Four à fusion électrique à arc. La présente invention a pour objet un four à. fusion électrique à .arc pour le traite ment des meta.ux et de leurs alliages et en particulier pour la fusion et l'affinage de l'acier.
Dans le four suivant l'invention, chaque électrode est munie d'une chemise réfrigérante à double paroi et à :circulation interne, d'un agent réfrigérant, cette chemise étant fixée à l'électrode immédiatement au-dessous de l'a menée .de courant et -coulissant à joint. étanche dans une cloche, cette cloche ayant une cham bre pour la circulation d'un réfrigérant et re posant sur la voûte du four, le joint étant rendu étanche par du sable, tandis que le,creu set du four est indépendant de l'équipement d'électrodes et agencé de façon à être amo vible sur une voie.
On obtient ainsi une étanchéité parfaite entre la voûte du four et les électrodes, grâce < < . laquelle il sera. possible de réduire au mini mum l'usure des électrodes, dont toute la lon gueur à partir de l'amenée de courant jusqu'à l'introduction dans la, voûte est soustraite à l'action de l'air ambiant et refroidie de ma- nière à les préserver de l'action défavorable des gaz ,à haute température à l'intérieur du four.
On peut en outre augmenter le rendement de l'opération dans le four, cette opération s'effectuant dans les conditions les plus fa vo,rables par le fait que la. charge du four est préservée de l'action de l'air extérieur qui n'est plus aspiré dans le creuset à travers les portes de chargement par suite de défaut d'é tanchéité du passage par lequel les électrodes entrent dans le creuset.
En outre, le chargement du four se trouve facilité et accéléré et en particulier, on peut facilement y introduire des morceaux de grandes dimensions, étant donné que, lorsque le -.remet doit être retiré sur sa voie, les élec trodes et leur suspension ne gênent plus cette opération.
Grâce au fait que le creuset. est amovible, on peut. également employer, dans la même unité; plusieurs creusets ,ayant des garnissages différents suivant la nature des matières à traiter dans le four et suivant les diverses phases du traitement .d'une même matière. Le four offre .également la, possibilité d'assujettir le contenu du creuset à. des traite ments thermiques ou chimiques, avant ou après son traitement électrique pour lequel le four est -destiné, tout en laissant la. charge dans un et le même creuset sans nécessité de le déverser.
La, réfection .du creuset est également de beaucoup facilité par le l'ait due le creuset est amovible.
Une forme d'exécution d e l'obiet de l'in vention est représentée, à. titre d'exemple, a.u dessin annexé, dans lequel: La fig. 1. est une vue de front du four dur côté de déchargement: La, fig. ? en est une élévation latérale, partie en coupe; La fia. 3 montre, à plus grande échelle, une coupe axiale longitudinale du porte- électrode.
Le four comprend essentiellement deux parties distinctes: Le four proprement dit ou creuset et la. superstructure de manmuvre et de support d'électrodes.
Le creuset a comporte une enveloppe cy lindrique en tôle de fer t fermée en bas par un fond bombé, Garnie à l'intérieur d'un gar- nissagë réfractaire ic et munie d'une porte de chargement b et d'une bouche de coulée c. -En haut le creuset est fermé par une vofite d et il repose sur quatre roues e avec lesquelles on peut. le faire rouler sur une voie f.
Pour la manceuvre du four, on a prévu deux berceaux g portant ;i leur partie supé rieure une portion de la voie f et conformée dans leur partie inférieure comme segment circulaire basculant par l'intermédiaire de rouleaux sur les porte-berceaux 1i, courbes fixés aux fondations.
Le mouvement bascu lant des berceaux est obtenu à l'aide d'un dis positif de renversement dont on a. seulement représenté le levier z, ce dispositif étant d'une construction connue quelconque et actionné à la main ou mécaniquement par moteur élec trique, cylindre hydraulique ou pneumatique, etc. Le mouvement basculant des berceaux amène un culbutement du creuset pour l'éva cuation des scories et la. coulée.
Sur un joug reliant les berceaux sont monté,., du côté ex térieur des berceaux, des montants métalli ques 1. servant de guide et de support .aux traverse.. horizontales w- qui supportent les électrodes ii au nombre de deux. Le poids des traverses et des électrodes avec leurs porte- éle@trodes est équilibré par des contrepoids o.
Le déplacement vertical des traverses iii, et par suite aussi des électrode: ri, est com mandé par des vis (non représentées) action- nées à leur tour par des moteurs électriques, ou par des cylindres hydrauliques installés près des montants 1.
Sur la. face supérieure des traverses iii reposent les colliers un bronze p qui embras sent les électrodes et leur amènent le < .-ourant arrivant par (les barres horizontales et: des câbles flexibles en cuivre non représentés.
La partie infé rieurs de chaque électrode passe par une clieinisc métallique q suspendue aux traverses iii; lesdites chemise: cl sont so lidaires desdites traverses, montant et descen dant avec elles, et glissent chais des cloches r, dont une saillie annulaire intérieure entoure les chemises :de façon étanche.
Aussi bien les chemises q due les cloche. r sont à. doubles parois de façon ii former des chambres inté rieures constamment réfrigérées à circulation d'eau.
La longueur des chemises. cl et des cloches r est .établie de manière que les électrodes peuvent être descendues jusqu'au niveau le plus bas du bain de fusien et remontées jus qu'au passage clans 1.1 voûte du creuset tout en restant, toujours renfermées dans leur en veloppe sans aucun contact avec l'extérieur et toujours réfri gé rées, de façon à,
éviter l'ac tion des -a.z très chauds se développant clans le foyer du four.
<B>Les</B> cloches ï reposent sur la voûte<I>d</I> du four dans des évidements circulaires, le joint à cet endroit étant rendu étanche avec du sable, et sont supportées par une traverse ho rizontale s qu'on peut accrocher aux traverses iii, et soulever ensemble avec ces dernières lorsqu'on veut dégager le creuset de la super structure afin de le faire rouler et de le faire sortir du châssis des porte-électrodes soit pour réparer son garnissage réfractaire,
soit pour le remplir de la matière à, fondre ou à affiner et en particulier de .gras blocs d'acier, de grosses pièces de rébut, etc., qui ne pourraient pas passer par les portes b.
Il y a lieu à remarquer qu'en cas de per turbations aux chemises q ou aux cloches r. de manque passager d'eau réfrigérante ou autres causes semblables, le four peut conti nuer après démontage des chemises et des cloches, à fonctionner à électrodes nues comme fonctionne maintenant la. plupart des fours à arc connus.
Quant au creuset, puisqu'il est amovible et indépendant de la superstructure et la, sus pension d'électrodes, on peut en tenir prêts plusieurs soit pour éviter toute interruption du travail par suite de la, réfection du gar nissage réfractaire, soit afin de pouvoir tra vailler avec des garnissages divers (acides, basiques ou neutres) suivant la nature de la matière à traiter et suivant les diverses phases de l'opération, soit. enfin pour sou- mettre le contenu du creuset à des actions thermiques ou chimiques différant de celles qui sont faisables à l'arc électrique.