CH128565A - Procédé et machine pour la fabrication de tubes isolateurs pour canalisations électriques. - Google Patents

Description

  Procédé et machine pour la fabrication de tubes isolateurs pour     canalisations     électriques.    Cette invention comporte un     procédé    pour  la fabrication d'une manière continue des  tubes isolateurs à. l'usage des canalisations  électriques d'une     longueur    indéfinie et une  machine permettant de réaliser industrielle  ment ces tubes isolateurs prêts pour l'usage.  



  Ces tubes isolateurs cylindriques sont es  sentiellement constitués par une paroi interne  composée de papier en bande enduit sur ses  deux faces d'une matière isolante et par une  enveloppe composée d'une feuille métallique,  comme du feuillard mince serrée contre la  paroi externe. D'après le procédé selon l'in  vention, on confectionne le tube central en  papier avec au moins deux bandes de papier,  chacune d'elles étant enduite isolément sur  ses deux faces de matière isolante; l'une d'el  les étant ensuite façonnée en forme de tube,  que l'on recouvre d'une seconde bande au  moins de façon à former un tube de papier à  au moins deux épaisseurs. de papier, reliées  ensemble par ladite matière isolante, ce tube  étant ensuite recouvert d'une feuille mince  de métal, qui l'enveloppe entièrement.

      Les dessins annexés     représentent    schéma  tiquement, à titre d'exemple, une machine  pour l'exécution de ce procédé.  



  L'ensemble des     parties    de la machine, pla  cées à la suite les unes des autres, est repré  senté en élévation longitudinale à la     fig.    1 et  en plan vu au-dessus du couvercle d'une cuve  d'imprégnation,     fig.        Z.     



  Les     fig.        '3    et 4 représentent une vue en  bout en     tête    de la, machine, et une élévation  transversale de la machine faite en tête de la  cuve d'imprégnation montrant des bobines  suspendues et le couvercle enlevé;  La     fig.    5 est une coupe verticale faite  par la ligne     x-.r    en tête de ladite cuve mon  trant la position occupée par les bandes de  papier dans cette cuve;  Les     fig.        C    et 7 représentent une     étireuse,     ses mâchoires étant montrées respectivement  ouvertes et fermées;

    Les     fig.    8 et 9     représentent    dans deux  coupes verticales perpendiculaires la cons  truction de filières;      La     fig.    10 montre en élévation longitudi  nale la     construction    d'une aiguille utilisée  pour la mise en route de la machine;  La     fig.    11 est la vue de face, de profil et  en plan du racloir supérieur.  



  La machine représentée comporte des  montants en fer disposés pour recevoir les  arbres horizontaux superposés a et b de deux  groupes de bobines 2 et 2a et sur un arbre  horizontal indépendant c une bobine c' for  mée par l'enroulement d'une feuille métalli  que mince ou feuillard 3. Les bobines 2a       viendront    remplacer les bobines 2 lorsque  tout le papier de celles-ci se sera déroulé.  



  Les bandes parallèles de papier p glissent  sur un rouleau commun et plongent ensuite  dans la cuve d'imprégnation A. Le feuillard  3 passe sur le rouleau 5 et court latéralement  le long de la cuve A pour     rejoindre    le tube  de papier     imprégné    et façonné après sa sortie  des filières     F.     



  Pour alimenter la cuve A de brai ou au  tres matières d'imprégnation sans arrêter  l'imprégnation continue des bandes de papier  p, on peut utiliser une poche 6 montée sur un  chariot 7 que l'on approche de la cuve et  qu'on élève et fait basculer dans une trémie 8       (fig.    3 et 4) faisant     partie    du couvercle de la  cuve.  



  La cuve d'imprégnation, de forme rectan  gulaire, renferme deux groupes de rouleaux  parallèles 10 et 11 comportant chacun trois  rouleaux étagés; c'est sur ces rouleaux que  passent les bandes de papier p cheminant au  sein de la masse de brai chauffé. Il pourrait  y avoir un plus grand nombre de rouleaux si  on désirait que les bandes de papier chemi  nent plus longuement dans la. cuve. La sur  face supérieure de la. cuve est fermée en  grande     partie    par un couvercle qui supporte  par le moyen d'un bras 13 (fi-. 4) sur sa face  inférieure les rouleaux étagés 10 et 11; la po  sition de ce bras 13 a pour but de faciliter le  placement à la main des bandes de papier sur  lesdits rouleaux.

   Les bandes p après avoir  enveloppé les rouleaux 11 reviennent en ar  rière vers l'entrée de la cuve et là elles pas  sent sur des bobines 14 placées obliquement    qui les dirigent vers l'un des bords latéraux  en tête de la cuve de façon à dégager toute la  partie de la cuve limitée par le rectangle d e  f ,g     (fig.    2), partie recouverte du couvercle  mobile; de cette façon, il est possible d'attein  dre aisément les rouleaux 10 et 11 lors de la  mise en route et d'y placer facilement les  bandes p. Comme on le voit dans les     fig.    1  à 5, les bandes p émergeant de la partie fixe  12 du couvercle glissent sur une pièce 15 en  fonte creuse chauffée par la vapeur.

   Afin  d'éviter que la matière imprégnant les faces  des bandes p souille le couvercle 12 au mo  ment où elles     sortent    du bain de brai, la pièce  15     (fig.    5) comporte ici trois supports     vis-à-          vis    de chacun desquels se trouve un racloir  réglable frictionnant au passage la face su  périeure de chaque bande.  



  Ce racloir représenté dans la     fig.    11 est  formé d'un petit châssis 17 tourillonné en 18  sur deux supports du couvercle 1.2; il porte  au-dessous de son axe d'oscillation 18 des ra  cloirs 19 frictionnant le dessus de chaque  bande p; ce châssis est amovible; il peut être  chargé de poids     18a    suivant la pression à ob  tenir.  



  Pendant le parcours des bandes p sur les  rouleaux 10 et 11, ces bandes pourraient su  bir des     efforts    supérieurs à leur résistance, ce  qui amènerait des déchirures. Pour éviter ces  efforts, les rouleaux 10 et 11 sont entraînés  par un câble 21; dans ce but, au sein du bain  de brai     renfermé    dans la cuve     .9    et latérale  ment à ces rouleaux 10 et 11, on a calé sur  l'arbre de chacun     desdits    rouleaux une poulie  à gorge 20 ou 20a dans la gorge desquelles  passe le câble 21.

   Le câble 21a, qui reçoit le  mouvement du moteur, reste constamment  hors de la cuve A; il passe sur des poulies  fixes 24 et 24a et sur un tendeur     24b;    ce câ  ble 21a donne le mouvement à deux poulies  22 et 22a sur l'axe de chacune desquelles est  montée une manivelle 23: ces manivelles sont  attachées à leur extrémité sur une bielle ver  ticale 2,5 dont l'extrémité inférieure plonge  dans le bain de brai; là, cette bielle est fixée  à l'extrémité d'une troisième manivelle     22b     calée sur l'arbre de la poulie 20a; la rotation      de cette manivelle 22b transmise par la bielle  25 produit la     rotation    de la. poulie 20a et par  suite l'entraînement du câble 21 et des rou  leaux 10 et 11 sur lesquels passent les ban  des p de papier.  



  La matière imprégnante renfermée dans  la cuve A est constamment chauffée par des  groupes de tuyaux en fer en serpentins 2.6 et  27     (fig.    5) placés parallèlement au fond et  parallèlement aux parois longitudinales verti  cales; ces serpentins indépendants sont pour  vus de vannes et d'un détenteur réglable;  ces organes de réglage et trois manomètres  sont disposés sur un même tableau. Les  tuyaux de retour, placés entre les tuyaux  d'arrivée, conduisent la. vapeur à un purgeur  évacuant l'eau condensée.  



       L'extrémité    droite en     fig.    1 de la cuve A  est couverte d'une hotte 30 en relation avec  une cheminée 31 par laquelle on évacue les  vapeurs provenant du bain de matière     impré-          gnante    afin d'empêcher qu'elles se répandent  dans l'atelier et incommodent les ouvriers. La  cuve A est fermée pendant le travail par le  couvercle ne laissant qu'une faible     ouverture     en tête de la cuve pour l'entrée des bandes p,  pour leur sortie après qu'elles ont été impré  gnées et pour l'écoulement de l'excès de la  matière imprégnante enlevée par les racloirs.

    De plus, pour évacuer à l'extérieur de l'ate  lier les mousses provenant du bain chaud, un  déversoir     3,2        (fig.    5) est disposé soit     int6rieu-          rement,    soit extérieurement dans toute la lon  gueur de la cuve     .4.    Un thermomètre à ca  dran T placé sur le couvercle ayant son ré  servoir fixé au bâti des tambours permet de  surveiller constamment la température du  bain.  



  Pour fabriquer les tubes en papier avec  les bandes de papier imprégnées de brai par  exemple, sortant de la cuve A, les bandes iso  lées après qu'elles ont subi l'action des ra  cloirs 1.9, sont introduites successivement dans  des filières semblables F disposées les unes  derrière les autres sur la. partie fixe 12 du  couvercle de la cuve. Ces bandes de papier       doivent    être continuellement chauffées pen  dant toute la durée de la. confection du tube.

      Comme on le voit     fig.    2, la bande centrale  p pénètre dans la filière F où elle se conforme       tubulairement;    la bande pl passe latéralement  à la filière F et pénètre dans le centre de la  filière     Fl;    la bande     p2    passe latéralement aux  filières F et     Fl    et     pénètre    dans le centre de  la filière     F2.     



  Les filières sont représentées en     fig.    2 et  à une échelle agrandie en coupe verticale et  en élévation en     fig.    8 et 9; chacune d'elles       comprend    un plateau métallique 34 percé     cen-          tralement    d'un trou 35 évasé d'un côté; au  tour de ce canal 35 se trouve un conduit con  centrique dont les deux embouchures opposées  36 aboutissent au niveau de la semelle de la  filière 34; ces embouchures portent sur un so  cle 37 vis-à-vis des embouchures des canaux       37a,    37b, creusés dans ce socle et raccordés  l'un avec la conduite de vapeur, l'autre avec  le purgeur;

   pour permettre de remplacer aisé  ment une filière par une autre et cependant  pour     assujettir    d'une manière étanche les em  bouchures 36 sur celles     37a    et     3,7b,    une po  tence 38 reposant sur le socle, presse par le  moyen de la tige filetée 39 la filière 34 sur  le socle     3.7.     



  Un arbre commun 40     maintient    les filières  dans le même alignement; cet arbre passe au  travers     d'un    trou percé dans la tête de cha  cune des filières; un mandrin     35a    passe  au travers du trou central 35 de chaque fi  lière et contribue à donner à la bande de pa  pier imprégné la forme d'un tube non plissé;  l'arbre 40 bute contre la potence 38 suppor  tant la dernière filière     F2.     



  Les trois bandes. p pl     p2    qui sortent de la  cuve A passent sur la pièce chauffée 15; la  bande p pénètre dans la filière F en chemi  nant entre le mandrin     '35a    et une pièce 41 qui  est établie de manière à     rabattre    les côtés de  la bande autour du mandrin, en donnant à  cette bande une forme tubulaire.

   Cette forme  tubulaire de la bande p est conservée par son  cheminement dans le guide     41a    de sorte que  cette bande p pénètre dans la filière     Fl;    la  bande pl glissant sur les faces inclinées des  deux guides 41a et 42, ce dernier fixé dans la      filière F', prend la. forme curviligne de la  fente de ce guide 42 et enveloppe la bande  tubulaire p presque entièrement en cheminant  dans le guide     4?a;

      à ce moment la bande     p'     est rencontrée par la troisième bande     p=    qui  va être formée en tube de la même façon que  la bande     1)'    en traversant des guides sembla  bles aux guides 42 et     42a.    Pendant ce chemi  nement les bandes de papier imprégnées de  brai continuent à être chauffées dans les fi  lières F F'     F'    et dans les guides qui sont par  courus par un courant de vapeur circulant       dans    le conduit intérieur     37c.     



  9 la sortie de la filière     F'    le tube chaud  est mou; il y a lieu de le refroidir pour lui  donner de la. consistance sans le déformer; on  l'oblige alors à traverser un canal 45 formé  de deux fers en U, dont le supérieur est fa  cilement démontable d'ans la. plus grande par  tie de sa longueur; pendant qu'il chemine  dans ce canal 45 le tube mou subit l'action       réfrigérante    d'eau réduite en fin brouillard  par les pulvérisateurs 46; il est ensuite ex  posé à, une circulation énergique d'air refoulé  à. la fin du canal 45 par un ventilateur 47 qui  le sèche dans la     deuxième    portion de ce canal;  les buées provenant de la vaporisation de  l'eau sont enlevées dans la. première partie  par l'air refoulé.  



  Le tube isolant solide en papier est alors  prêt à. être recouvert du feuillard 3 provenant  de la bobine C; ce feuillard chemine le long  d'une des parois longitudinales verticales de  la cuve A en passant sur des galets 58 et par  vient dans l'appareil     étireur    représenté dans  les     fig.    1, 2, 6 et 7.  



  Cet     étireur    est formé d'une chaîne 50a  passant sur deux roues à chaîne 50 montées  sur deux arbres parallèles 48; sur l'un de ces  arbres est montée une poulie 24a entraînée  par le câble moteur 21a. La, chaîne 50a com  porte tous les deux maillons une partie pleine  52     (fig.    6) qui constitue une des mâchoires de       I'étireur,    cette partie 52 est munie d'une  oreille 49 autour de laquelle peut osciller une  pièce 53 solidaire de l'autre mâchoire 54.

    'Celle-ci     supporte    dans une chape un galet  55; un ressort à boudin 55a logé dans les    pièces 52 et 53 chasse constamment la mâ  choire hors de son contact avec la mâ  choire 52; une broche 52a fixée sur  la mâchoire 52 et pouvant se loger dans  une échancrure de la mâchoire 54 sert  de repère aux deux mâchoires.

   Chacune des  mâchoires présente une creusure partiellement  cylindrique 51 ayant intérieurement     l'alésage     du tube à étirer; la creusure de la mâchoire  52 dépasse l'axe dudit tube et s'évase légère  ment au-dessus de cet axe de sorte qu'au mo  ment où la mâchoire 54 est rabattue sur 5 2  contre le tube logé entre elles, il reste un fai  ble espace dont le but est d'éviter que le tube  métallique enveloppant le tube isolant en pa  pier se trouve pincé latéralement entre les  mâchoires.  



  Le feuillard 3 guidé sur les galets 58, pé  nètre dans le forage d'une filière 59 qui le  conforme et l'agrafe autour du tube solide en  papier arrivant dans l'axe de cette filière  pour qu'ils cheminent ensemble entraînés par  la chaîne 50 à maillons 52 au-dessus du canal  demi-cylindrique 51 creusé dans la. mâchoire  52 non encore recouverte de la mâchoire 54.

    Au moment où le galet 55 de la mâchoire 54  rencontre une came<B>57,</B> celle-ci la rabat pro  gressivement sur la mâchoire 52 et ledit ga  let, en glissant ensuite     sous    le rail 60, régla  ble en hauteur,     assure    un serrage plus ou  moins énergique des     mâchoires    52 et 54; ce  serrage se poursuit     jusqu'au    moment où le  galet 55 en rencontrant une autre came obli  que 57a libère la. mâchoire     supérieure    54 qui  est     écartée    automatiquement de la came 52  par le ressort 56.  



  Pour la mise en route de la machine il  faut faire passer à la main les bandes de pa  pier<I>p</I>     p'        p'    dans     les    guides et filières F Fi     F'     et il est nécessaire tout d'abord d'écarter les  filières et leurs guides 41, 42 pour permettre  de glisser entre ces guides une aiguille spé  ciale assujettie sur une tige 61 comme celle  représentée dans la     fig.    10.  



  La tige de cette     aiguille    comprend trois  parties coniques 62, 63, 64 pouvant recevoir  chacune un manchon distinct 62a,     63a,    64a.  Quand l'aiguille a traversé en arrière les fi-           lières    et que ses cônes se trouvent en deçà de  la première filière F, on     écarte    le manchon  62a du cône 62; on roule sur lui la bande de  papier p et pour     serrer    cette bande sur le cône  62, on glisse sur le cône le manchon 62a. On  peut alors, en tirant la tige 61 obliger la  bande p à traverser la filière F.

   La seconde  filière     Fl        étantéloignée    de la filière F, on  tire la bande de papier pl placée latéralement  à la filière F pour l'amener en face du cône  63, on glisse par dessus le papier le manchon  63a qui le serre sur le cône 63, puis on ramène  la filière     Fl    à sa distance réglementaire de la  filière F et en tirant sur la tige 61, on fait  passer les bandes p et pl dans la filière     Fl.     On     procède    de même pour la bande     p2    en la  pinçant sur le cône     6.1    à l'aide du manchon  64a.

   Les trois bandes<I>p pl</I>     p2    ayant traversé  les filières F     F'        F2,    on les amène en tirant  sur la     tige    61 à l'entrée du canal 45 de re  froidissement des tubes isolants faisant suite  aux filières F     F'        F2.    A ce moment, on peut  rapprocher la troisième filière     Fz    à sa dis  tance normale de la seconde filière     Fl.     



  La disposition de cette aiguille permet de  tirer le tube de papier jusqu'à ce qu'il at  teigne la filière 58 que la bande de métal doit  traverser, l'aiguille ayant traversé cette fi  lière 58, on applique sur le tube de papier la  feuille de métal et dès que le papier et le  métal qui l'enveloppe est saisi entre les mâ  choires 52 et 54, on coupe le tube pour libé  rer l'aiguille     fig.    10 et on met la machine en  route; le tube se façonne comme il a     été    ex  posé ci-dessus.

Claims (1)

1. REVENDICATION I: Procédé de fabrication continue de tubes isolateurs pour canalisations électriques, com portant une paroi interne en papier et une paroi externe en métal mince serti sur le tube central en:

   papier, procédé selon lequel on con fectionne le tube central en papier avec au moins deux bandes de papier, chacune d'elles étant enduite isolément sur ses deux faces de matière isolante, l'une d'elles étant ensuite façonnée en forme de tube, que l'on recouvre d'une ,seconde bande au moins, de façon à for- mer un tube de papier à au moins deux épais seurs de papier, reliées ensemble par ladite matière isolante, ce tube étant ensuite recou vert d'une feuillé mince de métal, qui l'enve loppe entièrement.

   SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication I, dans le quel on façonne la première bande en forme de tube en la faisant passer à tra vers une filière, le tube ainsi formé étant conduit à travers une seconde filière, dans laquelle est introduite une autre bande, que cette filière façonne de même en tube autour du premier. 2 Procédé selon la sous-revendication 1, dans lequel on forme le tube en papier avec au moins trois bandes, que l'on fa çonne successivement en forme de tubes disposés concentriquement, par passage à travers des filières.

   3 Procédé selon la sous-revendication 2, dans lequel on fait passer les bandes de papier parallèlement à travers un bain d'imprégnation, la bande centrale étant ensuite façonnée en un tube sur lequel on applique l'une .des bandes latérales, puis l'autre, chaque application se faisant lors d'un passage à travers une filière. 4 Procédé selon la revendication I, dans le quel l'imprégnation du papier est effec tuée à travers un bain chaud de brai, les bandes étant maintenues chaudes pendant le façonnage du tube en papier. 5 Procédé selon la sous-revendication 4, dans lequel on racle les deux faces des bandes de papier dès leur sortie du bain, pour uniformiser la couche de brai qui les recouvre.

   6 Procédé selon la sous-revendication 4, dans lequel on fait passer le tube en pa pier par un conduit où on le refroidit par une injection d'eau et une circulation d'air avant de l'amener en contact avec la bande de métal. 7 Procédé selon la revendication I, dans le quel on façonne la feuille de métal en tube autour du tube en papier en faisant pas- ser cette feuille avec le tube au travers d'une filière. 8 Procédé selon la sous-revendication 7, dans lequel l'entraînement du tube et de la feuille est effectué à l'aide d'une chaîne sans fin animée d'un mouvement continu et pourvue de mâchoires qui serrent le tube terminé.

   9 Procédé selon la. revendication I, dans le quel l'imprégnation des bandes de papier est effectuée en les faisant passer isolé ment sur deux séries de rouleaux étagés placés dans le voisinage de l'une et l'au tre extrémité d'une cuve rectangulaire renfermant le bain d'imprégnation.

   10 Procédé selon les sous-revendications 8, (i et 9, dans lequel le façonnage en forme de tube des trois bandes parallèles de papier enduites de brai dès leur sortie du bain après que leurs faces ont été raclées con siste à les faire passer dans trois filières semblables chauffées intérieurement, ces filières -étant traversées par un arbre com mun qui les oblige à demeurer les unes derrière les autres, chacune des filières étant percée d'un trou central ayant son entrée évasée, trou dans lequel est logé un mandrin pour guider le tube formé, et étant munie d'une pièce conformée pour -donner à la bande de papier enduite de brai en core fluide la forme d'un tube complet,

   la bande centrale étant tirée au travers de la première filière, puis le tube ainsi formé étant rejoint dès sa sortie de cette filière par l'une des bandes latérales de papier, qui est dirigée entre une pièce de guidage de la première filière et une pièce de fa çonnement de là seconde, passe dans cette filière où elle prend la forme d'un tube s'appliquant directement autour de la bande tubulaire centrale, ces deux bandes concentriques collées étant rejointes à leur sortie de la seconde filière par la troi sième bande de papier enduite de brai qui est façonnée par la troisième filière et ap pliquée contre elles pour former le tube de papier central,

   ce tube traversant à la sor tie de ces filières une gouttière fermée par un couvercle et ,étant soumis pendant qu'il chemine dans cette gouttière close à une injection d'eau et à un courant d'air qui le refroidissent. REVENDICATION II: Machine pour la mise en oeuvre du pro cédé selon la revendication I, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens pour en duire de matière isolante les bandes de papier isolément sur leurs deux faces, des moyens pour façonner d'abord l'une d'elles en forme de tube et pour appliquer la ou les autres bandes sur ce tube de façon à former un tube de papier ayant au moins deux épaisseurs de papier, des moyens pour recouvrir le tube ainsi formé d'une mince bande de métal l'en veloppant,

   et des moyens pour assurer l'en traînement mécanique des diverses bandes à travers les organes qui les façonnent. SOUS-REVENDICATIONS 11 Machine selon la revendication II, carac térisée par une cuve pour la substance d'imprégnation, et par deux rangées de rouleaux étagés disposées chacune à l'une des extrémités de la cuve pour supporter les bandes pendant leur passage dans la cuve. 12 Machine selon la sous-revendication 11, dans laquelle les rouleaux sont portés par un couvercle mobile de la cuve.

   18 Machine selon la sous-revendication 11, caractérisée par le fait que sur l'arbre de chaque rouleau est calée une roue à gorge et que dans la gorge de ces roues passe un câbles sans fin, celui-ci recevant son mou vement par la rotation de l'une desdites poulies à.

   gorge obtenue par le mouvement d'une bielle attachée sur une manivelle calée sur son axe, cette bielle s'élevant au- dessus du couvercle de la cuve et y rece vant son mouvement d'une paire de mani velles parallèles montées sur les axes de deux roues à gorge dans la gorge desquel les passe un câble moteur sans fin exté rieur à la cuve, l'ensemble constitué par les roues étagées porteuses des bandes à im- prégner et des roues à gorge d'entraîne ment étant supporté sous le couvercle de la cuve et pouvant être soulevé hors de la cuve pour faciliter le placement des ban des parallèles au début de la mise en marche.

   1 #_t Machine selon la revendication II, dans laquelle une cuve renfermant le bain de matière d'imprégnation est fermée par un couvercle et se trouve constamment en communication avec l'atmosphère exté rieure par le moyen d'une hotte reliée à une cheminée pour évacuer les vapeurs hors de l'atelier, ladite cuve comportant dans toute sa longueur un déversoir par lequel les mousses provenant du bain chaud d'imprégnation sont évacuées.

   15 Machine selon la revendication II, carac térisée par des filières pour façonner les bandes en tubes, disposées à la suite les unes des autres sur le passage des bandes, chacune d'elles comportant une pièce per cée d'un trou évasé vers l'entrée, et étant munie à l'avant d'une pièce de guidage et de façonnage dans laquelle passe la bande avant d'arriver audit trou, l'ensemble de ces deux pièces étant tel que les bords de la bande sont rabattus l'un vers l'autre et que celle-ci prend une forme tubulaire. 16 Machine selon la sous-revendication 15, caractérisée par un mandrin passant à travers lesdits trous des filières consécu tives. 1.7 Machine selon la revendication II, com portant une filière pour façonner la. bande de métal autour du tube en papier.

   18 Machine selon la revendication II, dans la quelle des moyens pour entraîner le tube terminé comportent une chaîne sans fin à mâchoires disposées pour enserrer ledit tube sous l'action de cames. 19 Machine selon les sous-revendications 17 et 18, dans laquelle la chaîne sans fin re çoit un mouvement de translation continu d'un câble moteur, ladite chaîne compor tant tous les deux maillons-une mâchoire fixe, dans une gorge demi-cylindrique de laquelle repose le tube terminé, une mâ choire mobile étant rabattue sur la mâ choire fixe au moment où dans la trans lation de la chaîne cette mâchoire mobile rencontre l'extrémité oblique d'un rail su périeur fixe,

   ce rail en serrant les deux mâchoires déterminant l'entraînement du tube isolateur par la chaîne, ce serrage des mâchoires se poursuivant jusqu'au mo ment où l'obliquité en sens inverse de l'ex trémité opposée du rail libère la mâchoire mobile qui sous l'action du ressort est .écartée de la partie fixe et rend libre le tube isolateur fini. 20 Machine selon la revendication II, dans laquelle la cuve et les filières sont munies de moyens de chauffage.

   21 Machine selon la sous-revendication 20, dans laquelle, à la suite des filières, se trouve une gouttière dans laquelle passe le tube en papier, et munie de moyens pour injecter de l'eau de refroidissement et ensuite de l'air.