CA2373686A1 - Chaussure de sport, notamment de ski alpin, de randonnee, de fond, de surf des neiges, de patin a roulettes ou de patin a glace - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne une chaussure de sport, notamment de skin alpin, de randonée, de fond, de surf des neiges, de patin à roulettes ou de patin à glace. Cette chaussure comporte essentiellement un châssis rigide (11), disposé en dessous de la cheville de lutilisateur, deux bras de liaison (30, 31) entre le châssis et une jambe de l'utilisateur, et deux carters (14, 15) agencés pour lier de façon ferme la jambe de l'utilisateur aux bras de liaison. Le châssis (11) comporte un logement avant (18) et un logement arrière (19) agencés pour recevoir un chausson (12) souple. Ce châssis (11) comporte également deux épaulements (17, 17') permettant de fixer la chaussure (10) dans une fixation conventionnelle. Le chausson (12) peut effectuer des mouvements à l'intérieur du châssis. Ces mouvements peuvent être un mouvement vertical du talon et/ou se faire autour d'un axe longitudinal par rapport au pied de l'utilisateur, de telle façon que la jambe de l'utilisateur puisse effectuer des mouvements naturels lors de la pratique du sport.

Description

"""r """" 16:38 41-24-423-96-03 NITHARDT ---- --12-06-2001 ~ ' ' ' CA 02373686 2001-11-15 CH 000000271 Ces buts sont atteints par une chaussure de sport telle que définie en préambule et caractërisée en ce que ta chaussure comporte des moyens pour autoriser un mouvement, autour d'un axe longitudinal du pied, du chausson par rapport au châssis pendant (utilisation de la chaussure par l'utilisateur et en ce aue le bras de liaisoh est élastitlue en flexion et en rotation.
Selon un premier mode de réalisation, les moyens pour permettre un mouvement du chausson autour d'un axe longitudinal peuvent comporter au moins une protubérance longitudinale disposée entre le chausson et le chàssis, sous le chausson. 1_a protubérance longitudinale peut être solidaire du chausson ou du chàssis.
Selon une variante de réalisation, les moyens pour permettre un mouvement du chausson autour d'un axe longitudinal comportent deux protubérances longitudinales formées d'une plate-forme liée au chausson par l'intermédiaire d'une nervure plane semi-rigide alignée avec ledit axe longitudinal.
La protubérance longitudinale disposée entre le chausson et le châssis définit des espaces de part et d'autre de cette protubérance, ces espaces étant avantageusement remplis d'une matiére souple.
Le chàssis comporte avantageusement des moyens pour autoriser un mouvement vertical de I'arriére du chausson par rapport au chàssis. Ces moyens peuvent comporter un épaulement disposé sur le chausson et une butée formée dans le châssis.
Selon un mode de réalisation préféré, la chaussure selon l'invention comporte un carter postérieur agencé pour âtre adapté à la morphologie du mollet de l'utilisateur, et un carter antérieur agencé pour être adapté à la morphologie du plateau tibial de futüisateur, au moins (un des carters étant lié au bras de liaison.
FEUILLE MODIFI E
Empfanssteit l2.Juni 16:43
2 ~ atrophie des muscles du pied de la cheville et du mollet en fin de saison, ~ froid aux pieds, gelures partielles et complications circulatoires associées.
D'autres chaussures de sport comportent une coque rigide s'arrêtant en dessous de la cheville et censées la libérer ont été réalisées. Ces chaussures ont comme caractéristique de bloquer le pied dans la coque au moyen de brides disposées au niveau du coup de pied.
Les techniques employées pour la conception des chaussures ont évolué
pour offrir un meilleur confort, mais cette action de tenue et de verrouillage du bas de la jambe occasionne encore beaucoup de traumatismes et d'inconfort des utilisateurs souvent exposés à des torsions du bas de la jambe notamment lors des chutes. Avec des chaussures rigides, le temps de résistance maximal de la jambe en torsion est considérablement raccourci par la rigidité des chaussures qui ne permettent pas de mobiliser l'ensemble de la chaîne articulaire et musculaire du segment jambier. Une violente torsion lors d'une chute en arrière est accentuée par le manque de mobilité articulaire et musculaire postérieure de la jambe qui a pour effet de renvoyer brusquement aux genoux les efforts en torsion. La jambe est bloquée par le collier rigide de la chaussure. Ce type de chute largement décrite notamment dans les travaux du professeur Johnson aux Etats-Unis met en évidence le risque des chaussures de ski trop rigides lors des chutes arrière en torsion. D'autre part, il semble que le blocage des articulations du pied et de la cheville soit responsable de la mise au repos des muscles de la jambe. Ces muscles ne sont alors plus correctement utilisés pour réagir en cas de chute ou de changement inattendu de direction et ne protègent donc pas correctement le genou et les ligaments. De plus, la sensibilité du pied est atténuée par ce même verrouillage du pied et du bas de la jambe auquel on ajoute une compression globale externe pour obtenir de la tenue et de la précision. Ceci a pour effet de limiter les activités sensorielles. Dans le cas particulier du ski, ceci explique en partie les difficultés d'équilibration chez beaucoup de skieurs.

WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271
3 Certains développements ont été réalisés pour tenter de résoudre les problèmes des chaussures à coques rigides. L'un de ces développements est illustré dans le brevet américain N° US-A-3 747 235. Ce document décrit une chaussure de ski comportant un chausson rigide fixé au ski et entourant le pied, un levier fixé au chausson et se prolongeant pratiquement jusqu'au niveau du genou, un étrier fixé au levier et destiné à empêcher un mouvement latéral de la jambe par rapport au levier, et une bride qui empêche un mouvement longitudinal de la jambe par rapport au levier. Le chausson rigide s'arrête sous la cheville et ne semble donc pas verrouiller son mouvement. En réalité, lorsque la chaussure est tenue dans une fixation de ski, le pied est bloqué dans la chaussure et l'articulation de la cheville est bloquée. La liaison entre la jambe et la cheville est matérialisée par le levier qui transmet les efforts aux skis de façon à permettre à l'utilisateur de les diriger.
Le but de cette chaussure est d'éviter un certain nombre de problèmes liés aux chaussures à coques rigide, en particulier ceux liés à la compression du pied dans la chaussure (bursites, états douloureux des malléoles,...).
Malheureusement, ce système ne permet pas d'utiliser le verrouillage musculaire et articulaire de l'ensemble de la jambe. Ainsi, un certain nombre de problèmes persistent et d'autres apparaissent.
La liaison entre la jambe et le ski est effectuée juste en dessous du genou.
Ceci implique un risque de déplacement "en tiroir" du genou. Cet effet "tiroir"
est très fréquent chez les sujets atteints de laxité ou de lésions ligamentaires du genou. Ceci peut également créer une inflammation des ligaments au niveau du genou ainsi que la compression des glandes et des faisceaux postérieurs. Cette liaison crée une compression et un écrasement de l'artère tibiale postérieure, limitant l'irrigation du bas de la jambe. Cette bride est également directement en appui sur le péroné. Elle bloque le déplacement de ce dernier qui, lors de chaque mouvement de la jambe, est normalement déplacé, aussi bien en rotation qu'en translation.
4 Le fait de bloquer les déplacements du péroné crée des douleurs et supprime le verrouillage naturel articulaire et musculaire de la jambe. Un autre problème lié à l'utilisation d'une bride est celui de la transmission des mouvements de la jambe au ski. Si la bride est peu serrée, cette transmission S se fait mal et les skis sont difficiles voire impossible à diriger. Pour que la transmission se fasse de façon fiable, il faut que la jambe ne puisse pas du tout bouger dans la bride. Ceci implique que la bride doit étre très serrée.
II
peut en résulter des douleurs du même type que celles qui apparaissent avec l'utilisation de chaussures rigides.
Finalement, un problème essentiel de cette chaussure et de cette fixation vient du fait que le chausson est fixé fermement dans la fixation. Bien que la cheville ne soit pas verrouillée par la chaussure elle-même, le maintien rigide de la chaussure dans la fixation empêche un mouvement naturel du pied, comme cela est expliqué en détail ci-dessous.
II existe d'autres documents décrivant des chaussures de sport conçues pour libérer l'articulation de la cheville. Parmi des documents, on peut citer les demandes de brevet français publiées sous les N° FR-A-2 758 093 et FR-A-745 988 ainsi que la publication allemande DE 27 18 939.
La demande de brevet français FR-A-2 758 093 décrit un patin à roulettes formé d'une chaussure conventionnelle, d'une semelle solidaire de roulettes, d'une plate-forme sur laquelle repose la chaussure, et d'un bras rigide liant la semelle à la jambe de l'utilisateur. Le bras rigide maintien la jambe au moyen d'un anneau. Ce bras est mobile vers l'avant et vers l'arrière, mais pas latéralement.
Etant donné que le mouvement naturel de la cheville implique, lors de sa rotation vers l'avant ou l'arrière, également une rotation latérale, puisque l'axe de rotation de la cheville n'est pas horizontal et perpendiculaire à l'axe de symétrie du corps humain, le fait d'empécher une rotation latérale bloque au WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271 moins partiellement la rotation de la cheville. Le déplacement "en chaîne" de l'ensemble des articulations de la jambe est donc impossible puisque l'un des mouvements est bloqué.
5 La publication allemande DE 27 18 939 décrit une chaussure de ski pouvant être utilisé avec un chausson conventionnel. Cette chaussure comporte une coque dans laquelle le chausson est immobilisé au moyen de coussins d'air.
Le but de cette invention est de maintenir fermement le pied dans la coque, tout en évitant des zones de contrainte. Le fait de maintenir le pied empêche le mouvement naturel de la jambe.
Finalement, la demande FR-A-2 745 988 décrit une chaussure de sport comportant une semelle rigide, une tige basse s'arrêtant en dessous de la cheville et un élément de guidage autorisant une rotation du tibia vers l'avant, tout en empêchant un mouvement latéral.
Comme cela est décrit en détail ci-dessous, les mouvements de la jambe impliquent un mouvement coordonné de la cheville, du genou et de la hanche. Le fait d'interdire le mouvement de l'une des articulations, même dans une seule direction détruit la coordination des mouvements et empêche la jambe d'effectuer un déplacement physiologique.
Les chaussures de sport de l'art antérieur ont toutes comme objectif de maintenir le pied de façon ferme, soit dans une coque rigide, soit par des sangles au niveau du coup du pied, soit par des coussins gonflables, et comme caractéristique d'empêcher le déplacement de la cheville au moins dans une direction.
De ce fait, aucune des inventions décrites dans les documents de l'art antérieur n'autorise un mouvement physiologique de la jambe dans la pratique du sport concerné, même dans le cas où l'articulation de la cheville semble libre.

WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271
6 La présente invention se propose de pallier les inconvénients des chaussures de l'art antérieur en offrant une chaussure autorisant les mouvements physiologiques de la jambe en général et de la cheville et du genou en particulier, notamment en autorisant un mouvement de la plante du pied par rapport au support constitué par le ski ou le patin à roulettes.
Comme mentionné précédemment, la rotation de la jambe dans son ensemble peut ëtre séparée en une rotation du genou, une rotation de la cheville et une rotation de la hanche.
La rotation du genou est commandée par deux groupes de muscles. Le premier groupe est constitué de muscles rotateurs externes qui, lorsqu'ils sont actionnés, ont pour effet de faire tourner le plateau tibial de manière à
diriger la pointe du pied vers l'extérieur. Le deuxième groupe est constitué de muscles rotateurs internes qui ont tendance à diriger la pointe du pied vers l'intérieur. Globalement, le groupe des rotateurs internes est légèrement plus puissant que le groupe des rotateurs externes. La flexion du genou entraîne une rotation vers l'intérieur du tibia ainsi qu'un déplacement du péroné en rotation et en translation autour de son axe longitudinal.
La rotation de la cheville peut se faire autour de trois axes. Un axe pratiquement horizontal et transversal (X) qui passe sensiblement par les deux malléoles, un axe vertical (Y) situé dans le prolongement de la jambe et un axe horizontal longitudinal (Z).
Le mouvement de rotation de la cheville autour de l'axe horizontal transversal (X) est nommé "extension" lorsque la pointe du pied descend, et "flexion"
dans le cas contraire. Le mouvement de rotation autour de l'axe vertical (Y) est nommé "adduction" lorsque la pointe du pied se porte en dedans, vers le plan de symétrie du corps, et "abduction" lorsque la pointe du pied s'éloigne de ce plan de symétrie. Finalement, le mouvement autour de l'axe horizontal
7 CA 02373686 2001-11-15 PCT/CH00/00271 longitudinal (Z) est nommé "supination" lorsque la plante du pied s'oriente vers le dedans et "pronation" lorsqu'elle s'oriente vers le dehors.
Lors de la rotation naturelle de la cheville, les mouvements autour des trois axes sont toujours liés. L'adduction s'accompagne nécessairement d'une supination et d'une extension. La position atteinte par ce déplacement est dite position d'inversion. Si l'extension est compensée par une flexion équivalente, on obtient l'attitude dite en varus.
Dans l'autre sens, l'abduction s'accompagne nécessairement d'une pronation et d'une flexion. La position atteinte est dite position d'éversion. Si la flexion est annulée par une extension équivalente de la cheville, on obtient l'attitude en valgus.
La position d'éversion est obtenue essentiellement sous l'action de deux muscles: le court péronier latéral et le long péronier latéral. Ceux-ci s'insèrent au niveau de la plante du pied sur la moitié avant, respectivement sur le bord extérieur et sur le bord intérieur du pied.
Toutes les chaussures de l'art antérieur maintiennent le pied fermement contre le support. En outre, elles empêchent la rotation de la cheville autour de l'axe horizontal longitudinal (Z). Le blocage de ce mouvement casse la chaîne articulaire formée par la cheville, le genou et la hanche. Ceci a également pour effet d'empécher le verrouillage musculaire naturel obtenu par l'utilisation physiologique des muscles.
La présente invention a pour but de pallier les inconvénients des chaussures de sport de l'art antérieur et de permettre un mouvement naturel de l'ensemble de la jambe en autorisant un travail synergique en chaine des articulations de la jambe, tel que décrit ci-dessus. Un autre but de l'invention est d'augmenter la proprioception de l'utilisateur. Ce but est atteint par le fait que le membre inférieur est libre, donc sensible.
8 Ces buts sont atteints par une chaussure de sport telle que définie en préambule et caractérisée en ce que le châssis comporte des moyens pour autoriser un mouvement, autour d'un axe longitudinal du pied, du chausson par rapport au châssis.
Selon un premier mode de réalisation, les moyens pour permettre un mouvement du chausson autour d'un axe longitudinal peuvent comporter au moins une protubérance longitudinale disposée entre le chausson et le châssis, sous le chausson. La protubérance longitudinale peut être solidaire du chausson ou du châssis.
Selon une variante de réalisation, les moyens pour permettre un mouvement du chausson autour d'un axe longitudinal comportent deux protubérances longitudinales formées d'une plate-forme liée au chausson par l'intermédiaire d'une nervure plane semi-rigide alignée avec ledit axe longitudinal.
La protubérance longitudinale disposée entre le chausson et le châssis définit des espaces de part et d'autre de cette protubérance, ces espaces étant avantageusement remplis d'une matière souple.
Le châssis comporte avantageusement des moyens pour autoriser un mouvement vertical de l'arrière du chausson par rapport au châssis. Ces moyens peuvent comporter un épaulement disposé sur le chausson et une butée formée dans le châssis.
Selon un mode de réalisation préféré, la chaussure selon l'invention comporte un carter postérieur agencé pour étre adapté à la morphologie du mollet de l'utilisateur, et un carter antérieur agencé pour être adapté à la morphologie du plateau tibial de l'utilisateur, au moins l'un des carters étant lié au bras de liaison.
9 Le carter antérieur peut comporter un élément d'appui du genou, agencé pour être en contact avec le genou de l'utilisateur.
Le carter fixé au bras de liaison est mobile en rotation sur une plage angulaire donnée autour dudit bras de liaison et comporte des moyens de réglage du volume compris entre le carter postérieur et le carter antérieur et des moyens de réglage de la hauteur du carter antérieur et/ou du carter postérieur.
Selon une forme de réalisation particulière, un des bras de liaison a une extrémité disposée à proximité de l'extrémité des muscles péroniers.
Un des bras de liaison peut également avoir une extrémité disposée à
proximité du talon.
Selon une forme de réalisation particulière, la chaussure comporte deux bras de liaison.
Dans un premier mode de réalisation de l'invention, l'un des bras de liaison est disposé vers l'arrière du chausson.
Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, les deux bras de liaison sont disposés sur les côtés du chausson.
Dans une forme de réalisation particulière, le bras de liaison est disposé
entre le chausson et le châssis.
Le bras de liaison peut également être formé d'au moins deux lames superposées.
Selon une variante avantageuse, le chausson est amovible dans le châssis.

Selon un mode de réalisation particulier dans lequel la chaussure est utilisée comme chaussure de ski, les chaussons sont de préférence placés dans les châssis de telle façon que, lorsque les skis sont parallèles, le bord d'un chausson, disposé vers le plan de symétrie du corps de l'utilisateur, forme un 5 angle ouvert vers l'avant avec le bord correspondant de l'autre chausson.
La présente invention et ses avantages seront mieux compris en référence à
différents modes de réalisation de l'invention et aux dessins dans lesquels:
10 - les figures 1 et 2 illustrent deux formes de réalisation différentes de chaussures selon l'invention, appliquées au cas du ski;
- la figure 3 est une vue de dos de la chaussure de la figure 2;
- la figure 4 est une variante d'une chaussure de sport selon l'invention;
- la figure 5 est une vue de face de la chaussure de la figure 4;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier de la chaussure;
- la figure 7 est une vue de face d'une variante de chaussure selon l'invention;
- les figures 8A, 8B et 8C sont des vues de face de parties de chaussures, dans trois positions différentes;
- les figures 9 et 10 illustrent également deux variantes permettant un mouvement du chausson dans le châssis de la chaussure;
11 - la figure 11 est une vue en coupe d'une partie de la chaussure de la figure 10;
- la figure 12 illustre la position de la chaussure lors d'un virage en ski;
- la figure 13 illustre la répartition des forces sur un ski en utilisant une chaussure selon la présente invention;
- la figure 14 est une vue en coupe de profil d'une partie de la chaussure selon l'invention;
- la figure 15 est une vue similaire à la figure 14, d'un autre mode de réalisation de la chaussure;
- la figure 16 est une vue en coupe d'une variante de chaussure selon l'invention;
- la figure 17 illustre un mode de réalisation particulier d'un élément d'une chaussure selon l'invention;
- la figure 18 représente une partie d'une chaussure comportant l'élément de la figure 17;
- la figure 19 illustre une forme de réalisation particulière d'une chaussure selon l'invention; et - la figure 20 illustre un patin à roulettes selon l'invention.
En référence aux figures 1 à 18, la chaussure de sport selon la présente invention est illustrée dans le mode de réalisation d'une chaussure de ski alpin, bien qu'elle pourrait étre utilisée pour d'autres sports tels que WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CHOO100271
12 notamment le ski de randonnée, le ski de fond, le surf des neiges. La figure 19 illustre une chaussure de patin à roulettes, mais la chaussure peut également être adaptée au patin à glace.
La figure 1 illustre une chaussure 10 comportant essentiellement un châssis 11, un chausson 12, un bras de liaison 13, et deux carters de maintien 14,15.
Le châssis 11 est une pièce rigide comportant une base 16 munie de deux épaulements 17, 17' disposés de façon à permettre le maintien du châssis dans une fixation de ski conventionnelle (non représentée). Elle comporte en outre un logement avant 18 destiné à maintenir fermement le chausson dans le châssis. Finalement, elle comporte un logement arrière 19 destiné à
maintenir l'arrière du chausson 12 dans le châssis.
Le maintien du chausson dans le châssis comporte un certain jeu qui permet au chausson de se déplacer légèrement dans le châssis. Ceci est expliqué
plus en détail en référence aux figures 8 à 13. Le châssis est disposé en dessous de la cheville de sorte qu'en aucun cas, les mouvements de la cheville ne sont entravés par le châssis.
Le chausson 12 est un chausson souple tel qu'une basket ou une chaussure de tennis, qui ne verrouille pas l'articulation de la cheville. Ce chausson peut être choisi de telle façon qu'il offre un confort particulier. Le chausson peut être montant et s'arrêter au-dessus du niveau de la cheville, mais dans ce cas, il doit être suffisamment souple pour ne pas entraver les mouvements de la cheville.
La chaussure comporte également un bras de liaison 13 postérieur. Celui-ci a une partie sensiblement horizontale 20 insérée dans le châssis 11, et une partie sensiblement verticale 21, s'étendant en gros parallèlement à la partie inférieure de la jambe du skieur.

WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271
13 La partie horizontale 20 du bras de liaison 13 s'arrête sensiblement sous l'extrémité avant des deux péroniers latéraux. Ceci améliore de façon sensible, la proprioception du skieur, du fait que les zones sensibles du pied sont proches de l'un des éléments qui permet le guidage du ski. D'autres réalisations pourraient toutefois être envisagées.
Le bras de liaison postérieur 13 est associé au carter postérieur 14 qui épouse la forme du mollet du skieur. Ce carter est maintenu par le bras de liaison et son positionnement précis peut être ajusté d'une manière conventionnelle. Ce carter peut ëtre rempli d'une mousse anatomique ou d'une mousse de remplissage permettant à chacun d'ajuster ces carters à la forme et au volume des jambes. Ce carter coopère avec le bras de liaison 13 notamment en rotation, lors de flexions de ce bras. Ceci permet au carter de rester immobile par rapport à la jambe et d'éviter une friction sur la jambe.
Le bras de liaison postérieur 13 peut être constitué d'une tige unique 22, d'une tige double, voire triple, comme illustré par exemple par la figure 3.
La matière constituant le bras de liaison 13 est choisie de telle manière qu'elle présente une certaine élasticité prédéfinie, en flexion ;~a en rotation. Cette matière peut par exemple être un métal, une matière synthëtique, un matériau composite tel que du carbone ou du polyamide carbone, et comprendre éventuellement des adjonctions de fibres ou de particules permettant d'adapter les modules d'élasticités en flexion et en rotation. La forme des bras est également choisie de façon à permettre une flexion vers l'avant, tout en limitant la flexion vers l'arrière, sans l'empêcher totalement.
Comme cela a été discuté précédemment, la rotation du genou entraîne une rotation de la partie inférieure de la jambe. L'élasticité en rotation du bras de liaison 13 autorise d'une part cette rotation et d'autre part, transmet des forces générées par le skieur sur le ski de façon à les diriger.

WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271
14 L'élasticité en flexion du bras de liaison 13 limite le déplacement du bras vers l'arrière du ski. Lors de la flexion de la jambe vers l'avant, l'élasticité du bras implique qu'une force est exercée sur l'avant du ski. Ceci permet un très bon contrôle de la direction du ski.
S
Après un virage, lorsque le skieur se redresse, le bras de liaison élastique libère l'énergie emmagasinée et facilite la reprise de la position initiale.
L'élasticité du bras de flexion permet également de supprimer les surpressions inutiles du ski sur le terrain lors du passage de bosses. Avec les chaussures rigides de l'art antérieur, lorsque le skieur heurte une bosse, l'énergie absorbée en partie par la déformation du ski est ensuite transmise au skieur par la chaussure, ce qui a pour conséquence de créer des effets néfastes pouvant freiner brusquement le skieur dans ses évolutions.
Pour un skieur débutant ou moyen, l'action de franchir un relief est rendue difficile car lorsque les skis franchissent une bosse, l'énergie est transmise depuis les skis en déformation vers la chaussure qui est rigide et qui renvoie vers la jambe du skieur les efforts et les contraintes. Ces franchissements provoquent un déséquilibre arrière du skieur pouvant entraîner une perte de contrôle des skis et éventuellement une chute.
Pour le skieur expérimenté, le franchissement d'un obstacle est souvent compensé par une résistance ou un appui compensatoire sur la languette de la chaussure ce qui a pour effet de créer des surpressions inutiles sous le ski dont les effets directs sont des freinages dans l'évolution. Dans un parcours de compétition, ces freinages par surpression peuvent faire l'objet d'un cumul préjudiciable à la performance finale du skieur.
Avec la chaussure selon la présente invention, les déformations simultanées du ski et de la chaussure sont proportionnelles d'où l'avantage pour le skieur débutant ou moyen qui ne subit plus les à-coups des bosses et des reliefs.

WO 00/69297 cA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271 Le skieur de compétition verra ses performances augmentées grâce à
l'absence de surpressions sous les skis facilitant ainsi la glisse avec une meilleure répartition des déformations du ski et de la chaussure simultanément sur les variations de reliefs.

La chaussure 10 comporte également un carter antérieur 15 adapté à la morphologie de la jambe de l'utilisateur. Ce carter est associé à un élément d'appui 23 du genou qui entoure partiellement la partie inférieure du genou.
L'élément d'appui 23 peut pivoter par rapport au carter antérieur 15, de façon 10 à soutenir le genou sans provoquer de gêne. Le carter antérieur entoure partiellement la jambe et comporte deux zones latérales 24 qui protègent la partie latérale inférieure du genou.
Les carters postérieur 14 et antérieur 15 sont reliés entre eux au moyen d'une
15 sangle 25 rigide ou élastique ou d'une bande VeIcroO par exemple. Cette liaison peut étre très souple. Les carters enveloppent la jambe sur une grande surface. La disposition judicieuse des appuis, notamment sur l'aréte tibiale et la partie supérieure et latérale du tibia ainsi que sur les faces internes et externes de la base du genou autorise un maintien précis. II n'est donc pas nécessaire que la liaison soit serrée pour pouvoir transmettre au ski, les mouvements qui permettent de les diriger et l'on évite ainsi toute compression permanente des tissus de la jambe. Le déplacement des os de la jambe et en particulier du péroné n'est pas entravé.
Dans le mode de réalisation illustré par les figures 2 et 3, la chaussure 10 comporte essentiellement les mémes éléments que celle illustrée par la figure 1. Ces éléments communs portent les mémes numéros de référence. La chaussure comporte un châssis 11' n'ayant pas de logements comme dans le cas précédent. Le maintien du chausson sur la base 16 du châssis se fait au moyen d'une vis de fixation 26 vissée sous la semelle du chausson. La chaussure comporte en outre un bras de liaison antérieur 27 associé à un carter antérieur 15. Plus précisément, le bras de liaison antérieur 27 joue WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271
16 également le rôle de carter antérieur 15. Ces deux fonctions sont en effet assurées par la même pièce.
La position du bras de liaison antérieur 27 est également réglable de façon à
s'adapter au mieux à la forme et à la morphologie de l'utilisateur. Ce bras antérieur 27 comporte une zone inférieure qui est séparée en deux languettes 28 disposées de part et d'autre du pied. Ces languettes sont fixées de façon pivotante sur le bras de liaison postérieur.
Comme précédemment, les carters postérieur 14 et antérieur 15 sont reliés entre eux au moyen d'une sangle rigide 25 ou élastique ou d'une bande VeIcroO par exemple. Le réglage de la position du carter postérieur se fait au moyen de trous oblongs 29, comme cela peut être vu sur la figure 3.
Dans le mode de réalisation illustré par les figures 4 et 5, la chaussure 10 comporte un bras de liaison postérieur 30 et un bras de liaison antérieur 31.
Le bras de liaison postérieur 30 est directement lié au châssis 11 sans être lié
au bras de liaison antérieur 31. L'extrémité de ce bras postérieur 30 s'arrête sous le talon. Le bras antérieur se sépare en deux languettes 32 qui pénètrent chacune d'un côté du châssis et qui se terminent sous l'avant des péroniers latéraux. Dans cette réalisation, les trois zones sensibles de la plante du pied, à savoir le talon et les extrémités des deux péroniers, sont proches des zones d'extrémité des bras de liaison. Ceci permet une proprioception particulièrement efficace. Le bras de liaison postérieur 30 est formé de deux lames 30a, 30b, ce qui permet une répartition particulièrement bonne des efforts de torsion et de flexion.
Le bras de liaison antérieur 31 comporte une zone de réglage 33 qui permet de positionner de façon précise, le carter antérieur 15. Sa position et sa forme sont choisies de telle façon qu'elles s'ajustent au mieux à la morphologie de l'utilisateur. Les carters antérieurs et postérieurs sont liés par une sangle 25.

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17 Les figures 6 et 7 illustrent deux variantes dans lesquelles les bras de liaison sont des bras latéraux, c'est-à-dire qu'ils sont liés au châssis 11' par les côtés de celui-ci. De plus, ces bras s'étendent sur les côtés du pied et du bas de la jambe de l'utilisateur.
Dans le mode de réalisation de la figure 6, les deux bras latéraux 40, 41 se rejoignent sur l'avant du tibia et sont reliés à ce niveau. La zone de liaison des deux bras supporte un carter antérieur 43 similaire aux carters antérieurs des modes de réalisation précédents. Ce carter antérieur est lié au moyen de sangles 25 à un carter postérieur 44. La liaison entre les bras latéraux 40, et le châssis 11' est réalisée au moyen de goupilles amovibles 45. Ceci permet de séparer totalement l'ensemble comportant les bras de liaison et les carters du châssis. Cette réalisation permet d'offrir une chaussure de ski de randonnées confortable. La jambe de l'utilisateur est liée aux bras de liaison 40, 41 et aux carters. Le chausson est maintenu uniquement sur l'avant du châssis, par exemple au moyen d'une vis ou de tout dispositif de fixation adéquat. L'arrière du chausson n'est pas du tout maintenu, ce qui autorise la marche. Lorsque cette chaussure est utilisée pour descendre en ski, les goupilles 45 sont repositionnées de façon à assurer la li~i~ron du chausson et des bras de liaison avec le châssis.
Dans le mode de réalisation de la figure 7, les deux bras de liaison latéraux 50, 51 ne se rejoignent pas et sont disposés sur les côtés de la jambe.
Chacun des bras soutient un côté du carter antérieur 43.
Dans les deux modes de réalisation décrits ci-dessus, il est à noter que les bras de liaison ne sont pas symétriques. Ces deux bras ont des fonctions légèrement différentes et leur forme est adaptée à ces fonctions. Le bras de liaison latéral interne 41, 51 est destiné à permettre la prise d'appui lors de la conduite du ski. II sert également à transmettre la flexion et la rotation de la jambe de l'utilisateur au ski, de façon à permettre sa conduite. Lors des virages, il travaille essentiellement en compression. De ce fait, il doit être
18 relativement rigide. Le bras de liaison latéral externe 40, 50 est essentiellement destiné à limiter la flexion. II travaille principalement en traction et peut être relativement souple et flottant. Le bras latéral interne pourrait être comparé au tibia, alors que le bras latéral externe pourrait être comparé au péroné.
Les figures 8 à 11 illustrent de façon détaillée, les mouvements latéraux possibles du chausson dans le châssis.
En référence aux figures 8A, 8B et 8C, et comme mentionné précédemment, lors de la flexion du genou et de la cheville, le pied se place naturellement dans une position d'éversion ou de valgus. Dans cette position, la plante du pied n'est pas posée à plat, mais elle est légèrement inclinée vers l'extérieur.
Inversement, lors de l'extension du genou, le pied se place en position d'inversion ou de varus, dans laquelle le pied est incliné vers l'intérieur.
Afin de permettre ce mouvement, le chausson et/ou le châssis comportent des moyens 60' pour autoriser un mouvement, autour d'un axe longitudinal du pied, du chausson par rapport au châssis, ces moyens étant formés par un dispositif 60 de mise en valgus/varus du pied. Dans le mode de réalisation des figures 8A, 8B et 8C, le châssis 11 comporte une semelle 61 sensiblement plane. Le chausson 12 a par contre une semelle 62 légèrement bombée. Elle comporte en fait deux plans inclinés 63, 64 disposés de part et d'autre d'une protubérance 65 suivant l'axe longitudinal du pied. La protubérance et les deux plans inclinés définissent deux espaces 66, 67 entre la semelle du châssis celle du chausson. Ces espaces peuvent être remplis ou non d'une mousse facilement déformable. La protubérance longitudinale 65 fait office de charnière et autorise des mouvements de bascule autour d'un axe longitudinal. Elle peut être constituée d'une barre de torsion, d'une lame déformable, d'un ou plusieurs éléments élastiques tels que des Silentblocs ou de tout autre système de liaison flexible.
19 Dans la position illustrée par la figure 8A, les espaces 66, 67 sous chacun des plans inclinés sont sensiblement identiques. Cette position du pied correspond à une position neutre du skieur. Dans la figure 8B, la partie interne de la mousse est écrasée. Le pied est en position de varus. Le chausson repose sur le plan incliné 63 disposé vers le plan de symétrie du skieur. Finalement, dans la figure 8C, la partie externe de la mousse est écrasée. Le pied est en position de valgus. Le chausson repose sur le plan incliné 64 disposé vers l'opposé du plan de symétrie du skieur.
Dans le mode de réalisation illustré par la figure 9, la semelle 70 du chausson 12 est plane, alors que la semelle 71 du châssis 11 est légèrement bombée et comporte une protubérance longitudinale 72. Le fonctionnement de ce mode de réalisation est identique au mode de réalisation illustré par les figures 8A à 8C. Toutefois, dans le cas d'un chausson amovible, le fait que la semelle du chausson soit plane est un avantage.
En choisissant la " rigidité " de la mousse introduite dans les espaces définis entre les semelles du châssis et du chausson, de part et d'autre de la protubérance longitudinale 65, 72, il est possible de régler la force nécessaire pour placer le pied en position de valgus ou de varus. II est également possible de n'autoriser que la position de valgus ou de varus, à l'exclusion de l'autre position. De méme, l'angle de valgus/varus peut être réglé par la forme de la protubérance ou de l'une des semelles.
Les figures 10 et 11 illustrent une autre forme de réalisation d'une chaussure selon l'invention, permettant le déplacement en valgus/varus du pied. La semelle du chausson comporte deux protubérances longitudinales 72' formées d'une plate-forme 73' liée au chausson par l'intermédiaire d'une nervure semi-rigide 74' permettant au chausson de légèrement pivoter par rapport à un axe longitudinal de la semelle. Les plates-formes 73' peuvent par exemple étre vissées dans le châssis. Comme précédemment, une mousse de remplissage peut être déposée sous la semelle de façon à permettre une WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271 bonne liaison entre la chaussure et le ski, et un bon pilotage des skis, sans temps mort ni flottement.
Dans ce type de construction, le pied et la jambe gardent une grande liberté
5 de mouvements naturels, en flexion et en rotation sans qu'il y ait pour autant de jeu entre la jambe et les carters.
La figure 12 illustre le déplacement du tibia lors d'un virage avec une chaussure selon la présente invention ainsi que la répartition des forces lors 10 de ce virage.
Lorsque le skieur cherche à tourner vers la droite par exemple, il fléchit sa jambe vers l'avant en même temps qu'il tourne le tibia vers la droite. L'axe du tibia est illustré par une flèche 90 dirigée dans la direction que le skieur 15 cherche à atteindre. Ce mouvement de rotation du tibia est possible grâce aux moyens 60' pour permettre un mouvement autour de l'axe longitudinal du pied. Ces déplacements engendrent une force FX dirigée vers l'avant du ski et une force Fy dirigée sur le côté du ski, vers l'intérieur du virage. La résultante de ces deux forces est dirigée dans la direction que le skieur cherche à
20 atteindre. II se crée ainsi une force d'appui diagonal avant qui facilite le virage.
Dans les chaussures de l'art antérieur, la force FX dirigée vers l'avant existe toujours. Par contre, la force latérale est obtenue par un mouvement de la jambe de côté qui permet d'obtenir la mise sur la carre du ski. Comme les mouvements du bas de la jambe ne sont pas possibles avec les chaussures de l'art antérieur, ce déplacement de la jambe sur le côté se fait en déséquilibre.
La figure 13 illustre la répartition des forces lors d'un déséquilibre arrière du skieur. Le bras de liaison permet un léger déséquilibre arrière tout en générant une force vers l'avant qui aide le skieur à reprendre une position correcte. L'axe 90 du tibia peut également pivoter selon un angle qui dépend WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271
21 de la position du skieur. Dans tous les cas, la position de l'ensemble de la jambe et en particulier du pied et du bas de la jambe est une position naturelle, ce qui permet d'exploiter tous les muscles. Ceci facilite le rattrapage et évite en grande partie les ruptures ligamentaires et osseuses lors de chutes arrières en torsion.
La figure 14 est une vue en coupe d'un châssis 11 et d'un chausson 12 mobile dans ce châssis. Le chausson comporte sur sa partie arrière, un épaulement 80. Le châssis comporte une butée 81 coopérant avec l'épaulement 80 du chausson, de façon à autoriser le mouvement vertical de l'arrière du chausson sur une distance prédéfinie, fortement agrandie sur la figure, sans qu'il soit complètement libre. Ce maintien avec jeu permet au pied d'effectuer un mouvement naturel d'extension, comme cela est décrit ci-dessus. L'épaulement 80 ou la butée 81 peuvent en outre avoir une forme légèrement incurvée de façon à permettre une petite rotation angulaire du pied par rapport à un axe longitudinal.
La figure 15 illustre un mode de réalisation dans lequel le chausson 12 est fixé au châssis 11', par exemple au moyen de deux vf~ ~35, 86. Le châssis n'est pas totalement rigide, ce qui permet au châssis et au chausson de "suivre" la déformation du ski 87. Ceci évite que, comme lors de l'utilisation de chaussures de ski rigides conventionnelles, la déformation du ski exerce des efforts sur les fixations 88, ce qui peut entraîner un décrochement de la fixation même en l'absence de chute. La tête de la vis arrière 86 peut comporter un certain jeu par rapport au logement dans lequel elle est placée, ce qui permet également un mouvement de valgus/varus du pied.
La figure 16 illustre une variante de la chaussure selon l'invention, similaire â
la chaussure de la figure 1. Dans cette variante, le bras de liaison 13 représenté comme une lame élastique est introduit dans le châssis 11'. II est placé sous la semelle du chausson 12 et pénètre dans le châssis. L'élasticité
du bras de liaison 13 ainsi que son positionnement par rapport au châssis et
22 son mode de fixation dans ce châssis permettent au talon d'effectuer un mouvement vertical qui suit les déformations du bras. Ceci autorise, comme précédemment, un mouvement naturel de la jambe de l'utilisateur. Ce mode de réalisation est avantageux par le fait que les déplacements du talon et ceux du bras de liaison et par conséquent des carters sont liés. Les carters restent donc toujours dans la position appropriée, quels que soient les mouvements du talon.
Selon une variante, le talon du chausson 12 est solidaire du châssis 11' et n'accompagne pas les mouvements du bras de liaison 13. Dans ce cas, un espace doit être préservé entre le chausson et le bras fixé dans le châssis.
Dans les deux cas, le mouvement autour d'un axe longitudinal du pied est préservé.
Les figures 17 et 18 illustrent un mode de réalisation particulier d'un bras de liaison 13' selon l'invention. Ce bras de liaison se divise en deux branches dans son tiers supérieur. Ce bras permet de résoudre les problèmes liés aux chaussures comportant un bras de liaison tels que cités dans l'art antérieur.
Dans sa flexion maximale, la cuisse vient toucher les muscles du mollet (triceps). Si un élément représenté comme un levier postérieur se prolonge au dessus du tiers inférieur du mollet, il y a un risque de conflit de l'élément entre le triceps et les muscles ischio jambiers de la cuisse lors d'une flexion maximale. Ce type de flexion est fréquente chez les skieurs en déséquilibre arrière, tel que les débutants et les skieurs appréhendant la pente. Les skieurs de compétition sont également sujets à ce type de position de déséquilibre ou de rattrapage.
La présente configuration du bras de liaison 13' respecte le principe d'avoir un point d'appui au dessus de la partie médiane du tibia. Les bras de liaison se terminent par deux branches latérales 91 sur lequel est attaché le carter postérieur 14'. Ce carter peut être mobile ou intégré dans la construction de la chaussure.
23 Le carter antérieur 15', fixé directement aux branches externes du bras de liaison, ou libre et fixé aux bras de liaison au moyen d'une sangle ou d'un collier. Pour éviter les effets de parallélogramme qui peuvent géner le maintien de la jambe lors des flexions, les deux carters ou le collier de tenue de la jambe sont attachés ensemble sur deux axes 92, 93, disposés sur les parties latérales supérieures du bras de liaison. Ils améliorent la mobilité
de la jambe et des carters en flexion sans sacrifier à sa tenue.
La figure 19 représente une chaussure pouvant s'apparenter, dans son esthétique, ses proportions et ses volumes à une botte de motocross dont la particularité est d'intégrer les fonctions décrites dans l'invention, à
savoir:
- un châssis rigide 11 - un ou plusieurs bras de liaison 13 - un ensemble de carters 14, 15 de maintien réglables en hauteur et en volume - une liaison du chausson 12 sur le châssis permettant des mouvements contrôlés de valgus/varus du pied - une mobilité en rotation de l'ensemble des carters proportionnelle à la rotation naturelle de la jambe.
Le chausson 12 est monté dans le châssis 11 de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe longitudinal du pied. Pour ceci, un espace 100 est ménagé
entre le bord supérieur du châssis et le chausson. Afin de rendre l'ensemble étanche, cet espace peut être rempli d'une mousse facilement déformable ou recouvert d'une bande de matière assurant l'étanchéité.
Cette chaussure comporte en outre des moyens 101 de réglage de la position initiale du bras de liaison 13. Le positionnement du bras de liaison permet de s'adapter au volume du mollet de l'utilisateur, de telle façon que quelle que soit le volume du mollet, la jambe est dans une position confortable. L'angle
24 formé par le bras par rapport à une verticale peut par exemple être de 10°, 13° et 16° dans trois positions possibles de moyens de réglage.
Ces moyens de réglage 101 peuvent par exemple comporter un excentrique. La chaussure peut également comporter un dispositif 102 de libération du bras facilitant la marche. Ce dispositif autorise un certain jeu au bas du bras de liaison 13. II
est par exemple également formé d'un excentrique qui peut être placé dans deux positions telles que représentées par la figure 19.
Finalement, cette chaussure peut comporter une tige montante 103 et intégrer des organes de protection contre l'eau et le froid. Cette tige doit impérativement être souple de façon à ne pas entraver les mouvements de la jambe. Elle peut intégrer des surépaisseurs 104 permettant de protéger l'utilisateur contre des chocs et des coupures. La chaussure peut intégrer ces différents composants de façon à former un ensemble homogène ayant l'aspect d'une botte.
Finalement, la figure 20 représente une application de la chaussure selon l'invention réalisée sous la forme d'une chaussure 110 de patin à roulettes.
Comme dans les exemples précédents, cette chaussure permet d'effectuer des mouvements respectant totalement les mouvements physiologiques.
Le chausson peut être fixé au châssis ou être simplement posé dans celui-ci, sans liaison rigide avec lui. Dans ce cas, la jambe et le ski sont uniquement maintenus par les bras de liaison. Cette réalisation présente deux avantages importants. Le skieur peut utiliser pratiquement n'importe quel chausson qui entre dans le châssis. II peut donc choisir des chaussons dans lesquels il est particulièrement à l'aise. D'autre part, le pied n'est pas bloqué en rotation.
Cela permet au pied d'effectuer une rotation autour de l'axe vertical (Y) qui est liée de façon naturelle à une rotation du genou.
Afin d'adopter une position naturelle, les bords intérieurs des deux pieds ne sont pas rigoureusement parallèles lorsque les skis sont parallèles. Au WO 00/69297 CA 02373686 2001-11-15 pCT/CH00/00271 contraire, ils sont légèrement écartés vers l'avant de façon à former un angle de quelques degrés vers l'extérieur. Le but de cet angle est de favoriser le mouvement de roulis du calcanéum sur l'astragale ce qui facilite la mise en valgus/varus de la zone de l'arrière pied et par conséquent le mouvement 5 naturel de prono-supination.
La présente chaussure offre une liaison parfaite entre la jambe et le ski.
Cette liaison se fait sans compression, sur une surface relativement importante.
Elle ne provoque donc pas de douleurs comme dans le cas de chaussures rigides.
10 D'autre part, cette liaison autorise tous les mouvements naturels de la jambe et du pied. Ceci a pour avantage de limiter les risques de lésions, d'augmenter le confort du skieur et d'améliorer de façon essentielle la proprioception. La chaussure forme un "exosquelette autoportant" qui n'entrave d'aucune manière les mouvements de l'utilisateur. Les mouvements 15 de l'utilisateur sont intégralement transmis du squelette interne de l'utilisateur à cet "exosquelette" qui est lié au ski de façon à le diriger.
L'élasticité du ski, des bras de liaison et éventuellement du châssis offre une liberté totale de la flexion de la cheville. Ainsi, avec fa chaussure selon 20 l'invention, la déformation du ski sur un obstacle, combinée à la flexion des bras de liaison ne provoque plus de points durs sur le tibia, donc de déséquilibres habituellement liés à l'effet de points d'appui et permet d'absorber le relief en offrant un confort maximal. Avec des chaussures rigides conventionnelles, lorsque le ski bute sur un obstacle, il se déforme et
25 l'énergie est directement restituée sur la jambe de l'utilisateur. Ce dernier, du fait du freinage violent et de l'accélération du corps vers l'avant, puis de la compensation vers l'arrière, se fait souvent déséquilibrer vers l'arrière. La chaussure selon l'invention a une fonction d'amortisseur.
Une telle chaussure, grâce à l'effet souple dynamique du bras de liaison, aide la jambe à tolérer de grands efforts en torsion lors des chutes. En particulier, lors de chutes arrière, le débattement, la souplesse en flexion et la tolérance
26 contrôlée en rotation, offrent à la jambe une meilleure possibilité pour résister aux lésions et rupture ligamentaires, notamment aux ruptures des ligaments du genou qui se produisent dans plus du tiers des accidents de ski.
S Le temps de résistance de la force maximale de la jambe est rallongé et évite les effets de cisaillement dus à des efforts violents et brusques tels qu'ils se produisent dans les chaussures de l'art antérieur.
L'existence d'une liberté de flexion en arrière permet de mettre à
contribution le système musculaire ischio-jambier et les loges musculaires de la jambe et du pied, ce système musculaire étant capable de protéger les structures ligamentaires passives lors d'un déséquilibre ou d'une chute.
Un autre facteur reconnu de blessure à ski est l'accident en torsion et/ou déviation frontale. Le raisonnement concernant la flexion extension (mouvement dans le plan sagittal) et leur contrôle selon le type de chaussure est aussi valable dans la plan frontal (varus valgus).
Dans le plan horizontal, le fait de libérer les mouvement d'inversion éversion du pied autorise la rotation du tibia sur le pied fixe alors que ce n'est pas le cas du tout dans les chaussures de l'art antérieur. La moindre contrainte en rotation du fémur par rapport au système chaussure ski doit étre absorbée par le genou ou la fixation.
Si le genou est fléchi au delà de 45 degrés, la liberté de rotation de celui-ci est de 30 à 40 degrés et la composante rotatoire des muscles ischio jambiers est maximale. Par contre, plus on se rapproche de l'extension, plus le degré
de liberté en rotation du genou diminue pour devenir nulle en extension complète. La composante rotatoire des muscles ischio jambiers diminue également, donc leur capacité à empêcher la torsion du fémur sur le tibia.
Seules les structures osseuses et ligamentaires peuvent assurer ce rôle d'ou la fréquence des lésions des ligaments croisés antérieurs, des ligaments tibio-
27 péroniers ou des fractures spiroides du tibia.
Avec les chaussures selon la présente invention, la liberté de rotation du complexe ski chaussure sous le genou est plus grande qu'avec les chaussures de l'art antérieur, et ce mouvement est contrôlé par les muscles de la jambe et du pied (péroniers et jambiers). Ce facteur est un élément de protection considérable des structures passives tels que ligaments et os du membre inférieur.
Comme la chaussure est composée de différents éléments indépendants, chacun des éléments peut étre adapté à la morphologie du skieur ainsi qu'à
ses aptitudes. II est donc possible de choisir chacun des éléments parmi une série d'éléments standards de façon à former une chaussure sur mesure.
L'utilisation de bras de liaison rend la chaussure dynamique. Le ou les bras peuvent emmagasiner de l'énergie et la restituer lors des mouvements de flexion et d'extension du skieur.
La forme des bras de liaison permet également d'emmagasiner de l'énergie lors de mouvements de torsion. Lors de la flexion du genou, la partie inférieure de la jambe subit une torsion qui est transmise aux bras de liaison.
Ceci permet d'emmagasiner de l'énergie qui est restituée lors d'un virage par exemple, ce qui facilite la conduite des skis. Les carters garantissent que les mouvements de torsion de la jambe sont entièrement transmis à la chaussure, faute de quoi, les skis seraient difficiles à diriger et la cheville devrait compenser les efforts non transmis.
La chaussure selon la présente invention est particulièrement confortable, elle permet de diriger les skis de façon optimale et elle limite fortement les risques de rupture des os de la partie inférieure de la jambe. De plus, l'utilisateur garde une excellente sensibilité, ce qui facilite le maintien de l'équilibre.
Ceci facilite également l'apprentissage du ski.

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28 La fonction combinée de la mise en valgus du pied sur le châssis et de la rotation des carters entrainent un effet d'appui diagonal. Cet appui combiné
d'une force vers l'avant et sur le côté est recherchée par tous les skieurs, mais, avec les chaussures de l'art antérieur, l'effort se décompose en deux mouvements distincts : l'un vers l'avant pour obtenir une charge sur l'avant du ski lors de l'initiation du virage, un mouvement de la jambe sur le côté pour obtenir la mise sur la carre du ski et ainsi cramponner la neige.
Avec la présente invention, lors de la flexion du skieur, le mouvement de valgus ou varus du pied est combiné à la rotation naturelle de la jambe. II en découle un appui diagonal avant orienté vers la direction que le skieur souhaite atteindre. De ce fait, la mise en virage est instantanée et le pilotage en courbe est plus précis. Le skieur est plus en avance dans sa gestuelle et n'a plus besoin de se concentrer à la fois sur l'appui avant et dans le même temps sur l'appui latéral.
Une telle chaussure est un atout considérable dans les phases d'apprentissage du ski. Les efforts en pivotement du ski sont facilités grâce â
l'effet de levier et grâce aux mouvements physiologiques respectés des articulations et des muscles du pied, de la cheville et de la jambe. Ainsi, les skis modernes a échancrures marqués trouvent avec cette chaussure un véritable " volant " ou une "direction assistée" pour les diriger.
L'emmagasinement de l'énergie fournie par le skieur lors de la contrainte est restituée de façon proportionnelle à l'effort de ce dernier. Lors de petits virages serrés nécessitant une bonne dynamique, le travail du matériau permet d'économiser les efforts. Lors de grands virages demandant une dynamique de restitution des forces d'appuis plus progressive et sans temps mort, la chaussure restitue également de façon proportionnelle l'énergie.

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29 La chaussure a essentiellement été décrite dans une application comme chaussure de ski. La même chaussure pourrait également être utilisée dans d'autres sports, et par exemple comme chaussure de patin à roulettes ou de patin à glace notamment. Elle peut également être utilisée pour le ski de randonnée, le ski de fond ou le surf des neiges selon divers modes de construction.
Divers modes de réalisation de carters de maintien permettent de transférer les forces directement de la jambe au ski par le bras de liaison, ces divers modes de réalisation sont réglables tant au niveau des volumes de jambes qu'au niveau de la mobilité en rotation par leur liaison avec le bras.

Claims (22)

REVENDICATIONS
1) Chaussure de sport, notamment de ski alpin, de randonnée, de fond, de surf des neiges, de patin à roulettes ou de patin à glace, comportant un châssis rigide disposé en dessous de la cheville de l'utilisateur et définissant au moins un logement (18, 19) dans lequel est placé un chausson (12) recevant le pied de l'utilisateur et coopérant avec ce châssis (11, 11'), au moins un bras de liaison (13, 13', 27, 30, 31, 40, 41, 50, 51) entre le châssis et une jambe de l'utilisateur, et au moins un carter (14, 14', 15) agencé pour lier de façon ferme la jambe de l'utilisateur au bras de liaison, caractérisée en ce que la chaussure (11, 11') comporte des moyens (60') pour autoriser un mouvement, autour d'un axe longitudinal du pied, du chausson (12) par rapport au châssis pendant l'utilisation de la chaussure per l'utilisateur, et en ce que le bras de liaison est élastique en flexion et en rotation.
2) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens (60') pour permettre un mouvement du chausson (12) autour d'un axe longitudinal comportent au moins une protubérance longitudinale (65, 72, 72') disposée entre le chausson (12) et le châssis (11,11'), sous le chausson.
3) Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la protubérance longitudinale (65) est solidaire du chausson (12).
4) Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la protubérance longitudinale (72) est solidaire du châssis (11,11').
5) Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens (60') pour permettre un mouvement du chausson autour d'un axe longitudinal comportent deux protubérances longitudinales (72') formées d'une plate-forme (73') liée au chausson par l'intermédiaire d'une nervure (74') plane semi-rigide alignée avec ledit axe longitudinal.
6) Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la protubérance longitudinale (65, 72, 72') disposée entre le chausson et le châssis définit des espaces (66, 67) de part et d'autre de cette protubérance, ces espaces étant remplis d'une matière souple.
7) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le châssis (11, 11') comporte des moyens pour autoriser un mouvement vertical de l'arrière du chausson (12) par rapport au châssis.
8) Chaussure selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens pour autoriser un mouvement vertical de l'arrière du chausson (12) comportent un épaulement (80) disposé sur le chausson et une butée (81) formée dans le châssis (11).
9) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un carter postérieur (14, 14', 44) agencé pour être adapté à la morphologie du mollet de l'utilisateur, et un carter antérieur (15, 43) agencé
pour être adapté à la morphologie du plateau tibial de l'utilisateur, au moins l'un des carters étant lié au bras de liaison (13, 13', 27, 30, 31, 40, 41, 50, 51).
10) Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que le carter antérieur (15) comporte un élément d'appui (23) du genou, agencé pour être en contact avec le genou de l'utilisateur.
11) Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que le carter (14, 14', 15) fixé au bras de liaison est mobile en rotation sur une plage angulaire donnée, autour dudit bras de liaison.
12) Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réglage du volume compris entre le carter postérieur et le carter antérieur.
13) Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de réglage (33) de la hauteur du carter antérieur (15) et/ou du carter postérieur (14).
14) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bras de liaison (13, 31) a une extrémité disposée à proximité de l'extrémité des muscles péroniers.
15) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bras de liaison (30) a une extrémité disposée à proximité du talon.
16) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte deux bras de liaison (13, 13', 27, 30, 31, 40, 41, 50, 51).
17) Chaussure selon la revendication 16, caractérisée en ce qu'au moins l'un des bras de liaison (13, 13', 30, 31) est disposé vers l'arrière du chausson (12).
18) Chaussure selon la revendication 17, caractérisée en ce que les deux bras de liaison (40, 41, 50, 51) sont disposés sur les côtés du chausson (12).
19) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bras de liaison est disposé entre le chausson (12) et le châssis (11).
20) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bras de liaison (30) est formé d'au moins deux lames (30a, 30b) superposées.
21) Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chausson (12) est amovible dans le châssis (11,11').
22) Chaussure selon la revendication 1, utilisée comme chaussure de ski, caractérisée en ce que les chaussons (12) sont placés dans les châssis (11,11') de telle façon que, lorsque les skis (87) sont parallèles, le bord d'un chausson, disposé vers le plan de symétrie du corps de l'utilisateur, forme un angle ouvert vers l'avant avec le bord correspondant de l'autre chausson.
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