CA2567060A1 - Connecteur auto-centre a verrouillage inertiel - Google Patents
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- H01R—ELECTRICALLY-CONDUCTIVE CONNECTIONS; STRUCTURAL ASSOCIATIONS OF A PLURALITY OF MUTUALLY-INSULATED ELECTRICAL CONNECTING ELEMENTS; COUPLING DEVICES; CURRENT COLLECTORS
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Abstract
Le porte-contacts mobile (2) et le verrou (3) comportent des moyens de solidarisation pour assurer leur insertion simultanée dans le porte-contacts fixe (1), et de désolidarisation en fin de phase de connexion, pour assurer, par effet inertiel, le verrouillage du connecteur.
Description
CONNECTEUR AUTO-CENTRE A VERROUILLAGE
INERTIEL
L'invention concerne un connecteur auto-centré à verrouillage inertiel.
Un tel connecteur est prévu pour assurer le raccordement entre deux faisceaux de conducteurs, ou le raccordement d'un faisceau sur un circuit imprimé.
Un premier problème technique à résoudre est celui de la mise en place correcte de la partie mobile du connecteur par rapport à la partie fixe.
Un deuxième problème technique posé par ces connecteurs est celui de la qualité de surface des plots de contact électrique, alors que dans chacune des parties du connecteur, ces surfaces sont à l'air libre avant la connexion.
Un troisième problème technique est lié à la polarisation uniforme des contacts de la partie mobile du connecteur au moyen d'un shunt qui doit être enlevé au moment de la connexion.
Un but de l'invention est de proposer un connecteur susceptible de résoudre ces problèmes de façon simple et efficace. Un autre but de l'invention est de proposer un connecteur assurant un verrouillage en position du connecteur de façon pratiquement automatique à l'issue de la manoeuvre de connexion.
La présente invention a pour objet un connecteur autocentré à
verrouillage inertiel, comportant un porte-contacts fixe, un porte-contacts mobile et un verrou, caractérisé en ce que le porte-contacts mobile et le verrou comportent des moyens de solidarisation pour assurer l'insertion simultanée du porte-contacts mobile et du verrou dans le porte-contacts
INERTIEL
L'invention concerne un connecteur auto-centré à verrouillage inertiel.
Un tel connecteur est prévu pour assurer le raccordement entre deux faisceaux de conducteurs, ou le raccordement d'un faisceau sur un circuit imprimé.
Un premier problème technique à résoudre est celui de la mise en place correcte de la partie mobile du connecteur par rapport à la partie fixe.
Un deuxième problème technique posé par ces connecteurs est celui de la qualité de surface des plots de contact électrique, alors que dans chacune des parties du connecteur, ces surfaces sont à l'air libre avant la connexion.
Un troisième problème technique est lié à la polarisation uniforme des contacts de la partie mobile du connecteur au moyen d'un shunt qui doit être enlevé au moment de la connexion.
Un but de l'invention est de proposer un connecteur susceptible de résoudre ces problèmes de façon simple et efficace. Un autre but de l'invention est de proposer un connecteur assurant un verrouillage en position du connecteur de façon pratiquement automatique à l'issue de la manoeuvre de connexion.
La présente invention a pour objet un connecteur autocentré à
verrouillage inertiel, comportant un porte-contacts fixe, un porte-contacts mobile et un verrou, caractérisé en ce que le porte-contacts mobile et le verrou comportent des moyens de solidarisation pour assurer l'insertion simultanée du porte-contacts mobile et du verrou dans le porte-contacts
2 fixe, et de désolidarisation en fin de phase de connexion, pour assurer , par effet inertiel, le verrouillage du connecteur.
Selon d'autres caractéristiques :
- les moyens de solidarisation sont constitués par un ergot pour le porte-contacts mobile et une lumière pour le verrou ;
- l'ergot comporte une surface extérieure en dièdre obtus, constituée de deux faces planes qui coopèrent, au cours du mouvement d'insertion, respectivement avec un quatrième épaulement du porte-contacts fixe et avec la lumière pour assurer un mouvement transversal du porte-contacts mobile et la désolidarisation du verrou et du porte-contacts mobile ;
- le porte-contacts fixe est constitué d'une base portant les contacts électriques fixes et d'une pal-tie supérieure, sensiblement tubulaire, dont les parois présentent des bords inclinés vers l'intérieur pour guider l'insel-tion du porte-contacts mobile ;
- les parois arrière et avant du porte-contacts fixe comportent respectivement un premier épaulement et un deuxième épaulement pour assurer le guidage du verrou dans la phase de connexion ;
- la paroi avant du porte-contacts fixe comporte un troisième épaulement coopérant avec une première creusure du porte-contacts mobile pour assurer le mouvement transversal du porte-contacts mobile ;
- la base du porte-contacts fixe porte un doigt coopérant avec une deuxième creusure du porte-contacts mobile pour assurer le mouvement transversal du porte-contacts mobile ;
- le porte-contacts mobile présente une saignée dans laquelle est disposé un shunt pour les contacts électriques ;
- le verrou porte une languette apte à décoller le shunt des contacts électriques en phase de verrouillage du connecteur.
Selon d'autres caractéristiques :
- les moyens de solidarisation sont constitués par un ergot pour le porte-contacts mobile et une lumière pour le verrou ;
- l'ergot comporte une surface extérieure en dièdre obtus, constituée de deux faces planes qui coopèrent, au cours du mouvement d'insertion, respectivement avec un quatrième épaulement du porte-contacts fixe et avec la lumière pour assurer un mouvement transversal du porte-contacts mobile et la désolidarisation du verrou et du porte-contacts mobile ;
- le porte-contacts fixe est constitué d'une base portant les contacts électriques fixes et d'une pal-tie supérieure, sensiblement tubulaire, dont les parois présentent des bords inclinés vers l'intérieur pour guider l'insel-tion du porte-contacts mobile ;
- les parois arrière et avant du porte-contacts fixe comportent respectivement un premier épaulement et un deuxième épaulement pour assurer le guidage du verrou dans la phase de connexion ;
- la paroi avant du porte-contacts fixe comporte un troisième épaulement coopérant avec une première creusure du porte-contacts mobile pour assurer le mouvement transversal du porte-contacts mobile ;
- la base du porte-contacts fixe porte un doigt coopérant avec une deuxième creusure du porte-contacts mobile pour assurer le mouvement transversal du porte-contacts mobile ;
- le porte-contacts mobile présente une saignée dans laquelle est disposé un shunt pour les contacts électriques ;
- le verrou porte une languette apte à décoller le shunt des contacts électriques en phase de verrouillage du connecteur.
3 L'invention a également pour objet un procédé de connexion et de verrouillage d'un connecteur électrique comprenant un porte-contacts fixe, un porte-contacts mobile et un verrou, caractérisé par les étapes suivantes :
- solidariser le verrou et le porte-contacts mobile, pour former un sous-ensemble, - insérer ledit sous-ensemble dans le porte-contacts fixe par un mouvement axial, - par des moyens mécaniques, superposer au mouvement axial d'insertion un mouvement transversal afin de nettoyer les surfaces de connexion, - par ce mouvement transversal, déclencher la désolidarisation du verrou et du porte-contacts mobile pour assurer, par effet inertiel, d'une part la fin de la connexion du porte-contacts mobile sur le pol-te-contacts fixe, d'autre part la poursuite par le verrou du mouvement axial, - verrouiller le connecteur par encliquetage du verrou sur le porte-contacts fixe.
D'autres caractéristiques ressortent de la description qui suit faite avec référence aux dessins annexés d'un exemple de réalisation d'un connecteur selon l'invention, dans lequel :
- la figure 1 est une vue de dessus du connecteur ;
- la figure 2 est une vue en coupe selon la line AA de la figure 1, représentant l'ensemble du connecteur en position verrouillée ;
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne BB de la figure 1, représentant l'ensemble du connecteur au début de la phase de connexion ;
- solidariser le verrou et le porte-contacts mobile, pour former un sous-ensemble, - insérer ledit sous-ensemble dans le porte-contacts fixe par un mouvement axial, - par des moyens mécaniques, superposer au mouvement axial d'insertion un mouvement transversal afin de nettoyer les surfaces de connexion, - par ce mouvement transversal, déclencher la désolidarisation du verrou et du porte-contacts mobile pour assurer, par effet inertiel, d'une part la fin de la connexion du porte-contacts mobile sur le pol-te-contacts fixe, d'autre part la poursuite par le verrou du mouvement axial, - verrouiller le connecteur par encliquetage du verrou sur le porte-contacts fixe.
D'autres caractéristiques ressortent de la description qui suit faite avec référence aux dessins annexés d'un exemple de réalisation d'un connecteur selon l'invention, dans lequel :
- la figure 1 est une vue de dessus du connecteur ;
- la figure 2 est une vue en coupe selon la line AA de la figure 1, représentant l'ensemble du connecteur en position verrouillée ;
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne BB de la figure 1, représentant l'ensemble du connecteur au début de la phase de connexion ;
4 - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne CC de la figure 1 représentant l'ensemble du connecteur au début de la phase de connexion ;
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne DD de la figure 1 représentant le verrou au début de la phase de connexion ;
- les figures 6 et 7 sont analogues respectivement aux figures 4 et pendant la phase de connexion ;
- les figures 8 et 9 sont analogues respectivement aux figures 6 et 7 en fin de phase de connexion ;
- les figures 10 et 11 sont analogues respectivement aux figures 8 et 9 après déshuntage.
- la figure 12 est une vue d'ensemble de l'arrière, avant connexion, d'un exemple de réalisation d'un connecteur selon l'invention pour le raccordement d'un faisceau de conducteurs sur un circuit imprimé, - la figure 13 est une vue en perspective du porte-contacts fixe de la figure 12, en position sur le circuit imprimé, - la figure 14 est une vue du connecteur de la figure 12 en fin de connexion.
Sur les dessins, le connecteur selon l'invention comporte essentiellement trois pièces mécaniques, en dehors des contacts électriques à pression et d'un shunt éventuel destiné à maintenir au même potentiel les contacts électriques de la partie mobile du connecteur. Ces trois pièces mécaniques sont un porte-contacts fixe 1, un porte-contacts mobile 2 et un verrou 3.
Le porte-contacts fixe 1 se présente comme un corps creux, de forme sensiblement parallélépipédique, avec une base 4 portant les contacts électriques fixes, et une partie supérieure 5, sensiblement tubulaire, pour recevoir le porte-contacts mobile 2 et le verrou 3.
L'ouvel-ture de la partie supérieure 5 du porte- contacts fixe 1 comporte des bords 6 inclinés vers l'intérieur, pour constituer des rampes de guidage du porte-contacts mobile 2.
Sur la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1, les bords 6 constituent des arêtes de retenue du porte-contacts mobile 2 en fin de phase de connexion.
Sur les parois latérales 8, 9 du porte-contacts fixe 1, les bords 6 constituent des arêtes de retenue du verrou 3 en fin de phase de verrouillage.
Au voisinage des parois latérales 8, 9, (ligne de coupe DD, figure
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne DD de la figure 1 représentant le verrou au début de la phase de connexion ;
- les figures 6 et 7 sont analogues respectivement aux figures 4 et pendant la phase de connexion ;
- les figures 8 et 9 sont analogues respectivement aux figures 6 et 7 en fin de phase de connexion ;
- les figures 10 et 11 sont analogues respectivement aux figures 8 et 9 après déshuntage.
- la figure 12 est une vue d'ensemble de l'arrière, avant connexion, d'un exemple de réalisation d'un connecteur selon l'invention pour le raccordement d'un faisceau de conducteurs sur un circuit imprimé, - la figure 13 est une vue en perspective du porte-contacts fixe de la figure 12, en position sur le circuit imprimé, - la figure 14 est une vue du connecteur de la figure 12 en fin de connexion.
Sur les dessins, le connecteur selon l'invention comporte essentiellement trois pièces mécaniques, en dehors des contacts électriques à pression et d'un shunt éventuel destiné à maintenir au même potentiel les contacts électriques de la partie mobile du connecteur. Ces trois pièces mécaniques sont un porte-contacts fixe 1, un porte-contacts mobile 2 et un verrou 3.
Le porte-contacts fixe 1 se présente comme un corps creux, de forme sensiblement parallélépipédique, avec une base 4 portant les contacts électriques fixes, et une partie supérieure 5, sensiblement tubulaire, pour recevoir le porte-contacts mobile 2 et le verrou 3.
L'ouvel-ture de la partie supérieure 5 du porte- contacts fixe 1 comporte des bords 6 inclinés vers l'intérieur, pour constituer des rampes de guidage du porte-contacts mobile 2.
Sur la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1, les bords 6 constituent des arêtes de retenue du porte-contacts mobile 2 en fin de phase de connexion.
Sur les parois latérales 8, 9 du porte-contacts fixe 1, les bords 6 constituent des arêtes de retenue du verrou 3 en fin de phase de verrouillage.
Au voisinage des parois latérales 8, 9, (ligne de coupe DD, figure
5), la partie supérieure 5 du porte-contacts fixe 1 présente : sur la paroi arrière 7, un prof.l avec un premier épaulement 10, la paroi ayant sensiblement l'épaisseur du bord incliné 6 au dessus de l'épaulement 10 et une épaisseur plus faible en dessous ; et sur la paroi avant 11, un profil avec un deuxième épaulement 12, la paroi ayant sensiblement l'épaisseur du bord incliné 6 au dessus de l'épaulement 12 et une épaisseur plus grande en dessous. Le deuxième épaulement 12 de la paroi avant 11 est situé entre le bord incliné 6 et le plan 13 des contacts fixes, vers le tiers supérieur, alors que le premier épaulement 10 de la paroi arrière 7 est situé vers le tiers inférieur de l'espace compris entre le bord incliné 6 et le plan 13 de contacts fixes.
Dans le plan de la ligne de coupe CC (figure 4), la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 est uniformément mince et en retrait par rapport au bord incliné 6, ménageant ainsi sous le bord incliné 6 un cran 14 de blocage du porte-contacts mobile 2. La paroi avant 11 présente, au dessus du plan 13 des contacts fixes, un troisième épaulement 15, la
Dans le plan de la ligne de coupe CC (figure 4), la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 est uniformément mince et en retrait par rapport au bord incliné 6, ménageant ainsi sous le bord incliné 6 un cran 14 de blocage du porte-contacts mobile 2. La paroi avant 11 présente, au dessus du plan 13 des contacts fixes, un troisième épaulement 15, la
6 paroi 11 étant mince au dessus de l'épaulement 15 et plus épaisse en dessous.
Dans le plan de la ligne de coupe BB (figure 3), le porte- contacts fixe 1 présente, en relief au dessus du plan 13 des contacts fixes, un doigt 16 en arrière des contacts fixes, et sur la paroi avant 11, juste en dessous du bord incliné 6, un quatrième épaulement 17, la paroi étant plus épaisse en dessous de l'épaulement 17.
Dans la base 4 sont disposés les contacts électriques fixes 18, perpendiculairement au plan 13 des contacts fixes. Ces contacts 18 sont de préférence à pression, c'est-à-dire que leurs plots de contact sont saillants au dessus du plan 13 et sont aptes à se déplacer élastiquement lors de l'appui des contacts mobiles.
Le porte-contacts mobile 2 est de forme générale parallélépipédique. Il comporte des contacts électriques mobiles 19 de préférence à pression aptes à venir en appui sur les contacts fixes 18. Ces contacts 19 sont logés dans la partie centrale du porte-contacts mobile 2 et sont saillants au dessous de la face inférieure 20 du porte-contacts mobile 2.
Le porte-contacts mobile 2 est destiné à être introduit dans la partie supérieure 5 du porte contacts fixe 1, et à être déplacé vers la paroi arrière 7 après franchissement du cran de blocage 14 (figure 4). A cet effet, la paroi arrière 21 présente à sa partie inférieure un premier chanfrein 22 destiné, en coopération avec le bord incliné 6 de la paroi arrière 7 du porte- contacts fixe 1, à faciliter le centrage du porte-contacts mobile 2 et son introduction dans le porte-contacts fixe 1. De même, la paroi avant 23 du porte-contacts mobile 2 présente à sa partie inférieure un deuxième chanfrein 24 (figure 3) destiné à coopérer avec le bord incliné 6 de la paroi avant 11 du porte-contacts fixe 1.
Dans le plan de la ligne de coupe BB (figure 3), le porte- contacts fixe 1 présente, en relief au dessus du plan 13 des contacts fixes, un doigt 16 en arrière des contacts fixes, et sur la paroi avant 11, juste en dessous du bord incliné 6, un quatrième épaulement 17, la paroi étant plus épaisse en dessous de l'épaulement 17.
Dans la base 4 sont disposés les contacts électriques fixes 18, perpendiculairement au plan 13 des contacts fixes. Ces contacts 18 sont de préférence à pression, c'est-à-dire que leurs plots de contact sont saillants au dessus du plan 13 et sont aptes à se déplacer élastiquement lors de l'appui des contacts mobiles.
Le porte-contacts mobile 2 est de forme générale parallélépipédique. Il comporte des contacts électriques mobiles 19 de préférence à pression aptes à venir en appui sur les contacts fixes 18. Ces contacts 19 sont logés dans la partie centrale du porte-contacts mobile 2 et sont saillants au dessous de la face inférieure 20 du porte-contacts mobile 2.
Le porte-contacts mobile 2 est destiné à être introduit dans la partie supérieure 5 du porte contacts fixe 1, et à être déplacé vers la paroi arrière 7 après franchissement du cran de blocage 14 (figure 4). A cet effet, la paroi arrière 21 présente à sa partie inférieure un premier chanfrein 22 destiné, en coopération avec le bord incliné 6 de la paroi arrière 7 du porte- contacts fixe 1, à faciliter le centrage du porte-contacts mobile 2 et son introduction dans le porte-contacts fixe 1. De même, la paroi avant 23 du porte-contacts mobile 2 présente à sa partie inférieure un deuxième chanfrein 24 (figure 3) destiné à coopérer avec le bord incliné 6 de la paroi avant 11 du porte-contacts fixe 1.
7 PCT/FR2005/001235 A sa partie supérieure (figure 4), la paroi arrière 21 du porte-contacts mobile 2 présente un cinquième épaulement 25, arrondi, destiné
à coopérer avec le cran de blocage 14 du porte-contacts fixe 1.
Dans le plan de la ligne de coupe CC (figure 4), la paroi avant 23 du porte-contacts mobile 2 présente une première creusure 26, à profil courbe, destinée à coopérer avec le troisième épaulement 15 du porte-contacts fixe 1 pour assurer le déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2.
Dans une saignée 27 du porte-contacts mobile 2 (figure 6) est disposé un shunt 28 sous forme d'une lame élastiquement déformable, dont le bord inférieur recourbé est en contact avec les contacts électriques mobiles 191orsque le connecteur n'est pas verrouillé.
Dans la partie médiane, correspondant à la ligne de coupe BB
(figure 3) le porte-contacts mobile 2 présente, à sa partie inférieure, une deuxième creusure 29 à profil courbe, destinée à coopérer avec le doigt 16 du porte-contacts fixe 1 pour assurer le déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2.
Sur sa partie avant, le porte-contacts mobile 2 porte un bras 30 incliné vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal du connecteur, ce bras 30 étant solidaire de la partie inférieure du porte-contacts mobile 2, près de la face inférieure 20. A son extrémité libre située vers le haut, le bras 30 porte un ergot 31 en saillie vers l'extérieur au moyen d'un profil courbe 32.
Cet ergot 31 présente vers l'extérieur une surface en forme de dièdre obtus, constituée de deux faces planes 33 et 34.
La face inférieure 33 est apte à coopérer avec le quatrième épaulement 17 du porte-contacts fixe 1, et la face supérieure 34 est apte à
à coopérer avec le cran de blocage 14 du porte-contacts fixe 1.
Dans le plan de la ligne de coupe CC (figure 4), la paroi avant 23 du porte-contacts mobile 2 présente une première creusure 26, à profil courbe, destinée à coopérer avec le troisième épaulement 15 du porte-contacts fixe 1 pour assurer le déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2.
Dans une saignée 27 du porte-contacts mobile 2 (figure 6) est disposé un shunt 28 sous forme d'une lame élastiquement déformable, dont le bord inférieur recourbé est en contact avec les contacts électriques mobiles 191orsque le connecteur n'est pas verrouillé.
Dans la partie médiane, correspondant à la ligne de coupe BB
(figure 3) le porte-contacts mobile 2 présente, à sa partie inférieure, une deuxième creusure 29 à profil courbe, destinée à coopérer avec le doigt 16 du porte-contacts fixe 1 pour assurer le déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2.
Sur sa partie avant, le porte-contacts mobile 2 porte un bras 30 incliné vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal du connecteur, ce bras 30 étant solidaire de la partie inférieure du porte-contacts mobile 2, près de la face inférieure 20. A son extrémité libre située vers le haut, le bras 30 porte un ergot 31 en saillie vers l'extérieur au moyen d'un profil courbe 32.
Cet ergot 31 présente vers l'extérieur une surface en forme de dièdre obtus, constituée de deux faces planes 33 et 34.
La face inférieure 33 est apte à coopérer avec le quatrième épaulement 17 du porte-contacts fixe 1, et la face supérieure 34 est apte à
8 coopérer avec le verrou 3, pour accompagner le déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2.
Le verrou 3 se présente comme une pièce en trois volets : un volet central 35 et deux volets latéraux 36 et 37.
Le volet central 35 est inséré entre la paroi avant 11 du porte-contacts fixe 1 et le porte-contacts mobile 2. Dans sa zone médiane (figure 3), il présente une lumière 38 apte à recevoir l'ergot 31 avant insertion du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1.
Les volets latéraux 36 et 37 sont insérés entre les parois latérales 8 et 9, respectivement, du porte-contacts fixe 1 et le porte-contacts mobile 2 (figure 2). A leur partie inférieure, ils présentent un chanfrein, respectivement 39 et 40, pour faciliter le centrage du porte-contacts mobile 2 lors de son insertion dans le pol-te-contacts fixe 1. A leur partie supérieure, ils sont constitués de deux parois séparées par un espace ouvert en haut, de façon à permettre une déformation élastique des parois extérieures 41 et 42 respectivement. Les parois extérieures 41 et 42 présentent chacune un cran extérieur 43 et 44 respectivement apte à
coopérer avec le bord incliné 6 de la paroi latérale correspondante 8, 9 respectivement, du porte-contacts fixe 1 pour assurer le verrouillage en position de connexion du connecteur. Sur leur face intérieure, les volets latéraux 36 et 37 présentent chacun un cran (figure 2) coopérant avec un cran correspondant disposé sur la face extérieure du porte-contacts mobile 2, pour assurer l'insertion du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1.
Les volets latéraux 36, 37 ont un contour polygonal pour pouvoir s'insérer entre la paroi avant 11 et la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1, qui comportent chacune un épaulement, 12 et 10 respectivement, et une variation d'épaisseur au niveau de leur épaulement respectif.
Le verrou 3 se présente comme une pièce en trois volets : un volet central 35 et deux volets latéraux 36 et 37.
Le volet central 35 est inséré entre la paroi avant 11 du porte-contacts fixe 1 et le porte-contacts mobile 2. Dans sa zone médiane (figure 3), il présente une lumière 38 apte à recevoir l'ergot 31 avant insertion du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1.
Les volets latéraux 36 et 37 sont insérés entre les parois latérales 8 et 9, respectivement, du porte-contacts fixe 1 et le porte-contacts mobile 2 (figure 2). A leur partie inférieure, ils présentent un chanfrein, respectivement 39 et 40, pour faciliter le centrage du porte-contacts mobile 2 lors de son insertion dans le pol-te-contacts fixe 1. A leur partie supérieure, ils sont constitués de deux parois séparées par un espace ouvert en haut, de façon à permettre une déformation élastique des parois extérieures 41 et 42 respectivement. Les parois extérieures 41 et 42 présentent chacune un cran extérieur 43 et 44 respectivement apte à
coopérer avec le bord incliné 6 de la paroi latérale correspondante 8, 9 respectivement, du porte-contacts fixe 1 pour assurer le verrouillage en position de connexion du connecteur. Sur leur face intérieure, les volets latéraux 36 et 37 présentent chacun un cran (figure 2) coopérant avec un cran correspondant disposé sur la face extérieure du porte-contacts mobile 2, pour assurer l'insertion du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1.
Les volets latéraux 36, 37 ont un contour polygonal pour pouvoir s'insérer entre la paroi avant 11 et la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1, qui comportent chacune un épaulement, 12 et 10 respectivement, et une variation d'épaisseur au niveau de leur épaulement respectif.
9 Ainsi, le volet 36 présente une partie supérieure en trapèze rectangle, avec un bord supérieur 45 horizontal sur la figure 5, un bord avant 46 vertical, un bord arrière 47 vertical et plus long que le bord avant 46. Le bord avant 46 et le bord alTière 47 se prolongent chacun vers le bas par un segment, 48, 49 respectivement, oblique vers l'arrière.
Les deux segments 48 et 49 sont sensiblement égaux et parallèles entre eux. Le segment 48, se prolonge par un segment droit 50, parallèle au bord devant 46, qui s'étend jusqu'à hauteur de l'arête 51 qui limite le segment 49. Ensuite, deux segments obliques 52 et 53 convergent vers le bord inférieur 54 horizontal du volet 36.
La distance la plus courte entre la paroi avant 11 et la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 dans le plan de la ligne de coupe DD est égale à la longueur du bord supérieur 45 du volet 36 après verrouillage du connecteur (figure 11). Elle est égale à la distance entre l'arête 51 et le segment droit 50 au début de la connexion (figure 5). Pendant la phase de connexion, les deux segments obliques vers l'arrière, 48 et 49, suivent les arêtes des épaulements 12 et 10, respectivement pour assurer le déplacement vers l'arrière du verrou 3 et, par voie de conséquence, du porte-contacts mobile 2.
Au droit de la ligne de coupe CC, le verrou 3 porte une languette 55 destinée, en phase de verrouillage du connecteur (figure 10), à
décoller le shunt 28 des contacts électriques du porte-contacts mobile 2.
Le fonctionnement du connecteur s'analyse de la manière suivante.
Le porte-contacts fixe 1 étant en place, le sous-ensemble constitué
par le porte-contacts mobile 2 et le verrou 3 est présenté et approché, par exemple manuellement, de l'ouverture supérieure du porte-contacts fixe 1. Les chanfreins 22, 24, 39, 40, coopèrent avec les bords inclinés 6 pour guider l'insertion du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1. Puis, le segment oblique 52 glisse sur le deuxième épaulement 12 pour guider le volet 36 entre les parois avant 11 et arrière 7, jusqu'à ce que l'arête 51 atteigne la paroi arrière 7.
Dans la phase de début de connexion, (figure 4 et 5), le volet 36 est guidé par l'appui du segment droit 50 contre la paroi avant 11 en dessous du deuxième épaulement 12, et par l'appui de l'arête 51 sur la paroi arrière 7. Par ailleurs, la paroi arrière 21 du porte-contacts mobile 2 glisse sur le bord incliné 6, et le verrou 3 glisse contre la paroi avant de la partie supérieure 5 du porte-contacts fixe 1.
Dans la phase de connexion (figures 6 et 7), les segments obliques 48 et 49 glissent respectivement sur les arêtes des épaulements 12 et 10.
Il en résulte un déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2, qui se combine au mouvement de descente résultant de la pression, manuelle par exemple, exercée sur le verrou 3. Simultanément, la première creusure 26 coopère avec le troisième épaulement 15 (figure 6) et la deuxième creusure 29 coopère avec le doigt 16 (figure 3) pour contraindre le porte-contacts mobile 2 à se déplacer vers l'arrière.
Ce déplacement vers l'arrière, alors que les contacts électriques sont en contact, assure un nettoyage des surfaces de connexion. La poursuite de la pression sur le verrou 3 et le déplacement corrélatif du porte-contacts mobile 2 vers l'arrière assurent (figure 3) que l'ergot 31 recule petit à petit et cesse d'être retenu par le quatrième épaulement 17.
Sous la pression transmise par le verrou 3, et avec la disparition de la réaction exercée par le quatrième épaulement 17, le porte-contacts mobile 2 descend et recule. La face plane inférieure 33 de l'ergot 31 glisse alors sur le quatrième épaulement 17 et accentue le retrait du porte-contacts mobile 2.
Ce retrait entraîne le recul de l'ergot 31 dans la lumière 38 du verrou 3. La face plane supérieure 34 commence à sortir de la lumière 38, ce qui désolidarise le verrou 3 du porte-contacts mobile 2. Le verrou 3 poursuivant son mouvement de descente, glisse sur la face plane supérieure 34 et repousse vers l'arrière le porte-contacts mobile 2.La désolidarisation du verrou 3 et du porte-contacts mobile 2 entraîne un effet inertiel et assure l'achèvement de la manoeuvre de connexion jusqu'au verrouillage du connecteur. Le porte-contacts mobile 2 achève son mouvement de descente et de recul vers la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 ; grâce à son cinquième épaulement arrondi 25, la partie arrière du porte-contacts mobile 2 s'insère sous le cran de blocage 14.
Dans la phase de fin de connexion (figure 8 et 9), les mouvements du porte-contacts mobile 2 sont terminés, le cran de blocage 14 assure le maintien du porte-contacts mobile 2 et l'effort de pression des contacts électriques. Cette disposition permet d'assurer le maintien de la connexion et de diminuer le nombre de pièces dans le remontage des cotes. Le bord avant 46 du volet 36 est en appui sur la paroi avant 11 du porte-contacts fixe 1 en dessous du deuxième épaulement 12, et le bord arrière 47 du volet 36 est en appui sur la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 au dessus du premier épaulement 10.
Dans la phase de verrouillage (figures 10, 11 et 2) et toujours par effet inertiel, le mouvement de descente du seul verrou 3 se poursuit jusqu'à ce que les crans 43 et 44 des parois extérieures 41 et 42 des volets latéraux 36 et 37 respectivement, franchissent les bords inclinés 6 du porte-contacts fixe 1 et viennent s'y verrouiller. Au cours de ce delnier mouvement de descente, le verrou 3 entraîne la languette 55 qui soulève le shunt 28 et assure le déshuntage des contacts électriques.
Le déverrouillage du connecteur s'effectue par application d'une pression manuelle sur les parois extérieures 41, 42 des volets latéraux 36, 37 en vue de les rapprocher l'une de l'autre et de libérer les crans 43, 44 des bords inclinés 6. Le verrou 3 est alors retiré manuellement. Au cours de son mouvement d'extraction, d'une part il libère le shunt 28 qui se remet en place sur les contacts électriques, d'autre part il se resolidarise de l'ergot 31 et entraîne l'extraction du porte-contacts mobile 2.
Ainsi, la solidarisation initiale du verrou 3 et du porte-contacts mobile 2 assure la connexion correcte du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1, puis, au cours du même mouvement, qui se poursuit par effet inertiel après désolidarisation du velTou 3 et du porte-contacts mobile 2, le verrouillage en position du connecteur.
Le connecteur selon l'invention a été décrit dans un mode particulier de réalisation qui n'est nullement limitatif, les équivalents techniques entrant dans le cadre de la présente invention.
Dans l'exemple de réalisation des figures 12 à 14, le porte-contacts, fixe 1 est de hauteur limitée. En effet, le plan 13 des contacts fixes est le plan d'un circuit imprimé 56, et le corps du porte-contacts fixe 1 est fixé sur le support du circuit imprimé 56.
Le mouvement de descente du verrou 3 ne peut s'étendre au dessous du plan du circuit imprimé. Pour que le verrouillage se déroule dans les mêmes conditions que pour le connecteur des figures 1 à 11, les éléments de structure du porte-contacts fixe 1 coopérant avec le verrou 3 sont décalés vers le haut. Ainsi, la cinématique de verrouillage est la même que dans l'exemple décrit aux figures 1 à 11.
L'invention a également pour objet un procédé de connexion et de verrouillage d'un connecteur électrique comprenant un porte-contacts fixe (1), un porte-contacts mobile (2) et un verrou (3), caractérisé par les étapes suivantes :
- solidariser le verrou 3 et le porte-contacts mobile 2, pour former un sous-ensemble, - insérer ledit sous-ensemble dans le porte-contacts fixe 1 par un mouvement axial, - par des moyens mécaniques, superposer au mouvement axial d'insertion un mouvement transversal afin de nettoyer les surfaces de connexion, - par ce mouvement transversal, déclencher la désolidarisation du verrou 3 et du porte-contacts mobile 2 pour assurer, par effet inertiel, d'une part la fin de la connexion du porte-contacts mobile 2 sur le porte-contacts fixe 1, d'autre part la poursuite par le verrou du mouvement axial, - verrouiller le connecteur par encliquetage du verrou sur le porte-contacts fixe 1.
Les deux segments 48 et 49 sont sensiblement égaux et parallèles entre eux. Le segment 48, se prolonge par un segment droit 50, parallèle au bord devant 46, qui s'étend jusqu'à hauteur de l'arête 51 qui limite le segment 49. Ensuite, deux segments obliques 52 et 53 convergent vers le bord inférieur 54 horizontal du volet 36.
La distance la plus courte entre la paroi avant 11 et la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 dans le plan de la ligne de coupe DD est égale à la longueur du bord supérieur 45 du volet 36 après verrouillage du connecteur (figure 11). Elle est égale à la distance entre l'arête 51 et le segment droit 50 au début de la connexion (figure 5). Pendant la phase de connexion, les deux segments obliques vers l'arrière, 48 et 49, suivent les arêtes des épaulements 12 et 10, respectivement pour assurer le déplacement vers l'arrière du verrou 3 et, par voie de conséquence, du porte-contacts mobile 2.
Au droit de la ligne de coupe CC, le verrou 3 porte une languette 55 destinée, en phase de verrouillage du connecteur (figure 10), à
décoller le shunt 28 des contacts électriques du porte-contacts mobile 2.
Le fonctionnement du connecteur s'analyse de la manière suivante.
Le porte-contacts fixe 1 étant en place, le sous-ensemble constitué
par le porte-contacts mobile 2 et le verrou 3 est présenté et approché, par exemple manuellement, de l'ouverture supérieure du porte-contacts fixe 1. Les chanfreins 22, 24, 39, 40, coopèrent avec les bords inclinés 6 pour guider l'insertion du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1. Puis, le segment oblique 52 glisse sur le deuxième épaulement 12 pour guider le volet 36 entre les parois avant 11 et arrière 7, jusqu'à ce que l'arête 51 atteigne la paroi arrière 7.
Dans la phase de début de connexion, (figure 4 et 5), le volet 36 est guidé par l'appui du segment droit 50 contre la paroi avant 11 en dessous du deuxième épaulement 12, et par l'appui de l'arête 51 sur la paroi arrière 7. Par ailleurs, la paroi arrière 21 du porte-contacts mobile 2 glisse sur le bord incliné 6, et le verrou 3 glisse contre la paroi avant de la partie supérieure 5 du porte-contacts fixe 1.
Dans la phase de connexion (figures 6 et 7), les segments obliques 48 et 49 glissent respectivement sur les arêtes des épaulements 12 et 10.
Il en résulte un déplacement vers l'arrière du porte-contacts mobile 2, qui se combine au mouvement de descente résultant de la pression, manuelle par exemple, exercée sur le verrou 3. Simultanément, la première creusure 26 coopère avec le troisième épaulement 15 (figure 6) et la deuxième creusure 29 coopère avec le doigt 16 (figure 3) pour contraindre le porte-contacts mobile 2 à se déplacer vers l'arrière.
Ce déplacement vers l'arrière, alors que les contacts électriques sont en contact, assure un nettoyage des surfaces de connexion. La poursuite de la pression sur le verrou 3 et le déplacement corrélatif du porte-contacts mobile 2 vers l'arrière assurent (figure 3) que l'ergot 31 recule petit à petit et cesse d'être retenu par le quatrième épaulement 17.
Sous la pression transmise par le verrou 3, et avec la disparition de la réaction exercée par le quatrième épaulement 17, le porte-contacts mobile 2 descend et recule. La face plane inférieure 33 de l'ergot 31 glisse alors sur le quatrième épaulement 17 et accentue le retrait du porte-contacts mobile 2.
Ce retrait entraîne le recul de l'ergot 31 dans la lumière 38 du verrou 3. La face plane supérieure 34 commence à sortir de la lumière 38, ce qui désolidarise le verrou 3 du porte-contacts mobile 2. Le verrou 3 poursuivant son mouvement de descente, glisse sur la face plane supérieure 34 et repousse vers l'arrière le porte-contacts mobile 2.La désolidarisation du verrou 3 et du porte-contacts mobile 2 entraîne un effet inertiel et assure l'achèvement de la manoeuvre de connexion jusqu'au verrouillage du connecteur. Le porte-contacts mobile 2 achève son mouvement de descente et de recul vers la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 ; grâce à son cinquième épaulement arrondi 25, la partie arrière du porte-contacts mobile 2 s'insère sous le cran de blocage 14.
Dans la phase de fin de connexion (figure 8 et 9), les mouvements du porte-contacts mobile 2 sont terminés, le cran de blocage 14 assure le maintien du porte-contacts mobile 2 et l'effort de pression des contacts électriques. Cette disposition permet d'assurer le maintien de la connexion et de diminuer le nombre de pièces dans le remontage des cotes. Le bord avant 46 du volet 36 est en appui sur la paroi avant 11 du porte-contacts fixe 1 en dessous du deuxième épaulement 12, et le bord arrière 47 du volet 36 est en appui sur la paroi arrière 7 du porte-contacts fixe 1 au dessus du premier épaulement 10.
Dans la phase de verrouillage (figures 10, 11 et 2) et toujours par effet inertiel, le mouvement de descente du seul verrou 3 se poursuit jusqu'à ce que les crans 43 et 44 des parois extérieures 41 et 42 des volets latéraux 36 et 37 respectivement, franchissent les bords inclinés 6 du porte-contacts fixe 1 et viennent s'y verrouiller. Au cours de ce delnier mouvement de descente, le verrou 3 entraîne la languette 55 qui soulève le shunt 28 et assure le déshuntage des contacts électriques.
Le déverrouillage du connecteur s'effectue par application d'une pression manuelle sur les parois extérieures 41, 42 des volets latéraux 36, 37 en vue de les rapprocher l'une de l'autre et de libérer les crans 43, 44 des bords inclinés 6. Le verrou 3 est alors retiré manuellement. Au cours de son mouvement d'extraction, d'une part il libère le shunt 28 qui se remet en place sur les contacts électriques, d'autre part il se resolidarise de l'ergot 31 et entraîne l'extraction du porte-contacts mobile 2.
Ainsi, la solidarisation initiale du verrou 3 et du porte-contacts mobile 2 assure la connexion correcte du porte-contacts mobile 2 dans le porte-contacts fixe 1, puis, au cours du même mouvement, qui se poursuit par effet inertiel après désolidarisation du velTou 3 et du porte-contacts mobile 2, le verrouillage en position du connecteur.
Le connecteur selon l'invention a été décrit dans un mode particulier de réalisation qui n'est nullement limitatif, les équivalents techniques entrant dans le cadre de la présente invention.
Dans l'exemple de réalisation des figures 12 à 14, le porte-contacts, fixe 1 est de hauteur limitée. En effet, le plan 13 des contacts fixes est le plan d'un circuit imprimé 56, et le corps du porte-contacts fixe 1 est fixé sur le support du circuit imprimé 56.
Le mouvement de descente du verrou 3 ne peut s'étendre au dessous du plan du circuit imprimé. Pour que le verrouillage se déroule dans les mêmes conditions que pour le connecteur des figures 1 à 11, les éléments de structure du porte-contacts fixe 1 coopérant avec le verrou 3 sont décalés vers le haut. Ainsi, la cinématique de verrouillage est la même que dans l'exemple décrit aux figures 1 à 11.
L'invention a également pour objet un procédé de connexion et de verrouillage d'un connecteur électrique comprenant un porte-contacts fixe (1), un porte-contacts mobile (2) et un verrou (3), caractérisé par les étapes suivantes :
- solidariser le verrou 3 et le porte-contacts mobile 2, pour former un sous-ensemble, - insérer ledit sous-ensemble dans le porte-contacts fixe 1 par un mouvement axial, - par des moyens mécaniques, superposer au mouvement axial d'insertion un mouvement transversal afin de nettoyer les surfaces de connexion, - par ce mouvement transversal, déclencher la désolidarisation du verrou 3 et du porte-contacts mobile 2 pour assurer, par effet inertiel, d'une part la fin de la connexion du porte-contacts mobile 2 sur le porte-contacts fixe 1, d'autre part la poursuite par le verrou du mouvement axial, - verrouiller le connecteur par encliquetage du verrou sur le porte-contacts fixe 1.
Claims (10)
1. Connecteur autocentré à verrouillage inertiel, comportant un porte-contacts fixe (1), un porte-contacts mobile (2) et un verrou (3), dans lequel le porte contacts mobile (2) et le verrou (3) comportent des moyens de solidarisation pour assurer l'insertion simultanée du porte-contacts mobile (2) et du verrou (3) dans le porte-contacts fixe (1), et de désolidarisation en fin de phase de connexion, pour assurer , par effet inertiel, le verrouillage du connecteur, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation sont constitués par un ergot (31) pour le porte-contacts mobile (2) et une lumière (38) pour le verrou (3), et en ce que l'ergot (31) comporte une surface extérieure en dièdre obtus, constituée de deux faces planes (33, 34) qui coopèrent, au cours du mouvement d'insertion, respectivement avec un quatrième épaulement (17) du porte-contacts fixe (1) et avec la lumière (38) pour assurer un mouvement transversal du porte-contacts mobile (2) et la désolidarisation du verrou (3) et du porte-contacts mobile (2).
2. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le porte-contacts fixe (1) est constitué d'une base (4) portant les contacts électriques fixes et d'une partie supérieure (5), sensiblement tubulaire, dont les parois (7, 8, 9, 11) présentent des bords (6) inclinés vers l'intérieur pour guider l'insertion du porte-contacts mobile (2).
3. Connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les parois arrière (7) et avant (11) du porte-contacts fixe (1) comportent respectivement un premier épaulement (10) et un deuxième épaulement (12) pour assurer le guidage du verrou (3) dans la phase de connexion.
4. Connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que la paroi avant (11) du porte-contacts fixe (1) comporte un troisième épaulement (15) coopérant avec une première creusure (26) du porte-contacts mobile (2) pour assurer le mouvement transversal du porte-contacts mobile (2).
5. Connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que la base (4) du porte-contacts fixe (1) porte un doigt (16) coopérant avec une deuxième creusure (29) du porte-contacts mobile (2) pour assurer le mouvement transversal du porte-contacts mobile (2).
6. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le porte-contacts mobile (2) présente une saignée (27) dans laquelle est disposé un shunt (28) pour les contacts électriques.
7. Connecteur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le verrou (3) porte une languette (55) apte à décoller le shunt (28) des contacts électriques en phase de verrouillage du connecteur.
8. Procédé de connexion et de verrouillage d'un connecteur électrique comprenant un porte-contacts fixe (1), un porte-contacts mobile (2) et un verrou (3), caractérisé par les étapes suivantes :
- solidariser le verrou (3) et le porte-contacts mobile (2), pour former un sous-ensemble, - insérer ledit sous-ensemble dans le porte-contacts fixe (1) par un mouvement axial, - par des moyens mécaniques, superposer au mouvement axial d'insertion un mouvement transversal afin de nettoyer les surfaces de connexion, - par ce mouvement transversal, déclencher la désolidarisation du verrou (3) et du porte-contacts mobile (2) pour assurer, par effet inertiel, d'une part la fin de la connexion du porte-contacts mobile (2) sur le porte-contacts fixe (1), d'autre part la poursuite par le verrou du mouvement axial, - verrouiller le connecteur par encliquetage du verrou sur le porte-contacts fixe (1).
- solidariser le verrou (3) et le porte-contacts mobile (2), pour former un sous-ensemble, - insérer ledit sous-ensemble dans le porte-contacts fixe (1) par un mouvement axial, - par des moyens mécaniques, superposer au mouvement axial d'insertion un mouvement transversal afin de nettoyer les surfaces de connexion, - par ce mouvement transversal, déclencher la désolidarisation du verrou (3) et du porte-contacts mobile (2) pour assurer, par effet inertiel, d'une part la fin de la connexion du porte-contacts mobile (2) sur le porte-contacts fixe (1), d'autre part la poursuite par le verrou du mouvement axial, - verrouiller le connecteur par encliquetage du verrou sur le porte-contacts fixe (1).
9. Application du connecteur selon les revendications 1 à 7 au raccordement de deux faisceaux de conducteurs.
10.Application du connecteur selon les revendications 1 à 7 au raccordement d'un faisceau de conducteurs à un circuit imprimé.
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|---|---|---|---|
| FZDE | Discontinued |