Piège pour insectes. L'invention a pour objet un piège pour insectes, comportant un foyer lumineux cons titué, de préférence, par une ou plusieurs sources lumineuses émettrices de rayons ultra violets, -ce piège étant établi de façon à pro ,duire, lorsqu'il fonctionne, en chaque point d'au moins une partie -de l'espace ambiant, un éclairage d'intensité variant périodiquement et automatiquement. Un tel appareil peut avantageusement comporter une source d'as piration pour entraîner les insectes, attirés par la lueur, dans une partie de l'appareil où on peut s'en emparer.
Lesdites variations d'intensité d'éclairage peuvent. être produites par occultation du foyer lumineux ou encore par variation de l'intensité de ce foyer.
L'appareil peut être établi de façon que les insectes soient recueillis dans un panier établi dans une chambre à l'entrée,de laquelle se trouve le foyer lumineux et à la sortie de laquelle est disposée une source d'aspiration, ladite entrée étant alors avantageusement constituée par une sorte de goulotte-entonnoir munie d'un obturateur mobile dont. l'ouver ture et la fermeture sont automatiquement commandées par le fonctionnement de la source d'aspiration.
Dans le dessin ci-annexé, donné à titre d'exemple: Les fig. 1 à 5 montrent, en coupe verti cale schématique (partie non coupées et par ties arrachées) respectivement cinq pièg(#s pour insectes établis conformément à l'in v ention.
1L'exemple montré fig. 1 comporte iiu tuyau vertical a au bord supérieur duquel est fixée une pièce annulaire en tôle d sur laquelle sont établis les supports c pour un toit e. Sous ce toit est disposée une laml)e b produisant une grande quantité de rayon ultraviolets, par exemple une lampe à va peur de mercure, à axe sensiblement horizon tal et à parois de quartz. Dans le tuyau a est placé un panier cylin drique h, en treillis métallique à mailles as sez serrées.
A la partie supérieure ou entrée du pa nier se trouve une goulotte-entonnoir f munie d'un obturateur mobile, par exemple d'un cla pet y, y articulé par l'intermédiaire d'un axe y' et muni lui-même d'un moyen, par exem ple d'un contrepoids g2, propre à solliciter ledit clapet à assurer la fermeture de ladite ouverture.
Dans l'intervalle compris entre le fond du panier h et \l'extrémité inférieure .du tuyau<I>a</I> est établie une machine<I>i</I> de préfé rence actionnée électriquement et propre à permettre, étant d'un genre approprié quel conque, d'obtenir une aspiration dans le tuyau a, l'air aspiré étant. refoulé à l'exté rieur par des ouvertures a .
Pour augmenter l'efficacité de l'appareil, le foyer lumineux b est monté de façon à pouvoir tourner autour d'un axe vertical et des occulations de lumière à des intervalles régùliers sont produites du fait que les sup ports c ont une largeur suffisante pour que la lumière du foyer quand celui-ci, au cours de sa rotation, passe derrière un des supports, soit occultée pour un observateur se trouvant dans la zone de l'espace ambiant pour laquelle la lampe est, à ,ce moment, ca chée.
L'espace ambiant est donc subdivisé en deux séries de zones pour lesquelles on ob tient, pour la. première série, une succession d'apparitions et d'occultations alternant ré gulièrement entre elles et. pour la deuxième série, une permanence pour la visibilité du foyer lumineux.
En ce qui concerne les moyens pour obte nir la rotation relativement' lente de la lampe b, celle-ci étant montée sur un axe j' prenant appui sur un support c', ces moyens compor tant une roue dentée j, calée sur le pivot jl, qui engrène avec un pignon l2 monté sur un arbre vertical l dont l'extrémité inférieure porte un pignon hélicoïdal l1 engrenant avec une vis sans fin k2. Celle-ci est montée sur un arbre horizontal k qui.
reçoit son mouve- ment, par l'intermédiaire d'une transmission avec vis sans fin F, 1c2, de l'arbre vertical i' de la machine entraînant le ventilateur i. On pourrait aussi entraîner le pivot susdit par un moteur électrique indépepndant agis sant sur ledit axe par l'intermédiaire d'une transmission démultiplieatrice appropriée, ou bien, avoir recours à une disposition analogue à celle montré fig. 4 qui fonctionne automati quement sous l'effet de l'aspiration, cette dis position étant -décrite plus explicitement ci après., ou bien, adopter tout autre moyen ap proprié.
Au lieu .d'avoir une intensité lumineuse constante, on peut également faire varier pé riodiquement et automatiquement. voire même de façon à obtenir des alternances de lumière et d'obscurité, l'intensité de la lu inière de la lampe b. Ceci peut être réalisé de façons différentes (aucune n'étant représen tée) par exemple en articulant le tube à la roue -dentée j de Maçon que celui-ci continue à être entraîné en rotation, tout en pouvant s'incliner plus ou moins par rapport à ladite roue et en munissant l'une des extrémités du tube horizontal d'un galet -de roulement pro pre à suivre un chemin camé circulaire fixe solidaire des montants e, par exemple.
Il 4m résulte que le tube b, en tournant, s'incline périodiquement que, par suite, l'intensité de lumière varie périodiquement.
L'appareil étant ainsi constitué - appa reil particulièrement applicable à la destruc tion des insectes nuisibles causant les mé faits les plus graves aux vignobles, aux ver gers, aux grandes cultures et mêmes aux fo rêts, et auquel on donne des dimensions va riables suivant la surface du terrain à cou vrir - son fonctionnement, si le tout est ju dicieusement établi, est le suivant.
Au moment où la presque totalité des in sectes e déplace, c'est-à-dire à la tombée du jour, on allume -la lampe b et on met en mar che la machine aspiratrice i.
Les insectes, attirés par la lueur de la lampe, se dirigent du côté de celle-ci, et, au moment où ils en sont à proximité, ils sont rendus aveugles et happés par le courant d'air aspiré par ladite machine i et qui a ouvert le clapet g, air aspiré qui est refoulé, comme déjà dit, à l'extérieur par les ouvertures a; et ils tombent, en passant par la goulotte- entonnoir f, dans le panier h où ils sont em prisonnée.
Lorsqu'on arrête la machine aspiratrice, le clapet g se ferme automatiquement, empê chant ainsi files insectes valides .de s'échapper (lu panier h, et on peut enlever ledit panier, par exemple, en faisant basculer le tuyau a y -compris les organes qu'il porte à sa partie supérieure, autour,de .charnières prévues à sa partie inférieure ou par une porte latérale que peut présenter le tuyau a, panier d'où on extrait les insectes qu'on :détruit s'ils sont encore vivants, l'entonnoir f pouvant rester adhérent audit panier.
On a constaté que les occultations succes sives ou les variations, voire les extinctions périodiques de la lumière émise augmentaient fortement le rendement de l'appareil .compa rativement aux résultats obtenus avec un ap pareil pour lequel le foyer lumineux était simplement mobile. Ceci semble dû au fait que les bestioles qui se dirigent vers le piège, attirées par le foyer lumineux, à éclipses to tales ou partielles, semblent être trompées par ces apparitions et disparitions de la lu mière sur la distance qui les sépare .de l'ap pareil et se rapprochent suffisamment pour être aspirées par le ventilateur.
De nombreux essais ont démontré qu'on pouvait attirer au piège -des insectes très va riés, tels, par exemple, les suivants: Parmi les lépidoptères: les phalènes dont la chenille est si nuisible aux arbres frui- tuiers; les pyrales de la, vigne, les co-chylis, plaie des vignobles; les bombyx dont les chenilles s'attaquent à tous les arbres; les teignes, mouches, taons, cousins et mousti ques; les pierrides du choux; les sphinx.
Parmi les coléoptères: ales hannetons pro ducteurs de vers blancs; les lucanes ou cerfs- volants; les charançons microcospiques; les scolytes.
Parmi les hémiptères: les cigales, les pu naises des bois, les pucerons dont certains sont infiniment petits et ressemblent au phylloxéra vastratrix.
Enfin, appartenant à d'autre groupes, les fourmis ailées noires et mêmes blanches. et des insectes infiniment petits non reconnus.
Dans l'exemple montré sur la fig. 2, If@ piège comporte un ventilateur i, raccordé à, un tube m aboutissant à un panier h consti tué, par exemple, en treillis métalliques à mailles très serrées, par un sac en crin ou en toile, ledit panier étant suspendu, par soli bord, par un moyen amovible quelconque, à l'extrémité idu tube m, recourbée vers le bas.
Dans le tube -m, à l'orifice d'entrée du pa nier h, est établi un obturateur mobile. par exemple un clapet g avec contrepoids g2, pro pre à assurer -la fermeture -dudit orifice quand le ventilateur ne fonctionne pas.
Des montants n, établis sur un socle (non représenté) servent de support. à l'ensemble de l'appareil.
Dans le tube<I>m</I> aboutit un tube qq dont l'axe est sensiblement perpendiculaire à celui du tube m et dont l'extrémité recourbée f--st coaxiale à ce .dernier en avant son orifice<B>de</B> sortie dirigé vers le panier h.
A l'extrémité du tube o est disposée une goulotte- entonnoir f et coaxiaiement et à l'in- térieur de cette goulotte est montée sur des supports pi, une pièce cylindrique p laissant entre elle et la paroi de la qou!otte un inter- vaille annulaire q.
La goulotte f est munie de bras transver- saux r, par exemple au nombre de quatre. écartés les uns des autres de 90 , sur lesquels est monté, d'une manière amovible, le sup port c de la lampe b qui est montrée schéma tiquement, mais dont le fonctionnement est anallogue à ,celui dont Il est, question au sujet de la fig. 1.
Quand le ventilateur fonctionne et que le foyer lumineux est allumé, le courant d'air, traversant file tube. m, produit une dépression suffisante dans le tube o, pour entraîner les insectes, plus spécialement les moustiques et les petits papillons, vers le panier h où ces bestioles sont captées.
Dans l'exemple montré sur la fig. 3, on produit la dépression, nécessaire pour capter les insectes, en ayant recours à un conduit de diamètre convenable, comportant deux par ties verticales j' et j\ raccordées entre elles par une partie horizontale j3, -la longueur de la.
partie j1 étant environ cinq fois moindre que celle de la partie j". Au sommet de cette dernière -est .disposé un dispositif aspirateur t d'un type approprié qui, sans interv,-ntio=i d'un ventilateur, produit dans la sorte<B>dû</B> cheminée, ainsi formée, une dépression suffi sante pour entraîner dans le panier lr. avec obturateur g. établi dans la partie j', les in sectes atirés parle foyer lumineux b.
Ce dernier est porté, comme dans les exemples précédents, par un châssis e et est établi à l'entrée d'une goulotte f débouchant dans la partie j1.
Le transformateur qui est. nécessaire au fonctionnement de la lampe à vapeur .de mer cure b peut avantageusement être établi -dans un logement<B>ii,</B> prévu dans la partie j2 du sys tème aspirateur afin que la chaleur .dégagée par ledit transformateur puisse contribuer à produire la dépression dans la partie jl.
Le piège montré sur la fig. 4 est consti tué -le la manière suivante: Il comporte, ,comme l'exemple fig. 1, un tuyau vertical a dans lequel est logé un pa nier<I>la à</I> l'entrée duquel est établie une gou- lotte f dont le passage est obturé par un cla pet g: avec contrepoids g'. quand la source d'aspiration, constituée par exemple par un ventilateur électrique i, cesse de fonctionner. Le tuyau<I>a</I> et le ventilateur<I>i</I> sont montés sur un socle creux v de façon à communiquer en tre eux.
Ce socle porte également quatre mon tants c disposés par paires -de part et d'autre du tuyau a et qui servent,de support, d'une part, à un toit e et, d'autre part, au foyer lu mineux agencé comme suit: Contrairement à ce qui :été dit ci-dessus (fig. 1 à 3), la lampe à vapeur de mercure est fixe, mais on s'arrange pour que l'inten sité de la lumière qu'elle émet se modifie pé- riodiquement pour un observateur placé en un point quelconque de l'espace ambiant.
Ceci peut être obtenu comme représenté au dessin, ou bien encore en faisant varier constamment la tension aux bornes de la lampe clé façon que son intensité lumineuse diminue et augmente régulièrement, ou mieux, en produisant clés allumages et ex tinctions périodiques de la lampe.
Dans l'exemple représenté, la lampe b est placée dans une sorte de cage cylindrique av en treillis métallique, à. mailles peu serrées, à laquelle sont suspendues, d'une manière amovible, des lamelles écartées entre elles et opaques w1, par exemple en clinquant, ces la melles étant régulièrement réparties sur tout le pourtour de la cage<I>iv.</I> La cage est animée d'un mouvement de rotation continu, à vitesse réglable, de façon que files lamelles puissent successivement venir cacher la lampe et que chaque intervalle existant entre deux lamelle voisines puisse laisser passer @la lumière.
On obtient ainsi des alternances d'apparitions et de disparitions de lumière pour tout point de l'espace ambiant. Les lamelles opaques peu vent être amovibles de façon à permettre leur remplacement par des lamelles de largeur dif férente et la modification de leur écartement.
La rotation clé la cage peut être obtenue de toute manière appropriée, par exemple par un moteur indépendant ou mieux, par la dis position montrée plus spécialement sur la l'ig. 4 suivant laquelle la cage repose par un pivot inférieur zo2 dans une sorte,de erapau- dine portée par des traverses w3 fixées aux montants c et est suspendue librement à son extrémité supérieure,
sur un rebord iv' que comporte le support réglable w' de la lampe b. Le pivot inférieur w\ porte -des ailettes w', dont l'orientation peut être modifiée à vo lonté et qui, sous l'action du courant d'air, produit par la source d'aspiration (ventila teur), donne lieu à la rotation de la cage zv à la vitesse jugée convenable.
Pour pouvoir procéder à l'enlèvement, voire à la vidange u panier lc, on fait bas culer le tuyau a ainsi que la goulotte et fie panier autour de pivots horizontaux x, la lampe et les autres organes établis à la par tie supérierue de l'appareil restent fixes. Pour cela, il est nécessaire que la longueur du tuyau a puisse être temporairement diminuée pour que ses extrémités puissent. être suffi samment dégagées du socle<I>v</I> @et,de la tôle<I>cl</I> établie à l'entrée du tube a.
A cet effet, la partie supérieure 'du tuyau cc est entourée d'un collier y, fendu en y et avec boulon de serrage (non représenté) pre nant appui sur deux oreilles que comporte ce collier. Quand on veut .diminuer la lon gueur du tuyau a, on desserre le boulon et on laisse glisser le collier le long du tube jus qu'à ce qu'il vienne reposer sur deux ergots y1. C'.omme le tuyau a appuie simplement, à son extrémité inférieure, sur un rebond y' avec joint d'étanchéité, du socle v,
il est vi sible qu'il suffit -de soulever quelque peu les pivots x pour pouvoir faire tourner le tuyau a d'une quantité suffisante pour pouvoir dé gager le panier. Le soulèvement des pivots peut se faire par des moyens appropriés, par exemple et comme représenté par deux le viers croisés x' articulés en x2 et reliés respec tivement à deux traverses x3 avec poignées r= de façon qu'un homme, en abaissant ces poignées. puisse soulever le tuyau et faire basculer celui-ci d'une quantité suffisante. On pourrait également monter les pivots ..z sur des excentriques.
Le fonctionnement de l'appareil ne néces site aucune explication supplémentaire. L'appareil montré sur la fig. 5 convient plus spécialement pour la capture des insec tes qui se meuvent au ras du sol, les dimen sions en hauteur de l'ensemble étant telles qu'il puisse être introduit dans la galerie d'entrée de gourbis, par exemple en .cas de peste rurale, ou autre lieux infectieux de di mensions relativement petites. Cet appareil est, en outre, monté sur roues de façon à être aisément transportable.
Ill est constitué essentiellement par un chariot 1 sur lequel est établi le groupe trans formateur, électromoteur ou autre nécessaire au fonctionnement, voire à l'alimentation du foyer, ce groupe 2 étant indiqué d'une façon toute schématique.
Le chariot 1 porte également une potence 3 le long de laquelle on peut faire coulisser un bras 4 portant la pièce tubulaire verti cale a avec toit e, servant de logement à la lampe fixe b. A l'extrémité inférieure du tube a est établi un support 5 pour un pi vot 6 sur lequel sont montées des ailettes 7 dont -on peut faire varier l'orientation. Ces ailettes sont, de préférence, constituées par un cadre métallique, de préférence en alumi nium, sur lequel est tendue une toile impré- guée, genre toile à calquer d'architecte, qui présente une opacité suffisante pour ré#duire l'intensité lumineuse du faisceau qui les tra verse sans empêcher le passage des rayon ultraviolets.
La chaleur dégagée par la lampe b est suffisante pour produire un courant d'air de bas en haut dans le tube a, ce courant faisant tourner l'ensemble des ailettes autour de l'axe du pivot 6. L'intensité des rayons lumineux projetés par l'extrémité inférieure du tube a varie suivant qu'ils sont obligés ou non de traverser les ailettes mobiles.
En dessous -du tube a est établi un réci pient ou cuvette 8, en une matière indiffé rente aux agents chimiques, telle que du verre, de la porcelaine, de l'ébonite, .etc., con tenant un liquide corrosif tel que l'acide sul furique, un liquide relativement visqueux, tel qu'une huile inodore, ce récipient étant monté d'une manière amovible sur son support 9 so- lidaire.du chariot 1.
Un rebord 10, en plan incliné, touche pour ainsi dire le sol et aboutit au bord su périeur du récipient. On fixe avantageuse ment au fond dudit récipient une série de cabochons-miroirs 11 en verre ou analogues réfléchissant vers le haut, les rayons ultra violets émanant de la lampe b. Dans la par tie supérieure du tube a peuvent être disposés des miroirs 12 propres à réfléchir la lumière vers le bas, un intervalle suffisant étant. prévu entre ces miroirs, disposés en chicane pour ne pas .freiner le courant. d'air traver sant @le tube a.
Les insectes et plus spécialement ceux qui se meuvent à proximité du sol tels que les puces, les punaises et autres porteurs de ger mes infectieux tels que ceux de peste rurale (gourbis tunisiens) sont attirés par le fais ceau lumineux, à intensité périodiquement et automatiquement variable, sortant,de l'extré mité inférieure du tuyau a et, une fois qu'ils pénètrent dans ledit faisceau, qui plonge dans la masse liquide contenue dans le récipient 8, ils tombent dans le liquide, en étant dans l'impossibilité de s'échapper.
Le présent équi pement peut être utilisé non seulement pour la .désinfection de locaux contaminés mais encore il peut servir .dans les petits vignobles à la capture de la eochylis ou de l'eudémis en le montant à une hauteur telle que le faisceaux de rayons ultraviolets se trouve à la hauteur maximum des ceps.
Les cabochons-miroirs 11, indiqués ci- dessus, serviront d'appel aux insectes volant dans une zone plus élevée.
On peut encore prévoir une disposition supplémentaire telle que la suivante, disposi tion consistant à faire réfléchir les rayons émis par le foyer lumineux, sur des moyens propres à produire des scintillements pour la lumière.
Dans le cas des fig. 1 à 3, on peut recou vrir,les pièces qui se trouvent à proximité de la lampe et sur lesquelles tombent les rayons Irmineux, d'une garniture en tôle de zinc, sur laquelle on applique une couche de sulfure de zinc protégé par du quartz.
Dans ile cas de la fig. 4, on peut établir autour de l'appareil, à un niveau quelque peu inférieur à celui où se trouve la lampe b, une cuvette annulaire z portée par des consoles z' fixées aux montants c et contenant un li quide, dont la surface libre, sous Veffet du vent ou du courant d'air pénétrant dans l'ap pareil, est constamment soumise à des légè res vibrations et ondulations, @de sorte que la lumière réfléchie par le liquide devient scin tillante.
Ce scintillement favorise notable ment la capture de l'eudémis et -de la cochy- lis. Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués ci-dessus; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celle où la ou les lampes à rayons ultraviolets seraient remplacées, .dans les mêmes conditions, par des lampes à incandes cence ou par d'autres foyers lumineux.