Dispositif de commande automatique de chariots pour tours et machines-outils
en général.
La présente invention a pour objet un
dispositif de commande automatique de cha
riots pour tours et machines-outils en géné-
ra. l.
Le dispositif objet de l'invention est ca
ractérisé par le fait que les groupes d'organes
mobiles, qui, alternativement, permettent
l'admission et assurent ira suppression au
moins partielle, momentanées, de l'agent mo- teur des chariots, sont entraînés en même temps que les chariots eux-mêmes, que le mouvement de tous ces groupes d'organes mobiles affectés à chacun des divers eha- riots est toujours parallèle. à une direction fixe, quelle que soit la direction ou le dé- placement des chariots, de sorte que quel que soit le chariot en mouvement, le chariot puisse commander, soit une variation de vitesse de son propre mouvement (arrêt compris), soit la mise en route de l'autre chariot ou une variation de vitesse de ce dernier ;
et
que la, durée et l'ordre de succession des di-
vers mouvements exécutés par les chariots
peuvent être réglés par le déplacement con
venable de taquets, portés par les organes
mobiles de commande.
Dans la forme d'exécution la plus simple,
qui sera décrite à titre d'exemple, afin d'en
bien faire apparaître le principe, ce dispositif assureautomatiquementla. commande des mouvements de deux chariots dont les directions et sens de travail sont indépendants les unes des autres. L'un de ces chariots (appelé, dans la suite, second chariot) est mobile sur l'autre (premier chariot) lui-même mobile par rapport au bâti commun qui les supporte.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention, appliquée à un tour automa- tique actionné hydrauliquement.
La fig. 1 représente une vue de face de la machine ;
La fig. 2 est une vue en plan avec parties en coupe ;
La fig. 3 est une vue en bout (du côté de la poupée du tour) ;
La fig. 4 est une coupe transversale pas sant-par l'axe des chariots ;
La fig. 5 représente une des formes que peuvent prendre les taquets de commande des mouvements automatiques.
On remarquera que sur le dessin il est représenté outre le dispositif conçu suivant l'invention (chariots D et E), un autre dispositif constitué par un chariot simple F (troisième chariot).
Sur le dessin : A est le bâti et B est la poupée, du tour ; 1 est sa poulie de commande, 3 un mandrin ; 3 un cylindre hydraulique pour serrage des mors de ce mandrin ; 4,5 les canalisations alimentant ce cylindre ; 6 le coffret contenant la valve de commande hydraulique du mandrin ; 7 et 8 les pédales d'ouverture et de fermeture de cette valve ; 9 et 10 sont des manettes de mise en marche et-de retour des chariots ; 11 est une sou pape by pass"de réglage de pression ; 12, 13,14 sont des volants de réglage hydrau- liques individuels pour les divers organes commandés par ce moyen ; 15 est un manomètre pour le contrôle de la pression ;
16 une courroie qui commande, a, l'aide de la poulie 17, un compresseur hydraulique P (fig. 3) ; 18 est une pompe a engrenages, ou tout autre système, pour l'arrosage de la pièce en cours d'usinage ; J (fig. 3) est la chaîne qui commande ladite pompe ; 19 est le réseau des canalisations d'amenée et de. départ du fluide sous pression aux divers organes ; 20 est un levier destiné à la manoeuvre du système d'embrayage entre la poulie 1 et la broche du tour. C est la contre-pointe de ce tour ;
D figure le premier chariot lequel peut se déplacer longitudinalement sur le bâti A.
21 est la tige du piston hydraulique qui commande ce déplacement ; elle est fixée au bâti la pièce 22 ; 23 est le cylindre hydraulique solidaire du chariot D, dans lequel se meut ledit piston ; 24 est une vis qui se déplace avec le chariot D et sur laquelle
peuvent être déplaces des écrous 26 et 27 per
mettant de régler la course du chariot D,
par butée de ces écrous contre la a pièce 25 . solidaire du. bâti .
28 est une pièce coulissante solidaire du chariot D, 29 et 30 sont des taquets pouvant
se fixer en un point quelconque de cette cou-
lisse.
E figure le second chariot monté sur le premier chariot D et capable de pivoter sur ce dernier de façon à pouvoir se déplacer soit parallèlement, soit perpendiculairement à lui, suivant un même plan, soit encore dans toute position intermédiaire entre ces deux der nières.
31 est une crémaillère solidaire du ehariot E ; 32, un pignon en prise sur cette cré- maillère ; 33 un pignon angulairement solidaire du pignon 32, auquel il est relié par r l'arbre N ; 34 est une crémaillère en prise avec le pignon 33 ; 35 est la tige du piston hydraulique qui, reliée axialement à la cré- maillère 34, transmet à celle-ci l'effort dudit piston, lequel se meut dans le cylindre 36 ; 37 est une des canalisations alimentant ce cylindre 36 ;
38 (fig. 1) et 39-40 (fig. 3) sont des canalisations télescopiques permettant l'alimentation du cylindre 36 durant son déplacement longitudinal ; 41 est une coulisse solidaire de la crémaillère 34, à laquelle elle est axialement reliée et pouvant se déplacer avec cette crémaillère par suite de l'action du piston 35 ; cette coulisse 41 se déplace alors parallèlement à la. coulisse 28 du chariot D.
42,43,44 figurent un système de vis et butées semblable à celui qui a été décrit précédemment pour le premier chariot D, et destiné à limiter la course du second chariot
E. 45 et 46 sont des taquets pouvant se fixer en un point quelconque, convenablement choisi de la coulisse 41, suivant le travail à effectuer.
50 représente un coffret recevant les canalisations 19 et contenant les soupapes qui commandent les pistons de manoeuvre 21 et 3, 5 ; en 51,52 (fig. 1,4 et 5) et en 53, (fig. 4,5), on a, figuré les doigts qui actionnent ees soupapes et qui sont euxmêmes commandés par les taquets 29,30,4. 5 et 46.
F. est un chariot auxiliaire, nommé plus haut troisième chariot", fixé sur le bâti A et pouvant prendre par rapport à l'axe de ce bâti, soit une position perpendiculaire ou parallèle, suivant un même plan, soit toute position intermédiaire ; ce chariot de type simple et connu est représenté ici simplement à titre d'exemple ; on peut le remplacer par un dispositif suivant la combinaison D, E.
Ce chariot F est mû par piston et cy- lindre hydraulique ; il porte une coulisse 65 avec taquet mobile 66 commandant la valve
67 à l'aide du doigt 68 (fig. 2) ; étant donné
que ce chariot F se déplaee lors du réglage,
son alimentation est assurée par un groupe
de tubes flexibles qui, sur l'exemple des
figures, passent dans une gaine commune 64
(fig. 3 et 4).
L'équipement hydraulique du système
peut être d'un type quelconque, de même la
manoeuvre des chariots pourra être produite pneumatiquement ou électriquement (dans ce cas, les taquets actionneraient des relais) ou par tout. antre dispositif approprié.
La fig. 5 représente un dispositif par le
quel les taquets 2^9, 30 et 45,46 fixés en
des points convenables sur les coulisses 28
et 41 peuvent commander trois soupapes
différentes en agissant sur les doigts de
valve 51,. 52, 53 ; la soupape 52 étant mé-
diane, les taquets qui la commandent pren
dront la fo.rme45ou.29.
Pour fiDDer les idées, on admettra que dans le cas présentement décrit :
a) le taquet 51 commande l'arrêt du clia- riot E ; le taquet 52, le départ du chariot E ; le taquet 53, l'arrêtetledépart du chariot D.
b) les chariots occupent leurs positions de départ, le chariot 7) vers la contre-pointe
C'et le chariot E en son point extrême de recul.
On suppose que la pression est admise dans le. cylindre 23. Dans ces conditions, le chariot D avance vers la poupée B jusqu'à ce que l'un des taquets calés sur la coulisse 28 touche le doigt 53, à ce moment le chariot D s'arrête ; un taquet ca. lé sur la coulisse 41 (laquelle se déplace en même temps que 28) peut toucher le doigt 52 et le chariot E se met à son tour en marche ; la coulisse 41 qui se meut alors indépendamment de 28, mai, parallèlement à cette dernière, peut porter un taquet qui vient, à un moment voulu et déterminé, toucher le doigt 53, ce qui provoque le nouveau départ du chariot D ;
à ce même moment, du reste, le chariot E peut s'arrêter par l'action d'un autre taquet touchant le doigt 51.
On pourra varier ces combinaisons de mouvements à l'infini en modifiant leur ordre et leur durée ; en effet quel que soit l'élément (chariot) en fonctionnement, la coulisse dont dépend cet élément se déplace toujours dans une direction parallèle à celle de l'autre coulisse ; par conséquent, les doigts de soupapes peuvent être commandés indépendamment par l'une ou l'autre de cescoulisses. Dans ces conditions, quel que soit le chariot en mouvement, ce chariot peut commander soit une variation de vitesse de son propre mouvement, soit la mise en route de l'autre chariot ou une variation de vitesse de ce dernier. Tel est le résultat très avantageux du dispositif décrit.
On pourra, de même augmenter le nombre de ces-coulisses s'il est utile, suivant le cas d'application et sans sortir du cadre de l'invention.
On pourra de même employer des coulisses de forme circulaire aux lieu et place des coulisses rectilignes décrites.
On pourra aussi prévoir, sur l'une ou l'autre des pièces coulissantes, ou sur les deux, un taquet commandant un doigt qui assurera en fin d'opération le retour automatique des chariots à leurs points de départ.
On pourra encore prévoir d'autres taquets qui, lorsque les chariots sont revenus à leurs points de départ,oomanderont un doigt assurant le nouveau départ de ces chariots.
Par le jeu de ces divers facteurs on pourra obtenir automatiquement tous les mouve ments nécessaires à l'exécution d'un travail donné, c'est-à-dire les mouvements tels que départ, avance rapide, avance lente, départ à nouveau, retour rapide au point de départ, etc.
L'invention pourra done être réalisée dans de multiples variantes qui rentrent toutes dans le cadre de l'invention, si elles en appliquent le principe, tel qu'il résulte des explications du début et de la description de la forme d'exécution particulière, prise comme exemple.