Four-tunnel pour recuire de la verrerie. Comme on le sait,. la verrerie, après avoir été moulée dans des moules, est ordinaire- ment éloignée (le ceux-ci alors qu'elle est en core très chaude, et est recuite en la refroi dissant graduellement jusqu'à la température atmosphérique. Si on l'exposait simplement au grand air, elle se refroidirait trop rapide ment et très inégalement.
Sa surface exté rieure en effet se refroidirait et se contrac terait beaucoup plus rapidement que ses par ties intérieures, altérant ainsi les dimensions et les positions relatives des .différentes par ties de l'objet et créant des tensions internes qui tendraient à le détruire. Le but du re cuit est d'éviter ou de réduire ces tensions. Si on ne refroidit pas l'objet de façon à évi ter ces tensions intérieures nuisibles, il se casse facilement lorsqu'on l'emploie ou le manipule. et peut même voler en éclats.
Les différentes parties de l'objet ne sont généralement pas à la même température, lorsqu'on l'éloigne du moule. Celles des par ties qui ont été en contact direct avec le moule ou avec d'autres pièces métalliques, et spé cialement ses parties minces, sont à une tem- pérature inférieure à celle des autres parties de l'article. En général, les parties inté rieures des parois de l'objet sont beaucoup plus chaudes et plus plastiques que les par ties externes, de sorte que, fréquemment, un objet récemment moulé n'est maintenu à la forme voulue que par ses surfaces les moins plastiques.
Dans quelques cas., les articles, spécialement ceux possédant des parois d'une épaisseur uniforme, ont une température et une plasticité suffisamment uniformes pour être dès le début dépourvus de tensions inté rieures nuisibles. Dans d'autres cas, l'article est soumis à de nombreuses tensions inté rieures directement après avoir quitté le moule, ce qui est dû au manque d'uniformité de l'épaisseur, de la température et de la plas ticité des parois.
L'objet de l'invention est un four-tunnel pour recuire de la verrerie, muni de moyens pour le transport des articles de verrerie d'un bout à l'autre du four et de moyens pour faire circuler un courant d'air de refroidisse ment en sens inverse .desdits articles, carac térisé par au moins deux éléments de tunnel, dont la. surface transversale est réglable à volonté et dont les parois sont en matériaux < < faible pouvoir absorbant et rayonnant ca lorifique.
et en ce que au moins un de ces éléments possède un joint d'expansion, le tout dans le but de pouvoir traiter des articles de dimensions différentes en assurant un refroi- diSement régulier desdits articles et de per mettre aux éléments du tunnel de se dilater ou de se contracter librement suivant les va riations de température.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du four. Dans ce dessin: Les fig. 1 et ? sont des coupes longitudi nale; des extrémités d'entrée et de sortie du four, étant entendu que ces extrémités peu vent être reliées par n'importe quelle lon gueur d'une construction semblable; La fib. 3 est une coupe transversale à plus brande échelle, selon la ligne 3-3 de la fig. 1; La fig. 4 est une coupe longitudinale partielle d'un joint d'expansion;
La fig. â est une coupe horizontale par tielle selon la ligne 5-5 de la fig. 1; La fig. 6 est un plan schématique repré sentant la circulation d'air, autour da la mar chandise.
L e four représenté est formé d'une série d,# sections, ou éléments, placées bout à bout pour en faciliter la fabrication, le transport: et: l'installation. Cela, permet de plus de cons truire n'importe quelle longueur voulue de four en partant de sections unitaires "stan- dard'\, et de modifier la longueur du four à . n'importe quel moment en ajoutant ou en- levant des sections.
Le four comprend, à son extrémité chaude, une section de réception 6 (fib. 1). puis autant de sections intermédiaires 7 que l'on en désire, une section de sortie 12 et une section 13 de refroidissement à son extrémit,@ froide: (fig. 2). Toutes ces sections sont sup portées par un bâti en acier, .comprenant des montants de hauteur réglable 8 pour per mettre (le régler la hauteur du four, et qui :ont fixés à la. position qu'on leur donne par des boulons 9 et par des fez:, en U 10.
Les deux extrémités de chaque section intermé diaire 7 portent des cornières. descendantes 11 en fer au moyen desquelles elles sont reliée, par des boulons, de façon à se toucher. Les extrémités inférieure; des cornières en fer 11 sont. boulonnée; aux fer;, à U 10. comme le montrent les fig. 1 et 2.
Les paroi; du tunnel formé par les sec tions ou éléments 7 et 1?, sont faites d'une enveloppe extérieure métallique en feuille:. d'une armature intérieure en métal en feuille aussi mince que le permet la résistance de mandée, .et d'un @@arnisage intermédiaire ca lorifuge. Ces armature:; en feuilles minces sont rapidement portées îi la température fi nale de travail par une quantité minimum de chaleur, car leur capacité calorifique est très faible.
Le carnissage calorifuge réduit les pertes de chaleur à l'extérieur à. tel point qu'il suffit d'un minimum de .chaleur pour maintenir n'importe quelle partie du- four tunnel à la température voulue.
Chaque section 7 et<B>1-22.</B> comme on le voit dans la coupe transversale de la fig. 3, com prend un fond horizontal et des parois verti cales de chaque ccîte@. fermées par une plaque plafond. Les paroi: verticales et le fond forment un canal qui comprend une enveloppe extérieure 17, s_#parée d'un revêtement (le fond 16 et de revêtements latéraux 15 par des entretoises transversales 18 (fig. 4 et 5); deux de celles-ci forment les parois ex- lrêmes <B>(le</B> la, section.
Le plafonfl 21 est ré- (I'l;lble; il se compose d'une enveloppe ?2 et d'un revêtement 23 formés de minces feuil les de métal. L'espace entre le revêtement ?:;
<B>et</B> l'enveloppe ?? est également rempli d'un- matière calorifuge 19, qui est, de préféreric#@#. une matière peu serrée d'un grand pouvoir isolant el- d'une faible capacité calorifiqiu#. telle que par exemple la terre d'infusoires ou de l'amiante.
Chaque section du tunnel (-si fermée, à son sommet, par une plaque. de cou verture 20 qui empêche les fuites d'air. L-s feuilles (le métal -formant les enveloppes et les revêtements et la plaque (le plafond peu- vent être fixées les unes aux autres par Lui des moyens bien connus des personnes s'oc cupant d11 travail du métal en feuille.
Afin de pouvoir régler le courant d'air et d'augmenter l'efficacité de rayonnement. et (le réflexion dans toute la. section transver- sale du tunnel, la surface de cette section peut être modifiée suivant la grandeur de la marchandise à recuire.
Gomme dans diverses marchandises commerciales, il y a une plus grande variation de hauteur que de largeur et; comme il est surtout important de com mander la circulation de l'air entre la mar chandise et le sommet du tunnel, on se con tente en général, comme le montre l'exemple, d'un réglage de la hauteur. Des ouvertures 25 (fig. 1 et 2) sont ménagées dans les pla fonds et dans les couvercles 20 également pour l'introduction d'un thermomètre; ces ouvertures peuvent être fermées, quand on ne les utilise pas.
Le dispositif pour supporter et pour ré gler la hauteur du plafond comprend des tiges filetées 26 fixées au plafond 21 et pas sant par des trous au travers de la. plaque 30 et (les barres de renforcement 27 et<B>28</B> (fig. 3); des écrous à, volant 29 sont vissés sur les tiges. Il y a une tige près de chaque extrémité du plafond, de façon que la hau- leur du plafond puisse être réglée indépen damment à chaque extrémité et que celui-ci puisse être placé sous un certain angle ou horizontalement, si on le désire.
Pour faci liter le réglage: (lu plafond, et assurer qu'il laissera. la distance voulue entre lui et la marchandise, des moyens sont prévus à. l'ex lérieur du tunnel pour indiquer sa position par rapport à, celle-ci: les tiges 26 filetées sont. d'une longueur telle que leur saillie au dessus des écrous à. volant 29 est égale à la distance qui sépare la partie supérieure du transporteur de la partie la plus basse du plafond.
Il suffit donc .de poser un article de la marchandise sur chaque écrou 29 e'.- de tourner celui-ci jusqu'à ce que l'extrémité de la. tige 26 fasse. au-dessus du haut de l'objet. une saillie égale à la. hauteur due l'on dé sire avoir au-dessus de l'objet dans cette par- lie du tunnel, comme l'indique la fig. 2. Un dispositif indicateur gradué fonctionnant de la même manière pourrait d'ailleurs être fixé au plafond si on le désire. Lorsque le pla fond mobile est abaissé tout près du sommet des articles, la surface de la section transver sale du tunnel et l'espace à chauffer se trou.
vent réduits, les courants d'air sont ramenés plus près des différents objets et dirigés 'en tre ceux-ci, et les effets de réflexion et de rayonnement de chaleur des parois du tunnel sont augmentés.
En plus du réglage de hauteur des pla fonds 21, certains d'entre eux sont pourvus de moyens pour régler le courant d'air allant de l'extrémité froide à l'extrémité chaude du four-tunnel. Pour cela une extrémité du pla fond de chaque section 7 est incurvée, comme le montrent les fig. 1 et 2, de façon à for mer un déflecteur 30 pour intercepter une partie de l'air passant clans le tunnel et le conduire dans une cheminée 31. Le plafond à l'extrémité adjacente de l'élément voisin est plus mince, afin que les déflecteurs fassent saillie (fig. 1 et 2).
Les cheminées 31 sont supportées par les plaques 20; chacune d'elles est pourvue d'un registre 32 au moyen du quel on règle l'échappement de l'air. Le pla fond -de la section cle sortie 12 possède aussi un déflecteur 52 (fig. 2) relié à une cheminé,, 53 munie d'un registre 54 mobile. Ce déflec teur 52 est plus éloigné de l'extrémité de l'élément que dans les autres éléments; l'ex trémité droite du plafond est modifiée au point de vue de la, forme, comme le montre le dessin, et la cheminée 53 est plus grande due les cheminées 31, permettant un plus fort échappement par le déflecteur 52 et la cheminée 53 que par les autres déflecteurs et cheminées.
L'extrémité de la section de sor tie 12 est fermée partiellement par une pa roi 56 qui masque plus ou moins le déflec teur 52 suivant la. hauteur à laquelle est réglé le plafond et permettant d'augmenter ou de diminuer la quantité d'air envoyée dans la cheminée 53.
La marchandise est transportée au travers du four par un transporteur qui, afin de ré- (luire la masse (le métal qui doit être chauf- fée par la. marchandise passant dans le four, (@,t formé de plusieurs chaînes 35 sans fils. légères et parallèles.
Les chaînes elles- mêmes forment la surface de transport et sont suffisamment solides pour faire leur tra vail tout en ayant une masse et une capacité minimum d'absorption de chaleur. Dllu, sont mises en mouvement au travers du four ,tu moyen de roues 36 (fi-. ?) fixées sur un arbre 37, actionné par un moteur 38 au moyen d'une chaîne 39, d'un engrenage à vis sans fin 40 et de roues droites 41, 43 et 43.
Ces engrenages sont amovibles, de façon que l'on puisse les remplacer pour changer la vi- tussi= du iransporteur. Les chaînes 35 pas- Sent. à l'autre extrémité du four, sur un cy lindre 46 (fig. 1); (les rouleaux fous 47' -(1111: disposés aux endroits désirés pour sup porter et guider les chaînes.
La partie du transporteur poriant, la inar- oliandise se meut de l'extrémité chaude dit four vers l'extrémité froide ou extrémité de 'Ortie, et se refroidit donc progressivcinciil. Uautre partie de la chaîne revient à l'extré- iiiité chaude en passant ait travers du tunnel oliauffé et- se réchauffe> par suite- pr@gress@ve- iileiit;
en arrivant à l'entrée (lu four, elle a iilême à peu près la température de la inar- ellandise qu'elle reçoit. Il en résulte en outre 1111 réglage continuel et automatique des con ditions calorifiques (les transporteurs.
Dans <B>lu,</B> fours habituels une grande quantité d'é- ilergir# est en effet dépensée pour réchauffer (l'une manière plus ou moins continue. le transporteur et pour obtenir la température désirée (le la marchandise. Dans quelques cas, même lorsqu'on recuit de la marchandise lé- 011 dépense plus (l'énergie i( régler la (haleur (lu transporteur qu'à régler celle de la marchandise.
Dans ]il fi-. 3. on a représenté quinze vliaînes, niais ce nombre peut être varié Pomme on le désire. Les parties inférieures (le chaque chaîne retournent à travers les es paces 45 compris entre le revêtement. 16 et la partie de la chaîne qui porte la marchan-
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dise, <SEP> celle-(1 <SEP> étant <SEP> supportée <SEP> par <SEP> de, <SEP> tables
<tb> métalliques <SEP> 47.
<SEP> ('ettr- <SEP> eolhtruetloll <SEP> exclut <SEP> de,
<tb> eourai)ts <SEP> d'air <SEP> venaiii <SEP> de <SEP> l'espace <SEP> 45, <SEP> main tient <SEP> la <SEP> chaleur <SEP> dans <SEP> la <SEP> partie <SEP> inférieure <SEP> du
<tb> tunnel <SEP> et <SEP> aide <SEP> Ît <SEP> réaliser <SEP> (les <SEP> condition: <SEP> uni formes <SEP> de <SEP> température <SEP> clan: <SEP> toute <SEP> l'étendue <SEP> de
<tb> n'importe <SEP> quelle <SEP> section <SEP> 1rail,versale <SEP> du <SEP> tun nel. <SEP> Les <SEP> tables <SEP> 4 <SEP> 7 <SEP> .,ont <SEP> faites <SEP> de <SEP> métal <SEP> cil
<tb> feuilles <SEP> niiiices <SEP> pour <SEP> réduire <SEP> leur <SEP> capacité <SEP> ca lorifique <SEP> et <SEP> pour <SEP> permettre <SEP> un <SEP> transport <SEP> rii pide <SEP> de <SEP> chaleur <SEP> entre <SEP> les <SEP> parties <SEP> supérietil't,
<tb> e;
<SEP> inférieure <SEP> de <SEP> la <SEP> (-haîne. <SEP> Les <SEP> parties <SEP> les
<tb> plus <SEP> chaudes <SEP> (le <SEP> la, <SEP> chaîne <SEP> transportant <SEP> la <SEP> mar chandise <SEP> récha.uffuilt <SEP> les <SEP> tables. <SEP> 47, <SEP> qui <SEP> rai-oli tient <SEP> à <SEP> leur <SEP> tour <SEP> leur <SEP> chaleur <SEP> vers <SEP> les <SEP> parties
<tb> les <SEP> pli, <SEP> froides <SEP> de <SEP> la <SEP> ('halite <SEP> qui <SEP> revleillletli
<tb> dessous, <SEP> appliquant <SEP> ainsi <SEP> le <SEP> procédé <SEP> (le <SEP> l'(-',a lisation <SEP> de <SEP> la <SEP> clial(-tir <SEP> décrit <SEP> ci-dessus. <SEP> Pour
<tb> renforcer <SEP> et <SEP> supporlur <SEP> les <SEP> itll)le, <SEP> et <SEP> inalnieulr
<tb> l'espace <SEP> 45.
<SEP> les <SEP> tables <SEP> sont <SEP> munies <SEP> (le <SEP> bri (les <SEP> 48.
<tb> Le <SEP> f(1111' <SEP> est <SEP> pourvu <SEP> (1(' <SEP> ,Joillf, <SEP> d'expallslon
<tb> pour <SEP> prrntuttr(tuiv <SEP> libre <SEP> espailsion <SEP> et <SEP> (!((li iraell(lil <SEP> des <SEP> parois <SEP> (lit <SEP> iiililiel <SEP> ut. <SEP> parti@lth(r(_
<tb> 111('11t <SEP> de <SEP> ,(n1 <SEP> revèleilleili <SEP> lllierlenr <SEP> Pi <SEP> des <SEP> au <B>tres</B> <SEP> parties <SEP> plus <SEP> esposé#us <SEP> il <SEP> la <SEP> ch,1luiir <SEP> soli,
<tb> l'action <SEP> des <SEP> changemclt.s <SEP> de <SEP> température. <SEP> Ceci
<tb> est <SEP> parlieuliêremeiii <SEP> désirable <SEP> dans <SEP> un <SEP> four ttlilll('l <SEP> du <SEP> type <SEP> décrit <SEP> tel <SEP> où <SEP> de <SEP> milices
<tb> métalliques <SEP> sont <SEP> elliploy.ées.
<SEP> De <SEP> telles <SEP> feuil les <SEP> de <SEP> métal <SEP> s'ellrouleiti <SEP> et <SEP> se <SEP> bourleiit <SEP> f'a eilelneilt <SEP> soit, <SEP> l'lllfltit@ilee <SEP> (les <SEP> ehangenlellis <SEP> (1('
<tb> température, <SEP> à <SEP> 11c1111, <SEP> que <SEP> des <SEP> dispositifs <SEP> lie
<tb> ,(lent:
<SEP> construits <SEP> p()111' <SEP> l('111' <SEP> periueltre <SEP> (le <SEP> s <SEP> tendre <SEP> et <SEP> de <SEP> se <SEP> coi)tra.cter <SEP> librement. <SEP> La
<tb> libre <SEP> expansion <SEP> et <SEP> contraction <SEP> (lus <SEP> différulitu:
<tb> parties <SEP> est <SEP> due <SEP> <B>il</B> <SEP> la <SEP> conslruetion <SEP> du <SEP> four <SEP> cil
<tb> une <SEP> série <SEP> de <SEP> sections <SEP> unitaires <SEP> qui <SEP> sont <SEP> pla cées <SEP> bout <SEP> -t <SEP> bout. <SEP> ('liaettiie# <SEP> de <SEP> ces <SEP> sections <SEP> 7
<tb> et <SEP> 1? <SEP> comprend <SEP> dus <SEP> joint:
<SEP> d'expansion <SEP> nuls
<tb> (lue <SEP> toute, <SEP> les <SEP> partie, <SEP> chauffées <SEP> peuvent <SEP> s'é tendre <SEP> et <SEP> st, <SEP> contracter <SEP> indépendamment <SEP> (laits
<tb> chaque <SEP> section <SEP> sans <SEP> affecter <SEP> la <SEP> longueur <SEP> to tale <SEP> de <SEP> l'unité, <SEP> prk-enant <SEP> ainsi <SEP> n'importe <SEP> quel
<tb> mouvement <SEP> longitudinal <SEP> du <SEP> four <SEP> dan; <SEP> soli
<tb> ensemble <SEP> sous <SEP> l'influence <SEP> de <SEP> la <SEP> température
<tb> et <SEP> répartissant <SEP> l'eSpansioii <SEP> et <SEP> la <SEP> contraction
<tb> sur <SEP> plusieurs <SEP> joints. <SEP> Les <SEP> tables <SEP> 47. <SEP> les <SEP> re- vêtements latéraux 15 et ceux des planchers 11; sont munis de joints d'expansion indiqués en 49 aux fig. 1 et 2.
Les joints sont for més par le reploiement de bords marginaux adjacents 50 (fig. 4 et 5) des revêtemen;s et des tables, et par leur liaison au moyen d'é- lriers 51, dont les bords sont repliés de fa çon analogue et embrassent avec un certain jeu les bords 50. Ces joints d'expansion sont représentés dans l'exemple à peu près au mi lieu de chaque compartiment, mais ils peu vent être situés à, l'extrémité ou aux deux endroits si on le désire.
Des joints d'expan sion semblables peuvent être disposés dans l'enveloppe extérieure 17, quoique cela ne .soit pas considéré comme essentiel, l'enve loppe restant relativement froide à cause de l'isolation. Les plafonds 21 des différentes sections sont séparés d'une façon qui n'exi gerait pas normalement des joints d'exten sion, mais on peut les munir de joints sem- blables, si on le désire. Les traverses 18 sont suffisamment flexibles pour permettre à leurs rebords intérieurs de se mouvoir avec les revêtements du tunnel, lorsque ces der- iiiers s'allonl;ent ou se contractent.
Pour régler le refroidissement de la mar- eha.ndise, de l'air froid est introduit dans le tunnel près de l'extrémité de sortie, en quan tité réglable, à ,la pression et sous le volume voulus, cet air allant de l'extrémité froide ou extrémité de sortie -du four vers l'extré- rnité chaude du four. Une soufflerie 57 (fig. ?) actionnée par un moteur 58 intro- (luit l'air dans une boîte à air 59 qui le di- ri--e contre la verrerie disposée dans le tun nel.
Un registre mobile 60 permet d'en ré- (;ler la quantité. L'air est dirigé sur la. mar chandise et dans le tunnel par une série de liryères 61 dont la largeur .diminue graduel lement vers l'extrémité chaude du tunnel et qui sont formées par des rebords ménagés dans le fond de la boîte à air. Le volume d'air pénétrant dans le tunnel est réglé par le registre 60 et l'air passant dans les diffé rentes parties du tunnel est réglé, comme on l'a. vu, par les registres 54 et 32 et par le d@#placement vertical des différents plafonds 21.
L'air sortant de la boîte à air 59 est d'abord dirigé sur la marchandise sortant du tunnel, de façon à lui donner un refroidisse ment final à grande vitesse; il passe ensuite entre les différents objets et pénètre clans le tunnel. la direction du flux étant indiquée par les petites flèches dans fig. 2. Aux en virons de la partie du tunnel où la marchan dise est refroidie vers<B>150'</B> C environ, une grande partie de cet air est détournée par le déflecteur 52 et s'échappe par la cheminée 53. Le reste de l'air. continue à se diriger vers la partie chaude du tunnel et est obligé -de pas ser entre et autour des objets à cause de la. position basse des plafonds 21.
Lorsque l'air s'approche du déflecteur suivant, le fait que l'espace au-dessus de la marchandise aug mente graduellement, à cause de l'inclinai son du plafond, permet à une certaine partie de l'air le plus chaud de s'élever, de passer au-dessus de la. marchandise, et d'être dé tourné par le déflecteur 30, puis de s'échap per par la cheminée 31; l'air se dirige ainsi le long du tunnel vers la partie chaude, de venant progressivement de plus en plus chaud par absorption de la chaleur de la mar chandise et des parois du tunnel, une partie que l'on peut fixer à volonté étant détournée par chaque déflecteur et s'échappant par la cheminée correspondante. Seule une très faible partie de l'air atteint donc la partie chaude du tunnel.
Il est cependant préfé rable de maintenir une pression d'air suffi sante dans la partie chaude du tunnel pour empêcher l'air extérieur froid d'entrer par cette extrémité et de se rendre en suivant ce lui-ci vers la partie froide.
En réglant les plafonds mobiles 21 à la hauteur convenable et les registres des diffé rentes cheminées, aussi bien qu'en introdui sant une quantité suffisante d'air de refroi dissement par les tuyères 61, la quantité d'air passant sur toute la, longueur du four-tunnel. et la température de la marchandise alors qu'elle se meut au travers du four, peuvent être réglées comme on le désire. On peut obliger l'air à circuler entre-les articles de verre aussi bien due le long des revêtements du four-tunnel cri volume réglable.
Si d'ail leurs l'air passant. dans n'importe quelle par tie d'une section transversale du four-tunnel s'échauffe plus que dans d'autres partie: de cette section, il tend à s'élever dans l'espace S A#o-Ialylë au-dessus de la marchandise et < t être détourné dans une cheminée. Ceci con tribue o-1 maintenir la température uniforme dans toute l'étendue de n'importe quelle ,,ce- lion transversale.
L'air froid rie refroidit pas seulement la marchandise de façon directe, mai; il. la. re froidit indirectement en refroidissant les re- vêtements du tunnel. Les revêtements du tunnel tendent. à absorber la chaleur des ar- tieles passant près d'eux, et<B>là</B> -prendre ainsi une température qui ne serait due très peu inférieure<B>ii</B> celle de la, marchandise, si le courant d'air il'exista.it pas;
mais celui-ci les maintient à une température appropriée plus base que celle (le la marchandise adjacente, et crée ainsi la chute (le température Iléce.- siiire pour le refroidissement.
L'air de refroidissement devient graduel- lcrnent (le plus en plus chaud à meure qu'il avance ver; l'extrémité chaude, de sorte qu'il a ii aucun moment une différence brus- (11;(, 011 nuisible de température entre lui et la inarclla.nd.ie, ou entre lui et les revête- nietil:s dans n'importe quelle zone transver- ;du (lu four-turinel.
La vitesse avec laquelle la marchandise t refroidie est un facteur important dont cf@@pend la perfection du recuit. Un abaisse- illc#rit de température à. travers la. plus grande liai;
ie de la longueur dit four pratiquement liniformc pour chaque unité de longueur donne le recuit le plu. efficace et le plus lapide.
Quoique la vitesse de refroidisse- IileIlt pour certaines sortes de marchandises ou certaine; sortes de verre puisse être au- 1-oeiltée dès (lue la zone critique a été dépas- @le, c'est-à-dire dès que le. articles ont été refroidi:
jusqu'à une certaine température, il (.st préférable. par mesure de sûreté, < le continuer à maintenir la vitesse uniforme de ri-froidissement jusqu'à une température
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d'environ <SEP> 15() <SEP> " <SEP> C, <SEP> point <SEP> il <SEP> partir <SEP> duquel <SEP> la
<tb> marchandise <SEP> peut <SEP> être <SEP> refroidie <SEP> très <SEP> rapide ment <SEP> en <SEP> la <SEP> soumettant <SEP> à <SEP> un <SEP> grand <SEP> volume
<tb> d'air <SEP> froid;
<SEP> cette <SEP> (condition <SEP> est <SEP> réalisée <SEP> par
<tb> le\ <SEP> tuyères <SEP> 61.
<tb> Pour <SEP> obtenir <SEP> 1(@ <SEP> rt4roidissement <SEP> uniforme
<tb> de <SEP> la. <SEP> marchandise <SEP> dans <SEP> la <SEP> longueur <SEP> du <SEP> four,
<tb> la. <SEP> chute' <SEP> de <SEP> température <SEP> entre <SEP> l'air <SEP> froid <SEP> et <SEP> les
<tb> revêtement;
<SEP> du <SEP> tunnel, <SEP> aussi <SEP> bien <SEP> qu'entre
<tb> l'air <SEP> froid <SEP> et <SEP> la <SEP> marchandise, <SEP> doit <SEP> être <SEP> main tenue <SEP> pratiquement <SEP> uniforme <SEP> sur <SEP> toute <SEP> la
<tb> longueur <SEP> du <SEP> four.
<tb> Le <SEP> dial-ranime <SEP> d(@ <SEP> la <SEP> fig. <SEP> 6 <SEP> représente
<tb> trois <SEP> zones <SEP> transversales <SEP> différentes <SEP> ii <SEP> C <SEP> et
<tb> D <SEP> de <SEP> la <SEP> longueur <SEP> du <SEP> four, <SEP> et <SEP> la. <SEP> marche <SEP> de
<tb> l'air <SEP> est <SEP> indiquée <SEP> par <SEP> des <SEP> flèches.
<SEP> Dans <SEP> la
<tb> zone <SEP> 13, <SEP> la <SEP> température <SEP> de <SEP> la <SEP> marchalidise
<tb> peut <SEP> atteindre <SEP> par <SEP> exemple <SEP> 12î <SEP> <SEP> C, <SEP> tandis
<tb> que <SEP> la <SEP> température <SEP> de <SEP> l'air <SEP> petit <SEP> atteindre
<tb> 399 <SEP> " <SEP> C. <SEP> Dan:
<SEP> ces <SEP> conditions, <SEP> la <SEP> tempéra ture <SEP> (les <SEP> parois <SEP> ad,jaeelites <SEP> dit <SEP> four <SEP> peut <SEP> être,
<tb> d'environ <SEP> d13" <SEP> C. <SEP> Dans <SEP> la <SEP> zone <SEP> C, <SEP> la <SEP> tem pérature <SEP> petit <SEP> atteindre <SEP> <B>371</B> <SEP> <SEP> C, <SEP> et <SEP> la <SEP> tcnl pérature <SEP> de <SEP> l'air <SEP> pas.ant <SEP> parmi <SEP> la <SEP> niarelian dise <SEP> peut <SEP> atteindre <SEP> 3-13 <SEP> <SEP> C. <SEP> tandis <SEP> (lue <SEP> la
<tb> température <SEP> correspondante <SEP> des <SEP> pliroi. <SEP> adja cente:
<SEP> (lu <SEP> four <SEP> est <SEP> d'environ <SEP> <B>357</B> <SEP> " <SEP> C. <SEP> Daris
<tb> la <SEP> zone <SEP> D, <SEP> la <SEP> température <SEP> de <SEP> la <SEP> marchandise
<tb> peut <SEP> atteindre <SEP> 31()" <SEP> <B>C</B>, <SEP> tandis <SEP> que <SEP> la <SEP> tein pérature <SEP> de <SEP> l'air <SEP> peut <SEP> atteindre <SEP> <B>9-87 <SEP> \ <SEP> C</B>, <SEP> et
<tb> elle <SEP> (les <SEP> paroi, <SEP> adjacente;
<SEP> ,(Ï1 <SEP> C. <SEP> Dan
<tb> Iliaque <SEP> ci,,. <SEP> il <SEP> r <SEP> aurait <SEP> donc <SEP> une <SEP> différeilce
<tb> uniforme <SEP> de <SEP> ?8 <SEP> @, <SEP> erlire <SEP> l'air <SEP> et <SEP> la <SEP> mareliali dise, <SEP> une <SEP> différence <SEP> uniforme <SEP> de <SEP> 1-1" <SEP> etitse
<tb> l'air <SEP> et <SEP> les <SEP> parois, <SEP> et <SEP> 1111e <SEP> dlffélell@e <SEP> unlfornlI@
<tb> (le <SEP> 1-t <SEP> " <SEP> entre <SEP> les <SEP> parois <SEP> et <SEP> la <SEP> marelialidis:
-.
<tb> 1'n <SEP> maintenant <SEP> ulie <SEP> liu(#-riieiitatioit <SEP> uniforme
<tb> de <SEP> la <SEP> tenipc#rature <SEP> de <SEP> l'air <SEP> allant <SEP> vers <SEP> la <SEP> par tie <SEP> chaud(' <SEP> (l11 <SEP> four, <SEP> ()11 <SEP> maintient <SEP> aile <SEP> ellllto
<tb> uniforme <SEP> de <SEP> la <SEP> t(-nlp@rlitnre <SEP> dans <SEP> la <SEP> inarellati dise <SEP> (lui <SEP> se <SEP> (lépla(-u <SEP> vars <SEP> l'extrémité <SEP> froide <SEP> (l11
<tb> four.
<tb> Dans <SEP> la <SEP> fil:. <SEP> G. <SEP> la <SEP> marchandise, <SEP> pour <SEP> la
<tb> commodité <SEP> (111 <SEP> dvs@ili, <SEP> est <SEP> représentt-e <SEP> comme
<tb> étant <SEP> disposée <SEP> cil <SEP> rail;
ées <SEP> transversales <SEP> for inant <SEP> des <SEP> angles <SEP> (boit, <SEP> avec <SEP> les <SEP> parois <SEP> du
<tb> four. <SEP> Le <SEP> princill(- <SEP> (=>t <SEP> cependant <SEP> le <SEP> même.
<tb> même <SEP> .1 <SEP> 111 <SEP> marellall(ll,e <SEP> ust <SEP> en <SEP> écllelon# <SEP> nil en rangées inclinées. La chute de tempéra ture clé n'importe quelle zone transversale < #0ale à la largeur d'un article n'est pas suf- fi.mment brusque- pour créer clés tensions mire la partie antérieure ci- la partie posté rivure d'un même article lorsqu'il passe dans n'importe
qu'elle zone.
Pour s'approcher dans ce four aussi près que possible des conditions idéales de refroi dissement, il serait préjférable de transpor ter les articles devant être recuits dans le four-turmel en une seule lignée. Ceci, cepen dant, exigerait un trop long tunnel si l'on voulait tenir compte de la grande production commerciale d'une machine automatique à mouler de grandeur moyenne et réaliser néanmoins les conditions de refroidissement convenables; pour éviter cela., le transport des articles au travers du four-tunnel a lieu en plusieurs rangées ou files longitudinales; de préférence, il n'y en a pas plus que trois.
Ceci permet un effet de rayonnement suffi saniment égal entre les articles de chaque rangée et les revêtements des parois du tun- aic-1, pour que taus les articles et toutes les partie: de ceux-ci soient soumis pratiquement aux mêms conditions clé température.
Si un ariiele quelconque, ou n'importe quelle par sie d'un article quelconque était à une tem- pc#ialure plus basse que d'autres parties ou que d'autres article;
dans la même zone transversale du four ou due les revêtements adjacent: des parois du tunnel, les articles plus chaud; ou les parties plus chaudes du même article et des revêtements du tunnel rayonneraient et réfléchiraient tune chaleur suffisante pour égaliser la température et pour corriger automatiquement de telles dif- férences lorsqu'elles tendent à, se produire.
- Le réverbation de la. chaleur par les n#vêtements des parois du tunnel, soit sur le.; articles, soit de paroi à paroi peut être gmenfée si on le désire, en établissant ces <B>,</B> aii1# revêiements en métal présentant des surfaces hicia polies qui réfléchissent une plus grande paariie de la, chaleur qui leur est transmise.
Pour de telles surfaces réfléchissant la cha- leur. les revêtements clés parois du tunnel doivent être faits en matériaux capables de garder une surface brillante à la tempéra ture relativement élevée à laquelle ils sont exposés. Ainsi, les revêtements de la partie la plus chaude du tunnel peuvent être faits de feuilles de nickel, métal qui conserve le poli nécessaire, et qui peut être obtenu en feuilles suffisamment minces pour permettre d'atteindre les autres buts déjà décrits.
Grâce aux caractères décrits ci-dessus, tels que la construction de la paroi du tunnel, qui est établie pour donner l'isolement, le rayon nement et la réverbation de la, chaleur dé sirés, le plafond qui peut être amené à proxi mité de la marchandise pour réduire la sec tion transversale du tunnel et régler le pas sage du courant d'air de refroidissement, l'effet égal de refroidissement sur les parois du four et sur la marchandise, effet produit par l'air de refroidissement, la température de la marchandise dans toute l'étendue de n'importe,
quelle zone transversale du tunnel est maintenue suffisamment -uniforme. La température dans n'importe quelle zone trans versale du tunnel est pratiquement la même au plafond: au plancher, contre les parois et dans les coins de cette zone.
Ainsi, lorsque les artioles passent à tra vers les zones successives du tunnel, ils ont ou acquièrent les températures diminuant progressivement de ces zones et toutes les parties de chaque article passant par n'im porte quelle zone acquièrent approximative ment la température de cette zone avec une uniformité suffisante pour un recuit prati que. A l'aide de ce four, des articles de verre ,moyens peuvent être recuits en un temps très court, n'exigeant que de 30 à 45 minutes pour le recuit et le refroidissement final, tandis qu'un temps habituel de deux à cinq heures est exigé par les meilleurs fours à re cuire connus du commerce.
Au moyen de ce four également, la plus grande partie de la verrerie du commerce peut être recuite totalement par sa propre .chaleur, sans qu'il soit nécessaire de la réchauffer, si la marchandise est placée clans l'extrémité clé réception cuti four tôt après sa sortie du moule, de façon qu'elle barde encore dans son en- @mb1c la quantité de chaleur nécessaire pour cf> but, même si cette chaleur n'est pas dis- tl-ibuée uniformément sur chaque article.
Il y a, cependant, quelques articles fabri qués qui. même lorsqu'on les sort de la, ma chine à mouler et qu'on les place dans le four dans le temps le plus court possible, n'apportent pas une chaleur suffisante dans le four pour assurer leur bon recuit, sans ïn- troduction de chaleur supplémentaire.
On h(-ut d'ailleurs quelquefois, clans le traite ment<B>de</B> la marchandise, désirer avoir (les articles refroidis, avant de les placer dans le four, jusqu'à un point où ils ne contiennent plus la chaleur suffisante pour un tel re- cait. Dans ces deux cas, des moyens de ehauffabe additionnels doivent être ajoutés au four clan:
le but d'atteindre la tempéra ture désirée- (le la marchandise et du four- tunnel â son extrémité chaude. Par exemple n'importe duel: brûleurs connus ott éléments cle chauffage électrique peuvent être em ployés pour chauffer l'extrémité de réception du tunnel, ou un foyer de n'importe quelle f#ollstruction connue.
Si on le désire, un foyer en forme de moufle peut être employé, de façon que l'extrémité de réception du four ,ait entourée par une chemise (le chauffage au lieu d'isolant, quoique, si on le désire, l'iso lant petit être employé extérieurement au moufle.
De tels moyens de chauffage ne sont nécessaires qu'à l'extrémité la plus chaude du four. le fonctionnement- de la lon- 'ueur restante dit four étant tel qu'il a été déerlt ci-dessus.
Lorsqu'on met en marche un four froid, un chauffage préalable du tunnel et du trans porteur peut être désiré, même s'il n'est p:15 nécessaire de le continuer après que les con- ditions normales de chauffage ont été établi,>s clan.: le four.
Ce chauffage préalable lient être fait au moyen de brûleurs ou d'autres élément, de chauffage pour le tunnel, POmmF, il a été proposé ci-dessus; dans quelques cas, il peut être suffisant de ollatiffer préalablement le transporteur,
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par <SEP> exemple <SEP> par <SEP> un <SEP> brûleur <SEP> 6:?, <SEP> dans
<tb> l'exemple <SEP> représenté. <SEP> ott <SEP> par <SEP> d'autres <SEP> mo';
ell
<tb> à. <SEP> l'extï'énllté <SEP> du <SEP> réception <SEP> du <SEP> four. <SEP> La <SEP> cha leur <SEP> emmenée <SEP> par <SEP> le <SEP> transporteur <SEP> à <SEP> bande
<tb> petit <SEP> aussi <SEP> être <SEP> utiliéË# <SEP> pour <SEP> chauffer <SEP> préala blement <SEP> le <SEP> tunnel.
<tb> Le <SEP> four <SEP> Meut <SEP> aussi <SEP> être <SEP> clia.uffé <SEP> au <SEP> début
<tb> en <SEP> le <SEP> faisant <SEP> traverser <SEP> par <SEP> la <SEP> marchandise
<tb> imparfaite <SEP> que. <SEP> l'on <SEP> obtient <SEP> ordinairement,
<tb> lorsqu'on <SEP> met <SEP> en <SEP> inarvli@- <SEP> la <SEP> niacliine <SEP> <B>il,</B> <SEP> mouler,
<tb> jusqu'à, <SEP> ce <SEP> que <SEP> ses <SEP> différentes <SEP> partie;
<SEP> aient
<tb> atteint <SEP> la <SEP> température <SEP> normale. <SEP> appropriée <SEP> @l
<tb> ce <SEP> travail. <SEP> Au <SEP> moment. <SEP> ait <SEP> la <SEP> niacllille <SEP> il
<tb> mouler <SEP> commencera <SEP> ii. <SEP> produire <SEP> de <SEP> la <SEP> ma.rcban dise <SEP> parfaite. <SEP> Ce <SEP> q111 <SEP> pend <SEP> quc,lqueloi@ <SEP> t-111-1
<tb> minutes. <SEP> la <SEP> températilrf# <SEP> tout <SEP> le <SEP> long <SEP> (lit <SEP> four
<tb> sera. <SEP> généralement <SEP> suffisailte, <SEP> (le <SEP> sorte <SEP> (lue <SEP> si tôt <SEP> que <SEP> h1.
<SEP> nlarehan.lic <SEP> parfaite <SEP> passe <SEP> dans <SEP> le
<tb> four, <SEP> elle <SEP> pourra <SEP> être <SEP> ccnvenablement <SEP> recuite
<tb> sans <SEP> addition <SEP> <B>(le</B> <SEP> chaleur.
<tb> Il <SEP> y <SEP> a, <SEP> cependant, <SEP> certaines <SEP> sortes <SEP> (le <SEP> mar chandises <SEP> qui <SEP> Peuvent <SEP> être <SEP> eneoS-ées <SEP> de <SEP> la
<tb> machine <SEP> à. <SEP> mouler <SEP> dans <SEP> le <SEP> four <SEP> froid:
<SEP> celui-ci
<tb> est <SEP> ainsi <SEP> rois <SEP> en <SEP> marelle <SEP> coiitiilue <SEP> :ales <SEP> qu'il
<tb> soit <SEP> chauffé <SEP> préalai>jement, <SEP> car <SEP> les <SEP> différente..
<tb> parties <SEP> du <SEP> four-tuiliiel <SEP> atteindront <SEP> bientôt <SEP> leur
<tb> température <SEP> convenable <SEP> de <SEP> travail <SEP> et <SEP> les <SEP> arti cles <SEP> sortiront <SEP> convenablement <SEP> recuits <SEP> à. <SEP> l'ex trémité <SEP> de <SEP> décliar1e <SEP> du <SEP> four-tunnel. <SEP> Dans
<tb> l'une <SEP> quelconque <SEP> & @ <SEP> méthodes <SEP> ci-dessus <SEP> d11
<tb> chauffage <SEP> préalable <SEP> initial, <SEP> la.
<SEP> fourniture
<tb> d'air <SEP> froid <SEP> n'est <SEP> pas <SEP> nécessaire <SEP> jusqu'à <SEP> ce <SEP> due
<tb> la <SEP> marchandise <SEP> approche <SEP> de <SEP> l'extrémité <SEP> de
<tb> sortie <SEP> du <SEP> four, <SEP> Oll <SEP> ,jusqu@l <SEP> ce <SEP> que <SEP> les <SEP> tempéra tures <SEP> convenables <SEP> aletit <SEP> été <SEP> atteintes <SEP> dans <SEP> le
<tb> tunnel.
<tb> Au <SEP> 11e11 <SEP> d'êtr(# <SEP> @#ïfllt:rlllt:
<SEP> a <SEP> la <SEP> main, <SEP> flans
<tb> l'installation <SEP> ait <SEP> il <SEP> st-ra <SEP> utilisé, <SEP> le <SEP> four <SEP> re présenté <SEP> peut <SEP> êtrf# <SEP> construit <SEP> complètement
<tb> dans <SEP> des <SEP> ateliers. <SEP> si <SEP> ail <SEP> le <SEP> désire, <SEP> et <SEP> produit
<tb> vil <SEP> série, <SEP> en <SEP> employant <SEP> des <SEP> gabarits <SEP> de <SEP> per çabe <SEP> .et <SEP> de <SEP> l'appareillage <SEP> pour <SEP> faciliter <SEP> le
<tb> travail <SEP> et <SEP> rendre <SEP> ses <SEP> parties <SEP> interchangeables.
<tb> Il <SEP> peut <SEP> être <SEP> fait <SEP> en <SEP> sections <SEP> de <SEP> longueur <SEP> con venable <SEP> pour <SEP> la <SEP> manutention <SEP> et <SEP> le <SEP> transport.
<tb> Il <SEP> peut <SEP> être <SEP> transporté <SEP> partout <SEP> et <SEP> dressé <SEP> par
<tb> des <SEP> ouvrier:
<SEP> non <SEP> spi@cialistes. <SEP> Il <SEP> n'exige <SEP> au eune <SEP> fondation <SEP> en <SEP> maçonnerie, <SEP> tuyauterie étendue ou autres accessoires, ni changements coûteux dans une installation existante.
En outre, la marchandise fabriquée à la fin d'une journée peut être examinée et eni- ballée moins :d'une heure après l'arrêt de la machine à mouler, au lieu d'exiger plusieurs heures et quelquefois une équipe supplémen taire le dimanche pour examiner la marchan dise fabriquée le jour précédent.
La construction légère et la mobilité de ce four permettent que sa position soit chan gée toutes les fois et partout où on le désire. Lorsque sa capacité correspond à celle d'une seule machine à mouler, il peut être amené près de cette machine de façon que le ma- ncnuvre qui sort la marchandise peut la trans férer directement des moules à l'extrémité du four, économisant ainsi les services d'un manoeuvre procédant au transport et écono misant la casse de la marchandise par ce se cond manoeuvre, casse qui est souvent très grande. En plaçant le four près clé la ma chine à mouler, on évite aussi que la mar chandise perde de sa chaleur.
Le four est d'ailleurs propre à recevoir la marchandise d'un transporteur automatique, ou encore d'un dispositif automatique servant à sortir la, marchandise des moules.
Des réparations, si elles sont nécessaires, peuvent être effectuées facilement. Si de grandes réparations sont nécessaires, le four peut être enlevé entièrement et être remplacé par un autre four en très peu de temps, et avec le minimum d'arrêt de productidn de la machine à mouler.
Différentes modifications peuvent être ap portées à. l'arrangement et à la construction des parties et au procédé de refroidissement de l'article qui doit être recuit. Pour cer tains emplois, par exemple le traitement d'une seule sorte de marchandise, quelques-uns des réglages et :des autres dispositions pour le traitement de differentes sortes de marchan dises peuvent être supprimés.