Dispositif de rupture, dans l'huile, de courant électrique. L'invention a pour objet un dispositif de rupture, dans l'huile, de courant électrique, particulièrement agencé pour assurer l'échap pement des gaz produits par l'arc de rupture dans un espace d'expansion, dès les premiers instants de la formation dudit arc.
Le dessin ci-annexé en représente sc.hé- rnatiquement en fig. 7 un premier exemple d'exécution, tandis que la fig. 2 montre une coupe en élévation d'un second exemple cons tituant un interrupteur à huile.
Dans l'exemple selon la fig. 1, la tige E porte la pièce de contact mobile C et peut se déplacer verticalement sous l'action d'un mé canisme de commande, non représenté sur le dessin, dans un corps N, cylindrique, à. pa rois en matière isolante, rempli d'huile. Une ouverture ménagée sur le couvercle Nl du corps N sert de guidage à la. tige E.
Sur le bord inférieur du corps N est assu jetti une sorte d'entonnoir L à travers l'ori fice duquel passe le contact mobile C destiné à jouer en combinaison avec le contact fixe L', proche de cet orifice et fixé au fond d'un vase d'expansion Ii, disposé sous le corps N.
Le contact fixe D est entouré par une tubulure 111 qui s'évase à la partie supérieure en forme de tronc de cône autour de l'enton noir L; jusqu'à un niveau supérieur à celui des bords inférieurs dudit entonnoir et s'ou. vre dans le vase d'expansion K. C6 vase est, hermétiquement clos et est pourvu de sou papes d'échappement vers l'extérieur, non re présentées. .
Quand on remplit d'huile le corps N de l'appâreil, cette huile pénètre par l'orifice de l'entonnoir L dans la tubulure M -jusqu'à. ce que la pression des gaz qui se trouvent dans le vase K fasse équilibre à celle due à la différence des niveaux d'huile dans le corps N et dans la tubulure M; cette dernière pour rait être mise en communication avec un ré cipient également rempli d'huile, ainsi - que cela a lieu dans le second exemple.
La pression des gaz contenus dans le vase 1f est prévue de telle sorte que le contact fixe D est seulement recouvert. d'une faible couche d'huile.
Lors de la rupture du circuit électrique desservi par l'interrupteur, le contact mobile C s'écarte du contact fixe D sous l'action d'un mécanisme de commande non représenté et un arc prend naissance entre ces contacts; les gaz dégagés se frayent facilement un passage au travers de la faible couche d'huile qui re couvre le contact D et viennent immédiate ment se détendre dans le vase d'expansion K; il est possible d'agencer dans ce vase des chi canes, des masses ou toiles métalliques divi sées ou tout autre dispositif approprié pour refroidir ces gaz.
En outre, ledit vase K peut être rempli au préalable de gaz inertes, tels que l'acide carbonique, l'azote, etc.
La fig. 2 montre un exemple d'exécution du dispositif, constituant un interrupteur à, huile, mais il doit être entendu que la. même disposition peut également être utilisée pour tout autre appareil, automatique ou non, com- hortant cette rupture dans l'huile, tels.' que des coupe-circuits, des limiteurs de tension ou d'intensité, des parafoudres, etc. Cet exem ple comporte, comme le précédent, le récipient <I>N</I> avec entonnoir<I>L</I> et la tubulure<I>31.</I>
U n tube d constitue le contact principal mobile; son extrémité inférieure vient s'enga ger à. la fermeture entre les cloigt,# B du con tact principal fixe.
Un contact auxiliaire de rupture est cons titué par un bloc mobile C fixé à l'extrémité inférieure d'une tige E qui coulisse à l'inté rieur du tube -4 et par un bloc fixe D amé nagé entre les doigts B; la liaison électrique entre les pièces .4 et E est assurée par des frotteurs F intercalés entre elles.
Au moment du déclenchement, le tube<B>A</B>, rappelé de bas en haut par le mécanisme de commande de l'appareil, se dégage des doits B; pendant cette manoeuvre la tige E est im mobilisée par un cliquet à ressort H qui s'in troduit dans une fente longitudinale .41 pra tiquée dans le tube .4 et vient s'appuyer sur fine collerette El solidaire de la tige E. Cette fente .41 est telle qu'après une course déterminée du tube A, son bord infé. rieur 1 vient agir sur le cliquet H qui, en pivotant autour de son axe de fixation 111, libère ainsi la tige E.
Un ressort G agencé autour de la tige E entre la collerette El de celle-ci et un épaule ment intérieur C du tube _3, comprimé aussi longtemps que la tige E est immobilisée par le cliquet 11, se détend et rappelle brusque ment vers le haut ladite tige: E clès que, la collerette El est libérée. La rupture défini tive du circuit a alors lieu entre les pièces de contact<I>C et D.</I>
Uri arc jaillit entre les extrémités de ces pièces et les gaz engendrés refoulent la petite quantité d'huile qui recouvre le contact D. contournent. l'orifice de l'entonnoir L. s'échap pent dans l'espace compris entre ledit enton noir L et l'évasement de la tubulure VI, puis pénètrent dans le vase d'expansion K oiz ils se refroidissent en passant, par exemple, dans de la paille de fer on dc la limaille avant. de se détendre.
La pression des gaz contenu., dans, le vase K est supérieure îî la pression atmosphérique, elle correspond à celle d'une colonne d'huile de quelques décimètres et dépend de la. hau teur du corps isolant N. déterminée en fonc tion de la. tension d'utilisation de l'appareil.
On conçoit que la pression initiale des gaz de l'arc ne peut être que très faiblement supérieure à la pression des gaz existants dans le vase K puisque les gaz produits se détendent clans ce vase dès leur naissance.
En raison du mouvement: ascensionnel de la pièce de contact C, l'arc formé entre les pièces C et D s'allonge, mais il n'est entour(' d aucune gaine gazeuse. En effet, les gaz ne pénètreront pas dans le corps N puisqu'ils peu vent se détendre librement clans le vase K. tandis qu'ils n e pourraient entrer dans :1' qu'en chassant de l'huile, laquelle devrait s'écouler )par l'ouverture inférieure <B>(le</B> L en sens contraire du passage des gaz.
Une soupape de réglage 0 est aménagée sur les parois du vase K pour permettre & 1 faire varier à volonté la pression maximum des gaz contenus dans ledit vase et d'assurer l'échappement à l'air libre des gaz dégagés par l'arc comprimés au delà de ladite pression.
Une série de chicanes telles que P et Q pourrait être disposée dans le vase K,, de> fa çon à faire circuler les gaz dans ce dernier et à augmenter leur refroidissement. On pour rait aussi, lors de l'utilisation d'une soupape telle que 0, supprimer en partie le vase K. Il suffirait de conserver en pareil cas la tubu lure M avec, un fond et de raccorder son épanouissement supérieur à la paroi J; l'es pace libre d'huile serait alors réduit à la par tie R convenablement aménagée, cet espace étant mis en communication avec. l'air exté rieur par l'intermédiaire de la soupape de réglage.
Il faudra naturellement dans ce cas s'attendre 'a l'inflammation des ga.z s'échap pant à l'extérieur, par la soupape 0, ce qui n'offre d'ailleurs aucun inconvénient.
Pour éviter toute inflammation à, l'inté rieur du vase K tel que représenté fig. 2, et obvier à une explosion possible, on. introduira clans ce vase ainsi qu'il a déjà été dit précé demment: un gaz inuerte, acide carbonique ou toute autre convenable, par une tubulure telle que T.
L'appareil représenté comporte encore une résistance de choc: à cet effet, on a disposé clans le corps N des contacts U, montés isolés sur un support V et qui viennent s'appuyer sur le tube A; la résistance de choc est cons tituée par des bobines X connectées entre les contacts U et l'entonnoir<I>L.</I>
Il est prévu en outre un système clé dé clenchement à, maxima à action directe, logé dans la calotte métallique Y qui surmonte le corps N.
Les conducteurs du circuit électrique des servi par l'appareil aboutissent, l'un aux pièces de contact fixes<I>B</I> et<I>D</I> par une con nexion appropriée, l'autre à un isolateur Z fixé sur la calotte Y du corps N. Une con nexion a prise sur cet isolateur, pénètre dans ladite calotte Y par une pipe isolante b, cons titue un. enroulement c entourant des noyaux feuilletés d, dl et est finalement reliée électri quement par des frotteurs f avec la tige<I>A.</I> Les noyaux d, dl, qui ont respectivement.
la forme d'un fer à cheval, sont disposés de façon que leurs branches se présentent en re gard les unes des autres et soient séparées par un entrefer. Lesdits noyaux sont portés par des supports articulés en e et el sur la calotte Y, de telle sorte qu'ils tendent à se rapprocher sous l'action du courant qui par court l'enroulement c, en comprimant une pièce en forme clé losange articulé ry. Lorsque la valeur du courant traversant l'enroulement c atteint une valeur prédéterminée,
les côtés de cette pièce g sont alors suffisamment rap prochés pour entraîner le déplacement conve nable d'une tige la actionnant par un dispo- sitif connu, le déclic du mécanisme de déclen chement automatique.
L'appareil représenté en fig. 2 comprend encore une résistance de chauffage j destinée à. maintenir l'huile emmagasinée à une tem pérature appropriée. Cette résistance est dis posée dans la partie inférieure d'un socle creux R.formant réservoir, et qui est en com- munication avec la tubulure 11.
Dans les exemples représentés, le contact fixe D est entouré par une tubulure M; il se rait naturellement: loisible de supprimer cette tubulure M en adoptant pour le vase d'expa.n- sion K une forme telle que son fond soit à un niveau supérieur à celui clés bords infé rieurs de l'entonnoir L et qu'il présente à sa partie centrale une sorte de cuvette tronco nique, dans laquelle serait assujetti le con tact fixe D.