CH108133A - Engrenage et procédé et fraise pour le tailler. - Google Patents

Engrenage et procédé et fraise pour le tailler.

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CH108133A
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CH
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sub
teeth
gear
iii
milling cutter
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Trbojevich Nikola
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Trbojevich Nikola
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    • F16ENGINEERING ELEMENTS AND UNITS; GENERAL MEASURES FOR PRODUCING AND MAINTAINING EFFECTIVE FUNCTIONING OF MACHINES OR INSTALLATIONS; THERMAL INSULATION IN GENERAL
    • F16HGEARING
    • F16H55/00Elements with teeth or friction surfaces for conveying motion; Worms, pulleys or sheaves for gearing mechanisms
    • F16H55/02Toothed members; Worms
    • F16H55/08Profiling
    • F16H55/0806Involute profile
    • F16H55/0813Intersecting-shaft arrangement of the toothed members
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23FMAKING GEARS OR TOOTHED RACKS
    • B23F9/00Making gears having teeth curved in their longitudinal direction
    • B23F9/08Making gears having teeth curved in their longitudinal direction by milling, e.g. with helicoidal hob
    • B23F9/082Making gears having teeth curved in their longitudinal direction by milling, e.g. with helicoidal hob with a hob
    • B23F9/084Making gears having teeth curved in their longitudinal direction by milling, e.g. with helicoidal hob with a hob the hob being tapered

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Description


  



  Engrenage et procédé et fraise pour le tailler.



   La présente invention est relative à un
 engrenage conique hélicoïdal.



   Dans l'engrenage suivant l'invention, la
 forme de la denture est telle que celle qui
 est engendrée en faisant rouler une ébauche
 conique sur une couronne dentée, celle-ci
 comportant une série de dents dont la cour
 bure longitudinale est celle   d'une    développante
 modifiée et qui ne sont pas parallèles.



   On avait déjà, essayé un grand nombre
 de fois   antrieurement a la prsente inention   
 de réaliser un procédé pour tailler les dents
 des engrenages coniques à l'aide d'une fraise
 mère. Il est généralement admis que le taillage à la fraise-mère constitue un des procédés les plus efficaces et les plus économiques pour fabriquer des engrenages en grande série, mais un procédé de taillage ne présente qu'une faible utilité s'il n'est pas capable de produire des engrenages corrects, étant donné que dans l'industrie moderne, les engrenages sont usuellement utilises pour transmettre des charges assez élevées à des   vitesses relati-    vement élevées et il est d'importance capitale que les engrenages aient un bon rendement mécanique et fonctionnent silencieusement.



   En d'autres termes, les profils des dents
 doivent être exacts sous tous les rapports,
 si 1'on veut que le procédé donne satisfaction.



   Le procédé suivant l'invention satisfait à
 ces conditions et est capable de produire des
 engrenages corrects qui engrènent entre eux
 convenablement.



   Le procédé suivant l'invention pour tailler
 ledit engrenage à l'aide   d'une    fraise consiste
 en ce que les roues de l'engrenage sont disposées de fagon que leurs axes ne se coupent pas et ne sont pas parallèles.



   La fraise suivant l'invention pour la mise en oeuvre dudit procédé forme une hélice conique interrompue de façon à former des bords coupants et ayant un angle de conicité compris entre 20 et   45 ,    cette hélice formant en développement une spirale du type à développante général.



   Une forme d'exécution de 1'objet de   1'in-    vention est représentée, à titre   d'exemple,    dans le dessin annexé, dans lequel :
 Les   fig.      1    à 9 et les   fig : 11    et 12 sont des schémas faisant comprendre les principes géométriques sur lesquels est basée l'invention ; 
 La   fig.    10 est une vue fragmentaire de l'engrenage suivant l'invention ;
 Les fig. 13 et 14 montrent les positions relatives de la, fraise-mère et de l'ébauche pendant le taillage ;
 La fig. 15 est une vue de côté de la fraise-mère ;
 La fig. 16 montre les trains d'engrenage d'un exemple d'un dispositif à tailler les engrenages.



   Pour mieux faire comprendre l'invention, on se référera d'abord brièvement aux principes géométriques sur lesquels elle est basée.



  Dans la fig.   1,    on a représenté une série de développantes communes   d'un    cercle, ces dé  veloppantes    formant les courbes longitudinales des dents d'une couronne dentée. On voit que ces courbes sont tracées par une série de points équidistants   Ai A2 As d'une    ligne   b    lorsqu'on fait rouler cette ligne sans glissement sur un cercle   e.    La géométrie enseigne que la ligne   b    est toujours une perpendiculaire commune aux courbes di d2 d3, et que le centre de courbure instantané de toutes les courbes est toujours au point B. En d'autres termes, les courbes   dl d2 d3 sont équidis-    tantes et parallèles, et le générateur   b    coupe ces courbes à angle droit.

   On   a    suggéré que des pignons coniques hélicoïdaux qui   compor-    teraieut des dents se   conformant a,    la courbure longitudinale des développantes ordinaires   d'un    cercle pourraient être tailles par un procédé de taillage à la fraise-mère basée sur l'emploi d'une fraise conique de pas constant, mais, ainsi qu'on va le voir, ce procédé ne peut pas produire des dents d'engrenage théoriquement correctes.



   La fig. 2 montre le développement d'une vis sans fin ou fraise-mère conique de pas constant. Ce développement est un secteur d'anneau circulaire dans lequel le filetage de la vis se développe sous forme d'une série de segments de spirales   d'Archimëde      el e2,    tandis que les lignes   génératrices/* !/2    portant les séries correspondantes de points équidistants Ci   2    C3   etc.,    se présentent sous forme de lignes radiales passant par le sommet D. Une propriété bien connue d'une série de   spirales    d'Arehimède de ce genre est que les perpendiculaires aux courbes el e2 es aux points Ci C2 Cs passent toutes par le même point E.

   La distance D E est appelée en géométrie sous-normale polaire du système de spirales, et   l'on    rappellera que les spirales   d'Archimède    sont les seules courbes pour lesquelles la sous-normale polaire est constante en tous les points de la courbe.



   Il est particulièrement important de noter que le   générateur/'i    intersecte les segments de spirale et e2 es suivant des angles aigus variables   E    Cl   D,.    E C2 D, etc. Si l'on   dé-    signe cet angle variable par   ,    la longueur de la sous-normale polaire D E par po et les rayons vecteurs par *, on   obtient      l'équa-    tion suivante :
   tg    ? I
 Si l'on désigne 1'angle de conicité de la fraise-mère par   9,    son pas (mesuré le long du côté du   cone)    par 1, on obtiendra les équations suivantes :
 1
 Pas en   d#veloppement    = (2)    sin #
 et po = (3)
 2 7 :

   sin j8   
 II en résulte évidemment qu'une vis sans   : 6n    conique de pas constant dont un   dévelop-    pement est   représenté    à. la Ëg. 2 ne peut pas être superposée à une couronne dentée à développante   (fig.    1) suivant tout générateur b ou toute autre ligne b', de façon que les courbes correspondantes   dt    d2 d8 et et e2 e3 soient tangentes les unes aux autres en divers points desdites lignes.

   En d'autres termes, il faut forcément qu'il y ait une collision et une mutilation correspondante des surfaces des dents lorsqu'on tente d'effectuer cette superposition, parce que, si l'on superpose deux générateurs correspondants   b      eut'/,    le premier est intersecté par les courbes à angle droit, tandis que le second est   interseete    suivant des angles variables
Une superposition effectuée suivant une ligne   b'est    aussi incorrecte parce que les courbes   ei      ez      etc.,    ont un espacement ou pas variable ainsi qu'un angle d'intersection va riable suivant cette ligne.

   On voit ainsi qu'il est impossible de produire des dents   d'en-    grenage théoriquement correctes   ayant-un    profil longitudinal correspondant   # une d#velop-    pante de cercle ordinaire par un procédé de taillage effectué à   l'aide ¯d'une fraise-mère    conique de pas constant.



   L'invention est basée sur cette découverte mathématique qu'il existe une certaine famille de spirales (qu'on appellera ci-après developpantes modifiées) qui sont capables d'engrener   a    la fois avec un   élément    de crémaillère de pas constant et avec une vis sans En (ou   fraise-mère)    conique, également de pas constant. En d'autres termes, l'élément de   cr#-    maillère'in'tersecte les courbes des dents formant la base de ce système d'engrenage suivant des angles aigus variables, et cette variation peut être réalisée par un choix de dimensions propre à lui permettre de s'har  moniser    exactement avec la variation de toute spirale d'Archimede ou vis sans fin conique de pas constant.

   En raison du fait que les engrenages suivant l'invention engrènent tous avec un certain élément de crémaillère le long de leurs lignes géodésiques, ils peuvent aussi engrener entre eux ; et en raison du fait qu'ils engrènent avec un élément simple tel qu'une vis sans fin conique, il est possible de les engendrer par un procédé de taillage à la fraise-mère avec la plus grande exactitude. Cette découverte a même une portée beaucoup plus grande en ce sens que la combinaison suivant l'invention (vis sans fin conique et roue dentée conique à développante modifiée) constitue aussi un engrenage a vis sans fin perfectionné théoriquement correct qui, à certains égards, est supérieur à l'engrenage à vis sans fin qui est ordinairement utilisé à l'heure actuelle.



   Une développante modifiée peut être définie mathématiquement comme étant   u#e    courbe tangentielle de la développante de cercle ordinaire. En un point P de la développante h d'un cercle de rayon a   (fig.    3), on mène une tangente sur laquelle on mesure une distance constante   P P1 = P@ ce qui donne   
 le point Pi de la développante modifié   Ai.   



   Si l'on désigne ses coordonnées par xi et y1,
 et si l'on considère la distance p comme positive
 lorsqu'elle est mesurée-vers l'extérieur et
 comme négative lorsqu'elle est mesurée vers l'intérieur, les équations du lieu hi sont :   
 Sl= (afp) cos g9q-a ? sin  < P.
 yi = (a+p) sin 0-a (I) cos (1)   
 Ces équations représentent quatre spirales   diSérentes    ayant toutes cette propriété cinématique importante qu'elles sont décrites par
 un point se mouvant le long d'une ligne droite lorsque cette ligne tourne dans un plan
 autour d'un axe fixe et lorsque les vitesses linéaire et angulaire sont dans un rapport constant.

   Ces quatre courbes sont :   Iq      la d#velop-    pante agrandie pour toutes les valeurs positives de p ; 2  la développante ordinaire pour p    3O la développante réduite    pour toutes les valeurs négatives de   et 4  la spirale      d'Archimède    qui est un cas spécial de la développante réduite lorsque p   ==-a.   



   La preuve en découle des équations (4) en faisant   --p == 0 et faisant   
EMI3.1     
   x1 = a # sin # yi==-acos   
EMI3.2     
 c'est-à-dire que le rayon vecteur est propor  tionnel à l'angle    vectoriel, ce qui est la   dé-    finition de la spirale   d'Archimède.   



   En se référant encore a la   figez    3 la ligne
F Pi est une normale de la développante   modifi#e h1. en P1. Une propri#t#    bien connue des courbes tangentielles est qu'une normale en un point quelconque Pi, de la courbe doit passer par le centre de courbure afférent au point correspondant P de la courbe mère.



  Par conséquent, la normale en Pi passe par . F. Si l'on prend maintenant la ligne Pi G comme générateur de crémaillère et qu'on désigne sa longueur par p, on voit que la   courbe h1 intersecte l'#l#ment    de   cr#maill#re #    suivant un angle   aigu 44A    et que
 tg =- (6) 
 Cette dernière équation est très analogue à
   Inéquation    (1) relative à la spirale   d'Archimède    :

     
 PO
 tg I - (1)   
 Par conséquent, si l'on choisit une   dévelop-   
 pante modifiée dont la modification p est
 égale à la sous-normale polaire po   d'une   
 spirale   d'Archimède,    et si l'on superpose le
 sommet de cette spirale au point G, son rayon vecteur à la ligne   G Pi    et sa sous
 normale   polaire à la modification ( F,    les
 deux courbes seront tangentes en Pi pourvu
 que r =   p.   



   Cette relation mathématique est employée
 dans le présent   procédé    de taillage des   en-   
 grenages.   D'une    façon plus générale, la loi
 qui intervient est la suivante : Deux séries
 de développantes modifiées (comprenant la   dé-   
 veloppante ordinaire et la spirale   d'Archimède)   
 peuvent être superposées tangentiellement à
 un générateur de crémaillère si leurs modifi
 cations respectives sont les mêmes en valeur
 absolue, et si elles ont le même pas ou espa
 cement. Cependant, il   n'est    pas nécessaire
 qu'elles aient les mêmes rayons de base.



   La fig. 4 montre une série de   dévelop-   
 pantes agrandies qui sont tracées de façon
 à coopérer avec le développement de vis sans
 fin de la fig. 2. Le générateur de crémaillère.   
 g'est déporté vers l'extérieurparrapportau   
 générateur g des développantes mères d'une
 distance   E'1D'=    p =   Ár) OZ Daus    le but de
 comprendre la fagon dont ces courbes sont
 engendrées, il faut se représenter le généra
 teur de crémaillère   g# comme #tant    assujetti
 rigidement au générateur de développante g
 dans une position parallèle à cette dernière.   



   Lorsqu'on fait rouler le g#n#rateur g sans   
 glissement sur la circonférence du cercle de
 base c, les   points i s s du générateur   
   g'décrivent    des développantes agrandies. Le
 centre de courbure instantané   des dévelop-   
 pantes mères, pour la position-du générateurg
 représenté à la   fig 4,    est situé cu   E'.    Par
 conséquent, toutes les normales aux points
 de la ligne g' (aux points   Hl H 2 Ha    etc.),
 doivent passer par le même point   E'.

   Ainsi,    dans le but de tailler correctement ces   en-    grenages à la fraise-mère, il faut que le sommet de la vis sans fin soit place à une distance (a + p) du sommet J de 1'engrenage, et il faut employer une vis sans fin à droite pour tailler un engrenage hélicoïdal à droite.



   La fig.   5    montre une série de   dévelop-    pantes réduites pouvant aussi être utilisées comme base   d'un    système d'engrenage conique correct. Le générateur de crémaillère g"est déporté vers l'intérieur par rapport au générateur g de la développante mère   d'une    distance   i"'D"=o=D(6g.    2). Ce cas est très analogue à celui décrit dans le pa  ragraphe    précédent.

   On voit aisément que lorsque le   générateur fj    du développement de fraise-mère représenté à la fig. 2 est superposé au   générateurg" (fig. b),    les courbes situées aux points superposés correspondants
Ci C2   3    et   Et    ont la même série de normales et sont par conséquent, tangentes en tous les points de ces générateurs. Dans le but de tailler correctement des engrenages du type à développante réduite, il faut que le sommet de la fraise-mère soit placé à une distance   (a-p)    du sommet L de 1'engrenage, et il faut employer une fraise-mère à gauche pour tailler un engrenage hélicoïdal à droite et vice-versa.



   Les deux développements des fig. 4 et 5 sont aussi superposables Dans ce cas, les générateurs   g'et    g"coincident et les deux cercles de base se touchent au point   E".   



   Le principe mathématique sur lequel est basée l'invention est aussi représenté dans les fig. 6 à 9. La fig. 6 montre deux développantes ordinaires ayant des rayons de base différents et engrenant avec une action de glissement lorsque leurs cercles de base sont tangents extérieurement, et la fig. 7 montre la même. action lorsque les cercles de base se touchent intérieurement.



     La fig.    8 montre l'engrènement entre une spirale d'Archimède et une développante agrandie, tandis que la fig. 9 montre le même engrènement avec une développante réduite. 



     Dans to. us les cas,    les cercles   de.    base roulent   l'un    sur l'autre sans glissement comme s'ils étaient deux roues dentées, et il en résulte que les courbes   kt 7c2    qui sont supposées être fixées rigidement au cercle de base correspondant se touchent   d'une    façon continue en un point qui est toujours situé sur la ligne du générateur de crémaillère ou sur ce qu'on peut appeler la ligne   d'actiong.   



  Le contact entre les courbes longitudinales Ai et   k2    est un contact de glissement pur dans le cas des fig. 6 et 8 parce que ces courbes se meuvent l'une contre l'autre, tandis que, dans le cas des fig. 7 et 9, le contact est une combinaison de glissement et de   roule-    ment, et les courbes. se meuvent dans la même direction générale. Pour cette raison, dans le procédé pour tailler les engrenages faisant l'objet de l'invention, il est préférable d'adopter le type d'engrenage à développante agrandie au type à développante réduite, premièrement parce que le facteur de glissement est alors à son maximum, et deuxièmement parce que la coupe de la fraise-mère
   s'eíTectue    alors en sens inverse de la rotation de l'ébauche, conditions qui sont toutes deux
 désirables en vue du fraisage.

   La normale
 commune n   (fig.    8 et   9)    passe toujours par
 le point   primitif-M    du système, ce qui prouve
 aussi le fait que le mouvement est mathéma  tiquement    uniforme et a une vitesse constante.



   Ayant ainsi déterminé les développements théoriquement corrects d'un engrenage et
   d'une    fraise-mère conjugés, les lois qui   ré-   
 gissent leurs positions relatives par rapport
 à un plan tangent commun (plan de   déve-    loppement) et leurs rotations relatives, il est relativement facile de compléter ce mode de taillage des engrenages et d'imaginer des formes de réalisation pratiques d'engrenages,
 de fraises-mères et de machines   a    tailler individuels.



   Dans la   fig.    10, on a représenté en pers -pective un segment   d'un    engrenage conique hélicoïdal à développante agrandie, d'une forme capable d'être engendrée à l'aide du développement de la   fig.    4. Dans ce dévelop   pement, les courbes longitudinales sont tracées    par les points du générateur de crémaillère déporté g'lorsque ce générateur est   mil    en restant parallèle au générateiu de développante. Les profils transversaux des dents sont les compléments de la crémaillère génératrice le long du système de lignes g'.

   Lorsqu'on veut tailler une ébauche d'engrenage conique   N'      (zig.      10),    on superpose le sommet de son cône primitif   J'au    sommet J de la couronne et l'on fait rouler l'ébauche sans la faire glisser sur la couronne.

   Les développantes agrandies passant par les points   H : L H2 H3    etc. de la fig. 4 deviennent alors des hélices coniques li   l2    etc. dans la fig. 10, tandis que les générateurs de crémaillère rectilignes   g.'    deviennent les lignes géodésiques ni du cône   N'.    Les profils transversaux des dents sont aussi engendrés simultanément et deviennent des courbes conjuguées le long de la géodésique m par rapport à l'élément de crémaillère   g'.    Par suite de la courbure normale variable de la géodésique   K,    les profils transversaux des dents, contrairement aux dents de l'élément de crémaillère g',

   n'ont pas la même forme en tous les points de l'engrenage mais subissent une variation de forme graduelle en allant de la petite extrémité vers la grande extrémité de l'engrenage.



   L'angle d'hélice des dents   hélicoïdales I S      lys-      (fig.    10) peut être déterminé à l'aide du développement de la   fig.      11-. Cet    angle est la somme des angles   A    et   o)    qui dépendent tous deux de la distance S   Q    = p, laquelle distance est elle-même égale au rayon du cône primitif de la fraise-mère. Il est intéressant de noter que lorsque la valeur de la distance
S Q ou   0      0    augmente, 1'angle   P    diminue, tandis que l'angle   ct)    augmente.

   Il en résulte que l'angle composé   a = t + +    augmente aussi, mais la variation de l'angle d'hélice en allant de la petite extrémité vers la grande extrémité de 1'engrenage est moindre que dans le cas   d'une    développante ordinaire, ou non modifiée. Ceci doit être considéré comme un avantage distinct en faveur. de la courbe envisagée parce que, lorsque la variation   an,    gulaire est moindre, des vibrations ont moiris de chance de se   produire-en fonctionnement.    



   Un autre avantage du profil de dent préconisé sur la développante ordinaire consiste en ce qu'il possède un rayon de courbure considérablement plus grand en tous les points, mais surtout près du   rayon de    base.



  Ceci est important dans l'usinage ou le meulage des profils de ce genre à l'aide d'outils rotatifs. On sait qu'une surface concave ne peut être fraisée que si le rayon de courbure normal de la fraise est moindre que celui de la surface à fraiser. Dans le cas de la   dé-    veloppante ordinaire, le rayon de courbure est égal à zéro au cercle de base et augmente graduellement à partir de ce point lorsque le rayon vecteur augmente. Numériquement, le rayon de courbure Ro d'une développante ordinaire est :
EMI6.1     
 dans   laquelle    r désigne le rayon vecteur   (zig.    3.)
 Le rayon de courbure de la développante modifiée peut être déterminé à l'aide des équations 4.

   La déduction de la formule est un peu longue et implique l'emploi du calcul différentiel et c'est pourquoi on a exclu ce détail de la présente description. Cette formule   
 . 2 3 3 (r2-a2-2ap)3/2
 est: R=#(8)
 r2-a2-3 ap   
 Une analyse de cette formule montre que si la modification est positive (ce qui signifie une développante agrandie) et que si l'expression    --3 ap = 0    le rayon de courbure   E    est égal à   l'infini.   



  En d'autres termes, la développante agrandie a un point d'inflexion au point T   (fig.      11)    situé à une certaine distance du cercle de base, point auquel le rayon de courbure est infini et la partie de la courbe située près de T se rapproche   d'un    segment de ligne droite. A partir de ce point (en allant vers l'extérieur) le rayon de courbure diminue jusqu'au moment où il atteint sa valeur mi  nimum    pour la valeur   'donnée    par   l'équa-    tion suivante :
   112    ¯ a'-5 ap = 0 (9)
 Toutefois, cette valeur minimum de R est encore plus grande que la valeur   correspon-    dante de Ro de la développante non modifiée mais ayant autrement les mêmes dimensions.



     A    partir de ce point critique, le rayon de
 courbure augmente. encore.



   Lorsqu'une développante ordinaire doit
 être finie avec un outil ou meule rotatif, on
 est obligé d'enlever une partie de la courbe
 située prés de la partie du cercle de base
 parce qu'on est incapable de la finir en raison
 du fait que son rayon de courbure est trop
 petit. Cette difficulté n'existe pas dans le cas
 des courbes modifiées étant donné qu'elles ne
 possèdent pas de points singuliers de rayons
 de courbure nuls.



   On a montré à l'aide de considérations
 théoriques que la fraise-mère doit être telle
 que les profils longitudinaux de ces dents en
 développement forment une série de   dévelop-   
 pantes générales, qui sont les courbes définies
 par les équations (4). Dans le but de finir
 un engrenage conique hélicoïdal du type à
 développante général ayant une modification
   il    il faut employer une fraise-mère ayant la
 même modification en valeur absolue, c'est
   à-dire    une modification égale   à + l9-   
 Une autre condition est que la fraise-mère soit conique et que l'angle de conicité de
 cette fraise soit suffisamment grand,

   première
 ment pour éviter la collision avec les côtés
 concaves des dents et deuxièmement pour que
 1'angle d'hélice initial des engrenages produits
 ne soit pas trop grand pour la pratique.



   On sait que les engrenages coniques   héli-   
 coïdaux déterminent une poussée axiale consi
   dérable    dans la transmission de la puissance
 et que cette poussée est proportionnelle à la
 tangente de l'angle d'hélice de l'engrenage.



   Toutefois, cette fonction trigonométrique (la
 tangente) augmente rapidement avec l'angle
 Pour cette raison, on n'a pas trouvé avan
 tageux dans la pratique d'établir des engre
 nages ayant un angle d'hélice plus grand
 que   45"environ,    car autrement, la poussée
 axiale serait absolument aussi grande, sinon
 plus grande, que la force tangentielle trans
 mise par l'engrenage.



   Il est aussi évident que la face taillée
 des engrenages de ce genre doit avoir une
 certaine largeur pour que les dents possèdent 
 une robustesse suffisante pour leur permettre
 de supporter la charge, et qu'ils possèdent
 aussi une hauteur suffisante pour assurer le
 recouvrement hélicoïdal. En tenant compte de
 ces considérations pratiques, on peut dire que
 la largeur de la face taillée de l'engrenage
 doit être au moins de 20 à 25  /o du rayon
 du cône primitif de 1'engrenage si l'engrenage
 doit pouvoir être utilisé dans la pratique.



   A l'aide des données spécifiées plus haut
 et du schéma de la fig. 12, on peut calculer
 facilement que le rayon de cône primitif de
 la petite extrémité de la fraise-mère doit
 toujours être inférieur à une certaine distance
 p.   D'autrepart, le diamètrede lapetite extrérnité   
 de la fraise-mère ne peut pas être abaissé au
 dessous d'une certaine limite parce que les dents
 de la fraise-mère doivent se prolonger d'une cer
 taine distance au-dessous de la ligne primitive.



   'Par conséquent, l'angle de conicité de la fraise
 mère doit être suffisamment grand pour que
 la fraise-mère possède un rayon de cône
 primitif relativement petit. En d'autres termes,
 il existe une limite au-dessous de laquelle   . 1'angle    de conicité de la fraise-mère ne peut
 pas être choisi si la fraise-mère doit être
 considérée comme capable de travailler pour
 des applications pratiques.



   Cette limite peut être déterminée   numé-   
 riquement de la manière suivante :
 soit   co2      = 45     et   B.,    = 0,8   Es   
 On aura dans   la fig. 12    :
 cos   cvz   
 eos   COI      =   
 0,8
 ou coi =   27     52'pour la valeur donnée de   (o-,.   



   Le rayon de cône primitif p nécessaire
 pour la petite extrémité de la fraise-mère
 conique est :
 p = Ri sin coi = 0,8   R     sin col   (9')   
 Mais on déduit de la fig. 13 l'équation   
 '2sin/3'
 2 sin 9   
 -dans laquelle Do est le diamètre de. la fraise
 mère à la petite extrémité et   13    l'angle de conicité de la fraise-mère.   II résulte de (9')    et (10) que    silt duo
 l, 6 R2 sin mi    pour 20  /o de largeur.



   Si   1'on    choisit des   va] eurs appropriées    pour Do et R2, par exemple R2 = 152 mm et Do =   50,    8   mon ; il    s'ensuit   que/3    doit être plus grand   q ! e 26   30'. II    a été nécessaire d'entrer dans le détail du calcul pour montrer qu'une fraise-mère établie suivant le présent procédé et ayant un angle de conicité   infé-    rieur à 25"environ est incapable de travailler dans la pratique.

   L'angle préféré est 30    ,    et il est possible d'engendrer avec une fraise-mère de cet angle des engrenages dont la face taillée a une largeur de 23 à   26  /o    du rayon de cône primitif et des angles d'hélice compris entre   27"à la    petite extrémité et   44   à    la grande extrémité de   l'en-    grenage.



   Ainsi qu'on Fa dit plus haut, la spirale   d'Archimède    est comprise parmi les spirales à développante générales définies par les équations (4) et on tire naturellement parti de ce fait en se-servant de   fraises-mères    coniques de pas constant, c'est-à-dire de spirales   d'Archimède    pour la génération des engrenages suivant le présent procédé.



   Une fraise-mère conique de pas constant est t analogue sous tous les rapports, à part sa conicité, à une fraise-mère droite ordinaire.



  Ainsi, pour la fabriquer, on fraise d'abord une vis sans un conique sur une machine à fraiser, puis on la rainure longitudinalement ; les parties restantes du filetage sont dégagées sur une machine spéciale pour former la dépouille, après quoi on trempe la fraise-mère.



  Une   fraise-mère    de ce genre peut être rectifiée à la meule en tous ses points après la trempe et l'on peut obtenir un outil précis sans rencontrer de difficultés exceptionnelles.



   La   : fig.    15 montre une fraise-mère cle ce genre   ayantx un filet    simple et un angle de conicité   de-30". Cette, fraise-mère    est   préfé-      rablement. faite en partant    d'une ébauche d'acier tronconique U et présente un trou conique et une rainure à sa grande extrémité en vue de sa, commande. Un anneau'taraude
W est vissé sur la surépaisseur à filetage   correspondant à l'aide duquel la, fraise    peut être solidement fixée à son arbre de commande.



  On pratique à la fraise un certain nombre de cannelures équidistantes q dans le sens longitudinal et sur la face conique de la fraise de manière que les faces coupantes des dents s soient laissées radiales. Comme ces dents s sont dégagées   par unomouvement    radial de l'outil dégager de la machine à dégager perpendiculairement au côte du cône, il en résulte que les dents de crémaillère s conserveront leur forme correcte après des   anal-    tages répétés des faces des   canneluresq.    Les dents s de la fraise sont symétriques par rapport à une ligne perpendiculaire au   côté    du cône,

   et I'angle de pression des dents peut être choisi à volonté pourvu qu'il soit plus grand que   14/s degrés environ.    Un angle de pression de 20   comme représenté à la figure 15 est préférable.



   Les fig. 14 et 15 montrent les positions relatives correctes des cônes primitifs de la fraise et de l'ébauche pendant le taillage, tandis que les flèches indiquent les'rotations convenables de la fraise, de l'ébauche et de la table rotative pour produire des   dévelop-    pantes agrandies à   droite à l'aide d'une    fraisemère à droite.



   Le procédé pour établir et. tailler un engrenage conique hélicoïdal comprend les opérations suivantes : On choisit le nombre de dents et le pas de l'engrenage. On determine l'angle de conicité du cône. primitif de l'engrenage en   tenant    compte du nombre de dents de 1'engrenage coopérant et do l'angle que font entre eux les   arbres de deux engre-    nages de la manière usuelle. Les cônes   d'é-    chanfrinement et de pied sont placés parallèlement à ce cône primitif. Le nombre de dents en développement   (N) est calcule à l'aide    de la formule a    ni Mi Ms   
 sin   yi    sin ya dans laquelle   i.    et y désignent le nombre de dents et l'angle de conicité de l'engrenage.



  Le rayon de base a est alors calcule d'après    N Lo    la relation : a =
 2 7r   dans)    laquelle Lo est le pas de la fraise-mère comme   représente à la fig. 15.    On choisit alors les rayons Ri et   R2    du cône primitif et les angles d'hélice maximum et minimum   (o2    et   Mi    ainsi qu'il a été précédemment représenté et   indiqué à la fig.    12.   A    l'aide de ces données, on peut tourner l'ébauche de l'engrenage.



   L'ébauche est alors prête pour la taille des dents. On place cette ébauche sur son arbre qu'on peut faire pivoter et qu'on peut -aussi déplacer longitudinalement de fagon que le cône primitif de l'ébauche Z occupe] la position relative par rapport au plan central de la machine comme le montrent les fig. 13 et 14. On   régie aussi) a,    position de la fraisemère de façon que son sommet soit   situé-    sur la ligne axiale de la machine et on la déplace vers la droite de cette ligne (pour tailler des engrenages à droite) d'une distance   ) à partir de    ladite ligne, a étant égal au rayon du cercle de base et p étant égal   Åa    la sous-normale polaire de la fraise.



   Comme le montre la fig. 13, les cônes primitifs de l'ébauche et de 1'engrenage sont tangents à un plan commun, ce qui veut dire que, dans la position représentée, les dents de l'ébauche Z seront taillées sur toute la hauteur après que la fraise   C'aura effectué    un mouvement de translation en bloc en regard de   l'ébauche.    Si l'on ne désire pas tailler les dents sur toute leur hauteur au début, on peut écarter la fraise ou l'engrenage   d'une    certaine distance dans une direction perpendiculaire au plan commun et effectuer une passe d'ébauchage sans nuire a l'exactitude des spirales dont on achève la taille ensuite.



   Des harnais d'engrenages interchangeables sont utilisés dans la machine à tailler pour produire les rotations convenablement réglées eu égard au temps. Un schéma des trains d'engrenages contenus dans une machine typique est représenté à la fig. 16. 



   Une poulie 20 fait tourner la fraise-mère
U par l'intermédiaire de pignons coniques 21,22, de pignons droits 23,24 et   25    et de pignons coniques 26 et 27. La fraise-mère est logée avec son arbre dans le porte-outil 28 qui est réglable excentriquement par rapport à l'extrémité avant du cylindre 29 suivaut un arc circulaire autour de   l'axe    du pignon conique 26 et qui peut être   fixez    dans toutes positions angulaires désirées à l'aide   d'un    boulon 30. L'arbre de la fraise-mère est aussi réglable longitudinalement par des moyens non représentés.

   Comme cet arbre est incliné par rapport au plan tangent 31 suivant le même angle que l'angle de conicité de la   fraise-mère    (30    ),    il en résulte qu'à l'aide de ces deux réglages on peut toujours amener le sommet de la fraise à une position tangentielle quelconque comme indiqué dans les fig. 13 et 14.



   L'ébauche d'engrenage Z est actionnée par l'intermédiaire de pignons coniques 32, 33,34,35,   d'un    croisillon de différentiel 36 portant des pignons satellites de différentiel 37,38, d'un pignon planétaire 39, de pignons coniques 40,41,42,   d'un    harnais de pignons interchangeables à index 43,44,45,46 et de pignons de commande finaux   47,    48. Le porte-ouvrage 49 est réglé angulairement dans un plan horizontal autour de l'axe de sommet   31    et longitudinalement le long de son axe propre. De cette   fagon,    l'ébauche aussi peut être amenée à la position représentée dans les fig. 13 et 14. Le cylindre 29 portant le porte-outil 28 est monté pour tourner dans une boîte 50 et ceci donne le mouvement d'avance.

   Le cylindre 29 reçoit sa commande du pignon conique 35 par l'intermédiaire d'une vis sans fin 51, d'une roue hélicoïdale 52, d'un harnais de pignons d'avance interchangeables 53 (indiqué par une ligne en pointillé), d'une vis   sans 6n    de table 54 et d'une roue hélicoïdale   55.   



   Dans le but de maintenir l'engrènement convenable entre la fraise U et l'ébauche Z lorsque le mécanisme d'avance agit, il est nécessaire de prévoir un engrenage égalisateur ou compensateur dont le but est de communiquer à l'ébauche un accroissement de rotation exactement calculé, proportionnel à la rotation du cylindre 29.



   La vis sans fin 54 actionne par   l'inter-      médiaire      d'un    harnais de pignons égalisateurs interchangeables 56 (indiqué par une ligne pointillée) une vis sans fin 57, une roue hélicoïdale 58 et une roue planétaire de diffé  rentiel    arrière 59.



   Le fonctionnement de cette machine ressort de la description qui précède. Toutefois, il est nécessaire d'expliquer plus complètement l'action du différentiel comprenant les engrenages 59,37,38 et 39.



   On imaginera d'abord que le harnais 53 (les pignons d'avance) soit débraye et que la poulie 20 tourne. Dans ce cas, les deux vis sans fin 54 et 57, la roue hélicoïdale 58 et le pignon planétaire   59    seront fixes. Par conséquent, dans ce cas, le pignon conique 40 recevra sa commande, par l'intermédiaire des pignons épicycliques du croisillon 36, de la roue conique 35 tournant à une vitesse réduite. Il est bien entendu que les roues planétaires 59 et 39   n'ont    pas le même nombre de dents. Ainsi, dans cette première phase d'opération, la fraise et l'ébauche tournent dans un rapport inverse avec les nombres   de-leurs    filets ou dents respectifs.

   Si l'on suppose que 1'engrenage à tailler ait   n    dents et que la fraise soit à filet simple, la fraise fera n tours pendant que l'ébauche fait un tour unique.



   On imaginera ensuite que la poulie 20 soit fixe et que le harnais   53    soit encore   dé-    brayé. Lorsqu'on fait tourner la vis sans fin   54 ;    par exemple à l'aide d'une manivelle, le cylindre 29 tourne également. Comme le croisillon 36 est maintenant fixe le pignon conique 40 sera actionné par l'intermédiaire du harnais égalisateur 56, de la vis sans fin 57, de la roue hélicoïdale 58 et de 1'engrenage différentiel 59,37,38,39.



   Le calcul du rapport convenable du harnais 56 est basé sur le fait que lorsque le cylindre 29 tourne   ii    entraîne en apparence le plan tangent 31 dans son mouvement, et que l'ebauche Z doit recevoir un mouvement de rotation comme si elle engrenait avec son propre développement dans ce plan tangent.



   On comprend en outre que si la première et la seconde phases de rotation décrites plus haut ont lieu simultanément, les deux rotations seront combinées automatiquement et correctement à chaque instant et produiront    l'engrènement désiré entre l'ébauche et la fraise.   



   REVENDICATIONS :
 I Engrenage conique hélicoïdal, caractérisé
 en ce que la forme de la denture est telle
 que celle qui est engendrée en faisant
 rouler une ébauche conique sur une cou
 ronne dentée, celle-ci comportant une série
 de dents dont la courbure longitudinale
 est celle   d'une    développante modifiée et
 qui ne sont pas parallèles.


Claims (1)

  1. II Procédé pour fraiser la denture de l'en- grenage suivant la revendication I, carac- térisé en ce que les roues de 1'engrenage sont disposées de façon que leurs axes ne se coupent pas et ne sont pas parallèles.
    III Fraise pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle forme une hélice conique interrompue de fagon à former des bords coupants et ayant un angle de conicité compris entre 20 et 45 , cette hélice formant en développement une spirale du type à développante général.
    SOUS-REVENDICATIONS : 1 Engrenage conique suivant la revendica tion I, caractérisé en ce que l'ébauche est munie de dents du genre de celles qui sont engendrées par le mouvement d'une crémaillère de pas constant placée parallè lement et à une distance fixe par rapport à une ligne roulant sur un cercle de base concentrique à l'axe de ladite couronne.
    2 Procédé suivant la revendication II, ca . ractérisé en ce que les profils longitudinaux des dents sont faits en forme de spirales du type à développante général ayant des rayons de base différents, mais la même modification en valeur absolue. 3 Procédé suivant la revendication II et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que l'un des éléments constituant 1'engrenage est une vis sans fin conique de pas cons tant et l'autre une roue hélicoïdale con juguée ayant une modification égale en valeur absolue à la sous-normale polaire de la vis sans fin.
    4 Procédé suivant la revendication II et la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on se sert d'une fraise hélicoïdale conique comme celle revendiquée en III et les sous-revendications 6 et 7, ayant une modification de la même valeur absolue que celle de l'engrenage à tailler, qu'on dispose cette fraise par rapport à l'ébauche d'engre nage de façon que les deux cônes primitifs soient tangents à un plan commun et que les cercles de base de leurs développements respectifs dans ce plan se touchent, qu'on fait tourner la fraise et la denture l'une par rapport à l'autre dans un rapport de temps déterminé, et qu'on communique un mouvement de translation relatif à la fraise concentriquement à un axe passant parle sommet du cone primitif de l'ébauche.
    5 Procédé suivant la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que la fraise dont on se sert est du genre indiqué dans la revendication III et les sous-revendications 6 à 8, la sous-normale polaire de cette fraise étant égale en valeur absolue à la modification des profils de dent développés de la denture.
    6 Fraise suivant la revendication III, carac térisée en ce que l'hélice conique forme en section axiale une crémaillère de pas constant.
    7 Fraise suivant la revendication III et la sous-revendication 6, caractérisée en ce que les bords coupants sont formés en rainu rant longitudinalement et dégageant trans versalement l'hélice conique de fagon à. lui donner de la dépouille.
    8 Fraise suivant la revendication III et les sous-revendications 6 et 7, caractérisée en ce que l'hélice conique forme, en déve loppement, une spirale d'Arohimëde ayant concaves sur ceux de leurs côtés qui font face au sommet du cane de la fraise et sont convexes sur les côtés opposés.
    11 Fraise suivant la revendication III et les sous-revendications 6,8,9 et 10, carac- térisée en ce que les côtés concaves des dents faisant face au sommet présentent un rayon de courbure comparativement grand, tandis que les côtés opposés sont convexes et présentent un petit rayon de courbure. une sous-normale polaire choisie d'après le profil de dent longitudinal de la den ture à engendrer.
    9 Fraise suivant la revendication III et les sous-revendications 6, 7 et 8, caractérisée en ce que l'hélice conique forme, en dé veloppement, une spirale d'Archimède et, en section axiale, une crémaiUëre de pas constant, ladite crémaillère présentant un angle de pression inférieur à l'angle de cône de la fraise.
    10 Fraise suivant la revendication III et les sous-revendications 6,8 et 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des dents qui sont
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