CH711246B1 - Mouvement horloger à tige de commande verticale. - Google Patents

Abstract

Le mouvement horloger selon l’invention comprend un bâti (1), un mécanisme de mesure du temps monté dans le bâti (1), des premier et deuxième autres mécanismes (12, 13) montés dans le bâti (1), une tige de commande (11) perpendiculaire au plan du bâti (1) et actionnable manuellement en rotation et translation, et un organe de sélection (20) pour sélectionner l’un des premier et deuxième autres mécanismes (12, 13). L’organe de sélection (20) est disposé perpendiculairement au plan du bâti (1) et peut être commandé par une translation de la tige de commande (11). Celui des premier et deuxième autres mécanismes (12, 13) qui est sélectionné par l’organe de sélection (20) peut être commandé par une rotation de la tige de commande (11).

Description

Description [0001] La présente invention concerne un mouvement horloger comprenant une tige de commande, typiquement une tige de remontoir, qui est verticale, c’est-à-dire perpendiculaire au plan du mouvement.

[0002] Dans ce type de mouvement, la couronne de remontoir équipant la tige de remontoir est destinée à se trouver sur la face supérieure ou sur la face inférieure de la boîte de la montre, au lieu de faire saillie sur la tranche de la boîte. Des exemples de tels mouvements sont décrits dans les brevets CH 352 288, CH 377 725 et GB 1 220 836. Leur tige de remontoir porte une ou deux dentures horizontales qui, selon la position axiale de la tige de remontoir, permettent soit de remonter le mouvement soit de le mettre à l’heure par une rotation de ladite tige de remontoir, en actionnant soit un röchet de barillet soit un mobile de minuterie. Ces agencements offrent peu de souplesse dans la conception du mouvement et nécessitent de faire engrener et désengrener verticalement des dentures horizontales, ce qui peut créer des risques de blocage, d’arc-boutement et de casse.

[0003] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients ou au moins à les atténuer, et propose à cette fin un mouvement horloger comprenant: - un bâti, - un mécanisme de mesure du temps monté dans le bâti, - des premier et deuxième autres mécanismes montés dans le bâti, - une tige de commande perpendiculaire au plan du bâti et actionnable manuellement en rotation et translation, et - un organe de sélection pour sélectionner l’un des premier et deuxième autres mécanismes, l’organe de sélection étant disposé perpendiculairement au plan du bâti et pouvant être commandé par une translation de la tige de commande, celui des premier et deuxième autres mécanismes qui est sélectionné par l’organe de sélection pouvant être commandé par une rotation de la tige de commande.

[0004] De préférence, l’organe de sélection est disposé dans l’épaisseur d’une platine du bâti, voire est monté sur la tranche de la platine.

[0005] L’organe de sélection comprend typiquement une bascule pivotante autour d’un axe parallèle au plan du bâti.

[0006] La tige de commande peut être coaxiale et solidaire en rotation d’une première roue qui engrène avec une deuxième roue coaxiale avec la bascule, et la bascule peut porter des troisième et quatrième roues qui engrènent avec la deuxième roue.

[0007] Les premier et deuxième autres mécanismes peuvent comprendre respectivement des cinquième et sixième roues, la cinquième roue engrenant avec la troisième roue lorsque la tige de commande est dans une première position axiale et n’engrenant pas avec la troisième roue lorsque la tige de commande est dans une deuxième position axiale, la sixième roue engrenant avec la quatrième roue lorsque la tige de commande est dans la deuxième position axiale et n’engrenant pas avec la quatrième roue lorsque la tige de commande est dans la première position axiale. Les cinquième et sixième roues peuvent être disposées parallèlement au plan du bâti.

[0008] Le mouvement horloger selon l’invention peut comprendre en outre une tirette pivotante autour d’un axe parallèle au plan du bâti, cette tirette reliant la tige de commande à l’organe de sélection.

[0009] Cette tirette est de préférence disposée dans l’épaisseur d’une platine du bâti, voire montée sur la tranche de la platine.

[0010] Avantageusement, la tirette est déplaçable le long de son axe de pivotement pour être désengagée de la tige de commande.

[0011] Un bouton poussoir permettant d’effectuer ledit déplacement de la tirette le long de son axe de pivotement peut être prévu.

[0012] Selon une autre caractéristique avantageuse, l’organe de sélection comprend un organe de commande pour commander un troisième autre mécanisme monté dans le bâti.

[0013] Cet organe décommandé est par exemple sous la forme d’un secteur denté, d’une goupille ou d’un doigt entraîneur.

[0014] Le troisième autre mécanisme est par exemple un mécanisme permettant d’arrêter ou de libérer un balancier du mécanisme de mesure du temps.

[0015] L’organe de sélection peut aussi comprendre au moins un autre organe de commande pour commander au moins un quatrième autre mécanisme monté dans le bâti.

[0016] Typiquement, les premier et deuxième autres mécanismes sont associés au mécanisme de mesure du temps.

[0017] Dans un exemple de réalisation, les premier et deuxième autres mécanismes sont respectivement un mécanisme de remontage et un mécanisme de mise à l’heure. Dans ce cas, les première à sixième roues sont par exemple, respectivement, un pignon de remontoir, une roue de couronne, des première et seconde roues de couronne intermédiaires, et des premier et second renvois.

[0018] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: la fig. 1 est une vue en perspective d’une partie d’un mouvement horloger selon un mode de réalisation préfé ré de l’invention; la fig. 2 est une vue en perspective coupée d’une partie du mouvement horloger selon le mode de réalisation préféré de l’invention, montrant notamment une tige de remontoir, un bâti et une bascule de sélection; la fig. 3 est une vue plane d’une partie du mouvement horloger selon le mode de réalisation préféré de l’invention, montrant notamment un barillet, un rouage de finissage et un tourbillon; les fig. 4 et 5 sont des vues planes partielles, respectivement de dessous et de dessus, de l’extérieur d’une montre, telle qu’une montre-bracelet, équipée du mouvement horloger selon le mode de réalisation préféré de l’invention; la fig. 6 est une vue en perspective d’un mécanisme de commande et de sélection faisant partie du mouve ment horloger selon le mode de réalisation préféré de l’invention; la fig. 7 est une vue en perspective dudit mécanisme de commande et de sélection, montrant une tirette de ce mécanisme dans une position permettant l’extraction de la tige de remontoir; la fig. 8 est une vue de détail montrant la forme d’un trou que présente la tirette; la fig. 9 est une vue en perspective montrant notamment un mécanisme de remontage du mouvement horlo ger selon le mode de réalisation préféré de l’invention; la fig. 10 est une vue en perspective montrant notamment un mécanisme de mise à l’heure du mouvement horloger selon le mode de réalisation préféré de l’invention; la fig. 11 est une vue en perspective montrant la tirette et son sautoir.

[0019] En référence aux fig. 1 à 3, un mouvement horloger selon l’invention comprend un bâti 1 comprenant lui-même, de manière classique, une platine 2 et des ponts fixés à la platine 2 (un seul de ces ponts est représenté, désigné par le repère 3 à la fig. 2). Dans le bâti 1 est monté un mécanisme de mesure du temps comprenant notamment un barillet 4, un rouage de finissage 5 et un tourbillon 6. Le tourbillon 6 comprend, portés par une cage 7, un balancier 8, un spiral 9 et un échappement 10.

[0020] Pour permettre le remontage et la mise à l’heure du mouvement, ce dernier est équipé d’une tige de remontoir 11, d’un mécanisme de remontage 12 et d’un mécanisme de mise à l’heure 13. La tige de remontoir 11 est verticale, c’est-à-dire que son axe A1 est perpendiculaire au plan du bâti 1 ou, en d’autres termes, au plan de la platine 2. La tige de remontoir 11 traverse le pont 3 et la platine 2, comme visible à la fig. 2, et est munie à son extrémité extérieure d’une couronne de remontoir 14 et, dans une zone plus proche de son extrémité intérieure, d’un pignon de remontoir 15. La couronne de remontoir 14 est partiellement noyée dans le fond 16 de la boîte de montre 17 dans laquelle est logé le mouvement et peut être manipulée par l’utilisateur depuis l’un des côtés de la boîte 17, comme le montrent les fig. 4 et 5. Le pignon de remontoir 15 est solidaire en rotation de la tige de remontoir 11, qui présente à cet effet une portion 11a à section non circulaire traversant un trou correspondant non circulaire du pignon de remontoir 15. La tige de remontoir 11 est toutefois libre de se déplacer le long de son axe A1 par rapport au pignon de remontoir 15, ce dernier étant retenu dans la direction de l’axe A1 d’un côté par la platine 2 et de l’autre côté par le pont 3 (cf. fig. 2).

[0021] La tige de remontoir 11 coopère avec un mécanisme de commande et de sélection 18 monté verticalement sur la tranche de la platine 2, plus précisément sur une surface sensiblement plane 19 de la tranche de la platine 2. Ce mécanisme de commande et de sélection 18 comprend une bascule de sélection 20 pivotante autour d’un axe A2 parallèle au plan du bâti 1, une roue de couronne 21 coaxiale avec la bascule de sélection 20 et libre en rotation par rapport à celle-ci, une tirette 22 et un sautoir de tirette 23. La roue de couronne 21 engrène en permanence avec une denture de chant du pignon de remontoir 15 et avec deux roues de couronne intermédiaires 21a, 21b portées par la bascule de sélection 20 de part et d’autre de la roue de couronne 21. La tirette 22 (cf. fig. 6) est montée pivotante autour d’un axe A3 parallèle au plan du bâti 1 et à l’axe A2 et une de ses extrémités porte un plot 24 qui est engagé dans une gorge 25 de la tige de remontoir 11. Le sautoir de tirette 23, fixé à la platine 2 en un point 23a, assure le positionnement de la tirette 22 et comprend à cet effet un ressort de tirette 26 dont l’extrémité est conformée pour coopérer avec une goupille 27 portée par la tirette 22 de manière classique en soi. Un trou oblong 28 formé dans la tirette 22 reçoit une goupille 29 portée par la bascule de sélection 20 (cf. fig. 7 et 8). Ainsi, une translation axiale de la tige de remontoir 11 fait pivoter la tirette 22 qui elle-même fait pivoter la bascule de sélection 20, le sautoir de tirette 23 déterminant deux positions axiales stables pour la tige de remontoir 11, à savoir une position poussée (position de remontage) et une position tirée (position de mise à l’heure).

[0022] Lorsque la tige de remontoir 11 est dans sa position poussée (cf. fig. 9), la position angulaire de la bascule de sélection 20 est telle que la roue de couronne intermédiaire 21a engrène avec une denture de chant d’un renvoi 30 monté horizontalement sur la platine 2. Ce renvoi 30 fait partie du mécanisme de remontage 12 qui comprend en outre le röchet du barillet 4, désigné par le repère 31, un mobile intermédiaire 32 et une bascule 33 portant des renvois 34, 35 servant de débrayage (pour ne permettre le remontage que dans un sens), les éléments 32, 34, 35 reliant une denture périphérique du renvoi 30 au röchet 31. Lorsque la tige de remontoir 11 est dans sa position tirée (cf. fig. 10), la position angulaire de la bascule de sélection 20 est telle que la roue de couronne intermédiaire 21b engrène avec une denture de chant d’un renvoi 36 monté horizontalement sur la platine 2. Ce renvoi 36 fait partie du mécanisme de mise à l’heure 13 et plus précisément d’un train de renvois 37 qui engrène avec le mobile de minuterie (non représenté) du mouvement. La roue de couronne intermédiaire 21a n’engrène pas avec le renvoi de remontage 30 lorsque la tige de remontoir 11 est dans sa position tirée. De même, la roue de couronne intermédiaire 21b n’engrène pas avec le renvoi de mise à l’heure 36 lorsque la tige de remontoir 11 est dans sa position poussée.

[0023] Ainsi, une rotation axiale de la tige de remontoir 11 dans un sens déterminé lorsque celle-ci est dans sa position poussée fait tourner le renvoi de remontage 30 par l’intermédiaire du pignon de remontoir 15, de la roue de couronne 21 et de la roue de couronne intermédiaire 21 a, et fait donc tourner le röchet 31 du barillet 4 pour tendre le ressort de barillet. Une rotation axiale de la tige de remontoir 11 dans un sens ou dans l’autre lorsque celle-ci se trouve dans sa position tirée fait tourner le renvoi de mise à l’heure 36 par l’intermédiaire du pignon de remontoir 15, de la roue de couronne 21 et de la roue de couronne intermédiaire 21b, et fait donc tourner le mobile de minuterie du mouvement pour régler la position angulaire des aiguilles indicatrices de la montre.

[0024] Grâce à sa position verticale, dans l’épaisseur de la platine 2, le mécanisme de commande et de sélection 18 est peu encombrant et offre de nombreuses possibilités d’agencement pour les mécanismes de remontage et de mise à l’heure 12, 13. Une grande liberté de placement existe aussi pour la tige de remontoir 11, qui notamment n’a pas besoin d’être proche du barillet 4. Un système démultiplicatif peut être prévu dans les mécanismes de remontage et de mise à l’heure 12, 13 pour que le couple au niveau de la tige de remontoir 11 soit faible. De plus, la bascule de sélection 20 permet d’éviter l’emploi d’un pignon coulant ou de faire engrener et désengrener des dentures axialement. Les dentures des roues de couronne intermédiaires 21 a, 21 b et les dentures de chant des renvois 30, 36 peuvent être conformées pour éviter tout risque de blocage ou d’arc-boutement lors d’un changement de position angulaire de la bascule de sélection 20.

[0025] Selon une autre caractéristique avantageuse de l’invention, la tirette 22 est maintenue en position le long de son axe de rotation A3 par une patte ressort 38 portée par le sautoir de tirette 23 (cf. fig. 11). Cette patte ressort 38 appuie sur la tirette 22 pour maintenir le plot 24 engagé dans la gorge 25. Par un appui sur la face de la tirette 22 opposée à celle sur laquelle appuie la patte ressort 38, il est possible de déplacer la tirette 22 le long de son axe de rotation A3 contre l’action de la patte ressort 38 pour faire sortir le plot 24 de la gorge 25 et ainsi permettre l’extraction de la tige de remontoir 11. Pour emboîter ou dés emboîter le mouvement, en effet, l’horloger a besoin d’enlever et de remettre en place la tige de remontoir 11. Afin de faciliter le déplacement de la tirette 22, un bouton poussoir (non représenté) peut être prévu qui appuie sur une zone d’appui 39 de la tirette 22 (cf. fig. 6). Le bouton poussoir peut être caché pour n’être accessible qu’à l’horloger.

[0026] Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l’invention, visible notamment sur la fig. 1, la bascule de sélection 20 comprend un organe de commande 40 se présentant dans l’exemple illustré sous la forme d’un secteur denté. Le secteur denté 40 est défini par l’une des extrémités de la bascule de sélection 20. Il engrène avec un secteur denté d’un levier 41 monté verticalement sur la tranche de la platine 2. Ce levier 41 coopère par l’intermédiaire d’autres leviers 42, 43 avec un levier d’actionnement 44 agissant sur un disque d’arrêt 45 porté par la cage 7 du tourbillon 6 (cf. fig. 1 et 3). Avec un autre levier d’actionnement 46 qu’il commande, le levier d’actionnement 44, selon sa position angulaire, déplace le disque d’arrêt 45 coaxialement à la cage 7 et au balancier 8 pour le plaquer contre le balancier 8 et arrêter ainsi l’oscillation de ce dernier, ou laisse le balancier 8 libre. Une description détaillée du tourbillon 6, du disque d’arrêt 45 et des leviers d’actionnement 44, 46 peut être trouvée dans la demande de brevet EP 2 787 400 de la présente demanderesse. En commandant les leviers d’actionnement 44,46 par la bascule de sélection 20, le balancier 8 peut être arrêté au moment où la tige de remontoir 11 est mise dans sa position tirée, de mise à l’heure. De la sorte, l’aiguille de seconde est arrêtée pendant la mise à l’heure et redémarre lorsque la tige de remontoir 11 est remise dans sa position poussée.

[0027] Il va toutefois de soi que d’autres fonctions qu’un tel stop-seconde pourraient être commandées par la bascule de sélection 20, y compris des fonctions non liées à la mesure du temps. En outre, l’organe de commande 40 pourrait être sous une autre forme qu’un secteur denté, par exemple sous la forme d’une goupille, d’un doigt entraîneur ou de tout autre moyen de transmission approprié. La bascule de sélection 20 pourrait aussi comprendre plusieurs organes de commande 40, de même forme ou de formes différentes, pour commander plusieurs mécanismes ou fonctions liés ou non à la mesure du temps.

[0028] Il apparaîtra également clairement à l’homme du métier que la présente invention pourrait s’appliquer à d’autres mécanismes que des mécanismes de remontage et de mise à l’heure.

[0029] Enfin, la présente invention n’est pas limitée à une tige de remontoir 11, ou plus généralement à une tige de commande, n’ayant que deux positions axiales. La tige 11 pourrait en effet avoir une troisième position axiale stable dans laquelle elle commanderait par sa rotation un mécanisme supplémentaire. Dans ce cas, la bascule de sélection 20 pourrait par exemple occuper une position intermédiaire, horizontale, où l’une des roues de couronne intermédiaires 21a, 21b serait en prise avec une roue du mécanisme supplémentaire associée éventuellement à un dispositif d’embrayage.

Claims (17)

1. Revendications

   1. Mouvement horloger comprenant: - un bâti (1), - un mécanisme de mesure du temps (4, 5, 6) monté dans le bâti (1), des premier et deuxième autres mécanismes (12, 13) montés dans le bâti (1), - une tige de commande (11) perpendiculaire au plan du bâti (1) et actionnable manuellement en rotation et translation, et - un organe de sélection (20) pour sélectionner l’un des premier et deuxième autres mécanismes (12, 13), l’organe de sélection (20) étant disposé perpendiculairement au plan du bâti (1) et pouvant être commandé par une translation de la tige de commande (11), celui des premier et deuxième autres mécanismes (12, 13) qui est sélectionné par l’organe de sélection (20) pouvant être commandé par une rotation de la tige de commande (11).
2. 2. Mouvement horloger selon la revendication 1, dans lequel l’organe de sélection (20) est disposé dans l’épaisseur d’une platine (2) du bâti (1).
3. 3. Mouvement horloger selon la revendication 2, dans lequel l’organe de sélection (20) est monté sur la tranche de la platine (2).
4. 4. Mouvement horloger selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’organe de sélection (20) comprend une bascule pivotante autour d’un axe (A2) parallèle au plan du bâti (1).
5. 5. Mouvement horloger selon la revendication 4, dans lequel la tige de commande (11) est coaxiale et solidaire en rotation d’une première roue (15) qui engrène avec une deuxième roue (21) coaxiale avec la bascule (20), et dans lequel la bascule (20) porte des troisième et quatrième roues (21a, 21b) qui engrènent avec la deuxième roue (21) et qui sont destinées à engrener avec respectivement les premier et deuxième autres mécanismes.
6. 6. Mouvement horloger selon la revendication 5, dans lequel les premier et deuxième autres mécanismes (12, 13) comprennent respectivement des cinquième et sixième roues (30, 36), la cinquième roue (30) engrenant avec la troisième roue (21a) lorsque la tige de commande (11) est dans une première position axiale et n’engrenant pas avec la troisième roue (21a) lorsque la tige de commande (11) est dans une deuxième position axiale, la sixième roue (36) engrenant avec la quatrième roue (21b) lorsque la tige de commande (11) est dans la deuxième position axiale et n’engrenant pas avec la quatrième roue (21b) lorsque la tige de commande (11) est dans la première position axiale.
7. 7. Mouvement horloger selon la revendication 6, dans lequel les cinquième et sixième roues (30, 36) sont disposées parallèlement au plan du bâti (1).
8. 8. Mouvement horloger selon l’une des revendications 1 à 7, comprenant en outre une tirette (22) pivotante autour d’un axe (A3) parallèle au plan du bâti (1), cette tirette (22) reliant la tige de commande (11) à l’organe de sélection (20).
9. 9. Mouvement horloger selon la revendication 8, dans lequel la tirette (22) est disposée dans l’épaisseur d’une platine (2) du bâti (1).
10. 10. Mouvement horloger selon la revendication 9, dans lequel la tirette (22) est montée sur la tranche de la platine (2).
11. 11. Mouvement horloger selon l’une des revendications 8 à 10, dans lequel la tirette (22) est déplaçable le long de son axe de pivotement (A3) pour être désengagée de la tige de commande (11).
12. 12. Mouvement horloger selon la revendication 11, comprenant un bouton poussoir permettant d’effectuer ledit déplacement de la tirette (22) le long de son axe de pivotement (A3).
13. 13. Mouvement horloger selon l’une des revendications 1 à 12, dans lequel l’organe desélection (20) comprend un organe de commande (40) pour commander un troisième autre mécanisme (44, 45, 46) monté dans le bâti (1).
14. 14. Mouvement horloger selon la revendication 13, dans lequel l’organe de commande (40) est sous la forme d’un secteur denté, d’une goupille ou d’un doigt d’entraînement.
15. 15. Mouvement horloger selon la revendication 13 ou 14, dans lequel le troisième autre mécanisme (44, 45, 46) est un mécanisme permettant d’arrêter ou de libérer un balancier (8) du mécanisme de mesure du temps (4, 5, 6).
16. 16. Mouvement horloger selon l’une des revendications 1 à 15, dans lequel les premier et deuxième autres mécanismes (12, 13) sont associés au mécanisme de mesure du temps (4, 5, 6).
17. 17. Mouvement horloger selon la revendication 16, dans lequel les premier et deuxième autres mécanismes (12,13) sont respectivement un mécanisme de remontage et un mécanisme de mise à l’heure.