CA3147438A1 - Semelle monolithique de chaussure de cyclisme - Google Patents
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Abstract
Une semelle monolithique de chaussure de cyclisme sur route avec une cale avant et une cale arrière apte à coopérer avec une pédale automatique. La semelle monolithique comporte sur sa face du dessous un creux avant (6) et arrière (7) situés respectivement en avant et en arrière de la zone de contact (9) avec la pédale et sensiblement au milieu de la largeur la semelle (2). Le creux arrière (7) est débouchant sur le côté interne de ladite semelle (2). Les cales avant et arrière (4, 5) sont placées respectivement dans les creux avant et arrière (6,7) de manière à ce qu'elles ne soient pas en saillie de la semelle (2), permettant ainsi à l'utilisateur de marcher aisément sans que les cales ne soient une gêne, contrairement aux chaussures de cyclisme sur route conventionnelles équipées de cales standards.
Description
SEMELLE MONOLITHIQUE DE CHAUSSURE DE CYCLISME
Domaine technique La présente invention a pour objet une semelle monolithique de chaussure de 5 cyclisme destinée à coopérer avec une pédale de cyclisme pourvue d'un dispositif d'attachement, dit pédale automatique. La pédale automatique permet de créer une liaison mécanique détachable avec la chaussure afin de transmettre de manière efficace la force de la chaussure vers la pédale automatique, notamment dans les phases montantes du cycle de pédalage. Une cale fixée sous la semelle io et comportant des moyens de liaison permet à la chaussure de s'accrocher et de se décrocher de la pédale automatique. Cette cale est donc une pièce d'interface entre la pédale automatique et la chaussure.
Ladite semelle monolithique est en plastique ou en matériau composite et offre une grande rigidité afin que sa déformation sous l'action de pédalage soit la plus 15 faible possible.
La semelle monolithique selon l'invention peut être utilisée avec tous engins nécessitant une action de pédalage mais elle est particulièrement adaptée pour le cyclisme sur route, le cyclisme sur piste gravillonnée et le cyclotourisme.
20 Technique antérieure D'une manière générale, dans le domaine du cyclisme moderne où la performance est recherchée, l'utilisation des pédales automatiques est généralisée et leur conception se distingue en deux types : les pédales de route pour la pratique du cyclisme sur route et les pédales de VTT pour la pratique du Vélo Tout Terrain.
25 Ces pédales présentent un fonctionnement similaire, elles sont équipées d'au moins un dispositif d'attachement comportant une partie avant, le plus souvent fixe, et une partie arrière mobile qui comporte un élément élastique tendant à
repousser la partie arrière vers la partie avant, les deux parties formant ainsi une pince. Le dispositif d'attachement d'une pédale automatique est destiné à
30 s'accrocher à une cale fixée sous la semelle de la chaussure, ladite cale comportant un moyen de liaison avant et un moyen de liaison arrière.
Les pédales, les cales et les chaussures, pour la pratique du cyclisme sur route et
Domaine technique La présente invention a pour objet une semelle monolithique de chaussure de 5 cyclisme destinée à coopérer avec une pédale de cyclisme pourvue d'un dispositif d'attachement, dit pédale automatique. La pédale automatique permet de créer une liaison mécanique détachable avec la chaussure afin de transmettre de manière efficace la force de la chaussure vers la pédale automatique, notamment dans les phases montantes du cycle de pédalage. Une cale fixée sous la semelle io et comportant des moyens de liaison permet à la chaussure de s'accrocher et de se décrocher de la pédale automatique. Cette cale est donc une pièce d'interface entre la pédale automatique et la chaussure.
Ladite semelle monolithique est en plastique ou en matériau composite et offre une grande rigidité afin que sa déformation sous l'action de pédalage soit la plus 15 faible possible.
La semelle monolithique selon l'invention peut être utilisée avec tous engins nécessitant une action de pédalage mais elle est particulièrement adaptée pour le cyclisme sur route, le cyclisme sur piste gravillonnée et le cyclotourisme.
20 Technique antérieure D'une manière générale, dans le domaine du cyclisme moderne où la performance est recherchée, l'utilisation des pédales automatiques est généralisée et leur conception se distingue en deux types : les pédales de route pour la pratique du cyclisme sur route et les pédales de VTT pour la pratique du Vélo Tout Terrain.
25 Ces pédales présentent un fonctionnement similaire, elles sont équipées d'au moins un dispositif d'attachement comportant une partie avant, le plus souvent fixe, et une partie arrière mobile qui comporte un élément élastique tendant à
repousser la partie arrière vers la partie avant, les deux parties formant ainsi une pince. Le dispositif d'attachement d'une pédale automatique est destiné à
30 s'accrocher à une cale fixée sous la semelle de la chaussure, ladite cale comportant un moyen de liaison avant et un moyen de liaison arrière.
Les pédales, les cales et les chaussures, pour la pratique du cyclisme sur route et
2 la pratique du VTT, sont différentes sur plusieurs caractéristiques et présentent des avantages et des inconvénients différents :
- Les pédales automatiques de route sont équipées d'un seul dispositif d'attachement et sont conçues pour avoir une grande surface en contact avec la 5 cale afin que les efforts de pédalage soient les mieux transmis et répartis possible.
Les cales pour les pédales automatiques de route sont généralement en matière plastique et de grande dimension, comportent un moyen de liaison avant et un moyen de liaison arrière permettant de s'accrocher à la pédale et comportent des protubérances appelées cc plot de marche qui protègent lesdits moyens de 10 liaison lors des phases de marche à pied. Elles sont fixées sous la semelle de la chaussure généralement par trois vis. Les chaussures de cyclisme sur route comportent des semelles en matière plastique ou en matériau composite afin d'être le plus rigide possible dans le but de transmettre au mieux les efforts de pédalage de la chaussure vers la pédale. Elles sont légères et ne disposent pas 15 de crampons car l'épaisseur de la cale fixée sous la semelle est telle que le contact au sol lors des phases de marche à pied se fait sur les plots de marche de la cale.
- Les pédales automatiques de VTT possèdent un dispositif d'attachement sur chacune de ses faces afin de faciliter l'opération d'accrochage de la chaussure 20 dans les terrains escarpés où l'utilisateur, en équilibre instable, n'a souvent que très peu de temps pour accrocher la chaussure à la pédale. Elles ont une surface de contact avec la cale très faible afin de permettre l'accrochage de la chaussure même lorsque la semelle, la cale ou la pédale est encombrée par des impuretés (boue, cailloux, feuilles, etc...). Les cales de VTT sont généralement métalliques, 25 de petite dimension, fines et sont fixées sous la semelle de la chaussure, généralement par deux vis. Les chaussures de VTT comportent des semelles de rigidité inférieure aux chaussures de route et ont la face du dessous recouverte d'un revêtement antidérapant et résistant à l'abrasion sur presque l'intégralité de leur surface. Un évidement est présent dans ledit revêtement antidérapant où
la 30 cale est logée dans la profondeur dudit évidement de manière à ce qu'elle ne touche pas le sol lors des phases de marche à pied.
L'inconvénient des chaussures de route réside dans le fait qu'il est pratiquement
- Les pédales automatiques de route sont équipées d'un seul dispositif d'attachement et sont conçues pour avoir une grande surface en contact avec la 5 cale afin que les efforts de pédalage soient les mieux transmis et répartis possible.
Les cales pour les pédales automatiques de route sont généralement en matière plastique et de grande dimension, comportent un moyen de liaison avant et un moyen de liaison arrière permettant de s'accrocher à la pédale et comportent des protubérances appelées cc plot de marche qui protègent lesdits moyens de 10 liaison lors des phases de marche à pied. Elles sont fixées sous la semelle de la chaussure généralement par trois vis. Les chaussures de cyclisme sur route comportent des semelles en matière plastique ou en matériau composite afin d'être le plus rigide possible dans le but de transmettre au mieux les efforts de pédalage de la chaussure vers la pédale. Elles sont légères et ne disposent pas 15 de crampons car l'épaisseur de la cale fixée sous la semelle est telle que le contact au sol lors des phases de marche à pied se fait sur les plots de marche de la cale.
- Les pédales automatiques de VTT possèdent un dispositif d'attachement sur chacune de ses faces afin de faciliter l'opération d'accrochage de la chaussure 20 dans les terrains escarpés où l'utilisateur, en équilibre instable, n'a souvent que très peu de temps pour accrocher la chaussure à la pédale. Elles ont une surface de contact avec la cale très faible afin de permettre l'accrochage de la chaussure même lorsque la semelle, la cale ou la pédale est encombrée par des impuretés (boue, cailloux, feuilles, etc...). Les cales de VTT sont généralement métalliques, 25 de petite dimension, fines et sont fixées sous la semelle de la chaussure, généralement par deux vis. Les chaussures de VTT comportent des semelles de rigidité inférieure aux chaussures de route et ont la face du dessous recouverte d'un revêtement antidérapant et résistant à l'abrasion sur presque l'intégralité de leur surface. Un évidement est présent dans ledit revêtement antidérapant où
la 30 cale est logée dans la profondeur dudit évidement de manière à ce qu'elle ne touche pas le sol lors des phases de marche à pied.
L'inconvénient des chaussures de route réside dans le fait qu'il est pratiquement
3 impossible de marcher, principalement à cause de la cale placée sous la semelle, dans la zone métatarsienne, faisant une proéminente saillie à la semelle. Les utilisateurs de ces chaussures peuvent se déplacer à pied seulement sur quelques mètres. Ils sont dans l'obligation de chausser une autre paire de chaussure dédiée 5 à la marche s'ils souhaitent effectuer des déplacements à pied plus conséquents, ou par exemple pour conduire leur automobile pour se rendre sur leur lieu de pédalage, ou encore tout simplement s'ils souhaitent avoir une chaussure confortable lors des déplacements à pied durant leur activité de cyclotourisme. De plus, les déplacements à pied avec des chaussures de route peuvent être 10 dangereux car il existe un risque de glisser à cause de la cale en plastique dur peu adhérent.
Les chaussures de VTT peuvent pallier cet inconvénient car elles permettent une marche aisée mais leur manque de rigidité et les cales utilisées ne permettent pas d'atteindre une aussi bonne transmission des efforts de pédalage et un aussi bon 15 confort que les chaussures de route.
Le brevet N FR3016153B1 propose une solution au problème posé avec un ensemble composé d'une chaussure et d'une cale spécifique en deux parties.
Cette solution consiste à ce que la semelle de la chaussure soit rendue flexible 20 sur toute sa largeur dans la zone métatarsienne, entre le moyen d'accrochage avant et le moyen d'accrochage arrière de la cale. La cale est scindée en deux pièces distinctes : une cale avant et une cale arrière afin que la zone flexible de la semelle puisse garder une liberté de flexion. De plus, les cales avant et arrière sont encastrées dans les crampons de la semelle de façon à ne pas faire saillie 25 pour que les cales ne touchent pas le sol lors de la marche à pied.
L'avantage de cette solution est que le déroulé de la chaussure est proche d'une chaussure dédiée à la marche, ce qui répond au problème posé. Par contre, en contrepartie cette solution comporte les inconvénients suivants :
- La chaussure équipée d'une telle semelle est moins rigide qu'une chaussure de 30 route conventionnelle comportant une semelle monolithique rigide, elle est donc moins performante pour transmettre les efforts lors des phases de pédalage.
- Le dispositif pour rendre la semelle flexible ajoute un poids supplémentaire à la
Les chaussures de VTT peuvent pallier cet inconvénient car elles permettent une marche aisée mais leur manque de rigidité et les cales utilisées ne permettent pas d'atteindre une aussi bonne transmission des efforts de pédalage et un aussi bon 15 confort que les chaussures de route.
Le brevet N FR3016153B1 propose une solution au problème posé avec un ensemble composé d'une chaussure et d'une cale spécifique en deux parties.
Cette solution consiste à ce que la semelle de la chaussure soit rendue flexible 20 sur toute sa largeur dans la zone métatarsienne, entre le moyen d'accrochage avant et le moyen d'accrochage arrière de la cale. La cale est scindée en deux pièces distinctes : une cale avant et une cale arrière afin que la zone flexible de la semelle puisse garder une liberté de flexion. De plus, les cales avant et arrière sont encastrées dans les crampons de la semelle de façon à ne pas faire saillie 25 pour que les cales ne touchent pas le sol lors de la marche à pied.
L'avantage de cette solution est que le déroulé de la chaussure est proche d'une chaussure dédiée à la marche, ce qui répond au problème posé. Par contre, en contrepartie cette solution comporte les inconvénients suivants :
- La chaussure équipée d'une telle semelle est moins rigide qu'une chaussure de 30 route conventionnelle comportant une semelle monolithique rigide, elle est donc moins performante pour transmettre les efforts lors des phases de pédalage.
- Le dispositif pour rendre la semelle flexible ajoute un poids supplémentaire à la
4 chaussure.
Cette solution permet donc la marche à pied tout en offrant la possibilité
d'utiliser des pédales automatiques de route, mais elle n'est pas performante pour le pédalage. Le domaine d'utilisation sera donc plutôt le cyclisme dédié aux
Cette solution permet donc la marche à pied tout en offrant la possibilité
d'utiliser des pédales automatiques de route, mais elle n'est pas performante pour le pédalage. Le domaine d'utilisation sera donc plutôt le cyclisme dédié aux
5 déplacements urbains. Pour le cyclisme sur route et le cyclotourisme cette solution n'est pas adaptée.
Pour des activités de cyclisme sur route et de cyclotourisme, il n'y a donc à
ce jour pas de chaussure performante lors des phases de pédalage capable de permettre 10 une marche aisée, confortable et sécurisée.
Objet de l'invention La semelle monolithique de chaussure de cyclisme selon l'invention permet d'apporter une solution au problème posé par les déplacements à pied avec des 15 chaussures de cyclisme conventionnelles car la cale ne fait pas saillie avec la face du dessous de ladite semelle monolithique. La marche à pied est donc confortable et sécurisée, et la rigidité ainsi que le poids restent identiques aux chaussures de cyclisme sur route actuelles. La chaussure équipée de la semelle monolithique selon l'invention conserve ainsi des bonnes caractéristiques de performance et de 20 confort lors des phases de pédalage.
Selon l'invention, ce but est atteint par un ensemble composé d'une semelle monolithique rigide en plastique ou en matériau composite d'une chaussure de cyclisme, d'une cale avant comportant un moyen de liaison avant apte à
coopérer 25 avec un dispositif d'attachement avant d'une pédale automatique et d'une cale arrière comportant un moyen de liaison arrière apte à coopérer avec un dispositif d'attachement arrière de ladite pédale automatique, lesdites cales étant fixées sur la face du dessous de ladite semelle monolithique. L'ensemble est remarquable en ce que la semelle monolithique comporte sur sa face du dessous un creux 30 avant situé entre l'extrémité avant de la semelle et la zone de contact avec la pédale automatique et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique ; et un creux arrière positionné sensiblement au milieu de la longueur
Pour des activités de cyclisme sur route et de cyclotourisme, il n'y a donc à
ce jour pas de chaussure performante lors des phases de pédalage capable de permettre 10 une marche aisée, confortable et sécurisée.
Objet de l'invention La semelle monolithique de chaussure de cyclisme selon l'invention permet d'apporter une solution au problème posé par les déplacements à pied avec des 15 chaussures de cyclisme conventionnelles car la cale ne fait pas saillie avec la face du dessous de ladite semelle monolithique. La marche à pied est donc confortable et sécurisée, et la rigidité ainsi que le poids restent identiques aux chaussures de cyclisme sur route actuelles. La chaussure équipée de la semelle monolithique selon l'invention conserve ainsi des bonnes caractéristiques de performance et de 20 confort lors des phases de pédalage.
Selon l'invention, ce but est atteint par un ensemble composé d'une semelle monolithique rigide en plastique ou en matériau composite d'une chaussure de cyclisme, d'une cale avant comportant un moyen de liaison avant apte à
coopérer 25 avec un dispositif d'attachement avant d'une pédale automatique et d'une cale arrière comportant un moyen de liaison arrière apte à coopérer avec un dispositif d'attachement arrière de ladite pédale automatique, lesdites cales étant fixées sur la face du dessous de ladite semelle monolithique. L'ensemble est remarquable en ce que la semelle monolithique comporte sur sa face du dessous un creux 30 avant situé entre l'extrémité avant de la semelle et la zone de contact avec la pédale automatique et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique ; et un creux arrière positionné sensiblement au milieu de la longueur
6 et de la largeur de ladite semelle monolithique et débouchant sur au moins un des côtés latéraux de ladite semelle monolithique ; lesdits creux avant et arrière sont dimensionnés pour recevoir respectivement le dispositif d'attachement avant et arrière de ladite pédale automatique et pour recevoir respectivement la cale avant 5 et arrière de manière à ce qu'elles soient intégrées totalement dans la profondeur desdits creux avant et arrière_ Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- la cale avant est positionnée en contact avec le rebord arrière du creux avant, 10 et le moyen de liaison de ladite cale avant est orienté vers l'avant de la semelle monolithique ;
- la cale arrière est positionnée en contact avec le rebord avant du creux arrière, et le moyen de liaison de ladite cale arrière est orienté vers l'arrière de la semelle monolithique ;
15 - le creux avant et le creux arrière comportent chacun au moins un trou traversant l'épaisseur de la semelle monolithique, ledit trou étant apte à
coopérer avec l'élément de fixation des cales avant et arrière ;
- le rebord avant du creux arrière comporte une protubérance faisant saillie dans ledit creux arrière, située entre la cale arrière et le côté latéral de la semelle 20 monolithique où le creux arrière débouche, ladite protubérance étant apte à
repousser le dispositif d'attachement arrière de la pédale automatique vers l'arrière de la semelle monolithique lors d'une phase de décrochage de la chaussure ;
- la distance entre le rebord arrière et le rebord avant du creux avant est 25 dimensionnée pour permettre le passage du dispositif d'attachement avant de la pédale automatique lors de la phase d'accrochage de la chaussure dans ladite pédale ;
- la distance entre les rebords latéraux du creux avant est plus grande du côté
avant de la semelle monolithique que celle du côté arrière de ladite semelle 30 monolithique ;
- la face du dessous de la semelle monolithique est recouverte d'un revêtement adhérent et résistant à l'abrasion excepté le creux avant, le creux arrière et la zone en contact avec la pédale automatique pendant les phases de pédalage, d'accrochage et de décrochage de la chaussure.
Selon des variantes :
- le creux avant débouche sur l'extrémité avant de la semelle.
5 - la semelle comporte deux parois latérales, une paroi avant recouvrant les orteils et une paroi arrière recouvrant le talon, l'ensemble étant monobloc.
L'invention a également pour objet un kit qui facilite la transmission des efforts entre le pied et la pédale lors des phases de pédalage.
11:r Selon l'invention, ce but est atteint par un kit comportant une pédale automatique et un ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le creux avant et le creux arrière reçoivent respectivement le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement arrière de ladite pédale 15 automatique, la pédale automatique possédant une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement arrière et face à un arbre de rotation de la pédale automatique, la zone de contact étant en appui sur la zone de support 20 L'invention a également pour objet un procédé de fixation entre un ensemble selon l'une des configurations précédentes et une pédale automatique pour former une connexion assurant une meilleure transmission des efforts lors du pédalage.
Le procédé de fixation d'un ensemble selon l'une quelconque des configurations 25 avec une pédale automatique est remarquable en ce que la pédale automatique possède une zone de support disposée entre un dispositif d'attachement avant et un dispositif d'attachement arrière et face à un arbre de rotation de la pédale automatique et en ce que le procédé comprend les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique, 30 - fixer la cale avant avec le dispositif d'attachement avant,
- la cale avant est positionnée en contact avec le rebord arrière du creux avant, 10 et le moyen de liaison de ladite cale avant est orienté vers l'avant de la semelle monolithique ;
- la cale arrière est positionnée en contact avec le rebord avant du creux arrière, et le moyen de liaison de ladite cale arrière est orienté vers l'arrière de la semelle monolithique ;
15 - le creux avant et le creux arrière comportent chacun au moins un trou traversant l'épaisseur de la semelle monolithique, ledit trou étant apte à
coopérer avec l'élément de fixation des cales avant et arrière ;
- le rebord avant du creux arrière comporte une protubérance faisant saillie dans ledit creux arrière, située entre la cale arrière et le côté latéral de la semelle 20 monolithique où le creux arrière débouche, ladite protubérance étant apte à
repousser le dispositif d'attachement arrière de la pédale automatique vers l'arrière de la semelle monolithique lors d'une phase de décrochage de la chaussure ;
- la distance entre le rebord arrière et le rebord avant du creux avant est 25 dimensionnée pour permettre le passage du dispositif d'attachement avant de la pédale automatique lors de la phase d'accrochage de la chaussure dans ladite pédale ;
- la distance entre les rebords latéraux du creux avant est plus grande du côté
avant de la semelle monolithique que celle du côté arrière de ladite semelle 30 monolithique ;
- la face du dessous de la semelle monolithique est recouverte d'un revêtement adhérent et résistant à l'abrasion excepté le creux avant, le creux arrière et la zone en contact avec la pédale automatique pendant les phases de pédalage, d'accrochage et de décrochage de la chaussure.
Selon des variantes :
- le creux avant débouche sur l'extrémité avant de la semelle.
5 - la semelle comporte deux parois latérales, une paroi avant recouvrant les orteils et une paroi arrière recouvrant le talon, l'ensemble étant monobloc.
L'invention a également pour objet un kit qui facilite la transmission des efforts entre le pied et la pédale lors des phases de pédalage.
11:r Selon l'invention, ce but est atteint par un kit comportant une pédale automatique et un ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le creux avant et le creux arrière reçoivent respectivement le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement arrière de ladite pédale 15 automatique, la pédale automatique possédant une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement arrière et face à un arbre de rotation de la pédale automatique, la zone de contact étant en appui sur la zone de support 20 L'invention a également pour objet un procédé de fixation entre un ensemble selon l'une des configurations précédentes et une pédale automatique pour former une connexion assurant une meilleure transmission des efforts lors du pédalage.
Le procédé de fixation d'un ensemble selon l'une quelconque des configurations 25 avec une pédale automatique est remarquable en ce que la pédale automatique possède une zone de support disposée entre un dispositif d'attachement avant et un dispositif d'attachement arrière et face à un arbre de rotation de la pédale automatique et en ce que le procédé comprend les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique, 30 - fixer la cale avant avec le dispositif d'attachement avant,
7 - fixer la cale arrière avec le dispositif d'attachement arrière, la zone métatarsienne de la semelle venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique.
5 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation et de mise en oeuvre de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté
intérieur d'un ensemble composé d'une chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation, l'ensemble étant accroché à une pédale automatique en position de pédalage ;
15 - la figure 2 est une vue en trois dimensions de la face du dessus de la pédale automatique où apparaissent les dispositifs d'accrochage avant et arrière de la pédale automatique;
- la figure 3 est une vue en trois dimensions du dessous et du côté
extérieur de la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation. La zone de contact de la semelle sur la pédale est délimitée par les traits mixtes;
- la figure 4 est une vue en trois dimensions de la face du dessous de la cale avant avec son élément de fixation;
- la figure 5 est une vue en trois dimensions de la face du dessous de la cale 25 arrière avec ses deux éléments de fixation;
- la figure 6 représente une vue de dessous de la semelle monolithique selon l'invention équipée de la cale arrière avec ses éléments de fixation, agrandie sur la zone du creux arrière;
- la figure 7 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté
30 extérieur d'un ensemble composé de la chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation
5 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation et de mise en oeuvre de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté
intérieur d'un ensemble composé d'une chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation, l'ensemble étant accroché à une pédale automatique en position de pédalage ;
15 - la figure 2 est une vue en trois dimensions de la face du dessus de la pédale automatique où apparaissent les dispositifs d'accrochage avant et arrière de la pédale automatique;
- la figure 3 est une vue en trois dimensions du dessous et du côté
extérieur de la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation. La zone de contact de la semelle sur la pédale est délimitée par les traits mixtes;
- la figure 4 est une vue en trois dimensions de la face du dessous de la cale avant avec son élément de fixation;
- la figure 5 est une vue en trois dimensions de la face du dessous de la cale 25 arrière avec ses deux éléments de fixation;
- la figure 6 représente une vue de dessous de la semelle monolithique selon l'invention équipée de la cale arrière avec ses éléments de fixation, agrandie sur la zone du creux arrière;
- la figure 7 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté
30 extérieur d'un ensemble composé de la chaussure avec la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation
8 et de la pédale automatique ; l'ensemble étant représenté dans une phase intermédiaire de décrochage de la chaussure;
- la figure 8 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté
intérieur d'un ensemble composé de la chaussure avec la semelle monolithique 5 selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation et de la pédale automatique ; l'ensemble étant représenté dans une phase intermédiaire d'accrochage de la chaussure dans la pédale automatique ;
- la figure 9 est une vue en trois dimensions du dessus et du côté
intérieur de la semelle monolithique selon l'invention ;
10 - la figure 10 représente une vue en trois dimensions de la face du dessous et du côté intérieur de la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation et revêtue partiellement de crampon en caoutchouc ;
- la figure 11 représente une variante de l'invention vue en trois dimensions de 15 la face du dessus et du côté intérieur de la semelle monolithique comportant deux parois latérales, une paroi avant et une paroi arrière.
Description des modes de réalisation La figure 1 montre une chaussure de cyclisme sur route (1) comportant la semelle 20 monolithique (2) selon l'invention et équipée d'une cale avant (4) et d'une cale arrière (5), l'ensemble étant accroché à une pédale automatique (3).
En référence aux figures 1 à 3, la semelle monolithique (2) selon l'invention est en plastique ou en matériau composite et sa rigidité est telle que sa déformation est la plus faible possible sous l'effort exercé par l'utilisateur lors d'une action de 25 pédalage. Ladite semelle monolithique (2) comporte sur sa face du dessous :
- un creux avant (6) situé entre l'extrémité avant de la semelle monolithique (2) et la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3), et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique (2).
- un creux arrière (7) positionné sensiblement au milieu de la longueur et de la 30 largeur de ladite semelle monolithique (2) et débouchant sur le côté
latéral interne de ladite semelle monolithique (2). Le côté interne est celui qui se trouve du côté
du pédalier du vélo lorsque l'utilisateur pédale.
- la figure 8 représente une vue en trois dimensions de dessous et du côté
intérieur d'un ensemble composé de la chaussure avec la semelle monolithique 5 selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation et de la pédale automatique ; l'ensemble étant représenté dans une phase intermédiaire d'accrochage de la chaussure dans la pédale automatique ;
- la figure 9 est une vue en trois dimensions du dessus et du côté
intérieur de la semelle monolithique selon l'invention ;
10 - la figure 10 représente une vue en trois dimensions de la face du dessous et du côté intérieur de la semelle monolithique selon l'invention équipée des cales avant et arrière avec leurs éléments de fixation et revêtue partiellement de crampon en caoutchouc ;
- la figure 11 représente une variante de l'invention vue en trois dimensions de 15 la face du dessus et du côté intérieur de la semelle monolithique comportant deux parois latérales, une paroi avant et une paroi arrière.
Description des modes de réalisation La figure 1 montre une chaussure de cyclisme sur route (1) comportant la semelle 20 monolithique (2) selon l'invention et équipée d'une cale avant (4) et d'une cale arrière (5), l'ensemble étant accroché à une pédale automatique (3).
En référence aux figures 1 à 3, la semelle monolithique (2) selon l'invention est en plastique ou en matériau composite et sa rigidité est telle que sa déformation est la plus faible possible sous l'effort exercé par l'utilisateur lors d'une action de 25 pédalage. Ladite semelle monolithique (2) comporte sur sa face du dessous :
- un creux avant (6) situé entre l'extrémité avant de la semelle monolithique (2) et la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3), et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique (2).
- un creux arrière (7) positionné sensiblement au milieu de la longueur et de la 30 largeur de ladite semelle monolithique (2) et débouchant sur le côté
latéral interne de ladite semelle monolithique (2). Le côté interne est celui qui se trouve du côté
du pédalier du vélo lorsque l'utilisateur pédale.
9 Le creux avant (6) se situe donc dans la zone des phalanges et le creux arrière (7) dans celle de la voute plantaire. Lesdits creux avant et arrière (6, 7) sont dimensionnés pour recevoir respectivement le dispositif d'attachement avant
(10) et le dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) et pour 5 recevoir respectivement la cale avant (4) et la cale arrière (5) de manière à ce qu'elles soient intégrées totalement dans la profondeur desdits creux avant et arrière (6, 7). Les cales avant et arrière (4, 5) ne sont donc pas en saillie de la semelle monolithique (2), ce qui permet à l'utilisateur de pouvoir marcher sans que lesdites cales (4, 5) ne gênent le déroulement de la semelle sur le sol.
10 En référence à la figure 3, la zone (9), située dans la région métatarsienne, entre les creux avant et arrière (6,7), est lisse et dédiée à un contact direct avec la face supérieure de la pédale automatique (3) afin de transmettre directement les forces de la chaussure (1) vers la pédale automatique (3), augmentant ainsi la performance lors des phases de pédalage. L'autre avantage de ce contact direct 15 est que la distance entre la semelle monolithique (2) et la pédale automatique (3) est par conséquent nulle, ce qui est une caractéristique (appelée bio position ) recherchée pour augmenter la performance au pédalage.
En référence aux figures 3 à 5, la cale avant (4) est positionnée en contact avec le rebord arrière (12) du creux avant (6) et orientée avec le moyen de liaison avant 20 (14) vers l'avant de la semelle monolithique (2). La cale arrière (5) est positionnée en contact avec le rebord avant (13) du creux arrière (7) et orientée avec le moyen de liaison arrière (15) vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2).
Le creux avant (6) comporte un trou traversant la semelle monolithique (2) apte à
recevoir l'élément de fixation (16) pour fixer la cale avant (4). Le creux arrière (7) 25 comporte deux trous traversant la semelle monolithique (2) aptes à
recevoir les éléments de fixation (16) pour fixer la cale arrière (5). Les éléments de fixation (16) sont insérés dans des écrous, rapportés par l'intérieur de la chaussure (1) ou noyés dans la matière de la semelle monolithique (2).
En référence à la figure 6, le rebord avant du creux arrière (7) comporte une 30 protubérance (8) faisant saillie dans ledit creux arrière (7). Ladite protubérance (8) est située entre la cale arrière (5) et le côté latéral de la semelle monolithique (2) dans lequel le creux arrière (7) débouche. La protubérance (8) est apte à
repousser le dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) vers l'arrière de la semelle monolithique (2) lors d'un geste de rotation de la chaussure (1) vers l'extérieur du cycle.
Le creux arrière (7) est débouchant sur le côté latéral interne de la semelle 5 monolithique afin de permettre le passage du dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) lors de la phase de décrochage de la chaussure (1) (décrite au paragraphe suivant).
Selon l'illustration de la figure 7, lors d'une phase de décrochage de la chaussure depuis la position de pédalage, l'utilisateur fait un geste de rotation du pied, le -ici talon allant vers l'extérieur du vélo (geste représenté par la grosse flèche). Durant ce geste, le dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) se déplace dans le creux arrière (7) de la semelle monolithique (2). Lors de ce mouvement relatif à la semelle monolithique (2), le dispositif d'attachement arrière
10 En référence à la figure 3, la zone (9), située dans la région métatarsienne, entre les creux avant et arrière (6,7), est lisse et dédiée à un contact direct avec la face supérieure de la pédale automatique (3) afin de transmettre directement les forces de la chaussure (1) vers la pédale automatique (3), augmentant ainsi la performance lors des phases de pédalage. L'autre avantage de ce contact direct 15 est que la distance entre la semelle monolithique (2) et la pédale automatique (3) est par conséquent nulle, ce qui est une caractéristique (appelée bio position ) recherchée pour augmenter la performance au pédalage.
En référence aux figures 3 à 5, la cale avant (4) est positionnée en contact avec le rebord arrière (12) du creux avant (6) et orientée avec le moyen de liaison avant 20 (14) vers l'avant de la semelle monolithique (2). La cale arrière (5) est positionnée en contact avec le rebord avant (13) du creux arrière (7) et orientée avec le moyen de liaison arrière (15) vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2).
Le creux avant (6) comporte un trou traversant la semelle monolithique (2) apte à
recevoir l'élément de fixation (16) pour fixer la cale avant (4). Le creux arrière (7) 25 comporte deux trous traversant la semelle monolithique (2) aptes à
recevoir les éléments de fixation (16) pour fixer la cale arrière (5). Les éléments de fixation (16) sont insérés dans des écrous, rapportés par l'intérieur de la chaussure (1) ou noyés dans la matière de la semelle monolithique (2).
En référence à la figure 6, le rebord avant du creux arrière (7) comporte une 30 protubérance (8) faisant saillie dans ledit creux arrière (7). Ladite protubérance (8) est située entre la cale arrière (5) et le côté latéral de la semelle monolithique (2) dans lequel le creux arrière (7) débouche. La protubérance (8) est apte à
repousser le dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) vers l'arrière de la semelle monolithique (2) lors d'un geste de rotation de la chaussure (1) vers l'extérieur du cycle.
Le creux arrière (7) est débouchant sur le côté latéral interne de la semelle 5 monolithique afin de permettre le passage du dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) lors de la phase de décrochage de la chaussure (1) (décrite au paragraphe suivant).
Selon l'illustration de la figure 7, lors d'une phase de décrochage de la chaussure depuis la position de pédalage, l'utilisateur fait un geste de rotation du pied, le -ici talon allant vers l'extérieur du vélo (geste représenté par la grosse flèche). Durant ce geste, le dispositif d'attachement arrière (11) de la pédale automatique (3) se déplace dans le creux arrière (7) de la semelle monolithique (2). Lors de ce mouvement relatif à la semelle monolithique (2), le dispositif d'attachement arrière
(11) va venir en contact avec la protubérance (8) ce qui va alors pousser le 15 dispositif d'attachement arrière (11) vers l'arrière de la semelle monolithique (2) (déplacement représenté par la petite flèche). Le dispositif d'attachement arrière (11) étant précontraint par un élément élastique, son déplacement va alors créer une force résistante au décrochage de la chaussure (1). Durant cette première phase, la chaussure (1) est toujours accrochée à la pédale automatique (3), et, en 20 poursuivant le geste de rotation du pied, la chaussure (1) se décrochera lorsque le dispositif d'accrochage arrière (11) s'échappera de la cale arrière (5). Le dispositif d'attachement avant (10) se dégagera naturellement de la cale avant (4) lorsque le dispositif d'attachement arrière (11) sera décroché de la cale arrière (5).
En référence aux figures 2 et 3, la distance entre le rebord arrière (12) et le rebord 25 avant du creux avant (6) est dimensionnée pour permettre le passage du dispositif d'attachement avant (10) de la pédale automatique (3) lors de la phase d'accrochage (décrite au paragraphe suivant) de la chaussure (1) dans ladite pédale (3). La distance entre les rebords latéraux du creux avant (6) est plus grande du côté avant que du celle du côté arrière. Le creux avant (6) forme ainsi 30 un canal plus étroit en partie arrière afin de faciliter l'engagement et le guidage du dispositif d'attachement avant (10) lors de la phase d'accrochage de la chaussure (1) dans la pédale automatique (3).
En référence à la figure 8, l'opération d'accrochage se fait par un geste relatif de la chaussure (1) par rapport à la pédale automatique (3), de l'arrière vers l'avant de la pédale (sens indiqué par la flèche) tout en maintenant un contact entre la face du dessous de la semelle monolithique (2) et la face de la pédale automatique 5 (3) où se trouvent les dispositifs d'attachement avant et arrière (10, 11) jusqu'à
l'engagement du moyen de liaison avant (14) de la cale avant (4) dans le dispositif d'attachement avant (10), suivi d'un mouvement du talon (indiqué par la petite flèche) du haut vers le bas qui provoque l'insertion de la cale arrière (5) dans le dispositif d'attachement arrière (11) de ladite pédale automatique (3).
10 La figure 9 montre que les creux avant et arrière (6, 7) forment respectivement une bosse avant (17) et une bosse arrière (18) sur la face du dessus de la semelle monolithique (2). La bosse arrière (18) est située au niveau du creux naturel de la voute plantaire de l'utilisateur et la bosse avant (17) est située dans le creux naturel des phalanges de l'utilisateur. Le contact entre le pied et les bosses avant 15 et arrière (17, 18) est ainsi peu gênant, ce qui préserve le confort de l'utilisateur.
En référence à la figure 10, la semelle monolithique (2) selon l'invention est recouverte partiellement par un revêtement (19) de type caoutchouc ou similaire, adhérent et résistant à l'abrasion. Les zones d'appui de la semelle monolithique (2) sur la pédale automatique (3) lors de la phase pédalage et lors des phases 20 d'accrochage et de décrochage de la chaussure (1) sont épargnées par le revêtement (19).
Dans un autre mode de réalisation, l'épaisseur de la semelle monolithique (2) est telle que sa surface du dessus est lisse. Les creux avant et arrière (6, 7) sont 25 noyés dans l'épaisseur de ladite semelle monolithique (2) et les bosses (17, 18) ne sont donc plus présentes dans ce mode de réalisation.
Dans un mode de réalisation différent, la protubérance (8) est intégrée dans la cale arrière (5), le moyen de liaison arrière (15) et la protubérance (8) formant alors une seule pièce.
30 Selon un autre mode de réalisation, le creux arrière n'est pas débouchant et s'arrête à proximité du côté latéral interne de la semelle monolithique (2), la
En référence aux figures 2 et 3, la distance entre le rebord arrière (12) et le rebord 25 avant du creux avant (6) est dimensionnée pour permettre le passage du dispositif d'attachement avant (10) de la pédale automatique (3) lors de la phase d'accrochage (décrite au paragraphe suivant) de la chaussure (1) dans ladite pédale (3). La distance entre les rebords latéraux du creux avant (6) est plus grande du côté avant que du celle du côté arrière. Le creux avant (6) forme ainsi 30 un canal plus étroit en partie arrière afin de faciliter l'engagement et le guidage du dispositif d'attachement avant (10) lors de la phase d'accrochage de la chaussure (1) dans la pédale automatique (3).
En référence à la figure 8, l'opération d'accrochage se fait par un geste relatif de la chaussure (1) par rapport à la pédale automatique (3), de l'arrière vers l'avant de la pédale (sens indiqué par la flèche) tout en maintenant un contact entre la face du dessous de la semelle monolithique (2) et la face de la pédale automatique 5 (3) où se trouvent les dispositifs d'attachement avant et arrière (10, 11) jusqu'à
l'engagement du moyen de liaison avant (14) de la cale avant (4) dans le dispositif d'attachement avant (10), suivi d'un mouvement du talon (indiqué par la petite flèche) du haut vers le bas qui provoque l'insertion de la cale arrière (5) dans le dispositif d'attachement arrière (11) de ladite pédale automatique (3).
10 La figure 9 montre que les creux avant et arrière (6, 7) forment respectivement une bosse avant (17) et une bosse arrière (18) sur la face du dessus de la semelle monolithique (2). La bosse arrière (18) est située au niveau du creux naturel de la voute plantaire de l'utilisateur et la bosse avant (17) est située dans le creux naturel des phalanges de l'utilisateur. Le contact entre le pied et les bosses avant 15 et arrière (17, 18) est ainsi peu gênant, ce qui préserve le confort de l'utilisateur.
En référence à la figure 10, la semelle monolithique (2) selon l'invention est recouverte partiellement par un revêtement (19) de type caoutchouc ou similaire, adhérent et résistant à l'abrasion. Les zones d'appui de la semelle monolithique (2) sur la pédale automatique (3) lors de la phase pédalage et lors des phases 20 d'accrochage et de décrochage de la chaussure (1) sont épargnées par le revêtement (19).
Dans un autre mode de réalisation, l'épaisseur de la semelle monolithique (2) est telle que sa surface du dessus est lisse. Les creux avant et arrière (6, 7) sont 25 noyés dans l'épaisseur de ladite semelle monolithique (2) et les bosses (17, 18) ne sont donc plus présentes dans ce mode de réalisation.
Dans un mode de réalisation différent, la protubérance (8) est intégrée dans la cale arrière (5), le moyen de liaison arrière (15) et la protubérance (8) formant alors une seule pièce.
30 Selon un autre mode de réalisation, le creux arrière n'est pas débouchant et s'arrête à proximité du côté latéral interne de la semelle monolithique (2), la
12 distance entre les deux bords latéraux du creux arrière (7) est telle qu'elle puisse permettre le décrochage de la chaussure.
Selon un autre mode de réalisation, le creux avant (6) est débouchant sur l'extrémité avant de la semelle.
5 Dans le mode de réalisation illustré à la figure 11, la semelle monolithique (2) selon l'invention comporte deux parois latérales (20), une paroi avant (21) recouvrant en totalité ou partiellement les orteils et une paroi arrière (22) recouvrant en totalité
ou partiellement le talon, l'ensemble étant monobloc.
Les autres modes de réalisations cités peuvent être combinés ou être en -ici remplacement de certaines caractéristiques décrites dans le mode de réalisation principal.
L'invention décrite est particulièrement bien adaptée à la pratique du cyclisme sportif sur route et sur piste gravillonnée, comprenant le cyclotourisme.
Comme indiqué précédemment, la semelle, l'ensemble et la chaussure éventuellement en association avec la pédale automatique sont principalement destinés au cyclisme sur route ou cc gravel . La semelle doit être rigide afin de transmettre le plus efficacement possible les efforts du cycliste sur les pédales. La 20 semelle est donc plus rigide que la semelle équivalente que l'on rencontre dans le cyclisme de montagne ou VTT à l'exception des chaussures de cross-country .
Aujourd'hui, les chaussures de cyclisme sur route en compétition et pour les passionnés avertis sont quasiment toutes formées par une semelle rigide qui 25 définit à sa surface trois trous ou plus qui sont des trous de fixation pour une cale triangulaire également appelée cale delta. Cette configuration permet d'avoir une semelle monolithique suffisamment rigide pour assurer un bon transfert de puissance. La cale est montée en saillie de la face inférieure de la semelle pour venir se fixer sur la pédale.
30 Malheureusement, cette configuration n'est pas optimale. Afin d'augmenter l'efficacité de la transmission de puissance entre le cycliste et le pédalier, il est particulièrement avantageux que la distance entre le pied et l'axe de rotation de la
Selon un autre mode de réalisation, le creux avant (6) est débouchant sur l'extrémité avant de la semelle.
5 Dans le mode de réalisation illustré à la figure 11, la semelle monolithique (2) selon l'invention comporte deux parois latérales (20), une paroi avant (21) recouvrant en totalité ou partiellement les orteils et une paroi arrière (22) recouvrant en totalité
ou partiellement le talon, l'ensemble étant monobloc.
Les autres modes de réalisations cités peuvent être combinés ou être en -ici remplacement de certaines caractéristiques décrites dans le mode de réalisation principal.
L'invention décrite est particulièrement bien adaptée à la pratique du cyclisme sportif sur route et sur piste gravillonnée, comprenant le cyclotourisme.
Comme indiqué précédemment, la semelle, l'ensemble et la chaussure éventuellement en association avec la pédale automatique sont principalement destinés au cyclisme sur route ou cc gravel . La semelle doit être rigide afin de transmettre le plus efficacement possible les efforts du cycliste sur les pédales. La 20 semelle est donc plus rigide que la semelle équivalente que l'on rencontre dans le cyclisme de montagne ou VTT à l'exception des chaussures de cross-country .
Aujourd'hui, les chaussures de cyclisme sur route en compétition et pour les passionnés avertis sont quasiment toutes formées par une semelle rigide qui 25 définit à sa surface trois trous ou plus qui sont des trous de fixation pour une cale triangulaire également appelée cale delta. Cette configuration permet d'avoir une semelle monolithique suffisamment rigide pour assurer un bon transfert de puissance. La cale est montée en saillie de la face inférieure de la semelle pour venir se fixer sur la pédale.
30 Malheureusement, cette configuration n'est pas optimale. Afin d'augmenter l'efficacité de la transmission de puissance entre le cycliste et le pédalier, il est particulièrement avantageux que la distance entre le pied et l'axe de rotation de la
13 pédale soit la plus faible possible pour que le maximum de puissance soit transmis durant la rotation de la pédale.
En conséquence, il est particulièrement intéressant de modifier les configurations des semelles de l'art antérieur afin d'obtenir une semelle de faible épaisseur tout 5 en étant suffisamment rigide pour son utilisation dans le cyclisme sur route.
Une réalisation alternative de semelle a été divulguée dans le document US
4,893,420 qui propose d'utiliser une seule cale triangulaire disposée dans une cavité creusée à l'intérieure de la semelle. Cependant, il ressort que cette réalisation est difficile à mettre en uvre et ne procure pas les avantages recherchés.
En effet, dans les chaussures classiques de cyclisme sur route, les écrous sont noyés dans l'épaisseur de la semelle sous la zone métatarsienne de sorte que l'épaisseur de semelle est classiquement égale ou supérieure à 6mm pour assurer une bonne fixation de la cale triangulaire sur la semelle. Le document US
15 4,893,420 utilisant une intégration conventionnelle des écrous de fixation de la cale, il en ressort que l'épaisseur de la semelle face à la zone métatarsienne du pied est sensiblement égale à celle des chaussures classiques et que la semelle est plus épaisse tout autour de la cale. Cette intégration peut être intéressante pour le cyclotourisme où l'utilisateur peut marcher régulièrement, mais elle ne 20 permet pas d'améliorer l'efficacité de la transmission de puissance entre le pied et le pédalier.
Il apparait également que plus la semelle est rigide plus il est difficile de marcher car la chaussure se plie peu et la cale triangulaire formant les cales avant et arrière est particulièrement glissante ce qui peut entrainer des chutes. Avec les 25 chaussures classiques de l'art antérieur, la cale montée sous la zone métatarsienne du pied forme le principal point de contact entre le sol et le cycliste de sorte que lors de l'opération de marche la cale plastique forme le point de pivot qui peut glisser. Afin de réduire le risque de chute, il est classique d'intégrer des crampons sous la semelle.
30 Comme indiqué plus haut, pour améliorer la transmission des efforts entre le cycliste et la pédale, il est préférable de réduire autant que possible l'épaisseur de
En conséquence, il est particulièrement intéressant de modifier les configurations des semelles de l'art antérieur afin d'obtenir une semelle de faible épaisseur tout 5 en étant suffisamment rigide pour son utilisation dans le cyclisme sur route.
Une réalisation alternative de semelle a été divulguée dans le document US
4,893,420 qui propose d'utiliser une seule cale triangulaire disposée dans une cavité creusée à l'intérieure de la semelle. Cependant, il ressort que cette réalisation est difficile à mettre en uvre et ne procure pas les avantages recherchés.
En effet, dans les chaussures classiques de cyclisme sur route, les écrous sont noyés dans l'épaisseur de la semelle sous la zone métatarsienne de sorte que l'épaisseur de semelle est classiquement égale ou supérieure à 6mm pour assurer une bonne fixation de la cale triangulaire sur la semelle. Le document US
15 4,893,420 utilisant une intégration conventionnelle des écrous de fixation de la cale, il en ressort que l'épaisseur de la semelle face à la zone métatarsienne du pied est sensiblement égale à celle des chaussures classiques et que la semelle est plus épaisse tout autour de la cale. Cette intégration peut être intéressante pour le cyclotourisme où l'utilisateur peut marcher régulièrement, mais elle ne 20 permet pas d'améliorer l'efficacité de la transmission de puissance entre le pied et le pédalier.
Il apparait également que plus la semelle est rigide plus il est difficile de marcher car la chaussure se plie peu et la cale triangulaire formant les cales avant et arrière est particulièrement glissante ce qui peut entrainer des chutes. Avec les 25 chaussures classiques de l'art antérieur, la cale montée sous la zone métatarsienne du pied forme le principal point de contact entre le sol et le cycliste de sorte que lors de l'opération de marche la cale plastique forme le point de pivot qui peut glisser. Afin de réduire le risque de chute, il est classique d'intégrer des crampons sous la semelle.
30 Comme indiqué plus haut, pour améliorer la transmission des efforts entre le cycliste et la pédale, il est préférable de réduire autant que possible l'épaisseur de
14 l'interface entre le pied et la pédale et notamment entre l'axe de rotation de la pédale et la zone métatarsienne du pied.
La semelle possède une face inférieure destinée à prendre appui sur une face supérieure de la pédale. La semelle possède une face supérieure destinée à
5 recevoir le pied du cycliste et opposée à la face inférieure. La face supérieure peut être recouverte d'une ou plusieurs couches de confort. La semelle possède également des faces interne et externe opposées.
La semelle définit une première cavité dite creux avant 6 qui est destinée à
recevoir une cale avant 4. La semelle définit une seconde cavité dite creux arrière 10 7 qui est destinée à recevoir une cale arrière 5. La cale avant 4 et la cale arrière peuvent être en métal ou en matériau polymère ou en matériau composite.
Comme illustré sur les figures 1, 3, 5, 7, 8 et 9, il est particulièrement avantageux que la surface d'appui sur la pédale soit formée par la semelle. La zone métatarsienne 9 de la cale vient en appui sur la surface supérieure de la pédale
La semelle possède une face inférieure destinée à prendre appui sur une face supérieure de la pédale. La semelle possède une face supérieure destinée à
5 recevoir le pied du cycliste et opposée à la face inférieure. La face supérieure peut être recouverte d'une ou plusieurs couches de confort. La semelle possède également des faces interne et externe opposées.
La semelle définit une première cavité dite creux avant 6 qui est destinée à
recevoir une cale avant 4. La semelle définit une seconde cavité dite creux arrière 10 7 qui est destinée à recevoir une cale arrière 5. La cale avant 4 et la cale arrière peuvent être en métal ou en matériau polymère ou en matériau composite.
Comme illustré sur les figures 1, 3, 5, 7, 8 et 9, il est particulièrement avantageux que la surface d'appui sur la pédale soit formée par la semelle. La zone métatarsienne 9 de la cale vient en appui sur la surface supérieure de la pédale
15 de manière à former une zone de contact assurant un bon transfert de puissance.
Il est particulièrement avantageux que la courbure de la semelle soit identique ou sensiblement identique à celle de la face supérieure de la pédale afin d'avoir une zone d'appui étendue entre la semelle et la pédale et ainsi faciliter la transmission d'efforts.
20 Alors que les configurations de l'art antérieur prévoient que la pédale se fixe à la semelle par une ou plusieurs cales de fixation qui séparent la semelle et la pédale, la configuration illustrée prévoit que la zone métatarsienne de la pédale vienne directement en appui sur la pédale, c'est-à-dire sans que l'effort fourni par le pied sur la pédale passe par la cale dans les phases descendante du pédalage.
25 La zone métatarsienne 9 de la semelle se trouve entre le creux avant 6 et le creux arrière 7. La zone métatarsienne est préférentiellement dépourvue de tout moyen de fixation, et par exemple des écrous que l'on rencontre classiquement dans les semelles de l'art antérieur. Il est alors possible de former une zone métatarsienne dont l'épaisseur est plus faible que dans l'art antérieur, par exemple inférieure à
30 4mm, de préférence inférieure à 2mm.
De manière préférentielle, le creux avant 6 et le creux arrière 7 sont séparés par la zone métatarsienne 9 de la semelle destinée à venir en vis-à-vis des métatarses du pied d'un utilisateur, la zone métatarsienne formant la zone de contact 9 avec la pédale automatique 3. La zone métatarsienne est dépourvue d'élément de fixation 16 de la cale avant 6 et de la cale arrière 7, l'épaisseur de zone métatarsienne étant inférieure ou égale à 4mm.
5 De manière privilégiée, la zone métatarsienne est formée par une épaisseur constante.
Afin d'avoir une zone métatarsienne mince et rigide, il est particulièrement avantageux de décaler la cale avant et la cale arrière par rapport aux positions utilisées classiquement. Il est avantageux de décaler la cale avant en direction de 10 l'avant du pied jusqu'à venir face aux phalanges. Il est avantageux de décaler la cale arrière vers l'arrière du pied pour venir face à la voute plantaire.
Il est particulièrement avantageux de prendre appui sur la zone métatarsienne au lieu de prendre appui sur une cale montée en saillie de la semelle car cela permet de réduire la distance entre le pied et la pédale. Cependant, il est 15 également intéressant de choisir une configuration de semelle qui permet de conserver une faible épaisseur de semelle ainsi qu'une faible masse.
Il est avantageux de prévoir que la première cavité ou creux avant 6 se trouve face aux phalanges et forme une première protubérance sur la face supérieure de la semelle. La première protubérance se trouve face aux phalanges, c'est-à-dire dans une zone où l'appui du pied lors de phase de transmission d'effort est faible.
Il est également avantageux de prévoir que la deuxième cavité ou creux arrière se trouve face à la voute plantaire. Là encore, l'éventuelle deuxième protubérance formée sur la face supérieure de la semelle et liée à la deuxième cavité vient combler une partie du creux formé par la voute plantaire. La deuxième cavité
débouche uniquement sur la face interne de la semelle.
Les protubérances liées à l'intégration des cales dans l'épaisseur de la semelle sont formées dans des zones adaptées de la semelle.
Afin de diminuer la hauteur de la première protubérance et/ou de la deuxième protubérance, il est avantageux de former une paroi sommitale de la cavité
avec une épaisseur moindre que l'épaisseur adjacente de la semelle autour du creux.
La paroi sommitale de la cavité intervenant peu dans la tenue mécanique de la cale associée, l'épaisseur de la paroi sommitale peut être réduite d'au moins 30%
Il est particulièrement avantageux que la courbure de la semelle soit identique ou sensiblement identique à celle de la face supérieure de la pédale afin d'avoir une zone d'appui étendue entre la semelle et la pédale et ainsi faciliter la transmission d'efforts.
20 Alors que les configurations de l'art antérieur prévoient que la pédale se fixe à la semelle par une ou plusieurs cales de fixation qui séparent la semelle et la pédale, la configuration illustrée prévoit que la zone métatarsienne de la pédale vienne directement en appui sur la pédale, c'est-à-dire sans que l'effort fourni par le pied sur la pédale passe par la cale dans les phases descendante du pédalage.
25 La zone métatarsienne 9 de la semelle se trouve entre le creux avant 6 et le creux arrière 7. La zone métatarsienne est préférentiellement dépourvue de tout moyen de fixation, et par exemple des écrous que l'on rencontre classiquement dans les semelles de l'art antérieur. Il est alors possible de former une zone métatarsienne dont l'épaisseur est plus faible que dans l'art antérieur, par exemple inférieure à
30 4mm, de préférence inférieure à 2mm.
De manière préférentielle, le creux avant 6 et le creux arrière 7 sont séparés par la zone métatarsienne 9 de la semelle destinée à venir en vis-à-vis des métatarses du pied d'un utilisateur, la zone métatarsienne formant la zone de contact 9 avec la pédale automatique 3. La zone métatarsienne est dépourvue d'élément de fixation 16 de la cale avant 6 et de la cale arrière 7, l'épaisseur de zone métatarsienne étant inférieure ou égale à 4mm.
5 De manière privilégiée, la zone métatarsienne est formée par une épaisseur constante.
Afin d'avoir une zone métatarsienne mince et rigide, il est particulièrement avantageux de décaler la cale avant et la cale arrière par rapport aux positions utilisées classiquement. Il est avantageux de décaler la cale avant en direction de 10 l'avant du pied jusqu'à venir face aux phalanges. Il est avantageux de décaler la cale arrière vers l'arrière du pied pour venir face à la voute plantaire.
Il est particulièrement avantageux de prendre appui sur la zone métatarsienne au lieu de prendre appui sur une cale montée en saillie de la semelle car cela permet de réduire la distance entre le pied et la pédale. Cependant, il est 15 également intéressant de choisir une configuration de semelle qui permet de conserver une faible épaisseur de semelle ainsi qu'une faible masse.
Il est avantageux de prévoir que la première cavité ou creux avant 6 se trouve face aux phalanges et forme une première protubérance sur la face supérieure de la semelle. La première protubérance se trouve face aux phalanges, c'est-à-dire dans une zone où l'appui du pied lors de phase de transmission d'effort est faible.
Il est également avantageux de prévoir que la deuxième cavité ou creux arrière se trouve face à la voute plantaire. Là encore, l'éventuelle deuxième protubérance formée sur la face supérieure de la semelle et liée à la deuxième cavité vient combler une partie du creux formé par la voute plantaire. La deuxième cavité
débouche uniquement sur la face interne de la semelle.
Les protubérances liées à l'intégration des cales dans l'épaisseur de la semelle sont formées dans des zones adaptées de la semelle.
Afin de diminuer la hauteur de la première protubérance et/ou de la deuxième protubérance, il est avantageux de former une paroi sommitale de la cavité
avec une épaisseur moindre que l'épaisseur adjacente de la semelle autour du creux.
La paroi sommitale de la cavité intervenant peu dans la tenue mécanique de la cale associée, l'épaisseur de la paroi sommitale peut être réduite d'au moins 30%
16 par rapport à l'épaisseur de la semelle autour du creux. Il est encore plus avantageux de diviser l'épaisseur d'au moins un facteur deux.
De manière préférentielle, la semelle est rigide c'est-à-dire qu'elle est indéformable lorsque l'on marche avec une chaussure comportant ladite semelle.
Afin de maintenir une semelle rigide et un faible poids, il est préférable que la semelle ne soit pas ajourée sur toute sa largeur ce qui évite la déformation de la semelle et donc diminue la transmission des efforts.
Afin d'assurer une bonne transmission des efforts, lors du pédalage, il est avantageux que la zone située sous le talon présente une nervure ce qui permet d'augmenter la rigidité.
Dans cette construction, le pied est uniquement séparé de la face supérieure de la pédale par la semelle et éventuellement quelques couches de confort montées sur la face supérieure de la semelle. La configuration présentée permet de former une zone métatarsienne dont l'épaisseur est inférieure à 4mm, c'est-à-dire nettement inférieure à l'épaisseur classique d'un écrou qui assure la fixation de la cale.
Dans une configuration avantageuse, la zone métatarsienne 9 peut éventuellement être recouverte par une couche de renfort destinée à protéger la zone métatarsienne 9 lorsque l'utilisateur marche avec la semelle. La couche de renfort peut éventuellement reliée la cale avant à la cale arrière. La couche de renfort peut également faciliter le glissement de la zone métatarsienne par rapport à la pédale. Il est également possible d'intégrer la couche de renfort directement dans la semelle, par exemple par surmoulage. De manière avantageuse, l'épaisseur de la couche de renfort est inférieure à 1 mm.
Comme illustré sur les figures 1, 3, 5, 7, 8 et 9, il est particulièrement avantageux que la face inférieure de la semelle 2 soit courbe ou sensiblement plane. Par courbe , on entend que la face inférieure de la semelle remonte depuis la zone métatarsienne jusqu'à la pointe avant de la semelle.
Il est également préférable que la surface inférieure de la cale avant affleure avec la surface inférieure de la semelle voire soit légèrement enfoncée dans l'épaisseur de la semelle. Il est égaiement avantageux que la surface inférieure de la cale
De manière préférentielle, la semelle est rigide c'est-à-dire qu'elle est indéformable lorsque l'on marche avec une chaussure comportant ladite semelle.
Afin de maintenir une semelle rigide et un faible poids, il est préférable que la semelle ne soit pas ajourée sur toute sa largeur ce qui évite la déformation de la semelle et donc diminue la transmission des efforts.
Afin d'assurer une bonne transmission des efforts, lors du pédalage, il est avantageux que la zone située sous le talon présente une nervure ce qui permet d'augmenter la rigidité.
Dans cette construction, le pied est uniquement séparé de la face supérieure de la pédale par la semelle et éventuellement quelques couches de confort montées sur la face supérieure de la semelle. La configuration présentée permet de former une zone métatarsienne dont l'épaisseur est inférieure à 4mm, c'est-à-dire nettement inférieure à l'épaisseur classique d'un écrou qui assure la fixation de la cale.
Dans une configuration avantageuse, la zone métatarsienne 9 peut éventuellement être recouverte par une couche de renfort destinée à protéger la zone métatarsienne 9 lorsque l'utilisateur marche avec la semelle. La couche de renfort peut éventuellement reliée la cale avant à la cale arrière. La couche de renfort peut également faciliter le glissement de la zone métatarsienne par rapport à la pédale. Il est également possible d'intégrer la couche de renfort directement dans la semelle, par exemple par surmoulage. De manière avantageuse, l'épaisseur de la couche de renfort est inférieure à 1 mm.
Comme illustré sur les figures 1, 3, 5, 7, 8 et 9, il est particulièrement avantageux que la face inférieure de la semelle 2 soit courbe ou sensiblement plane. Par courbe , on entend que la face inférieure de la semelle remonte depuis la zone métatarsienne jusqu'à la pointe avant de la semelle.
Il est également préférable que la surface inférieure de la cale avant affleure avec la surface inférieure de la semelle voire soit légèrement enfoncée dans l'épaisseur de la semelle. Il est égaiement avantageux que la surface inférieure de la cale
17 arrière soit à l'intérieure de semelle, c'est-à-dire qu'elle déborde de la surface inférieure de la semelle hors du creux arrière voire soit montée affleurante.
La cale avant est maintenue dans la semelle au moyen d'un système de fixation, par exemple une vis. Il est préférable que la cale avant vienne en appui sur les 5 faces latérales de la première cavité, c'est-à-dire selon la largeur de la semelle sans obligatoirement venir en appui sur la paroi de fond.
Cette configuration est mécaniquement plus résistante qu'une cale montée en saillie sur la semelle.
La cale arrière est maintenue dans la semelle au moyen d'un système de fixation, 10 par exemple une vis. Il est préférable que la cale arrière vienne en appui sur les faces latérales de la première cavité.
Dans la configuration illustrée, les cales avant et arrière profitent des faces latérales des cavités pour augmenter de la tenue mécanique conférée par la semelle et ainsi assurer une meilleure tenue au cisaillement lors des opérations 15 de séparation entre la semelle et la pédale.
De cette manière une partie de la pédale s'insère dans l'épaisseur de la semelle.
Lorsque l'épaisseur de la semelle est faible, il est possible que le creux avant et/ou creux arrière possèdent une hauteur supérieure à l'épaisseur de la semelle.
Dans ce cas de figure, la face inférieure de la semelle dans le creux avant et/ou arrière 20 se trouve dans un plan au-dessus du plan défini par la face supérieure de la semelle autour de la protubérance associée. En d'autres termes, la zone métatarsienne présente une épaisseur entre la face supérieure et la face inférieure qui est inférieure ou égale à la profondeur du creux arrière. La protubérance permet de renforcer la semelle.
25 Une partie de l'épaisseur de la protubérance peut être en compensée par la ou les couches de confort qui sont disposées sur la face supérieure de la semelle pour séparer le pied et la semelle.
Comme indiqué plus haut, il est avantageux que la semelle soit monobloc c'est-à-dire formée par une seule pièce. Il est également avantageux que la semelle ne 30 comporte que la cavité avant et la cavité arrière.
Dans les différents exemples de réalisation illustrés, l'intégration des cales avant et arrière à l'intérieure de l'épaisseur de la semelle permet d'avoir une zone
La cale avant est maintenue dans la semelle au moyen d'un système de fixation, par exemple une vis. Il est préférable que la cale avant vienne en appui sur les 5 faces latérales de la première cavité, c'est-à-dire selon la largeur de la semelle sans obligatoirement venir en appui sur la paroi de fond.
Cette configuration est mécaniquement plus résistante qu'une cale montée en saillie sur la semelle.
La cale arrière est maintenue dans la semelle au moyen d'un système de fixation, 10 par exemple une vis. Il est préférable que la cale arrière vienne en appui sur les faces latérales de la première cavité.
Dans la configuration illustrée, les cales avant et arrière profitent des faces latérales des cavités pour augmenter de la tenue mécanique conférée par la semelle et ainsi assurer une meilleure tenue au cisaillement lors des opérations 15 de séparation entre la semelle et la pédale.
De cette manière une partie de la pédale s'insère dans l'épaisseur de la semelle.
Lorsque l'épaisseur de la semelle est faible, il est possible que le creux avant et/ou creux arrière possèdent une hauteur supérieure à l'épaisseur de la semelle.
Dans ce cas de figure, la face inférieure de la semelle dans le creux avant et/ou arrière 20 se trouve dans un plan au-dessus du plan défini par la face supérieure de la semelle autour de la protubérance associée. En d'autres termes, la zone métatarsienne présente une épaisseur entre la face supérieure et la face inférieure qui est inférieure ou égale à la profondeur du creux arrière. La protubérance permet de renforcer la semelle.
25 Une partie de l'épaisseur de la protubérance peut être en compensée par la ou les couches de confort qui sont disposées sur la face supérieure de la semelle pour séparer le pied et la semelle.
Comme indiqué plus haut, il est avantageux que la semelle soit monobloc c'est-à-dire formée par une seule pièce. Il est également avantageux que la semelle ne 30 comporte que la cavité avant et la cavité arrière.
Dans les différents exemples de réalisation illustrés, l'intégration des cales avant et arrière à l'intérieure de l'épaisseur de la semelle permet d'avoir une zone
18 métatarsienne dépourvue d'insert, de cale ou d'autres éléments en saillie. La zone métatarsienne de la semelle est préférentiellement plate ou plane afin d'autoriser la formation d'une zone de contact plus importante avec la pédale.
Dans un mode de réalisation, la semelle est intégralement réalisée en matériau 5 composite, par exemple en fibre de carbone. Il est également possible de prévoir une semelle moulée.
La semelle peut comporter des moyens de réglage de la cale avant selon l'axe longitudinal de la semelle de manière à rapprocher la cale avant vers la pointe avant de la semelle ou vers le talon de la semelle. La semelle peut comporter des moyens de réglage de la cale arrière selon l'axe longitudinal de la semelle de manière à rapprocher la cale arrière vers la pointe avant de la semelle ou vers le talon de la semelle.
La semelle coopère avec une pédale dite pédale automatique qui possède des dispositifs d'attachement avant et arrière 10, 11 qui sont destinés à coopérer 15 respectivement avec la cale avant 4 et la cale arrière 5. La pédale possède un corps avec un arbre de rotation qui est destiné à se fixer au vélo. Le corps tourne autour de l'arbre rotation.
Le corps définit une surface de support qui reçoit la zone métatarsienne 9.
Lors du pédalage, la zone métatarsienne 9 appuie sur la surface de support ce qui fait 20 tourner le pédalier. Le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement arrière sont séparés par la surface de support et par l'arbre de rotation.
De manière préférentielle, la zone métatarsienne de la semelle vient en appui sur la surface de support et une partie avant de la semelle vient en appui d'une partie 25 avant du corps. Il est également avantageux que la partie arrière de la semelle vienne en appui d'une partie arrière du corps.
Avantageusement, le corps définit un berceau avec les dispositifs d'attachement avant et arrière 10, 11 montés en saillie. Le corps est préférentiellement courbé
avec une courbure identique ou sensiblement identique à celle de la partie avant 30 de la semelle. De cette manière, lorsque la semelle appuie sur la pédale, elle possède une surface d'appui plus étendue que les configurations de l'art antérieur
Dans un mode de réalisation, la semelle est intégralement réalisée en matériau 5 composite, par exemple en fibre de carbone. Il est également possible de prévoir une semelle moulée.
La semelle peut comporter des moyens de réglage de la cale avant selon l'axe longitudinal de la semelle de manière à rapprocher la cale avant vers la pointe avant de la semelle ou vers le talon de la semelle. La semelle peut comporter des moyens de réglage de la cale arrière selon l'axe longitudinal de la semelle de manière à rapprocher la cale arrière vers la pointe avant de la semelle ou vers le talon de la semelle.
La semelle coopère avec une pédale dite pédale automatique qui possède des dispositifs d'attachement avant et arrière 10, 11 qui sont destinés à coopérer 15 respectivement avec la cale avant 4 et la cale arrière 5. La pédale possède un corps avec un arbre de rotation qui est destiné à se fixer au vélo. Le corps tourne autour de l'arbre rotation.
Le corps définit une surface de support qui reçoit la zone métatarsienne 9.
Lors du pédalage, la zone métatarsienne 9 appuie sur la surface de support ce qui fait 20 tourner le pédalier. Le dispositif d'attachement avant et le dispositif d'attachement arrière sont séparés par la surface de support et par l'arbre de rotation.
De manière préférentielle, la zone métatarsienne de la semelle vient en appui sur la surface de support et une partie avant de la semelle vient en appui d'une partie 25 avant du corps. Il est également avantageux que la partie arrière de la semelle vienne en appui d'une partie arrière du corps.
Avantageusement, le corps définit un berceau avec les dispositifs d'attachement avant et arrière 10, 11 montés en saillie. Le corps est préférentiellement courbé
avec une courbure identique ou sensiblement identique à celle de la partie avant 30 de la semelle. De cette manière, lorsque la semelle appuie sur la pédale, elle possède une surface d'appui plus étendue que les configurations de l'art antérieur
19 ce qui facilite la transmission d'un effort important sur l'arbre de rotation et donc sur le pédalier.
La configuration illustrée permet de former une semelle rigide tout en étant mince, de faible masse. A titre d'exemple, l'application d'un effort de 25N appliqué
à
170mm de la zone métatarsienne faisant face à l'arbre de rotation de la pédale se traduit par un déplacement inférieur ou égal à 10mm, la zone métatarsienne 9 étant encastrée. L'effort et le déplacement sont appliqués et mesurés à 170mm en direction du talon afin de représenter un effort de pédalage.
La pédale automatique et l'ensemble formée par la semelle et les cales avant et arrière forment un kit qui facilite la transmission des efforts de pédalage.
Le creux avant 6 et le creux arrière 7 reçoivent respectivement le dispositif d'attachement avant 10 et le dispositif d'attachement arrière 11 de la pédale automatique 3. La pédale automatique possède une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement avant 10 et le dispositif d'attachement arrière 11 et face à un arbre de rotation de la pédale automatique 3, la zone de contact étant en appui sur la zone de support.
La configuration particulière de la semelle avec les cales avant et arrière permet une fixation plus performante sur la pédale automatique. La cinématique de fixation reste conventionnelle afin de faciliter son acceptation par le public. Le procédé comprend les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique, - fixer la cale avant avec le dispositif d'attachement avant, - fixer la cale arrière avec le dispositif d'attachement arrière, la zone métatarsienne de la semelle venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique.
La configuration illustrée permet de former une semelle rigide tout en étant mince, de faible masse. A titre d'exemple, l'application d'un effort de 25N appliqué
à
170mm de la zone métatarsienne faisant face à l'arbre de rotation de la pédale se traduit par un déplacement inférieur ou égal à 10mm, la zone métatarsienne 9 étant encastrée. L'effort et le déplacement sont appliqués et mesurés à 170mm en direction du talon afin de représenter un effort de pédalage.
La pédale automatique et l'ensemble formée par la semelle et les cales avant et arrière forment un kit qui facilite la transmission des efforts de pédalage.
Le creux avant 6 et le creux arrière 7 reçoivent respectivement le dispositif d'attachement avant 10 et le dispositif d'attachement arrière 11 de la pédale automatique 3. La pédale automatique possède une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement avant 10 et le dispositif d'attachement arrière 11 et face à un arbre de rotation de la pédale automatique 3, la zone de contact étant en appui sur la zone de support.
La configuration particulière de la semelle avec les cales avant et arrière permet une fixation plus performante sur la pédale automatique. La cinématique de fixation reste conventionnelle afin de faciliter son acceptation par le public. Le procédé comprend les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique, - fixer la cale avant avec le dispositif d'attachement avant, - fixer la cale arrière avec le dispositif d'attachement arrière, la zone métatarsienne de la semelle venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique.
Claims (13)
1. Ensemble composé d'une semelle monolithique (2) rigide en plastique ou en matériau composite d'une chaussure de cyclisme (1), d'une cale avant (4) comportant un moyen de liaison avant (14) apte à coopérer avec un dispositif d'attachement avant (10) d'une pédale automatique (3) et d'une cale arrière (5) comportant un moyen de liaison arrière (15) apte à coopérer avec un dispositif d'attachement arrière (11) de ladite pédale automatique (3), lesdites cales étant fixées sur la face du dessous de ladite semelle monolithique (2) caractérisé
en ce que ladite semelle monolithique (2) comporte sur sa face du dessous un creux avant (6) situé entre l'extrémité avant de ladite semelle monolithique (2) et la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3) et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique (2) ; et un creux arrière (7) positionné sensiblement au milieu de la longueur et de la largeur de ladite semelle monolithique (2) et débouchant sur au moins un des côtés latéraux ;
ledit creux avant (6) et ledit creux arrière (7) sont dimensionnés pour recevoir respectivement le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement arrière (11) de ladite pédale automatique (3) et pour recevoir respectivement la cale avant (4) et la cale arrière (5) de manière à ce qu'elles soient intégrées totalement dans la profondeur desdits creux avant et arrière (6, 7).
en ce que ladite semelle monolithique (2) comporte sur sa face du dessous un creux avant (6) situé entre l'extrémité avant de ladite semelle monolithique (2) et la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3) et sensiblement au milieu de la largeur de ladite semelle monolithique (2) ; et un creux arrière (7) positionné sensiblement au milieu de la longueur et de la largeur de ladite semelle monolithique (2) et débouchant sur au moins un des côtés latéraux ;
ledit creux avant (6) et ledit creux arrière (7) sont dimensionnés pour recevoir respectivement le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement arrière (11) de ladite pédale automatique (3) et pour recevoir respectivement la cale avant (4) et la cale arrière (5) de manière à ce qu'elles soient intégrées totalement dans la profondeur desdits creux avant et arrière (6, 7).
2. Ensemble selon la revendication précédente caractérisé en ce que la cale avant (4) est en contact avec le rebord arrière (12) du creux avant (6) et en ce que le moyen de liaison avant (14) de ladite cale avant (4) est orienté vers l'avant de ladite semelle monolithique (2).
3. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la cale arrière (5) est en contact avec le rebord avant (13) du creux arrière (7) et en ce que le moyen de liaison arrière (15) de ladite cale arrière (5) est orienté
vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2).
vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2).
4. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le creux avant (6) et le creux arrière (7) comportent chacun au moins un trou traversant l'épaisseur de la semelle monolithique (2), ledit trou étant apte à
coopérer avec l'élément de fixation (16).
coopérer avec l'élément de fixation (16).
5. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le rebord avant du creux arrière (7) comporte une protubérance (8) faisant saillie dans ledit creux arrière (7) et située entre la cale arrière (5) et le côté
latéral de la semelles monolithique (2) dans lequel ledit creux arrière (7) débouche ;
ladite protubérance (8) étant apte à repousser le dispositif d'attachement arrière (11) de pédale automatique (3) vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2) lors d'une phase de décrochage de la chaussure (1).
latéral de la semelles monolithique (2) dans lequel ledit creux arrière (7) débouche ;
ladite protubérance (8) étant apte à repousser le dispositif d'attachement arrière (11) de pédale automatique (3) vers l'arrière de ladite semelle monolithique (2) lors d'une phase de décrochage de la chaussure (1).
6. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la face du dessous de la semelle monolithique (2) est recouverte d'un revêtement adhérent (19) excepté le creux avant (6), le creux arrière (7) et la zone en contact avec la pédale automatique (3) pendant les phases de pédalage, d'accrochage et de décrochage de la chaussure (1).
7. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le creux avant (6) et le creux arrière (7) sont séparés par la zone métatarsienne (9) de la semelle destinée à venir en vis-à-vis des métatarses du pied d'un utilisateur, la zone métatarsienne formant la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3) et en ce que la zone métatarsienne est dépourvue d'élément de fixation (16) de la cale avant (6) et de la cale arrière (7), l'épaisseur de zone métatarsienne étant inférieure ou égale à 4mm.
8. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la face inférieure de la cale avant (4) et la face inférieure de la cale arrière (5) affleurent avec la face inférieure de la semelle ou est dans l'épaisseur de la semelle et en ce que la cale avant (4) et la cale arrière (5) sont séparées par la zone métatarsienne de la semelle destinée à venir en vis-à-vis des métatarses du pied d'un utilisateur, la zone métatarsienne formant la zone de contact (9) avec la pédale automatique (3).
9. Ensemble selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le creux avant (6) est destiné à venir en vis-à-vis des phalanges du pied d'un utilisateur et en ce que le creux arrière (7) est destiné à venir en vis-à-vis de la voute plantaire du pied d'un utilisateur.
10. Ensemble selon la revendication précédente caractérisé en ce que le creux avant (6) et le creux arrière (7) forment respectivement une première protubérance et une deuxième protubérance sur la face supérieure de la semelle, la première protubérance étant destinée à venir en vis-à-vis des phalanges du pied d'un utilisateur et la deuxième protubérance étant destinée à
venir en vis-à-vis de la voute plantaire du pied d'un utilisateur.
venir en vis-à-vis de la voute plantaire du pied d'un utilisateur.
11. Ensemble selon la revendication précédente caractérisé en ce que la zone métatarsienne présente une épaisseur entre la face supérieure et la face inférieure qui est inférieure ou égale à la profondeur du creux arrière (7).
12. Kit comportant une pédale automatique et un ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le creux avant (6) et le creux arrière (7) reçoivent respectivement le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement arrière (11) de ladite pédale automatique (3), la pédale automatique possédant une zone de support disposée entre le dispositif d'attachement avant (10) et le dispositif d'attachement arrière (11) et face à
un arbre de rotation de la pédale automatique (3), la zone de contact (9) étant en appui sur la zone de support.
un arbre de rotation de la pédale automatique (3), la zone de contact (9) étant en appui sur la zone de support.
13. Procédé de fixation d'un ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 avec une pédale automatique (3) possédant une zone de support disposée entre un dispositif d'attachement avant (10) et un dispositif d'attachement arrière (11) et face à un arbre de rotation de la pédale automatique (3), le procédé comprenant les étapes suivantes :
- fournir l'ensemble et la pédale automatique (3), - fixer la cale avant (4) avec le dispositif d'attachement avant (10), - fixer la cale arrière (5) avec le dispositif d'attachement arrière (11), la zone métatarsienne (9) de la semelle (2) venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique (3).
- fournir l'ensemble et la pédale automatique (3), - fixer la cale avant (4) avec le dispositif d'attachement avant (10), - fixer la cale arrière (5) avec le dispositif d'attachement arrière (11), la zone métatarsienne (9) de la semelle (2) venant en appui direct avec la zone de support de la pédale automatique (3).
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