CA2705494A1 - Procede d'enregistrement de donnees pour la lecture a long terme de ces donnees - Google Patents

Procede d'enregistrement de donnees pour la lecture a long terme de ces donnees Download PDF

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Thierry Prigent
Eric Prigent
Karine Van Heumen
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    • GPHYSICS
    • G11INFORMATION STORAGE
    • G11BINFORMATION STORAGE BASED ON RELATIVE MOVEMENT BETWEEN RECORD CARRIER AND TRANSDUCER
    • G11B23/00Record carriers not specific to the method of recording or reproducing; Accessories, e.g. containers, specially adapted for co-operation with the recording or reproducing apparatus ; Intermediate mediums; Apparatus or processes specially adapted for their manufacture
    • G11B23/38Visual features other than those contained in record tracks or represented by sprocket holes the visual signals being auxiliary signals

Abstract

Suivant ce procédé on enregistre, sur un même support d'enregistrement (1 ) : a) un enregistrement codé (A) des données, permettant leur lecture automatique, b) un enregistrement (B), à lecture visuelle intuitive, des connaissances nécessaires à la mise en oeuvre de moyens de décodage (MD) de ces données, pour leur lecture automatique.

Description

2 PCT/FR2008/051984 Procédé d'enregistrement de données pour la lecture à long terme de ces données.

La présente invention est relative à un procédé d'enregistrement de données pour la lecture automatique à long terme de ces données. La présente invention est aussi relative à un support d'enregistrement de données obtenu par la mise en oeuvre de ce procédé.
Depuis ses origines, l'homme transmet son savoir à ses contemporains, ou aux générations futures, par divers moyens et notamment par l'écrit et par l'image, fixés sur des supports en divers matériaux tels que la pierre, le bois, l'argile cuite, des peaux d'animaux, des tissus ou du papier par exemple. Conservés dans des conditions d'archivage favorables, ces supports ont fait preuve d'une pérennité remarquable. C'est ainsi que des documents vieux de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers, d'années sont parvenus jusqu'à nous dans un état permettant de les déchiffrer par simple examen visuel.
Aux techniques traditionnelles de transmission de l'information s'ajoutent, depuis l'avènement relativement récent de l'informatique, d'autres techniques faisant appel à l'établissement et à la transmission d'informations numérisées constituant une traduction codée de données, de type image ou texte par exemple, cette traduction n'étant pas directement lisible par un être humain. L'établissement de cette traduction et son enregistrement sur un support capable de la fixer font appel à des matériels électroniques et à des logiciels, de même que la restitution, à partir de ce support, d'images et de textes lisibles visuellement. Dans le cas de programmes audio-visuels, s'y ajoute en outre la reproduction de sons.
C'est ainsi que cette restitution ou reproduction fait appel à une chaîne de moyens constituée essentiellement, outre le support mémorisant les données, d'un lecteur de ces données, d'une interface normalisée de communication avec une infrastructure informatique, d'un système d'exploitation compatible, d'un logiciel d'application et d'un dispositif d'affichage des données restituées par ce logiciel.

Cette chaîne, complexe, apporte cependant les très considérables avantages que procure le traitement informatique de données, notamment en matière de classement et d'indexation de l'information, de regroupement logique de l'information par entités homogènes (dossier, projet ou thème, etc..), d'automatisation des accès à l'information et donc de diffusion de cette information.
Il suffit cependant qu'un seul des maillons de la chaîne soit défaillant, ou indisponible, pour que l'accès à l'information devienne impossible. Or les causes de pannes ou d'indisponibilité de ces maillons sont nombreuses.
En ce qui concerne tout d'abord le support sur lequel les données sont enregistrées sous forme numérisée, couramment constitué d'une couche physique de mémorisation portée par une base mécanique en forme de feuille, de bande ou de disque par exemple, cette base d'épaisseur relativement fine peut se dégrader dans le temps tout comme la couche de mémorisation qui perd alors des enregistrements d'informations par destruction locale ou partielle de la couche, par affaiblissement dans le temps de ses propriétés de mémorisation (c'est le cas des couches magnétiques en particulier) ou par effacement aléatoire (cas des mémoires électroniques à
l'état solide frappées par des rayons cosmiques). Enfin le support est généralement protégé dans un conteneur dont le dessin et les fonctionnalités peuvent être non normalisés et donc d'interchangeabilité réduite ou nulle.
Le lecteur des données enregistrées sur un tel support comprend une partie mécanique de précision, une électronique et un logiciel interne d'activation (ou firmware ) qui doit rester compatible avec le format des données inscrites sur le support. La partie mécanique est sujette à l'usure et l'électronique peut être affectée par des pannes de composants difficiles à
remplacer quand le temps les frappe d'obsolescence.
L'interface normalisée de communication est elle aussi affectée par la rapide évolution de la connectique et par des changements fréquents des normes de communication.
Enfin, et surtout, les divers logiciels en cause (logiciel interne d'activation du lecteur, logiciels de l'interface de communication, pilotes (ou
3 drivers ) formant partie du système d'exploitation, logiciel d'application) sont soumis à une obsolescence rapide qui résulte des progrès constants de l'informatique. Ils sont alors fréquemment remplacés par de nouvelles versions qui font disparaître les anciennes, voire même par des logiciels entièrement refondus.
Les logiciels qui perdent ainsi leur utilité ont tendance à disparaître des bibliothèques de logiciels. Les systèmes informatiques qui font appel à ces logiciels deviennent alors eux-mêmes inutilisables.
L'obsolescence actuelle des matériels et des logiciels informatiques est si rapide qu'on a pu évaluer à 5 ans en moyenne la durée de survie des données enregistrées par le processus décrit ci-dessus. L'utilité à long terme d'archives constituées de données ainsi conservées est donc très faible, voire nulle. Il existe actuellement essentiellement deux parades à cet état de fait.
Suivant la première de ces parades, on procède régulièrement à la recopie des données sur un support plus récent, ce qui oblige en outre le plus souvent au transcodage de ces données dans des formats compatibles avec les logiciels de lecture de données couramment disponibles au moment du transcodage. Ces opérations présentent l'inconvénient d'être extrêmement onéreuses et donc dissuasives à long terme, d'autant que la masse des données à transcrire ne fait que croître avec le temps. C'est ainsi que, pour certaines archives de gros volume, le temps de transcodage va jusqu'à passer la durée de vie utile du nouveau codage obtenu. Il en découle des pertes de données.
Suivant la deuxième parade théoriquement possible, on peut tenter de récupérer des données portées par un support de données informatisées ancien, enregistrées avec des matériels et des logiciels disparus, en retrouvant, en restaurant ou en reconstruisant ces matériels et logiciels.
Lorsqu'on tente d'appliquer cette procédure à un support informatique relativement récent, tel qu'un disque souple de 8 pouces en usage dans les années 1980 par exemple, on s'aperçoit rapidement que la somme des efforts exigés est telle que la procédure apparaît rapidement comme dissuasive. Il en sera d'autant plus ainsi pour un archiviste du futur, encore plus éloigné des
4 sources d'informations qui pourraient permettre actuellement le travail de reconstruction envisagé ci-dessus.
La motivation nécessaire pour entreprendre un travail aussi considérable peut aussi manquer du fait que l'intérêt du contenu informatif du support ne peut, le plus souvent, être estimé a priori pour justifier éventuellement les efforts à entreprendre, du fait de l'inaccessibilité de ce contenu.
La présente invention a précisément pour but de fournir un procédé
d'enregistrement de données permettant de réaliser un support d'enregistrement de ces données susceptible de constituer une archive exploitable automatiquement, même à très long terme, et ce malgré la disparition des moyens informatiques, matériels et/ou logiciels, qui étaient disponibles à l'époque de sa création.
La présente invention a aussi pour but de réaliser un tel support susceptible d'assurer la conservation de tous types de données, d'origine numérique ou analogique et de tous types d'enregistrements, notamment de programmes audio-visuels.
On atteint ce but de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, avec un procédé d'enregistrement de données pour la lecture automatique à long terme de ces données, remarquable en ce qu'on enregistre, sur un même support d'enregistrement :
a) un enregistrement codé (A) des données, permettant leur lecture automatique, b) un enregistrement (B), à lecture visuelle intuitive, des connaissances nécessaires à la mise en oeuvre de moyens de décodage (MD) des données, pour leur lecture automatique.
Comme on le verra dans la suite en plus de détail, il est alors possible de constituer des archives exploitables facilement et automatiquement dans le futur à l'aide de moyens matériels et logiciels existant à l'époque de l'exploitation, quand bien même cette exploitation interviendrait très longtemps après la création de l'archive. Il n'est alors plus nécessaire, pour lire l'archive, de recourir aux solutions lourdes et coûteuses que sont la recréation ou la réactivation, quand elle est possible, de moyens logiciels existant à la création de l'archive, ou le transcodage périodiquement répété dans le temps des données à archiver.
Comme on le verra également en plus de détail dans la suite, la
5 présence sur le support d'enregistrement ou archive, de données à lecture visuelle, permet de rendre accessible immédiatement des informations relatives au contenu de l'archive. Il est alors possible de juger rapidement de l'intérêt de ce contenu avant d'engager les opérations visant à assurer une lecture automatique de ce contenu. Les dépenses correspondantes sont alors engagées en toute connaissance de cause. Il est aussi possible d'estimer rapidement l'état de conservation du support d'enregistrement sans avoir à
relire les enregistrements.
Selon d'autres caractéristiques de la présente invention - la lecture intuitive est induite par la juxtaposition, sur le support d'enregistrement, de signes à lecture visuelle et de leurs codes associés, - les codes sont conçus pour une lecture automatique par des moyens optiques, - le code associé au signe est constitué par au moins une plage élémentaire d'une surface d'enregistrement du support présentant une caractéristique optique spécifique au signe, - le code associé au signe est constitué par la réunion d'une pluralité de plages élémentaires du support dont la combinaison des caractéristiques optiques est spécifique au signe, - la caractéristique est choisie dans le groupe formé par : une forme, une couleur et/ou une densité optique d'au moins une plage du support d'enregistrement.
- le signe associé à chacun des codes est adjacent au code, - en variante, le signe associé à chacun des codes est superposé au code, - on formate le support d'enregistrement en secteurs consécutifs,
6 - dans une adaptation du procédé à l'enregistrement sur le support d'objets documentaires de types différents, on conforme les secteurs en fonction du type de chaque objet, - pour chaque objet enregistré, on enregistre en outre un répertoire des secteurs sur lesquels il est enregistré, - ce répertoire est à lecture visuelle, - ce répertoire est en outre à lecture automatique, - on enregistre en outre, pour chaque objet documentaire enregistré, une nomenclature, à lecture visuelle, des informations à prendre en compte pour préparer une lecture automatique de l'enregistrement, - la nomenclature inclut les règles du codage de signes.
- la nomenclature comprend une représentation schématique de la distribution des données relatives à au moins un desdits objets, sur un secteur courant du support, - la nomenclature comprend des pictogrammes pour aider à la reconnaissance visuelle de diverses parties d'enregistrement d'un objet comportant des enregistrements de natures différentes, - on enregistre en outre sur le support un aperçu à lecture visuelle de caractéristiques des données à lecture automatique, propre à permettre la présélection d'une partie d'intérêt de l'enregistrement (A), - en variante, l'aperçu est intégré au répertoire.
La présente invention est aussi relative au support d'enregistrement de données obtenu par la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, ce support étant remarquable en ce qu'il comprend :
a) un enregistrement codé (A) des données, permettant leur lecture automatique, b) un enregistrement (B), à lecture visuelle intuitive, des connaissances nécessaires à la mise en oeuvre de moyens de décodage (MD) des données, pour leur lecture automatique.
Selon d'autres caractéristiques de ce support :
- les enregistrements (A) et (B) sont portés par une couche d'un matériau d'enregistrement à lecture optique,
7 - le support prend la forme d'un produit en bande, - en variante, le support prend la forme d'un produit en feuille, - lorsqu'il prend la forme d'un produit en bande, le support est formaté
en secteurs consécutifs selon l'axe longitudinal de la bande, - il comprend alors, sur au moins une extrémité de la bande, des secteurs à lecture visuelle dévolus à l'enregistrement de caractéristiques du contenu des données codées à lecture automatique, ces données codées étant enregistrées sur des secteurs de la bande associés aux secteurs à
lecture visuelle, - les secteurs à lecture visuelle comprennent des secteurs dévolus à
l'enregistrement d'une nomenclature des informations à prendre en compte pour préparer une lecture automatique de l'enregistrement codé (A) des données.
- les secteurs à lecture visuelle sont répétés à l'autre extrémité de la bande.
- lorsqu'il comporte des enregistrements de plusieurs objets documentaires de type différents, les diverses longueurs successives de la bande qui supportant ces enregistrements sont formatées en secteurs de dimensions adaptées au type de l'enregistrement correspondant, - le support comprend des enregistrements de données conçues pour être utilisées lors d'opérations de restauration/ réparation de ce support.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé, dans lequel :
- la figure 1 représente une partie d'un mode de réalisation particulier d'un support d'enregistrement résultant de la mise en oeuvre du procédé d'enregistrement suivant l'invention, - les figures 2, 3 et 4A à 4D illustrent un mode de codage de signes, adapté à une lecture automatique de ces signes par des moyens optiques, utilisable dans le procédé d'enregistrement de données suivant l'invention,
8 - la figure 5 représente une plage, ou secteur, du support d'enregistrement de la figure 1, portant une image permettant de déterminer, par une lecture humaine intuitive, le format de l'enregistrement d'un objet documentaire archivé sur ce support, - la figure 6 représente un autre secteur de ce support portant une image constituant un aperçu, à lecture humaine visuelle, du contenu de cet enregistrement, - la figure 7 représente un secteur courant du support, enregistré selon le format représenté à la figure 5, - la figure 8 représente un répertoire des caractéristiques et des positions d'enregistrement de parties successives d'objets documentaires archivés sur ce support, ce répertoire étant conformé, suivant l'invention, pour se prêter à une lecture visuelle humaine aussi bien qu'à une lecture automatique, et - la figure 9 représente un répertoire, du type de celui représenté à la figure 8, associé à l'enregistrement dont un aperçu est représenté par la figure 6.
Comme on l'a indiqué plus haut, le procédé d'enregistrement suivant la présente invention a pour but de permettre, notamment, une lecture visuelle intuitive des connaissances nécessaires à la reconstruction de moyens de lecture automatique de données archivées par ce procédé sur un support d'enregistrement. Ce support doit alors être capable de fixer des signes ou images visibles par un être humain. On connaît de nombreux supports de ce type, tels que les films ou papiers photosensibles utilisés en photographie ou en cinématographie, les supports d'images formées par jet d'encre ou par le procédé xérographique, les supports à couches photosensibles à
développement thermographique, à développement par sublimation, etc..... D'autres supports d'enregistrements, tels que par exemple une bande d'acier inoxydable convenablement gravée, pourraient être envisagés, pour autant qu'ils soient capables de retenir des informations visibles par un être humain, par observation directe ou par l'intermédiaire d'un dispositif d'agrandissement d'images.
9 On choisira de préférence un support d'enregistrement en forme de film mince, en feuille ou en bande, de manière à pouvoir stocker de grandes quantités d'informations sous un faible volume.
De même on choisira avantageusement un matériau d'enregistrement non effaçable et de longue durée de vie utile, la pérennité étant une caractéristique essentielle de ce matériau dans l'application d'archivage de données récupérables à très long terme plus particulièrement, bien que non exclusivement, visée par la présente invention.
On se réfère à la figure 1 du dessin annexé qui représente, à titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement, une partie d'un support d'enregistrement suivant l'invention, selon un mode de réalisation particulier prenant la forme d'une bande 1 de film photographique ou cinématographique perforée latéralement.
Un tel support se prête aussi bien à l'enregistrement de données conçues pour une lecture visuelle par un être humain qu'à celui de données conçues pour une lecture automatique, par le moyen d'un dispositif d'analyse d'images (couramment appelé scanner ), par exemple et d'un logiciel de lecture associé.
On observera en outre que sa pérennité est remarquable, des enregistrements photographiques vieux de prés de 200 ans étant connus à
l'heure actuelle. Des études de vieillissement accéléré en étuve ont montré
que, sur plusieurs siècles, l'affaiblissement des images photographiques monochromes est négligeable alors que celui des images en couleurs est seulement de l'ordre de 10%. De surcroît on connaît des moyens de restauration d'images par compensation de cet affaiblissement et même des moyens de réparation de dégâts éventuels d'origine mécanique subis par la couche sensible ou par son support. L'intégration au support suivant l'invention d'une charte sensitométrique vieillissant en même temps que les plages de ce support qui portent des données, constitue un moyen permettant d'ajuster la compensation à réaliser. Dans le cas d'images animées, la réparation d'images peut s'effectuer par l'exploitation de redondances inter-images.

L'enregistrement de données sur un tel support s'opère par exposition de ses couches photosensibles à des images des données à enregistrer, puis par développement et fixation des images latentes enregistrées. Cette exposition peut être opérée par des moyens classiques de projection 5 d'images par exemple, ou par balayage dans une imprimante, avantageusement à haute résolution, commandée par un fichier numérique constituant une image virtuelle de l'ensemble des informations à reporter sur la bande de film photographique. Pour la présente invention cette dernière solution sera avantageusement préférée car le passage par un fichier
10 numérique est de nature à faciliter les opérations d'assemblage de données composites à réaliser avant exposition.
L'élaboration de cette image virtuelle fait alors appel à un logiciel de préparation des données à enregistrer. Ces données peuvent correspondre à
des objets documentaires très divers : textes, images, dessins, plans, graphes, signaux, données brutes, etc.... éventuellement constitués par des collections de sous-objets. Par exemple un texte peut être constitué de pages illustrées de dessins, graphes, images... Il constitue alors un objet hétérogène composé de plusieurs niveaux de sous-objets. Au niveau principal on trouve le titre du texte, le nom de l'auteur, une table des matières, un résumé, etc.....De même au niveau des chapitres, on trouve la cascade de niveaux classique :
chapitre 1, 2...N, chaque chapitre se subdivisant lui-même en pages comportant chacune texte, dessin, image, ....Tous ces objets et sous-objets peuvent voisiner sur la bande de film finale sur laquelle sont archivés ces objets.
De même, l'archivage d'un programme cinématographique ou de télévision sera constitué majoritairement d'objets de type image , associés éventuellement à des textes et/ou des dessins plaçant l'oeuvre dans son contexte.
Le logiciel de préparation permet d'ordonner les objets et sous-objets à archiver sur la bande. Ceux-ci font en outre l'objet d'un codage par type (objets de contrôle, objet de type image , son , signal , texte , multimédia ,... comme on le verra dans la suite de la présente description.
11 Le fichier numérique obtenu à l'aide de ce logiciel permet de commander l'exposition d'une bande de film photographique vierge aux images des divers objets accumulés dans ce fichier. Comme on l'a vu plus haut, on utilisera une imprimante à commande numérique du commerce, de préférence à haute résolution.
Après développement de la bande ainsi exposée, l'archive est constituée. Elle est ensuite conditionnée de manière à pouvoir résister aux atteintes du temps.
Suivant la présente invention, cette archive est conformée de manière que son contenu puisse, même à très long terme, être estimé par un être humain par un simple examen visuel. Elle est aussi conformée pour que des êtres humains puissent alors reconstruire des moyens permettant une relecture automatique d'une partie d'intérêt PI de l'archive, présélectionnée par examen visuel, voire de toute l'archive, si besoin est.
Une telle relecture implique l'utilisation d'un scanner et d'un logiciel de relecture exploitant des données délivrées lors de la lecture de la bande par ce scanner. Ce scanner et ce logiciel constituent des moyens de décodage MD et donc de lecture de ces données. A long terme, le logiciel devra très probablement être reconstruit par l'archiviste du futur en fonction des caractéristiques et performances des ordinateurs alors disponibles. La présente invention a précisément pour but de lui fournir, inscrites sur la bande même et interprétables par une simple lecture visuelle, toutes les informations nécessaires pour ce faire.
On revient à la figure 1 du dessin annexé où il apparaît que la partie de bande de film 1 suivant l'invention représentée à cette figure est formatée , en plages consécutives rectangulaires 1 a,1 b,1 c, ...1 e..., ou secteurs , par analogie avec le vocabulaire utilisé pour décrire l'organisation des disques magnétiques informatiques. Ces secteurs sont de taille fixe sur cette partie de bande. A titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement, sur une bande de film cinématographique classique de 35 mm de largeur, chaque secteur occupe une plage de film correspondant à 4 perforations consécutives suivant la longueur du film, comme représenté. On notera que ces
12 perforations permettent avantageusement, à l'aide d'un compteur, de se repérer sur la bande pour aller directement à tel ou tel secteur d'intérêt.
Avec une imprimante actuelle du commerce, il est possible d'enregistrer chaque secteur avec une résolution de 2048x1536 pixels, par exemple.
Un tel format est bien adapté à l'archivage d'objets de type texte , de dessins, de photos ou encore de séquences cinématographiques. Dans le cas d'objets de type vidéo, d'enregistrements sonores ou encore du type multimédia (au sens informatique de ce mot) on pourra adopter avantageusement un formatage multi-pistes de secteurs de taille réduite.
La taille des secteurs peut varier au long de la bande pour s'adapter à
la taille des objets à enregistrer. C'est là une caractéristique de la présente invention dont on verra tout l'intérêt dans la suite de la présente description.
La partie de la bande représentée à la figure 1 est placée en tête de celle-ci, immédiatement après une ou deux spires d'une amorce de protection mécanique de la bande, celle-ci étant enroulée classiquement sur une bobine.
C'est dans cette partie d'en-tête que l'on place avantageusement, suivant l'invention, un enregistrement B des informations dont la lecture, purement visuelle, permettra à un archiviste ou archéologue du futur d'accéder aux informations inscrites sur cette bande, en particulier à l'aide de moyens de lecture automatique. Cette partie d'en-tête peut contenir aussi, avantageusement, un aperçu du contenu de la bande, comme on le verra plus loin. L'archiviste ou archéologue prend ainsi connaissance de ce contenu sans avoir à dérouler la bande.
Cette partie d'en-tête est avantageusement répétée à l'autre extrémité
de la bande, afin d'éviter d'avoir à dérouler inutilement celle-ci. Cette partie peut d'ailleurs aussi être répétée périodiquement au long de la bande.
Ces parties d'en-tête peuvent être omises, en tout ou en partie, ou bien augmentées suivant les besoins. Les secteurs sont avantageusement d'un format du type microfilm pour en faciliter la lecture par projection optique.
13 Entre ces deux parties d'en-tête on trouve une longueur de bande portant un enregistrement A du contenu proprement dit de l'archive, codé et formaté, suivant la présente invention, de manière à se prêter à une lecture automatique à l'aide de moyens matériels disponibles à l'époque de la lecture et de moyens logiciels reconstitués par l'archiviste à l'aide d'informations contenues dans les parties d'en-tête. Cette lecture automatique permet d'éviter une lecture humaine , possible mais longue et fastidieuse, du contenu de l'archive.
Ce contenu est distribué sur des secteurs consécutifs l i (i de 1 à N) numérotés de la bande et chaque objet de ce contenu est indexé par rapport aux numéros des secteurs qui le portent.
La partie d'en-tête de la bande 1, entièrement à lecture humaine, peut comprendre, comme illustré par la figure 1, un secteur la dans lequel sont inscrits le titre de l'oeuvre enregistrée sur la bande, un code de classification, un résumé de l'oeuvre, etc.... et toute autre donnée bibliographique concernant l'oeuvre en question.
Le secteur lb suivant peut être dévolu à une nomenclature de données relatives aux caractéristiques techniques de l'enregistrement porté
par la bande. Ces données sont relatives notamment au codage, selon la présente invention, à utiliser pour mettre en oeuvre une lecture automatique de caractères, chiffres, lettres ou autres, enregistrés sur la bande. Ce codage, à lecture intuitive suivant l'invention, sera explicité dans la suite en liaison avec les figures 2 à 4 et 8 et 9 du dessin annexé.
Cette nomenclature peut être augmentée d'autres données utiles définitions, mots-clés, etc....
Le secteur le contient un mode d'emploi fournissant toutes les informations utiles à une interprétation correcte des données ou des documents enregistrées sur la bande. En effet certaines règles, implicites ou explicites au moment de l'archivage des documents, peuvent se perdre dans le temps.
A titre d'exemple, on peut citer les règles implicites qui régissent actuellement l'affichage ou la reproduction d'images numérisées constituées
14 par des matrices de pixels. Si l'écran de reproduction utilisé est un écran informatique, à matrices de cristaux liquides par exemple, les pixels sont de forme carrée et le gamma (coefficient de la fonction exponentielle reliant les valeurs numériques des pixels à l'intensité lumineuse émise par chaque pixel de l'écran) est unitaire. Si l'écran utilisé est un tube à rayons cathodiques, les pixels sont rectangulaires et de gamma égal à 2,2. De telles informations (y compris la définition du paramètre gamma), implicites aujourd'hui, peuvent se perdre avec le temps. Elles figurent donc avantageusement dans le mode d'emploi pour donner à un archiviste de futur les moyens d'assurer une reproduction correcte de l'image en question.
Le secteur l d contient une représentation schématique, ou schéma, RS de la distribution physique des informations enregistrées dans un secteur de la partie contenu de la bande. Ce schéma RS est spécifique au type de l'objet enregistré. Il est conçu, suivant l'invention, pour qu'un archiviste du futur puisse, par une lecture intuitive de ce schéma, retrouver les informations qui lui sont nécessaires pour reconstruire des moyens logiciels permettant une lecture automatique du contenu de la bande. Ce schéma RS sera décrit en plus de détail en liaison avec les figures 5 et 7, illustrant un mode de réalisation particulier du support d'enregistrement selon la présente invention.
Le secteur le contient un aperçu AP du contenu de l'objet enregistré
sur la bande. Cet aperçu est lui aussi à lecture humaine. Il aide, en combinaison avec les autres informations contenues dans la partie d'en-tête de la bande, l'archiviste ou archéologue du futur à sélectionner une partie d'intérêt PI sur la bande. Cette sélection permet de limiter les efforts de reconstruction du logiciel de lecture à ceux nécessaires pour consulter cette partie d'intérêt PI. On décrira un tel aperçu en plus de détail dans la suite, en liaison avec la figure 6 qui illustre, avec les figures 5, 7 et 9, un mode de réalisation particulier du support selon la présente invention.
Il est clair que les secteurs la à le tels que décrits ci-dessus, à
lecture seulement visuelle, sont présents ou absents sur la bande, selon les besoins. De surcroît les parties purement textuelles, à lecture visuelle, comprises dans ces secteurs peuvent être doublées par les moyens de lecture automatique suivant la présente invention, que l'on va décrire dans la suite de la présente description. L'utilisateur a ainsi le choix entre deux modes de lecture. Il pourra choisir l'un ou l'autre, par exemple en fonction de l'état de conservation de ceux-ci.
5 Comme on l'a indiqué plus haut, la présente invention a pour but de créer une archive exploitable à long terme et combinant les avantages des archives à lecture visuelle, notamment en matière d'accessibilité aux données enregistrées, et des archives à lecture automatique, en matière de classement, d'indexation, de regroupement logique des informations par 10 entités homogènes et d'automatisation des accès à l'information.
Pour résoudre le problème que pose l'introduction de cette double lecture, la présente invention propose un langage de communication entre les trois entités constituées par le support d'enregistrement (l'archive), un être humain (l'archiviste) et des moyens matériels et logiciels de lecture
15 automatique (un scanner intelligent ).
Ce langage est, suivant une caractéristique de la présente invention, à
lecture visuelle intuitive . Une telle lecture est intuitive dans la mesure où, pour un être humain d'intelligence courante, la juxtaposition ou couplage topologique qui existe sur le support d'enregistrement entre un code à lecture visuelle, tel qu'un caractère typographique, chiffre ou lettre par exemple, et sa traduction dans un code à lecture automatique par des moyens matériels et logiciels appropriés, fait apparaître le lien de signification qui les relie.
Les figures 2 à 4 illustrent les caractéristiques de base de ce langage.
Sur la figure 2 on a représenté un jeu de plages élémentaires, ou pavés , p0, pl,p2,...p9, adjacentes à des chiffres décimaux 0,1,2,...9 respectivement.
Chacun des pavés p0, pl,p2,...p9, présente une caractéristique optique différente de celles des autres pavés, de manière qu'il existe une correspondance biunivoque entre chacun des chiffres et le pavé pi associé (i de 0 à 9).
Ces pavés peuvent être de forme carrée, comme représenté, ou autre, rectangulaire, circulaire, etc...
16 La caractéristique optique spécifique du champ entouré par le contour extérieur du pavé peut être très diverse. Ce peut être la forme de ce champ ou d'un graphisme contenu dans celui-ci ou encore, avantageusement, sa couleur et/ou sa densité optique par exemple. Il suffit que cette caractéristique optique soit spécifique au chiffre décimal adjacent et se distingue sans ambiguïté de celles des autres chiffres.
Bien entendu, on pourrait choisir de coder une base autre que décimale, hexadécimale par exemple.
La barrette de pavés et de chiffres représentée à la figure 2 est avantageusement incorporée à la nomenclature figurant sur le secteur lb de l'en-tête de la bande. Le couplage visible de chaque pavé et d'un chiffre adjacent particulier doit normalement conduire l'archiviste découvrant cette barrette à en déduire une identité de signification entre le pavé et le chiffre correspondant, et ceci par le simple jeu de son intuition.
Cette identité de signification peut être rendue encore plus évidente en superposant, dans la barrette, les chiffres et les pavés correspondants.
Ayant compris intuitivement que chaque pavé rencontré sur la bande représente le chiffre associé dans cette barrette, il devient évident pour l'archiviste que les moyens de lecture de la bande (scanner et logiciel d'interprétation du signal de sortie du scanner) doivent être programmés de manière à traduire en clair ce codage.
Ce codage s'étend aux lettres de l'alphabet, latin par exemple, pour permettre le codage optique d'un texte comportant à la fois des chiffres et des lettres, voire encore d'autres signes utiles en typographie. On se limitera dans la suite à la description du codage des lettres pour ne pas alourdir inutilement cette description. Il est clair que les principes de codage de signes exposés dans cette description peuvent être étendus sans difficultés à tout signe autre que ceux décrits et notamment à ceux d'alphabets autres que latin, voire à
des signes utilisés dans des langues non alphabétiques telles que le chinois par exemple.
On a représenté à la figure 3 un répertoire des codes optiques que l'on peut associer à chaque lettre de l'alphabet latin, suivant un mode de
17 réalisation de ce répertoire donné seulement à titre d'exemple. Un tel répertoire peut être enregistré, comme celui concernant les chiffres décimaux, dans la nomenclature enregistrée dans le secteur 1 b.
Il apparaît sur cette figure que chaque lettre est adjacente à une paire particulière des pavés p0 à p9. La raison en est que l'on a choisi, pour coder ces lettres, les pavés qui correspondent à leurs codes numériques en ASCII
décimal. C'est ainsi que la lettre A, par exemple, est codée par une paire de pavés p6, p5 correspondant au code numérique 65 affecté à cette lettre en ASCII. Les autres lettres sont codées de manière analogue.
On a représenté à la figure 4 d'autres configurations de paires de pavés utilisables pour le codage des lettres, la lettre A étant choisie à
titre d'exemple. A la figure 4A les pavés sont juxtaposés verticalement et la lettre A
est imprimée sur le pavé p6. A la figure 4B les pavés sont juxtaposés horizontalement et la lettre A également imprimée sur le pavé p6. A la figure 4C les chiffres 6 et 5 sont imprimés sur les pavés p6 et p5, juxtaposés horizontalement. A la figure 4C les pavés sont juxtaposés verticalement et la lettre A chevauche leur limite commune.
Bien d'autres configurations pourraient être imaginées, comprenant éventuellement plus de deux pavés. Tous les caractères, chiffres ou lettres, pourraient aussi faire l'objet d'un codage à un seul pavé.
Tout code autre que L'ASCII décimal pourrait être utilisé, par exemple l'ASCII hexadécimal.
Il apparaîtra immédiatement à l'homme de métier que les performances du codage optique proposé par la présente invention sont supérieures sur plusieurs points à celles d'un dispositif actuel de reconnaissances de caractères, qui pourrait lui aussi assurer une lecture automatique de textes. En premier lieu le codage en pavés, avantageusement de couleurs, assure une redondance de l'information enregistrée qui permet la lecture d'un texte ainsi codé, quand bien même des dégâts sur la surface de la bande (tels que des rayures, abrasions, déchirures ou empoussièrements) rendraient difficile ou impossible la lecture de certains caractères. En outre, la surface occupée par un pavé de couleur peut être très supérieure à celle du
18 caractère associé. Le rapport signal/bruit de la lecture du codage optique est alors bien supérieur à celui observé en lecture par reconnaissance de caractères. Enfin la lecture automatique d'un codage optique en couleurs est plus rapide que celle opérée par reconnaissance de la forme d'un caractère, qui fait appel à des algorithmes complexes.
Comme on le verra dans la suite, notamment en liaison avec les figures 8 et 9, le codage optique suivant l'invention permet non seulement d'assurer une lecture automatique de documents archivés du type texte mais aussi la lecture automatique de répertoires permettant de localiser sur la bande des enregistrements, ou parties d'enregistrements, d'intérêt.
De tels répertoires doivent non seulement contenir les positions des enregistrements portés par la bande mais aussi les types des objets documentaires enregistrés. Suivant l'invention, ces types sont codifiés par des nombres et interviennent notamment dans la réalisation du fichier informatique utilisé pour exposer une bande de film photosensible aux images des divers enregistrements que devra porter cette bande après développement.
A titre d'exemple illustratif seulement, cette codification peut prendre la forme suivante :
Oxx = Objets de contrôle 000 = nul ou fin de section Olx = Définition du formatage (secteurs et pistes) 011 = Mode Page 012 = Mode Bande 02x = Sous répertoire 021 = niveau 1 022 = niveau 2 03x = Définition de formats spéciaux lxx = Objets type IMAGE
1lx = IMAGE photographique 12x = IMAGE dessin 120 = dessin entier
19 125 = dessin segmenté
13x = IMAGE texte 130 = texte seul 132 = texte + encadré
2xx = Objets type monodimensionnel 21x = SON mono-canal 22x = SON multi-canaux 225 = SON 5.1 23x = SIGNAUX de capteur 3xx = Objet type TEXTE
300 = texte ASCII
4xx = Objet type MULTIMEDIA
41x = Vidéo simple résolution (SD) 411 =SD50Hz 412=SD60Hz 43x = Vidéo haute résolution (HD) 45x = Vidéo format PC
451 = Vidéo format VGA progressif (320x240 pixels) 452 = Vidéo format VGA progressif (640x480 pixels) Une telle codification permet d'enregistrer sur une même bande, avec souplesse, des objets documentaires de types et de tailles très divers.
On entend par "mode bande" un formatage de la bande en pistes parallèles (par exemple 3 pistes) selon la longueur de la bande. Un tel formatage convient pour des objets temporels tels que des vidéogrammes associés à des sons. Chaque piste correspond à un objet temporel et comprend donc une sous-piste "image" et une ou plusieurs sous-pistes "son".
On entend par "mode page" un formatage de la bande tel que celui illustré par la figure 1 du dessin annexé. Il convient notamment pour des objets tels que des textes, dessins, etc.... voire des vidéogrammes quand les dimensions de l'image (ou du vidéogramme) sont égales ou voisines de celles d'un secteur, ou encore lorsque l'image doit être étalée sur plusieurs secteurs consécutifs du fait de ses grandes dimensions.

Ce mode page peut convenir aussi pour des groupes de vidéogrammes lorsque la taille de ceux-ci est largement inférieure à celle d'un secteur. Un objet ainsi formaté sera décrit dans la suite en liaison avec les figures 5 et 7.
Suivant une caractéristique avantageuse du procédé d'enregistrement 5 selon la présente invention, on adapte le formatage de la bande de film au type de l'objet enregistré. Ce type et ce format adapté sont enregistrés lors de la constitution du fichier informatique générique évoqué plus haut, dans des répertoires également enregistrés sur la bande.
Un tel répertoire peut être à lecture seulement visuelle ou seulement 10 automatique. Avantageusement, il tire parti du codage optique décrit ci-dessus en liaison avec les figures 2 à 4D pour offrir deux possibilités de lecture de ce répertoire, visuelle et automatique.
On se réfère à la figure 8 du dessin annexé pour décrire en plus de détail un tel répertoire, à double lecture. Celui-ci est conçu pour être 15 enregistré sur un secteur de la bande. Ce peut être un répertoire principal ou un sous répertoire placé sur un secteur situé en aval de celui comprenant le répertoire principal. Sa position est alors répertoriée dans le répertoire principal.
Ce répertoire comporte plusieurs lignes, dont seules les premières et
20 les dernières ont été représentées pour la clarté de la figure, et plusieurs colonnes référencées N type, nom, secteur, Nb (nombre), param (paramètre) 1 et 2.
Sur chaque ligne on trouve des caractères superposés à des pavés, avantageusement de couleurs, constituant une traduction de ces caractères selon le codage décrit ci-dessus en liaison avec les figures 2 à 4D, à
l'exception de la colonne "nom" codée en ASCII décimal. Les chiffres sont superposés aux pavés de couleur correspondants. Les lettres sont superposées aux paires de pavés correspondantes selon le format défini par la figure 4B.
Les caractères comme leur codage optique peuvent être lus visuellement. Une ambiguïté sur la forme d'un caractère typographique peut être levée par le déchiffrage de son codage en pavés de couleurs. La
21 présente invention apporte ainsi une sécurité renforcée dans la transmission d'informations.
Le répertoire de la figure 8 peut être lu, visuellement ou automatiquement, de la façon suivante :
- ligne ou entrée N011 : il s'agit d'un objet de type 411 (Vidéo 50 Hz, "standard definition" au sens de la norme CCIR-601 ) qui porte le nom de SCENE 01, cette scène démarrant au secteur 10 et s'étendant sur 58 secteurs, scène sans paramètre supplémentaire.
Ces paramètres supplémentaires servent à compléter la définition de certains objets. Par exemple, les paramètres 1 et 2 peuvent être des dates de début et de fin respectivement, pour des objets temporels.
D'autres types de paramètres sont possibles comme on le verra dans la suite. Leurs significations sont données dans les parties d'en-tête.
- entrée ND2 : il s'agit encore d'un objet du type 411 qui porte le nom de SCENE 02, démarrant au secteur 69 et s'étendant sur 29 secteurs, sans paramètre supplémentaire.
- entrées N 03 à 20 : non développées pour la clarté de la figure, mais contenant des informations à lecture analogue à celle détaillée ci-dessus.
- entrée N'20 : il s'agit d'un objet de type 300 (texte pur en ASCII) de nom EDL (du sigle anglais Edition Decision List, soit liste de montage d'extraits comme cela est connu de l'homme de métier) cet objet, qui s'étend sur 6 secteurs à partir du secteur 251, étant sans paramètre supplémentaire.
- entrée N'21 : il s'agit d'un objet du type 000, annonçant la fin du répertoire, comme on l'a vu plus haut.
On a aussi annoncé plus haut que la présente invention permet d'adapter le format des secteurs au type de l'objet documentaire à enregistrer sur ces secteurs et non les objets au format des secteurs comme cela est la règle pour le stockage de données sur les supports informatiques classiques.
C'est là une caractéristique avantageuse du procédé d'enregistrement suivant la présente invention car elle permet de donner au format une dimension
22 autorisant une lecture humaine de l'objet enregistré sur un secteur de ce format.
Comme des objets de nature différentes peuvent être enregistrés sur la bande à la suite les uns des autres, il convient que la transition d'un format au suivant soit dûment enregistrée dans le fichier numérique qui est à la base de la préparation d'une bande suivant l'invention. On donne ci-dessous, à titre illustratif seulement, un exemple d'un répertoire intermédiaire organisant une telle transition :
N TYPE NOM SECTEUR Nb secteur Param 1 Param 2 0011 Mode page 0129 00 2048 1536 11 0130 Contexte 01 0129 02 0000 0000 12 0011 Mode page 0131 00 2048 3072 13 0120 Dessin Logo 0131 02 0000 0000 14 0012 Mode bande 0133 00 0303 0000 Ce répertoire indique, à la ligne 10, que la bande passe en mode page 10 au secteur 129 et que la résolution de la page est de 2048x1536 points ou pixels, ce qui correspond exactement à un secteur de base, comme on l'a vu plus haut.
A la ligne 11, il est indiqué qu'il s'agit d'un texte présenté sous forme d'image, tel qu'un microfilm actuel par exemple, occupant deux secteurs, soit 15 autant que deux pages de texte.
A la ligne 12, on trouve une nouvelle définition de page, cette fois sur deux secteurs ce qui donne une résolution de 2048x3072 points.
La ligne 13 définit l'objet enregistré comme étant un dessin entier.
La ligne 14 impose un mode bande à partir du secteur 0133, à 3 pistes images et 3 pistes son ( paramètre 0303).
La ligne 15 donne le nom (SCENE 01), le type (411) et la longueur maximale de l'objet. Celui-ci occupe 80 secteurs soit 80x4 = 320 perforations.
Si cet objet doit être sauté, on fera défiler 320 perforations pour arriver à
l'objet suivant.
On comprend que le procédé d'enregistrement suivant l'invention autorise ainsi l'archivage, sur un même support d'enregistrement, d'objets
23 documentaires de types très divers. On peut ainsi, par exemple, réunir sur un même support des objets documentaires hétéroclites mais ayant tous trait à
un même sujet, le support constituant alors un dossier complet sur ce sujet.
On évite ainsi les complications qui sont liées à la gestion d'un ensemble de supports d'enregistrements de type différents. De surcroît le dossier ainsi constitué est organisé suivant une logique qui reste accessible à long terme.
On revient à la figure 1 du dessin annexé pour compléter la description qui a été entreprise d'un mode de réalisation particulier d'un support d'enregistrement obtenu par le procédé d'enregistrement décrit ci-dessus, ce mode de réalisation étant donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement.
Pour simplifier on se limitera à la description d'une bande de film portant un enregistrement unique, du type 451 défini ci-dessus, soit un enregistrement vidéo au format CGA progressif, de 320x240 pixels de résolution.
Dans ce cas particulier la page de titre enregistrée dans le secteur la de l'en-tête de la bande indique en clair, s'il s'agit d'un reportage, la date de celui-ci et le ou les sujets de ce reportage.
La nomenclature enregistrée sur le secteur lb contient, outre les caractéristiques du codage en pavés de couleurs exposés ci-dessus en liaison avec les figures 2 et 3, les caractéristiques essentielles d'un enregistrement du type 451 à savoir qu'il s'agit d'une séquence de vidéogrammes d'ordinateur d'une résolution spatiale de 320x240 points ou pixels, la couleur rouge, verte ou bleue, étant résolue sur 256 niveaux. Le son est monocanal, échantillonné 8000 fois par seconde.
Un secteur de la bande, correspondant à une matrice de 2048x1536 pixels porte 36 vidéogrammes et l'enregistrement du son correspondant. La nomenclature est complétée par une représentation schématique RS, à
lecture intuitive, d'un tel secteur de la bande. Cette représentation schématique RS peut figurer sur le secteur lb ou sur un secteur adjacent tel que le secteur l d, comme représenté à la figure 1.
24 On se reporte à la figure 5 du dessin annexé pour décrire en plus de détails cette représentation schématique RS. On remarque sur celle-ci des pictogrammes L1, L2 et L3 représentant de manière stylisée un oeil, une oreille et un cadran d'horloge respectivement. Les pictogrammes L1, L2 et L3 sont disposés de manière à permettre de repérer intuitivement les parties d'un secteur de la bande portant une partie du contenu de l'enregistrement, qui correspondent à l'enregistrement de la partie image, à celui du son et au point de départ de ces deux enregistrements en synchronisme, respectivement. Sur la partie image on trouve une mosaïque rectangulaire de 6x6 plages élémentaires V1 ( i et j de 1 à 6) soit 36 plages. Les positions de ces plages correspondent à celles des vidéogrammes portés par un secteur courant 1 i de la bande, tel que schématisé à titre illustratif par la figure 7. Des flèches indiquent sur le schéma de la figure 5 l'ordre selon lequel les vidéogrammes d'un tel secteur se succèdent dans le temps.
On remarquera que les vidéogrammes sont enregistrés en Mode Page.
En variante ils pourraient être enregistrés en Mode Bande. Dans cette hypothèse le schéma de la figure 5 serait différent.
Il est clair que les informations que l'archiviste du futur peut tirer intuitivement de l'analyse des secteurs d'en-tête de la bande, notamment du secteur l d, sont suffisantes pour écrire un logiciel de traitement des signaux de sortie du scanner auquel il est associé pour assurer une lecture automatique du programme vidéo, du type 451, enregistré sur une suite de secteurs de la bande disposés en arrière de l'en-tête représentée à la figure 1.
Cette suite de secteurs, qui porte le contenu proprement dit du programme vidéo, est immédiatement précédée d'un secteur (non représenté) portant une croix signalant classiquement le point de départ de l'enregistrement de ce programme et suivie d'une autre croix (non représentée) en signalant la fin.
Avantageusement, suivant la présente invention et comme cela est visible sur le secteur le de l'en-tête de bande représentée à la figure 1, l'enregistrement est aussi précédé d'un aperçu AP du contenu de cet enregistrement et d'un répertoire R des scènes qui s'enchaînent dans le programme vidéo. Cet aperçu et ce répertoire sont représentés en plus de détail aux figures 6 et 9 respectivement.
L'aperçu AP est constitué par une mosaïque d'images élémentaires représentatives chacune d'une des scènes enchaînées de ce programme. La 5 présence de cet aperçu, à lecture purement visuelle, constitue une aide pour l'évaluation de l'intérêt du programme par un archiviste devant décider, par exemple, si cet intérêt est tel qu'il justifie la création d'un logiciel devant en permettre une lecture automatique. On peut alors limiter l'effort de création à
celui du logiciel de lecture d'une partie d'intérêt PI de l'archive. Cela contribue 10 à optimiser l'utilisation des fonds disponibles pour exploiter l'archive.
Chaque image élémentaire comporte, en surimpression, une inscription (non représentée pour ménager la clarté de la figure) établissant une liaison logique avec la ligne correspondante du répertoire R que l'on va maintenant décrire en liaison avec la figure 9.
15 Le répertoire R de la figure 9 est du même format que celui de la figure 8 décrit plus haut et présente des intitulés de colonnes identiques à ceux de cette figure 8. Ses lignes ou entrées successives donnent les caractéristiques des scènes successives du programme vidéo dont la figure 6 présente un aperçu AP. C'est ainsi que, par exemple, l'entrée 01 indique que la scène 01 20 est du type 451 et qu'elle est enregistrée sur 3 secteurs, à partir du secteur 01. De même la scène 02 démarre au secteur 04 et s'étend sur 20 secteurs, etc....
Avantageusement le répertoire de la figure 9, tout comme celui de la figure 8, est doublé par une couche sous-jacente de pavés de couleurs qui en
25 constitue la traduction en vue d'une lecture automatique suivant la présente invention. Cette couche n'est pas représentée pour ménager la clarté de la figure 9. La double lecture possible, humaine ou automatique, de ce répertoire lui assure son utilité aussi bien avant qu'après l'établissement du logiciel nécessaire à la lecture automatique.
En variante, les images élémentaires de l'aperçu de la figure 6 pourraient être intégrées, ligne à ligne, au répertoire de la figure 9.
L'aperçu peut alors disparaître des parties d'en-tête de la bande.
26 Il apparaît maintenant que la présente invention permet bien d'atteindre les buts annoncés à savoir fournir un procédé d'enregistrement de données, notamment mais non exclusivement audio-visuelles, sur un support d'enregistrement susceptible de constituer une archive exploitable automatiquement, même à très long terme, et ce malgré la disparition des moyens informatiques, matériels et/ou logiciels, qui étaient disponibles à
l'époque de sa création. Ce support, optique, est robuste. Le procédé
d'enregistrement assure à la fois une lecture humaine intuitive et l'automatisation de la relecture des données d'origine. Il organise le classement des données enregistrées sur le support. Il incorpore en outre au support des moyens de réparation de dégâts ou altérations éventuellement subis par ce support.
La présente invention permet d'assurer la conservation à long terme de tous types d'enregistrements et, notamment, d'enregistrements d'origine numérique, tels que, par exemple, l'enregistrement vidéo au format CGA
incorporé au mode de réalisation particulier du support d'enregistrement décrit ci-dessus, en évitant les inconvénients liés à la faible durée de vie utile des supports d'enregistrements numériques actuels.
C'est ainsi que, grâce à l'invention, la conservation de l'accès aux données numériques enregistrées n'exige plus le maintien en service de systèmes périmés, ou des migrations coûteuses de données d'un système en voie de péremption vers un système plus récent, ces migrations entraînant en outre des pertes d'informations.
Egalement, l'invention assure un accès direct au contenu d'un support d'enregistrement, avant toute tentative de lecture automatisée, cette dernière n'étant alors entreprise qu'à bon escient. Les matériels et logiciels mis en oeuvre pour ce faire bénéficient de l'état de l'art à la date de lecture du support d'enregistrement.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté, qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Elle s'étend ainsi évidemment à l'enregistrement et à la lecture de données relatives à des objets documentaires autres que ceux du type 451 détaillé ci-dessus, et
27 notamment aux autres objets documentaires répertoriés plus haut. L'homme de métier pourra appliquer sans difficulté les principes de l'invention exposés ci-dessus à l'enregistrement et à la relecture à long terme de ces autres objets.
Egalement, l'invention n'est pas limitée à la production d'un support d'enregistrement en forme de bande. C'est ainsi que ce support d'enregistrement pourra être constitué par une bande ou une feuille unique comme par une réunion de telles feuilles ou bandes, assemblées en fascicules, en chargeurs ou autres conteneurs de manière à former une unité.

Claims (29)

1. Procédé d'enregistrement de données pour la lecture automatique à
long terme desdites données, caractérisé en ce qu'on enregistre, sur un même support d'enregistrement (1) :
a) un enregistrement codé (A) desdites données, permettant leur lecture automatique, b) un enregistrement (B), à lecture visuelle intuitive, des connaissances nécessaires à la mise en oeuvre de moyens de décodage (MD) desdites données, pour leur lecture automatique.
2. Procédé conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que ladite lecture intuitive est induite par la juxtaposition, sur ledit support d'enregistrement (1), de signes à lecture visuelle et de leurs codes associés.
3. Procédé conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits codes sont conçus pour une lecture automatique par des moyens optiques.
4. Procédé conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que ledit code associé audit signe est constitué par au moins une plage élémentaire (pi) d'une surface d'enregistrement dudit support (1) présentant une caractéristique optique spécifique audit signe.
5. Procédé conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que ledit code associé audit signe est constitué par la réunion d'une pluralité de plages élémentaires (pi) dudit support dont la combinaison des caractéristiques optiques est spécifique audit signe.
6. Procédé conforme à la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite caractéristique est choisie dans le groupe formé par : une forme, une couleur et/ou une densité optique d'au moins une plage dudit support d'enregistrement (1).
7. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le signe associé à chacun desdits codes est adjacent audit code.
8. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le signe associé à chacun desdits codes est superposé
audit code.
9. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce qu'on formate ledit support d'enregistrement (1) en secteurs consécutifs (1i).
10. Procédé conforme à la revendication 9, adapté à l'enregistrement sur ledit support (1) d'objets documentaires de types différents, caractérisé
en ce qu'on conforme lesdits secteurs (1i) en fonction du type de chaque objet.
11. Procédé conforme à la revendication 10, caractérisé en ce que, pour chaque objet enregistré, on enregistre en outre un répertoire (R) des secteurs (1 i) sur lesquels il est enregistré.
12. Procédé conforme à la revendication 11, caractérisé en ce que ledit répertoire (R) est à lecture visuelle.
13. Procédé conforme à la revendication 12, caractérisé en ce que ledit répertoire (R) est en outre à lecture automatique.
14. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce qu'on enregistre en outre, pour chaque objet documentaire enregistré, une nomenclature, à lecture visuelle, des informations à prendre en compte pour préparer une lecture automatique de l'enregistrement.
15. Procédé conforme à la revendication14, caractérisé en ce que ladite nomenclature inclut les règles dudit codage de signes.
16. Procédé conforme à la revendication 15, caractérisé en ce que ladite nomenclature comprend une représentation schématique (RS) de la distribution desdites données relatives à au moins un desdits objets, sur un secteur courant (1i) dudit support.
17. Procédé conforme à la revendication 16, caractérisé en ce que ladite nomenclature comprend des pictogrammes (L1,L2,L3) pour aider à la reconnaissance visuelle de diverses parties d'enregistrement d'un objet comportant des enregistrements de natures différentes.
18. Procédé conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on enregistre en outre sur ledit support, un aperçu (AP) à lecture visuelle de caractéristiques desdites données à lecture automatique, propre à permettre la présélection d'une partie d'intérêt (PI) dudit enregistrement (A).
19. Procédé conforme à l'ensemble des revendications 11 et 18, caractérisé en ce que ledit aperçu est intégré audit répertoire.
20. Support d'enregistrement (1) de données obtenu par la mise en oeuvre du procédé conforme à la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend :
a) un enregistrement codé (A) desdites données permettant leur lecture automatique, b) un enregistrement (B), à lecture visuelle intuitive, des connaissances nécessaires à la mise en oeuvre de moyens de décodage (MD) desdites données, pour leur lecture automatique.
21. Support d'enregistrement conforme à la revendication 20, caractérisé en ce que lesdits enregistrements (A) et (B) sont portés par une couche d'un matériau d'enregistrement à lecture optique.
22. Support d'enregistrement conforme à la revendication 21, caractérisé en ce qu'il prend la forme d'un produit en feuille.
23. Support d'enregistrement conforme à la revendication 21, caractérisé en ce qu'il prend la forme d'un produit en bande (1).
24. Support d'enregistrement conforme à la revendication 23, caractérisé en ce qu'il est formaté en secteurs consécutifs (1i) selon l'axe longitudinal de ladite bande (1).
25. Support d'enregistrement conforme à la revendication 24, caractérisé en ce qu'il comprend, sur au moins une extrémité de la bande (1), des secteurs (1a à 1e) à lecture visuelle dévolus à l'enregistrement de caractéristiques du contenu desdites données codées à lecture automatique, lesdites données codées étant enregistrées sur des secteurs (1i) de ladite bande (1) associés auxdits secteurs (1a à 1e) à lecture visuelle.
26. Support d'enregistrement conforme à la revendication 25, caractérisé en ce que lesdits secteurs (1a à 1e) à lecture visuelle comprennent des secteurs (1b, 1d) dévolus à l'enregistrement d'une nomenclature des informations à prendre en compte pour préparer une lecture automatique dudit enregistrement codé (A) desdites données.
27. Support conforme à l'une quelconque des revendications 25 et 26, caractérisé en ce que lesdits secteurs à lecture visuelle (1a à 1e) sont répétés à l'autre extrémité de ladite bande (1).
28. Support conforme à l'une quelconque des revendications 24 à 27, comportant des enregistrements de plusieurs objets documentaires de type différents, caractérisé en ce que les diverses longueurs successives de ladite bande(1) qui supportant lesdits enregistrements sont formatées en secteurs de dimensions adaptées au type de l'enregistrement correspondant.
29. Support conforme à l'une quelconque des revendications 20 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend des enregistrements de données conçues pour être utilisées lors d'opérations de restauration/ réparation dudit support.
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