Montre à remontage automatique. L'invention décrite ci-dessous est relative à une montre du type connu dont le remon tage automatique est assuré par les secousses grace à une masse mobile exécutant des dé placements alternatifs par rapport au boîtier.
La plupart des montres connues de ce type ne donnent pas satisfaction parce que le déplacement de la masse motrice se fait avec des frottements trop considérables, de sorte que la plupart des petites secousses que re çoit la montre sont sans utilité. C'est le cas des montres dans lesquelles la masse mobile est pivoté ou portée par des billes encastrées dans un logement.
La montre suivant l'invention est caracté risée par le fait que la masse motrice est sup portée par des billes disposées entre des che mins de roulement solidaires respectivement de la masse mobile et de la partie fixe.
On vise à substituer ainsi des frottements de roulement qui sont de très faible valeur à des frottements de glissement qui sont tou jours importants. Les chemins de roulement des billes peu vent être, sur la masse ou sur la partie fixe, avantageusement limités par des butées assez écartées pour permettre auxdites billes de rouler sans glisser pendant les courses alter natives de la masse mobile. Il est facile de voir que, pour que cette condition soit rem plie, il suffit que la longueur de ces chemins de roulement soit au moins égale à la lon gueur occupée par les billes augmentée de la moitié de la course totale prévue pour la masse mobile.
Il est facile de voir aussi que, à chaque fin de course, si les billes ne se trouvaient pas précédemment dans la position voulue pour remplir la condition de roulement sans glissement ci-dessus, elles s'y placeraient d'elles-mêmes, car elles atteindraient à ce mo ment la butée située à l'opposé de cette fin de course et auraient donc devant elles, pour la course en sens opposé, toute la longueur li bre du chemin de roulement. Dans une forme de réalisation préférée, les chemins de roulement des billes sont des rainures à section droite concave relativement profonde et d'un rayon de courbure supé rieur à celui des billes, le plan médian de ces rainures étant parallèles. aux sens des dépla cements alternatifs.
Dans une forme de réalisation exécutée sous forme de montre-bracelet, une telle mon tre, pour être vendable, ne devant pas excé der sensiblement les dimensions des montres courantes de ce genre, la masse mobile peut être rectangulaire -et être logée dans un boîtier également rectangulaire de di mensions voisines des siennes; les chemins de roulement des billes supportant la masse mobile sont rectilignes et dispo sés suivant les deux côtés du rectangle qui sont dirigés perpendiculairement à l'axe du poignet. La masse mobile est de préférence constituée par le mouvement même de la montre.
Grâce à la forme de la section droite des rainures, indiquée au paragraphe précé dent, les billes, qui sont dans le plan du mou vement, supportent celui-ci dans de bonnes conditions de roulement même lorsque la montre est sensiblement à plat. En consti tuant la masse mobile par le mouvement même de la montre, on dispose de la. massé maxima pour l'effet de remontage.
Le roulement des billes se fera toujours dans de bonnes conditions si leurs chemins de roulement restent toujours bien parallèles entre eux et à la même distance l'un de l'au tre. Cette condition est facilement remplie pour les deux chemins de roulement solidaires de la masse mobile, notamment du mouve ment, mais pour les chemins de roulement fixes il est utile de prévoir des dispositions particulières à cet effet sans cependant alour dir le boîtier, surtout s'il est en matière pré cieuse, or ou platine, par exemple. Dans ce cas, les chemins de roulement solidaires du boîtier peuvent être avantageusement for més dans un cadre rigide qui est monté dans un boîtier formé d'une feuille de métal mince.
Pour les montres rectangulaires, il suffit d'utiliser quatre billes disposées près des ex- trémités des côtés de la masse mobile rectan gulaire.
Lorsque c'est le mouvement de la montre qui forme la masse mobile, or, prévoit un dis positif particulier de remise à l'heure, car les dispositifs habituels pour les montres ordinai res sont commandés par un bouton extérieur qui ne peut convenir ici. Dans une forme d'exécution préférée, le mécanisme de remise à l'heure est commandé par une roue moletée faisant saillie sur une des tranches du mou vement parallèles au déplacement, cette roue passant à travers une fente du chemin de rou lement correspondant solidaire du boîtier, pour être accessible au doigt lorsque le boî tier est ouvert.
A. titre d'exemple, on a décrit ci-dessous et représenté au dessin annexé diverses for mes de réalisation de la montre suivant l'in vention.
La fig. 1 représente une montre-bracelet rectangulaire de faible largeur et de faible épaisseur, vue du côté du cadran; Les fig. 2, 3, 4, 5 représentent cette même montre dans d'autres positions, avec parties en coupe montrant la disposition de la masse mobile constituée par une pièce plate rectan gulaire se déplaçant d'un mouvement de translation parallèlement au cadran de la montre; Les fig. 6 et 7 montrent la transmission du mouvement entre la masse motrice et le ressort moteur du mouvement de montre;
Les fig. 8 et 9 représentent une forme d'exécution dans<B> </B> laquelle la masse motrice 112 est disposée autour du mouvement H, la masse étant représentée dans deux positions; Les fig. 10 et 11 représentent de même une variante de la forme d'exécution précé dente; Les fig. 12 et 13 représentent en perspec tive deux formes que l'on peut donner à la masse motrice dans la forme d'exécution des fig. 8 et 9; La fig. 14 montre en perspective la forme donnée à la masse motrice dans la forme d'exécution des fig. 10 et 11;
La fig. 15 montre une forme d'exécution dans laquelle la masse motrice est montée sur quatre billes seulement; La fig. 16 est une coupe suivant la ligne R-S de la fig. 15; , La fig. 17 est une variante de la forme d'exécution représentée en fig. 15; La fig. 18 est une coupe suivant T-U de la fig. 17; Les fig. 19, 20, 21, 22 représentent une forme d'exécution particulière de la masse motrice;
Les fig. 23, 2:1, 25, 26 représentent une autre forme d'exécution de la masse motrice; La fig. 27 représente une montre carrée dont la masse motrice est formée par le mou vement rond de la montre encastré dans une plaque carrée; La fig. 28 est une coupe suivant 1Vl-N de la fig. 27; La fig. 29 représente le mécanisme de re montage de cette montre vu du côté opposé au cadran; La fig. 30 représente le dispositif de re mise à l'heure de cette montre; La fig. 31 en représente en perspective la partie fixe formant chemin de roulement de la masse motrice;
La fig. 32 en est une vue en perspective représentant le support mobile du mouve ment; La fig. 33 représente une variante de réalisation du mécanisme permettant de com mander l'arbre de barillet par les petits dé placements alternatifs du support mobile du mouvement par rapport au boîtier fixe; La fig. 34 représente une autre forme d'exécution dans laquelle le mouvement, porté par la masse motrice, est extérieur au cadre fige et le -recouvre partiellement en haut et en bas; La fig. 35 est une coupe transversale de cette forme d'exécution; Les fig. 36, 37, 38 sont des vues de dé tail montrant les chemins de roulement des billes;
La fig. 39 représente un dispositif de re mise à l'heure du mouvement mobile; Les fig. 40 et 41 représentent un autre dispositif de remise à l'heure pour une mon tre à mouvement mobile.
Dans la forme d'exécution des fig. 1, 2, 3, 4, 5, le mouvement H est de forme rectangu laire et la masse motrice M, dont les déplace ments alternatifs sous l'action des secousses effectuent le remontage du ressort moteur, est constituée par une plaque de densité éle vée et de forme rectangulaire et assez mince. Cette masse motrice est. disposée derrière le mouvement H et à une faible distance. Cette masse est montée sur des billes.
Dans ce but, le mouvement H est muni sur ses côtés de deux chemins de roulement d'acier 51 et 52; la masse ili est également munie de chemins de roulement 53 et 54, comme l'indiquent clairement les fig. 3 et 5. Les billes se trou vent entre les pièces 51 et 53 et les pièces 52 et 54. Elles sont montées avec un jeu de par cours suffisant pour pouvoir rouler librement; sans glisser, et également sans qu'il y ait frottement de glissement des billes entre elles.
La commande du barillet peut être assu rée par la tige de remontoir ordinaire 55 du mouvement, fig. 6 et 7. A cet effet, la masse mobile est munie d'une goupille d'entraîne ment 56 s'engageant avec du jeu dans la fourche 57 d'un bras pivotant en 58. Sur ce bras sont articulés à faible distance de son axe deux cliquets 59 et 60 qui font tourner la roue à rochet 61. On. obtient ainsi une force élevée pour actionner le rochet, et la disposi tion des cliquets est telle que l'on profite des courses de la masse M dans les deux sens. La roue à rochet est solidaire d'une vis sans fin 62 engrenant avec la roue 63 calée sur la tige de remontoir.
Le fonctionnement de cette forme d'exé cution est le suivant: le déplacement alterna tif de la masse motrice, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, a pour effet d'entraîner la fourche 57 dans le sens correspondant. Lorsqu'elle prendra la position indiquée en pointillé sur la fig. 6, c'est le cliquet 60 qui fera tourner dans le sens convenable le ro chet 61. Dans ce mouvement, le cliquet 59 reviendra en arrière en franchissant une ou plusieurs dents de la roue à rochet. Dans le mouvement en sens inverse de la fourche 57, c'est le cliquet 59 qui deviendra le cliquet moteur.
Grâce au montage sur billes, avec jeu, de la masse motrice, les seuls frottements de glissement qui interviendront seront ceux du mécanisme de remontage lui-même. On peut de plus ajouter à. la masse M un ressort à lame ou à boudin tendant à ramener cette pièce, dans la position moyenne, de façon qu'elle tende à prendre un mouvement oscil latoire sous l'influence d'un choc. Il y a in térêt à choisir pratiquement la période pro pre de ce système oscillant pour qu'il cor responde à la cadence la plus fréquente des gestes ou mouvements qui déplacent la mon tre, ce que l'on peut déterminer par des es sais pratiques.
Dans les fi-. 8 à 14, la masse mobile M entoure le mouvement H et elle est animée d'un mouvement de translation alternatif pa rallèle à l'un des côtés du boîtier rectangu laire<I>a, b, c, d.</I> La transmission de mouve ment de cette masse M à l'arbre du ressort moteur peut être assurée par le mécanisme représenté fig. 6 et 7 ou par tout autre méca nisme analogue.
Le guidage de la masse M peut être as suré de diverses façon et notamment comme le montrent les fig. 15 à 18.
Suivant la fig. 15, la masse mobile a la forme représentée en perspective sur la fig. 13. La masse M est guidée par le boîtier rectangulaire de la montre avec interposition de quatre billes B qui peuvent rouler libre ment dans des chemins de roulement consti tués par des rainures demi-rondes.
La roue à rochet 82 peut être actionnée dans les courses des deux sens de la masse M par les deux bras à cliquet 83 et 84 agis sant comme il est expliqué en référence à la fig. 6.
Dans la disposition fig. 17 et 18, la masse M est guidée par des billes B et des chemins de roulement tels que 85 portés par le mouvement de la montre H. Sur les fig. 19, 20 la masse M a la forme représénté en pers- pective sur la fig. 21. Cette disposition per met d'obtenir un poids relativement impor tant au moyen d'une pièce mince, car celle- ci a une grande surface.
De la sorte, on peut n'augmenter que d'une faible quantité la lar geur et l'épaisseur du mouvement de montre, ce qui est très intéressant pour les montres- bracelets. Dans les montres joaillerie, la masse<I>NI</I> peut être faite en un métal de forte densité comme l'or.
Les fig. 23, 24 et 25 représentent une autre disposition de la montre, comportant une masse motrice ayant la forme représen tée en perspective sur la figure 26. Suivant cette disposition, la masse entoure complète ment le mouvement $, sauf du côté du ca dran. Par suite, la surface de cette masse est considérable et, même en lui donnant une fai ble épaisseur, on peut obtenir un poids élevé. Dans ces conditions, il est possible d'obtenir le remontage pour des déplacements d'une faible amplitude; les cliquets C, C' action nant la roue à rochet r. peuvent être articu lés directement sur la masse motrice 1Y1.
Pour favoriser la mobilité de la pièce 1l, on peut utiliser la disposition .représentée fig. 23. Au voisinage des cliquets sont; dispo sées les deux goupilles fixes g et g'. Lors que la masse M est dans la position de la fig. 23, c'est-à-dire en fin de course à gauche de H, le cliquet C est en prise avec la roue à rochet B, tandis que le cliquet C' est main tenu éloigné par la goupille g' agissant sur le plan incliné de son bec.
Lorsque par suite d'un déplacement de la montre, subissant une secousse, la masse M se déplace en sens /', la masse démarre librement, le cliquet C' n'étant pas en prise. Au bout d'un certain parcours, le bec du cliquet C' se trouve dégagé de la goupille ,g' et fait tourner la roue à rochet R. Le cliquet C est soulevé par la goupille g. Le même fonctionnement se produit au retour de la masse motrice 111 en sens inverse de f.
Dans toutes les formes, d'exécution dé crites ci-dessus, on peut limiter la valeur du remontage en prévoyant dans la transmission du mouvement de la masse motrice à la roue à rochet une pièce flexible qui se déforme lorsque l'effort transmis dépasse une valeur donnée.
Par exemple, dans la forme d'exécution de la fig. @6, il suffit de remplacer le bras rigide 57 par un bras suffisamment flexible pour que, dès que le ressort moteur de la montre est suffisamment bandé, le bras cesse d'actionner la roue à rochet. On pourrait ob tenir le même résultat en conservant le bras rigde, et en permettant un déplacement du doigt d'entraînement tel que 56.
Sur les fig. 27 et 28, le boîtier 121-122 est solidaire d'une pièce fixe 123 en forme de cadre formant glissières assurant le guidage d'un support mobile 124 à. l'intérieur duquel est logé un mouvement de forme ronde, comme l'indique la fig. 29.
Le support 124 peut se déplacer d'une pe tite longueur dans le sens des flèches f i et<B>f L,.</B> Quatre billes 125, 126, 127, 128 sont inter posées entre les pièces 123 et 124. Les fig. 27, 28 -et 29 montrent la, disposition de ces billes.
Les pièces 123 et 124 sont représentées séparément en perspective sur les fig. 31 et 32. Elles peuvent être constituées par un mé tal très dur différent des métaux constituant le boîtier et la platine du mouvement.
Le mouvement H représenté sur la fig. 29 est en grande partie identique à celui des montres ordinaires. Les organes habituels as surant le remontage et la remise à l'heure sont toutefois supprimés et remplacés par les dispositifs suivants: Le rochet de barillet 129 engrène avec un pignon solidaire de la roue à rochet 130 de diamètre relativement grand et comportant une denture très fine. Sur cette roue agissent las cliquets 131 et 132 articulés sur la pièce 133 munie d'un bras 134 dont l'extrémité. vient s'engager dans une encoche 13.5 du ca dre 123 solidaire du boîtier fixe. .
Pour la remise à l'heure, les engrenages habituels de la minuterie actionnant les ai guilles peuvent être commandés de l'extérieur comme l'indique la fig. 30. A cet effet, la roue 136 de la minuterie engrène avec la roue de transmission<B>137</B> qui engrène elle-même avec un pignon 138 solidaire d'un disque mc)- leté 139. Ce disque déborde sur le côté et on peut le faire tourner avec le doigt pour re mettre à l'heure les aiguilles.
Le fonctionnement se fait comme il est in diqué ci-dessus; sous l'influence des déplace ments et secousses de la montre, la pièce 124 portant le mouvement se déplace alternative ment dans le sens des flèches fi et f2. Ces déplacements étant d'une faible amplitude n'empêchent pas la lecture de l'heure. Le dé placement de l'extrémité du bras 134 est limité par l'encoche immobile 135 à une va leur plus faible que le déplacement du mou vement H.
Aux extrémités de ses courses, le support 124 rencontre les ressorts amortisseurs 140 et 161.
Pendant les déplacements du mouvement H par rapport au boîtier, la pièce d'articula tion 133 des cliquets tourne par rapport au mouvement et les cliquets<B>131</B> et 132 font tourner la roue à rochet 130. Cette dernière fait tourner l'arbre de barillet et assure ainsi le remontage de la montre.
Pour enfermer le disque moleté de com mande de la mise à l'heure dans le boîtier protecteur de la montre, on peut prévoir la disposition suivante: Le bord du disque 139 peut dépasser très légèrement à l'extérieur du cadre 123, grâce à une ouverture pratiquée dans cette pièce, ou verture suffisante pour permettre les déplace ments libres du mouvement sous l'influence des secousses.
La pièce 123 peut être entourée par un boîtier qui est normalement fermé mais que l'on peut ouvrir facilement lorsqu'on doit re mettre à l'heure les aiguilles.
Bien entendu, ce boîtier peut ne porter seulement qu'une petite porte mobile devant le disque 1.39 de commande de la mise à l'heure.
Pour faciliter la mise à l'heure, on peut immobiliser le mouvement par rapport au boîtier. A cet effet, on peut prévoir un petit levier 240 (fig. 30) mobile autour de l'axe 141. Cette pièce occupe normalement la posi- tion indiquée en pointillé. Elle se trouvé par suite effacée dans l'épaisseur du boîtier. On peut la disposer perpendiculairement comme l'indique en traits pleins la fig. 123 et, dans cette position, le mouvement est immobilisé à l'extrémité de son déplacement possible en sens f2.
Dans le dispositif de remise à l'heure re présenté sur la fig. 30, la roue de commande 139 peut être normalement débrayée, de fa çon que la minuterie ne soit en prise avec cette roue de commande que lors des remises à l'heure. A cet effet, le pignon solidaire de la roue 139 peut être écarté de la roue<B>137</B> et venir seulement engrener lorsqu'on exerce une pression sur la roue 139. On peut aussi profiter de la manoeuvre de la pièce 240 pour manaeuvrer automatiquement un embrayage entre l'axe de la roue 139 et la minuterie.
La fig. 33 représente une variante de réalisation du mécanisme de transformation du mouvement alternatif du mouvement de montre en mouvement de rotation d'un seul sens de la roue à rochet 130. Suivant cette va riante, on utilise un seul cliquet 142 articulé sur la fourche 148 mobile autour d'un axe O solidaire du mouvement mobile dans le sens des flèches<I>fi,</I> f2. Entre les branches de la fourche 143 se trouve prise l'extrémité du ressort à lame 144 appuyant avec une cer taine force F sur la pièce de soutien rigide 145 solidaire du bâti fixe 123.
Lorsque l'axe 0 de la fourche 143 se déplace dans la di rection des flèches fi, f2, l'extrémité du res sort 144 retient l'une ou l'autre des branches de la fourche et oblige cette dernière pièce à tourner par rapport au mouvement. Dans les déplacements de la fourche en sens f4, le cliquet 142 fait tourner le rochet et remonte le ressort moteur.
Cette commande a lieu tant que la force résistante due à la tension du ressort moteur est insuffisante pour faire fléchir la lame 144 et l'écarter du support 145. En réglant convenablement la pression F de la lame 144 sur la pièce de soutien 145, on peut obtenir que le remontage ne se produise plus lorsque la tension du ressort moteur de la montre a dépassé une valeur donnée. On peut éviter ainsi que le ressort soit remontéexagérément.
La fig 34 représente une fGrm-- d'exécution applicable aux très petites montres rectangu laires très étroites. La disposition générale -est analogue à celle de la fig. 27. Le chemin de roulement solidaire du boîtier de la montre est constitué par les glissières 146 et 147 re liées par des piliers 148 et 149, le tout for mant un cadre analogue à la pièce 123 repré sentée sur la fig. 31.
Dans ce cadre coulisse, avec interposition de quatre billes, une pièce 150 qui sert de support au mouvement H. Mais ce mouve ment H, au lieu d'être logé à l'intérieur de la pièce 150, est fixé contre cette pièce comme l'indique la coupe (fig. 35).
Dans ces conditions, on peut donner au boîtier de la montre une largeur très faible qui sera à peine supérieure à celle du mou vement H, car les billes et glissières ne dé bordent pas sur le mouvement H, mais sur la pièce 150<B>à</B> laquelle on donnera la largeur voulue.
La pièce 150 permet aussi d'augmenter le poids de la partie mobile dont l'énergie ciné tique est utilisée pour assurer le remontage. De plus, à l'intérieur de cette pièce 150, on peut pratiquer des creusures, .afin d'y loger des organes spéciaux de remontage et, si l'on veut, le mécanisme de remise à l'heure des aiguilles.
Une forme de réalisation du dispositif de remontage analogue à: celle de la fig. 29 est représentée sur la fig. 34. On voit sur cette figure le bras à cliquets et la roue à rochet 151 solidaire d'un pignon engrenant avec une roue 152. Cette roue est solidaire d'un pi gnon qui engrène avec le rochet de barillet (non représenté) de la montre.
La pièce 153 sur laquelle sont articulés des cliquets est munie d'un bras sur lequel s'appuient deux lames-ressorts 154 et<B>155</B> em brassant une goupille 156 fixée sur la glis sière 146, solidaire du boîtier de la montre.
Le fonctionnement est identique à celui décrit plus haut en se référant à la fig. 29. Le remontage a lieu tant que les lames 154 et 155 ne s'écartent pas du bras de la pièce 153.
La remise à l'heure peut être assurée par un dispositif analogue à celui représenté sur la fig. 30. On peut aussi employer la disposition représentée schématiquement sur la fig. 39.
Dans cette figure, on a représenté en 157 une petite roue dentée dont l'axe est solidaire d'une des roues mobiles du train d'engrena ges actionnant les aiguilles.
Cette roue peut être entraînée par une double crémaillère à dents de loup 158 ayant la forme indiquée sur la fig. 39.
Il y a au voisinage de la roue 157 une interruption de la denture et grâce à un sys tème de ressort de rappel, la pièce 158 est maintenue normalement dans la position de la fig. 39, de façon que la roue 157 ne soit pas en prise avec la crémaillère. Cette der nière est seulement mise en prise avec la roue<B>157</B> et manoeuvrée, en sens f5 ou en sens<B>fo,</B> lorsqu'on procède à la remise l'heure de la montre.
Lorsque la crémaillère 158 a été dépla cée, elle est ramenée par des ressorts à la po sition fi-. 39 et, pendant ce retour, elle n'en traîne pas la roue 157 à cause de la forme des dents représentée sur la fig. 39 et, d'ail leurs, elle peut s'écarter de la crémaillère grâce au ressort 159.
Le déplacement de la pièce 158 peut être opéré de l'extérieur du boîtier, grâce à la goupille 160 solidaire de 158 et à la pièce coulissante<B>161</B> formant enfourchement em brassant la goupille 160. Cette pièce 161 est rattachée au boîtier et, bien entendu, peut se présenter extérieurement sous des formes va riées.
Le fonctionnement a lieu de la façon suivante: Dans les petits déplacements de sens f i et fz du mécanisme par rapport au boîtier, au cune pièce rattachée à ce mécanisme ne tou che à la pièce de commande 161. Dans ce but, l'encoche de la pièce 161 est beaucoup plus large que la goupille 160 pour éviter tout contact. Par suite, le système de remise à l'heure ne peut gêner le fonctionnement des organes de remontage automatique.
Pour la remise à l'heure, il suffit de dé placer en sens f s ou f s la pièce<B>161</B> coulissant sur le boîtier. On peut ainsi entraîner la cré maillère et faire tourner la roue<B>157</B> dans le sens correspondant au déplacement désiré des aiguilles. On peut répéter plusieurs fois ce déplacement et il suffit de laisser la pièce <B>161</B> revenir à la position de la fig. 39 pour que tous les organes retrouvent les positions correspondant de la marche normale.
Le boîtier peut également être prévu avec -une ouverture normalement masquée par une petite porte pouvant être ouverte lors qu'on veut mettre à l'heure la montre. L'ou verture de la porte peut provoquer un dépla cement de la roue de commande<B>139,</B> de fa çon que le bord de celle-ci sorte légèrement du boîtier et qu'en même temps son axe vienne en prise avec des engrenages assurant la transmission de mouvement entre la roue 139 et la minuterie actionnant les aiguilles.
Un dispositif de ce genre est représenté schématiquement et à très grande échelle sur les fig. 40 et 41.
Sur ces figures, le mouvement mobile est représenté par un rectangle H. Le boîtier de la montre est représenté schématiquement en 160. Ce boîtier porte une ouverture 0, obtu rée en temps normal par la porte 161 mobile en 162. Cette porte est munie d'un doigt de commande 169.
Le pignon 163 commande la minuterie des aiguilles. Au voisinage se trouve la roue dentée 164 engrenant avec la roue 165. Les roues 1.64 et 165 sont montées sur un bras 166 mobile autour de 167.
Ce bras 166 tend à être maintenu dans la position fig. 40 par un ressort 168 et, dans cette position, les roues 164 et 163 sont écar tées l'une de l'autre.
Lorsqu'on ouvre la porte 161, celle-ci, grâce au doigt 169, déplace le bras 166 et amène la roue 164 en prise avec la roue 163. Dans cette position, représentée fig. 41, on peut mettre à l'heure les aiguilles en faisant tourner avec le doigt la roue 165.
Self-winding watch. The invention described below relates to a watch of the known type, the automatic winding of which is ensured by the jolts thanks to a movable mass carrying out alternative movements relative to the case.
Most of the known watches of this type are not satisfactory because the displacement of the driving mass is effected with too great a friction, so that most of the small jolts which the watch receives are of no use. This is the case with watches in which the moving mass is pivoted or carried by balls embedded in a housing.
The watch according to the invention is characterized by the fact that the driving mass is supported by balls arranged between running tracks secured respectively to the moving mass and to the fixed part.
The aim is thus to substitute rolling friction which is of very low value for sliding friction which is always high. The raceways of the balls can be, on the mass or on the fixed part, advantageously limited by stops far enough apart to allow said balls to roll without slipping during the native alter races of the moving mass. It is easy to see that, for this condition to be fulfilled, it suffices for the length of these raceways to be at least equal to the length occupied by the balls increased by half of the total stroke provided for the moving mass. .
It is also easy to see that, at each end of stroke, if the balls were not previously in the desired position to fulfill the above non-slip rolling condition, they would place themselves there, because at this time they would reach the stop situated opposite this limit switch and would therefore have in front of them, for the race in the opposite direction, the entire free length of the raceway. In a preferred embodiment, the raceways of the balls are grooves with a relatively deep concave cross section and a radius of curvature greater than that of the balls, the median plane of these grooves being parallel. the meanings of alternative travel.
In one embodiment executed in the form of a wristwatch, such a watch, in order to be salable, not having to substantially exceed the dimensions of common watches of this type, the mobile mass may be rectangular and be housed in a case. also rectangular with dimensions similar to his own; the raceways of the balls supporting the moving mass are rectilinear and arranged along the two sides of the rectangle which are directed perpendicular to the axis of the wrist. The moving mass is preferably formed by the very movement of the watch.
Thanks to the shape of the cross section of the grooves, indicated in the previous paragraph, the balls, which are in the plane of the movement, support the latter in good running conditions even when the watch is substantially flat. By constituting the mobile mass by the very movement of the watch, we have the. massaged maxima for the winding effect.
Ball rolling will always be in good condition if their raceways always remain parallel to each other and at the same distance from each other. This condition is easily fulfilled for the two raceways integral with the moving mass, in particular the movement, but for the fixed raceways it is useful to provide special provisions for this purpose without, however, weighing down the housing, especially if it is made of precious material, gold or platinum, for example. In this case, the raceways integral with the housing can advantageously be formed in a rigid frame which is mounted in a housing formed from a thin sheet of metal.
For rectangular watches, it suffices to use four balls arranged near the ends of the sides of the rectangular mobile mass.
When it is the movement of the watch which forms the moving mass, however, there is a special device for setting the time, because the usual devices for ordinary watches are controlled by an external button which cannot be used here. In a preferred embodiment, the time-setting mechanism is controlled by a knurled wheel protruding on one of the slices of the movement parallel to the movement, this wheel passing through a slot in the corresponding rolling path secured to the housing, to be accessible to the finger when the housing is open.
A. By way of example, various embodiments of the watch according to the invention have been described below and shown in the accompanying drawing.
Fig. 1 shows a rectangular wristwatch of small width and thin, seen from the side of the dial; Figs. 2, 3, 4, 5 show this same watch in other positions, with parts in section showing the arrangement of the mobile mass constituted by a flat rectangular part moving in a translational movement parallel to the dial of the watch; Figs. 6 and 7 show the transmission of movement between the driving mass and the driving spring of the watch movement;
Figs. 8 and 9 show an embodiment in which the driving mass 112 is arranged around the movement H, the mass being shown in two positions; Figs. 10 and 11 likewise represent a variant of the preceding embodiment; Figs. 12 and 13 show in perspective two forms that can be given to the driving mass in the embodiment of FIGS. 8 and 9; Fig. 14 shows in perspective the shape given to the driving mass in the embodiment of FIGS. 10 and 11;
Fig. 15 shows an embodiment in which the driving mass is mounted on four balls only; Fig. 16 is a section taken along the line R-S of FIG. 15; , Fig. 17 is a variant of the embodiment shown in FIG. 15; Fig. 18 is a section on T-U of FIG. 17; Figs. 19, 20, 21, 22 show a particular embodiment of the driving mass;
Figs. 23, 2: 1, 25, 26 show another embodiment of the driving mass; Fig. 27 shows a square watch, the driving mass of which is formed by the round movement of the watch embedded in a square plate; Fig. 28 is a section on 1Vl-N of FIG. 27; Fig. 29 represents the re-assembly mechanism of this watch seen from the side opposite the dial; Fig. 30 represents the time setting device of this watch; Fig. 31 shows in perspective the fixed part forming the raceway of the driving mass;
Fig. 32 is a perspective view showing the movable support of the movement; Fig. 33 shows an alternative embodiment of the mechanism making it possible to control the barrel shaft by the small alternative displacements of the movable support of the movement relative to the fixed case; Fig. 34 shows another embodiment in which the movement, carried by the driving mass, is outside the frozen frame and partially covers it at the top and bottom; Fig. 35 is a cross section of this embodiment; Figs. 36, 37, 38 are detail views showing the raceways of the balls;
Fig. 39 shows a device for resetting the mobile movement; Figs. 40 and 41 show another time-setting device for a watch with movable movement.
In the embodiment of FIGS. 1, 2, 3, 4, 5, the movement H is rectangular in shape and the driving mass M, the reciprocating movements of which under the action of jolts wind the driving spring, consists of a plate of high density. vee and rectangular in shape and quite thin. This driving mass is. placed behind the movement H and at a short distance. This mass is mounted on balls.
For this purpose, the movement H is provided on its sides with two steel raceways 51 and 52; the mass ili is also provided with raceways 53 and 54, as clearly shown in FIGS. 3 and 5. The balls are hole vent between the parts 51 and 53 and the parts 52 and 54. They are assembled with a set of enough per course to be able to roll freely; without slipping, and also without any sliding friction of the balls between them.
The barrel can be controlled by the ordinary winding stem 55 of the movement, fig. 6 and 7. For this purpose, the mobile mass is provided with a drive pin 56 engaging with play in the fork 57 of a pivoting arm at 58. On this arm are articulated at a short distance from its axis two pawls 59 and 60 which rotate the ratchet wheel 61. On. thus obtains a high force to actuate the ratchet, and the arrangement of the pawls is such that one takes advantage of the travels of the mass M in both directions. The ratchet wheel is integral with a worm 62 meshing with the wheel 63 wedged on the winding stem.
The operation of this form of execution is as follows: the reciprocating displacement of the driving mass, sometimes in one direction, sometimes in the other, has the effect of driving the fork 57 in the corresponding direction. When it takes the position indicated in dotted lines in fig. 6, it is the pawl 60 which will rotate the rocket 61 in the appropriate direction. In this movement, the pawl 59 will come back, crossing one or more teeth of the ratchet wheel. In the movement in the opposite direction of the fork 57, it is the pawl 59 which will become the motor pawl.
Thanks to the ball assembly, with clearance, of the driving mass, the only sliding friction that will occur will be those of the winding mechanism itself. We can further add to. mass M a leaf or coil spring tending to bring this part back to the middle position, so that it tends to take a lateral oscillation movement under the influence of a shock. There is an interest in choosing practically the proper period of this oscillating system so that it corresponds to the most frequent cadence of the gestures or movements which move the watch, which can be determined by practical knowledge. .
In the fi-. 8 to 14, the mobile mass M surrounds the movement H and it is driven by an alternating translational movement parallel to one of the sides of the rectangular case <I> a, b, c, d. </I> The transmission of movement of this mass M to the motor spring shaft can be provided by the mechanism shown in fig. 6 and 7 or by any other similar mechanism.
The guiding of the mass M can be ensured in various ways and in particular as shown in FIGS. 15 to 18.
According to fig. 15, the mobile mass has the shape shown in perspective in FIG. 13. The mass M is guided by the rectangular case of the watch with the interposition of four balls B which can roll freely in raceways made up of half-round grooves.
The ratchet wheel 82 can be actuated in the strokes of the two directions of the mass M by the two ratchet arms 83 and 84 acting as explained with reference to FIG. 6.
In the arrangement fig. 17 and 18, the mass M is guided by balls B and raceways such as 85 carried by the movement of the watch H. In FIGS. 19, 20 the mass M has the shape shown in perspective in FIG. 21. This arrangement makes it possible to obtain a relatively large weight by means of a thin part, since this has a large surface.
In this way, the width and thickness of the watch movement can only be increased by a small amount, which is very advantageous for wristwatches. In jewelry watches, the <I> NI </I> mass can be made of a high density metal such as gold.
Figs. 23, 24 and 25 show another arrangement of the watch, comprising a driving mass having the shape shown in perspective in FIG. 26. According to this arrangement, the mass completely surrounds the movement $, except on the side of the casing. Consequently, the surface area of this mass is considerable and, even by giving it a small thickness, a high weight can be obtained. Under these conditions, it is possible to obtain the winding for movements of a low amplitude; the pawls C, C 'acting on the ratchet wheel r. can be articulated directly on the driving mass 1Y1.
To promote the mobility of the part 11, one can use the arrangement shown in fig. 23. In the vicinity of the pawls are; the two fixed pins g and g 'are available. When the mass M is in the position of FIG. 23, that is to say at the end of travel to the left of H, the pawl C is engaged with the ratchet wheel B, while the pawl C 'is hand held away by the pin g' acting on the plane tilted with its beak.
When, following a movement of the watch, undergoing a jerk, the mass M moves in direction / ', the mass starts freely, the pawl C' not being engaged. At the end of a certain distance, the nose of the pawl C 'is released from the pin, g' and turns the ratchet wheel R. The pawl C is lifted by the pin g. The same operation occurs when the driving mass 111 returns in the opposite direction to f.
In all the embodiments described above, the value of the winding can be limited by providing in the transmission of the movement of the driving mass to the ratchet wheel a flexible part which deforms when the transmitted force exceeds a given value.
For example, in the embodiment of FIG. @ 6, it suffices to replace the rigid arm 57 with an arm sufficiently flexible so that, as soon as the mainspring of the watch is sufficiently loaded, the arm stops actuating the ratchet wheel. The same result could be obtained by keeping the rigde arm, and by allowing a displacement of the drive finger such as 56.
In fig. 27 and 28, the housing 121-122 is integral with a fixed part 123 in the form of a frame forming slides guiding a movable support 124 to. the interior of which is housed a movement of round shape, as shown in fig. 29.
The support 124 can move a small length in the direction of the arrows fi and <B> f L,. </B> Four balls 125, 126, 127, 128 are interposed between the parts 123 and 124. The fig. 27, 28 -and 29 show the arrangement of these balls.
The parts 123 and 124 are shown separately in perspective in FIGS. 31 and 32. They can be formed by a very hard metal different from the metals constituting the case and the plate of the movement.
The movement H shown in FIG. 29 is largely identical to that of ordinary watches. The usual components for winding and setting the time are however removed and replaced by the following devices: The barrel ratchet 129 meshes with a pinion integral with the ratchet wheel 130 of relatively large diameter and having very fine toothing . On this wheel act the pawls 131 and 132 articulated on the part 133 provided with an arm 134 whose end. engages in a notch 13.5 of the frame 123 integral with the fixed housing. .
To reset the time, the usual timer gears operating the needles can be controlled from the outside as shown in fig. 30. For this purpose, the wheel 136 of the timer meshes with the transmission wheel <B> 137 </B> which itself meshes with a pinion 138 integral with a disc mc) - weight 139. This disc protrudes over the side and you can turn it with your finger to reset the hands.
The operation is carried out as indicated above; under the influence of movements and jolts of the watch, the part 124 carrying the movement moves alternately in the direction of the arrows fi and f2. These movements being of low amplitude do not prevent the time from being read. The displacement of the end of the arm 134 is limited by the immobile notch 135 to a value lower than the displacement of the movement H.
At the ends of its travels, the support 124 meets the damping springs 140 and 161.
During the movements of the movement H relative to the case, the articulation piece 133 of the pawls rotates relative to the movement and the pawls <B> 131 </B> and 132 turn the ratchet wheel 130. The latter rotates the barrel shaft and thus ensures the winding of the watch.
To enclose the knurled time-setting control disc in the protective case of the watch, the following arrangement can be provided: The edge of the disc 139 can protrude very slightly outside the frame 123, thanks to a opening made in this room, or opening sufficient to allow free movement of movement under the influence of shocks.
The part 123 may be surrounded by a case which is normally closed but which can be easily opened when the hands have to be reset.
Of course, this box can only carry a small mobile door in front of the time-setting control disc 1.39.
To facilitate setting the time, the movement can be immobilized in relation to the case. For this purpose, a small lever 240 (FIG. 30) can be provided which can move around the axis 141. This part normally occupies the position indicated in dotted lines. It is therefore erased in the thickness of the case. It can be arranged perpendicularly as indicated in solid lines in FIG. 123 and, in this position, the movement is immobilized at the end of its possible movement in direction f2.
In the time-setting device shown in FIG. 30, the control wheel 139 can normally be disengaged, so that the timer is only engaged with this control wheel during time resets. For this purpose, the pinion integral with the wheel 139 can be moved away from the wheel <B> 137 </B> and only come into mesh when pressure is exerted on the wheel 139. It is also possible to take advantage of the operation of the part 240 to automatically operate a clutch between the axis of the wheel 139 and the timer.
Fig. 33 represents an alternative embodiment of the mechanism for transforming the reciprocating movement of the watch movement into a rotational movement of a single direction of the ratchet wheel 130. According to this variant, a single pawl 142 is used, articulated on the mobile fork 148. around an axis O integral with the mobile movement in the direction of the arrows <I> fi, </I> f2. Between the branches of the fork 143 is caught the end of the leaf spring 144 pressing with a certain force F on the rigid support part 145 integral with the fixed frame 123.
When the axis 0 of the fork 143 moves in the direction of the arrows fi, f2, the end of the res comes out 144 retains one or the other of the branches of the fork and forces the latter part to rotate relative At the move. In the movements of the fork in direction f4, the pawl 142 rotates the ratchet and raises the mainspring.
This control takes place as long as the resistive force due to the tension of the mainspring is insufficient to bend the blade 144 and move it away from the support 145. By properly adjusting the pressure F of the blade 144 on the support part 145, it is possible to Winding can be achieved no longer when the tension of the mainspring of the watch has exceeded a given value. It is thus possible to prevent the spring from being wound up excessively.
Fig. 34 shows an execution fGrm applicable to very small very narrow rectangular watches. The general arrangement -is similar to that of FIG. 27. The raceway integral with the watch case is formed by the slides 146 and 147 re linked by pillars 148 and 149, the whole forming a frame similar to the part 123 shown in FIG. 31.
In this frame slides, with the interposition of four balls, a part 150 which serves as a support for the movement H. But this movement H, instead of being housed inside the part 150, is fixed against this part like the 'indicates the section (fig. 35).
Under these conditions, we can give the watch case a very small width which will be hardly greater than that of the H movement, because the balls and slides do not protrude on the H movement, but on part 150 <B> to which we give the desired width.
The part 150 also makes it possible to increase the weight of the moving part, the kinetic energy of which is used for reassembling. In addition, inside this part 150, it is possible to make hollows,. In order to accommodate special winding members therein and, if desired, the mechanism for resetting the hands.
An embodiment of the winding device similar to: that of FIG. 29 is shown in FIG. 34. This figure shows the pawl arm and the ratchet wheel 151 secured to a pinion meshing with a wheel 152. This wheel is secured to a pin which meshes with the barrel ratchet (not shown) of the watch.
The part 153 on which the pawls are articulated is provided with an arm on which rest two leaf springs 154 and <B> 155 </B> by stirring a pin 156 fixed on the slide 146, integral with the housing of the watch.
The operation is identical to that described above with reference to FIG. 29. Reassembly takes place as long as the blades 154 and 155 do not move away from the arm of part 153.
The time setting can be ensured by a device similar to that shown in FIG. 30. The arrangement shown schematically in FIG. 39.
In this figure, 157 shows a small toothed wheel whose axis is integral with one of the movable wheels of the gear train actuating the needles.
This wheel can be driven by a double toothed rack 158 having the shape shown in FIG. 39.
There is in the vicinity of the wheel 157 an interruption of the teeth and thanks to a system of return spring, the part 158 is normally maintained in the position of FIG. 39, so that the wheel 157 is not in engagement with the rack. The latter is only engaged with the wheel <B> 157 </B> and operated, in direction f5 or in direction <B> fo, </B> when resetting the time of the watch. .
When the rack 158 has been moved, it is returned by springs to the fi position. 39 and, during this return, it does not drag the wheel 157 because of the shape of the teeth shown in FIG. 39 and, moreover, it can move away from the rack thanks to the spring 159.
The displacement of the part 158 can be operated from outside the housing, thanks to the pin 160 integral with 158 and to the sliding part <B> 161 </B> forming a straddle by stirring the pin 160. This part 161 is attached to the housing and, of course, may be externally in various forms.
The operation takes place as follows: In small movements in direction fi and fz of the mechanism relative to the housing, no part attached to this mechanism touches the control part 161. For this purpose, the notch of part 161 is much wider than pin 160 to avoid contact. Consequently, the time-setting system cannot interfere with the operation of the automatic winding members.
To reset the time, all you have to do is move the sliding part <B> 161 </B> in f s or f s direction on the case. We can thus drive the mesh and turn the wheel <B> 157 </B> in the direction corresponding to the desired movement of the hands. This movement can be repeated several times and it suffices to let the part <B> 161 </B> return to the position of fig. 39 so that all the organs find the positions corresponding to normal walking.
The case can also be provided with an opening normally hidden by a small door which can be opened when it is desired to set the time on the watch. Opening the door may cause the control wheel <B> 139, </B> to move so that the edge of the latter comes out slightly from the housing and at the same time its axis comes in. taken with gears ensuring the transmission of movement between the wheel 139 and the timer operating the hands.
A device of this type is shown schematically and on a very large scale in FIGS. 40 and 41.
In these figures, the mobile movement is represented by a rectangle H. The watch case is shown schematically at 160. This case carries an opening 0, normally closed by the movable door 161 at 162. This door is provided with a 'a control finger 169.
Pinion 163 controls the needle timer. In the vicinity is the toothed wheel 164 meshing with the wheel 165. The wheels 1.64 and 165 are mounted on an arm 166 movable around 167.
This arm 166 tends to be maintained in the position FIG. 40 by a spring 168 and, in this position, the wheels 164 and 163 are spaced apart from one another.
When the door 161 is opened, the latter, thanks to the finger 169, moves the arm 166 and brings the wheel 164 into engagement with the wheel 163. In this position, shown in FIG. 41, the hands can be set by turning the wheel 165 with your finger.