Machine pour cacheter automatiquement les enveloppes. Cette invention a trait à une machine à cacheter automatiquement les enveloppes.
Aux dessins annexés est représentée, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'oh- jet de l'invention.
Fig. 1 est une coupe verticale longitudi nale de la machine au début de son mouve ment; Fig. 2 est une vue en plan; Fig. 3 en est une vue en plan, le couver- ele étant supposé enlevé; Fig. 4 est une vue analogue, mais mon trant le chariot à la fin de son avance totale; Fig. 5 et 6 sont des élévations latérales respectivement pleine et coupée des organes qui humectent la patte de l'enveloppe; Fig. 7 et 8 sont respectivement une vue de côté détaillée et un plan détaillé du mé canisme d'empilage des enveloppes; Fig. 9, 10, 11, 12, 13 et 14 sont des vues (lu mécanisme d'alimentation et de collage du timbre sur l'enveloppe;
Fig. 15 et 16 sont respectivement une élévation latérale et un plan du dispositif qui humecte les timbres; Fig. 17 est une élévation latérale détail lée du mécanisme servant à embrayer ou à débrayer le mécanisme de collage du timbre sur l'enveloppe.
La machine représentée dans ces figures présente quelque similitude avec celle qui a été décrite et représentée dans le brevet an glais no 155052. Elle comprend une caisse 1 pourvue d'un couvercle amovible 2 suppor tant un réceptacle 3 constitué par deux barres horizontales dont l'une, 3a, peut être ajus tée longitudinalement au moyen d'une vis 4 assujettie à elle pour pouvoir tourner, vis sée dans une ferrure fixe 5 et terminée par un bouton de commande moleté 4a. Chacune des deux barres- horizontales délimitant ce ré ceptacle 3 est creusée d'un certain nombre de trous verticaux peu profonds 3b (fig. 5) des tinés à l'emboîtement d'un certain nombre de-tiges verticales amovibles 6.
L'ajuste ment transversal, c'est-à-dire la mise à l'a lignement des enveloppes empilées, est réalisé au moyen d'un bloc 7 en forme de V ren versé pouvant coulisser sur la barre ajustable <B>39,</B> et bloqué par une vis de fixation 7a. En doigt 8 faisant saillie est porté par le bloc 7 et est creusé d'un trou servant à l'emboîte ment d'une tige 6 destinée à porter contre un des bords de l'enveloppe. Grâce à cette dis position, durant la première phase du fonc tionnement de la machine, les enveloppes em pilées se trouvent maintenues dans une sorte de cage ajustable qui laisse à l'opérateur toute facilité pour accéder à ces enveloppes.
Le couvercle est découpé en 8a juste au- dessous de la cage dans laquelle sont empi lées les enveloppes de façon à les laisser s'écouler une à une vers le mécanisme trans porteur. Ce dernier est constitué par un pla- teau de support 9 qu'on peut faire aller et venir dans le sens longitudinal de la caisse de la machine à l'aide d'une manivelle de commande 10 dont le mouvement de rotation est converti en mouvement alternatif par un bras 11 et une bielle 12, ledit bras étant porté par un axe transversal 13 dont l'extré mité externe porte la poignée 10.
Au-dessous du plateau du support 9 et transversalement à lui est disposé un tam pon allongé de matière absorbante 14 (voir plus particulièrement les fig. 5 et 6) au quel l'humidité nécessaire est fournie par une mèche 15 dont l'extrémité trempe dans un réservoir d'eau 16 en forme de tambour. Ce tampon de matière absorbante est porté par la face inférieure d'une barre 17 assujettie ses deux bouts à l'extrémité supérieure avant d'une paire de potences 18 étudiées pour pouvoir avancer d'une certaine distance avec le plateau 9 sous l'influence d'un puis sant ressort à boudin 19 attaché au montant 20 de la potence 18.
La tranche antérieure et supérieure de la barre 17 s'appuie contre la face arrière de la tranche supérieure amenuisée du plateau 9 qui, à cet effet, pré sente un peu en arrière de cette tranche une partie 9a en surépaisseur.
Les potences 18 sont supportées à pivot: aux extrémités supérieures d'une paire de bielles 21 dont les extrémités inférieures sont articulées à une paire de leviers 22 alignés transversalement prenant appui sur un axe fixe commun 23 et aux extrémités infé rieures desquelles est attaché un puissant ressort à boudin 24 fixé invariablement en 25. Le rôle de ce ressort 24 est de presser les extrémités supérieures de ces leviers qui sont solidarisées par une barre transversale 26 vers le haut à, seule fin que, lorsque la machine est au repos, cette barre 26 se trouve placée au-dessous de la pile d'enveloppes et que la patte de l'enveloppe placée tout à fait au bas de cette pile repose sur elle, comme montré en 27 en fig. 1.
Au fur et à mesure que le plateau 9 pro gresse, la. barre 17 portant le tampon de ma tière absorbante progresse avec lui, comme il a été exposé, de sorte que la tranche amenui sée dudit plateau vient s'insinuer entre la patte et le corps de l'enveloppe et que la. bordure gommée de ladite patte vient porter contre ledit tampon de matière absorbante et se trouve appuyée contre lui par la. barre transversale 26 pressant vers le haut sous l'influence de son ressort 24. Les extrémités supérieures avant des potences 18 sont four chues pour former un bec ?8 et venir en quelque sorte happer la barre transversale 26 et assurer sa bonne coopératon avec le tam pon humide 1.4.
Les enveloppes sont placées dans l'auget de façon à s'y trouver horizontalement avec leurs pattes en dessous et à une certaine distance du* plateau 9 lorsqu'il occupe sa po sition complètement retirée représentée en fig. 1 et 2. De cette façon, la tranche trans versale avant de ce plateau peut, après qu'il a. suffisamment progressé, venir s'insinuer entre la patte et le corps de l'enveloppe pour venir finalement en prise avec elle selon son bord replié. Ainsi donc en continuant de progresser, ledit plateau 9 entraîne avec lui l'enveloppe du bas de la pile ainsi attirée et l'oblige à, progresser jusqu'au-dessous (le la barre fixe 3 limitant l'ouverture pratiquée dans le couvercle 2 pour le passage des en veloppes.
Durant ce déplacement, la patte de l'enveloppe se trouve au-dessous du pla teau avec sa bordure gommée présentée à lui. Le contact entre cette bordure gommée et le tampon en matière absorbante mouillée 14 est assuré durant cette progression par la barre 26 qui peut se déplacer autour de l'axe 23.
Ainsi donc la progression du plateau 9 a pour effet d'appuyer la barre 26 contre la patte de l'enveloppe et, par conséquent, de presser sa bordure gommée contre le tampon humide 14.
Le cachetage, c'est-à-dire la fermeture de l'enveloppe, est opéré par l'intermédiaire d'un rouleau 28. Ce rouleau est placé en avant de la tranche antérieure du plateau 9 et est supporté par une paire de bras 29 (fig. 3) disposés de part et d'autre dudit rou leau. Les extrémités libres externes de ces bras sont reliées chacune à un côté adjacent dudit plateau par l'intermédiaire de fentes longitudinales 30. A cet effet, les extrémi tés .de ces bras sont rabattues .de façon à pouvoir venir pénétrer dans ces fentes.
Grâce à cet agencement, une certaine am plitude de course perdue est ménagée, de sorte qu'à certains moments de la. course de tra vail du plateau, ce dernier se déplace par rapport au rouleau, comme cela apparaîtra plus loin.
En continuant à progresser, le plateau amène l'enveloppe jusqu'à un endroit situé juste au-dessous d'une platine 31 (fig. 2). L'enveloppe une fois parvenue à cet endroit y est retenue, après que le plateau a en tamé sa course de retour, par des doigts 34 à ressorts et par une pince 35. Les doigts 34 s'élèvent automatiquement pour venir ap puyer contre la face supérieure de l'enve loppe du fait du contact du rouleau 28 qui progresse, la tendance normale desdits doigts étant de rester abaissés selon la position montrée en fig. l.. Ces doigts 34 en se dé plaçant ont pour effet d'enlever l'enveloppe cachetée de dessous la platine, -comme cela va apparaître à la lecture de cette descrip tion.
La pince 35 qui est pivotée en 35a est maintenue normalement abaissée du fait de son engagement avec un carter 37 de forme spéciale (voir notamment la fig. 1), tandis qu'un ressort 36 tend constamment à la sou- lever et la soulève effectivement dès que le dit carter est hors de sa portée du fart du déplacement du plateau 9.
La face arrière de ce carter est incurvée, comme représenté, tandis que son extrémité avant dépasse en avant du rouleau d'une quantité suffisante pour maintenir le contact avec la pince 35 lorsque le plateau 9 est re tiré à fond et pour maintenir ladite pince abaissée, comme il a été exposé plus haut. Lorsque le plateau a avancé jusqu'à fond de course, le carter se trouve éloigné @de cette pince de sorte que lorsque ledit plateau par vient à un certain endroit de sa course de retour, ladite pince vient porter contre la face inférieure de l'enveloppe mise en place sous l'action de son ressort 36 et empêche ensuite tout recul de cette enveloppe, tandis qu'au contraire le plateau 8 regagne sa posi tion normale retirée.
Ce résultat est atteint du fait que la pince possède une surface travailleuse ru gueuse qui s'étend dans le sens transversal de la machine selon toute la largeur de l'en veloppe.
Lors du mouvement du retour du plateau 9, la face incurvée du carter vient en contact avec la pince 35 et l'abaisse ainsi malgré l'antagonisme de son ressort 36. Cet abaisse ment de la pince 35 commence un peu avant que les doigts 34 n'aient été complètement libérés par le rouleau 28 de sorte que l'en veloppe peut tomber librement sur la paroi transversale inclinée 38 qui finalement la force à pénétrer verticalement dans le tiroir de réception. Au moment où la. pince 35 quitte l'enveloppe, les doigts 34 contribuent à son dégagement de dessous la platine.
La paroi inclinée 38 est montée à cou lisse sur le fond de la caisse et peut se mou voir dès qu'on a manoeuvré la. poignée de commande 10 du fait qu'elle est reliée par une bielle 39 à un certain endroit de la lon gueur du bras 11 de ladite manivelle. Cette construction permet aux enveloppes d'être poussées à chaque opération vers l'avant jusque contre le tampon vertical 40.
Pour pouvoir loger un nombre croissant d'enve loppes, ce tampon 40 peut coulisser et porte une crémaillère 41 dans les lents de laquelle vient en prise un linguet 42 monté à pivot dans la paroi latérale de la caisse 1. L'ex- irémité interne de cette crémaillère est en prie avec un ressort approprié (non repré senté) dont le rôle est de maintenir ledit tampon.
Néanmoins, l'influence de ce ressort est surmontée quand un nombre suffisant d'en veloppes s'est accumulé entre la paroi 38 animée d'un mouvement de va-et-vient et le tampon 40, d'où il résulte qu'à chaque pro gression de cette paroi, le tampon est re poussé en arrière.
Tout retour du tampon 40 est empêché par l'engrènement du linguet dans la cré- mraillère. de sorte que la paroi 38 peut re culer librement avant l'admission de chaque rnveloppe.
On voit donc que le rouleau 28 passe en travers de la face inférieure de l'enveloppe lors du mouvement de retour du plateau, avant l'abaissement du doigt 34 et de la pince Ceci a pour conséquence d'appuyer fermement l'enveloppe entre la face infé rieure de la platine 31 et par la même de cacheter la patte gommée. Le dégagement de l'enveloppe est opéré par les doigts 34 et a lieu après le passage dudit rouleau.
Pour que les enveloppes une fois cachetées viennent se ranger avec uniformité et com pacité dans le tiroir de réception de telle sorte qu'elles ne ballottent pas et ne génent pas l'entrée et le rangement dans ce tiroir les enveloppes suivantes, des moyens sont prévus pour les enliasser compactement con tre la paroi antérieure dudit tiroir, chaque enveloppe qui arrive dedans venant s'appli quer exactement et invariablement à celles qui sont déjà enliassées.
Ces moyens sont les suivants: Un certain nombre de doigts relevés α (voir en particulier les fig. 7 et 8) dépassant à travers le fond du tiroir de ré ception f sont portés par une tringle hori zontale transversale b portant à l'une de ses extrémités un levier relié à un ressort à boudin c qui maintient les doigts a normale ment clans la position qu'ils occupent en fig. 7. Ces doigts a servent d'arrêts des en veloppes au fur et à mesure qu'elles tombent dans le tiroir f de façon à les maintenir de bout aussi droites que possible: ils sont ra battus vers le bas pour ne plus être en sail lie à chaque avance .du volet 38 qui refoule l'enveloppe vers l'avant dudit tiroir.
Pour maintenir les enveloppes empilées, il est prévu une seconde série de doigts e dépas sant également à travers le fond du tiroir f en avant des autres. Ces doigts de retenue e :ont portés par un cadre horizontal g placé au-dessous du tiroir de réception et supporté à pivot à son extrémité arrière en h à une partie convenable du bâti de la machine, ce qui lui permet de monter et de descendre clans certaines limites suffisantes pour dé gager les doigts portés par ledit cadre du fond du tiroir de réception lorsque l'enve loppe est refoulée vers l'avant.
Ces doigt sont abaissés par un cliquet i. relevé, placé sous la dépendance d'un ressort solidarisé au cadre articulé et pourvu d'une face j for mant came tournée vers l'arrière du tiroir de réception; de cette façon, quand la paroi animée d'un mouvement de va-et-vient avance, elle passe par dessus ledit cliquet i.
et l'abaisse avec le cadre et les doigts mal gré l'antagonisme du ressort susdit, anta gonisme qui sel manifeste aussitôt après le re cul de ladite paroi en ramenant ledit cadre ci: lesdits doigts à leurs positions antérieures, le cliquet i. 'etarrt abaissé indépendamment et malgré l'antagonisme de son ressort par le mouvement de retour du tiroir de réception.
Pour que ces doigts s'areboutent encore mieux, un cadre -oscillant 1c est disposé au dessus du fond du tiroir; ce cadre comprend une barre transversale l s'étendant en travers ,de l'ouverture à travers laquelle se déplace ce tiroir, ladite barre étant portée par une paire de bras wr disposés longitudinalement et horizontalement et piv otés en n en un en droit convenable de la<B>,</B> machine.
Sur l'un des î axe,- s portant ces 'bras est disposé un doigt fou o qui pend et possède un arcboutant p destiné à buter contre un desdits bras grâce à quoi lorsque ledit doigt o poussé par un doigt q solidaire de 38 oscille vers l'avant, les bras et leur barre transversale oscillent vers le haut de sorte que ladite barre trans versale dégage les enveloppes au fur et à mesure de leur avance,
mais tombe pour faire office d'arcboutant peu après.
Le mécanisme de collage des timbres (voir en particulier les fig. 9 à 14) comprend un tambour amovible 43 monté sur un axe cen tral amovible 44 qui porte une flasque dudit tambour sur lequel est enroulée une bande de timbres poste 43a de la valeur désirée.
Les timbres-poste progressent d'une dis tance égale à la longueur d'un seul d'entre eux sous l'action d'un certain nombre de doigts articulés. 45 (fig. 10) qui normalement appuient contre leur face supérieure et qui sont façonnés à leurs extrémités antérieures et placés latéralement lues uns par rapport aux autres de telle sorte qu'en progressant, ils viennent pénétrer dans les perforations cons tituant les lignes de démarcation des timbres adjacents.
Ces doigts sont portés par une sorte de selle 46 montée sur une barre 47 et pouvant coulisser longitudinalement.
Le mouvement de cette selle 46 est opéré par l'intermédiaire d'un levier 49 à pivot (fig. 11 et 12); ce levier 49 est pivoté de telle façon que sa partie la plus longue 49a située d'un côté dudit pivot pende dans la caisse de façon ù venir se placer dans le trajet d'une partie en saillie que présente le volet 38, tan dis que sa partie la plus courte 49b dépasse à travers une fente ménagée dans, le couvercle 2 et vient porter contre un ressaut de la face inférieure de la selle (fig. 11) qui ainsi se trouve poussée du fait de l'avance du plateau, en antagonisme d'un ressort 48.
La bande de timbres-poste qui dépasse est guidée par une gouttière 50 articulée à son extrémité interne et retenue normalement dans sa position relevée représentée en fig. 9 par une paillette 50a fixée à un téton 50b par une vis 50c. Une lame de ressort 51 est maintenue comprimée contre la surface supérieure des timbres; cette lame a pour rôle d'empêcher ces timbres de se froisser ou de se replier durant leur progression.
Lorsqu'il est parvenu à sa position d'a vance maxima, le timbre qui doit être collé sur l'enveloppe est supporté par une plaque 53 (fig. 13 et 14) qui s'efface automatique ment avant le collage proprement dit de la manière qui va être décrite.
Les organes de collage @du timbre sur l'enveloppe comprennent un presse-timbre 54 supporté sur l'extr.émité avant d'un joug 55.
Ce joug -est monté par ses extrémités sur des pivots 56 de façon à pouvoir basculer par rapport à eux dans un plan vertical.
Le mouvement -de descente -de ce joug 55 est contrôlé par un ressort à boudin 57 dis posé pour ramener ce joug ainsi -que son presse-timbre 54 à leur position normale re présentée en fig. 13 lorsqu'il est abandonné à lui-même.
Le mouvement de descente du presse- timbre 54 se produit simultanément au mou vement vers l'intérieur de la plaque 53. En effet, cette dernière est montée sur l'extré mité libre d'un bras 58 lequel est monté à son tour sur un pivot vertical 59. Le bras et ladite plaque peuvent donc se déplacer vers l'intérieur selon un plan horizontal en tra vers du sommet de la machine de dessous le presse-timbre 54, comme l'indique la flèche en fig. 14.
Le mouvement simultané de ce presse-timbre 54 et de la plaque 53 est ob tenu grâce au joug 60 dont les extrémités sont montées sur des prolongements des pi vots 56, tandis que sa partie centrale porte un oreillon 61 supporté par la surface supé= rieure dudit presse-timbre 54 par l'intermé diaire d'un ressort 62.
Le bras 58 est pourvu clans le voisinage de son pivot 59 d'une par tie fendue 58a formant crochet dans laquelle s'enclanche une broche 63a portée par une biellette 63 en forme de cliquet supportée à pivot par le joug .60. De cette façon le bas- culement vertical de ce joug 60 se traduit par un mouvement horizontal du bras 58 en même temps qu'il se transmet au presse- timbre 54 et au joug 55 par l'intermédiaire du ressort 62. Après avoir été collé sur l'en veloppe, le timbre est séparé de sa bande par un couteau vertical 64 disposé latéralement.
Ce couteau 64 est porté par la pièce 61 de façon à pouvoir glisser verticalement entre les faces opposées dudit presse-timbre 54 et d'un bouton 65 soumis à la pression d'un ressort et dont la mission est d'appuyer sur la bande de timbres-poste pendant que l'un d'eux en est séparé pour l'empêcher de bouger.
Avant d'être collée, la surface adhésive du timbre a été humectée au moyen d'un tam pon mouilleur 66 pivoté (fig. 15 et 16) sur un chariot coulissant 67. Lors de l'avance du plateau 9, ce chariot 67 et ce tampon 66 progressent jusqu'à, un endroit situé en avant dudit timbre destiné à être collé.
Un bras 68 est solidarisé à pivot au cha riot coulissant 6 7 et présente une tendance constante à s'abaisser de sorte que, lors du mouvement de retour du plateau 9, son ex trémité en forme de came 68a vient péné trer dans une fente 69 du plateau et ramène en arrière ledit chariot 67. Ceci a. pour effet de tirer le tampon 66 en travers de la sur face inférieure du timbre qui est pressé sur lui par le presse-timbre 64, ce qui humecte la surface adhésive de ce timbre. Après le passage du tampon 66, ledit presse-timbre 54 continue son mouvement de descente jusqu'à, ce qu'il ait amené le timbre au contact de la surface de l'enveloppe. A ce moment, le rou leau 28 a déjà entamé sa. course de retour, son centre se trouve alors juste en avant du presse-timbre 54.
Ceci a pour conséquence d'interrompre la descente de celui-ci. Toute fois le mouvement du joug 60 se continue malgré l'antagonisme du ressort 62. En se continuant, ce mouvement se transmet au cou teau 64 qui ainsi descend lui aussi et sépare le timbre-poste de sa bande.
Avant que le plateau de support 9 ne soit retourné à fond, la came 68a a été attaquée par une barre fixe 68b, ce qui l'a libérée du- dit plateau. A l'avance suivante de ce pla- teau 9, le chariot 67 est refoulé par la tranche avant de ce plateau qui vient heur ter un doigt 67a porté par ledit chariot 67.
Le rouleau 28 se déplaçant le long de la position occupée par le presse-timbre 54 sur la face inférieure de l'enveloppe appuie ferme ment le timbre sur l'enveloppe et l'y colle avant qu'il n'ait été séparé de sa bande.
La, selle 46 est verrouillée dans sa posi tion avant malgré l'antagonisme du ressort à boudin 48 au moyen d'un crochet coudé 89 de manière à toujours soumettre l'extrémité avant dudit crochet 89 à une tendance à re monter. Ce crochet 89 possède à son extré mité avant un court boa 910 s'étendant laté ralement et destiné à venir attaquer l'extré mité de la tige-guidle 4 7 (fil. 12) et à. main tenir ainsi la selle immobile jusqu'à ce que le joug 55 descende et que son téton 55b vienne heurter le sommet de ce bec 90 et le libère de l'extrémité de ladite tige 47 en per mettant â la selle d'être ramenée à sa posi tion normale par 1c ressort 48.
Tous les mécanismes décrits ci-dessus, sauf celui de la selle 46, sont commandés du fait de la, man#uvre de la manivelle 10 par l'in termédiaire d'une bielle 70 qui en dépend (fig. 1. et 17) et est reliée à son extrémité supérieure ail ,joue 6(1. L'extrémité infé rieure de cette bielle comporte une saillie la- t6rale 71 venant attaquer .l'extrémité recour- bée 73 d'un levier coudé 74 en forme de cro chet.
Ce levier est pivoté à la, caisse ou o-, toute autre partie ad hoc de la machine en 75, tandis que son extrémitf, inférieure est attaquée par l'extrémité avant d'une bielle 76.
Près de l'extrémité arrière .de cette bielle 7 6 et sur sa, face inférieure est façonné un arcboutant 77 qui est destiné normalement sï, être attaqué par le maneton 78 de la mani velle 79 montée sur l'arbre transversal 13.
Durant le fonctionnement de la machine, l'oscillation de cette manivelle 79 déterminée par la rotation de la manivelle de command: 10 enclanche ce maneton 78 et l'arcboutant 7 7 .à chaque course de retour de ladite mani velle 10, de sort:(- que la, bielle 7 6 se trouve tirée en arrière malgré l'antagonisme d'un ressort 80. Le levier coudé tourne ainsi sur son pivot en abaissant<B>la</B> bielle oscillante 70 ainsi que le joug 60, ce qui produit le résul tat sus-indiqué.
Pour mettre au repos le mécanisme de timbrage des enveloppes, il suffit par l'inter médiaire d'un levier 81, de soulever l'extré mité arrière de la bielle 76 pour la faire sor tir du champ du maneton oscillant 78. L'ex trémité avant 82 de ce levier vient porter contre la surface inférieure de l'extrémité de la bielle 76. La partie de ce levier 81 for mant poignée dépasse à travers la face laté rale de la caisse 10 de façon à pouvoir être commandée à la main de l'extérieur. Des or ganes appropriés (non représentés) sont pré vus pour maintenir ce levier abaissé.
La succession des opérations est la sui vante: Lors de l'avance du plateau de support 9, l'enveloppe est distribuée à un endroit situé sous la platine. Durant ce mouvement, un timbre a progressé jusqu'à sa position de col- luge de même que le tampon 66. Ceci mar que la fin de l'avance dudit plateau 9.
Lors du mouvement du retour de ce pla teau 9, la plaque 53 est basculée hors de la position qu'elle occupait et le presse-timbre 54 est abaissé jusqu'au contact du timbre- poste. Le tampon mouilleur 66 entame alors son mouvement de retour au cours duquel il vient lécher la surface adhésive dudit timbre qui est maintenu fermement contre lui par ledit presse-timbre.
Lorsque le tampon mouilleur 66 a re gagné sa position normale, le presse-timbre 54 intervient pour coller le timbre sur l'en veloppe, après quoi ce timbre est détaché d e sa bande, comme il a été exposé.
Durant ces opérations, le rouleau 28 se déplace en travers de la face inférieure de l'enveloppe, les diverses opérations étant ré glées dans le temps de telle façon que le dé gagement de l'enveloppe se produise aussi exactement que possible en même temps que la séparation du timbre de sa bande.
Un dispositif est prévu pour mettre auto matiquement au repos le mécanisme de tim- brage lorsque la machine fonctionne sans qu'il y ait d'enveloppe sur son plateau. Un dispositif permettant d'atteindre ce résultat comprend un plongeur 83 (fig. 3) disposé horizontalement et dans un plan situé au même niveau que la tranche avant du pla teau 9. Au milieu de cette tranche et exacte ment vis-à-vis dudit plongeur 83 est prati quée une découpure 84 dont les dimensions sont calculées pour laisser sur tous ses côtées le champ libre audit plongeur lorsque le pla teau 9 a avancé à fond.
On conçoit que, quand il n'y a pas d'enveloppe sur ledit pla teau, cette découpure met le plongeur au re pos, mais qu'au contraire quand il y en a une, elle recouvre ladite découpure de sorte que le plongeur est refoulé par la pression qu'exerce sur lui le bord correspondant de l'enveloppe. La bielle oscillante 70 est dis posée derrière le plongeur 83 et un levier 87 à point d'appui est interposé entre ledit plon geur 83 et le levier oscillant .de telle sorte que le mouvement du levier 87 déplace la dite bielle oscillante autour de son pivot, ce qui provoque l'engagement de la saillie laté rale 71 de cette bielle et .du levier coudé 74.
Cette bielle oscillante une fois libérée est ra- menée,à sa position normale libre par un res sort 70a solidarisé convenablement à elle.
Le tampon humide 14 peut être amené à sa position de repos en faisant basculer vers le bas la barre 17 pour l'enclancher sous la, barre 26, ce @à -quoi on parvient en tirant sur un câble .ou une corde 86 attaché à ,ladite barre 17. De cette façon, la machine peut également servir exclusivement au tim brage -des enveloppes au cas où notamment il n'y a pas lieu de les cacheter.
Pour enregistrer exactement le nombre des timbres-poste employés, un indicateur ou compteur 91 est disposé au-dessus du tam bour porte-timbres 43. Cet indicateur peut être de n'importe quel type connu. Un type qui convient particulièrement bien ici est le compteur "Veeder" .comportant sur sa face supérieure une petite fenêtre 92 garnie d'une matière transparente à, travers laquelle on peut .apercevoir .les nombres.
Ces nombres s'accroissent unité par unité sous l'influence du mouvement de va-et-vient d'un bras 93 (fig. 12) dont l'extrémité inférieure est maintenue appuyée contre l'extrémité libre d'une tigelle 94 qui est portée par la selle 46. On conçoit qu'ainsi ce bras 93 suit les mou vements de cette selle 46 de sorte que chacun d'eux augmente d'une unité le nombre porté à l'indicateur ou compteur.
Pour permettre le dégagement du méca nisme de timbrage au cas où il n'y aurait pas lieu de timbrer les enveloppes, il est porté par un plateau 95 formant embase soli darisé amoviblement au couvercle de la ma chine par une vis d'assujettissement 96 tra versant un aileron latéral prolongeant ledit couvercle.