CH132966A - Procédé de décarburation d'alliages de fer. - Google Patents

Procédé de décarburation d'alliages de fer.

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CH132966A
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    • C21METALLURGY OF IRON
    • C21CPROCESSING OF PIG-IRON, e.g. REFINING, MANUFACTURE OF WROUGHT-IRON OR STEEL; TREATMENT IN MOLTEN STATE OF FERROUS ALLOYS
    • C21C7/00Treating molten ferrous alloys, e.g. steel, not covered by groups C21C1/00 - C21C5/00
    • C21C7/04Removing impurities by adding a treating agent
    • C21C7/068Decarburising
    • C21C7/0685Decarburising of stainless steel

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Description


  Procédé de décarburation d'alliages de fer.    La présente invention concerne l'enlève  ment de carbone d'alliages de fer par in  sufflation de gaz. Elle est particulièrement  applicable au traitement d'alliages de fer  et de chrome, mais peut égalerrrent être     uti-          lisée    aux alliages de fer avec du manganèse,  du tungstène et d'autres métaux.  



  Lorsqu'on réduit du chrome en partant  de ses minerais par les méthodes les plus  directes, en faisant usage d'un agent réduc  teur     carbonacé    et de conditions propres à  assurer une bonne     récupération    de chrome,  le rapport de chrome à carbone dans le pro  duit de réduction tend à tomber à environ  10, ou même moins. Ainsi, un ferrochrome  à haute teneur en carbone peut contenir  environ 70 % de chrome et environ 7 % de  carbone. Dans bien des alliages de fer et  de chrome,     un    rapport beaucoup plus élevé  de chrome à carbone est nécessaire.

   Dans  le cas extrême d'un alliage résistant à la  rouille, dont l'usage se répand beaucoup à  l'heure actuelle et dont divers types con  tiennent du chrome dans les limites appro-    ximatives de 9 % à 18 %, avec pas plus  de 0,12 %, et souvent beaucoup moins, de  carbone, un rapport     chrome    à carbone de  100 à 1 ou davantage est habituellement  nécessaire. Lorsqu'on veut faire de ces pro  duits à rapport élevé, on peut fondre et ré  duire le minerai de chrome de façon à ob  tenir un produit contenant moins de car  bone que le     ferrochrome    à haute terreur en  carbone; ou bien on peut faire d'abord ce  dernier alliage et le traiter ensuite pour  élever son rapport chrome à carbone.  



  Par exemple : on peut     effectuer    la fusion       ci)    réduisant le minerai avec des     agents     autres que le carbone, ou en réduisant si  multanément du chrome et du     silicium    en  formant par cela môme un alliage qui est,  par nature, à faible teneur en carbone.

   D'au  tre part, on peut faire d'abord     ni)    ferro  chrome à haute teneur en carbone et brûler  une partie du carbone sous un laitier riche  en oxyde de chrome, le métal étant     ensuite     désoxydé et fini par des opérations conve  nables. _      On a également proposé de souffler dans  le ferrochrome de l'air ou de l'oxygène pour  effectuer une décarburation partielle ;

   mais,  autant qu'on le sache, ces procédés n'ont  pas été utilisés industriellement et économi  quement, antérieurement à la présente in  vention, pour élever le rapport chrome à  carbone à plus d'environ 30 parce que, de  la façon dont on les a mis en pratique jus  qu'à présent, les pertes en chrome et les  autres difficultés rencontrées ont rendu les  procédés non économiques pour une réduc  tion plus poussée de la teneur en carbone.  En particulier, à la connaissance des au  teurs de l'invention, on a pas décarburé,  industriellement et économiquement, d'alliage  de fer et de chrome contenant plus de 4 %  de carbone en y insufflant des gaz pour  produire un alliage contenant moins de 2 %  de carbone et plus de 60 % de chrome.  



  Les auteurs de l'invention ont démontré  que de hauts rapports chrome à carbone,  et en particulier des rapports supérieurs à  30, ne peuvent pas être atteints économi  quement par soufflage d'air en faisant usage  de la technique connue. Ils sont également  découvert que, malgré les meilleures récupé  rations de chrome que l'on peut obtenir en  faisant usage de vent enrichi en oxygène,  un tel vent n'est pas non plus économique  lorsqu'on en fait usage dans le convertisseur  soufflé par le bas. La raison en est que la  borine marche du procédé exige que le mé  tal soit amené à des températures tellement  élevées que le garnissage du convertisseur,  quelle que soit sa composition, est rapide  ment détruit, spécialement autour des tuyè  res.

   Des difficultés d'un même genre se  rencontrent lors de la     décarburation    d'al  liages de fer avec le manganèse, le tung  stène ou d'autres métaux encore.  



  Dans le procédé qui fait l'objet de l'in  vention pour la     décarburation,    par soufflage,  d'alliages de fer ayant un rapport de métal  d'alliage à carbone inférieur à 30, et dans  lequel une partie au moins de la     décarbu-          ration    est effectuée par application d'un vent    sensiblement plus riche en oxygène que l'air,  on applique ledit vent à la surface de l'al  liage fondu, pour protéger l'appareil dans  lequel l'alliage est contenu durant le souf  flage, et on effectue le soufflage jusqu'à ce  que le rapport de métal d'alliage à carbone  soit sensiblement relevé et atteigne une va  leur supérieure à 30.  



  Dans l'application du procédé aux allia  ges contenant du chrome, un vent     conte-          nant        60        %,        ou        davantage,        d'oxygène        est     préférable et les récupérations de chrome  sont améliorées à mesure qu'on augmente  la teneur en     oxygène.    Un vent     d'oxygène     industriellement pur est préférable dans cer  tains cas.

   L'usage d'un vent enrichi en  oxygène élève la température du convertis  seur et augmente le taux de la perte de  chrome, mesurée en kilogrammes de chrome  oxydé dans l'unité de temps ; mais l'oxyda  tion du carbone est plus fortement accélé  rée que les pertes de chrome et une propor  tion plus économique est par cela même  établie entre les deux.  



  On conduit donc 10 soufflage dans un  convertisseur soufflé par côté, ou un appa  reil équivalent, de façon que le vent frappe  sur la surface du bain. On a cru,     jusqu'à     présent, qu'on ne pourrait pas, en faisant  usage d'air fortement enrichi ou d'oxygène  pur, effectuer avec succès et d'une     façon     économique une     décarburation    d'alliages de  fer dans un convertisseur du type soufflé  par côté principalement à cause de la perte  excessive, probable, d'oxygène lorsqu'on l'ap  plique de cette manière et du prix de re  vient prohibitif résultant de l'application de  cette méthode.  



  La température du métal augmente ra  pidement à mesure que la teneur du vent  en oxygène augmente. On ne peut donner  les températures maxima atteintes, à cause  de l'impossibilité pratique où l'on se trouve  de les mesurer dans les conditions existant  dans le convertisseur; mais il est à croire  que ces températures dépassent de beaucoup  <B>16000</B> C. Lorsqu'on fait usage d'un couver-      tisseur soufflé par côté, des garnissages  d'une nature suffisamment réfractaire ont  une durée satisfaisante. On a obtenu les  meilleurs résultats avec des garnissages de  magnésie préalablement fondue dans le four  électrique, et avec des garnissages de mine  rai de chrome.  



  La flamme sortant<B>du</B> convertisseur in  dique le progrès de la décarburation. La  longue flamme brillante observée au com  mencement du soufflage "s'éteint" lorsque  la teneur en carbone atteint une valeur dé  finie, caractéristique de l'alliage en cours de  traitement. Par exemple, dans le cas de  ferrochrome contenant environ 70 % de  chrome, cette     extinction    de la flamme se  produit à une teneur en carbone d'environ  2,75% et, dans le cas d'un alliage obtenu  en fondant des battitures d'acier rapide, et  contenant du tungstène et d'autres métaux  à peu près dans les mêmes proportions que  l'acier rapide, l'extinction se produit à en  viron 0,75 % de carbone. Dans le soufflage  de ferromanganèse, la flamme est parfois  tellement obscurcie par les fumées que l'ex  tinction n'est pas un bon critérium de la  teneur en carbone.

   Le temps de soufflage  supplémentaire après l'extinction de la  flamme est fonction de la teneur en carbone  qu'on désire dans l'alliage et de la teneur  du vent en oxygène.  



  Les exemples suivants donnent des ré  sultats typiques obtenus en appliquant le  procédé de l'invention à des alliages de fer  à haute teneur en carbone.  



  Des ferrochromes à haute teneur en car  bone produits suivant les méthodes bien  connues et contenant, initialement : (1)  5,64 % de carbone et 69,73 % de chrome,  (2) 4,91 % de carbone et 70,28 % de chrome  et (3) 4,70 % de carbone et 70,28 % de  chrome furent traités respectivement dans  un convertisseur soufflé par côté, comme dé  crit, avec des vents contenant différents  pourcentages d'oxygène. Le premier alliage,  après traitement avec un vent contenant  72 % d'oxygène, en volume, se trouva avoir    une teneur en carbone de 1,50 % et une te  neur en chrome de 70,74 %, le pourcentage  de récupération de chrome étant de 83.

   Le  second alliage fut soumis à un soufflage par  côté avec un vent contenant 64,2 % d'oxy  gène et, après qu'on l'eut coulé du conver  tisseur, donna à l'analyse 1,65 % de car  bone et 68,52 % de chrome, la récupération  de chrome étant de 76,6 %. Le troisième  alliage, après un traitement similaire avec  un vent contenant 48 % d'oxygène, donna,  à l'analyse, 2,05 % de carbone et 70,43 %  de chrome, et une récupération de chrome  de 72 %. Dans un autre cas où l'on em  ploya le procédé sur une échelle considéra  blement plus vaste, l'analyse moyenne d'un  grand nombre de charges de convertisseur  dont on fit usage sur une période d'environ  une semaine fut approximativement 6 % de  carbone et 68,5 % de chrome.

   Après souf  flage par côté du métal fondu avec, dans  chaque cas, un vent d'oxygène industrielle  ment pur, la teneur en carbone se monta,  en moyenne, à 1,80 % et la teneur en  chrome, à 69,5 %. Ici, la récupération de  chrome fut d'environ 87 % au convertis  seur.  



  On traita une charge de     ferromanganèse     contenant 6,75 % de carbone et 77,82 % de  manganèse dans un convertisseur soufflé par       côté        avec        un        vent        contenant        34,7        %        d'oxy-          gène    pendant une période de 1 heure 37  minutes et, après coulée, on trouva une     te-          neur        en        carbone        de        1,

  90%        et        une        teneur     en manganèse de 77,72 %, la récupération       de        manganèse        étant        de        53,02        %.        Une        autre     charge de     ferromanganèse    contenant<B>6,350</B> /0       de        carbone        et        78,

  23        %        de        manganèse        fut     traitée de semblable façon avec un vent  consistant en oxygène industriellement pur  et, après coulée, montra une teneur en     car-          bone        de        0,58%        et        une        teneur        en        manga-          nèse        de        78,62%,

          la        récupération        de        man-          ganèse        étant        de        55,14%.        Dans        le        soufflage     de la fournée avec de l'oxygène pur, le rap  port manganèse à carbone fut porté bien       au-dessus    de 30 et la récupération de man  ganèse souffrit en     conséquence.    Si l'on avait      arrêté le soufflage lorsque la teneur en car  bone atteignait 1,90%, comme dans la pre  mière opération indiquée dans l'exemple,

   la  récupération de manganèse eût été beaucoup  plus élevée.  



  Des alliages de battitures de laminoir  à haute teneur en carbone contenant : (1)  4,68 % de carbone et 15,98 % de tungstène  (l'élément d'alliage précieux) et (2) 4,84%  de carbone et 15,77 % de tungstène furent  chargés dans des convertisseurs soufflés par  côté et traités individuellement avec un vent  d'oxygène sensiblement pur. Après coulée,  le premier donna, à l'analyse, 0,25 % de  carbone et 17,42% de tungstène et le se  cond, 0,10 % de carbone et 17,55 % de  tungstène, les récupérations de tungstène  étant d'environ 97 %.  



  Des alliages de fer et de chrome renfer  mant des pourcentages de chrome inférieurs  à ceux dont il a été question ci-dessus peu  vent être     décarburés    plus efficacement par  l'invention et on peut élever davantage le  rapport chrome à carbone sans pertes exces  sives de chrome. Ainsi, lorsque la teneur  initiale en chrome est inférieure à 30 %, le  rapport chrome à carbone étant inférieur à  30, on peut élever ce rapport à 100 et,  dans certains cas, même à 500 ou encore  plus haut. On peut fabriquer économique  ment des alliages industriellement impor  tants, ayant une teneur en carbone de 0,2 %,  ou même moins, et une teneur en chrome  de 9 à 20 %, sans nickel ou avec jusqu'à  7 ou 8 % de nickel, en faisant usage de  l'invention pour enlever le carbone en excès  de compositions appropriées.

   Les alliages à  faible teneur en carbone, finis, sont désignés  dans l'industrie sous le nom de "fer ne  rouillant pas".  



  Etant donné que l'on peut atteindre éco  nomiquement des rapports chrome à carbone  plus élevés dans les alliages à teneur rela  tivement faible en chrome, il est préférable  de convertir un     ferrochrome    à haute teneur  en carbone en fer ne rouillant pas en di  luant le ferrochrome avec du fer, puis en    soufflant, plutôt que de renverser l'ordre de  ces opérations.  



  Une façon de procéder préférée, que les  auteurs de l'invention ont employée avec  succès pour la production de fer de rouillant  pas, consiste à diluer du ferrochrome à haute  teneur en carbone, fondu, avec de l'acier  fondu pour réduire initialement la teneur  en carbone du bain résultant, le ferrochrome  étant coulé directement du fourneau où il  est produit dans le convertisseur, soufflé  par côté, contenant l'acier fondu, oh un  soufflage avec de l'oxygène ou de l'air en  richi, comme cela a été déjà décrit, réduit la te  neur en carbone à une valeur inférieure à  0,2 %. Cela conserve la chaleur, réduit la  manipulation et épargne des pertes aux  quelles pourrait donner lieu une nouvelle  fusion.  



  Ce qui suit est un exemple spécifique  de la mise en pratique du procédé de l'in  vention pour la production d'un alliage de  fer et de chrome du type "fer ne rouillant  pas". On fondit des battitures d'acier et  du ferrochrome à haute teneur en carbone  dans un four électrique, dans les proportions  voulues pour donner un alliage d'une te  rreur en chrome appropriée à la production  de fer ne rouillant pas, par ce procédé. Un  échantillon de l'alliage pris à la fin de la  fusion de cette journée au four électrique,  donna à l'analyse 20,66% de chrome, 1,24%  de carbone et 0,14% de silicium.

   Cet alliage  fondu, provenant du four électrique, fut ra  pidement transféré à un convertisseur, souf  flé par côté, à garnissage     basique.    Dans ce  cas, on se servit comme vent d'oxygène in  dustriellement pur et le temps total de  soufflage fut de 5 minutes 45 secondes.  Avant l'addition de désoxydants, l'alliage       contenait        17,71%        de        chrome        et        0,08%        de     carbone.

   Les lingots qu'on coula avec lui       contenaient        17,        74%        de        chrome        0,10()/o        de          carbone        et        0,23%        de        silicium.        Avec        des     compositions du type "fer rie rouillant pas",  l'extinction de la flamme se produit à envi  ron     0,25/o    de carbone. Après le soufflage,      on peut retransférer le métal à un four élec  trique pour désoxydation et finissage.  



  Les propriétés physiques moyennes de  spécimens du produit préparé comme cela  a été décrit dans le paragraphe précédent  et désoxydés dans la poche étaient  
EMI0005.0001     
  
    Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 4.000 <SEP> kg <SEP> par <SEP> cmê
<tb>  Résistance <SEP> absolue <SEP> 5.900 <SEP> " <SEP> " <SEP> "
<tb>  Allongement <SEP> 23 <SEP> %
<tb>  Réduction <SEP> de <SEP> section <SEP> 52 <SEP> %       Un produit préparé d'une façon similaire,  mais fini dans un four électrique donna à  l'analyse  Cr 15,75 %  C 0,12 %  si 0,

  32 %  Il présentait les propriétés physiques sui  vantes  
EMI0005.0002     
  
    Limite <SEP> d'élasticité <SEP> 4.200 <SEP> kg <SEP> par <SEP> cmê
<tb>  Résistance <SEP> absolue <SEP> 5.900 <SEP> " <SEP> " <SEP> "
<tb>  Allongement <SEP> 27%
<tb>  Réduction <SEP> de <SEP> section <SEP> 68%       On peut encore obtenir de l'acier au  chrome à haute teneur en carbone en fon  dant un mélange approprié de minerai de  chrome et de minerai de fer ou de fer métallique  comme des     battitures    d'acier, de manière à  produire un alliage d'une teneur en chrome  sensiblement convenable pour du fer ne  rouillant pas, mais contenant un pourcentage  excessif de carbone.

   On transfère ensuite  cet alliage fondu à faible teneur en chrome  et à haute terreur en carbone à un conver  tisseur et on l'y soumet à un soufflage par  côté avec de l'oxygène pur, ou de l'air en  richi, pour réduire sa teneur en carbone air  dessous de 0,2 %, comme cela a été décrit  dans l'exemple précédent.  



  Si l'on     décarbure    des fournées semblables,  conformément à l'invention, en faisant  usage de différentes concentrations d'oxygène  dans le vent et en continuant le soufflage  jusqu'à la même teneur résiduelle en car  bone, la récupération de chrome augmente  avec la concentration d'oxygène. Ainsi, un  alliage contenant initialement 1,5% de car  bone et d'une teneur en chrome le rendant    propre à la fabrication de fer ne rouillant  pas, a été traité en continuant le soufflage,  avec chaque vent, jusqu'à ce que la teneur  en carbone frit tombée à moins de 0,12 %.

    La récupération de chrome en faisant usage  d'air atmosphérique (21 % d'oxygène) n'a  été que d'environ 23%, dans les conditions  d'essai spécifiques ; avec 30 % d'oxygène,  la récupération était de 42 % ; avec 60 %       d'oxygène,        de        68        %        et        avec        100        %        d'oxy-          gène,        presque        79        %.        II        va,

          bien        entendu,     sans dire que ces chiffres rie s'appliquent  qu'aux conditions d'essai, températures, échelle  sur laquelle on opère, etc., qui furent réelle  ment employés et ne sont point destinés à  représenter les récupérations maxima qu'on  peut atteindre dans la     pratique    industrielle.

    Cette expérience indique cependant très clai  rement l'avantage qu'il y a à employer un  vent ayant     titre    teneur en oxygène d'au  moins 50 % et aussi voisine que faire se       peut        de        100        %.       Dans le procédé selon l'invention, on  peut également     effectuer    une partie de la       décarburation    par soufflage avec de l'hydro  gène. On va décrire     maintenant    cette ma  nière d'exécuter le procédé.  



  Lorsqu'on le souffle sur la surface de  l'alliage, de la manière dont on le fait avec  l'oxygène, l'hydrogène ne décarbure pas dans  une mesure importante le métal. Introduit  sous la surface, il enlève du carbone si le  métal est suffisamment chaud ; mais la réac  tion rie dégage pas assez de chaleur pour  maintenir la température du métal et, même  lorsque l'hydrogène est fortement     surchauffé,     la température du métal tombe rapidement  au point de solidification, de sorte que l'on  ne peut assurer le degré désiré de     décarbu-          ration.     



  On peut cependant appliquer de l'hydro  gène par exemple de la manière suivante  On soumet un alliage de fer contenant du  carbone en quantité telle que le rapport     rrré-          tal    d'alliage à carbone soit inférieur à 30,  à l'action d'oxygène (pur ou dilué ce qui  fait qu'une portion de l'excès indésirable de      carbone est enlevé, la température du mé  tal fondu se trouvant, entre temps, mainte  nue ou même augmentée par la réaction  fortement exothermique, et après cela, ou  dans certains simultanément, on soumet le  métal très chaud à un soufflage avec de  l'hydrogène pour aider à réduire sa teneur  en carbone.

   En procédant de cette façon,  on utilise la chaleur développée au cours du  soufflage à l'oxygène pour maintenir le mé  tal en fusion pendant le soufflage à l'hydro  gène et, en contrôlant convenablement les  soufflages respectifs, on peut préparer un  produit ayant presque, à     quelques    centièmes  d'unité pour cent près, n'importe quelle te  neur désirée en carbone. L'usage d'hydro  gène pour effectuer la     décarburation    finale  à la limite désirée présente le grand avan  tage industriel, comparé à l'usage     d'oxygène     pour le même but, que l'élimination de car  bone est accompli avec des pertes relative  ment faibles du métal d'alliage.  



  Par exemple, le métal dont on part est  un alliage de fer et de chrome contenant  environ 16 à 20 % de Cr et entre 1 et 2%  de C, le restant étant composé pour la ma  jeure partie de fer. On le charge, fondu,  dans un convertisseur du     type    soufflé par  côté, ayant également une buse d'arrivée à  la partie inférieure, et l'on soumet l'alliage  à un soufflage avec de l'oxygène très con  centré, ou même pur, introduit au-dessus de  la surface, jusqu'à ce que la teneur en car  bone tombe à environ 0,3 % ou un peu  moins. Un peu de chrome et d'autres cons  tituants du bain sont également oxydés au  cours de ce soufflage et les réactions forte  ment exothermiques (oxydation de carbone,  de chrome, de fer et de silicium, s'il y en  a) ont pour résultat un bain très chaud et  fluide.

   Pour plus de commodité, on appellera  ici métal "surchauffé" ce bain de métal  fondu très chaud. On arrête alors l'oxygène  et on introduit aussitôt de l'hydrogène sous  la surface du métal surchauffé et on souffle  celui-ci (dans des conditions de température  décroissantes) jusqu'à ce que le carbone soit    réduit davantage au point désiré, par exem  ple à 0,12 ou 0,10 %, ou à un point encore  plus bas.   Une fournée contenant 19,36 % de Cr  et 1,78 % de C fut soumise à un soufflage  avec de l'oxygène pur et donna un alliage  contenant 16,03 % de Cr et 0,08 % de C,  la récupération de chrome étant de 73,5%.  Une seconde fournée contenant 16,97 % de  Cr et 1,15 % de C, soumise de semblable  façon à un soufflage avec de l'oxygène,  donna un alliage contenant 12,93 % de  Cr et 0,06 % de C, avec une récupération  de chrome de 70,8 %.

   Ce sont là des exem  ples typiques de ce que l'on peut obtenir  avec de l'oxygène pur.  



  La moyenne de deux opérations en em  ployant de l'oxygène et de l'hydrogène, suc  cessivement, fut la suivante  L'alliage traité contenait 17,90 % de  Cr, avec 2,04 % de C. A la fin du souf  flage à l'oxygène, sa composition était  15,75 % de Cr et 0,17 % de C. Soumis en  suite à un soufflage avec de l'hydrogène il  donna un alliage contenant 15,75 % de Cr  et 0,05 % de C. La récupération totale de  chrome fut de 84%.  



  Dans un autre cas, les compositions de  la charge originelle et de l'alliage après  soufflages à l'oxygène et à l'hydrogène fu  rent les suivantes:  
EMI0006.0005     
  
    Orlginellement <SEP> Après <SEP> oxygène <SEP> Après <SEP> hydrogène
<tb>  Chrome <SEP> 21,47 <SEP> % <SEP> 18,53% <SEP> 18,84%
<tb>  Ni <SEP> 7,64% <SEP> 8,24 <SEP> % <SEP> 8,27%
<tb>  C <SEP> 2,01 <SEP> % <SEP> 0,16 <SEP> % <SEP> 0,10 <SEP> %
<tb>  Si <SEP> 0,120/0 <SEP> - <SEP> -       La récupération totale de chrome fut,       dans        ce        cas,

          d'approximativement        80        %        et          celle        de        nickel        d'à        peu        prés        98        %.     



  Puisque les pertes de chrome se produisent  principalement au cours du soufflage à l'oxy  gène, il est bien entendu avantageux, du  point de vue de la récupération de chrome,  d'arrêter le soufflage à l'oxygène un peu  plus tôt que ce ne fût ici le cas, par exem  ple: lorsque la teneur en carbone est     d'en-          viron        0,2    à     0,3%,        compte        tenu        de        la        né-          cessité,        sus-expliquée,    d'une surchauffe suffi.-      sante, dans les conditions particulières où  l'on opère,

   pour permettre de continuer le  soufflage subséquent à l'hydrogène jusqu'à  ce que la teneur finale désirée en carbone  soit atteinte.  



  Le principe général, dans cette façon  d'exécuter le procédé, est l'usage d'un vent  d'oxygène (pur ou dilué) pour maintenir et,  en partie au moins, assurer la très haute  température du bain de métal fondu qui  est essentielle pour une décarburation effi  cace par l'hydrogène, l'action décarburante  de l'oxygène étant supplémentée par celle  de l'hydrogène. On peut opérer de différentes  manières. Par exemple, on peut introduire  l'hydrogène et l'oxygène simultanément, rirais  de préférence sans qu'ils soient mélangés  l'un avec l'autre, l'oxygène étant introduit  au-dessus de la surface du bain de métal  fondu, et l'hydrogène de préférence au-des  sous de cette surface. On peut faire varier  le rapport d'oxygène et d'hydrogène, à me  sure que le soufflage progresse, pour mainte  nir toutes conditions de température désirées.

    Une façon de procéder très désirable con  siste à souffler d'abord avec de l'oxygène,  appliqué au-dessus de la surface, puis à  continuer le traitement tant avec de l'oxy  gène qu'avec de l'hydrogène, appliqués res  pectivement au-dessus et au-dessous de la  surface du métal.    La manière d'opérer sus-décrite est ap  plicable également à la fabrication d'alliages  de fer à faible teneur en carbone, autres  que du fer ne rouillant pas et, en particu  lier, à la fabrication de ferromanganèse à  faible teneur en carbone.    Certains alliages, y compris les alliages  de fer et de chrome, après traitement avec  de l'hydrogène comme cela est décrit ici,  montrent une porosité due à des cavités ou  soufflures.

   Dans le cas où cet effet est pro  noncé au point de constituer un inconvé  nient, on peut y remédier par un     traite-          ruent    avec des réactifs appropriés, seuls ou  concurremment avec les réactifs de finissage  usuels tels que le silicium et le manganèse;    ou bien on peut obtenir un métal plein en  soumettant le bain à un     soufflage    très court  ou, à vrai dire, instantané avec de l'oxy  gène après le soufflage à l'hydrogène, au  quel cas il est bon de faire suivre ce souf  flage à l'oxygène des traitements désoxy  dants bien connus. On peut, cela va sans  dire, faire usage d'autres traitements ayant  un     effet    analogue.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé de décarburation, par soufflage, d'alliages de fer ayant un rapport de métal d'alliage à carbone inférieur à 30, dans le quel unie partie au moins de la décarbura- tion est effectuée par application d'un vent sensiblement plus riche en - oxygène que l'air, procédé caractérisé en ce que l'on ap plique ledit vent à la surface de l'alliage fondu, pour protéger l'appareil dans lequel l'alliage est contenu durant le soufflage, et en ce qu'on effectue le soufflage jusqu'à ce que le rapport de métal d'alliage à carbone soit sensiblement relevé et atteigne une va leur supérieure à 30.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé suivant la revendication, dans le quel la décarburation par soufflage est ef fectuée entièrement par le vent sensible ment plus riche en oxygène que l'air. 2 Procédé suivant la revendication, dans le quel la décarburation par soufflage est effectuée en partie par ledit vent riche en oxygène, en partie par soufflage d'hy drogène. 3 Procédé suivant la sous-revendication 2, dans lequel l'hydrogène est introduit sous la surface de l'alliage fondu.
    4 Procédé suivant la sous-revendication 2, dans lequel le soufflage avec l'hydrogène est effectué après celui avec ledit vent riche cri oxygène. b Procédé suivant la sous-revendication 3, dans lequel le soufflage avec l'hydrogène est effectué au cours du soufflage avec ledit vent riche en oxygène. 6 Procédé suivant la revendication, dans le quel on emploie de l'oxygène industrielle ment pur.
    7 Procédé suivant la revendication, caracté risé par le fait qu'un alliage de fer con tenant plus de 4% de carbone est con- verti, par soufflage, en un alliage conte nant moins de 2 0% de carbone.
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