CH150842A - Procédé pour l'établissement d'ouvrages de travaux publics, en particulier ceux comportant des massifs de maçonnerie. notamment de barrages. - Google Patents

Procédé pour l'établissement d'ouvrages de travaux publics, en particulier ceux comportant des massifs de maçonnerie. notamment de barrages.

Info

Publication number
CH150842A
CH150842A CH150842DA CH150842A CH 150842 A CH150842 A CH 150842A CH 150842D A CH150842D A CH 150842DA CH 150842 A CH150842 A CH 150842A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
sub
reinforcement
anchored
reinforcements
dams
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Coyne Andre
Original Assignee
Coyne Andre
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Coyne Andre filed Critical Coyne Andre
Publication of CH150842A publication Critical patent/CH150842A/fr

Links

Landscapes

  • Revetment (AREA)

Description


  Procédé pour l'établissement d'ouvrages de travaux publics, en     particulier    ceux  comportant des massifs de     maçonnerie.    notamment de     barrages.            L*invention    est relative à un procédé pour  l'établissement .d'ouvrages .de travaux public,  en particulier ceux comportant des massifs  de maçonnerie,     notamment    de barrages.  



  Elle a pour but, surtout. de permettre  d'établir lesdits ouvrages de telle façon qu'ils  répondent mieux que jusqu'ici, aux     désiderata     de la pratique; elle permet aussi de renfor  cer, voire d'exhausser des ouvrages déjà     exis-          tants.     



  Le procédé, objet de l'invention, est carac  térisé par le fait que l'on incorpore dans les  dits massifs de maçonnerie, des armatures  ancrées en des endroits tels, et suivant des  directions elles-mêmes telles, qu'elles impo  sent à ces mêmes massifs des tensions élasti  ques en     assurant    le renforcement.  



  Ce procédé peut être mis en     aeuvre    par       Exemple    comme exposé ci-après en regard du  dessin annexé, lequel dessin est, bien entendu,  donné seulement à titre d'exemple.    Les     fig.    1 à 4 -de ce dessin montrent, en  coupe verticale, quatre barrages-poids;  Les     fig.    5 à 10 montrent, à plus grande  échelle, en coupe, six variantes d'exécution de  l'ancrage des extrémités fixes des     armatures     rentrant dans la     construction    des susdits bar  rages;  Les     fig.    11 et 12 montrent, respective  ment en vue latérale et en plan, une tête de  calage pour les susdites armatures;

    La     fig.    13 montre, en     perspective    cava  lière transparente, des pertuis de vannes;  La     fig."14    montre, en coupe verticale, un  radoub;  La     fig.    15 montre, en coupe verticale, un  barrage qui est .différent de celui représenté  aux     fig.    1 à 4;  Les     fig.    16 et 17, d'une part, et 18 et 19,  d'autre part, montrent     respectivement    en  coupe et en plan, un barrage à voûtes multi  ples et un barrage à contreforts;      La     fig.    20 montre, en élévation, une arche       extrême        d'un    pont;

    Les fi-. 21 et 22 montrent, respective  ment en élévation et en plan, un barrage  voûte;  La     fig.    23 montre, en coupe, un mur de  soutènement;  Les     fig.    24 et 25, enfin, montrent, en  coupe,     respectivement        des    formes de réalisa  tion d'une fondation sur terrain incliné et  d'un ouvrage pour la consolidation des ter  rains ayant tendance au glissement.  



  Pour établir des barrages tels que ceux  représentés aux     fig.    1 à 4, on peut s'y pren  dre comme suit, étant entendu qu'on peut  procéder de la même manière s'il s'agissait  de renforcer un ouvrage déjà existant.  



  On     établit    le massif a de maçonnerie, de  béton ou de matière semblable devant cons  tituer le corps du barrage de toute manière  appropriée et on lui donne, par exemple, des  formes extérieures analogues à celles des bar  rages déjà     existants.     



  Mais, au     lieu.    de laisser ledit massif a ré  sister par son seul poids propre s'il     s'agit     d'un barrage-poids, ou par     l'arc-boutement    de  sa paroi s'il     s'agit    d'un     barrage-voûte,    aux  fatigues     auxquelles    il sera     soumis,    ou lui in  corpore au moins une armature b tendue, de  manière telle qu'elle impose audit massif des  tensions élastiques en assurant le renforce  ment.  



  A cet effet, on constitue, avantageuse  ment, chacune des armatures b par un lien  métallique, de préférence inoxydable, par  exemple en acier spécial à     haute    résistance,  pouvant consister, par exemple, ou bien en  des barres pleines de dimensions convenables,  assemblées bout à bout si c'est nécessaire, ou  bien en des faisceaux de fer rond, ou, mieux,  de fil d'acier, par exemple d'un acier Thomas  de 110 kg de charge de     rupture,    .de 80 kg de       limite        élastique    et d'allongement à.

   la rupture  de<I>7</I>     %ô   <I>,</I> ou encore de corde à piano, ou bien,  enfin, en des câbles, par exemple analogues à  ceux des ponts suspendus, à fils     toronnés    ou,  de préférence, parallèles.  



  On     ménage,    aux endroits appropriés, dans    le massif a, pour recevoir les     armatures    b,  des     perforations    c que l'on prolonge avanta  geusement dans     le    sol de fondation, ces per  forations étant établies de manière à présen  ter, au moins pendant un stade de la cons  truction -du massif, au moins une extrémité  ouverte et accessible.  



  L'ancrage des armatures dans le sol étant  réalisé, on exerce sur celles-ci, par exemple  en ayant recours à des vérins e     (fig.    11)  dont l'action est contrôlée par des mano  mètres, un effort de     traction    déterminé, par  exemple un effort de l'ordre de 1000 tonnes  pour une armature de 100     cm2    de section.

    Puis, maintenant la     traction    ainsi exercée, on  scelle, avantageusement,     l'armature    sur toute  sa longueur dans l'intérieur de la     perforation     c, cela, éventuellement, après avoir attendu  un certain temps, par exemple quelques jours,  puis avoir ramené la tension de l'armature à  la valeur .désirée, après tassement du massif  et de l'armature, ledit scellement pouvant  être réalisé en ayant recours à tout produit  approprié tel que ciment, mortier, bitume,     ete.     



       Avantageusement,    on a recours, pour ef  fectuer ce     scellement,    à un coulis très     liquide     dont on facilite la descente dans les perfora  tions c en     imprimant    à l'armature mise en  place des     vibrations,    par exemple au moyen  d'un marteau pneumatique imprimant des se  cousses à la partie accessible<B>dé</B> l'armature.  



  On donne aux perforations c toutes direc  tions propres à     permettre    aux     armatures        f:     de jouer au mieux leur rôle de renforcement;  c'est ainsi que, de préférence, s'il s'agit d'un  barrage-poids     (fig.    1 et 2), on disposera au  moins certaines des armatures     vertica.lemeiit     ou presque verticalement dans la zone  amont du barrage, tandis que, s'il s'agit  d'un barrage<B>-à</B> voûtes multiples     (fig.    16  et 17), d'un .barrage à contreforts     (fig.    18  et 19) ou .d'un barrage à voûte     simple     (fia-. 21 et 22).

   ouvrages comportant des     cu-          lées    soumises à des efforts de poussée, on dis  posera au moins certaines des armatures obli  quement, voire horizontalement.  



  Le cas échéant, on     donnera    aux perfora  tions c un parcours curviligne     (fig.    4) clé      manière à imposer au massif telles tensions  élastiques que l'on voudra.  



  Ainsi que déjà dit, on réalise, de préfé  rence, l'ancrage des     armatures    b dans le sol  supportant le massif à renforcer, cet ancrage  étant, avantageusement, dans certains cas,  descendu assez profondément pour que la  portion intéressée du sol de fondation équi  libre, au besoin par son seul poids, l'effort  de traction des armatures.  



  Bien     entendu,    la mise en place des arma  tures peut avoir lieu, en cours de construc  tion, à     partir    d'une assise horizontale quel,  conque, certaines armatures pouvant alors       (fig.    2) être arrêtées dans le corps du massif.  



  On réalise, par exemple, l'ancrage de  l'extrémité d des armatures par un scelle  ment pour lequel on procède avantageuse  ment comme suit. On élargit le fond de la,  perforation c en ayant recours à tous moyens  appropriés, par exemple, soit à une sondeuse  à. rotation excentrée, soit au trépan, soit à un  explosif, soit à de l'acide ou un autre pro  duit chimique, soit à une injection d'eau sous  pression, cela de manière à en constituer une  cavité f, puis, à supposer que l'on ait recours  à une     armature    constituée par un câble à fils  parallèles, on enfonce l'extrémité de ladite       armature    clans la cavité f et on provoque un  écartement des fils de ladite extrémité.

   En  fin, on coule dans la cavité f un ciment que  l'on fait pénétrer dans tous les espaces libres  de la cavité f, par exemple en imposant à  l'armature des     vibrations    ainsi     qu'indiqué    ci  dessus.  



  Pour provoquer l'écartement des fils de  l'extrémité de l'armature qui est introduite  dans la cavité f, on a recours, soit à une lame  élastique<I>g</I> passant dans des anneaux<I>h</I> fixés  chacun à un groupe de fils, lame qui se trouve  maintenue emprisonnée lors de l'introduction  de l'armature dans la     cavité    f et que l'on  libère au moment voulu par une commande  ppropriée     (fig.    5), soit à un coin i que l'on  <B>î</B>  dispose au fond de la cavité f avant d'y in  troduire     l'armature        (fig.    6), soit plus simple  ment, à deux ligatures     i'    et     i2        (fig.    7) faites  sur l'armature à une distance appropriée telle    que,

   lorsque ladite     armature    est introduite  dans la cavité f, elle puisse s'affaisser sur  elle-même de manière à former un renflement  ou olive     j    entre les susdites ligatures, un tube  k étant alors inséré jusqu'au centre ,du fais  ceau de fils pour permettre de couler sous  pression le ciment ou mortier devant remplir  la cavité<I>f.</I> Un obturateur<I>l</I> est disposé à la  partie supérieure de ladite cavité pour s'op  poser à la remontée du coulis utilisé, soit à  tous autres moyens appropriés utilisés tels  que celui consistant à sceller d'abord les  aciers dans du ciment, et à descendre après  coup la.

       carotte    de ciment ou -de mortier     j      au fond -du trou, et à l'y sceller au moyen  d'une injection, auquel cas le trou ne néces  site pas d'évasement à la partie     inférieure          (fig.    8), ou celui     (fig.    10), consistant à avoir  recours à des tubes k, que l'on introduit dans  les     perforations    c, et dont on rabat, contre  les parois desdites perforations, les bords des  extrémités inférieures, par exemple par ex  plosion, après quoi on coule du ciment pro  pre à remplir lesdites perforations en même  temps qu'à sceller les armatures b.  



  Dans     le    cas où le sol de fondation serait  médiocre ou mauvais (marne, argile,     gravier,     sable, etc.), on ancrera les armatures par  exemple à un radier ou à toutes autres fon  dations appropriées.  



  C'est ainsi qu'en mauvais terrain, on pra  tiquera     avantageusement    dans le sol de fon  dation un certain nombre .de chambres à des  niveaux différents, par     exemple    deux cham  bres     c',        c=        @(fig.    9), que l'on cimentera au  moyen -d'injections sous pression, et qui ont  pour but de répartir la tension de     l'armature     sur une assez grande longueur et d'assez  grandes surfaces pour ne dépasser nulle part  les contraintes admissibles.  



  Ces chambres seront créées par divers  moyens, par exemple, par coups de mine au  moyen d'acide, de jet d'eau sous pression, de  compression hydraulique, etc. Il faut remar  quer que, dans ce cas,     l'armature    et les blocs  de ciment ou de béton remplissant les cham  bres, qui lui sont adhérents, travaillent dans      le sol comme un pieu de fondation, mais à  rebours.  



  Ayant scellé l'armature à. l'une de ses  extrémités, on donne à ladite armature     1w     tension désirée en faisant agir les vérins c  sur une tête     m    que l'on a assujettit préala  blement à l'autre extrémité de l'armature et  on place ensuite une pièce de retenue m'  sous la tête m pour maintenir la tension ob  tenue dans l'armature.  



  La tête m peut être     constituée    soit par  un bloc de béton armé dans lequel on noie  les fils de l'armature b     (fig.    11 et 12), soit  par un dispositif analogue à ceux utilisés  pour le scellement des câbles de ponts sus  pendus (culots d'acier remplis d'alliages spé  ciaux, etc.), soit de toute autre manière ap  propriée.  



  Quel que soit le mode de réalisation au  quel on a recours, on conçoit que le procédé  décrit permet soit d'établir un ouvrage plus       résistant,    plus léger et plus étanche que ceux  du même genre ne     compostant    pas d'arma  ture, soit de consolider ou d'exhausser un  ouvrage déjà existant.  



  Les efforts exercés par le moyen de l'ar  mature peuvent, ainsi qu'on le conçoit sans  peine, modifier l'équilibre statique de l'ou  vrage, ou lui imposer des fatigues élastiques  contraires à celles qu'il sera appelé à suppor  ter en     service    ou     rendre    ledit ouvrage plus  étanche, ou combattre les effets du retrait et  des variations de température, ou     produire     tous autres effets.  



  La tension des armatures b crée en effet  dans le massif     certains    .états élastiques arti  ficiels favorables .à la stabilité. Mais là ne  s'arrête pas leur effet.  



  Lesdites armatures procurent, en outre, à  l'ouvrage un surcroît de stabilité et de sécu  rité     provenant    du fait que ces armatures sont  incorporées au massif. A partir du moment,  en effet, où l'armature est calée et scellée  sur toute sa, longueur, elle fait corps avec le  massif et participe à ses déformations ulté  rieures, bien qu'étant partie d'un état élas  tique initial différent.    D'un autre point de vue, l'ancrage des  armatures dans le sol surcharge le massif.

    en des points et suivant des directions quel  conques judicieusement choisis au moyen de  lests rocheux prélevés dans la fondation;  lests invisibles, d'encombrement nul, de prix  minime, assez puissants et assez maniable  pour modifier profondément l'état d'équilibre  du massif et créer de toutes pièces, à l'inté  rieur d'une structure géométrique, d'ailleurs  quelconque, qui ne demeure plus qu'une ap  parence, une structure mécanique entièrement  différente.  



  On     conçoit,    en effet, que, grâce aux arma  tures b, il sera possible -de donner aux mas  sifs de maçonnerie des formes différant en  tièrement des formes usuelles. L'ancrage des  armatures dans le sol sous-jacent "clouant"  en quelque sorte l'ouvrage au sol, la stabilité  désirée pourra être obtenue avec des     formes     d'apparence tout à fait instable.  



  C'est ainsi que, dans le cas des barrages,  même rectilignes, il y aura intérêt, dans cer  tains cas, à donner au barrage une inclinai  son de bas en haut et d'aval en amont       (fig.    15).  



  On     donnera    alors à la base dudit barrage  une largeur suffisante pour assurer la solidité  des fondations, compte tenu de la nature du  sol, tandis que la paroi du barrage dont la  section transversale va     vers    le haut en dé  croissant pourra être d'épaisseur beaucoup in  férieure à celle donnée à l'heure actuelle aux  barrages-poids, puisque la cohésion des diver  ses assises -est assurée par la tension .des  armatures.  



       L'inclinaison    du barrage aura, ainsi qu'on  le comprend sans peine, pour effet d'équili  brer, au moins en partie, le poids propre du  barrage par la poussée des eaux retenues.  



  Dans l'établissement ou bien lors de la.       construction    d'ouvrages du genre du susdit  barrage incliné et chaque fois que les efforts  auxquels sera soumis l'ouvrage devront con  tribuer à assurer son     équilibre    général, rie  telle sorte que ledit équilibre se trouve com  promis ou ne se trouve plus assuré en l'ab  sence au moins partielle des susdits efforts,      on aura recours     â,    des     mayens    propres, notam  ment à permettre la construction et à assurer  provisoirement l'équilibre de l'ouvrage lors  que ce dernier n'est pas encore soumis, ou  bien est, temporairement, au moins     partielle-          ment    soustrait,

   à l'action des efforts qui lui  sont imposés en     service.     



  On pourra constituer lesdits moyens, ou  bien par un support provisoire analogue au  coffrage des ouvrages en ciment armé, sup  port que, -de     préférence,    l'on surélève au fur  et à mesure de la construction du massif et  que l'on laisse en place au moins jusqu'à ce       que,    ledit massif ayant acquis (par exemple  par durcissement d'un béton) une résistance  suffisante, et les armatures étant mises sous  tension, on laisse au moins partie des efforts       ,auxquels    devra être soumis l'ouvrage, par  exemple la pression de l'eau, s'exercer sur  lui, ou bien     (fig.    15) par -des supports per  manents,

   par exemple des poteaux ou     arcs-          boutant        n    en ciment armé, maintenant le  barrage en des points appropriés, poteau  pouvant, bien entendu, jouer un rôle dans  la résistance de l'ouvrage aux efforts qu'il  doit supporter, mais surtout destinés à assu  rer l'équilibre dudit ouvrage lorsque lesdits  efforts sont au moins partiellement suppri  més, ou bien de -toute autre manière, par  exemple en ayant recours à la combinaison  des moyens     susindiqués.     



  De même, dans certains cas et, notam  ment, lorsque la tension des armatures sera  ,jugée nécessaire ou sera     indspensable    pour  assurer l'équilibre de l'ouvrage, même non  soumis aux efforts qu'il devra supporter en  service, on     saura    avantageusement     recours,     lors     @de    la construction, à des moyens pro  pres à assurer     provisoirement    l'équilibre du  massif.  



  On pourra constituer lesdits moyens, par  exemple, ou bien en ayant recours à un  support     provisoire    analogue à celui venant  d'être     décrit,    ou bien en procédant par  étapes lors de la construction, cela de ma  nière que la partie de l'ouvrage déjà cons  truite serve à supporter la partie à cons  truire immédiatement après.    Dans ce dernier cas, on disposera des ar  matures dans la partie construite en premier  lieu afin de la renforcer et de lui     permettre     de jouer son rôle de support.  



  C'est ainsi que, par exemple, on cons  truira les barrages en épaisseurs successives  en commençant par une zone devant compor  ter des armatures et l'on appliquera -contre la  paroi ainsi établie au     moins    une épaisseur  pouvant d'ailleurs, elle aussi, comporter des  armatures.  



  A supposer qu'il s'agisse d'établir, au lieu  de barrages, des bajoyers d'écluse     (fig.    13),  clés formes de radoub     (fig.    14), des culées de  pont     (fig.    20), des murs de soutènement       (fig.    23), des pertuis de vannes, des murs de  quais, des tours de phares, etc., on pourra  procéder exactement de l'une des manières  qui     viennent    d'être indiquées tant en ce qui  concerne la     nature,    la disposition et les  moyens d'ancrage des armatures qu'en ce qui  concerne leur     répartition    dans les massifs.

    On disposera, bien entendu, lesdites arma  tures avec l'obliquité nécessaire dans tous les  cas où il y aura     .lieu    de .créer une résistance à  des efforts de poussée obliques ou horizon  taux.  



  A supposer, maintenant, qu'on ait à réa  liser les fondations d'un ouvrage sur un sol  incliné     (fig.    24), au lieu d'avoir recours aux  procédés usuels consistant à établir une as  sise horizontale sur le terrain, on     pourra     avoir recours à la disposition consistant à  établir directement sur le sol oblique un mas  sif approprié     cï,    puis à fixer ledit massif au  sol par des     armatures    tendues b ayant une  de leurs extrémités ancrée dans le sol et leur  tête     in    prenant appui sur le massif<I>a,</I> lesdites       armatures    pouvant être en tous points identi  ques à celles décrites plus haut.  



  De même, si l'on désire prendre un point  d'appui sur un sol incliné comportant des  stratifications s également inclinées dans le  même sens     (fig.    25), on renforcera ledit sol,  en établissant sur le sol oblique un massif     al     et en fixant ledit massif au sol par des arma  tures b ayant une de leurs extrémités ancrée      par exemple dans le rocher sous-jacent     R    et  leur tête m prenant appui sur le massif al.  



  Comme il va de soi, et comme il ressort  d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention  ne se limite aucunement à ceux de ses modes  d'application, non plus qu'à ceux des modes  de réalisation de ses diverses parties ayant  plus particulièrement été envisagés ci-dessus;  elle en embrasse, au contraire toutes les va  riantes.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour l'établissement d'ouvrages de travaux publics, en particulier ceux com portant des massifs de maçonnerie, notam ment de barrages, caractérisé par le fait qu'on incorpore dans lesdits massifs de ma çonnerie, des armatures ancrées en des en droits tels, et suivant des directions elles- mêmes telles, qu'elles imposent à ces mêmes massifs des tensions élastiques en assurant le renforcement. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication, caracté risé par le fait qu'on introduit les arma tures (b), constituées par des liens métal liques, dans des perforations (c) prévues dans le massif en maçonnerie, qu'on les ancre par l'une de leurs extrémités, et qu'on les scelle ensuite dans lesdites per forations.
    2 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, dans lequel on ancre les dits liens métalliques par l'une de leur extrémités dans le sol de fondation. 8 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, dans lequel on ancre les dits liens métalliques par l'une de leurs extrémités dans le massif même de ma çonnerie. 4 Procédé selon la revendication et la sous revendication 1, dans lequel le scellement de l'armature se fait à l'aide d'un coulis de ciment.
    5 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisée par le fait que, après avoir réalisé l'ancrage de cha- que armature par l'une de ses extrémités, on exerce sur l'autre extrémité un effort de traction déterminé, le scellement de l'armature ayant lieu ensuite.
    6 Procédé selon la revendication et les sous- revendications 1 et 5, dans lequel on exerce l'effort de traction à l'aide de vérins. 7 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé par le fait que, pour procéder à l'ancrage des arma tures, on élargit la perforation au point de scellement de manière à constituer une cavité (f), ensuite, on écarte les liens de l'armature à son extrémité destinée à être ancrée, et enfin, on coule un ciment dans la cavité (f)
    . 8 Procédé selon la revendication et les sous- revendications 1 et 7, caractérisé par le fait que, pour provoquer l'écartement des liens de l'armature à celle de ses extrémi tés destinée à être ancrée dans la cavité (f), on a recours à une lame élastique, qui se trouve maintenue emprisonnée lors de l'introduction de l'armature et qui est libérée au moment voulu par une com mande appropriée. 9 Procédé selon la revendication et les sous- revendications 1. et 7, caractérisé par le fait que l'écartement de l'armature est obtenu en prévoyant deux ligatures (f 1.
    i=), agencées de manière à permettre la. formation d'un renflement (3). 10 Procédé selon la revendication et les sous- revendications 1 et 7, caractérisé par le fait que, pour produire l'écartement, on a recours à un coin (i). L1 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé par le fait que, pour procéder à l'ancrage des arma tures, on a recours à une carotte en ciment. (j ), que l'on enfile sur l'armature, après quoi on coule le ciment.
    12 Procédé selon la revendication et les sous revendications 1 et 7, caractérisé par le fait que l'on prévoit plusieurs chambres (c', c2) creusées dans le sol de fondation, et propres, une fois remplies de ciment. à répartir la tension de l'armature sur une assez grande longueur. 13 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, pour l'établissement de barrages, caractérisé par le fait que l'on donne auxdits barrages une inclinaison de bas en haut, et d'aval en amont, la section transversale desdits barrages al lant en décroissant de la base au sommet de ceux-ci.
    1-1 PrOCédé selon la revendication et la sous revendication 1, pour l'établissement .de fondation sur sol incliné, caractérisé par le fait que l'on établit directement sur le sol oblique un massif<I>(a</I>)<I>,</I> et que l'on fixe ce massif à l'aide d'armature (b) ancrées dans le sol. 15 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 1, pour l'établissement de fondations sur un sol comportant -des stra tifications, caractérisé par le fait que l'on fixe les armatures (b) profondément dans ledit sol pour le renforcer.
CH150842D 1929-04-24 1930-04-17 Procédé pour l'établissement d'ouvrages de travaux publics, en particulier ceux comportant des massifs de maçonnerie. notamment de barrages. CH150842A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
MA150842X 1929-04-24

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH150842A true CH150842A (fr) 1931-11-30

Family

ID=19736724

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH150842D CH150842A (fr) 1929-04-24 1930-04-17 Procédé pour l'établissement d'ouvrages de travaux publics, en particulier ceux comportant des massifs de maçonnerie. notamment de barrages.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH150842A (fr)

Cited By (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE943938C (de) * 1949-11-01 1956-06-01 Dyckerhoff & Widmann Ag Bogenstaumauer und Verfahren zur Herstellung derselben
DE972914C (de) * 1951-10-18 1959-10-29 Erich Dr-Ing Lackner Trogkoerpersohle mit den Auftrieb aufnehmenden, gegen den elastischen Untergrund vorgespannten, in Reihen angeordneten Zugankern

Cited By (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE943938C (de) * 1949-11-01 1956-06-01 Dyckerhoff & Widmann Ag Bogenstaumauer und Verfahren zur Herstellung derselben
DE972914C (de) * 1951-10-18 1959-10-29 Erich Dr-Ing Lackner Trogkoerpersohle mit den Auftrieb aufnehmenden, gegen den elastischen Untergrund vorgespannten, in Reihen angeordneten Zugankern

Similar Documents

Publication Publication Date Title
US5028172A (en) Retaining wall structure
EP0102340B1 (fr) Procédé de réalisation d&#39;ouvrages en béton armé tels que galeries souterraines, tunnels routiers, etc.; éléments en béton préfabriqués pour la réalisation de tels ouvrages
KR101083947B1 (ko) 축대 또는 옹벽용 블록 시스템과 그 축조방법
EP0166656B1 (fr) Eléments préfabriqués de soutènement pour la protection, le renforcement, et/ou le revêtement d&#39;excavations, dispositifs d&#39;ancrage et d&#39;assemblage et procédé de mise en oeuvre de ces éléments et dispositifs
CA1319261C (fr) Structures cellulaires pour murs de soutenement
CH694431A5 (fr) Procédé de constitution d&#39;un mur de soutènement d&#39;un massif renforcé et élément de renforcement pour sa mise en oeuvre.
KR100913346B1 (ko) 지반보강용 말뚝과 팽이말뚝부를 이용한 지반보강방법
EP0028558B1 (fr) Procédé pour l&#39;amélioration de la résistance au glissement d&#39;un ouvrage de génie civil et fondation s&#39;y rapportant
CH150842A (fr) Procédé pour l&#39;établissement d&#39;ouvrages de travaux publics, en particulier ceux comportant des massifs de maçonnerie. notamment de barrages.
JP2563092B2 (ja) 石積擁壁の構築方法
US3299644A (en) Underpinning system and method of constructing same
KR102617795B1 (ko) H파일과 철근 스트럭쳐를 결합한 리테이닝 월 시스템
JP4504864B2 (ja) 消波機能付き堤体補強構造
FR2506367A1 (fr) Bloc de beton en forme de l et procede de construction d&#39;un mur de soutenement utilisant lesdits blocs de beton en forme de l
FR2649428A1 (fr) Elements composants de structures de defense contre l&#39;erosion, structure resultante et procede d&#39;armature et de mise en place de ladite structure
JP3090433B2 (ja) ダム堤体用永久型枠及びダム堤体の嵩上げ方法
JPH11350505A (ja) 石材擁壁
WO1990001089A1 (fr) Procede pour reparer une fondation comportant des tetes de pieux deteriorees, notamment de pieux en bois
JP2024059080A (ja) 擁壁用笠ブロックおよびその設置方法
JPH04185816A (ja) 地中壁に梁を構築する方法
JP2005113474A (ja) 水路構築用の型枠組固め工法
JP3492329B2 (ja) 拡幅道路
JP2023168818A (ja) 補強土壁の耐震補強構造
FR2708014A1 (fr) Mur préfabriqué en béton armé, ancré, à tension contrôlée.
CN116335147A (zh) 一种临近旧桥受限地形下的基坑支护结构及施工方法