CH707635A2 - Mécanisme de sonnerie d'une montre. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un mécanisme de sonnerie d’une montre, comprenant: – un timbre (100), un porte-timbre (3), et un marteau (4), adapté pour frapper le timbre à des instants prédéterminés; – un ressort d’entraînement du marteau; – un râteau de sonnerie (6), comportant une denture d’entraînement de marteau apte à générer au moins une frappe dudit marteau contre le timbre; – un palpeur (18), montée en rotation de façon coaxiale avec le râteau de sonnerie, et entraînant en rotation ledit râteau; – le mécanisme comprenant par ailleurs un came de commande de sonnerie (20) à profil extérieur comportant une pluralité de sauts (21, 22, 23, 24), prévus à des positions angulaires successives de la came, ladite came coopérant avec le palpeur (18) de façon à ce que chacun des sauts de came corresponde au passage d’une dent du râteau (6) par une dent correspondante du marteau (4).

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un mécanisme de sonnerie d’une montre, comprenant un timbre, relié à un porte-timbre, un marteau, adapté pour frapper le timbre à des instants prédéterminés, un ressort d’entraînement du marteau, susceptible d’être armé pour entraîner le marteau contre le timbre, un râteau de sonnerie, monté mobile en rotation et comportant une denture d’entraînement de marteau apte à générer au moins une frappe dudit marteau contre le timbre, un palpeur, monté en rotation de façon coaxiale avec le râteau de sonnerie, et entraînant en rotation ledit râteau.

Etat de la technique

[0002] Le document EP 2 485 097 décrit un mécanisme de sonnerie d’une montre muni d’un dispositif de blocage du marteau. Le mécanisme comprend au moins un marteau agencé pour venir frapper au moins un timbre fixé à un porte-timbre à des instants déterminés. Ledit marteau est maintenu à distance du timbre par un contre-ressort amortisseur dans un mode de repos tout en étant bloqué par le dispositif de blocage. Un ressort d’entraînement du marteau du mécanisme peut être configuré sous forme d’une poutre ou lame élastique. Ce ressort d’entraînement peut être armé pour entraîner ledit marteau contre le timbre dans un mode de sonnerie, pour signaler acoustiquement par exemple une période de temps programmée. Le dispositif de blocage est agencé pour bloquer le marteau suite à une frappe unique du marteau contre le timbre dans le mode de sonnerie.

[0003] Le document EP 2 133 759 décrit une pièce d’horlogerie à sonnerie par exemple une montre à répétition minutes agencée pour empêcher qu’une mise à l’heure intempestive à partir de la tige de commande pendant le fonctionnement de la sonnerie puisse endommager le mécanisme. Un dispositif de débrayage est spécifiquement prévu à cet effet.

[0004] Dans tous ces types de dispositifs connus, les modes de sonnerie sont préétablis lors de la conception de la montre, et ne peuvent en aucune façon être modifiés ou adaptés. L’utilisateur ne peut pas personnaliser la sonnerie en fonction de ses souhaits ou besoins.

Bref résumé de l’invention

[0005] Un but de la présente invention est de proposer un mécanisme de sonnerie exempt des limitations des mécanismes connus.

[0006] Un autre but de l’invention est de proposer un mécanisme de sonnerie offrant une plus grande souplesse et des possibilités d’évolution ou d’adaptation.

[0007] Un autre but de l’invention est de proposer un mécanisme de sonnerie modulable au moyen d’une manipulation simple et rapide de l’utilisateur.

[0008] Selon l’invention, ces buts sont atteints notamment au moyen d’un mécanisme de sonnerie d’une montre, comprenant: – un timbre, relié à un porte-timbre, – un marteau, adapté pour frapper le timbre à des instants prédéterminés; – un ressort d’entraînement du marteau, susceptible d’être armé pour entraîner le marteau contre le timbre; – un râteau de sonnerie, monté mobile en rotation et comportant une denture d’entraînement de marteau apte à générer au moins une frappe dudit marteau contre le timbre; – un palpeur, montée en rotation de façon coaxiale avec le râteau de sonnerie, et entraînant en rotation ledit râteau; – le mécanisme comprenant par ailleurs un came de commande de sonnerie à profil extérieur comportant une pluralité de sauts, prévus à des positions angulaires successives de la came, ladite came coopérant avec le palpeur de façon à ce que chacun des sauts de came corresponde au passage d’une dent du râteau par une dent correspondante du marteau.

[0009] Cette solution présente notamment l’avantage par rapport à l’art antérieur de fournir un mode de passage d’heure (ou autre période) facilement perceptible et bien distinct des sonneries à une seule frappe largement répendues.

[0010] Selon un mode de réalisation avantageux, le profil extérieur de la came de commande de sonnerie comporte une pluralité de secteurs angulaires de cames à rayon sensiblement constant séparés par les sauts et agencés angulairement du premier secteur, avec le plus grand rayon, au dernier secteur, avec le plus petit rayon, le plus grand rayon correspondant au premier saut de dent du râteau, et le dernier rayon correspondant au dernier saut de dent du râteau.

[0011] Une telle architecture permet d’offrir un commande précise et fiable, sans frottement et perte d’énergie importants.

[0012] Selon un autre mode de réalisation avantageux, le mécanisme de sonnerie comprend par ailleurs un sélecteur du nombre de sonneries, comportant un levier de commande, s’étendant hors du boîtier de la montre de façon à être accessible pour un utilisateur, ledit levier de commande coopérant par basculement avec un sélecteur rotatif, permettant, par commande du levier utilisateur, de sélectionner le nombre de sonneries souhaitées par un utilisateur.

[0013] Ce sélecteur permet à l’utilisateur de personnaliser le nombre de sonneries à son choix. La sélection du nombre de sonnerie est simple et rapide.

[0014] De manière avantageuse, un indicateur de sonnerie, sur lequel des indications correspondant au nombre effectif de sonneries sélectionné, est monté coaxialement avec la came de sélection de sonneries. Les indications de l’indicateur de sonnerie sont visibles par l’utilisateur par un -témoin»Surle-cadran±’utilisateureffectue-ainsiHasélection-du-nombre de -sonneries en toute simplicité, en étant informé du nombre de sonnerie programmé.

[0015] L’invention prévoit également un mouvement horloger comportant un mécanisme de sonneries tel que préalablement décrit.

Brève description des figures

[0016] Des exemples de mise en œuvre de l’invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles: <tb>la fig. 1<SEP>illustre une vue en perspective d’un exemple de mécanisme de sonnerie de montre selon l’invention dans lequel une partie des éléments de la chaîne mécanique sont visibles; <tb>les fig. 2a et 2b<SEP>permettent de mettre en évidence les autres éléments du mécanisme de sonnerie de la fig. 1 ; <tb>la fig. 3<SEP>montre une vue partielle du mécanisme, en particulier du sélecteur du nombre de sonneries; <tb>les fig. 4a à 4e<SEP>montrent l’évolution de la position respective des différents éléments de l’ensemble lors de l’exécution d’un cycle, tout d’abord avant le passage des dents, puis après le passage d’une seule dent, ensuite après le passage de deux dents, puis, enfin, après le passage de l’ensemble des dents du râteau.

Exemple(s) de mode de réalisation de l’invention

[0017] Le but de la montre et d’indiquer, au moyen d’une sonnerie, le passage des heures. Contrairement aux sonneries classiques, le nombre de sonnerie n’indique pas le nombre d’heures, mais bien le passage d’une heure.

[0018] En effet, à chaque passage d’heure, la sonnerie sonnera entre une et quatre fois. Le nombre de sonnerie est de préférence réglable par l’utilisateur. Dans l’exemple illustré aux figures, le porteur de la montre pourra soit programmer la montre afin qu’elle sonne 1, 2, 3, 4 fois, ou bien qu’elle ne sonne pas du tout, grâce à une position «off».

[0019] A chaque passage d’heure, un ensemble de rouage actionne un marteau, qui vient frapper un timbre. Un ensemble de régulation de la vitesse de descente du marteau est présent. Un régulateur inertiel se trouve en bout du rouage, et permet de régler ainsi la vitesse du marteau. Tout comme sur une sonnerie traditionnelle.

[0020] Le nombre de sonnerie se règle via un bouton poussoir. Il peut se trouver à différent endroits sur la boite de montre.

[0021] La fig. 1 montre un exemple de mécanisme de sonnerie d’une montre selon l’invention, comprenant un porte-timbre 3 sur lequel est fixé un timbre 18 agencé de façon circonférentielle le long du pourtour du mécanisme.

[0022] Un marteau 4 est agencé de façon à pouvoir frapper le timbre 18 à des instants prédéterminés. Les autres éléments présentés ci-après permettent d’obtenir une pluralité de frappes du timbre lors de l’enclenchement d’une sonnerie. De manière avantageuse, ce nombre peut être ajusté ou sélectionné par l’utilisateur tel que décrit plus loin en relation avec la fig. 3 .

[0023] Le marteau 4 coopère avec d’une part un ressort d’entraînement du marteau 2, susceptible d’être armé pour entraîner le marteau 4 contre le timbre 18, et d’autre part avec un râteau de sonnerie 6, monté mobile en rotation et comportant une denture 102 d’entraînement de marteau pourvu d’une pluralité de dents. Dans un mode de réalisation simplifié de l’invention, le nombre de dents actives (c’est-à-dire générant effectivement une frappe du timbre lors de l’enclenchement d’une sonnerie) correspond au nombre de dents du râteau 6. Dans l’exemple illustré, le râteau comporte quatre dents. Selon diverses variantes non illustrées, le nombre de dent est inférieur à quatre, par exemple deux ou trois. Selon encore d’autres variantes, le nombre de dents est supérieur à quatre, par exemple cinq ou six ou plus dents. Le nombre de dents est de préférence inférieur à dix. Tel que décrit plus loin, le râteau 6 comporte un nombre de dents en correspondance avec le nombre de sauts du profil extérieur d’une came de commande de sonnerie 20 (voir figure 20a). Dans le présent exemple, le râteau comporte quatre dents, et la came comporte quatre sauts.

[0024] La fig. 2a illustre également une pointe de déclenchement de sonnerie 19, montée sur le râteau 6, à l’opposé de la denture du râteau, de préférence du côté opposé de l’axe 101 de pivotement du râteau. Sensiblement face à la pointe de déclenchement de sonnerie 19, une came de déclenchement de sonnerie 7 (visible à la fig. 1 ) est prévue de façon à commander le déclenchement du mécanisme de sonnerie à un instant d’actionnement prédéterminé. Dans l’exemple illustré, l’instant d’actionnement est déterminé par la position de la chaussée 13, soit par liaison directe avec la chaussée 13, ou encore, tel qu’illustré, par l’intermédiaire de un ou plusieurs renvois de chaussée 10. Ainsi, lors de l’atteinte d’une position de sonnerie par l’aiguille des minutes (non représentée), la sonnerie est enclenchée. Selon un mode de réalisation avantageux, la sonnerie est prévue pour enclenchement au moment du passage des heures. D’autres périodes de déclenchement peuvent être prévues selon les cas et les utilisations. Contrairement aux sonneries connues, le nombre de sonneries (ou de frappes du timbre) n’indique pas le nombre d’heures mais sert à signaler le passage d’une heure, quelle qu’elle soit.

[0025] En plus des éléments déjà mentionnés, les fig. 2a et 2b permettent de visualiser les éléments de la chaîne mécanique permettant de générer et de gérer les passages successifs de chacune des dents. Cette chaîne mécanique comprend un palpeur 18 monté co-axialement avec le râteau de sonnerie 6, et solidaire en rotation avec ce dernier. Le palpeur 18 est prévu pour entraîner en rotation ledit râteau 6 autour de l’axe commun 101. Une came de commande de sonnerie 20 agit sur le palpeur pour le repousser en fonction de la progression du déplacement angulaire de la came. Un ressort de rappel 103, dans cet exemple, disposé entre l’extrémité du marteau 4 et du palpeur 18, est agencé de façon à exercer une force permettant de maintenir la pointe du palpeur en contact avec la surface active de la came 20.

[0026] Dans l’exemple illustré, la came de commande de sonnerie 20 est configurée avec une pluralité de secteurs à rayon sensiblement constants 31, 32, 33 et 34 répartis angulairement le long du profil circonférentiel de la came. Le nombre de secteurs correspond au nombre de dents du râteau. La position radiale de chacun des secteurs est prévue comme suit: le premier secteur 31, correspondant avec une première dent du râteau, occupe la position radiale la plus éloignée de l’axe de la came. Le second secteur 32, correspondant avec une seconde dent du râteau, occupe une position radiale plus près de l’axe de la came. Le troisième secteur 33, correspondant avec une troisième dent du râteau, occupe une position radiale encore plus près de l’axe de la came. Enfin, le dernier secteur 34, correspondant avec la dernière dent du râteau, occupe la position radiale la plus près de l’axe de la came 20.

[0027] Les passages successifs d’un secteur à l’autre, du plus grand rayon vers le plus petit, engendrent un déplacement angulaire de l’ensemble palpeur-râteau, permettant de présenter à la dent d’actionnement 104 du marteau chacune des dents du râteau. La continuité surfacique entre les secteurs est assurée par une série de sauts 21, 22, 23, 24, assurant la jonction entre la fin d’un secteur et le début du secteur suivant. Dans l’exemple illustré, les différents sauts 21, 22, 23 et 24 sont en forme de «S» sensiblement étiré dans le sens de la hauteur. Toujours dans cet exemple, c’est au moment où le palpeur 18 atteint un saut que le passage vers la dent suivante du râteau 6 s’effectue. Les secteurs angulaires 31, 32, 33 et 34 sont prévus afin de créer des plages temporelles entre chacune des sonneries. Les réglages de la came 20, des différents sauts et secteurs est déterminé de façon connue en soit en fonction des multiples paramètres du mouvement de la montre et de la taille du boîtier, du nombre de frappes souhaitées et de la durée entre chaque frappe.

[0028] L’ensemble formé par le palpeur 18, le râteau de sonnerie 6 et l’axe commun de rotation 101, permet de générer un bras de levier. Ce bras de levier est efficace pour générer un déplacement angulaire de la denture du râteau au moyen de la force exercée par la came de commande 20 sur le palpeur 18. La force est transmise au palpeur 18 au niveau de la surface active de la came de commande de sonnerie.

[0029] Lors de ce déplacement angulaire, les dents du râteau 6 coopèrent tour à tour avec la dent d’actionnement du marteau, qui agit sur ce dernier de façon à, dans un premier temps, l’éloigner du timbre 100, puis, par la suite, à le libérer afin de lui permettre de frapper le timbre. Le ressort du marteau 2, préalablement décrit, permet de fournir l’énergie requise pour pousser rapidement le marteau 4 dès le passage du sommet de la dent d’actionnement 104 contre la dent active du râteau.

[0030] Un exemple de mise en œuvre de la chaîne mécanique telle que préalablement décrite est présenté aux fig. 4a à 4e . Cet exemple illustre quelques une des positions lors de l’accomplissement d’un cycle, en montrant l’effet de la came 20 sur le palpeur 18 et sur les dents.

[0031] A la fig. 4a , le palpeur 18 est en contact avec le premier secteur angulaire 31. Ce secteur étant le plus éloigné de l’axe 105 de la came, le bras de levier entraîne l’ensemble des dents du râteau 6 en amont de la dent d’actionnement 104 du marteau 4. Cette position est utile lorsque le sélecteur du nombre de sonnerie est en position désactivée («OFF») ou encore, en mode actif, avant l’enclenchement d’une sonnerie.

[0032] A la fig. 4b , le palpeur a franchi le premier saut 21 et le premier raccord. Il est en contact avec le second secteur angulaire 32. Ce secteur étant un peu en retrait radialement par rapport au secteur précédent, le bras de levier a généré un déplacement angulaire des dents suffisant pour permettre le passage de la première dent, et donc générer Ia première frappe du timbre 100 par le marteau 4.

[0033] A la fig. 4c , le palpeur a franchi le second saut 22 et le second raccord. Il est en contact avec le troisième secteur angulaire 33. Ce secteur étant aussi en retrait radialement par rapport au secteur précédent, le bras de levier a généré un déplacement angulaire des dents suffisant pour permettre le passage de la seconde dent, et donc générer la deuxième frappe du timbre 100 par le marteau 4.

[0034] A la fig. 4d , le palpeur a franchi le troisième saut 23 et le troisième raccord. Il est en contact avec le quatrième secteur angulaire 34. Ce secteur étant aussi en retrait radialement par rapport au secteur précédent, le bras de levier a généré un déplacement angulaire des dents suffisant pour permettre le passage de la troisième dent, et donc générer la troisième frappe du timbre 100 par le marteau 4.

[0035] A la fig. 4e , le palpeur a franchi le quatrième saut 24 et le quatrième raccord. Il est en contact avec le quatrième secteur angulaire 34. Ce secteur étant aussi en retrait radialement par rapport au secteur précédent, le bras de levier a généré un déplacement angulaire des dents suffisant pour permettre le passage de la quatrième dent, et donc générer la quatrième frappe du timbre 100 par le marteau 4.

[0036] La phase suivante permet au palpeur 18 de reprendre la séquence à l’étape de la fig. 4a . Le franchissement du secteur 35 de fin de cycle permet au palpeur 18 de reprendre une position radialement éloignée, ayant pour effet de repositionner les dents du râteau 6 en amont par rapport à la dent d’actionnement 104 du marteau.

[0037] La fig. 3 illustre une vue en perspective d’un sélecteur de nombre de sonnerie 110. Ce sélecteur 110 comporte un levier de commande 14, s’étendant hors du boîtier de la montre de façon à être accessible pour un utilisateur. Le sélecteur du nombre de sonneries 110 comporte également une came de sélection 12 par l’utilisateur du nombre de sonneries et une came d’arrêt 11 agencée pour stopper la course du râteau 6.

[0038] Le levier de commande 14 coopère par basculement avec la came de sélection 12, permettant, par commande du levier utilisateur 14, de sélectionner le nombre de sonneries souhaitées par un utilisateur.

[0039] La came de sélection du nombre de sonneries 12 et la came d’arrêt 11 comportent chacune n+1 dents, n correspondant au nombre maximum de sonneries possibles à chaque mise en route de la sonnerie, la dent supplémentaire étant prévue pour un mode de fonctionnement du mécanisme dans lequel la sonnerie est désactivée.

[0040] Le sélecteur du nombre de sonneries 110 comporte un poussoir de came de sélection 16, disposé sur le levier de commande 14, et permettant, lors d’un mouvement en pivotement dudit levier de commande, de sélectionner le nombre de sonneries actives en déplaçant angulairement la came de sélection 12.

[0041] Un indicateur de sonnerie 17, comportant sur des indications correspondant au nombre effectif de sonneries sélectionné, est monté coaxialement avec la came de sélection de sonneries 12. Les indications sont visibles par l’utilisateur par un témoin sur le cadran (non représenté).

[0042] Grâce à ce sélecteur 110, les utilisateurs ont la possibilité de sélectionner un nombre de dents actives inférieur au nombre total de dents présentes sur le râteau 6, pour ainsi obtenir un nombre correspondant de sonneries, indépendamment de l’heure. Dans de tel cas, le cycle de frappes du timbre 100 décrit en relation avec les fig. 4a à 4e est automatiquement adapté par un déplacement angulaire du râteau 6 afin que le bon nombre de dents se trouve en position en amont de la dent d’actionnement 104.

Numéros de référence employés sur les figures

[0043] <tb>2<SEP>ressort d’entraînement du marteau <tb>3<SEP>porte-timbre <tb>4<SEP>marteau <tb>6<SEP>râteau de sonnerie <tb>7<SEP>came de déclenchement de sonnerie <tb>10<SEP>renvois de chaussée <tb>11<SEP>came d’arrêt <tb>12<SEP>came de sélection <tb>13<SEP>chaussée <tb>14<SEP>levier de commande <tb>16<SEP>poussoir de came de sélection <tb>17<SEP>indicateur de sonnerie <tb>18<SEP>palpeur <tb>19<SEP>pointe de déclenchement de sonnerie <tb>20<SEP>came de commande de sonnerie <tb>21<SEP>saut <tb>22<SEP>saut <tb>23<SEP>saut <tb>24<SEP>saut <tb>31<SEP>premier secteur <tb>32<SEP>second secteur <tb>33<SEP>troisième secteur <tb>34<SEP>dernier secteur <tb>100<SEP>timbre <tb>101<SEP>axe de pivotement du râteau <tb>102<SEP>denture d’entraînement de marteau <tb>103<SEP>ressort de rappel <tb>104<SEP>dent d’actionnement du marteau <tb>105<SEP>axe de la came <tb>110<SEP>sélecteur du nombre de sonneries

Claims (15)

1. Mécanisme de sonnerie d’une montre, comprenant: – un timbre (100), relié à un porte-timbre (3); – un marteau (4), adapté pour frapper le timbre à des instants prédéterminés; – un ressort d’entraînement du marteau (2), susceptible d’être armé pour entraîner le marteau contre le timbre; – un râteau de sonnerie (6), monté mobile en rotation et comportant une denture d’entraînement de marteau apte à générer au moins une frappe dudit marteau contre le timbre; – un palpeur (18), montée en rotation de façon coaxiale avec le râteau de sonnerie, et entraînant en rotation ledit râteau; – caractérisé en ce que le mécanisme comprend par ailleurs un came de commande de sonnerie (20) à profil extérieur comportant une pluralité de sauts (21, 22, 23, 24), prévus à des positions angulaires successives de la came, ladite came coopérant avec le palpeur (18) de façon à ce que chacun des sauts de came corresponde au passage d’une dent du râteau (6) par une dent correspondante du marteau (4).

2. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 1, dans lequel le râteau (6) comporte un nombre de dents en correspondance avec le nombre de sauts (21, 22, 23, 24) du profil extérieur de la came (20).

3. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le profil extérieur de la came de commande de sonnerie (20) comporte une pluralité de secteurs angulaires de cames (31, 32, 33, 34) à rayon sensiblement constant séparés par les sauts (21, 22, 23, 24), et agencés angulairement du premier secteur (31), avec le plus grand rayon, au dernier secteur (34), avec le plus petit rayon, le plus grand rayon correspondant au premier saut (21) de dent du râteau, et le dernier rayon (24) correspondant au dernier saut de dent du râteau.

4. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le râteau (6) comporte quatre dents, et la came (20) comporte quatre sauts (21, 22, 23, 24).

5. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications 3 ou 4, dans lequel le profil extérieur de la came de commande de sonnerie (20) comporte une pluralité de raccords, assurant la jonction du profil de came entre chacun des sauts (21, 22, 23, 24) et chacun des secteurs angulaires successifs (31, 32, 33, 34).

6. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 5, dans lequel les raccords sont en forme de S étiré dans le sens de la hauteur.

7. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le râteau de sonnerie (6) comprend, une pointe de déclenchement de sonnerie (19), montée en coopération avec un came de déclenchement de sonnerie (7) apte à commander le déclenchement du mécanisme de sonnerie à un des instants prédéterminés.

8. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 7, dans lequel la pointe de déclenchement de sonnerie (19) est disposée sensiblement à l’opposée de la denture du râteau (6).

9. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications précédentes, comprenant par ailleurs un sélecteur du nombre de sonneries (110), comportant un levier de commande (14), s’étendant hors du boîtier de la montre de façon à être accessible pour un utilisateur, ledit levier de commande coopérant par basculement avec un sélecteur rotatif, permettant, par commande du levier utilisateur, de sélectionner nombre de sonneries souhaitées par un utilisateur.

10. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 9, dans lequel le sélecteur du nombre de sonneries (110) comporte: – une came de sélection (12) par l’utilisateur du nombre de sonneries; – une came d’arrêt (11) agencée pour stopper la course du râteau.

11. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 10, dans lequel la came de sélection (12) du nombre de sonneries et la came d’arrêt (11) comportent chacune n+1 dents, n correspondant au nombre maximum de sonneries possibles, la dent supplémentaire étant prévue pour un mode de fonctionnement du mécanisme dans lequel la sonnerie est désactivée.

12. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications 10 ou 11, dans lequel le sélecteur du nombre de sonneries (110) comporte un poussoir de came de sélection (16), disposé sur le levier de commande (14), et permettant, lors d’un mouvement en pivotement dudit levier de commande, de sélectionner le nombre de sonneries actives en déplaçant angulairement la came de sélection (12).

13. Mécanisme de sonnerie selon l’une des revendications 11 ou 12, dans lequel un indicateur de sonnerie (17), sur lequel des indications correspondant au nombre effectif de sonneries sélectionné, est monté coaxialement avec la came de sélection (12) de sonneries.

14. Mécanisme de sonnerie selon la revendication 13, dans lequel les indications de l’indicateur de sonnerie (17) sont visibles par l’utilisateur par un témoin sur le cadran.

15. Mouvement horloger comportant un mécanisme de sonneries selon l’une de revendications 1 à 14.