Procédé de moulage par force centrifuge de corps de révolution métalliques creux, machine à mouler pour la mise en oeuvre de ce procédé et corps obtenu au moyen de ce procédé. La présente invention a pour objet un procédé de moulage par force centrifuge de corps de révolution métalliques creux suivant lequel on projette au moyen d'un distribu teur déplacé axialement un métal à l'état liquide, radialement et à grande vitesse con tre la surface intérieure d'un moule.
L'invention,se rapporte aussi à une ma chine @à mouler pour la mise en #uvre de ce procédé. Cette machine comporte un moule rotatif autour d'un axe vertical, un disposi tif pour introduire du métal à l'état li- quidedans ledit moule et -des moyens dans ce moule pour projeter le métal liquide ra- dialement en forme d'une pellicule mince contre les parois intérieures du moule.
Enfin, l'invention a aussi trait à un corps de révolution obtenu au moyen -du pro cédé suivant l'invention.
Le procédé selon l'invention pourrait très bien servir à la fabrication de coussi nets de palier. Cette application à la fabrication de cous sinet de paliers comportant une couche d'al liage coulée à l'intérieur d'une douille ou support .en métal plus dur a permis de cons tater que, quoiqu'il soit possible d'employer une grande variété de métaux comme sup ports, le métal préférable pour ces supports est un alliage à base de cuivre, habituelle ment le bronze. Ce dernier peut être du. type contenant 80% de cuivre, 1.0% d'étain. et <B>10%</B> de plomb et il doit être sensiblement exempt de zinc.
La raison de la supériorité des alliages durs à base de cuivre, comme métaux de support pour les douilles métal liques doubles faites par le procédé de l'in vention, résulte en grande partie du fait qu'ils possèdent sensiblement le même coeffi cient de dilatation thermique que les alliages cuivre-plomb employés suivant l'invention comme couche intérieure. Ils sont de plus légèrement poreux, et cette propriété permet à une certaine quantité de l'alliage cuivre- plomb de pénétrer effectivement dans le sup port au appui sous l'influence de la force centrifuge, ce qui renforce notablement la liaison entre les deux métaux.
Une autre pro priété unique de l'invention réside en ce que l'action de déposer le revêtement cuivre- plomb à l'intérieur du support en bronze est tellement rapide que pratiquement ce support en bronze n'est nullement rongé par la couche liquide chaude de cuivre et ,de plomb, et on peut maintenir en dessous d'un dixième pour cent (0,1%) la teneur en étain de la couche cuivre-plomb, cet étain ne pouvant provenir que de. l'érosion du bronze.
Mais, en même temps, l'examen microscopique montre qu'il n'y a pas de ligne nette de démarcation en tre la couche cuivre-plamb et le support en bronze, mais une couche mince de transition dans laquelle les deux métaux sont alliés. Il en résulte que, pendant un instant, lors de la coulée de l'alliage cuivre-plomb, il s'est formë une couche superficielle de bronze fondu sur la surface du support, cette couche s'étant alliée à l'alliage cuivre-plomb en formant ainsi une liaison parfaite entre les deux métaux. Cette liaison peut être encore;
renforcée en étamant la surface du support au moyen d'un mélange fondu d'étain et de plomb, cet alliage étain-plomb s'alliant à son tour avec le métal de la liaison; la liai son qui se forme en appliquant le procédé de l'invention se distingue clairement de celle obtenue, par exemple, lorsqu'on coule du métal antifriction dans un support en bronze étamé.
Dans ce cas, la température du métal antifriction versé n'est pas assez élevée pour fondre la surface du support en bronze, et l'alliage d'étain sur la surface agit comme un véritable agent de brasure, mais il n'as sure pas une liaison aussi solide que celle obtenue suivant le procédé de l'invention, lorsqu'on l'emploie pour couler un alliage cuivre-plomb dans un support ou renforce ment en bronze, le revêtement et le support étant alors réellement alliés ou soudés entre: eux dans une zone de transition étroite entre les- deux- métaux.
Lorsqu'on. applique ce procédé, il. est cessaire de contrôler soigneusement la durée et la température. En formant la pièce en bronze, le support peut être d'abord travaillé à la machine pour lui donner des dimension précises, puis étamé par trempage dans une soudure, moitié plomb, moitié étain, et placé dans un moule ou dans un dispositif de ser rage convenable; ou bien on peut faire un dépôt de cuivre à l'intérieur. Dans ce -der nier cas, il est avantageux de ménager un fi letage mince dans la face intérieure.
On a constaté que ce filetage améliore la soudure; on peut également procéder en filetant sim- plem.ent la face intérieure -du support et en la nettoyant à fond, ou bien la surface peul être nettoyée et traitée .de toute façon conve nable connue, par exemple au moyen d'un jet de sable, etc.
Dans .les passages suivants, on donnera, à. titre d'exemple, une manière d'effectuer le procédé, selon l'invention.
Le groupe formé par le support et le moule est alors placé dans un four convena ble, de préférence du type à résistance élec trique, et il est chauffé jusqu'à 200 C à 500 C. Pendant le chauffage, on fait pas ser un courant constant de gaz réducteur, de préférence un gaz de gazogène sensible ment exempt d'hydrogène, .d'oxygène et de soufre;. à travers le moule et sur la face exposée du support en bronze, pour empêcher la formation d'une pellicule d'oxydes métal liques, qui compromettrait la soudure sub- s6quente,d,e l'alliage .cuivre-plomb sur la face intérieure du support.
Lorsque le moule con tenant le support a atteint la température convenable, on le transporte sur un disposi tif rotatif qui maintient l'axe du support dans une position sensiblement verticale. Le dispositif rotatif -est disposé de telle façon qu'en tournant, on puisse faire passer un courant de gaz neutre ou réducteur à travers le> support. Le gaz .employé est habituelle ment le même que celui utilisé dans le four de chauffage, mais on a constaté que l'azote sensiblement pur est également un gaz excel lent pour cet usage, particulièrement lors qu'on coule des douilles sans supports.
En. tre temps, l'alliage .cuivre-plomb est main tenu dans un. four, lequel est de préférence du type à induction sans noyau; l'alliage est maintenu à une température de 1093 C à 1230 C suivant les. dimensions de douilles coulées, les températures plus élevées corres pondant aux douilles plus petites. Pendant que -l'alliage est dans le four, on le couvre d'une couche de scorie protectrice convenable afin d'empêcher l'oxydation.
Lorsque. l'appa reil rotatif centrifuge tourne à la vites@a voulue, on introduit une quantité mesurée d'alliage cuivre-plomb fondu dans une po che de coulée qui doit. être sensiblement à la même température que le métal, et on verse rapidement cet alliage dans le support rota tif, l'appareil rotatif tournant à une très grande vitesse.
On fait tourner, par -exemple, à 2500-4000 tours par minute un coussinet qui doit avoir un diamètre intérieur de 67 millimètres, et on fait tourner suivant (les proportions convenables les supports ayant d'autres dimensions, afin d'obtenir une force centrifuge équivalente.
Le métal fondu tombe verticalement dans le support rotatif à travers l'atmosphère neutre ou ré ductrice contenue dans ce support et frappe un déflecteur ou distributeur, qui peut avoir la même vitesse de rotation que -le support ou bien une vitesse plus faible ou plus éle vée.
Le distributeur est disposé de façon à empêcher que le métal coule dans les con duits de gaz situés dans la partie centrale in férieure; du moule rotatif en remplissant ces conduits. Le distributeur lance le métal con tre la face intérieure du support, sur le quel le métal liquide se répartit suivant une couche uniforme sous l'action de la force centrifuge.
La température et la quantité de métal versé, en combinaison avec la tempéra ture du support, doivent être choisies de telle façon que la température résultante sur les faces adjacentes du bronze -et de l'alliage cuivre-plamb soit suffisamment élevée pour assurer une soudure complète des deux mé taux.
Si .l'an veut couler une douille: en alliage à base de. cuivre et de plomb sans aucun. ap- pui ou support,. on suit le made opératoire, sauf que le support décrit ci-dessus devient en réalité un moule. On a constaté qu'une forme désirable de moule est une douille en acier dont la face intérieure a été trai tée à chaud. Le métal à base de cuivre et de plomb n'adhère pas sur la surface traitée à chaud et il peut être enlevé par tous moyens convenables; en réalité, le coussinet perfec tionné avec support peut être construit, en une seule et même fois de cette dernière fa çon.
Dans ce cas, l'alliage particulier qui doit former le support relativement dur est coulé d'abord par la force centrifuge dans le moule traité à chaud et le revêtement inté rieur en alliage de cuivre et de plomb est alors coulé de façon semblable dans le sup port coulé précédemment pendant que celui-ci est encore chaud. On peut dire dans ce cas que le support et le revêtement sont coulés successivement en une seule et même fois; ce qui donne -dans ce cas un coussinet complet présentant un support extérieur et un revê tement intérieur en alliages relativement. -dif férents obtenu en une seule opération de cou lée.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution d'une ma chine à mouler pour la mise en couvre du pro cédé selon .l'invention.
La fig. 1 est. une élévation latérale par tielle en partie en coupe, montrant le mon tage perfectionné et les moyens d'impulsion de l'objet de l'invention; La fig, 2 est une élévation partielle de face, en partie en coupe, montrant le groupe formé par le moule et le distributeur; La fig. 3 est une élévation latérale de la machine à mouler complète; La fig. 4 est une élévation de face, en partie en coupe, d'une variante de la ma chine; La fig. ê est une élévation latérale par tielle de la machine représentée à la fig. 4;
Les fig. 6 et 7 sont des vues montrant des détails de construction. Aux dessins, l'ensemble de la machine est représenté comme étant porté par un bâti en acier 10, .comprenant la table supérieure 11 et les pieds verticaux 12 et 13. Un moteur 14 est. fixé sur un plateau 15, qui est main tenu sur le bâti au moyen des supports 16 et 17. Le plateau 15 supporte également une boîte de transmission 18 pourvue d'un dispo sitif convenable non représenté pour faire circuler l'huile de lubrification sur les roues de transmission.
Une roue dentée cylindrique 19 -est fixée sur l'arbre du moteur 14 et en traîne une roue dentée 20 par l'intermédiaire de la roue folle 21, laquelle tourne sur un arbre court 22 monté .dans la boîte de trans mission 18. La roue dentée 20 fait. corps avec un arbre creux 23 monté sur des coussinets à rouleaux 24 et 25. Ces coussinets à rou leaux 24 et 25 permettent à l'arbre creux 23 de tourner librement autour d'un axe verti cal, mais ils ne permettent pas les vibra tions ni le déplacement vertical. Un arbre principal creux 26 de rotor traverse librement l'arbre 23.
L'arbre 26 est pourvu d'une sur face sphérique 27 qui vient en contact avec la face intérieure de l'arbre 23 sensiblement à mi-chemin entre les -coussinets 24 et 25. L'arbre 26 peut donc exécuter un mouvement vibratoire ou oscillatoire limité autour du centre de la sphère 27. Des flasques 28 et 29 sont. attachés rigidement sur l'arbre 23. Ces flasques assurent un support flexible et une liaison d'entraînement ainsi qu'il sera décrit ci-après.
L'arbre 26 se termine à son extrémité supérieure dans une douille conique 30, dans laquelle on peut placer une douille auxiliaire 31 pour recevoir une gaine 32 mé nagée sur le moule. Sur la. face extérieure -de l'arbre 26, près .de la .douille 30, on a prévu des ailettes de refroidissement 33 en spirale. Ces ailettes sont contenues dans une enveloppe 34 qui tourne avec l'arbre 26. L'enveloppe 34 porte aussi des ailettes 35 qui tournent également avec l'arbre 26 et chassent un courant d'air puissant à travers les ailettes de refroidissement. De l'air est soufflé par une soufflerie 38 (fig. 3) à tra vers un conduit 37 dans une boîte fixe 36.
Des moyens de refroidissement sont donc prévus. ;pour dissiper .la chaleur amenée à Marbre 26 par la gaine conique 32 de l'en semble formé par le moule -et le support, cette gaine étant toujours chaude lorsqu'elle est placée dans la douille conique 30. Des flas ques annulaires 39 et 40 fixés rigidement sur l'arbre 26 forment des espaces destinés à re cevoir des organes de remplissage convena bles 41 et 42 en caoutchouc ou autre matière flexible convenable. Ces organes de remplis sage 41 et 42 sont fixés respectivement. sur les flasques 28 et 39 et sur les flasques 29 et 40.
L'organe de remplissage flexible 41 supporte effectivement le poids de l'arbre 26, et à l'aide de l'écrou 43 par l'intermédiaire de l'arbre 26, on serre les organes de rem plissage flexibles .11 et 42, de façon à for mer des joints étanches. L'arbre 26 est en traîné par le moteur 14. Cette disposition permet à l'arbre 26, tout en tournant à grande vitesse, soit à des vitesses de 1000 à 6000 tours par minute de vibrer ou d'oscil ler à l'intérieur d'une zone limitée autour du centre de la sphère 27.
Il en résulte que de légères excentricités dans l'ensemble formé par le moule et le support et qui peu vent provenir du métal au moment où on le verse, ne provoquent pas de vibrations nuisi bles, même pour de très grandes vitesses de rotation, La vitesse indiquée ci-dessus est considé- rée nécessaire pour provoquer la solidifica tion rapide de l'alliage cuivre-plomb afin d'é viter la séparation des particules de cuivre et de plomb sous l'effet de la force centri fuge.
Les fig. 1 et 2 montrent un tube ou ar bre creux 44 qui traverse un trou disposé lon gitudinalement et au centre de la gaine 32; cet arbre peut se déplacer librement dans cette gaine dans le sens vertical, mais il est obligé de tourner avec cette gaine grâce à une cale 45 qui s'engage dans une rainure de l'arbre 44. Une tête distributrice 46 pour distribuer le métal fondu est attachée à l'ex trémité supérieure de l'arbre 44 et est repré- semée à la fig. 1 -dans sa position la plus basse, sa position la plus haute étant indi qu6e en traits interrompus à la fig. 2.
Un se cond -arbre ou tube creux 47 se trouve sensi blement dans l'alignement de l'arbre 44, con tre l'extrémité inférieure duquel l'arbre 47 bute en 48. L'extrémité inférieure de l'arbre 47 $e termine dans une boîte à bourrage 49 et tourne dans un coussinet à billes 50 porté par un support 51, lequel peut à son tour su bir un -mouvement vers le haut ou vers le bas, comme il sera décrit ci-après. Le sup port 51 maintient l'extrémité inférieure de l'arbre -47 en alignement vertical directement en dessous du centre de la .sphère 27.
Un tube flexible 52 permet d'introduire dans le moule un gaz réducteur ou neutre, le gaz s'élevant par les tubes -47 et 44, et de là, à travers un trou 53 ménagé d'ans j'arbre 44 en des sous de la tête distributrice 46. On produit ainsi une atmosphère neutre ou réductrice à l'intérieur de l'ensemble formé par le moule et le support au moment de couler le mé tal.
Un arbre tubulaire 54 traverse l'arbre 26 et est obligé de tourner avec ce dernier à l'aide des cales 55 s'engageant dans les rai nures 56. Le rôle de l'arbre 54 est de pous ser la gaine 32 vers le haut et,de la détacher après une coulée, de façon que l'ensemble formé par le moule et le -support puisse être facilement enlevé. Ce mouvement ascendant est effectué au moyen d'un levier 5 7 actionné par une pédale et qui pousse vers le haut un flasque 58 attaché à l'arbre 54. L'arbre .47 est aussi obligé de tourner avec l'arbre 54 au moyen d'une cale 59, qui est placée sen siblement dans le plan du centre de la sphère 27, de sorte que les vibrations de l'arbre 26 du rotor et .de l'arbre 54 ne seront pas trans mises à la boîte à bourrage 49.
Sur la table 10 est montée et fixée une enveloppe ou boîte cylindrique<B>60</B> .en tôle d'a- cier. Cette -enveloppe est fixe dans le sens vertical, mais, si on le veut, elle peut être formée de deux -moitiés, de façon à s'ouvrir sur des -charnières dans un plan horizontal. Cette dernière disposition est celle représen- tée aux .dessins, et elle est réalisée en ména geant des .charnières 61 le long de l'un des côtés où les deux moitiés se rejoignent. On pourra ainsi ouvrir les pièces et on facilitera la mise en place et l'enlèvement -de l'enseml)lc formé par le moule et le support.
Dans l'exemple présent, le moule est formé d'une coquille en acier 62 ayant respectivement des couvercles inférieur et supérieur 63 et 64. Ces couvercles 63 et 64 sont maintenus en position sur la coquille 62 au moyen de tirants 65. Le couvercle inférieur porte la gaine conique 32 mentionnée précédemment. et .le couvercle supérieur 64 présente une ou verture centrale 66 à travers laquelle on in troduit le métal fondu clans le moule.
Sur l'enveloppe ou boîte cylindrique 60 mentionnée ci-dessus, on ménage aussi. comme le montre la fig. 2, un couvercle de protection convenable<B>67.</B> Ce couvercle 6 7 porte un déversoir 68 en forme d'entonnoir au moyen duquel on introduit le métal fondu à travers l'ouverture 66 dans le moule lors qu'il est en mouvement. Dans l'exemple pré sent, ce couvercle 67 est représenté comme étant fixé sur un arbre 69 déplaçable verti calement, de sorte qu'il peut être déplacé vers le haut en dégageant le moule, et on peut<B>le</B> faire pivoter -en dehors de l'axe de ce moule.
lorsque le moule est enlevé et remis en place. Get -arbre 69 est aussi représenté comme pré sentant un support 70 fixé sur cet arbre. Ce support 70 est réglable sur l'arbre 69 et porte une manivelle 71 avec couronne supportant la poche de coulée et un levier 72 contrôlant. le versement. La manivelle 71 est située par rapport au déversoir 68, de telle façon que lorsqu'on a placé dans la couronne 71 une po che de coulée ou un creuset 73 et qu'on fait basculer cette poche ou creuset pour déchar ger le métal fondu, le jet de métal sera di rigé au centre du déversoir 68 pendant toute l'opération de coulée.
La fig. 2 montre aussi un tuyau à gaz 74 muni d'un brûleur 75 situé au-dessus du déversoir, pour chauffer préalablement ce d:@- versoir 68 avant et, si on le veut, pendant la coulée du métal.
En se reportant maintenant à la fig. 3, on remarque que la couronne 71 portant le creuset est maintenue et supportée par le le vier 72 au moyen d'un support 76, lequel .est maintenu dans sa position horizontale, comme il est indiqué, au moyen d'un épaule ment 77 ménagé sur ce support, de sorte que lorsqu'on déplace le levier 72 vers la droite, ou, en d'autres mots, lorsqu'on l'éloi gne de l'opérateur, une extrémité formant loquet 78 sur ce levier, permettra d'enlever la manivelle 71 du support. Cette fig. 3 des dessins montre aussi clairement le dispo sitif mentionné pour transmettre à l'arbre 69 le mouvement vertical mentionné précédem ment.
Ce dispositif est représenté sous forme d'un levier à main 79 qui pivote sur un axe 80 et porte une butée 81 qui s'engage contre l'extrémité inférieure de l'arbre 69. Au sujet de ce déplacement vertical de l'arbre 69, on ménage sur cet arbre une cale 82 qui s'en gage dans une rainure convenable dans le haut de la table 10, de sorte que cet arbre ne peut tourner, sauf lorsque la cale 82 a été soulevée d'une distance suffisante pour se dégager de la rainure. Lorsque cette position a été atteinte, on peut faire tourner l'arbre 69 en même temps que le couvercle 67 et la creuset, de façon à .découvrir le moule pro prement dit.
Par suite de l'engagement men- tionné de la cale 82 avec la rainure cor respondante de la table, cette cale 82 agit de façon à placer le couvercle 67 et le déversoir 68 dans l'alignement vertical du centre du moule, lorsque ces pièces se trouvent dans leur position convenable de travail.
La fig. 3 des .dessins montre aussi très clairement le moyen pour obtenir le mouve ment axial du distributeur 46 pendant l'opé ration de coulée ainsi -que la disposition qui permet de verser le métal fondu dans le moule. Ainsi qu'il est représenté, on reïnar- que que lorsqu'on manceuvre le -levier 72, le bord du creuset 73 par où l'on verse restera sensiblement au-dessus du déversoir 68, de sorte que le métal sera dirigé vers le moule.
Le levier 72, tout en contrôlant la coulée du métal fondu, contrôle aussi le mouvement vertical du distributeur, cette opération étant effectuée grâce à une extrémité déportée 83 sur le levier 72, dans laquelle on a ménagé un certain nombre de points de liaison ou d'ouvertures espacées 84. Ces ouvertures 84 peuvent recevoir l'extrémité supérieure d'une tringle 85 qui, à l'aide d'une extrémité four chue ou en boucle 86 coopérant avec une tige 87, déplace le distributeur lorsqu'on manoeu- vre le levier 72 dans la direction voulue pour verser le métal.
Cette tige 87 glisse libre ment à travers le haut 10 de la table et est pourvue de deux écrous 88 qui sont vissés sur l'extrémité supérieure de cette tige et qui engagent l'extrémité en boucle 86 de la tringle 85. Lorsque le creuset 73 est dans sa. position verticale, les écrous 88 se trou vent à une faible -distance au-dessus de la boucle 86, -de sorte que lorsqu'on fait bascu ler le creuset pour la coulée, il y aura un mouvement libre d'amplitude limitée avant que la boucle 86 s'engage contre les écrous 88. A partir de ce moment et pendant le reste du basculement du creuset 73, la tige 87 sera soulevée par la tringle 85.
A l'extrémité infé rieure de la tige 87 se trouve un bras four chu 89 qui engage un manchon 90 formant partie -du support 51 mentionné préc6dem- ment. Ce manchon glisse librement sur une tige de guidage 91, et lorsque la tige 87 est soulevée, ce manchon soulève aussi le support 51, la boîte à bourrage 49 et l'arbre tubu laire 47.
Ainsi, le soulèvement vertical -de la tige 87, provoqué par le basculement du creuset, obligera l'arbre tubulaire 47 à se déplacer également vers le haut et, comme ce dernier bute sur l'extrémité inférieure de l'arbre tubulaire 44, le distributeur 46 se dé placera aussi de sa position inférieure à sa position supérieure, ce mouvement du distri buteur 46 ayant lieu pendant qu'on verse le métal fondu du creuset 73àans le moule. On sera donc certain que toute la surface du sup port, désigné au dessin en 92, recevra une quantité uniforme de métal fondu, désigné en =.93 à la fig. 2, ce qui assure une struc ture uniforme de ce métal ainsi qu'une sou- dure uniformément garantie entre le support 92 et le métal versé.
Cette distribution uni forme du métal versé permet aussi d'obtenir une soudure parfaite sur le support à une température initiale de l'ensemble moule support plus faible que si le distributeur de métal fondu était fixe dans l'une des posi tions horizontales du moule, comme on l'a proposé précédemment, le métal versé frap pant alors le support sensiblement dans un seul plan et étant ensuite distribué unifor mément sur la surface du moule ou support en s'écoulant après avoir frappé ce moule ou support.
En se reportant maintenant aux fig. 4 et 5, on remarque que l'appareil représenté dans ces figures est en principe d'un type sembla ble à celui déjà décrit. Il y a cependant di verses différences dans les détails de cons truction qui ont été jugées désirables dans certains cas. Les principales différences de construction réalisées dans cette variante ré sident dans l'emploi de moyens grâce aux quels le creuset qui contient le métal fondu se déplacera vers le haut et déchargera son contenu à travers un entonnoir ou déversoir, de telle façon que le métal fondu frappera toujours la tête distributrice à une vitesse approximativement uniforme pendant tout son déplacement vertical.
Une autre diffé rence importante réside dans l'emploi de moyens grâce auxquels on peut faire tourner la tête -distributrice indépendamment du moule, de sorte que cette tête peut tourner plus vite ou plus lentement que le moule, suivant que les conditions l'exigent. La tête distributrice est aussi modifiée par suite de l'addition d'un collier dirigé vers le haut et présentant. des .ouvertures à travers lesquelles le métal fondu est déchargé lorsqu'il frappe le distributeur. Au sujet de la description de cette forme d'exécution de la machine à mou ler, il est entendu :que les numéros semblables dans les diverses figures du dessin s'appli quent à des organes semblables dans ces fi gures.
Dans cette forme d'exécution, le creuset 73 et son berceau ou couronne 71 sont montés
EMI0007.0010
sur <SEP> un <SEP> collier <SEP> 95 <SEP> déplaçable <SEP> verticalement <SEP> et
<tb> glissent <SEP> sur <SEP> un <SEP> montant <SEP> vertical <SEP> fixe <SEP> 96. <SEP> Sur
<tb> le <SEP> collier <SEP> 95 <SEP> pivotent <SEP> deux <SEP> organes <SEP> <B>87(</B> <SEP> diri gés <SEP> vers <SEP> l'extérieur <SEP> et <SEP> engagent <SEP> la <SEP> tige <SEP> du
<tb> berceau <SEP> 71. <SEP> Sur <SEP> l'un <SEP> de <SEP> ces <SEP> organes <SEP> 9 <SEP> 7 <SEP> est
<tb> fixé <SEP> rigidement <SEP> un <SEP> organe <SEP> de <SEP> guidage <SEP> 98 <SEP> qui
<tb> sert <SEP> à <SEP> faire <SEP> basculer <SEP> le <SEP> creuset <SEP> lorsqu'on <SEP> le
<tb> déplace <SEP> vers <SEP> le <SEP> haut.
<SEP> Ce'basculement <SEP> du <SEP> creu set <SEP> est <SEP> effectué <SEP> par <SEP> l'organe <SEP> 98 <SEP> à <SEP> l'aide <SEP> d'un
<tb> galet <SEP> 99 <SEP> porté <SEP> par <SEP> un <SEP> levier <SEP> 11l(), <SEP> comme <SEP> il
<tb> sera <SEP> expliqué <SEP> ci-après. <SEP> Le <SEP> levier <SEP> <B>100</B> <SEP> pivote
<tb> aussi <SEP> sur <SEP> le <SEP> collier <SEP> 95 <SEP> et <SEP> il <SEP> est <SEP> pourvu <SEP> d'un <SEP> sec teur <SEP> denté <SEP> de <SEP> retenue <SEP> 101, <SEP> de <SEP> sorte <SEP> qu'il <SEP> peut
<tb> être <SEP> placé <SEP> suivant <SEP> tout <SEP> angle <SEP> prédéterminé
<tb> pour <SEP> fixer <SEP> la <SEP> position <SEP> initiale <SEP> de <SEP> coulée <SEP> du
<tb> creuset <SEP> 73.
<SEP> A <SEP> l'extrémité <SEP> extérieure <SEP> de <SEP> l'un
<tb> des <SEP> organes <SEP> 97 <SEP> est <SEP> attaché <SEP> un <SEP> câble <SEP> 102 <SEP> qui
<tb> passe <SEP> sur <SEP> une <SEP> poulie <SEP> 103 <SEP> et <SEP> descend <SEP> vers <SEP> une
<tb> pédale <SEP> 104, <SEP> de <SEP> sorte <SEP> que, <SEP> lorsqu'on <SEP> abaisse
<tb> la <SEP> pédale, <SEP> on <SEP> soulève <SEP> le <SEP> creuset <SEP> et <SEP> en <SEP> même
<tb> temps <SEP> le <SEP> collier <SEP> glissant <SEP> 95 <SEP> et <SEP> l'organe <SEP> de
<tb> guidage <SEP> 98 <SEP> sur <SEP> le <SEP> montant <SEP> 96. <SEP> Outre <SEP> les <SEP> or ganes <SEP> ci-dessus, <SEP> le <SEP> collier <SEP> glissant <SEP> 95 <SEP> porte
<tb> aussi <SEP> un <SEP> bras <SEP> 105 <SEP> dirigé <SEP> vers <SEP> l'extérieur <SEP> et
<tb> supportant <SEP> un <SEP> entonnoir <SEP> 106.
<SEP> Cet <SEP> entonnoir
<tb> est <SEP> pourvu <SEP> d'un <SEP> déversoir <SEP> 107 <SEP> s'étendant <SEP> vers
<tb> le <SEP> bas <SEP> dans <SEP> l'intérieur <SEP> du <SEP> moule <SEP> rotatif <SEP> et <SEP> se
<tb> terminant <SEP> à <SEP> une <SEP> distance <SEP> prédéterminée <SEP> au dessus <SEP> du <SEP> sommet <SEP> du <SEP> distributeur, <SEP> de <SEP> sorte
<tb> que, <SEP> lorsque <SEP> le <SEP> collier <SEP> 95 <SEP> se <SEP> déplace <SEP> vers <SEP> le
<tb> haut <SEP> pendant <SEP> l'opération <SEP> de <SEP> coulée, <SEP> le <SEP> déver soir <SEP> 107 <SEP> restera <SEP> à <SEP> une <SEP> distance <SEP> uniforme <SEP> du
<tb> distributeur <SEP> qui <SEP> se <SEP> déplacera <SEP> vers <SEP> le <SEP> haut <SEP> et
<tb> qui <SEP> est <SEP> désigné <SEP> en <SEP> 108 <SEP> -à <SEP> la <SEP> fig. <SEP> 4.
<SEP> Afin <SEP> Je
<tb> permettre <SEP> le <SEP> mouvement <SEP> ascendant <SEP> mentionné
<tb> ci-dessus <SEP> du <SEP> distributeur <SEP> 108. <SEP> une <SEP> tringle
<tb> 109 <SEP> est <SEP> également <SEP> attachée <SEP> au <SEP> collier <SEP> glis sant <SEP> 95 <SEP> et <SEP> engage <SEP> l'extrémité <SEP> inférieure <SEP> (le
<tb> l'arbre <SEP> du <SEP> distributeur <SEP> d'une <SEP> façon <SEP> sembla ble <SEP> à <SEP> celle <SEP> -décrite <SEP> à <SEP> propos <SEP> des <SEP> autres <SEP> figures
<tb> des <SEP> dessins.
<SEP> Puisque, <SEP> comme <SEP> il <SEP> a <SEP> été <SEP> indiqué
<tb> ci-dessus, <SEP> on <SEP> envisage <SEP> dans <SEP> cette <SEP> forme
<tb> d'exécution, <SEP> une <SEP> rotation <SEP> de <SEP> la <SEP> tête <SEP> distri butrice <SEP> 108 <SEP> indépendamment <SEP> du <SEP> moule <SEP> une
<tb> poulie <SEP> à <SEP> gorge <SEP> 110 <SEP> entoure <SEP> l'extrémité <SEP> infé rieure <SEP> de <SEP> ce <SEP> distributeur.
<SEP> La <SEP> poulie <SEP> 11Ï<B>)</B>
<tb> porte <SEP> une <SEP> courroie <SEP> convenable <SEP> 111 <SEP> qui <SEP> est
<tb> reliée <SEP> à <SEP> des <SEP> moyens <SEP> d'entraînement <SEP> convena- bles. La poulie est montée dans des coussinets convenables, de façon à ne pouvoir se dépla cer verticalement et elle est calée sur la par tie inférieure de l'arbre creux 112 du distri buteur, de façon .que cet arbre puisse glisser librement à travers la poulie lors de son dé placement vertical, la poulie 110 restant fixe par rapport à tout déplacement axial.
La fig. 7 montre une coupe de l'arbre 112 du.distributeur avec des rainures 118 entail lées dans cet arbre. Ces rainures de cales 113 s'étendent le long de l'arbre du distributeur sur une distance égale à la course maximum de cet arbre.
Puisque la cale 45 décrite pré cédemment doit être supprimée pour per mettre à l'arbre du distributeur de tourner librement, comme on l'envisage dans cette forme d'exécution de l'invention, il -est né- @cessaire de prévoir d'autres moyens pour com- muniquer le -mouvement de rotation à l'extré mité supérieure de l'arbre du distributeur. A cet effet, comme le montre la fi-.
6-, <B>OU</B> ménage un engagement par dents à rochet entre les extrémités supérieures et inférieu res de l'arbre tubulaire 112, cet engagement par .dents à rochet étant réalisé en découpant des dents de scie 114 sur les extrémités ad jacentes.
En se reportant maintenant à la variante de tête distributrice 108 à la fig. 4, cette tête présente une base ou fond semblable à la tête décrite à propos des figures précédentes des dessins, mais dans l'exemple présent, comme il a .été indiqué ci-dessus, on ménage sur le bord extérieur de cette tête un collier 115 dirigé vers le haut. Ce collier converge vers le centre et est pourvu, dans l'exemple présent, d -e deux sorties 116 diamétralement opposées, à travers lesquelles le métal fondu peut être coulé ou projeté par suite de la force centrifuge.
La disposition du collier 115 sur la tête distributrice sert de cette fa çon à permettre une accumulation initiale de métal fondu sur le distributeur, de sorte que, lorsque la cadence des mouvements est convenablement réglée, une petite quantité de métal sera retenue sur le distributeur pen- dant les phases initiale et finale de l'opéra tion -de coulée.
Cette caractéristique est ju gée désirable lorsqu'on veut Bouler une douille, un coussinet ou un article analogue présentant un rebord à ses extrémités. Fana la construction d'un tel coussinet, il e2t en tendu que le support 117 du moule est pourvu, dans l'exemple présent, d'un loge ment annulaire 118 à chaque extrémité pour recevoir ce métal en excès.
L'exécution du procédé de l'invention, lorsqu'on emploie la machine à couleur re présentée aux fig. 1, 2 et 3, a lieu de la fa çon suivante: L'ensemble formé par le moule, le support et le distributeur est préparé et placé dans un four de chauffage de type convenable et est élevé à une température de 200 à 500 C, pendant qu'on fait passer un courant de gaz réducteur, de préférence du gaz de gazogène exempt d'hydrogène, à tra vers le trou 53 ménagé dans l'extrémité su périeure de l'arbre 44 du distributeur. La douille dans le four est -disposée de façon que, pendant la période de chauffage,
le distributeur puisse rester dans sa position i:I, plus basse. Entre temps, on aura soulevé le montant 69, et les divers organes, tels qu- le couvercle 67 et le creuset 73, attachés à ce montant, auront été repoussés sur le côté, le montant 69 étant maintenu après son pi votement dans -sa position supérieure par la cale 82 mentionnée précédemment. Cette ma- naeuvre ouvre la boîte 60, et lorsque l'ensem ble formé par le moule et le support atteint la température correcte, cet. ensemble est enlevé du four et sa gaine 32 est introduite dans la douille de l'arbre 26 du rotor.
On fait alors pivoter le montant 69 et on le fait descendre dans sa position de marche. On ou vre le robinet à gaz non représenté et on in troduit à l'intérieur du moule du gaz neutre ou réducteur, qui s'échappe vers le haut par l'ouverture 66. L'interrupteur du moteur non représenté est mis en position de marche. Le creuset 73, ayant été préalablement rempli de l'alliage fondu cuivre-plomb qui est habituel lement employé, est placé dans le support 75 et le métal est. versé immédiatement en dé- plaçant le levier à main 72.
Lorsqu'on a fait tourner le moule pendant 30 'à 60 secondes, on arrête le moteur, on soulève et. on fait pivo ter le montant 69, l'arbre 54 subit une im pulsion vers le haut pour ,détacher la gaine 32, et l'ensemble du moule et du :support est enlevé pour le préparer pour une nouvelle opération.
Le fonctionnement de la forme d'exécu tion de la machine à mouler représentée aux fig. 4 et 5 est le suivant: On supposera que le creuset 73 a été rempli d'un métal convenable et que le moule 117 a été convenablement chauffé, ainsi qu'on l'a envisagé. L'opérateur, en tirant, alors vers le bas sur le levier 100, fera bas culer le creuset 73 jusqu'à ce qu'il ait amené le métal fondu en un point où il commence rait à se déverser pour tout basculement additionnel du creuset. Cette position est re présentée à la fig. 5 par les traits interrom pus désignés en A.
Lorsque ce mouvement est effectué, l'opérateur laissera le levier 100 s'engager dans le secteur denté 101 en éta blissant ainsi la. position du galet 99, de sorte que lorsque le creuset est déplacé vers le haut par suite d'une pression sur la pédale 104 agissant par l'intermédiaire du câble 102, le creuset continuera à basculer à une allure déterminée d'avance, de façon à verser uni formément le métal pendant sa course ascen dante. La suite du basculement du creuset est effectuée, comme on le comprend: Par le guide 98 qui s'engage contre le galet 99 sur le levier 100, le galet 99 glissant librement<B>le</B> long de l'organe de guidage 98.
Comme il a été indiqué précédemment, le creuset, en étant soulevé, basculera continuellement et lors de la phase finale de la coulée, il occu pera une position semblable à celle indiquée en traits interrompus à la fig. 5 et désignée en B.
En se reportant à ce contour en traits interrompus, on remarque que 'l'organe -de ;uidage 98 est dirigé vers le bar, mais se trouve encore engagé avec le galet 99 porté par le levier 100, et que le galet 99 a glissé le long de l'organe de guidage 98 vers le point de pivotement du creuset. Lorsque le creuset 73 est soulevé, comme il est indiqué ci-dessus, on comprend que le collier 95 a été également soulevé, et il en résulte que l'entonnoir<B>106</B> et la tête distributrice<B>108</B> ont été aussi soulevés, l'entonnoir étant porté par le bras 105 et la tête distributrice étant déplacée par suite de la liaison 109 qui se trouve entre le collier 95 et le support infé rieur 51 qui porte l'arbre creux du distri buteur.
Quoique l'invention soit particulièrement désignée pour couler des alliages cuivre- plomb ou des bronzes plastiques à l'intérieur d'un support dur. auquel cet alliage ou ce bronze est soudé ou brasé de façon sûre, il est évident que l'invention s'applique à la coulée par voie centrifuge d'une grande va riété de métaux qui peuvent exiger les moyens particuliers et nouveaux réalisés par la présente invention. Il est entendu que l'invention s'applique aussi bien aux for mes d'exécution représentées qu'aux for mes d'exécution décrites dans lesquelles le distributeur est disposé dans le sens verti cal.
Il est également entendu que le mot "douille" -est employé pour désigner tout ar ticle creux produit. suivant les indications données ci-dessus, quel que soit le but de son utilisation et indifféremment si on l'emploie comme douille cylindrique pleine ou fendue.