Boîte renfermant un objet tel qu'une montre, un briquet, etc. L'objet de l'invention est une boîte ren fermant un objet tel qu'une montre, un bri quet, un nécessaire de dame, un miroir, un étui à cigarettes, etc.
Il est caractérisé par le fait qu'il com porte un corps, un coulisseau portant l'objet et susceptible de se déplacer dans le corps, de manière que l'objet puisse, soit y être dissimulé, soit en sortir, ainsi qu'un méca nisme reliant le corps au coulisseau, servant à faire sortir l'objet de ce corps et amplifiant dans ce but un mouvement qu'on lui com munique.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la boîte, renfermant une montre.
La fig. 1 en est une vue de face, à la position des parties pour laquelle la montre est visible; Les fig. 2 et 3 en sont des élévations la térales montrant les parties mobiles à deux positions différentes; Les fig. 4, 5, 6 sont des coupes passant par les lignes IV-IV de la fig. 5, V-V et VI-VI de la fig. 4.
Le corps c de la boîte représentée com porte deux coquilles<I>a, b</I> qui ont chacune, vues de face, une forme rectangulaire et vues en élévation latérale, la forme d'un rectan gle, sur l'un des petits côtés duquel se trouve un quart de cercle. Elles présentent chacune deux filets saillants<I>d</I> et e, f et g donnant prise aux doigts,
sont ouvertes à l'une de leurs extrémités et peuvent coul_sser longi tudinalement l'une sur l'autre grâce à des coulisses <I>h</I> ménagées dans<I>b</I> et à des parties s ai illantes i de a, logées dans ces coulisses; la coquille b est munie d'une saillie exté rieure 5.
Les coquilles a,<I>b</I> abritent le coulisseau<I>j</I> constitué par un cadre comportant deux pièces longitudinales lc, l et deux pièces transver sales 7n, <I>n;</I> la pièce na se trouve à une cer taine distance de l'une des extrémités des pièces<I>k, l;</I> quant à l'autre,<I>n,</I> elle est située à l'autre extrémité de ces pièces<I>k,</I> l et a une forme correspondant sensiblement à celle de l'extrémité fermée des coquilles a, b. Il se déplace dans des guides o de ces coquilles et porte la montre p, de forme rectangulaire, articulée sur sa pièce transversale m par une charnière q.
La montre p est maintenue à sa position normale dans le cadre j, à laquelle elle ne s'oppose pas à la rentrée de celui-ci dans les coquilles<I>a, b,</I> par deux petits res sorts plats r portés par la pièce a et ap puyant sur sa carrure; sa couronne de re montoir s est logée alors dans une découpure t de la pièce n; elle peut néanmoins quitter cette position normale sous l'action d'un res sort u pour occuper une position inclinée.
L'un des axes extrêmes v de ciseaux de Nuremberg w est porté par la coquille b, tandis que l'autre, x, est relié au coulisseau j; l'axe central 6 est entraîné par la coquille a au moyen d'une pièce 10. Le coulisseau j présente, latéralement, des saillies extérieures y sur lesquelles agissent des ressorts à bou din z, logés dans des cavités de la coquille a, partiellement disposés sur des tiges 2 et prenant appui sur des bouchons filetés 3; ils tendent donc à ramener le coulisseau à la position de la fig. 4. Des tiges 11 solidaires des bouchons 3 limitent la course de j vers l'extérieur; une plaque 12 cache les ciseaux w et présente les découpures voulues pour le passage des axes de ces derniers.
Le fonctionnement de cette forme d'exé cution est le suivant: En temps normal, c'est-à-dire lorsqu'on ne désire pas voir l'heure, les deux coquilles a, b occupent une position à laquelle leurs extrémités sont deux à deux exactement à la hauteur les unes des autres; les ressorts z maintiennent le coulisseau j à l'intérieur des coquilles, de façon que la pièce n soit en contact avec les coquilles<I>a, b;</I> les ciseaux de Nuremberg iv sont repliés dans l'espace limité par les parties<I>k, 1,</I> in, l'extrémité adjacente des coquilles<I>a, b</I> et la plaque 12.
Dans ces conditions, la montre est absolu ment à l'abri des chocs et le corps c à une forme très sensiblement symétrique; comme on s'en rend compte par l'examen des fig. 3, 5: Si l'on désire voir l'heure, on saisit le corps c d'une main, on maintient la coquille <I>a</I> en place en agissant sur ses filets<I>e ou d</I> à l'aide du pouce et on fait glisser la co quille b par rapport à elle d'une certaine quantité, en agissant sur la saillie z au moyen d'un ou de plusieurs autres doigts.
L'axe central 6 des ciseaux iv est obligé de se mouvoir de cette même quantité de bas en haut (fig. 1, 4), ce qui force le coulis- seau j à sortir d'entre les coquilles<I>a, b</I> d'une quantité plus grande pouvant être telle qu'on voie complètement le cadran de la montre (fig. 1, 2); de ce fait, les ressorts z sont comprimés.
Au cas où l'on veut maintenir la montre à cette position, pour la remonter par exem ple, on la fait tourner autour de la char nière q, si bien qu'elle prend une position inclinée (fig. 2, trait mixte) et s'oppose à. la rentrée du coulisseau j dans les coquilles a, b, sous l'action de ces ressorts z.
Lorsqu'on ramène la montre p à l'inté rieur du cadre j et qu'on replace du doigt les deux coquilles a, b à leur position rela tive normale, les ressorts z font également rentrer le cadre j avec cette montre p à l'intérieur des coquilles.
La quantité dont le coulisseau j sort des coquilles a, b pour un déplacement relatif donné de celle-ci dépend de la disposition donnée aux ciseaux de Nuremberg w (lon gueur des leviers, nombre de ceux-ci).
La forme du corps c, des coquilles<I>a, b,</I> du coulisseau j, de la montre p, la façon dont les deux coquilles coulissent lune sur l'autre, peuvent variqr.
Au lieu d'utiliser un déplacement relatif aux parties<I>a, b</I> du corps pour déployer les ciseaux de Nuremberg, on peut se servir d'un poussoir disposé en bout du corps ou de deux poussoirs latéraux, agissant dans ce but sur les ciseaux, pour produire leur<B>dé-</B> ploiement; dans ce cas, le corps peut être en une seule pièce. L'objet que renferme la boîte peut ne pas être une montre, un briquet.