CH117795A - Fusée mécanique pour projectiles d'artillerie. - Google Patents

Description

  Fusée mécanique pour projectiles d'artillerie.    Fusée mécanique pour projectiles d'artillerie,  du type à mouvement d'horlogerie à ressort  moteur dans lequel l'organe moteur est cons  titué par un arbre de barillet disposé dans  l'axe de la fusée de manière à pouvoir dé  crire plusieurs tours de rotation sur     lui-          même    pour déterminer la durée maxima de  marche de la fusée, fusée caractérisée par  le fait que le bâti enfermant les différents  organes mobiles du mouvement d'horloge  rie est en deux parties;

   une fixe contenant  le ressort moteur et rendue solidaire du corps  de la fusée et une mobile, qui peut être dé  placée     angulairement    avant le tir par rap  port à l'autre pour effectuer simultanément  le remontage du ressort moteur et le réglage  du temps de mise à feu de la charge du pro  jectile et par des moyens pour rendre cette  partie mobile du bâti, solidaire de la partie  fixe, pendant la trajectoire du projectile.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution de l'objet  de l'invention et une variante de détail de  cette forme,    La     fig.    1 est une coupe axiale de la fusée  au repos;  La     fig.    2 est une coupe axiale partielle  montrant certaines parties de la fusée après  le départ du coup;  La     fig.    3 est une vue en plan     montrant     à part le bâti du mouvement d'horlogerie;  La     fig.    4 est une coupe transversale par  tielle faite suivant la ligne IV-IV de       fig.    1, et  La     fig.    5 est une vue dé détail montrant  à part en coupe axiale la variante.  



  En se reportant à ce dessin, on voit que  le corps de. la fusée est en deux parties 1., 2  vissées l'une sur l'autre. Dans l'axe de la  pointe ogivale 1 -peut tourner une clé 3 de  remontage et de réglage simultané de la fu  sée. Cette clé présente à sa périphérie une  portée conique 4, sur laquelle agit     oblique-          ment    une vis 5, qu'on peut enfoncer plus ou  moins profondément de manière à mainte  nir la     cl.é    3 exactement en position au fond  de son logement et à empêcher tout déplace  ment axial de cette clé.

             r1    l'intérieur du corps de la fusée est mé  nagé un logement cylindrique 6 pour le     bâi-.i     enfermant les différents organes mobiles du  mouvement d'horlogerie de la fusée. Ce bâti  comporte une partie inférieure fixe rendue  solidaire du corps de la fusée à l'aide d'un  assemblage à tenon et mortaise et une par  tie supérieure     angulairement    mobile, qui  peut être déplacée avant le tir par rapport  à la partie fixe à l'aide de la clé 3 pour ef  fectuer simultanément le remontage du res  sort moteur et le réglage du temps de mise  à feu de la charge du projectile.

   La partie  fixe du bâti se compose de trois pièces cir  culaires superposées 7, 8 et 9 et d'un carter  10 en deux moitiés     semi-cylindriques,        fixées     chacune à. l'aide de deux vis 11 respective  ment à la, pièce 7 et à la pièce 9.  



  Entre les pièces 7 et 8 du bâti fixe et le  carter 10 est ménagé un léger jeu 12 de ma  nière à ce que la partie supérieure du carter  10 puisse venir avec une certaine élasticité  presser sur la périphérie de la partie mo  bile du bâti. Cette dernière se compose d'un  tambour supérieur 13, dans lequel est logé  le balancier     1.1    du régulateur de la fusée,  d'une platine inférieure 15 et de piliers 16,  entretoisant et rendant solidaire ce tambour  et     cette,    platine.  



  Le train de rouages du mouvement d'hor  logerie 17, la roue d'échappement 18 et le  spiral 19 du balancier     1.1    sont logés entre  le fond du tambour 13 et la platine 15.  



  Le solide 13; 15, 16 tourne à frottement  gras dans deux gorges circulaires 20. mé  nagées à l'intérieur du carter 10 en regard  du tambour 13 et de la platine 15. Pour  opérer ce décalage de la. partie supérieure  mobile du bâti, par rapport à la partie in  férieure fixe, on utilise, comme dit     ci-dessus,     la clé 3, qui est rendue solidaire du bâti  mobile à. l'aide d'une plaque mortaisée 21  fixée sur le couvercle 22 du tambour 13 à  l'aide de vis 23.  



  L'entraînement extérieur de la clé 3 se  fait de toute manière appropriée, de préfé  rence à l'aide d'un appareil de     tempage.       La pièce 7 du bâti fixe a la forme d'un  tambour et constitue le barillet du mouve  ment d'horlogerie. Le ressort moteur     ?8,    logé  à l'intérieur de ce barillet a son extrémité  libre fixée à. la bonde 25 d'un arbre moteur  29, disposé dans     l'axe    de la fusée et suscep  tible de décrire     plusieurs    tours de rotation  sur lui-même pour déterminer la durée       maxima    de marche de la fusée.  



  Cet arbre 29 porte à son extrémité infé  rieure un pignon 30 en prise constante avec  une roue 31 de commande du     dispositif    26  de     déclanchement    du percuteur 32. Ce dis  positif peut être de tout. type connu et pour  cette raison n'a pas été décrit. 33 indique  le ressort de percussion. L'extrémité supé  rieure de l'arbre     :.>9    fait saillie au-dessus du  couvercle 34 du barillet et porte, calé sur  elle, une couronne à     denture    intérieure 35  en prise constante avec un pignon 36, soli  daire de la première roue 17 du train de  rouages du mouvement d'horlogerie.

   Comme  jusqu'au départ du coup, ce pignon 36,  ainsi que tous les rouages du train, est em  pêché de tourner .sur lui-même par une che  ville 37, qui retient le balancier     1q,    la cou  ronne 35 et l'arbre ?9 sont entraînés dans  la rotation du bâti mobile 13, 15, 16 lors  qu'on actionne la clé 3, ce pignon 36 agis  sant alors seulement comme organe d'ac  couplement dudit bâti mobile à l'arbre mo  teur 29.  



  Au départ du coup, la cheville 37 se re  tire par effet     d'inertie    hors du chemin du  balancier     1.1        (fig.        2,).        3u    début de l'accé  lération le balancier est encore empêché de  tourner par la tête d'une vis 38, contre la  quelle vient buter une des masses du balan  cier aussi longtemps que la force d'inertie  maintient cette masse au fond du tambour       13;    mais dès que     cesse    l'effet d'inertie, les  bras du balancier reprennent leur position  normale sous l'action de leur propre élasti  cité et le balancier se trouve alors libre de  fonctionner.  



  Simultanément avec cette libération du  balancier se produit l'accouplement     chi    bâti      mobile 13,<B>15,</B> 16 au corps 1 de la fusée et  par     conséquent    la     solidarisation    des deux  parties du bâti.  



  Cet accouplement est réalisé à l'aide de  pointes d'acier 39 présentées par une bague  40, montée avec un jeu axial -dans une     frai-          sure    circulaire 41 du corps 1, autour de la  clé 3. Cette bague est normalement main  tenue au fond de la fraisure 41 par un res  sort 42 prenant appui sur la plaque mor  taisée 21 solidaire du tambour 13. Au dé  part du coup elle vient par inertie prendre  la position représentée     fig.    2 et les pointes  39 viennent s'enfoncer dans le couvercle 22.  solidarisant ainsi le bâti mobile et le corps  1 de la fusée.  



  Pour empêcher la bague 40 de remonter  pendant la trajectoire du projectile, on uti  lise deux petits verrous à ressort 43, qui  viennent     radialement    s'engager dans une en  coche 44 de la bague 40 au moment où les  pointes 39 viennent poinçonner le bâti mo  bile     (fig.    2).  



  Le balancier 14 étant ainsi libéré, tan  dis que le bâti mobile 13, 15, 16 est rendu  solidaire du corps de la fusée 1, 2 et du  bâti fixe 7, 8, 9, le train de rouages du  mouvement d'horlogerie se met en marche  sous l'action de la force motrice emmaga  sinée dans le ressort moteur 28 et s'écoulant  alors par l'arbre moteur 29, la couronne 35       at    le pignon 36. En même temps, la rotation  de l'arbre moteur 29 commande le fonction  nement du dispositif 26 de     déclenchement     du percuteur 32 par l'intermédiaire du pi  gnon 30 et de la roue 31.  



  Il faut remarquer que dans cette fusée  rien n'empêche le retour du bâti mobile dans  sa position initiale lorsqu'on veut, après un       tempage,    ramener la fusée au zéro sans la  tirer.  



  La     fig.    5 montre une variante dans la  quelle     L'entraînement    de l'arbre moteur 29  par le bâti mobile est effectué à l'aide d'un  pignon 46 jouant le rôle de la couronne 35.  



       Plusieurs    autres variantes (non repré  sentées) pourraient être apportées à -la forme    décrite ci-dessus sans qu'on s'écarte de l'ob  jet de l'invention.  



  Par exemple, la partie mobile du bâti  pourrait présenter- à sa périphérie une den  ture qui encliquetterait avec un ou deux  sautoirs à ressort fixés dans une encoche  du carter pour déterminer exactement le dé  placement angulaire relatif entre cette par  tie mobile et la partie fixe du bâti, ou bien  le bâti mobile pourrait être solidaire d'un       rochét    à denture irréversible coopérant avec  un cliquet à ressort à denture correspon  dante porté par une partie fixe du corps  de la fusée.

   On pourrait également avoir  une bague montée coulissante sur le carter  de manière à venir par inertie au départ     du     coup s'engager derrière le ou les sautoirs  entre le corps de fusée et le carter de ma  nière à empêcher tout déplacement radial  des dents du ou des- sautoirs afin de rendre  le bâti mobile solidaire du carter.  



  On pourrait utiliser pour maintenir avant  le tir l'organe moteur accouplé au bâti mo  bile une cheville à inertie. De même on  pourrait avoir un plongeur à pointe d'acier,  monté coulissant dans un forage du corps  de la fusée au-dessus du bâti mobile de ma  nière à pouvoir par inertie venir s'enfoncer  dans ce bâti au moment du départ du coup;  un levier pivotant centrifuge venant alors  se placer derrière ce plongeur pour l'immo  biliser dans sa position active pendant toute  la trajectoire du projectile.

Claims (1)

1. REVENDICATION Fusée mécanique pour projectiles d'ar tillerie, du type à mouvement d'horlogerie à ressort moteur dans lequel l'organe mo teur est constitué par un arbre de barillet disposé dans l'axe de la fusée de manière à pouvoir décrire plusieurs tours de rotation sur lui-même. pour déterminer la durée maxima de marche de la; fusée, fusée caractérissée par le fait que le bâti, enfermant les différents or ganes mobiles du mouvement d'horlogerie, est en deux parties:

   une fixe contenant le ressort moteur et rendue solidaire du corps de la fu#ée et une mobile, qui peut être déplaeée angulairement avant le tir par rapport l'autre pour effectuer simultanément le re montage du ressort moteur et le réglage du temps de mise à feu de la charge du pro jectile et par des moyens pour rendre cette partie mobile du bâti solidaire de la partie fixe pendant la trajectoire: du projectile. SOUS-REVENDICATIONS 1 Fusée mécanique selon la revendication, caractérisée par des moyens pour main tenir jusqu'au moment du départ du coup le bâti mobile accouplé à l'arbre de barillet de la fusée.

   2 Fusée mécanique selon la revendication et la sous-revendication I, caractérisée par le fait que la partie mobile du bâti du mouvement d'horlogerie, qui enferme le train de rouages et le dispositif régu lateur de ce mouvement peut être angu- lairenïent déplacée avant le tir à l'aide d'une clé disposée dans l'axe de la fusée et est rendue solidaire de la partie fixe du bâti et du corps de la fusée au dé part du coup par- des moyens fonction nant par inertie.

   3 Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 et 9, carac térisée par le fait que l'arbre de baril let, constituant l'organe moteur, porte à sa partie supérieure une couronne à den ture intérieure en prise constante avec un pignon du train de rouages, qui reste immobilisé sur lui-même, ainsi que tous les autres rouages dudit train, jusqu'au moment du départ du coup, mais qui participe à la rotation de la partie mo bile du bâti de manière à servir d'organe d'entraînement de l'arbre de barillet dans cette rotation.

   Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caracté risée par des moyens pour empêcher le balancier du dispositif régulateur de tourner respectivement jusqu'au moment du départ du coup et jusqu'à. la fin de l'accélération afin d'immobiliser pendant cc temps tous le, rouages du train à l'aide de la roue d'échappement réglée en cours de fabrication dans sa position de repq.# et ainsi de permettre avant le tir que la couronne à.

   denture intérieure portée liai, l'arbre de barillet soit entraînée dans la, rotation de la partie mobile du bâti à l'aide du pignon en prie constante avec elle, mentionné à la sous-revendi- cation 3.

   5 Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1. à d, caracté risée par des pointes d'acier, monté axialement mobiles dans le corps de la fusée au-dessus de la partie mobile du bâti du mouvement d'horlogerie de ma nière à pouvoir venir par inertie au départ du coup s'enfoncer dans la face supérieure de cette partie mobile de ma nière à, la rendre solidaire du corh.s; de la fusée.

   6 Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caracté risée par le fait que la partie fixe du bâti, qui enferme le barillet et le dispo sitif de commande du déclanchement du percuteur, est fixée au fond d'un carter en deux parties, dans la partie supérieure duquel peut: tourner à frottement bras la partie mobile du bâti. i Fusée mécanique selon la, revendication et les sous-revendications 1 à. 6, caracté risée par le fait que la partie mobile du bâti présente à sa périphérie une den ture qui encliquette avec au moins un sautoir à ressort, fixé dans une encoche du carter.

   8 Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 à. 6, caracté risée par un levier pivotant actionné au départ du coup par la, force centrifuge de manière < < empêcher que les pointes d'acier mentionnées à. la sous-revendica- tion5, ne reviennent en arrière après s'être enfoncées dans la face supérieure de la partie mobile du bâti. y Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caracté risée par une cheville maintenant avant le tir le bâti mobile solidaire de l'or gane moteur et se retirant par inertie au moment du départ du coup pour dé coupler l'organe moteur et le bâti mo bile.

   10 Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caracté risée par le fait que les pointes d'acier mentionnées à la sous-revendication 5 sont portées par -une masselotte montPe coulissante dans un forage du corps de la fusée au-dessus du bâti mobile de ma nière à pouvoir par inertie venir s'en foncer dans ce bâti au moment du dé part du coup, au moins un organe centri fuge venant alors radialement se placer derrière cette masselotte pour l'immobi liser dans sa position active pendant toute la trajectoire du projectile.

   11 Fusée mécanique selon la revendication et-les sous-revendications 1 à 6, caracté risée par le fait que le bâti mobile est solidaire d'un rochet à denture irréver sible coopérant avec un cliquet à ressort à denture correspondante porté par une partie fixe du corps de la fusée. 12 Fusée mécanique selon la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caracté risée par une bague montée coulissante sur le carter de manière à venir par inertie au départ du coup s'engager derrière le ou les sautoirs entre le corps de fusée et le car ter de manière à empêcher tout dépla cement radial des dents du ou des sau toirs afin de rendre le bâti mobile soli daire du carter.