Vêtement-combinaison. Cet invention est relative à la catégorie de vêtements dans lesquels le tronc comporte des épi ulettes ou pans d'épaule qui se recou vrent n utuellement à l'endroit de leurs parties iniférieu es, et qui sont réunis par leurs bords iiiférieu ws audit tronc; elle a trait en parti culier tux vêtements désignés sous le nom de ,combinaisons".
Les vêtements de ce genre, tels qu'ils ont ét confectionnés jusqu'à ce jour, pré sentent l'inconvénient que les parties des pans 'épaules se recouvrant l'une l'autre présentent, aussi bien sur le devant que sur le dos, une surface d'étoffe d'épaisseur double qui, bIn qu'étant souvent avantageuse sur le dev nt, est habituellement indésirable à l'endro t du dos, en particulier dans les sous- #vêtem nts d'été,
alors que la présence de cette < ouble épaisseur augmente bien entendu le prix de fabrication du vêtement.
Co formément à la présente invention, la ligne de jonction des pans en question se tait eti un point qui est sensiblement plus haut ns le dos que sur le devant, en sorte Klue le, dos ou partie postérieure du vêtement ne pr ,sente pratiquement qu'une épaisseur unique. En élevant ainsi la ligne de jonction dans le dos, l'étendue du recouvrement des pans devient insignifiante dans le dos, alors que, sur le devant, cette étendue offre une surépaisseur de vêtement, précisément à l'en droit oi'i celle-ci est désirable et avantageuse.
On a constaté que le vêtement ainsi établi moule mieux le corps, et est moins suscep tible de tomber ou de glisser que les vête ments du genre en question, tels qu'ils ont été confectionnés précédemment.
Pour faire bien comprendre l'invention, celle-ci va être décrite en se référant aux dessins annexés qui montrent plusieurs vête ments établis conformément à ladite invention et dans lesquels La fig. 1 est une élévation montrant le devant d'un vêtement d'une première forme d'exécution; La fig. 2 est une vue similaire montrant le dos d'une deuxième forme d'exécution ; La fig. 3 est une vue de face d'une troi sième forme d'exécution; Fig. 4 en est une vue postérieure.
En référence à la fig. 1 du dessin, le devant du vêtement est pourvu de deux pans 10 et 12 qui rejoignent, à, l'endroit de leurs bords supérieurs 14 et 16, les parcs sensible- tuent plus courts du dos - du vêtement pour for-nier des épaulettes et qui se confondent, à leurs parties inférieures, avec le corps du tronc du vêtement.
Les bords extérieurs 18 et 20 des pans sont réunis, en 22 et 24, au dos du vêtement pour former des ouvertures pour les bras, tandis que les bords intérieurs 26 et 28 des pans de devant descendent obliquement vers les points 30 et 32, en se croisant sur la ligne médiane du vêtement au point 34 au-dessus duquel est formée une ouverture pour le passage du cou. Les parties inférieures des pans se recouvrant sont réunies, à l*ëndroit de leurs bords inférieurs, au trotte ou corps du vêtement suivant une ligne commune 36.
Les bords intérieurs 46 et 48 des pans (le dos plus courts sont disposés de la même manière que dans la deuxième forme d'exé- errtion représentée à la fig.2 et vont de l'épaule aux points 40 et 42 situés sur une ligne 45 tirée horizontalement en travers des omoplates, cri se croisant au point 44 qui se trouve ainsi situé de quinze à vingt centi mètres environ plus haut que le point 3.1. La distance entre les points 40 et 42 est sensiblement égale à la distance comprise entre les points 30 et 32.
La longueur et l'inclinaison des bords in ternes sont proportionnés de manière que l'ouverture qui se trouve au-dessus du point 31 soit sensiblement la même que dans une chemise ou combinaison ordinaire, les parties de pans se recouvrant, couvrent effectivement la partie du vêtement qui est habituellement fermée au moyen de boutons ou antres moyens de fixation de fermeture. Dans l'usage, les bords internes 26 et 28 du devant du vête ment et 46 et 48 du dos de celui-ci sont tirés par le poids dudit vêtement et par la forme du corps de l'usager dans leur position normale,
comme orr le voit aux fig. 3 et 4 montrant la troisième forme d'exécution, dis posée sur tin mannequin, les pans n'ayant pas tendance à s'écarter ou à quitter la po sition qu'ils doivent occuper.
Le vêtement petit être fait par exemple en le tricotant orr en le tissant de manière que l'un des pans 12, par exemple, soit tricoté directement au corps du trotte du vêtement, tandis que la partie de l'autre pan 10 qui ponte la distance comprise entre l'ex trémité la plus rapprochée de la couture 36 et le côté gauche du vêtement est fixée d'une manière analogue au tronc, les pans étant séparés ou coupés suivant une ligne corres pondant aux bords \?8 et 48.
Ces pans sont évidemment ourlés ou bordés au moyen d'un ruban ou d'une bordure 52.
Les dimensions dit vêtement peuvent être modifiées pour s'accommoder aux circonstances particulières, mais d'une manière générale, les longueurs des coutures 36 et 46 corres pondent chacune approximativement, d'un quart à un tiers de la largeur totale du vê tement, cette proportion donnant la couver ture voulue de la poitrine et des épaules, tout en permettant aux pans d'être repliés latéralement lorsqu'on met le vêtement ou qu'on veut le retirer.
Avec le dispositif qui vient d'être décrit, lorsque le vêtement est ajusté en position sur le corps de la personne qui en fait usage, les épaulettes épousent naturellement le corps de la personne et restent dans leur position normale en formant titi vêtement qui s'ajuste étroitement et ire forme pas de plis. Les parties se recouvrant n'ont par conséquent pas tendance à s'ouvrir, et le dos et la poi trine de la personne qui fait usage du vête ment sont couverts sans qu'il soit nécessaire d'employer des boutons ou autres moyens de fixation pour tenir les pans en position. L'ab sence de boutons et de boutonnières constitue une grande économie dans la confection.
La disposition des pans permet à ceux-ci d'être déplacés ou repliés d'un côté pour permettre d'endosser le vêtement sans le tendre et sans le déformer.
Le vêtement petit être établi en deux parties, l'une supérieure et l'autre inférieure, ces deux parties étant alors réunies par une couture. II peut également être fait en urne seule pièce sans aucune couture. Les ouvertures, soit de devant, soit de dérrière,peuvent évidemment être placées plus ha (t ou plus bas, suivant les désirs ou les goîit.# de la personne qui fait usage du vêtemen , ou de celle qui le confectionne, sans s'é carter du principe de l'invention.
<B>D</B> iipi-es ce qui précède, il apparaît clai rement rue le vêtement en question est de fabrication économique et qu'il se prête par- ticulière.rnent à être porté en été, le dos de l@ perso@Cine qui en fait usage étant pratiquement couvert :par une seule épaisseur de tissu.
Le devant u vêtement ne comporte que le rni- nimum de recouvrement, les pans de devant se recouvrant étant précisément à l'endroit où des épaisseurs supplémentaires de tissu sont no r seulement désirables, mais souvent avanta euses.
Lor que le vêtement est confectionné eu étoffe issée, en nansouk par exemple, les pans p avent être formés par l'intercalation de gou sets triangulaires et, d'une manière général , des coutures sont nécessaires à l'en droit r raccord des pans avec les autres parties u vêtement, soit devant, soit derrière, une c tune pouvant être employée pour joindre le tronc aux jambes du vêtement. Lorsqu le vêtement est en tissu tricoté, l'emplo de coutures se trouve dans une large mesure supprimé.
C'est de l'habileté des ou vTiers qui font un travail de cette nature qu'il d rpend d'obtenir par tricotage un tissu continu présentant la forme représentée, sans qu'il s it nécessaire de coudre le tronc aux jambes du vêtement. Il suffit simplement de fixer p r une couture les bords friférieurs des pans, tant l'endroit -du dos que sur le devant.