Fer antidérapant pour animaux de trait. L'invention a pour objet un fer antidéra pant pour animaux de trait comportant une armature présentant une section en<B>U-</B> ren versé, la forme de cette armature correspon dant à celle du sabot et sa hauteur allant en diminuant vers les extrémités de ses bran ches, une garniture souple étant enchâssée dans cette armature de façon à la déborder, le tout afin que le contact avec le sol se fasse premièrement sur la garniture et, après com pression de celle-ci, sur toute la surface, y compris les bords latéraux de l'armature.
L'armature et la garniture peuvent être percées de trous disposés en regard les uns des autres et dans lesquels passent les bro ches servant à fixer le fer au sabot. L'arma ture peut être renforcée à la pince et porter un pinçon et une ajusture. Le fond de l'ar- mature peut être renforcé par un bossage cir- culaire qui suit son contour.
La garniture peut être amovible afin que l'on puisse procéder à l'ajustage de la forme de l'armature à celle du sabot à chaud, après avoir enlevé cette garniture, ou bien l'arma ture peut être en une matière telle que cet ajustage puisse- -se faire à froid.
La garniture peut être fixée à l'armature par les broches, en même temps qu'on fixe le fer au sabot, ou par au moins un bossage en queue d'aronde s'engageant chacun dans un trou de forme correspondante percé dans le fond de l'armature. Elle peut aussi avoir une section transversale en queue d'aronde et se fixer en s'engageant dans le vide de l'ar mature, dont la section aura une forme cor respondant à celle de la section de la garni ture. Les extrémités de la garniture peuvent être biseautées et s'engager dans une forme correspondante de l'extrémité des branches de I 'armature.
L'armature peut porter à la pince un ergot faisant saillie à l'intérieur .du vide de l'armature et s'engageant dans une entaille correspondante de la garniture.
La garniture peut être en caoutchouc, en tresse de coton ou de chanvre ou en drap. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, trois formes d'exécution du fer selon l'invention et des variantes de ces formes.
La fig. 1 une vue en plan par-dessus de la première forme d'exécution qui est un fer destiné aux chevaux, La fig. 2 une vue en plan par-dessous du même fer, La fig. 3 une coupe suivant A-B de la fi-.
1, montrant une section droite du fer, La fig. 4 une coupe suivant C-D de la fig. 1, dans laquelle on montre une variante possible dans le contour de la section droite du fer, La fig. 5 une vue par-dessous du fer com plètement terminé, dont la fig. 6 représente une vue de profil, La fi-. 7 une coupe suivant E-F de la fi-.
5, permettant de voir les positions rela tives de l'armature et de la garniture inté rieure, La fig. 8 une vue par-dessous d'une deuxième forme d'exécution du fer; La fig. 9 est une coupe suivant G-H de la fig. 8;
La fig. 10 est une vue de profil qui mon tre le fer de la fig. 8, au moment- du montage de la garniture antidérapante; Les fig. 11 et 13 sont des coupes respec tivement suivant I-J et K-L, des fig. 12 et 14 qui en sont les vues en plan, de la troi sième forme d'exécution et d'une variante de celle-ci, le fer représenté étant un fer cintré dit pinçard.
Le fer représenté par la fig. 1 se compose d'une armature métallique 1 à section en<B>U</B> renversé, pouvant être réalisée par tous les moyens connus tels que étampe, coulée, for geage, soudure, rivetage ou sertissage, et en toutes matières généralement employées, de hauteur allant en diminuant vers l'extrémité de. ses branches pour permettre à la four chette de toucher le sol.
Le fond de l'arma ture est percé de trous 2 (fig. 1, 2, 3) frai sés par-dessus en 3 de manière à former ri- vure pour la fixation définitive d'une garni ture souple 4 (fig. 5, 6, 7) en caoutchouc, par exmple. Entre les trous 2 sont percés d'autres trous rectangulaires ou étampures 5 (fig. 1, 2) en regard desquelles se trouvent les étampures 6 (fig. 5) de la garniture sou ple 4.
La position des étampures 5 est variable et il peut être prévu plusieurs séries de fers avec des étampures disposées dans des posi tions différentes pour éviter la coïncidence des broches entre deux ferrages successifs.
Dans la variante représentée en coupe par la fig. 4, la fixation de la garniture 4 est obtenue en disposant les parois latérales 7 de l'armature de façon que sa section soit en forme de queue d'aronde, tandis que le fond porte un bossage circulaire 8 suivant le con tour de cette armature et dans lequel sont disposées les étampures 9, en regard de celles de la garniture souple 4, visibles sur la fig. 5. Le moyen de fixation par queue d'aronde, peut être employé isolément ou combiné avec les trous fraisés 3.
De même, le bossage cir culaire 8 peut être adapté indifféremment à l'un ou l'autre des profils représentés par les fig. 3 et 4, ce détail ayant pour but d'aug- ruenter la solidité de fixation par une plus grande portée des broches dans la partie Mé- tallique.
A la pince, la paroi extérieure de l'arma ture est pourvue d'un renfort 10 qui, dans le cas d'efforts sur la pointe du fer, empêche toute déformation de cette armature, tout en diminuant l'usure, tandis qu'à l'extérieur la paroi verticale se prolonge par le pinçon 11, venu de même jet que l'ensemble ou simple- ment rapporté. L'armature porte en outre une ajusture 12 qui permet une bonne aéra tion du pied, évite le contact du fer avec la sale et assure, une meilleure adaptation de la ferrure au sabot.
A l'origine, quand le fer est neuf, la gar niture intérieure 4 est de forme convexe, striée ou non, de manière que la partie bom bée déborde de toute sa flèche les parois la térales de l'armature. Par ce fait, la garni ture 4 parfaitement enchâssée, ne peut se désagréger sur les côtés une fois qu'elle est comprimée, les parois de l'armature appuient sur le sol et s'usent en même temps que la garniture, de sorte qu'à l'état libre, la dif férence de hauteur entre ces deux parties est maintenue jusqu'à la limite de l'usure ad mise, ce qui conserve les avantages de ce dis positif pendant toute la durée du fer.
Le fer décrit se pose en une seule opé ration comme les fers ordinaires, et s'il est fabriqué en métal malléable, on peut modifier légèrement à froid sa forme pour l'ajuster à celle du sabot; d'autre part, sa conception particulière évite le contact du caoutchouc avec le sabot, ce qui élimine l'échauffement constaté dans les autres dispositifs en caout chouc.
Dans les fers représentés aux fig. 8, 9, 10, 11, 12, 7.3, 14, la garniture intérieure n'est placée qu'au moment de la fixation du fer, ce qui permet de former exactement l'ar mature à chaud.
Dans la deuxième forme d'exécution, le fer est composé de l'armature 13 (fig. 8, 9, 10) de section en<B>U</B> et recourbée suivant la forme du fer et dont les extrémités 14 pré sentent des redans. La garniture 15, de même forme que le creux de l'armature mé tallique 13, et dont les extrémités sont bi seautés, pénètre d'abord dans les redans 14 (fig.9), puis dans l'ensemble de l'armature 13; le tout est fixé sous le sabot du cheval ou de l'animal ferré, par les clous qui pas sent dans les étampures 16 (fig. 8).
Dans la troisième forme d'exécution et la variante de celle-ci qui sont des fers courbés dits pinçards, la liaison entre les deux parties est complétée, à la pince, soit par un ergot à queue d'aronde 17 (fig. 11, 12) venu de même étampage que l'armature ou rapporté sous lequel pénètre une contrepartie 18, de la garniture 19, venue de même coulée, soit par un ergot à queue d'aronde 20 (fig. 13, 14) pris dans la masse de la garniture 21 et pris dans un logement, de même forme 22 de l'armature 23.