CH169546A - Véhicule. - Google Patents

Véhicule.

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CH169546A
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Rimailho Emile
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      Véhicule.       La présente invention a pour objet un  véhicule, principalement mais non exclusive  ment un véhicule -de chemin de fer.  



  Le véhicule suivant l'invention est carac  térisé en ce qu'il comporte au moins deux  châssis reliés entre eux .de façon à pouvoir  se     déplacer    l'un par rapport à l'autre dans  le sens vertical seulement,     ces    châssis étant  portés, au moins en majeure partie. respecti  vement par des dispositifs élastiques distincts  qui comportent chacun au moins un train de  roues et qui ont chacun leur élasticité propre.  



  S'il s'agit d'un véhicule .de chemin de fer  par exemple, l'un de ses trains de roues  pourra être directeur, et comporter des bou  dins assurant le guidage sur les rails, tandis  que l'autre train -de roues pourra être simple  ment     porteur,    et ne pas     comporter    de boudin.  Si ce véhicule est automoteur, les roues mo  trices pourront être, selon les cas, celles de  l'un ou l'autre train de roues.  



  Cette disposition est particulièrement       avantageuse    lorsqu'on veut réaliser, pour une    -des     parties    de ce véhicule soit un entraîne  ment par     roues    souples, soit une suspension  particulièrement     confortable.     



  Diverses formes d'exécution de l'objet -de  l'invention sont     représentées,        à,    titre d'exem  ple seulement, au dessin annexé, dans lequel:  La     fig.    1 est une coupe longitudinale  schématique de l'ensemble d'une voiture de  chemin de fer;  Les     fig.    2 .à 7 sont relatives à -des dispo  sitifs permettant -de reporter une fraction  réglable du poids d'un des châssis sur l'autre;  La     fig.    2 est une coupe verticale     longitu-          -dinale    -d'un premier. dispositif;  La     fig.    3 est une vue analogue -d'une va  riante;

    La     fig.    4 est     uné    coupe verticale partielle  d'un dispositif comportant une commande par  fluide sous pression;  La.     fig.    5 est une coupe     verticale    partielle  -d'un dispositif     comportant    une liaison pneu  matique entre les châssis; .

        La     fig.    6 est une coupe     verticale    transver  sale d'une commande automatique du dispo  sitif;  La     fig.    7 est une coupe verticale partielle  -d'un autre dispositif;  Les     fig.        8-J9,    10-11, 12-13, 14-15,  l6-17 représentent respectivement divers  dispositifs permettant le déplacement latéral  des essieux;  Les     fig.    8, 10, 12, 14, 16 sont des éléva  tions latérales partielles;  Les     fig.    9, 11, 13, 15, 17 sont des vues en  plan     correspondantes.     



  La voiture     représentée    à la     fig.    1 est  montée .sur un châssis, dont le cadre 1 est  porté par -des roues 2, par l'intermédiaire d'es  sieux 3 et de ressorts de suspension 4; ces  organes sont analogues à ceux des voitures -de  chemin de fer ordinaires, et, en particulier,  les roues 2 sont munies de boudins 2a qui  assurent le guidage     .de    la voiture sur les rails  5 suivant les dispositions     habituelles.     



  Le plancher 6, sur lequel on a représenté  les     banquettes    7 destinées aux voyageurs, et  qui peut recevoir la partie     motrice,    est porté  par l'intermédiaire -de montants 8, de res  sorts de     suspension    9 et d'essieux 10, par un  train de roues 11, complètement indépen  dantes des roues 2.

   Ces roues 11, que l'on peut       munir    de tous dispositifs destinés à assurer  une suspension très souple, par exemple de  rais élastiques, de bandages pneumatiques 12,  ne. sont pas directrices,     ce    qui     présente    de  grands avantages, -du fait qu'elles né     sont    pas  munies -de     boudins    de guidage, lesquels       frottent    dangereusement contre le rail lors  que le profil du chemin de roulement -du ban  dage n'a pas la forme réglementaire.  



  L'ensemble est agencé de façon que le  plancher 6 puisse librement se     -déplacer    par  rapport au châssis 1 dans le     sens        vertical,    de  façon -à ,conserver toute la souplesse de sa sus  pension, mais non     -dans    le sens     longitudinal,     ni .dans le     sens    transversal.  



  Ce résultat     peut    être     obtenu    en faisant  glisser des.     tiges,    -des -segments ou -des gui  dages à rouleaux fixés sur un ,de ces deux or-    gaves dans des douilles ou glissières fixées  sur l'autre  La liaison entre les châssis ou entre  essieux et châssis sera assurée, par exemple,  au moyen de bielles articulées, ces bielles  formant, dans la forme d'exécution repré  sentée, une série de losanges 13, 14;

   les pre  miers sont parallèles au plan médian longi  tudinal -de la voiture et ont leurs sommets  inférieurs et supérieurs articulés respective  ment sur les longerons -du châssis 1 et sur le  plancher 6, tandis que les seconds sont orien  tés transversalement, et articulés sur les tra  verses -du     châssis    et sur le plancher.  



  Tout en permettant les     déplacements    rela  tifs     verticaux,du    plancher et du châssis et ,des  essieux, ces losanges 13, 14 sont destinés à  assurer respectivement la liaison longitudi  nale et la liaison transversale -de ces organes.  



  En effet, leurs axes d'articulation étant  astreints à rester horizontaux et leurs quatre  côtés ayant     une    rigidité     suffisante,    les lo  sanges longitudinaux 13 s'opposent au dépla  cement transversal du plancher par rapport  au châssis 1 et les losanges transversaux 14  s'opposent au déplacement longitudinal.  



  Les deux trains de roues 2, 12 sont ainsi  rendus     parfaitement        indépendants    l'un de  l'autre, et chacun d'eux porte     uniquement    la  partie -de la voiture à laquelle il est affecté.  



  On pourrait naturellement réaliser ces  trains de roues sous toutes formes appro  priées, par exemple sous forme de bogies ou  -de roues     directrices    à la manière des roues       d'automobiles.     



  Dans la forme d'exécution représentée à  la     fig.    1, le plancher reposant sur les seules       roues    -du milieu par     l'intermédiaire    -de res  sorts ;à flexibilité maxima et     -ces    roues n'ayant  pas de boudins     -de        guidage,    sera chargé dans  les     conditions    les meilleures si les roues sont à  la fois souples et motrices.

   Tous les autres  organes, .dont une suspension très souple est  moins     nécessaire    seront montés     sur    le châssis  1, de façon que leur poids     porte        uniquement     sur les roues extérieures; la caisse 15, par  exemple, sera montée sur le châssis.

        S'il s'agit d'un véhicule automoteur, et si  l'on juge     avantageux    de faire porter le poids  le plus important sur le plancher, les roues  correspondantes -     celles    du milieu par exem  ple - seront munie, s'il est     nécessaire,    de  boudins -de guidage, tandis que les roues mo  trices peuvent être celles du châssis,     celui-ci     étant éventuellement allégé, et     ces    roues mo  trices étant dépourvues -de boudins.  



  Dans     les    divers cas envisagés, le passage  d'un véhicule, automoteur ou non, de la cir  culation sur rails à la circulation route est  rendu plus facile -du fait que les roues mo  trices n'ayant pas de boudin le guidage res  tent les mêmes; il suffit de modifier les roues  non motrices en remplaçant leurs bandages .à  boudin par des bandages sans boudin     yu    en  fixant autour ou à côté des premiers des ban  dages     sans    boudin d'un diamètre plus grand.  



  Il n'est     naturellement    pas nécessaire que les  trains de roues     indépendants    supportant res  pectivement chacune -des parties du véhicule  soient disposés -de telle manière que l'un  d'eux, le plus souple par exemple, soit     enea-          dré    par deux autres:

   on pourra aussi bien,  sans s'écarter de l'invention,     agencer    le     v6hi-          cule    de telle manière qu'un train de roues  soit suivi ou précédé d'un autre, par exemple,  et réaliser<B>de</B> toutes façons appropriées, l'in  dépendance des divers trains -de roues, les  quels pourront être en nombre quelconque,  dans les conditions énoncées plus haut, de fa  çon que chacun d'eux puisse être seulement  porteur, directeur ou moteur, ou bien rem  plisse à la fois deux de ces fonctions, ou bien  les trois simultanément, on pourra, par     exem          ple,    utiliser la disposition connue sous le     nom     de "train     Renard",

      suivant laquelle chaque  roue est astreinte à suivre la trace de la  précédente.  



  On va maintenant décrire un dispositif     ap          plicable    aux véhicules de ce type, et permet  tant -de     reporter    en partie, soit à volonté, soit  automatiquement, le poids de l'un des châssis  sur l'autre.  



  Ce dispositif     permet    ainsi de tirer     parti,     dans les meilleures conditions, des particula  rités avantageuses du véhicule suivant l'in-         vention,        notamment,de    la possibilité de faire  porter par les roues motrices le poids corres  pondant à l'adhérence optima de     ces    roues,  eu égard à la nature de leur bandage.  



  Dans la forme d'exécution représentée à la       fig.    2, supposée appliquée à une voiture de  chemin .de fer analogue     ià        celle    décrite     ci-          'dessus,    les traverses 16 du châssis 1 de     cette     voiture -situées au droit des essieux 10 sont  percées de trous filetés dans lesquels se  vissent des tiges verticales 17     munies    -de vo  lants -de     manoeuvre    18.  



  Au-dessous de chacune de ces tiges se  trouve un ressort 19, relié à ses     extrémités,     par deux jumelles 20, à deux des montants 8  qui supportent le plancher, ou là tous autres  organes solidaires de celui-ci.  



  En vissant les     tiges    17 dans les traverses  16, on peut les faire porter sur les ressorts  correspondants 19, lesquels transmettront  ainsi, selon qu'on vissera     plus    ou     moins    ces  tiges 17, une fraction plus ou moins impor  tante du poids du châssis 1 aux roues 11-12  portant le plancher.  



       Le    dispositif représenté à la     fig.    3 com  porte, outre les ressorts 19 ci-dessus, d'autres       ressorts        @1,    portés également par les montants  8 et intercalés entre le plancher 6 et les       +i-,es    17.  



  Si on dévisse ces dernières, elles viennent  ainsi porter sous les     ressorts    21 et les -compri  mer, et, selon qu'on les dévisse plus ou moins,  une fraction plus ou moins importante du  poids .supporté par le plancher et les roues  l1-12 est reportée sur le châssis 1.  



  Si .on suppose, par exemple, que le véhi  cule soit établi pour que le plancher     supporte     normalement une charge de trois tonnes, dont  une tonne     correspondant    au poids des voya  geurs transportés, on peut monter quatre dis  positifs analogues à     celui    décrit, et .disposés  pour transmettre aux quatre roues 11-12  une charge unitaire inférieure ou égale à  250 kg, soit une tonne au total.  



  Il est ainsi possible d'assurer constamment  la meilleure     adhérence    -des roues     11-.12,     même lorsque le véhicule circule à vide.  



  Naturellement, on pourra réaliser,     -de    ce      dispositif, des formes     -d'exécution    variant à  l'infini:  Suivant la     fig.    4 l'un des deux châssis  - le châssis -de plancher 6, par exemple   porte,     our    ses     faces    supérieure et inférieure,  deux pistons 24, 25, glissant respectivement       ,dans    deux cylindres 23, 26, portés par le  châssis 1, au-dessus et au-dessous du plancher  6, avec     interposition    de     ressorts        21a,    19a.  



  Un fluide sous pression réglable est     admis     dans ces cylindres par deux conduits 28, 29  et le réglage de la pression     de    ce fluide a le  même effet que le     vissage    ou le     -dévissage    des  tiges 17     ci-dessus.     



  On     conçoit    que le fonctionnement d'un  tel     .dispositif    peut être aisément rendu auto  matique.  



  Les variations -de la charge -du plancher  6 entraînent une     flexion    plus ou moins  grande des ressorts 9, et, par suite, modifient  la distance entre le plancher 6 et les es  sieux 10.  



  On peut     utiliser    cette variation -de distance  pour commander automatiquement le dispo  sitif ci-dessus, ou tout autre équivalent, de       telle    façon qu'en     toutes        circonstances,        ;la     charge sur les essieux tels que 10 soit cons  tamment celle qui correspond à la meilleure       adhérence    des roues     motrices,    si le véhicule  est automoteur.  



  Bien entendu, on pourra, sans     s'écarter    du  domaine de l'invention, prévoir d'autres  formes d'exécution appropriées que     celles    qui  ont été décrites ci-dessus à     titre        purement    in  dicatif, et nullement limitatif.

   On pourra, par  exemple, remplacer la vis verticale 17 par un  piston poussant un ressort à boudin ou à  lames, l'ensemble étant agencé pour prendre       appui    sur un -des éléments du véhicule et  transmettre un effort déterminé -à un autre  élément; la commande -du piston pourra être  mécanique, comme celle d'un vérin, ou pneu  matique, le dispositif fonctionnant alors  comme un ballon avec chambre à air, ou hy  draulique, grâce à une pompe     convenableriaent     agencée, ou hydropneumatique le dispositif  comportant un réservoir<B>à</B> air comprimé qui  agit sur un liquide.

      Suivant la     fig.    5, par exemple, entre le  châssis 1 et le plancher 6 sont     incalés    -des  boudins 40, 41, placés au-dessus et au-dessous  du plancher, et remplis d'air comprimé. Des  moyens appropriés quelconques (non figurés)  permettent de faire varier automatiquement  ou à volonté la pression de l'air dans ces bou  dins pour régler les charges respectives des  deux trains de roues.  



  Le dispositif pourra être agencé pour que       les        efforts    qu'il développe     s'exercent    en tous  points convenablement choisis, éventuelle  ment réglables;     ces    points pourront être ju  melés grâce à des     transmissions        appropriées     quelconques, balanciers, plans inclinés, ca  nalisation de fluide, etc.  



  La commande automatique prévue pour  être actionnée par les     déplacements    relatifs  du plancher 6 et des essieux qui le portent  pourra être réalisée de façon     très    simple:  lorsque     l'.organe,de    poussée est     soumis    à l'ac  tion -d'un fluide sous pression par exemple,  on pourra prévoir un dispositif     tel    que les       déplacements    du plancher en deçà ou au  delà -de sa position correspondant à la charge  optima des essieux 10 ouvrent une communi  cation avec la .source de     fluide    ou pression ou  avec un organe -de détente,

   grâce à un sys  tème de     -distribution        approprié.     



  La     fig.    6 représente un exemple d'une  telle commande automatique:  Suivant -cet exemple, l'un des deux  châssis, 6, par exemple, porte un cylindre 31,  dans lequel glisse un piston     32    solidaire -de  deux tiges     32a,        32h,    dont les     extrémités        32'a,          32'b,    coulissent verticalement dans des     ori=          fices    pratiqués dans le châssis 1. Des ressorts  21a,     19a,    analogues -à ceux déjà décrits, sont  comprimés entre     ce    châssis et lesdites extré  mités.  



  Des conduits     3,5,        M    aboutissent, d'une  part, aux     extrémités    -du cylindre 31,     -de    part  et d'autre du piston 32, d'autre part à     celles     .d'un cylindre de distribution 34 solidaire du  plancher 6. Dans     ce    cylindre glisse une ex  trémité d'une     tige    munie de deux épaulements       33a,        33b.         L'autre extrémité de la. tige 33     repose    sur  un des     essieux    3 portant le châssis 1, et est  maintenue appuyée sur cet essieu par un  ressort de rappel 33c.  



  Enfin, un conduit d'admission de fluide  moteur sous pression 39 débouche dans la  partie médiane -du     cylindre    34, entre les .deux  épaulements 33a, 33b, et .deux conduits     -d'é-          chappement    37, 38 débouchent à ses extrémi  tés.  



  L'ensemble occupe, en     service    normal, la  position représentée, dans laquelle les épau  lements 33a, 33b,     obturent    respectivement les       orifices    des conduits 35, 36.  



  Si, par exemple, le plancher 6 s'abaisse par  rapport au châssis 1, la tige 33     monte    par  rapport au cylindre 34, et les     orifices    des con  duits 35, 36 se trouvent -démasqués; le con  duit 3,5 est     à,    l'admission,     et    le conduit 36 à  l'échappement.  



  Il s'ensuit qu'une partie .du poids -du plan  cher 6 est reportée sur le châssis 1, et que  l'ensemble revient à sa position normale.  



  Si on utilise une commande mécanique, le       déplacement    -du plancher par rapport aux es  sieux pourra commander des contacts électri  ques, ou des     transmissions    mécaniques met  tant en jeu -des organes de soulèvement -du  plancher quand la charge ne sera pas suffi  sante, ou abaissant     ces    organes quand la  charge optima est dépassée.  



  Le fonctionnement     automatique    -du dispo  sitif pourra, être également assuré par des  ressorts ou autres organes élastiques appro  priés de     flexibilités    différentes, ces organes       étant    interposés entre les .deux ,châssis, ou en  tre des éléments     solidaires    respectivement -de  chacun d'eux, de façon à maintenir à une va  leur     sensiblement    constante (ou, tout au  moins, constamment     maintenue    entre deux li  mites déterminées) la charge supportée par  l'un des deux trains de roues portant ces  châssis, en transmettant à. l'autre les varia  tions de cette charge.  



  Suivant la     fig.    7 par exemple, ce résultat  est obtenu par l'emploi de ressorts 19b, 21b       placés    .de part et d'autre du plancher 6 par  exemple, et intercalés entre lui et le châssis 1.    Les jumelles d'attache de ces ressorts  sont     portées    par des boulons 30 figés sur les  châssis 1 et 6 au moyen .d'écrous 30a, de     -sorte     qu'en     vissant    et ,dévissant convenablement ces  écrous, on peut     déplacer        longitudinalement     les     boulons    et régler la tension des ressorts,  c'est-à-dire les charges respectives -des     deux     châssis.  



  La liaison qui assure l'entraînement -de  l'un .des deux châssis par l'autre, ou la conju  gaison -des efforts de     propulsion    fournis par  ces deux châssis, peut être assurée par tous  moyens appropriés; bielles     articulées,    jambes  ,de force ou encore plaques -de garde. Dans  l'exemple représenté à la     fig.    3, -ce résultat est  obtenu au moyen :de plaques -de garde 22  fixées au châssis 1 et assujettissant les extré  mités des essieux 10, sans s'opposer aux     -dé-          placements    verticaux de ceux-ci.  



  Les     fig.    8 à 17 sont relatives à des  essieux ou bogies appartenant respectivement  à des trains de roues différents, pouvant su  bir -des     déplacements    latéraux relatifs pour  les passages en courbes, sans que ces essieux  cessent de remplir les rôles qui leur sont     4é-          volus,    c'est-à-dire de porter, dans les     condi-          tions,désiréeb,    l'un le châssis -de     voiture,    l'au  tre, le châssis -de plancher.  



  Ces dispositifs permettent de tirer le  meilleur parti :des caractéristiques avanta  geuses -des véhicules décrits ci-dessus, et, no  tamment, de ne pas limiter la     longueur,d'em-          pattement    permis entre les essieux porteurs  du châssis -de voiture.  



  En effet, si les roues du train portant le  châssis de voiture sont, comme il a été dit,  munies de boudins .de guidage, la voiture suit  normalement les courbes -de la voie, mais, par  contre, les roues -du train portant le châssis  de plancher doivent, dans les courbes, glisser  latéralement sur le rail.

   Il en résulte que, pour  une largeur donnée du bandage de ces der  nières roues et pour un rayon -de courbure mi  nimum donné -de la voie, il     existe,    entre les  essieux, un     écartement        maximum    à ne pas -dé  passer: au-delà .de -cet écartement, le     -déplace-          ment    latéral relatif du rail et .des roues non  guidées au passage de ladite courbe de rayon           minimum    serait en effet tel que     ces    roues ne       porteraient    plus sur le rail.  



       L'écartement        maximum        entre    essieux est  donc en raison directe de la largeur du  bandage de     -ces    roues, largeur qui a nécessai  rement une limite.  



  Lorsque cet -écartement maximum est       compatible    avec la longueur et la capacité -de  la voiture, il n'y a pas d'inconvénient à uti  liser des roues non munies de boudin de gui  -dage, mais il n'en est pas ,de même lorsqu'on  désire     réaliser    un écartement plus important.  



  Les     dispositifs    qui vont être décrits en  référence aux     fig.    8 à 17 permettent, sans  augmenter la largeur du bandage, d'augmen  ter l'écartement entre essieux. Ils suppriment  le glissement latéral, en courbe, des roues  portant le châssis de plancher sur les rails'  si c'est le train -de roues portant le     châssis    -de  voiture qui est muni de boudins de guidage  - ou     inversement    -.  



  Dans le premier cas par exemple, chacun  des essieux du train correspondant au châssis  de plancher, tout en portant ce châssis, est  monté -de façon !à pouvoir se déplacer latérale  ment par rapport aux essieux munis de     roues-          guides.     



  Ce mouvement latéral peut être obtenu  par montage     dudit    essieu par manchons cou  lissants, pivotant sous le plancher. On peut,  par exemple, relier cet essieu au plancher par  des dispositifs de suspension comprenant soit  des     ressorts    montés sur menottes allongées,  soit des.     ressorts    à boudin dont la flexibilité  latérale permet     ce    mouvement sans interposi  tion .d'organes frottants ou glissants; cette  flexibilité rend possible une légère -déforma  tion du ressort à boudin, dont l'extrémité in  férieure, qui s'appuie sur l'essieu, suit     ce    .der  nier, tandis que son extrémité supérieure suit  le plancher qui s'appuie sur elle.  



       Le        déplacement    latéral .de l'essieu peut  être commandé par une transmission mécani  que appropriée qui la relie à un essieu muni  -de     roues-guides,        cette    transmission étant telle  que     ce    second essieu, en se déplaçant pour sui  vre la courbure de la voie, entraîne le pre-         mier    de telle façon qu'il suive également     cette     courbure.  



  On pourra encore, préférablement, munir  de roues de l'essieu à commander -de boudins  de guidage tels qu'il suive -de lui-même la  courbure -de la voie.  



       Il    est à remarquer que de tels     boudins    de  guidage n'ont pas les inconvénients, mention  nés     ci-dessus,    des boudins ordinaires. Ces der  niers doivent en effet être très robustes et  rigides, car ils ont à guider tout le véhicule,  et subissent, du fait de     l'inertie    -de celui-ci,  des efforts considérables; les boudins du pré  sent dispositif n'ont à entraîner que     l'essieu,     grâce à sa mobilité     latérale    par rapport au  châssis qu'il porte, obtenue comme il a été -dit  ci-dessus, et le guidage du véhicule est assuré  par les essieux des     roues-guides.     



  Si un essieu mobile ainsi agencé est moteur,  un dispositif de poussée approprié sera prévu  pour assurer la transmission au reste du véhi  cule de l'effort produit par cet essieu, par  exemple -des biellettes à rotules entre cet  essieu et le     châssis    -de plancher, le châssis de  voiture, ou un essieu à     roues-guides,    ces       biellettes    étant convenablement agencées pour  permettre les déplacements latéraux de l'es  sieu moteur.  



  Cet essieu pourra encore être logé dans un  fourreau qui, s'il porte le .châssis de plancher  par exemple, sera guidé     entre,des    plaques     de-          garde    solidaires du châssis .de voiture, les res  sorts de suspension étant placés entre ce four  reau et une traverse du     châssis    de plancher  guidée elle-même verticalement par rapport  au châssis de voiture.  



  Le fourreau présente, par rapport aux  plaques -de garde qui le guident, un jeu laté  ral suffisant pour permettre à l'essieu de se  déplacer suivant la courbure de la voie. On  peut en outre prévoir un dispositif de rappel  tendant constamment à ramener l'essieu et  son fourreau dans leur position moyenne, et  agissant sur eux, à cet effet, perpendiculaire  ment     @à    l'axe 4e la. voie, ce dispositif de rap  pel comportant, par exemple, -des ressorts pla  cés entre le fourreau d'essieu et le châssis de       voiture.         Si la voiture est montée sur bogies, des  dispositions analogues à celles     décrites     peuvent être utilisées:

   le pivot -du bogie ou  le     bo--ie    lui-même sera. dans ce cas monté  comme il a été dit pour permettre ses déplace  ments latéraux.  



  Les roues à     banda.-es    de chemin de fer  et les roues à pneumatiques peuvent être rem  placées. suivant les besoins, par des roues à  moyeu suspendu, soit par rayons de -caout  chouc, soit par pneumatiques, interposés entre  le moyeu et le bandage.     ce    dernier pouvant  être en acier ou en caoutchouc.  



  Suivant. les     fig.    8 et 9, le châssis .de voi  ture 1 est porté et guidé par     des    roues 2 à  boudins 2a, par l'intermédiaire des ressorts 4  et des     essieux    3.  



  Le châssis .du plancher 6 est porté par  des essieux 10à roues 11 munies de bandages  pneumatiques 12. Il peut également     porter    en  partie sur les essieux 3 par l'intermédiaire  de pots de presse 31, suivant une disposition       décrite    ci-dessus.  



       Chaque    essieu 10 est logé dans un  fourreau 42, sur lequel le châssis 6 repose  par     l'intermédiaire    de ressorts à boudin 43  dont la     déformabilité    permet les déplacements       latéraux    de l'essieu pendant les passages en  courbe. Les roues sont guidées sur les rails  par des boudins     1?a    portés par les     bandages     12. Ces boudins     12a,    qui n'ont à guider que  l'essieu, peuvent être construits de façon à ne       pas    nuire à la souplesse de la suspension du       châssis    6.  



  Dans le cas présent, l'essieu 10 est supposé  moteur: la poussée est transmise     ià    une tra  verse 44, solidaire du châssis 6 et guidée ver  ticalement entre .des plaques de garde 45 so  lidaires du châssis 1, par -des biellettes 46 à  rotules 46a qui permettent les     déplacements     latéraux de l'essieu 10 tout en transmettant  la poussée motrice au véhicule.  



  Suivant la variante représentée aux       fig.    10 et 11, la transmission de l'effort     mo-          teur    au châssis 1 est assurée par des     plaques     de garde 17, solidaires de ce châssis, et entre  lesquelles le fourreau 42 est mobile verticale  ment. Ce fourreau a en outre, par rapport         auxdites    plaques, un jeu latéral     j    permettant  les déplacements     nécessaires    aux passages en  courbe.  



       L'entraînement    du -châssis 6     est    assuré  par des glissières verticales 48, entre les  quelles se déplace la traverse 49 .de     ce    châssis  qui porte sur les ressorts de suspension 43.  Cette liaison assure l'entraînement du châssis  de plancher tout en le laissant libre de se dé  placer verticalement par rapport au châssis  de voiture.  



  Les     fig.    12 et 13     représentent    une autre  variante suivant laquelle la suspension .du  châssis 6, au lieu d'être assurée par des res  sorts à boudin 43, l'est par .des ressorts à.  lames 50. Les déplacements latéraux de l'es  sieu 10 sont permis par l'emploi de longues  menottes 51 de liaison     entre    les ressorts 50 et  des     attaches    52 solidaires du châssis 6. Le  rappel de l'essieu 10 dans l'axe .de la voie est  assuré par ces menottes.  



  Dans les variantes représentées aux       fig.    14, 15, 16, 17, ce rappel de l'essieu 10  dans l'axe de la voie est assuré par des res  sorts spéciaux agencés .de la façon suivante:  Suivant les     fig.    14 et 15, des ressorts à  boudins transversaux 53 sont     comprimés    en  tre des plaques 54, par l'intermédiaire des  quelles ils     ,s'appuient    sur les plaques de     garde     47, et d'autres plaques 55, par     l'intermédiaire     desquelles ils     s'appuient    sur les fourreaux 42  et les repoussent vers l'axe de la voie.  



  Suivant les     fig.    16 et 17, le rappel est as  suré par des     ressorts    à lames 56, par exemple  du type     semi-cantilever,    fixés, à une extré  mité, au châssis 1, en 57, et s'appuyant à  l'autre extrémité sur une butée 58 de chaque  fourreau 42.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Véhicule comportant au moins deux châssis reliés entre eux, .de façon à pouvoir se déplacer l'un par rapport à l'autre dans le sens vertical seulement, ces châssis étant por tés, au moins en majeure partie, respective ment par des dispositifs élastiques .distincts qui comportent chacun au moins un train .de roues qui ont chacun leur élasticité propre. # SOUS-REVENDICATIONS: Véhicule suivant la revendication, dans lequel les châssis sont reliés entre eux par un dispositif permettant de reporter d'un châssis sur l'autre une fraction réglable du poids porté par le premier.
    Véhicule suivant la revendication, .dans lequel deux châssis sont placés l'un dans l'autre et reliés entre eux par une .série -de parallélogrammes articulés dont les uns sont situés dans des plans verticaux pa rallèles à l'axe longitudinal -du véhicule et les autres dans des plans verticaux per pendiculaires aux précédents. Véhicule suivant la revendication, destiné à un chemin de fer, dans lequel les roues supportant l'un des châssis sont munies de bandages rigides avec boudins servant à guider le véhicule le long .des rails, tan dis que les roues supportant l'autre châssis sont munies -de bandages élastiques.
    Véhicule suivant la revendication, dans lequel un châssis extérieur repose sur ses propres dispositifs élastiques et peut en ou tre s'appuyer plus ou moins au moyen .de vis réglables sur des ressorts montés sur,des supports solidaires d'un châssis intérieur qui repose par l'intermédiaire de ces mêmes supports sur ses dispositifs élasti ques respectifs. Véhicule suivant la revendication et la sous-revendication 4, dans lequel les sup ports solidaires -du châssis intérieur por tent d'autres ressorts,
    placés au-dessus-des vis réglables et contre lesquels celles-ci peuvent s'appuyer quand elles sont suffi samment dévissées. Véhicule suivant la revendication, -dans le quel l'un -des châssis porte -des pistons mo biles dans des cylindres verticaux oppo sés, montés élastiquement sur l'autre châssis et dans lesquels un fluide sous pression peut être amené par -des tuyau teries respectives.
    Véhicule suivant la revendication et la sous-revendication 6, dans lequel l'admis sion .du fluide sous pression dans les cy lindres opposés est commandée par les va- riations de flèche :du dispositif -de suspen sion élastique -du châssis portant les pis tons.
    8 Véhicule suivant la revendication, dans lequel l'un des châssis porte un cylindre et une boîte à tiroir reliée à une source -de fluide sous pression, dans lesquels glissent verticalement, d'une part, un piston -dont la tige est reliée élastiquement à un se cond châssis et, d'autre part, un tiroir dont la tige est appuyée par un ressort sur l'essieu d'un train .de roues supportant ce second châssis.
    9 Véhicule suivant la revendication, dans le quel les trains de roues portant l'un. des châssis sont reliés @à celui-ci par des or ganes de suspension déformables latérale ment dans la direction perpendiculaire à la direction d'avancement du véhicule, et sont. soumis à l'action de ressorts -de rap pel qui les sollicitent à rester à leur posi tion moyenne.
    10 Véhicule suivant la revendication et la sous-revendication 3, dans lequel les roues munies de bandages élastiques sont égale ment munies de boudins -de guidage, sont -déplaçables latéralement et sont en même temps motrices, .des organes de poussée dé- formables latéralement étant intercalés en tre l'essieu -de ces roues -et l'un des châssis pour transmettre les efforts de propulsion de l'un à l'autre.
    11 Véhicule suivant la revendication, dans le quel des organes élastiques à tension ré glable sont interposés entre deux châssis et disposés de façon ù être alternativement bandés quand l'un des châssis monte et descend par rapport à l'autre. 12 Véhicule suivant la revendication, dans le quel l'essieu -d'un .des trains de roues est monté dans un fourreau guidé suivant un plan vertical entre -des plaques de garde figées à l'un des châssis et pouvant en outre se déplacer suivant la .direction -de son axe par rapport à ces plaques de garde.
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