Installation de chauffage central à eau chaude dans laquelle la circulation de l'eau est assurée par pulsions. L'invention est relative à une installation de chauffage central à eau chaude dans la quelle la circulation de l'eau est assurée par un fluide moteur qui agit en principe comme expliqué dans le brevet suisse no 106497.
Cette installation se caractérise en ce que le fluide moteur est la vapeur d'un li quide, la température de circulation de l'eau étant réglée par détermination de la quantité d'eau envoyée à chaque pulsion dans l'appa reil de réchauffage.
Le dessin schématique annexé représente, à titre d'exemple seulement, diverses formes d'exécution d'une installation suivant l'in vention.
La fig. 1 montre en vue d'ensemble une, forme d'exécution de l'installation; Les fig. 2 à 4 sont des modes de fixation des Banalisations d'eau sur les cloisons des lo caux chauffés; La fig. 5 est un schéma qui montre une installation dans laquelle le fluide moteur employé est la vapeur d'un liquide autre que l'eau; Les fig. 6 et 7 se rapportent à une instal lation dans laquelle le fluide moteur est la vapeur d'eau; La fig. 8 montre un schéma .d'une instal lation permettant le réglage -de la circulation de l'eau à toute température désirée; La fig. 9 est une vue d'un détail applica ble à toutes les formes d'installations précé dentes.
Quelle que soit la forme de réalisation donnée à l'installation .de chauffage objet .de l'invention, cette installation comporte tou jours un réservoir pulseur et un réservoir d'expansion reliés, d'une part, par une con duite de retour d'eau du second au premier réservoir et une @cooduite de refoulement .du premier au second réservoir, sur laquelle sont interposés les radiateurs de chauffage:
Dans -l'installation représentée par la fig. 1, tous les,éléments qui assurent le cycle de circulation et le réchauffage de l'eau sont disposés de façon à ne former qu'un seul ap pareil transportable en bloc, le cas échéant, la chaudière 1 est surmontée du pulseur 2 dont une partie se trouve immergée dans les gaz chauds issus du foyer, de sorte que ces gaz avant d'être évacués par la cheminée réchauf fent l'eau qui se trouve dans le pulseur. Le réservoir d'expansion 3 est relié rigidement au groupe chaudière-pulseur par les tuyau teries qui assurent les échanges d'eau pendant le cycle de circulation.
Ces tuyauteries choi sies dans ce but assez résistantes sont consti tuées par des éléments démontables assemblés par raccords. Le tuyau 4 assure le retour (le l'eau du réservoir d'expansion 3 dans le pul- seur 2, le tuyau 5 permet l'échappement de la chaudière dans le réservoir d'expansion 3, et le tube 6 relie les parties inférieures du réser voir d'expansion et de la chaudière.
L'échappement du fluide moteur hors du réservoir pulseur 2 s'effectue à travers le tube 7 pourvu d'un robinet de réglage 8. L e fluide moteur est conduit dans le réservoir d'expansion 3, et s'échappe ensuite par le trop plein de ce réservoir.
En marche normale, et tant que la chau dière ne produit pas trop de vapeur, l'eau quitte le pulseur 2, traverse un filtre 9, est conduite dans l'installation par le tuyau 10, revient à la chaudière par le tuyau 11, et re monte chaude au réservoir d'expansion 3 à travers le tuyau 5 qui permet en même temps l'échappement de la vapeur dans le cas oit il s'en produirait trop dans la chaudière.
Le rôle du tuyau 6 est d'établir avec le tuyau 5 une circulation constante, par ther- mo-siphon, entre la chaudière 1 et le réservoir d'expansion 3. De cette façon, l'eau du réser voir d'expansion 3 est maintenue constam ment aussi chaude que l'eau qui se trouve à la partie supérieure de la chaudière. Grâce à cette disposition, la chaudière ne peut pas être détériorée et à plus forte raison si le réservoir d'expansion est pourvu d'un robinet automatique d'alimentation à flotteur en re lation avec le service d'eau de la ville. Un des avantages (le ce système de chauf fage est de permettre l'emploi de canalisation extrêmement réduites.
En pratique, ces ca nalisations 10, 11 (fig. 2 à 4) sont réduites à des tubes qui peuvent se jumeler et se fixer sur les cloisons soit à l'aide de petits étriers 12 comme montré par la fig. 2, soit, sous moulure de bois ou autre, comme montré par les fig. 3 et 4. Dans ce dernier cas, les mou lures sont analogues à celles employées pour dissimuler les fils des lignes électriques pour usages domestique. Les tubes 10, 11 sont maintenus entre une bande 13 à double rai nure fixée aux cloisons à la façon connue, et une bande plate 13' qui recouvre les tubes et se fixe à la première 13 au moyen de poin tes, par exemple.
On peut employer comme fluide moteur une vapeur autre que la vapeur d'eau. La fig. 5 montre un schéma d'installation fonc tionnant avec une vapeur dont la tension est importante à la température utilisée ordi nairement pour l'eau qui circule dans les ra diateurs, c'est-à-dire à une température de 50 à 80 degrés environ. Le circuit de circulation de l'eau de chauffage n'est pas représenté, pour plus de clarté.
Dans ce but, le réservoir pulseur 2 ali mente par thermo-siphon 14, 14' une petite chaudière, voisine à double enveloppe. L'en veloppe interne 15 de cette chaudière ren ferme un liquide volatil tel que l'éther, l'es sence, ou mieux un liquide ininflammable, et l'eau circule entre la paroi interne 15 et la paroi externe 16 de la chaudière-accessoire. La vapeur produite alimente le pulseur par l'intermédiaire d'un détendeur 17, après éva cuation hors du pulseur 2, elle est recueillie dans un aéro-condenseur 18, et le liquide gé nérateur s'amasse dans un collecteur 19.
Lors que le collecteur<B>19</B> est plein, ce qui ne se produit qu'après plusieurs heures de marche, on transvase le liquide qu'il contient dans la chaudière 15 à l'aide d'une pompe autoina- tique ou à main 20. on, dans certains cas, par simple, différence (le niveaux.
La pression dans la chaudière. aeeessoire 15 peut varier de zéro à 6 hg, par exemple, selon la. température de. l'eau au pulseur, mais la. pression .de refouleraient à l'intérieur du pulseur est réglée par b. détendeur 17 et il ne peut. y avoir condensation de la.
vapeur du liquide volatil dan, le plilseur, pzlisqut@ la température dans ce dernier est la même que celle qui règne dans la chaudière-accessoire. On peut, si on le désire, faire précéder l'aéro- eondenseur 18 d'un condenseur par contact avec l'eau de retour de l'installation.
Lorsqu'on veut employer comme fluide moteur, uniquement la vapeur d'eau, les ins tallations peuvent être quelque peu modifiées, tout en conservant la caractéristique générale de l'invention.
Dans l'exemple de la fig. 6, la chaudière employée est une chaudière 1 à pression éle vée, mais de faible capacité comme l'imposent les réglementa de police. Elle communique avec la partie inférieure du réservoir d'ex pansion 3, à travers les radiateurs 21, d'une part, et, d'autre part, à travers la conduite de retour 4 pourvue d'un clapet de retenue 22 qui s'ouvre dans le sens de rentrée d'eau dans la chaudière seulement. Cette conduite de re tour 4 pénètre dans la chaudière sous forme d'une rampe 28 perforée d'orifices multiples 24 dans un but qui sera exposé plus loin.
Le réservoir d'expansion 3 est étanche et ne peut communiquer avec l'aimosphère qu'à travers l'orifice 27 disposé au fond d'une co lonne 26 destinée à éviter les projections d'eau. Cet orifice 27 est fermé par une sou pape 25u dont la tige 28, convenablement guidée, porte deux arrêts 29 et 30 entre les quels se déplace un flotteur 31 qui s'élève ou s'abaisse avec le niveau de l'eau .clans le ré servoir d'expansion.
En principe, l'appareil fonctionne de la façon suivante: Lorsque le réservoir d'expansion 3 est è peu près vide d'eau, le flotteur 31, agissant par son poids sur l'arrêt 30 maintient la sou pape 25b décollée et l'orifice 25 ouvert.
La pression et la température de l'eau s'élèvent dans la chaudière 1, de l'eau chaude est refoulée dans les radiateurs 21 et, cette eau, après avoir cédé une partie de ses calo ries, parvient dans le réservoir d'expansion 3 et soulève le flotteur 31. A un moment donné, le flotteur 31 agit sur l'arrêt 29, amène la soupape 25b au collage, et ferme la communi cation entre le réservoir d'expansion 3 et l'atmosphère. A partir de l'instant où cette communication est coupée, l'eau ne peut s'éle ver dans le réservoir d'expansion qu'en com primant l'air qu'il renferme jusqu'à une pres sion dont la valeur maximum est celle qui règne dans la chaudière diminuée de la hau teur de la colonne d'eau en charge.
A ce mo ment, la circulation s'étant très ralentie, les pertes de charge du circuit sont presque nul les.' L'équilibre étant établi, on conçoit que toute cause susceptible de provoquer un abaissement, même infime, de la pression clans la chaudière provoquera le soulèvement du clapet 22 et, par suite, la sortie d'une cer taine quantité .d'eau refroidie à travers les orifices 24. Le contact -de .cette eau refroidie provoque une condensation partielle de la va peur dans la chaudière et conséquemment une chute ide pression .dans .cette .dernière, laquelle chute de pression va en s'accentuant avec le retour accéléré de l'eau du réservoir d'expan sion 3 à travers la conduite 4.
Lorsque le flotteur<B>31</B> arrive sur l'arrêt inférieur 30, la soupape 25b est .décollée et; une nouvelle pulsion commence dès que la pression dans la chaudière atteint à nouveau une certaine valeur.
L'amorçage du retour .à la chaudière de l'eau froide -du vase d'expansion peut être obtenu par l'un des divers moyens suivants: le La chaudière 1 est en communication constante avec un échangeur thermique 3\? disposé dans la zone de soufflage d'un venti lateur 33 commandé électriquement et mis en circuit par un contact à. mercure 34, .dont la colonne manométrique obéit aux variations de pression dans le réservoir .d'expansion 3. Dès que l'échangeur thermique 32 est exposé à un courant d'air froid, la pression dans la.
chaudière s'abaisse légèrement et le clapet 22 se soulevant, le phénomène exposé phis haut s'amorce et se produit rapidement. Le moteur .du ventilateur 33 est mis hors circuit dès que la pression dans le vase d'expansion s'est abaissée au-dessous d'une valeur dé terminée.
20 Le contact à .mercure 34 peut mettre en route un compresseur @cl'air comprimé, mu électriquement, qui élève la pression dans le réservoir d'expansion 3, ou une pompe à eau qui envoie de l'eau froide dans la chaudière pour y abaisser la pression.
3 Une conduite 35 (fig. 7) relie les par ties supérieures de la chaudière et du réser voir d'expansion respectivement. L'orifice 36 de communication de cette conduite 35 avec la chaudière est fermé par une soupape 25 convenablement guidée et dont la tige se ter mine par un flotteur 38.
Lorsque la chaudière vient d'être rem plie, le flotteur 38 est soulevé et applique la oupape 25 sur son siège. Durant les pulsions, tant que la pression dans la chaudière est nettement supérieure à la pression dans le ré servoir d'expansion 3, la soupape 25 reste collée malgré le poids de sa tige et de son flotteur 38 qui la sollicite. Dès que la pres sion dans le réservoir d'expansion 3 s'est suf fisamment élevée, la soupape 25 décolle et, l'équilibre des pressions s'établissant entre la chaudière 1 et le réservoir d'expansion 3, à travers la conduite 35, le retour de l'eau re froidie s'effectue dans la chaudière à travers la conduite 4. II (-t à noter (lue la chaudière à pression élevée envoie nécessairement -de l'eau à baffle température à travers les radiateurs de l'ins tallation.
Il convient donc (le la mélanger à l'eau refroidie qui séjourne dans les radia teurs après chaque pulsion pour éviter qu'il ne séjourne une eau très chaude à la partie supérieure de ces derniers. Dans ce but, la conduite de refoulement 39 (fig. 6) qui relie la chaudière à la première série de radiateurs 21 aboutit, sous forme d'ajutage 40 étranglé à son orifice de sortie, à la partie inférieure et dans l'axe d'une colonne 41 d'un radiateur, de façon à provoquer une circulation par appel de l'eau à une température rehative- ment basse à laquelle se mélange l'eau chaude en provenance directe de la chaudière.
Dans le cas où, pour différentes causes, la soupape 25a ne parviendrait plus à obturer parfaitement l'orifixe 27 du réservoir d'ex pansion 3, et s'opposerait de ce fait à l'éta- blissement normal de la contre-pression, on peut prévoir une cloche étanche 42 (fig. 6) en liaison avec 1e réservoir d'expansion 3, et dans laquelle l'eau, en s'élevant comprime l'air isolé dont la détente compense en partie la chute de pression résultant des fuites entre la, soupape 25 et son siège. A cet instant, cette soupape 25 est immergée dans l'eau qui s'oppose à l'échappement de l'air. La pe tite quantité d'eau qui s'éehappe, recueillie dans l-a petite colonne supérieure 2h, retombe dans le réservoir lors de l'ouverture de la soupape 25.
On peut encore ajouter aux moyens de déterminer la rupture d'équilibre qui permet le retour d'eau à la chaudière, un dispositif automatique qui agisse sur le lisage du foyer pour le ralentir et abaisser la pression dans la chaudière.
La. fig. 8 montre une variante d'installa tion de chauffage dans laquelle on retrouve certaines des particularités qui viennent d'être décrites pour les fig. 6 et 7, auxquelles viennent s'ajouter d'antres disposition. Le fluide moteur employé dans ce cas est encore la vapeur.
Le réservoir pulseur 2 communique à sa partie supérieure avec nu générateur 1 (le va peur à basse pression auquel il est relié par la conduite d3 munie d'un clapet 44 disposé à l'extrémité de la petite branche d'un levier 45 pivoté en 46 pur le pulseur 2 et (font la grande branche vient au contact d'une em base 47 ménagée sur la tige 48. Cette tige 48 porte en 49 le clapet qui commande la com munication entre la partie supérieure du pul- seur 2 et pelle du réservoir d'expansion 3 à travers la conduite 50 pourvue d'un robinet de réglage 51.
Les parties inférieures respec tives du réservoir d'expansion 3 et du pul- seur 2 sont reliées par la conduite de retour d'eau 4, pourvue en 22 dc son clapet de re tenue. Les variations de niveau de l'eau dans le réservoir pulseur 2 se transmettant de la façon déjà (#¯liliqu tc, i( lin flott-tir 31 qui se (lépliiee 1i. long de<B>lit</B> tige 48 et qtii agit sur deux arrêt. cxtrêlïles de cette des. mère pour Sermer ou ouvrir la soupape 49 placée sur la conduite 50.
Bien entendu, les longueurs respectives des bras du levier 45, ainsi que le poids de la tige 48 sont calculés de façon que le clapet 49 étant décollé, la soupape 44 soit main tenue fermée, même pour les plus grandes pressions susceptibles de se développer clans la chaudière 1. On pourrait supprimer le cla pet 44 à condition que l'orifice d'admission de vapeur dans le pulseur soit soigneusement calibré à section réduite et qu'au moment de l'échappement, il ne puisse se créer de pres sion appréciable dans le pulseur.
Le réservoir d'expansion 3 communique en outre à sa partie supérieure 3a avec une conduite 52 dont l'extrémité inférieure vient plonger dans l'eau d'une colonne 53, ouverte à l'air libre et constituant, à la façon connue, le dispositif manométrique que les règlements de police imposent aux générateurs de vapeurs employés en chauffage central. Un clapet 54 est interposé sur la conduite 52 et ne s'ouvre que de l'intérieur à l'extérieur du réservoir d'expansion 3.
Un réchauffeur est représenté en 55 et utilise comme source de chaleur la vapeur produite par le générateur 1 et qui parvient à ce réchauffeur par la conduite 56; une au tre conduite 57 part du générateur 1 et abou tit à un injecteur 58 disposé sur la conduite 39 de refoulement d'eau à travers le réchauf feur 55 et les radiateurs 21. Une soupape de retenue 59 et un robinet 60 sont disposés sur la conduite 57, le robinet 60 servant à mettre à volonté cette conduite en ou hors service.
L'extrémité du réseau 39 de circulation d'eau chaude est façonnée en forme de ser pentin 39a, Il est à remarquer en outre que la partie supérieure 3a du réservoir d'expan sion 3 a, dans un but qui sera exposé plus loin, la forme d'un cône dont le sommet constitue la partie la plus haute de ce réser voir d'expansion.
Avec ses éléments essentiels ainsi décrits, le dispositif modifié fonctionne de la façon suivante: Le circuit (le circulation d'eau s'effectue du pulseur 2 vers le réchauffeur 55, les radiateurs 21; lé réservoir 3 et enfin le pulseur 2. Au départ, le pulseur 2 côutient de l'eau à un niveau déterminé et la soupape 49 est fermée, et, en conséquence; la soupape 44 est ouverte. Lorsque la pression de la -va peur qui provient du générateur 1 atteint une valeur supérieure à une colonne de '-auteur H, elle s'exerce dans le pulseur 2 et refoule l'eau à travers le réchauffeur 55 et les radia teurs 21.
Par cule mandeuvre convenable du robinet 60, on peut dériver à travers l'injec teur 59 une certaine quantité de vapeur qui réchauffe l'eau de circulation. - Ce dispositif d'injecteur permet de supprimer le- réchauf feur si on le désire, mais peut, bien entendu, exister conjointement avec ce dernier. L'eau refoulée s'écoule dans le réservoir d'expansion 3 et au fur et à mesure que son niveau s'é lève, elle chasse à travers la conduite 52 et à travers l'eau de la colonne manométrique 53 (si cette eau arrive à un niveau suffisant) un volume d'air correspondant.
Lorsque le flotteur 30, clans le pulseur 2, atteint le point le plus bas de sa course, la soupape 49 est déçollée et par suite la soupape 44 d'admis sion de vapeur est fermée, et les pressions, s'équilibrant dans le pulseur 2 et le réservoir 3, le poids de la colonne d'eau en charge entre en jeu pour soulever le clapet clé retenue 22 et faire retour au pulseur, en soulevant le flotteur 30 qui vient agir pour refermer la soupape 49.
I1 est à noter que le robinet .51 entre en jeu pour régler l'échappement de vapeur de façon à permettre à la conduite de retour 4 de vider le réservoir d'expansion 3 au fur et à, mesure de l'arrivée de vapeur sans que celle- ci crée dans ledit réservoir d'expansion une pression capable de soulever le clapet 54.
L'évacuation partielle de l'air hors du ré servoir 3 a, créé un vide partiel dans ce der nier, lequel vide se maintient à sa valeur puisque la vapeur est en grande partie con densée au contact du serpentin 39a traversé par de l'eau en grande partie refroidie. Il en résulte qu'à, la, phase<B>(le</B> pulsion suivante, .la circulation (le l'eau est accélérée du fait qu'a; la pression de la vapeur dans le pulseur, s'a joute l'effet de la dépression qui règne dans le réservoir d'expansion 3.
Pendant cette nou velle pulsion, le niveau de l'eau s'est éleva dans le réservoir d'expansion à une hauteur supérieure à celle atteinte à la fin de la pul sion précédente, car la quantité totale d'eau en circulation s'est augmentée des apports produits par la condensation de vapeur. Il en résulte l'évacuation d'une nouvelle quantité d'air hors du réservoir d'expansion et une ac centuation du vide dans ce dernier. Après un certain nombre de pulsions, le vide est in tense dans le réservoir d'expansion 3.
Le niveau de l'eau s'èléve rapidement, de pulsion en pulsion, et en pleine pé riode d'utilisation de l'installation, le ré servoir 3 est rempli complètement à cha que pulsion, le trop plein d'eau s'évacuant par la conduite 52 pour faire retour à la chaudière 1. A partir de ce moment, la cir culation de l'eau est assurée par la pression de la vapeur provenant du générateur 1 et par la dépression dans le réservoir d'expan sion 3; le condenseur 39a agit pour condenser la vapeur qui pénètre dans le réservoir d'ex pansion 3 pendant la durée d'ouverture de la soupape 49.
Le mécanisme des pulsions s'effectue pra tiquement en trois temps distincts: Premier temps: La circulation d'eau s'ef fectue grâce à la pression de la vapeur et à l'appel par le vide combinés.
Deuxième temps: Lorsque l'eau s'élève dans le réservoir d'expansion 3, le vide dis paraît et la pression seule de la chaudière 1 évacue, par la soupape 54, l'air qui subsiste et l'eau de condensation qui fait retour à la chaudière.
Troisième temps: L'eau retourne par gra vité du réservoir 3 au pulseur 2.
On a indiqué plus haut que le réservoir d'expansion 3 avait sa partie supérieure en forme de cône 3a. La raison de cette forme est la suivante: La vapeur provenant du pul- seur 2, se trouvant en contact avec une faible surface d'eau, ne peut se condenser trop ra pidement en créant un vide assez intense pour entraver la descente de l'eau par le tuyau de retour 4. Si la partie supérieure du réservoir d'expansion 3 était, au contraire, fermée par un fond plat, la vapeur se trou vant en contact avec une grande surface d'eau, se condenserait, tout au moins jusqu'à ce qu'une couche d'eau d'épaisseur apprécia ble, soit réchauffée.
Dans les diverses formes d'exécution de l'invention qu'on vient de décrire, il est in téressant de purger les radiateurs de l'air qui stationne à la partie supérieure des élément, ainsi que dans tout point de l'installation où un freinage de la circulation (le l'eau s'oppose à l'entraînement de cet air.
En particulier, la forme de réalisation de la fig. 8 se prête sur ce point à la solution suivante: On peut utiliser le vide produit dans le réservoir d'expansion à chaque pulsion. Dans ce cas, il suffit, comme représenté par la fig. 8, de relier la partie supérieure des ra diateurs 21 à, la canalisation aspiratrice 39, au moyen d'un tube 61 sur lequel est inter posé un robinet 6?. Lorsque ce dernier est ou vert, l'air qui stationne à la partie supérieure des éléments ?l est, entraîné avec l'eau de la conduite 39, jusqu'au réservoir aspirateur 3.
Comme on l'a. déjà fait remarquer dans ce qui précède, la. circulation de l'eau peut être assurée à toute température désirée, car à. chaque pulsion, une mince couche d'eau du pulseur se réchauffe au contact de la vapeur et, cette couche d'eau restant à la partie su périeure par raison de densité, ne cède pra tiquement pas ses calories aux couches infé rieures qui peuvent être à basse température.
Il est à noter enfin que la vapeur néces saire à la pulsion suivant le système qui vient d'être décrit, peut être fournie par une chau dière accessoire à. vapeur; la chaudière prin cipale qui réchauffe l'eau du circuit étant simplement à eau chaude ou à vapeur, mais pouvant fonctionner à une pression diffé rente de celle de la. chaudière motrice.
D'une manière générale, si l'étanchéité parfaite du clapet 44 qui commande l'admis sion du fluide uioteur dans le pulseur 2 n'est pas nécessaire, il n'en est pas de même du clapet d'échappement 25 (fig. 9). L'étan chéité de ce clapet d'échappèment peut être obtenue comme montré sur la fig. 9.
Le pulseur 2 est pourvu comme expliqué dans le cours de la description, de la conduite 4 de retour d'eau munie du clapet de retenue 22. Une cavité ou puits 63 communique à sa partie supérieure avec la partie supérieure du pulseur 2 et le siège 25a du clapet d'échappe ment 25 est disposé au fond de cette cavité 63. Le siège 25a constitue l'orifice d'une con duite 64 de petit diamètre qui aboutit au ré servoir d'expansion 3 de l'installation. L'ar rivée du fluide moteur dans le pulseur s'ef fectue par la conduite 43 sur laquelle est dis posé le clapet 44 qui, comme indiqué plus haut, peut, sans inconvénient, ne pas être ri goureusement étanche.
Le mécanisme de distribution est com mandé par le flotteur 31 qui coulisse le long d'une tige 28 pourvue de deux butées 30, 29. Cette tige 28 est reliée à sa partie supérieure au levier 65 pivoté au point fixe 66 et sur lequel vient s'articuler la tige 25a du clapet d'échappement 25. La tige du clapet d'admis sion 44 est elle-même articulée sur le levier 65 comme montré. Un contrepoids 67 ré glable, en forme de curseur par exemple, permet d'équilibrer le poids du clapet , d'échappement 25 et de sa tige 25a et, aussi, de maintenir ouvert ledit clapet lorsqu'il a été décollé.
Le fonctionnement du dispositif est le sui vant: En supposant le pulseur 2 rempli d'eau, le puits 6.3 est également plein d'eau et le flotteur 31, en agissant sur la butée supé rieure 29 ferme le clapet 25 et maintient ou vert le clapet d'admission 44. Le fluide 'mo teur refoule l'eau du pulseur à travers l'ins tallation et le flotteur .31 descend, .tandis que le clapet d'échappement 25 est maintenu fermé par la pression et reste constamment noyé, et, par suite rigoureusement étanche, du fait que le puits 63 ne peut se vider de l'eau qu'il contient.
La phase de refoulement s'effectue ainsi sans perte possible du fluide moteur et, lorsque le flotteur 31 vient agir sur la butée inférieure 30, il décolle le clapet 25 et ferme l'admission de fluide moteur; la pression qui règne à l'intérieur du pulseur 2 refoule l'eau du puits 63 à travers la conduite 64. Cette conduite 64 étant de petit diamètre, constitue le cylindre d'un piston liquide qui, lorsqu'il est refoulé dans le réservoir d'expansion 3, met en communication l'intérieur du pulseur 2 avec l'atmosphère. Dans le cas où le réser voir 3 est étanche, le tube 52 est ouvert à l'atmosphère à hauteur dudit réservoir 3.
Lorsque le retour d'eau s'effectue, le flotteur 31 vient refermer le clapet 25, ouvrir le cla pet 44, tandis que l'eau remplit le puits 63 et noie à nouveau le clapet 25 pour recom mencer le fonctionnement qu'on vient d'ex poser.