroule ment en développant par induction une force électromotrice alternative dont la période est égale à la période d'oscillation à imposer au balancier, cet enroulement étant relié à la bo bine creuse agissant sur ledit balancier. 8.
    Appareil horaire selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme de remontage intermittent interposé entre le moteur électrique synchro nisant et l'arbre du barillet comporte un dis positif de débrayage et un engrenage à vis sans fin et. roue tangente, le couple de réac tion du ressort. de barillet tendant à déplacer longitudinalement la vis sans fin à l'encontre d'un ressort réglable, ledit mouvement longi tudinal opérant le débrayage en temps oppor tun et laissant le moteur électrique tourner librement.
CH279963D 1942-12-11 1947-12-29 Appareil horaire muni d'un dispositif de synchronisation facultative. CH279963A (fr)

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