CH148130A - Procédé de traitement d'objets métalliques en vue de les munir d'un revêtement adhérent. - Google Patents

Procédé de traitement d'objets métalliques en vue de les munir d'un revêtement adhérent.

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CH148130A
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  Procédé de traitement     d'objets    métalliques en vue de les munir d'un     revêtement     adhérent.         Cette    invention a pour objet un procédé  de traitement d'objets métalliques, et princi  palement d'objets en fer, en vue de les mu  nir d'un revêtement adhérent.  



  Suivant ce procédé, on plonge les objets  dans un bain consistant en une solution fai  ble de phosphates dont l'un est d'un métal  au moins aussi basique que le métal à revê  tir, et dont au moins un autre est d'un métal  moins basique que le métal à revêtir, ce der  nier phosphate étant en faible quantité par  rapport aux autres phosphates dissous dans  le bain.  



  Ce procédé permet de produire,     d'une    ma  nière commode et rapide, sur les objets - mé  talliques qu'on y plonge, une couche de revê  tement très adhérente qui forme une base  convenable pour recevoir ultérieurement une  couche d'émail ou de peinture ou un dépôt  électrolytique.  



  Le fait de     recouvrir.    des pièces en fer  ou en acier de couches de phosphate pour les    empêcher de rouiller et pour former une base  d'accrochage pour tout autre enduit est bien  connu.  



  Il a déjà été proposé en particulier de se       servir    à cet effet de phosphates solubles de  fer, de manganèse, de zinc ou de cadmium,  sous la forme solide, qu'on dissout dans de  l'eau pour constituer ou régénérer un bain  dans lequel, à une     température    voisine  &  l'é  bullition, on plonge les objets métalliques à  munir d'un revêtement adhérent destiné à les  préserver de     l'oxydation.     



  Dans ces conditions, les phosphates solu  bles, qui sont presque exclusivement des phos  phates primaires ou     monobasiques,    se trans  forment, au contact des objets en fer, en par  tie en phosphates secondaires et tertiaire  -     respectivement    très peu solubles et insolu  bles - qui constituent un revêtement adhé  rent sur ces objets.  



  On a obtenu de bons résultats avec une  poudre cristalline de phosphate de fer prépa-      rée comme il va être rappelé     succintement.     On dissout 1 partie de fer en limaille dans  10 parties d'une     .solution    aqueuse d'acide       orthophosphorique,    titrant     615%    d'acide,  chauffée à l'abri de l'air un peu     au-          dessous    de son point     d'ébullition:    Quand la  dissolution est achevée, on filtre, puis on  concentre la solution et on la fait cristalliser,  on sépare les cristaux .et on les fait sécher,  le tout en évitant autant que possible l'action  oxydante de l'air.  



  On préparé le bain     anti-fouille    en dissol  vant 1 partie de la poudre de     phosphate    ainsi  obtenue dans environ 36 parties d'eau et en  chauffant cette solution pendant environ  1 heure à     l'ébullition.    On y trempe alors les  objets en fer à munir d'un revêtement adhé  rent, la température étant maintenue au voi  sinage du point .d'ébullition.

   A mesure que le  bain s'appauvrit par l'usage, on ajoute de  petites quantités de phosphate, de façon à le  ramener à un degré d'acidité à peu près cons  tant. '  L'application de ce procédé donne une  couche qui forme une base     satisfaisante    pour  la peinture ou l'émail, surtout si cette couche  a été préalablement brossée,     _    mais -elle ne  convient pas aux recouvrements métalliques  par électrolyse.  



  De plus, le bain de phosphate de fer dé  crit ci-dessus ou les autres compositions si  milaires consistant essentiellement en solu  tions faibles -de phosphates acides ou d'acide  phosphorique n'attaquent pas immédiatement  les     métaux    et ne     forment    un revêtement de  phosphate que si les métaux ont été préala  blement soigneusement     nettoyés.    De plus, ces  compositions agissent très peu, quelquefois  pas du tout, sur les surfaces dures et polies,  à moins que ces surfaces ne soient préalable  ment traitées au jet de sable ou décapées. Si  la surface est décapée, elle nécessite encore  un nouveau traitement approprié avant que la  composition agisse sur elle.  



  Dans l'application du procédé suivant la  présente invention au traitement de pièces de  fer, le bain utilisé a l'avantage     d'attaquer     instantanément les pièces de fer ou d'acier,    même celles ayant une surface     dure    et lisse,  ou une surface rouillée, sans traitement préa  lable et de former très rapidement une couche  constituant une très bonne base, non seule  ment pour l'émail ou la peinture, mais aussi  pour les revêtements métalliques par électro  lyse.  



  La composition à utiliser peut être obte  nue, par exemple, en ajoutant à la poudre de  phosphate primaire ou     monobasique,    préparée  comme il a été rappelé ci-dessus ou par d'au  tres méthodes équivalentes, de l'oxyde     île     cuivre dans la     proportion    de: une partie  d'oxyde de cuivre pour     quarante    parties<B>de</B>  poudre. On laissera, de préférence, reposer  ce mélange pendant plusieurs jours et on s'a  percevra alors que l'oxyde de cuivre a réagi  sur la poudre de phosphate pour former du  phosphate .de cuivre.

   On préparera un bain  en dissolvant cette     composition    dans de l'eau,  et les articles de fer ou d'acier plongés dans  ce 'bain à une     température    voisine du point  d'ébullition, seront rapidement recouverts  d'une     couche,de    phosphate insoluble. La réac  tion se produit promptement sur les surfaces  polies et dures, et même sur les surfaces  rouillées. Cependant, les pièces devront être  bien exemptes de graisse pour que le résul  tat soit certain. La réaction se produit très  rapidement et. est terminée au bout de cinq à  dix minutes.  



  Un bain satisfaisant peut être préparé en  dissolvant approximativement 25 kilos du  mélange de     phosphate    de fer et d'oxyde de  cuivre dans 950 litres d'eau à l'ébullition.  



  De préférence, au     furet    à mesure de l'u  sage, on ajoute au bain de petites quantités  du même mélange, de façon à maintenir le  bain à un degré d'acidité sensiblement cons  tant, soit environ 30 points d'acidité, ce qui  signifie que pour neutraliser 10 cm' du bain  ainsi     corrigé,    la     phénolphtaléine    étant utili  sée comme indicateur, il faut ajouter 30 cm'  d'une solution alcaline     décinormale.     



  On peut naturellement employer une so  lution plus ou moins forte. Après le traite  ment de la pièce     comme        décrit    ci-dessus, cette      dernière pourra être lavée, séchée et achevée  par une application .de peinture ou d'émail.  



  La composition décrite ci-dessus est     celle     qui     semble    la     meilleure,    et la méthode de fa  brication indiquée paraît quant à présent la  plus économique et la plus satisfaisante. Ce  pendant, certaines modifications peuvent     être     apportées sans perdre pour cela certains des  avantages résultant de l'invention.  



  Une solution contenant un sel d'un métal  moins basique que le fer réagit sur la surface  du fer pour dissoudre cette     surface,        ce        qui     déplace dans le sel ledit métal     moins    basique.  Le métal moins basique est séparé de son sel  à 'la surface du     fer    et pour     cette    raison dé  posé sur le fer; mais ordinairement ledit mé  tal est déposé sur le fer en parcelles déta  chées et ne forme par une couche adhérente.  



  L'action d'un bain     contenant    un phos  phate très acide de fer ou de métal plus ba  sique que le fer, comme le manganèse ou le  zinc, est apparemment de dissoudre une par  tie de la     surface,du    fer et de former un phos  phate moins acide ou normal de fer -et du mé  tal plus basique que le fer; ce phosphate  moins acide et, par suite, moins soluble, se  forme sur la surface du fer en même     temps     que le fer de la surface se     trouve    dissous; il  forme donc une couche intimement solidaire  et adhérente sur la surface -du fer.  



  Lorsqu'il y a à la surface du fer des par  celles de métal moins basique que le fer, tel  que le cuivre,     il    se forme à chaque trace de  métal étranger, -en présence d'un     électrolyte,     une pile en     miniature,    qui accélère la réac  tion du fer avec le bain pour     produire    ladite  couche adhérente de phosphate. La composi  tion décrite     -ci-dessus    agira donc très promp  tement sur la surface du fer,     détruira    les ta  ches -de cuivre et incorporera ce cuivre dans  la couche insoluble de phosphates de fer et de       manganèse.     



  La couche qui est ainsi formée, en un  temps relativement court,     .constitue    une base  très satisfaisante pour l'émail ou la peinture.  On peut s'en servir également comme base  pour     le    nickelage, pour le chromate ou autre  revêtement analogue. L'émail ou la peinture    peuvent être appliqués sur la couche obtenue,  sans traitement préalable, bien que ladite  couche puisse être polie si on le désire.  



  Le revêtement électrolytique peut aussi  être fait sans aucun traitement de la couche  de phosphate et de cuivre, mais le revête  ment électrolytique sera facilité si l'on passe  au tampon la couche de phosphate et de cui  vre, ce qui fera apparaître les particules de  cuivre et polira la couche, permettant ainsi  un dépôt plus rapide du nickel ou autre mé  tal et une finition meilleure de la. pièce.  



  Il a été trouvé qu'une proportion de cui  vre dans le bain, moindre que celle résultant  le la composition .ci-dessus décrite, facilite  l'opération, mais rend celle-ci moins avanta  geuse.  



  Une plus petite quantité de cuivre don  nera un traitement aussi rapide et satisfai  sant qu'avec les proportions données, suais le  dépôt du cuivre est proportionnellement plus  rapide que le dépôt des phosphates et, de ce  fait, au fur et à mesure que la réaction se  produit, la proportion de cuivre se trouve ré  duite, et la proportion initiale spécifiée est  nécessaire pour assurer la production suffi  sante -de cuivre dans le bain lorsque celui-ci  a perdu de sa force.

   D'autre part, une aug  mentation du cuivre dans la solution au delà  des proportions spécifiées retarde l'action  des     phosphates.    Vraisemblablement, le dépôt  rapide du cuivre     empêche        quelque    peu le  contact ente la solution et le     fer,    mais  quelles que soient les explications théorique  des résultats, l'action lente provoquée par  une proportion de cuivre dans le bain plus  grande     que-telle,    spécifiée est un fait démon  tré.  



  La     solution    du phosphate du métal aussi  basique que le métal à revêtir peut être pré  parée et le métal moins basique     peut    être in  troduit dans la solution de différentes fa  çons sans que les résultats changent. Cepen  dant, l'attention est attirée sur quelques prin  cipes qu'il est avantageux d'observer     dans     l'application du procédé.  



  D'abord il     est    bon     d'éviter    d'introduire  dans le bain, au fur et à mesure que l'on fait      le plein de la cuve, des substances qui reste  raient dans la cuve et acquerraient, de ce  fait, une concentration progressive. Des corps  tels     que    la soude ou d'autres composés de mé  taux alcalins neutralisent une partie de l'a  cide, et paraissent ne pas influer outre me  sure sur l'action du bain, mais si ces corps  ne sont pas enlevés du bain, il est bien cer  tain que des additions répétées de ceux-ci  modifieront la concentration du bain à tel  point qu'il devrait être jeté et qu'il faudrait  en établir un nouveau.

   Des corps tels que  l'acide borique sont assez     volatils    pour dis  paraître en partie et ne pas s'accumuler dans  le bain jusqu'à une concentration nuisible,  quand ils sont employés en petites quantités,  pour éviter la prise en masse du sel ou pour  toute autre raison: mais généralement par  lant, il est préférable d'éviter l'emploi de  corps solubles autres que des     phosphates.     



  N'importe quel acide plus fort que l'acide  phosphorique nuit à l'action des phosphates.  C'est pourquoi il est avantageux que le bain  ne contienne pas d'acide plus fort que l'a  cide phosphorique, ni un sel d'un tel acide  fort, étant donné que cet acide fort empêche  rait toute réaction de l'acide     phosphorique     sur le fer.  



  Quand il se trouve dans le bain un acide       plus    fort comme, par exemple, l'acide sul  furique, nitrique ou     chlorhydrique    ou un  sel neutre de ces acides forts, la réaction po  sitive des phosphates sur le métal est gran  dement retardée sinon complètement arrêtée  jusqu'à ce que l'acide plus fort ait été neu  tralisé. Pour cette raison, il est préférable de  n'employer aucune solution de cuivre conte  nant le radical d'un acide plus fort que l'a  cide phosphorique pour fournir le cuivre au  bain.  



  Dans le cas de     revêtement    de pièces de  fer, des métaux autres que le cuivre et moins  basiques que le fer peuvent être employés  avec des résultats à peu près similaires. L'ar  gent -donne les mêmes résultats que le     cuivra     mais est difficilement employable en raison  de son prix élevé. Le plomb seul agit très    lentement, mais avec une petite quantité de  cuivre dans le bain, il réagira très rapide  ment, le cuivre paraissant faciliter le dépôt  du plomb sur le fer.  



  En se servant de proportions appropriées  de cuivre et de plomb, un bain renfermant du  plomb peut être employé et la couleur noire  qui en résulte est quelquefois préférable à la  couleur rougeâtre obtenue en se servant de  cuivre seul. Cependant, le plomb en présence   du cuivre dans le bain a une tendance à se  déposer sur la surface du fer avec une rapi  dité nuisible; il forme une couche moins  adhérente et donne moins de satisfaction que  le :cuivre seul.  



  Le mercure se trouve déposé si rapide  ment sur la surface -du fer     qu'il    agit quelque       peu    comme dans le cas où il existe un excès  de cuivre dans le bain. Une quantité infime  de mercure peut être employée dans le bain  pour commencer le traitement, mais il est  évident que dans ce cas, le mercure sera. vite  épuisé. Il y a évidemment d'autres     métaux     moins basiques que le fer qui peuvent être  employés jusqu'à une certaine limite, mais  il ne semble pas qu'il en existe qui possèdent  tous les avantages du cuivre et c'est pourquoi  ce dernier est le métal préféré.  



  Comme suggéré ci-dessus, le cuivre peul  être introduit dans le bain d'une manière  quelconque et sous forme d'un composé quel  conque de cuivre soluble dans une solution  faible de phosphate; mais la nécessité d'évi  ter un     acide    plus fort que l'acide phospho  rique ou un corps quelconque qui demeure  rait dans le bain et s'y concentrerait, limite  les compositions du cuivre possibles.  



  Le carbonate de cuivre peut être em  ployé à la place de l'oxyde de cuivre avec les  proportions nécessaires     pour    introduire la  même proportion de cuivre métallique.  



  Il est préférable d'employer le produit  contenant les éléments nécessaires pour for  mer le bain sous la forme d'un corps sec ou  en poudre. Du phosphate de cuivre primaire  pourrait être mélangé au phosphate de fer  primaire, mais il est difficile de produire du      phosphate de cuivre     primaiia    sous la forme  de     poudre    ou de granules secs, ce phosphate  de cuivre ayant tendance à conserver un état  quelque peu plastique ou     gélatineux.    Pour       cette    raison, il a été trouvé plus pratique de  mélanger avec la poudre de phosphate de fer  une composition de cuivre qui réagira sur le  phosphate pour former le phosphate de cui  vre dans la poudre elle-même.

   Cette     réaction     se produira avec n'importe quelle composi  tion clé cuivre soluble dans une solution de  phosphate, mais pour les raisons indiquées ci  dessus, il est indiqué de ne pas se servir  d'une composition de cuivre qui     contienne     soit le radical d'un acide plus fort que l'acide  phosphorique ou n'importe quelle substance  qui séjournerait et se concentrerait dans le  bain.  



  Le même raisonnement s'applique à l'em  ploi dé n'importe quels métaux autres que le  cuivre et moins basiques que le fer, et il  n'est pas nécessaire de l'appliquer à chacun  de ces métaux en particulier.  



  Les réactions précédentes ont été décrites  pour de la poudre de phosphate préparée  comme il a été ci-dessus indiqué, mais il est  bien entendu que les mêmes principes s'appli  quent à n'importe quelle     composition    conte  nant des phosphates de fer ou d'autres mé  taux plus basiques que le fer.  



  Une couche de phosphate et de cuivre ob  tenue comme décrit ci-dessus n'est pas aussi  satisfaisante au point de vue     antirouille     qu'une couche exempte de cuivre, car la pré  sence de ce dernier accélère la     présence-de    la  rouille chaque fois que le fer est exposé à son  influence. D'un autre côté, la     couche,de    phos  phate et de cuivre paraît former une très  bonne couche d'accrochage pour la peinture  ou l'émail et en certains cas elle est même  supérieure à la couche de phosphate ne con  tenant pas de cuivre.  



  Toutes les fois qu'on le désirera, une sur  face en zinc ou alliages de zinc ou en magné  sium ou alliages de magnésium pourra être  traitée suivant les principes exposés ci-dessus  pour le fer.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de traitement d'objets métalli ques en vue de les munir d'un revêtement adhérent, suivant lequel on les plonge dans un bain consistant en une solution faible dr# phosphates d'un métal, l'un au moins de cep phosphates étant d'un métal aussi basique que le métal à revêtir, et au moins un autre desdits phosphates étant d'un métal moins basique que le métal à revêtir, le phosphate du métal moins basique étant en petite quantité par rapport aux autres phosphates dissous -dans le bain.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé suivant la revendication, clans le quel le bain est substantiellement exempt de tout acide plus fort que l'acide phospho rique. 2 Procédé suivant la revendication, dans le quel le bain est substantiellement exempt de produits solubles et non volatils autres que les phosphates. 3 Procédé suivant la revendication, dans le quel l'un au moins des phosphates est d'un métal aussi basique que le fer, et un des phosphates est celui de cuivre, ce phos phate de cuivre n'étant présent qu'en pe tite quantité comparativement avec les phosphates de métal aussi basique que le fer.
    4 Procédé suivant la revendication et la sous-revendication 3, .dans lequel les phos phates du métal aussi basique que le fer sont employés en quantité représentant -dix fois la quantité de phosphate de cui vre. 5 Procédé suivant la revendication, dans le quel le bain contient des phosphates de manganèse, .de fer et de cuivre, les phos phates de manganèse et de fer représentant au moins dix fois la quantité de phosphate -de cuivre.
CH148130D 1929-01-11 1930-01-09 Procédé de traitement d'objets métalliques en vue de les munir d'un revêtement adhérent. CH148130A (fr)

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