CH103019A - Procédé pour conformer la chaussée en vue de son ajustement sur la tige de grande moyenne, chaussée résultant de ce procédé et machine pour l'exécution de celui-ci. - Google Patents

Description

  Procédé pour conformer la chaussée en vue de son ajustement sur la tige de     grande     moyenne, chaussée résultant de ce procédé et machine pour l'exécution de celui-ci.    Dans les montres .connues il est d'usage  de     maintenir    la     ,chaussée    sur la tige de grande  moyenne à l'aide :d'un étranglement -de la  partie tubulaire -de la     chaussée    s'engageant  dans une rainure circulaire pratiquée dans la  tige     -de    grande moyenne.

   Cette -dernière     n,     généralement, théoriquement, un cône de       l/loo    de sa longueur et la     .chaussée    se place à       frottement    gras sur ladite tige, jusqu'à ce  que son étranglement tombe dans sa     rainure     circulaire.  



  Jusqu'ici l'étranglement -de la chaussée  était pratiqué en deux points diamétralement       opposés    l'un à l'autre, à l'aide d'une pince  ad hoc. Or il arrive, en pratique, que la rai  nure circulaire pratiquée sur la tige ,de grande  moyenne, présente, même exécutée par des  tourneurs très habiles, une section ovale, au  lieu d'une section ronde dans le fond de la  rainure,     ceci        provenant    de la     flexibilité    de  ladite     tige    très mince et -effilée qui cède sous  le burin.  



  Lors     idonc    que la chaussée pourvue. de  deux saillies intérieures diamétralement op  posées, tourne sur une telle partie ovale de    la tige sa rotation a lieu par sauts, défaut  qui se fait parfaitement sentir à la couronne  quand on met la montre à     l'heure.     



  Pour éviter cet inconvénient, le procédé  suivant     l'invention        consiste    à pratiquer sur  la .chaussée en vue -de son ajustement sur la  tige -de     grande    moyenne,     un    étranglement  circulaire remplaçant celui des deux saillies  .diamétralement opposées, dans le but que,  même sur une tige     @de        grande    moyenne dont  la rainure     @cincul.aire    est ovale au lieu d'être  ronde,     l'étranglement    de la     chaussée    tourne  sans secousses.  



  Dans le -dessin ci-joint, adonné à titre  d'exemple,       Fig.    1 montre une     roue        @de    grande moyenne  (roue de centre) sur la tige de laquelle est       ajurstée    une chaussée montrée en coupe;       Fig.    2 montre la     roue,de    grande moyenne  sans la chaussée;       Fig.    3 montre, en coupe, la chaussée;       Fig.    4 est une coupe transversale à plus  grande échelle par la ligne     A-A    d'une  'chaussée pourvue de l'étranglement     usuel         formé -de deux saillies     diamétralement    oppo  sées;

         Fig.    5 est une coupe transversale égale  ment à. plus grande échelle par la ligne     14-14     de     fig.    1, .d'une :chaussée suivant     l'invention;          Fig.    6 est une élévation extérieure d'une  machine servant à exécuter le procédé;       Fig.    7 est un plan     @de    cette machine sui  vant la, ligne B B de     1a.        fig.    6.  



  La     tige   <I>a</I> de la grande     :moyenne        b        (fig.    1)  est pourvue de la rainure circulaire connue c  destinée à recevoir l'étranglement intérieur  de la chaussée z, :afin de maintenir cette der  nière en place après qu'on l'y a amenée en  la, forçant pardessus la. très légère     conicité     de la tige a. La conicité, en sens inverse, de  la rainure c permet :cependant de retirer, de  force, la     chaussée    grâce à     l'élasticité    de la       partie    amincie -de cette :dernière.  



  La     fig.    4 montre l'étranglement ide la  chaussée tel qu'on le pratiquait jusqu'ici, .à  l'aide .d'une pince agissant sur deux points  diamétralement opposés de la chaussée. En  examinant ce :dessin, dans lequel on a mon  tré la     section    de la tige de grande moyenne  comme présentant un ovale un peu exagéré,  on se rend parfaitement compte qu'en tour  nant sur cette tige ovale, la :chaussée ayant       deux    saillies intérieures     diamétralement    op  posées l'une à l'autre, tourne par     sauts    par  le fait que les saillies de la chaussée se trou  veront tantôt en regard du grand, tantôt en  regard du petit diamètre     @de    l'ellipse.  



  Si par     contre    l'étranglement de la chaus  sée, pratiqué selon la     présente    invention, a       une    forme circulaire,     .comme    indiqué en     fig.    5,  la :chaussée tournera à, frottement gras et sans       secousses,    même si la, tige (le fond -de la, rai  nure.) présente une section ovale.  



  La machine servant à former sur la     chaus-          sée    un étranglement     circulaire    tel que mon  trée en fi-. 5,     comporte    un pied     (Z        (Fig.    6  et 7) surmonté d'un plateau e et muni d'un  bras f supportant une broche     g    destinée à       recevoir    la chaussée en travail.  



  La broche 9 est formée d'une partie tu  bulaire     tournant    dans un palier     h    faisant  corps avec le plateau e. Cette     partie    tubu-         laire    porte un pignon denté i qui peut être       a,etionné    à     la,    main, à. l'aide d'un disque le  pourvu d'une denture     correspondant'à    celle  du pignon z et ,d'un levier à main 1. ta par  tie tubulaire     g    de la broche est traversée,  dans toute .sa longueur, par une broche de  centrage ni dont la pointe effilée     coniquement     fait saillie hors :

  de l'axe de la broche 9, sous  l'action .des     ressorts        n    reliant la pièce o, fixée  à la partie tubulaire     de    la broche     g    à. la. pièce  p fixée à la broche de     -centrage        7n.    La pointe  effilée de la broche -de centrage in est des  tinée à s'engager dans l'une des     .extrémités     -de la :chaussée en ouvrage.  



  Le plateau, e porte un arbre     q    sur lequel  n<I>as</I> r peut être ajusté de façon à     présen-          u        'br,     ter sa, broche de centrage s dans la prolon  gation de la broche de centrage     nr.    La broche  s peut être     mancruvrée    à. la main à. l'aide de       son    bouton     t.        rr    est un     guide    supplémentaire  de :cette broche s; il peut servir de butée  pour limiter la course longitudinale     @de    -cette  :dernière.  



  Le plateau c porte un arbre fixe     v    sur  lequel est disposée une pince     iv,    dont lus     ma        -          choires        portent    chacune un outil x, destiné à  pratiquer un pinçage de     lachaussée    fixée entre  les broches in et s     pendant    que cette     chaussée     est tournée à l'aide du levier à main 1. Ce  pinçage et cette rotation combinés produi  sent sur la     chaussée        ,-    un étranglement cir  culaire     z1,    ce qui est le but -de la machine.

Claims (1)

1. REVENDICATION I: Procédé pour conformer la chaussée en vue de son ajustement sur la tige de grande moyenne, consistant à pratiquer sur la chaus- sée un étranglement circulaire, remplaçant celui des deux saillies diamétralement oppo- sÉes pratiqué jusqu'ici.

   REVENDICATION II Chaussée, :caractérisée en ce qu'elle coin- porte un étranglement circulaire intérieur, résultant du procédé selon la revendication I, destiné à s'engager :dans une rainure cireu- laire de la tigo de grande moyenne.

   REVENDICATION III: Machine pour la mise en pratique dit procédé selon la revendication I, caractérisée par deux broches de centrage entre lesquelles se fixe la chaussée en travail, l'une de ces broches étant pourvue -d'un mécanisme lui imprimant une rotation, le tout en combinai- son avec une pince disposée pour que ses mâ choires pincent la chaussée radialement pen dant qu'elle reçoit un mouvement de rotation.