Lampe électrique à filament incandescent. L'invention est relative aux lampes élec triques à filament incandescent, à atmos phère gazeuse ou dans le vide, et elle a pour objet la réalisation d'une lampe capable de produire un éclairement uniforme sur le plan utile, ou plus généralement une courbe po laire d'intensité lumineuse .ayant le contour désiré.
Jusqu'ici, on a cherché à obtenir ce ré sultat en entourant la lampe de réflecteurs ou diffuseurs en verre avec prismes, ou en métal poli formant projecteurs, -ou encore en argentant ou en émaillant certaines parties de la lampe. Aucun de ces moyens n'a pu donner -de résultats satisfaisants et le ren dement obtenu était toujours défectueux, étant donné l'impossibilité de donner aux ré flecteurs .des formes rationnelles avec un foyer lumineux (filament incandescent) qui diffère considérablement d'un foyer ponctuel.
La lampe électrique à filament incandes cent suivant l'invention est -caractérisée en ce qu'elle comprend un organe réflecteur à l'intérieur de l'ampoule, la forme et la dis position relatives :de cet organe réflecteur et du filament étant telles que par tout point du filament -on puisse mener un plan cou pant normalement la surface réfléchissante et que ce plan ne -contienne pas d'autres points du filament dont les rayons puissent attein dre la partie .de la coupe du réflecteur qui est en regard du point par lequel le plan a été mené.
De cette façon, on. arrive à diriger à vo lonté une partie importante -des rayons lumi neux, par exemple en vue de réaliser sensi blement la distribution,du flux lumineux qui correspond à l'éclairement uniforme d'une surface donnée.
Pour obtenir la répartition désirée du flux lumineux, on pourra employer en outre un ou plusieurs réflecteurs extérieurs à l'am poule.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple: La fig. 1 est un schéma représentant les courbes polaires .d'un foyer lumineux ponc tuel supposé seul ou combiné avec un réflec teur extérieur, ainsi qu'une courbe convenant pour l'éclairement uniforme .d'une partie du plan utile; La fig. 2 indique la courbe polaire d'une lampe à filament spiralé horizontal, de fa- bri:cation courante; La fig. 3 indique la même courbe dans -le cas d'un filament spiralé à dents de scie ou en zigzag; La fig. 4 représente une lampe électrique à incandescence avec réflecteur intérieur sui vant l'invention;
La fig. 5 indique la courbe polaire dans le cas de l'emploi .d'un écran intérieur sui vant l'invention, en verre opale et -de section verticale en forme de demi-tore; Les fig. 6 à 8 indiquent les courbes ob tenues avec des écrans intérieurs de diffé rentes formes; Les fig. 9 et 10 montrent comment -des écrans selon l'invention peuvent être em ployés pour projeter toute la lumière émise vers le haut ou vers le bas; La fig. 11 représente la combinaison d'une ampoule à réflecteur intérieur avec un ré flecteur extérieur à plusieurs surfaces réflé chissantes;
La fig. 12 représente, suivant les @diffé- rents angles -dans le sens longitudinal et dans le sens transversal, les courbes polaires qu'il faut obtenir pour avoir un éclairement sensiblement uniforme sur une surface rec tangulaire; La fig. 13 montre, en coupe suivant la ligne 13-13 @de la fig. 14, une lampe à ré flecteurs intérieurs et extérieurs pour l'éclai rage de surfaces rectangulaires allongées; La fig. 14 en est une vue de profil;
La fig. 15 est une vue en coupe, à plus ,ferande échelle, du réflecteur et ,de la lampe. suivant la ligne 15-15 de la fig. 16, et La fig. 16 est une vue en coupe de la lampe suivant la. ligne 16-16 de la fig. 15.
Pour mieux fixer les idées, on a repré senté à la fig. 1 la courbe polaire P' des in- tensités d'un foyer .lumineux, supposé ponc tuel et placé en 0; cette courbe est un cercle dont le rayon 0A représente l'intensité lumi neuse de la source,dans les différentes -direc tions. Cette intensité est supposée la même dans les différentes directions OB', <I>OC',</I> OD', OE, etc., faisant avec la verticale des angles de 0 , 10 , 20 , 30 , etc.
,Si l'on place le foyer 0 à l'intérieur d'un réflecteur tel que R, du type dispersif géné ralement utilisé, on obtient une nouvelle courbe P., et les intenstiés lumineuses sous les différentes angles, tels que 0 , 10 , 20 , 30 , etc., sont représentées par les vecteurs <I>OB, OC,</I> OD, OE.
Si l'on suppose que la surface à éclairer est un plan tel que XY, situé à une distance <I>la</I> @du foyer lumineux 0, la valeur des éclai rements aux points d'incidence<I>B', C', D', E'</I> des rayons d'inclinaison 0 , 10 , 20 , 30 sera pour:
EMI0002.0042
Si l'on pose<I>OB =</I> 1, on voit de suite que pour .obtenir un éclairement uniforme en B', <I>C', D', E', il</I> faudrait que les intensités lumi neuses soient, au lieu des valeurs marquées au dessin:
EMI0002.0045
La courbe des intensités lumineuses né cessaires pour obtenir un égale éclairement sur le plan utile doit -donc avoir une forme tout à fait différente .de la courbe P', cette :courbe étant celle représenté en P3 (fig. 1), ou, plus exactement, la partie inférieure -de celle-ci- On voit que .les courbes polaires des lam pes :de la pratique actuelle (fig. 2 et 8) ne conviennent pas mieux que les courbes P' et P, de la fig. 1 pour le but en question.
A la fig. 4, on a représenté une lampe à réflecteur intérieur suivant l'invention. 1 est le filament incandescent, spiralé ou non, de forme circulaire, .disposé horizontalement; 2 est l'écran 'réfléchissant, en forme de surface de révolution, pouvant être, par exemple en métal poli. On remarquera que les .plans mé ridiens, qui coupent normalement la surface de l'écran réflecteur, ne contiennent jamais qu'un seul point du filament dont les rayons puissent ,atteindre une 'branche donnée de la. coupe de la surface réfléchissante.
Ce fait permet -de tracer facilement la forme du ré flecteur 2 de manière à obtenir une concen tration .du flux lumineux .dans certaines di rections, ce qui facilite l'obtention d'une courbe polaire d'intensité ayant la forme voulue.
Dans .les fig. 5, 6, 7 et 8, la présence de l'écran (ayant respectivement la forme d'un demi-tore, d'un quart de tore inférieur, ,d'un quart,de tore supérieur, et d'un -doubile cône) a pour effet -de donner l'intensité maxima dans un angle -de 70 à 75 par rapport à la verticale, ce qui .constitue la disposition la plus favorable pour obtenir un éclairement -uniforme sur le plan utile;
ces courbes sont, en effet, plus voisines .de la courbe P3 (fig. 1) que dans le cas @de la lampe ordinaire à fila ment spiralé horizontal (fig. 2) dans laquelle l'intensité maxima est obtenue dans un angle de 80 .avec la verticale (rayon OC) ou dans le cas de la lampe à filament spiralé en dents de scie (fig. 8) dans laquelle l'intensité maxima est à 90 (rayon OA).
Par l'emploi .des ,lampes suivant l'inven tion, on peut donc diminuer notablement le nombre -de foyers lumineux actuellement né 2essaires pour obtenir un éclairement uni forme sur le plan utile, La fig. 9 donne, à titre d'exemple, une va.- riante -de l'invention, dans laquelle la lampe, avee son écran, est disposée pour un 6clai- rage indirect; le filament étant complètement masqué par la lampe, il n'y a aucun 6blouis- sement.
La fig. 10 représente un autre dispositif d'écran suivant l'invention pour éclairage direct.
Bien entendu, les détails .d'exécution re présentés et décrits n'ont été donnés qu'à. titre -d'exemple; c'est ainsi que la forme de l'écran n'est nullement limitée à celles repré sentées; sa section peut être plane, sphérique, parabolique, hyperbolique ou autre suivant la courbe polaire -d'intensité -désirée, la forme du filament, la -distance de la lampe au plan utile, etc. Les écrans peuvent être soit en verre opale, formé d'un verre double avec par tie claire du côté du filament, la couche opale étant plus ou moins opaque suivant la quan tité de lumière que l'on veut laisser filtrer au travers (lumière diffusée), soit en verre argenté, .chromé ou recouvert -d'un métal ré fléchissant quelconque.
Ils peuvent être 6ga- lement en verre prismatique à réflexion, ou encore en métal poli formant miroir.
La forme des filaments n'est pas non plus limitée à celle des .dessins; ils peuvent être de forme différente, par exemple en zigzag, ou en dents -de scie, etc. On peut également employer plusieurs filaments superposés en couches parallèles, ou .des filaments verticaux ou inclinés sur la verticale.
De même, le nombre et la position du ou. des écrans par rapport au filament peuvent également varier à volonté, le tout, bien en tendu, dans les limites qui ressortent du con tenu de la revendication.
Enfin, on peut combiner la .lampe à réflec teur intérieur décrite ci-dessus avec un ou plusieurs réflecteurs extérieurs. 'Si, par exem ple, on considère la lampe à réflecteur inté rieur -de la fi-. 4, la courbe polaire obtenue avec une telle lampe est représentée en P, sur la fig. 11, l'intensité lumineuse étant maximum à 55 . Il suffit de rapprocher cette courbe .de la courbe P' -de la fig. 1 ou des courbes des fig. \? et 3 pour se rendre compte de l'amélioration obtenue dans le but recher ché qui est d'assurer un éclairement uniforme du plan utile.
Mais ce résultat peut encore être amélioré au moyen des réflecteurs exté rieurs, de façon à obtenir sensiblement la courbe P., P3 (fig. 1 et 11) qui est la courbe polaire optimum, par une forme et une dis position judicieuse de ces réflecteurs exté rieurs.
On a. indiqué ci-dessous, à titre d'exem ple, la façon -de procéder pour atteindre ce résultat. Partant de la lampe représenté à la fig. 11, on commence par déterminer, à l'aide ales mesures et calculs photométriques habituels (Rousseau, Bloch, etc.), les intensités lumi neuses dans les différentes directions, puis les flux lumineux correspondant .aux diffé rentes zones découpées dans une sphère de rayon égal à l'unité par des cônes dont les demi-angles au sommet sont 100, 200, 300, etc.
Dans le cas particulier de la courbe P, (fig. 11), ,les intensités moyennes .mesurées dans les différentes directions sont par exem ple les suivantes:
EMI0004.0013
Direction <SEP> 0 <SEP> 5 <SEP> <SEP> <B>150 <SEP> 250 <SEP> 350</B> <SEP> 450 <SEP> <B>550 <SEP> 650 <SEP> 750 <SEP> 850</B>
<tb> Intensités <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 15 <SEP> 70 <SEP> 11<B>8</B> <SEP> 208 <SEP> 360 <SEP> 208 <SEP> 140 <SEP> 125
<tb> en <SEP> bougies
<tb> Direction <SEP> 95 <SEP> 0 <SEP> 1<B>0</B>5 <SEP> 0 <SEP> 115 <SEP> 0 <SEP> <B>1250 <SEP> 1350</B> <SEP> 1450 <SEP> <B>1550 <SEP> 1650 <SEP> 1750</B>
<tb> Intensités <SEP> 130 <SEP> 150 <SEP> 151 <SEP> 151 <SEP> 152 <SEP> 152 <SEP> 148 <SEP> 118 <SEP> 0
<tb> en <SEP> bougies Les intensités,
représentées par les vec teurs OA, <I>OB, OC,</I> OD, etc., à la fig. 11, la courbe P3.
Les flux moyens correspondants, mesurés en lumens, sont égaux aux produits des in tensités moyennes par les surfaces découpées dans la sphère de rayon égal à l'unité par les cônes dont les demi-angles au sommet sont 1.0 0, 20 0, 30 0, etc.
Le tableau ci-dessous -donne les valeurs de ces surfaces et -des flux -correspondants:
EMI0004.0020
Demi-angles <SEP> au <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> <B>100</B> <SEP> 200 <SEP> <B>3011</B> <SEP> 400 <SEP> <B>500 <SEP> 600 <SEP> 700 <SEP> 800</B>
<tb> sommet <SEP> des <SEP> cônes <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à
<tb> 100 <SEP> 200 <SEP> 300 <SEP> 400 <SEP> 50<B>0</B> <SEP> 600 <SEP> 700 <SEP> 800 <SEP> 900
<tb> Surfaces <SEP> découpées <SEP> 0095 <SEP> 0,283 <SEP> 0,463 <SEP> 0,628 <SEP> 0,774 <SEP> 0,897 <SEP> 0,992 <SEP> 1,057 <SEP> 1,
091
<tb> dans <SEP> la <SEP> sphère
<tb> Flux <SEP> en <SEP> lumens <SEP> 0 <SEP> 4 <SEP> 32 <SEP> 74 <SEP> 162 <SEP> 324 <SEP> 206 <SEP> 148 <SEP> 136
<tb> Demi-angles <SEP> au <SEP> <B>900 <SEP> 1000 <SEP> 1100</B> <SEP> 1200 <SEP> <B>1300</B> <SEP> 1400 <SEP> <B>1500 <SEP> 1600 <SEP> 1700</B>
<tb> sommet <SEP> des <SEP> cônes <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à
<tb> 1000 <SEP> 1100 <SEP> 1200 <SEP> 1300 <SEP> 1400 <SEP> 1500 <SEP> 1600 <SEP> 1700 <SEP> 180
<tb> Surfaces <SEP> découpées <SEP> 1091 <SEP> 1,057 <SEP> 0,992 <SEP> 0,897 <SEP> 0,774 <SEP> 0,628 <SEP> 0,463 <SEP> 0,283 <SEP> 0,
095
<tb> dans <SEP> la <SEP> sphère
<tb> Flux <SEP> en <SEP> lumens <SEP> 142 <SEP> 159 <SEP> 150 <SEP> 136 <SEP> 118 <SEP> 95 <SEP> 68 <SEP> 33 <SEP> 0 On remarquera que la somme des surfaces découpées dans la sphère est égale à 12, 56, c'est-à-dire la surface totale de la sphère 4 ut BZ lorsque R =1.
Le flux total de .la lampe à écran inté- rieur est la somme des flux élémentaires, soit 1987 lumens.
Le flux moyen par unité de surface de la sphère est égal à 1987:4 k=159; ce flux, en frappant un plan situé à 1 mètre -de la source lumineuse produirait sur ce plan un éclairement de 159 lux. C'est ce flux moyen qui sert de base à l'établissement de la courbe théorique P#.,. Il équivaut à une intensité moyenne de 159 bougies suivant la verticale, cette intensité étant représentée par OA' (fig. 11).
Si l'on applique la règle du cosinus cube sus-indiqué, on trouve que lps intensités @d.ans les différentes directions, nécessaires pour ob tenir un éclairement uniforme sur le plan utile, en supposant que le ,cône lumineux soit limité à un angle au sommet de 120 , de vraient être:
EMI0005.0007
Directions <SEP> 0 <SEP> <SEP> 5 <SEP> <SEP> <B>150</B> <SEP> 250 <SEP> <B>350</B> <SEP> 450 <SEP> <B>550</B>
<tb> Inverses <SEP> des <SEP> 1 <SEP> 1,015 <SEP> 1,11 <SEP> 1,34 <SEP> 1,82" <SEP> 2,84 <SEP> 5,28
<tb> Cosinus <SEP> Cube
<tb> Intensités <SEP> 159 <SEP> 161 <SEP> 176 <SEP> 214 <SEP> 290 <SEP> 451 <SEP> 840 Les intensités sont représentées par les vecteurs OA', OI3', <I>OC',</I> OD', etc., et .donnent la courbe P3. Les flux -correspondants, dans les zones coniques successives devraient être:
EMI0005.0014
Derni-angles <SEP> au <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> <B>100</B> <SEP> 200 <SEP> <B>300</B> <SEP> 400 <SEP> 50
<tb> sommet <SEP> des <SEP> cônes <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à <SEP> à
<tb> 100 <SEP> 200 <SEP> 300 <SEP> 400 <SEP> 500 <SEP> 600
<tb> Surfaces <SEP> découpées <SEP> <B>0</B>095 <SEP> 0,283 <SEP> 0,463 <SEP> 0,628 <SEP> 0,774 <SEP> 0,897
<tb> dans <SEP> la <SEP> sphère
<tb> Flux <SEP> en <SEP> lumens <SEP> 15 <SEP> 50 <SEP> 99 <SEP> 182 <SEP> 350 <SEP> 755 Le flux total d'une lampe .ainsi modifiée est la somme des flux élémentaires, soit 1451 lumens, correspondant à un rendement moyen de la lampe -de 1451 : 1987 = 0,73.
Si l'on compare les flux lumineux de la lampe sans réflecteurs extérieurs à ceux de la lampe idéale, on en déduit les différences sui vantes
EMI0005.0015
Zones <SEP> coniques <SEP> 0-10 <SEP> 10-20 <SEP> 20-30 <SEP> 30-40 <SEP> 40-50 <SEP> 50-60
<tb> Flux <SEP> de <SEP> la <SEP> lampe <SEP> sans <SEP> 0 <SEP> 4 <SEP> 32 <SEP> 74 <SEP> 162 <SEP> 324
<tb> réflecteurs <SEP> extérieurs
<tb> Flux <SEP> de <SEP> la <SEP> lampe <SEP> idéal <SEP> 15 <SEP> 50 <SEP> 99 <SEP> 182 <SEP> 350 <SEP> 755
<tb> Différences <SEP> 15 <SEP> 46 <SEP> 67 <SEP> 108 <SEP> 188 <SEP> 431 Le rôle des réflecteurs extérieurs est de rabattre dans les zones coniques de l'h6mis- phère inférieure le flux de l'hémisphère supé rieure pour compenser le déficit en flux lu mineux de l'hémisphère
inférieure.
L'intensité maximum & la lampe sans ré flecteurs extérieurs étant émise à 55 0, .on aura évidemment intérêt à ce que le bord in férieur du réflecteur inférieur se trouve au- dessus du rayon à 55 0 (fi-. 11) par exemple sur le rayon à 60 0.
Supposons qu'on veuille utiliser trois écrans extérieurs E,, E2, E3 et que le pre mier écran El .capte .le flux compris dans la zone 60-80 ', c'est-à-dire<B>206 +</B> 148 z-- 354 lumens, le second écran captant le flux de la zone 80-l100, c'est-à-dire 136 -I- 142 -f- 159 = 437 lumens et le troisième captant le fluxde la zone 110-1e800, c'est-à-dire 150-I-1.36-1-118 -f- 95 -I- 68 -f- 33 = 600 lumens.
Les écrans capteront ainsi un flux de 354 + 437 600 = 1391 lumens, alors que le déficit total dans le cône utile -de 120 0 d'angle au sommet est de 15 -f- 46 -1- 67 + 108 + 188 -i- 431 = 855 lumens. Ceci suppose un rendement ,de 855 :1391 = 0,62 pour les réflecteurs, c'est-à-dire un chiffre acceptable.
En répar tissant les 855 lumens nécessaires entre les trais écrans, dans la proportion des flux élé mentaires (354, 437, 600) qu'ils captent, vis- à-vis du flux total (1391) qu'ils reçoivent, c'est-à-dire en multipliant les flux reçus par le coefficient 0;
62, -on en #dé,duit que l'écran E, peut renvoyer un flux de 220 lumens (35.1 y 0,62), l'écran E, un flux de 270 lu mens (437 ,X 0,62) et l'écran E3 un flux d<B>e</B> 375 lumens f600 >C 0,62), soit au total 865 lumens.
On voit facilement que si l'on arrange l'écran E, de manière à réfléchir la lumière qu'il reçoit vers la zone 0 -30 , il compen sera largement le déficit des zones 0-10, 10-20, 20-30 (1<B>5</B> + 46 + 67 = 128). L'écran E_, employé pour réfléchir la lumière vers la zone 30 -50 , compensera presque entièrement le déficit des zones élémentaires 30-40, 40-50 (114 + 188 = 802). L'é cran E3, employé pour réfléchir la lumière vers la zone 50-60 , compensera presque entièrement le déficit .de cette zone (431).
En fait, l'écran L', serait un peu trop grand et les écrans EZ et Eun peu trop petits, mais l'approximation obtenue en choisissant les .an gles de réflexion limites 30 et 50 est très suffisante en pratique.
Le bord supérieur 4 @de l'écran E, sera. donc sur le rayon 80 à une distance conve nable -de la hampe, choisie de façon à éviter un échauffement excessif de l'écran sans agrandir démesurément l'appareil, tandis que son bord inférieur 5 se trouvera à l'intersec tion du rayon 60 et du premier rayon P, réfléchi à 30 , par le second écran E, (afin & ne pas intercepter ce rayon) au point 4a situé à une distance convenable @de la lampe sur le rayon 110 . La tangente à l'écran en ses différents points est perpendiculaire à la bissectrice -de l'angle formé par les rayons in cident et réfléchi.
Les points intermédiaires de l'écran et les tangents .correspondantes peuvent être -obtenus en subdivisant la zone incidente 60-80 et la zone réfléchie 0-â0 en un nombre égal de zones élémentaires. On obtient .ainsi le profil E,.
Le bord supérieur de l'écran E, est en 4a sur le rayon 110 et son bord inférieur est à l'intersection @du premier rayon réfléchi à 50 par l'écran E3, au point 4h situé à une @dis- tance convenable de la lampe, sur le rayon à 165 (le dernier rayon ayant une intensité .appréciable). Les points intermédiaires de la courbe et ses tangentes s'obtiendront comme dans le cas,de l'écran E,.
Enfin. l'écran E3 partira du point 41, pour aboutir en un point convenable sur ile rayon 110 , choisi de façon que l'appareil ne soit pas trop volumineux et en tenant compte de l'allure de la courbe construite par points et par tangentes comme .dans le cas ,de l'é cran E,.
On remarquera que l'emploi 4e la lampe avec écran intérieur 2 permet d'obtenir éco nomiquement une répartition uniforme du flux lumineux sur le plan utile, les .avanta- es .de l'écran intérieur étant les suivantes: a) L'écran 2 concentre les rayons lumi neux émis à l'intérieur -du filament, -comme on le voit fig. 4^, pour les réfléchir sous un angle moyen @de 55 , c'est-à-dire là .où on a besoin du maximum de flux lumineux, dans l'exemple choisi.
b) Pour obtenir cette concentration du flux lumineux à 55 , l'écran 2 capte complè tement le flux lumineux à l'intérieur -d'un cône de 40 d'ouverture au sommet; cepen dant, comme la quantité @ de lumière à réflé chir à l'intérieur ,de ce cône pour obtenir un éclairement uniforme sur ile plan utile est très faible (puisque l'intensité lumineuse né cessaire suivant la verticale n'est que la huitième partie de celle nécessaire à 60 du pied de la verticale), ile rôle de l'écran El, qui donne l'éclairement sur le plan utile en tre 0 et 30 ,
sera très réduit et il n'utilisera pour cela qu'une faible partie du flux lumi neux émis par le foyer.
Le rôle de l'écran E,, se trouve ainsi fa cilité. Les écrans réflecteurs extérieurs peuvent être, soit en métal poli ou émaillé, soit en verre opale -ou formant miroir. Le nombre et 1.a forme @de ces écrans représentés sur le dessin ne sont donnés qu'à titre .d'exemple et on peut utiliser d'autres formes ou nombres.
De même, l'écran intérieur de la lampe peut avoir d'autres formes que celle représentée au,dessin, tout en satisfaisant aux -conditions indiquées ,dans la revendication. On peut, no tamment, calculer et établir,cet écran pour ré fléchir les rayons lumineux -émis par le fi lament suivant toute autre direction princi pale que -celle indiquée au dessin.
Naturellement le mode de fixation -des écrans est quelconque; ils peuvent, par exem ple, être fixés au moyen d'une ferrure 6 por tée par la lampe, et des pattes 7, ou tout autrement.
Des appareils semblables à celui qui vient d'être décrit peuvent être utilisés soit comme réflecteurs, soit comme diffuseurs pour éclai rage direct ou indirect.
Lorsqu'il s'agit d'éclairer une surface rectangulaire .allongée .de façon à obtenir un éclairement sensiblement uniforme en tous les points, il faut obtenir des courbes polaires d'intensités lumineuses semblables à celles représentées à la fig. 1'2, où 11 représente la courbe des intensités lumineuses dans le sens longitudinal et 12 la courbe de ces intensités dans le sens transversal.
Suivant le mode de réalisation représenté aux fig. 13 et 14, l'appareil -d'éclairage per mettant d'obtenir des courbes de ce genre comporte un réflecteur extérieur 13, en forme de gouttière, ouvert à la partie inférieure et fixé sur un corps vertical 14, fixé lui-même sur un capuchon en fonte 15, dans ilequel est vissé un tube 16, servant de support à la lan terne.
La forme @du réflecteur 13 a été étudiée en vue de profiter d'une partie :aussi grande que possible du flux lumineux partant de l'ampoule vers le haut et,de façon à obtenir une répartition du flux total conforme, au tant que possible, .aux courbes 11 et 12. C:e réflecteur peut être constitué soit en tôle,d'a- cier revêtue d'un émail plus ou moins trans parent, soit en métal poli, argenté ou chromé formant miroir, soit encore en verre argenté ou avec prismes à réflexion permettant d'o rienter le faisceau lumineux à volonté.
La forme de gouttière représentée sur le dessin n'est évidemment donnée qu'à titre d'exemple et elle varie bien entendu suivant le genre,de filament, l'étendue et la position de la surface à éclairer, etc.
Un tube 17, coulissant à l'intérieur du tube 16, contre lequel il peut être bloqué en un point quelconque au moyen d'une vis de serrage (non figurée au dessin), porte à la partie inférieure la douille 18, dans laquelle on fixe la lampe 19. On peut ainsi régler à volonté en hauteur la position du filament ,de la lampe par rapport à l'appareil.
Les fig. 15 et 16 donnent à une plus grande échelle la ,disposition de la lampe 19 et -du réflecteur 19. Un miroir 20 métallique ou en verre est disposé dans l'ampoule sous ledit filament et possède une forme appro priée pour obtenir une réflexion des rayons lumineux émis par le filament 21 suivant,des directions parallèles à un plan déterminé.
Comme on ale voit sur la fig. 16, le miroir 20 présente deux surfaces réfléchissantes cy lindriques opposées et les deux parties 21 du filament incandescent de l'ampoule sont pla cées parallèlement aux faces .cylindriques du miroir 20, de façon que chacune de ces faces ne reçoive des rayons que de l'une des parties du filament.
Les deux parties du filament 21 peuvent être montées soit en série, soit en parallèle sur le circuit électrique, cette deuxième dis position présentant l'avantage que 1a rupture de l'une des parties du filament ne provoque pas une extinction complète du foyer lumi neux.
Un écran 22, en verre opale ou .argenté, ou encore en métal poli, placé ,au-dessus du filament, a pour but -de réfléchir une partie des rayons lumineux émis dans l'hémisphère supérieur de la lampe électrique pour éviter leur absorption dans le corps 14 du réflec teur 13. L'écran 22, ainsi que l'écran 20, peut être. soit en verre opale ou argenté ou encore avec prismes à réflexion, soit en métal poli ar genté ou chromé formant miroir ou toute au tre surface réfléchissante quelconque.
Par ailleurs, les formes des écrans repré sentées sur le dessin n'ont évidemment été données qu'à titre,d'exemple et on peut utili ser toutes .autres formes .appropriées.
On voit. d'après ce qui précède, que lia combinaison de la lampe 19 à flux dirigé et du réflecteur 13 permet d'obtenir sur un rec tangle allongé un éclairement sensiblement uniforme avec un nombre réduit -de foyers lumineux.
Naturellement, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation repré sentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.