Montre à remontage automatique. L'invention décrite ci-dessous est relative à une montre du type connu dont le remon tage automatique est assuré par les secousses grace à une masse mobile exécutant des dé placements alternatifs par rapport au boîtier.
La plupart des montres connues de ce type ne donnent pas satisfaction parce que le déplacement de la masse motrice se fait avec des frottements trop considérables, de sorte que la plupart des petites secousses que re çoit la montre sont sans utilité. C'est le cas des montres dans lesquelles la masse mobile est pivoté ou portée par des billes encastrées dans un logement.
La montre suivant l'invention est caracté risée par le fait que la masse motrice est sup portée par des billes disposées entre des che mins de roulement solidaires respectivement de la masse mobile et de la partie fixe.
On vise à substituer ainsi des frottements de roulement qui sont de très faible valeur à des frottements de glissement qui sont tou jours importants. Les chemins de roulement des billes peu vent être, sur la masse ou sur la partie fixe, avantageusement limités par des butées assez écartées pour permettre auxdites billes de rouler sans glisser pendant les courses alter natives de la masse mobile. Il est facile de voir que, pour que cette condition soit rem plie, il suffit que la longueur de ces chemins de roulement soit au moins égale à la lon gueur occupée par les billes augmentée de la moitié de la course totale prévue pour la masse mobile.
Il est facile de voir aussi que, à chaque fin de course, si les billes ne se trouvaient pas précédemment dans la position voulue pour remplir la condition de roulement sans glissement ci-dessus, elles s'y placeraient d'elles-mêmes, car elles atteindraient à ce mo ment la butée située à l'opposé de cette fin de course et auraient donc devant elles, pour la course en sens opposé, toute la longueur li bre du chemin de roulement. Dans une forme de réalisation préférée, les chemins de roulement des billes sont des rainures à section droite concave relativement profonde et d'un rayon de courbure supé rieur à celui des billes, le plan médian de ces rainures étant parallèles. aux sens des dépla cements alternatifs.
Dans une forme de réalisation exécutée sous forme de montre-bracelet, une telle mon tre, pour être vendable, ne devant pas excé der sensiblement les dimensions des montres courantes de ce genre, la masse mobile peut être rectangulaire -et être logée dans un boîtier également rectangulaire de di mensions voisines des siennes; les chemins de roulement des billes supportant la masse mobile sont rectilignes et dispo sés suivant les deux côtés du rectangle qui sont dirigés perpendiculairement à l'axe du poignet. La masse mobile est de préférence constituée par le mouvement même de la montre.
Grâce à la forme de la section droite des rainures, indiquée au paragraphe précé dent, les billes, qui sont dans le plan du mou vement, supportent celui-ci dans de bonnes conditions de roulement même lorsque la montre est sensiblement à plat. En consti tuant la masse mobile par le mouvement même de la montre, on dispose de la. massé maxima pour l'effet de remontage.
Le roulement des billes se fera toujours dans de bonnes conditions si leurs chemins de roulement restent toujours bien parallèles entre eux et à la même distance l'un de l'au tre. Cette condition est facilement remplie pour les deux chemins de roulement solidaires de la masse mobile, notamment du mouve ment, mais pour les chemins de roulement fixes il est utile de prévoir des dispositions particulières à cet effet sans cependant alour dir le boîtier, surtout s'il est en matière pré cieuse, or ou platine, par exemple. Dans ce cas, les chemins de roulement solidaires du boîtier peuvent être avantageusement for més dans un cadre rigide qui est monté dans un boîtier formé d'une feuille de métal mince.
Pour les montres rectangulaires, il suffit d'utiliser quatre billes disposées près des ex- trémités des côtés de la masse mobile rectan gulaire.
Lorsque c'est le mouvement de la montre qui forme la masse mobile, or, prévoit un dis positif particulier de remise à l'heure, car les dispositifs habituels pour les montres ordinai res sont commandés par un bouton extérieur qui ne peut convenir ici. Dans une forme d'exécution préférée, le mécanisme de remise à l'heure est commandé par une roue moletée faisant saillie sur une des tranches du mou vement parallèles au déplacement, cette roue passant à travers une fente du chemin de rou lement correspondant solidaire du boîtier, pour être accessible au doigt lorsque le boî tier est ouvert.
A. titre d'exemple, on a décrit ci-dessous et représenté au dessin annexé diverses for mes de réalisation de la montre suivant l'in vention.
La fig. 1 représente une montre-bracelet rectangulaire de faible largeur et de faible épaisseur, vue du côté du cadran; Les fig. 2, 3, 4, 5 représentent cette même montre dans d'autres positions, avec parties en coupe montrant la disposition de la masse mobile constituée par une pièce plate rectan gulaire se déplaçant d'un mouvement de translation parallèlement au cadran de la montre; Les fig. 6 et 7 montrent la transmission du mouvement entre la masse motrice et le ressort moteur du mouvement de montre;
Les fig. 8 et 9 représentent une forme d'exécution dans<B> </B> laquelle la masse motrice 112 est disposée autour du mouvement H, la masse étant représentée dans deux positions; Les fig. 10 et 11 représentent de même une variante de la forme d'exécution précé dente; Les fig. 12 et 13 représentent en perspec tive deux formes que l'on peut donner à la masse motrice dans la forme d'exécution des fig. 8 et 9; La fig. 14 montre en perspective la forme donnée à la masse motrice dans la forme d'exécution des fig. 10 et 11;
La fig. 15 montre une forme d'exécution dans laquelle la masse motrice est montée sur quatre billes seulement; La fig. 16 est une coupe suivant la ligne R-S de la fig. 15; , La fig. 17 est une variante de la forme d'exécution représentée en fig. 15; La fig. 18 est une coupe suivant T-U de la fig. 17; Les fig. 19, 20, 21, 22 représentent une forme d'exécution particulière de la masse motrice;
Les fig. 23, 2:1, 25, 26 représentent une autre forme d'exécution de la masse motrice; La fig. 27 représente une montre carrée dont la masse motrice est formée par le mou vement rond de la montre encastré dans une plaque carrée; La fig. 28 est une coupe suivant 1Vl-N de la fig. 27; La fig. 29 représente le mécanisme de re montage de cette montre vu du côté opposé au cadran; La fig. 30 représente le dispositif de re mise à l'heure de cette montre; La fig. 31 en représente en perspective la partie fixe formant chemin de roulement de la masse motrice;
La fig. 32 en est une vue en perspective représentant le support mobile du mouve ment; La fig. 33 représente une variante de réalisation du mécanisme permettant de com mander l'arbre de barillet par les petits dé placements alternatifs du support mobile du mouvement par rapport au boîtier fixe; La fig. 34 représente une autre forme d'exécution dans laquelle le mouvement, porté par la masse motrice, est extérieur au cadre fige et le -recouvre partiellement en haut et en bas; La fig. 35 est une coupe transversale de cette forme d'exécution; Les fig. 36, 37, 38 sont des vues de dé tail montrant les chemins de roulement des billes;
La fig. 39 représente un dispositif de re mise à l'heure du mouvement mobile; Les fig. 40 et 41 représentent un autre dispositif de remise à l'heure pour une mon tre à mouvement mobile.
Dans la forme d'exécution des fig. 1, 2, 3, 4, 5, le mouvement H est de forme rectangu laire et la masse motrice M, dont les déplace ments alternatifs sous l'action des secousses effectuent le remontage du ressort moteur, est constituée par une plaque de densité éle vée et de forme rectangulaire et assez mince. Cette masse motrice est. disposée derrière le mouvement H et à une faible distance. Cette masse est montée sur des billes.
Dans ce but, le mouvement H est muni sur ses côtés de deux chemins de roulement d'acier 51 et 52; la masse ili est également munie de chemins de roulement 53 et 54, comme l'indiquent clairement les fig. 3 et 5. Les billes se trou vent entre les pièces 51 et 53 et les pièces 52 et 54. Elles sont montées avec un jeu de par cours suffisant pour pouvoir rouler librement; sans glisser, et également sans qu'il y ait frottement de glissement des billes entre elles.
La commande du barillet peut être assu rée par la tige de remontoir ordinaire 55 du mouvement, fig. 6 et 7. A cet effet, la masse mobile est munie d'une goupille d'entraîne ment 56 s'engageant avec du jeu dans la fourche 57 d'un bras pivotant en 58. Sur ce bras sont articulés à faible distance de son axe deux cliquets 59 et 60 qui font tourner la roue à rochet 61. On. obtient ainsi une force élevée pour actionner le rochet, et la disposi tion des cliquets est telle que l'on profite des courses de la masse M dans les deux sens. La roue à rochet est solidaire d'une vis sans fin 62 engrenant avec la roue 63 calée sur la tige de remontoir.
Le fonctionnement de cette forme d'exé cution est le suivant: le déplacement alterna tif de la masse motrice, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, a pour effet d'entraîner la fourche 57 dans le sens correspondant. Lorsqu'elle prendra la position indiquée en pointillé sur la fig. 6, c'est le cliquet 60 qui fera tourner dans le sens convenable le ro chet 61. Dans ce mouvement, le cliquet 59 reviendra en arrière en franchissant une ou plusieurs dents de la roue à rochet. Dans le mouvement en sens inverse de la fourche 57, c'est le cliquet 59 qui deviendra le cliquet moteur.
Grâce au montage sur billes, avec jeu, de la masse motrice, les seuls frottements de glissement qui interviendront seront ceux du mécanisme de remontage lui-même. On peut de plus ajouter à. la masse M un ressort à lame ou à boudin tendant à ramener cette pièce, dans la position moyenne, de façon qu'elle tende à prendre un mouvement oscil latoire sous l'influence d'un choc. Il y a in térêt à choisir pratiquement la période pro pre de ce système oscillant pour qu'il cor responde à la cadence la plus fréquente des gestes ou mouvements qui déplacent la mon tre, ce que l'on peut déterminer par des es sais pratiques.
Dans les fi-. 8 à 14, la masse mobile M entoure le mouvement H et elle est animée d'un mouvement de translation alternatif pa rallèle à l'un des côtés du boîtier rectangu laire<I>a, b, c, d.</I> La transmission de mouve ment de cette masse M à l'arbre du ressort moteur peut être assurée par le mécanisme représenté fig. 6 et 7 ou par tout autre méca nisme analogue.
Le guidage de la masse M peut être as suré de diverses façon et notamment comme le montrent les fig. 15 à 18.
Suivant la fig. 15, la masse mobile a la forme représentée en perspective sur la fig. 13. La masse M est guidée par le boîtier rectangulaire de la montre avec interposition de quatre billes B qui peuvent rouler libre ment dans des chemins de roulement consti tués par des rainures demi-rondes.
La roue à rochet 82 peut être actionnée dans les courses des deux sens de la masse M par les deux bras à cliquet 83 et 84 agis sant comme il est expliqué en référence à la fig. 6.
Dans la disposition fig. 17 et 18, la masse M est guidée par des billes B et des chemins de roulement tels que 85 portés par le mouvement de la montre H. Sur les fig. 19, 20 la masse M a la forme représénté en pers- pective sur la fig. 21. Cette disposition per met d'obtenir un poids relativement impor tant au moyen d'une pièce mince, car celle- ci a une grande surface.
De la sorte, on peut n'augmenter que d'une faible quantité la lar geur et l'épaisseur du mouvement de montre, ce qui est très intéressant pour les montres- bracelets. Dans les montres joaillerie, la masse<I>NI</I> peut être faite en un métal de forte densité comme l'or.
Les fig. 23, 24 et 25 représentent une autre disposition de la montre, comportant une masse motrice ayant la forme représen tée en perspective sur la figure 26. Suivant cette disposition, la masse entoure complète ment le mouvement $, sauf du côté du ca dran. Par suite, la surface de cette masse est considérable et, même en lui donnant une fai ble épaisseur, on peut obtenir un poids élevé. Dans ces conditions, il est possible d'obtenir le remontage pour des déplacements d'une faible amplitude; les cliquets C, C' action nant la roue à rochet r. peuvent être articu lés directement sur la masse motrice 1Y1.
Pour favoriser la mobilité de la pièce 1l, on peut utiliser la disposition .représentée fig. 23. Au voisinage des cliquets sont; dispo sées les deux goupilles fixes g et g'. Lors que la masse M est dans la position de la fig. 23, c'est-à-dire en fin de course à gauche de H, le cliquet C est en prise avec la roue à rochet B, tandis que le cliquet C' est main tenu éloigné par la goupille g' agissant sur le plan incliné de son bec.
Lorsque par suite d'un déplacement de la montre, subissant une secousse, la masse M se déplace en sens /', la masse démarre librement, le cliquet C' n'étant pas en prise. Au bout d'un certain parcours, le bec du cliquet C' se trouve dégagé de la goupille ,g' et fait tourner la roue à rochet R. Le cliquet C est soulevé par la goupille g. Le même fonctionnement se produit au retour de la masse motrice 111 en sens inverse de f.
Dans toutes les formes, d'exécution dé crites ci-dessus, on peut limiter la valeur du remontage en prévoyant dans la transmission du mouvement de la masse motrice à la roue à rochet une pièce flexible qui se déforme lorsque l'effort transmis dépasse une valeur donnée.
Par exemple, dans la forme d'exécution de la fig. @6, il suffit de remplacer le bras rigide 57 par un bras suffisamment flexible pour que, dès que le ressort moteur de la montre est suffisamment bandé, le bras cesse d'actionner la roue à rochet. On pourrait ob tenir le même résultat en conservant le bras rigde, et en permettant un déplacement du doigt d'entraînement tel que 56.
Sur les fig. 27 et 28, le boîtier 121-122 est solidaire d'une pièce fixe 123 en forme de cadre formant glissières assurant le guidage d'un support mobile 124 à. l'intérieur duquel est logé un mouvement de forme ronde, comme l'indique la fig. 29.
Le support 124 peut se déplacer d'une pe tite longueur dans le sens des flèches f i et<B>f L,.</B> Quatre billes 125, 126, 127, 128 sont inter posées entre les pièces 123 et 124. Les fig. 27, 28 -et 29 montrent la, disposition de ces billes.
Les pièces 123 et 124 sont représentées séparément en perspective sur les fig. 31 et 32. Elles peuvent être constituées par un mé tal très dur différent des métaux constituant le boîtier et la platine du mouvement.
Le mouvement H représenté sur la fig. 29 est en grande partie identique à celui des montres ordinaires. Les organes habituels as surant le remontage et la remise à l'heure sont toutefois supprimés et remplacés par les dispositifs suivants: Le rochet de barillet 129 engrène avec un pignon solidaire de la roue à rochet 130 de diamètre relativement grand et comportant une denture très fine. Sur cette roue agissent las cliquets 131 et 132 articulés sur la pièce 133 munie d'un bras 134 dont l'extrémité. vient s'engager dans une encoche 13.5 du ca dre 123 solidaire du boîtier fixe. .
Pour la remise à l'heure, les engrenages habituels de la minuterie actionnant les ai guilles peuvent être commandés de l'extérieur comme l'indique la fig. 30. A cet effet, la roue 136 de la minuterie engrène avec la roue de transmission<B>137</B> qui engrène elle-même avec un pignon 138 solidaire d'un disque mc)- leté 139. Ce disque déborde sur le côté et on peut le faire tourner avec le doigt pour re mettre à l'heure les aiguilles.
Le fonctionnement se fait comme il est in diqué ci-dessus; sous l'influence des déplace ments et secousses de la montre, la pièce 124 portant le mouvement se déplace alternative ment dans le sens des flèches fi et f2. Ces déplacements étant d'une faible amplitude n'empêchent pas la lecture de l'heure. Le dé placement de l'extrémité du bras 134 est limité par l'encoche immobile 135 à une va leur plus faible que le déplacement du mou vement H.
Aux extrémités de ses courses, le support 124 rencontre les ressorts amortisseurs 140 et 161.
Pendant les déplacements du mouvement H par rapport au boîtier, la pièce d'articula tion 133 des cliquets tourne par rapport au mouvement et les cliquets<B>131</B> et 132 font tourner la roue à rochet 130. Cette dernière fait tourner l'arbre de barillet et assure ainsi le remontage de la montre.
Pour enfermer le disque moleté de com mande de la mise à l'heure dans le boîtier protecteur de la montre, on peut prévoir la disposition suivante: Le bord du disque 139 peut dépasser très légèrement à l'extérieur du cadre 123, grâce à une ouverture pratiquée dans cette pièce, ou verture suffisante pour permettre les déplace ments libres du mouvement sous l'influence des secousses.
La pièce 123 peut être entourée par un boîtier qui est normalement fermé mais que l'on peut ouvrir facilement lorsqu'on doit re mettre à l'heure les aiguilles.
Bien entendu, ce boîtier peut ne porter seulement qu'une petite porte mobile devant le disque 1.39 de commande de la mise à l'heure.
Pour faciliter la mise à l'heure, on peut immobiliser le mouvement par rapport au boîtier. A cet effet, on peut prévoir un petit levier 240 (fig. 30) mobile autour de l'axe 141. Cette pièce occupe normalement la posi- tion indiquée en pointillé. Elle se trouvé par suite effacée dans l'épaisseur du boîtier. On peut la disposer perpendiculairement comme l'indique en traits pleins la fig. 123 et, dans cette position, le mouvement est immobilisé à l'extrémité de son déplacement possible en sens f2.
Dans le dispositif de remise à l'heure re présenté sur la fig. 30, la roue de commande 139 peut être normalement débrayée, de fa çon que la minuterie ne soit en prise avec cette roue de commande que lors des remises à l'heure. A cet effet, le pignon solidaire de la roue 139 peut être écarté de la roue<B>137</B> et venir seulement engrener lorsqu'on exerce une pression sur la roue 139. On peut aussi profiter de la manoeuvre de la pièce 240 pour manaeuvrer automatiquement un embrayage entre l'axe de la roue 139 et la minuterie.
La fig. 33 représente une variante de réalisation du mécanisme de transformation du mouvement alternatif du mouvement de montre en mouvement de rotation d'un seul sens de la roue à rochet 130. Suivant cette va riante, on utilise un seul cliquet 142 articulé sur la fourche 148 mobile autour d'un axe O solidaire du mouvement mobile dans le sens des flèches<I>fi,</I> f2. Entre les branches de la fourche 143 se trouve prise l'extrémité du ressort à lame 144 appuyant avec une cer taine force F sur la pièce de soutien rigide 145 solidaire du bâti fixe 123.
Lorsque l'axe 0 de la fourche 143 se déplace dans la di rection des flèches fi, f2, l'extrémité du res sort 144 retient l'une ou l'autre des branches de la fourche et oblige cette dernière pièce à tourner par rapport au mouvement. Dans les déplacements de la fourche en sens f4, le cliquet 142 fait tourner le rochet et remonte le ressort moteur.
Cette commande a lieu tant que la force résistante due à la tension du ressort moteur est insuffisante pour faire fléchir la lame 144 et l'écarter du support 145. En réglant convenablement la pression F de la lame 144 sur la pièce de soutien 145, on peut obtenir que le remontage ne se produise plus lorsque la tension du ressort moteur de la montre a dépassé une valeur donnée. On peut éviter ainsi que le ressort soit remontéexagérément.
La fig 34 représente une fGrm-- d'exécution applicable aux très petites montres rectangu laires très étroites. La disposition générale -est analogue à celle de la fig. 27. Le chemin de roulement solidaire du boîtier de la montre est constitué par les glissières 146 et 147 re liées par des piliers 148 et 149, le tout for mant un cadre analogue à la pièce 123 repré sentée sur la fig. 31.
Dans ce cadre coulisse, avec interposition de quatre billes, une pièce 150 qui sert de support au mouvement H. Mais ce mouve ment H, au lieu d'être logé à l'intérieur de la pièce 150, est fixé contre cette pièce comme l'indique la coupe (fig. 35).
Dans ces conditions, on peut donner au boîtier de la montre une largeur très faible qui sera à peine supérieure à celle du mou vement H, car les billes et glissières ne dé bordent pas sur le mouvement H, mais sur la pièce 150<B>à</B> laquelle on donnera la largeur voulue.
La pièce 150 permet aussi d'augmenter le poids de la partie mobile dont l'énergie ciné tique est utilisée pour assurer le remontage. De plus, à l'intérieur de cette pièce 150, on peut pratiquer des creusures, .afin d'y loger des organes spéciaux de remontage et, si l'on veut, le mécanisme de remise à l'heure des aiguilles.
Une forme de réalisation du dispositif de remontage analogue à: celle de la fig. 29 est représentée sur la fig. 34. On voit sur cette figure le bras à cliquets et la roue à rochet 151 solidaire d'un pignon engrenant avec une roue 152. Cette roue est solidaire d'un pi gnon qui engrène avec le rochet de barillet (non représenté) de la montre.
La pièce 153 sur laquelle sont articulés des cliquets est munie d'un bras sur lequel s'appuient deux lames-ressorts 154 et<B>155</B> em brassant une goupille 156 fixée sur la glis sière 146, solidaire du boîtier de la montre.
Le fonctionnement est identique à celui décrit plus haut en se référant à la fig. 29. Le remontage a lieu tant que les lames 154 et 155 ne s'écartent pas du bras de la pièce 153.
La remise à l'heure peut être assurée par un dispositif analogue à celui représenté sur la fig. 30. On peut aussi employer la disposition représentée schématiquement sur la fig. 39.
Dans cette figure, on a représenté en 157 une petite roue dentée dont l'axe est solidaire d'une des roues mobiles du train d'engrena ges actionnant les aiguilles.
Cette roue peut être entraînée par une double crémaillère à dents de loup 158 ayant la forme indiquée sur la fig. 39.
Il y a au voisinage de la roue 157 une interruption de la denture et grâce à un sys tème de ressort de rappel, la pièce 158 est maintenue normalement dans la position de la fig. 39, de façon que la roue 157 ne soit pas en prise avec la crémaillère. Cette der nière est seulement mise en prise avec la roue<B>157</B> et manoeuvrée, en sens f5 ou en sens<B>fo,</B> lorsqu'on procède à la remise l'heure de la montre.
Lorsque la crémaillère 158 a été dépla cée, elle est ramenée par des ressorts à la po sition fi-. 39 et, pendant ce retour, elle n'en traîne pas la roue 157 à cause de la forme des dents représentée sur la fig. 39 et, d'ail leurs, elle peut s'écarter de la crémaillère grâce au ressort 159.
Le déplacement de la pièce 158 peut être opéré de l'extérieur du boîtier, grâce à la goupille 160 solidaire de 158 et à la pièce coulissante<B>161</B> formant enfourchement em brassant la goupille 160. Cette pièce 161 est rattachée au boîtier et, bien entendu, peut se présenter extérieurement sous des formes va riées.
Le fonctionnement a lieu de la façon suivante: Dans les petits déplacements de sens f i et fz du mécanisme par rapport au boîtier, au cune pièce rattachée à ce mécanisme ne tou che à la pièce de commande 161. Dans ce but, l'encoche de la pièce 161 est beaucoup plus large que la goupille 160 pour éviter tout contact. Par suite, le système de remise à l'heure ne peut gêner le fonctionnement des organes de remontage automatique.
Pour la remise à l'heure, il suffit de dé placer en sens f s ou f s la pièce<B>161</B> coulissant sur le boîtier. On peut ainsi entraîner la cré maillère et faire tourner la roue<B>157</B> dans le sens correspondant au déplacement désiré des aiguilles. On peut répéter plusieurs fois ce déplacement et il suffit de laisser la pièce <B>161</B> revenir à la position de la fig. 39 pour que tous les organes retrouvent les positions correspondant de la marche normale.
Le boîtier peut également être prévu avec -une ouverture normalement masquée par une petite porte pouvant être ouverte lors qu'on veut mettre à l'heure la montre. L'ou verture de la porte peut provoquer un dépla cement de la roue de commande<B>139,</B> de fa çon que le bord de celle-ci sorte légèrement du boîtier et qu'en même temps son axe vienne en prise avec des engrenages assurant la transmission de mouvement entre la roue 139 et la minuterie actionnant les aiguilles.
Un dispositif de ce genre est représenté schématiquement et à très grande échelle sur les fig. 40 et 41.
Sur ces figures, le mouvement mobile est représenté par un rectangle H. Le boîtier de la montre est représenté schématiquement en 160. Ce boîtier porte une ouverture 0, obtu rée en temps normal par la porte 161 mobile en 162. Cette porte est munie d'un doigt de commande 169.
Le pignon 163 commande la minuterie des aiguilles. Au voisinage se trouve la roue dentée 164 engrenant avec la roue 165. Les roues 1.64 et 165 sont montées sur un bras 166 mobile autour de 167.
Ce bras 166 tend à être maintenu dans la position fig. 40 par un ressort 168 et, dans cette position, les roues 164 et 163 sont écar tées l'une de l'autre.
Lorsqu'on ouvre la porte 161, celle-ci, grâce au doigt 169, déplace le bras 166 et amène la roue 164 en prise avec la roue 163. Dans cette position, représentée fig. 41, on peut mettre à l'heure les aiguilles en faisant tourner avec le doigt la roue 165.