CA2371296A1 - Connecteur du type a entrees/sorties avec des cables blindes mis a la masse et procede de realisation et de montage d'un tel connecteur - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un connecteur (1) muni de câbles d'entrée et/ou sortie (3) du type coaxial ou similaire destiné à être assujetti à la paroi (2) d'un appareillage électrique. Le connecteur (1) comprend une armature métallique (5) comportant des pattes (51) insérées et pincées, en leurs extrémités (52), entre une plaque de fixation (102) solidaire du connecteur (1) et la paroi (2) de l'appareillage. La paroi arrière (50) de l'armature ( 5) comporte des ouvertures (500) laissant passer les câbles (3). Ceux-ci comportent une zone dénudée soudée à la paroi arrière de l'armature (50), au niveau des ouvertures (500), de manière à établir une continuité de masse entre le blindage (31) des câbles (3) et la paroi (2) de l'appareillage support du connecteur (1). L'invention concerne également un procédé de réalisation et de pose d'un tel connecteur.

Description

WO 00/65695 CA 02371296 2001-l0-24 pCT/FR00/01096 CONNECTEUR DU TYPE Ä ENTRÉES/SORTIES AVEC DES CäBLES
BLINDÉS MIS Ä LA MASSE ET PROCÉDÉ DE RÉALISATION ET DE
MONTAGE D'UN TEL CONNECTEUR
L'invention concerne un connecteur du type à entrées-sorties avec des câbles blindés mis à la masse, et plus particulièrement un connecteur dont les entrées-sorties sont des câbles de type coaxiaux ou de type dit "twinaxe", ou similaires.
L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un tel connecteur.
La structure d'un câble coaxial classique comprend un conducteur central, appelé âme, constituée par un fil massif, généralement en cuivre.
L'âme centrale est entourée d'un matériau diélectrique isolant électriquement qui la sépare d'un écran cylindrique externe, généralement une tresse métallique, formant un second conducteur d'une paire. L'ensemble est entouré d'une gaine de protection en matériau isolant électrique. II existe des structures plus complexe comprenant plusieurs conducteurs centraux et au moins un écran métallique, par exemple la structure dite "twinaxe" comprenant deux conducteurs centraux ~s massifs. Dans ce qui suit, pour fixer les idées, on prendra l'exemple des câbles coaxiaux, sans limiter en quoi que ce soit la portée de l'invention.
Une des applications courante de tels câbles est la transmission de signaux alternatifs ou impulsionnels à haute fréquence. Aussi, les câbles coaxiaux ou similaires sont associés à un certain nombre de caractéristiques électriques 2o critiques : notamment une impédance caractéristique, une gamme de fréquences d'utilisation, un affaiblissement, un coefficient de réflexion ou taux d'onde stationnaire ("TOS"), etc. En outre, il est souvent nécessaire de relier le blindage des câbles coaxiaux à la masse mécanique des équipements ou appareils, électriques et/ou électroniques, dans lesquels ils sont mis en oeuvre, pour que les 25 signaux soient définis par rapport à un potentiel bien défini.
Dans beaucoup d'équipements, soit parce qu'ils sont mobiles, soit parce qu'ils doivent eux-mêmes être mis en communication avec des appareils mobiles, ou pour le moins déconnectables, on prévoit des connecteurs de traversée, de types complémentaires, mâles et femelles. Chaque paire de connecteurs établit 3o une connexion de type coaxiale (ou multicoaxiale, s'il existe plusieurs câbles de

2 sortie par connecteur). On profite alors de la présence de ces connecteurs pour réaliser la fonction "mise à la masse" des câbles coaxiaux qui transitent par ceux-ci.
En effet, certains connecteurs, dits "équipements", sont munis d'organes qui relient le blindage métallique extérieur des contacts coaxiaux de différentes tailles au corps métallique du connecteur lui-même. En terme de métier, des connecteurs de ce type qui permettent de réaliser la fonction de mise à la masse précitée, sont souvent appelés "grounding". La continuité de masse assurée par ceux-ci, entre l'équipement et le blindage (tresse) du câble, doit être en général inférieure à 10 mS2.
Bien que les connecteurs du type précité permettent de remplir une double fonction (transmission de signaux et mise à la masse), ils n'en sont pas pour autant exempts d'inconvénients. Si on se place dans le cadre d'une utilisation à l'échelle industrielle, ils présentent notamment les inconvénients ~s majeurs suivants - leur coût est élevé : typiquement de l'ordre de 2 à 3 kF, coût que l'on doit comparer à des connecteurs de la même famille (c'est-à-dire présentant des fonctions, hors mise à la masse, équivalentes), soit typiquement de l'ordre de 0,5 kF (soit dans un rapport de l'ordre de 1 à 5) ;
20 - dans de nombreux cas, il n'existe qu'une seule source d'approvisonnement (un seul fabricant et/ou distributeur), ce qui n'est généralement pas admissible il existe alors des risques sérieux de rupture de stock ;
- de façon corrélative, la pérennité d'approvisionnement est faible, lorsqu'elle repose sur l'existence d'une seule source d'approvisionnement ;
2s - les délais d'approvisionnement sont généralement longs, typiquement de l'ordre de 6 à 8 mois ; et - les connecteurs remplissant la double fonction précitée existent dans peu de familles de connecteurs de type "équipement", ce qui restreint le choix des modèles.
3o Le besoin se fait donc sentir de disposer de connecteurs, ayant au moins une sortie par câble coaxial ou similaire, assurant la fonction de relier le blindage métallique extérieur du ou des câbles à la masse mécanique de l'équipement WO 00/65695 CA 02371296 2001-10-24 pCT/FR00/01096

3 supportant le connecteur, mais ne présentant pas les inconvénients des dispositifs de l'art connu, dont certains viennent d'être rappelés.
Pour ce faire, les connecteurs conformes à l'invention sont munis d'un organe spécifique, permettant notamment - d'assurer la fonction dite "grounding" précitée, ou mise à la masse ;
- de pouvoir s'adapter à toutes les familles de connecteurs standards, qu'ils soient de forme générale circulaire ou rectangulaire ;
- de présenter un volume d'encombrement minimum sur l'arrière du connecteur ;
- de permettre un montage et un démontage aisés ;
- de n'exiger qu'un surcoût faible par rapport à un connecteur standard n'offrant pas la fonction de mise à la masse ; et - d'assurer une continuité de masse inférieure à 10 mS2, comme dans l'art connu.
~5 L'organe précité est constitué à base d'une pièce unique et simple, constituée d'une armature métallique, que l'on appellera ci-après "clinquant", comprenant une partie enveloppant le connecteur et des prolongements disposés entre le connecteur et la structure mécanique d'un équipement qui supporte ce connecteur. De façon plus précise, le clinquant est monté pincé entre la structure 2o mécanique de l'équipement, support d'un connecteur standard, et ce connecteur.
Généralement, l'équipement comporte une paroi plane munie d'une ouverture destinée à recevoir le corps du connecteur et des moyens de fixation de celui-ci.
L'avant du connecteur permet un couplage mécanique et électrique avec un connecteur de type complémentaire. Le ou les câbles coaxiaux ressortent vers 2s l'arrière du corps du connecteur, de et vers d'autres organes internes à
l'équipement. La partie avant des câbles coaxiaux est munies de contacts également coaxiaux, destinés à recevoir des contacts de type complémentaire.
De façon encore plus précise, le clinquant comprend lui-même une paroi entourant l'arrière du connecteur et se prolongeant vers l'avant par des ailes 30 latérales, de façon préférentielle constitués par des pattes, les pattes comportant elles-mêmes des replis d'extrémité pincés entre l'avant du corps du connecteur et l'arrière de la paroi support de l'équipement. La paroi arrière du clinquant comporte un ou plusieurs orifices. Dans chaque orifice est enfilé un câble coaxial

4 ou similaire, formant l'une des entrées/sorties du connecteur. Chaque câble coaxial est dénudé, en tant que de besoin, au niveau de ces orifices et est soudé
au clinquant.
l1 s'ensuit que l'organe précité ou "clinquant" répond bien aux buts que s'est fixés l'invention - il assure la fonction mise à la masse ou "grounding", ce avec une continuité galvanique typique inférieure ou égale à 2,5 mS2 ;
- le volume supplémentaire sur l'arrière du connecteur, dû au dispositions de l'invention, est très faible ;
ro - le montage et/ou le démontage d'un tel organe est aisé, comme il le sera montré plus en détail ; et - le surcoût dû à l'invention est faible, que ce soit en termes de matière supplémentaire nécessaire et de coût additionnel lors du processus de fabrication (les étapes de fabrication spécifiques à l'invention ne présentant pas ys de complexité notable).
L'invention a donc pour objet un connecteur du type comprenant un corps principal de forme déterminée, des moyens de fixation et au moins une entrée et/ou sortie par un câble comportant au moins un blindage externe et sortant par une face dite arrière du connecteur, ledit connecteur étant destiné à être monté
2o sur une paroi en matériau conducteur de l'électricité d'un équipement électrique et/ou électronique et assujetti cette paroi par lesdits moyens de fixation, caractérisé en ce que chacun desdits blindage externe de câble est rendu accessible de l'extérieur dans une zone déterminée de l'extrémité dudit câble proche de ladite face arrière, en ce qu'il comprend une armature en matériau 2s conducteur de l'électricité comportant au moins une paroi arrière munie d'autant d'orifices que de câbles, de manière à pouvoir être enfilés sur ceux-ci, et des ailes latérales comportant des replis d'extrémité destinés à être insérés et pincés entre lesdits moyens de fixation et ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité, lorsque le connecteur est assujetti à cette paroi, et en ce que lesdites zones 3o accessibles de l'extérieur dudit blindage sont couplées électriquement à
ladite paroi arrière de l'armature au niveau desdits orifices, de manière à établir une continuité électrique entre ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité et ledit blindage, lorsque le connecteur est assujetti à cette paroi.

5 CA 02371296 2001-10-24 pCT/FR00/01096 L'invention a encore pour objet un procédé de réalisation d'un tel connecteur.
L'invention va maintenant être décrite de façon plus détaillée en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels s - la figure 1 illustre schématiquement, en éclaté, un exemple de connecteur standard à contacts coaxiaux, de section circulaire, destiné à
âtre monté sur une paroi d'un équipement ; et - la figure 2A à 2E illustrent les principales phases de réalisation d'un ' connecteur conforme à l'invention.
Dans ce qui suit, pour fixer les idées, sans limiter en quoi que ce soit la portée de l'invention, on se placera dans le cas d'un connecteur de section circulaire muni de contacts coaxiaux et de câbles d'entrées/sorties coaxiaux également.
La figure 1 illustre, en éclaté, un exemple de structure de connecteur ~s standard 1, dont le corps 10 est de forme sensiblement cylindrique, en cours de fixation sur une paroi 2 d'un équipement (non représenté), dont on a montré
qu'une fraction.
Pour fixer les idées, on a supposé que ¿e connecteur 1 est muni de trois contacts coaxiaux (non visibles) débouchant en face avant 101. Ces contacts sont 2o prolongés, en face arrière 100, par trois câbles coaxiaux 3, véhiculant des signaux, de et/ou vers d'autres organes (non représentés), disposés à
l'intérieur de l'équipement support du connecteur 1.
Dans le cadre de l'invention, le terme "standard" désigne ici un connecteur 1 n'offrant pas la fonction de mise à la masse entre l'écran de 2s blindage (non visible sur la figure 1 ) des câbles coaxiaux 3 et la paroi support 2 de l'équipement.
Pour fixer le connecteur à la paroi 2, on prévoit un orifice 20, de forme et de dimensions telles que l'on peut y introduire le corps 10 du connecteur 1.
Dans le cas présent, l'orifice 20 est de forme circulaire et de diamètre légèrement 3o supérieur à celui du corps 10. Le corps 10 du connecteur 1 est muni en outre d'une plaque périphérique de fixation 102 qui lui est assujettie ou d'un organe similaire, par exemple de forme substantiellement carrée ou rectangulaire.
Cette plaque 102 est disposée dans un plan orthogonal à l'axe de symétrie 0 du corps WO 00/65695 CA 02371296 2001-10-24 pCT/FR00/01096

6 et rendu solidaire de celui-ci, par exemple par soudage lors de la fabrication.
On prévoit aussi souvent une contreplaque 103 amovible, comprenant un orifice central circulaire 1031 pour pouvoir être enfilée sur le corps 10. Les plaques et 103 comportent également des orifices de fixation (dont seuls ceux, 1030, de la 5 plaque 103 sont visibles sur la figure 1 ), par exemple disposés aux quatre coins.
La paroi 2 comprend également des orifices ou des découpes 200 destinés à la fixation du connecteur 1, réalisés en périphérie de l'orifice principal 20. Ces orifices ou découpes 200 sont disposés dans l'espace, l'un par rapport à l'autre autour du centre de symétrie C de l'orifice 20, pour être en correspondance avec les orifices des plaques 102 et 103, par exemple 1030.
L'assemblage définitif du connecteur 1 sur la paroi 2 est obtenu en insérant son corps 10 dans l'orifice 20. jusqu'à ce que la plaque 102 vienne en appui sur la paroi 2. II suffit alors de mettre en correspondance les orifices de cette plaque 102 et les orifices 210 de la paroi 2, ainsi que ceux, 1030, de la plaque 103, et d'utiliser des organes classiques de type vis-écrou (non représentés) pour verrouiller le connecteur 1 sur la paroi 2. La contreplaque peut être disposée contre la plaque 102 comme illustré sur la figure 1, ou, dans un mode de réalisation non représenté, enfilée sur le corps 10, de l'autre côté
de la paroi 2 (par convention la face avant), avant serrage par les organes de type vis 2o écrous. La paroi 2 est alors pincée entre les plaques 102 et 103.
Un connecteur de type standard n'assurer pas, de façon intrinsèque, la mise à la masse mécanique du blindage des câbles coaxiaux arrières 3, c'est-à-dire un couplage entre ce blindage est la paroi 2, que l'on suppose métallique. Si cette fonction doit être assurée, il est alors nécessaire d'utiliser un connecteur dit 2s "grounding", comme il a été rappelé, ce qui permet cette mise à la masse de façon intrinsèque. Cependant, comme il a été indiqué également ce type de connecteur présente de nombreux inconvénients.
On va maintenant décrire, par référence aux figures 2A à 2E, un exemple de réalisation d'un connecteur conforme à l'invention, et ses principales phases de so réalisation. On doit bien comprendre que certaines phases de réalisation sont commune avec l'art connu. Les phases spécifiques seront précisées.
Les éléments communs aux figures précédentes portent les mêmes références et ne seront re-décrits qu'en tant que de besoin.

7 La figure 2A illustre de façon plus détaillée un exemple de câble coaxial 3 muni en son extrémité d'un contact coaxial 4 destiné à être inséré dans le corps 10 du connecteur 1, comme il le sera montré en regard de la figure 2B.
Le câble coaxial 3, comme il a été indiqué comprend usuellement une gaine externe de protection 30, en matériau isolant électriquement. Cette gaine 30 recouvre le blindage 31, constitué généralement d'une tresse métallique, à mailles serrées.
Selon une première caractéristique de l'invention, on dénude le câble 3 dans une zone Zd à une distance d prédéterminée de l'extrémité du contact coaxial 4. Cette opération constitue une première étape de montage d'un ro connecteur 1 selon l'invention.
La figure 2B illustre un connecteur standard 1, du type de celui représenté
sur la figure 1. Cependant, d'une part, les contacts coaxiaux 4 ne sont pas encore insérés dans le corps 10 du connecteur 1. par sa face arrière 100, d'autre part, selon l'une des caractéristiques propres à l'invention, les câbles 3 comportent une zone dénudée Zd.
Lors d'une étape ultérieure, les contacts 4 sont insérés dans des canaux longitudinaux 1000 prévus à cet effet (parallèles à l'axe ~) et débouchant sur la face arrière 100 du corps 10 du connecteur 1. Ces canaux 1000, parallèles à l'axe D, traversent le corps 10 de part en part, de façon à déboucher également 2o sur la face avant 101. De façon tout à fait classique, la longueur des contacts 4 est généralement inférieure à la longueur du corps 10 du connecteur 1. De ce fait, une partie de l'extrémité des câbles 3 portant les contacts 4 est aussi enfoncée dans les canaux 1000.
Les contacts 4 sont représentés entièrement enfoncés sur la figure 2C. on 2s peut également enfiler sur le corps 10 la contreplaque 103. Ces opérations d'insertion sont communes, en soi, avec des opérations similaires nécessaires à
la réalisation d'un connecteur selon l'art connu (figure 1 ).
Sur cette figure 2C, on a représenté également un élément essentiel d'un connecteur 1 selon l'invention. Pour réaliser la fonction "mise à la masse", entre la so tresse 31 et la structure mécanique 2 (figure 1 ) d'un équipement ou d'un appareil, selon une deuxième caractéristique très importante de l'invention, on met en oeuvre une armature métallique 5, que l'on a appelée "clinquant", comprenant une paroi arrière 50 sensiblement plane. Cette face arrière 50 est munie d'orifices 500 WO 00/65695 CA 02371296 2001-l0-24 pCT~'R00/01096 ô
ayant la même configuration spatiale que les orifices 1000 (figure 2B), de manière à ce que la paroi arrière 50 puisse être enfilée sur les câbles. En outre, la distance d est telle que la zone dénudée Zd se trouve à l'extérieur du corps 10 du connecteur 1, mais à proximité immédiate de la face arrière 100, lorsque le clinquant est enfilé sur les câbles 3, comme il le sera montré en regard des figures 2D et 2E. Les orifices 500 sont dotés avantageusement d'une section circulaire, de diamètre légèrement supérieur au diamètre externe de la gaine 30.
Selon une autre caractéristique. les clinquants 5 sont munies de rabats 51, repliés à sensiblement vers l'arrière de 90 degrés par rapport à la paroi 50, et comportant un deuxième repli 52 à leurs extrémités, également à
90 degrés et vers l'intérieur. De façon avantageuse, les rabats sont constitués par des pattes de faible largeur, par exemple quatre pattes aux extrémités haute et basse de la paroi arrière 50, sur les deux côtés de celle-ci. La longueur des pattes est telle que les replis d'extrémités 52 emprisonnent la plaque fixe 102 et passent par-devant cette plaque, lorsque le clinquant est en place (voir figures 2D et 2E).
La figure 2C illustre le clinquant 5 avant mise en place, c'est-à-dire avant d'être enfilé sur les câbles coaxiaux 3. On a également représenté sur cette figure les orifices de fixation 1020 de la plaque 102.
La figure 2D illustre l'ensemble "connecteurl - clinquant 5" monté.
2o La dernière opération, avant la pose du connecteur 1 et de son clinquant sur la structure 2 consiste à souder le blindage (tresses 31 ) sur la face arrière 50 du clinquant. Cette étape, également spécifique à l'invention, permet d'assurer une bonne continuité électrique entre le blindage 31 et le clinquant 5. Cette opération peut être réalisée de façon connue, par exemple par brasage à l'aide 25 d'un fer à induction.
Comme illustré plus particulièrement par la figure 2E, le corps 10 du connecteur 1 est enfilé dans l'ouverture 20. La paroi 2 est alors mise en appui sur la face avant de la plaque de fixation 102 (position 2' : flèche ~. On doit bien comprendre cependant, qu'il s'agit d'un mouvement relatif. Dans la réalité, c'est le 3o connecteur 1 qui est sujet à un mouvement de translation.
La dernière opération, également commune, en soi, avec l'art connu consiste à assujettir l'ensemble "connecteur 1 - clinquant 5" à la paroi 2. On utilise, comme dans le cas de la figure 1, tout moyen classique approprié, par exemple des organes de type vis-écrou.

WO 00/65695 CA 02371296 2001-10-24 pCT~R00/01096 Les extrémités repliées 52 des pattes 51 sont alors pincées entre l'arrière de cette paroi 2 et la paroi avant 101 du corps 10. Ce pincement assure une bonne continuité électrique entre la paroi 2, et donc l'équipement dont elle fait partie, et le clinquant 5. De ce fait, puisque ce dernier est soudé au blindage 31, s dans la zone de dénudage Zd, on réalise. de façon simple, une mise à la masse mécanique de bonne qualité. entre la structure (représentée par la paroi 2) et le blindage 31 des câbles coaxiaux 3.
Pour que la continuité électrique reste assurée dans le temps, il est nécessaire que la surface du clinquant ne s'oxyde pas. Aussi, on procède avantageusement à un traitement de surface initial.
Pour fixer les idées, on va maintenant donner un exemple de réalisation pratique du clinquant 5 - matériau constituant le clinquant 5 : cupro bérylium (par exemple connu sous la référence commerciale "UBE 2") ;
~s - traitement de surface : nickelage chimique et étamage local par trempage de matériau de référence commerciale "SN15/CU10", pour permettre le brasage de la face arrière 50 sur le blindage 31 ;
- épaisseur typique 0,2 mm ;
- diamètre des orifices 500 = diamètre des câbles 3 (gaine 30) + 1 mm ;
20 - surface de pincement (pattes d'extrémité 52) répartie entre les points de fixation : 200 mm2 minimum ; et - distance entre la face arrière 100 du corps 10 du connecteur 1 et la face de brasage 50 du clinquant : 5 mm minimum.
Comme il a été indiqué, l'invention concerne des connecteurs de 2s différentes formes : section circulaire, rectangulaire, etc. II va de soi, dans ces conditions, que la forme exacte du clinquant 5 et ses dimensions sont également tributaires de la configuration du connecteur considéré. Cet aspect reste à la portée de l'Homme de Métier, sans qu'il soit besoin de le développer plus avant.
A la lecture de ce qui précède, on constate aisément que l'invention 3o atteint bien les buts qu'elle s'est fixés.
Si, au moment où une comparaison de prix de revient est effectuée, un connecteur standard coûte typiquement 300 F et un connecteur spécial du type dit "grouding" 2000 F, le surcoût dû au seul clinquant est d'environ 200 F. II
s'ensuit qu'un connecteur selon l'invention, muni de son clinquant, revient typiquement à
500 F, soit quatre fois moins qu'un connecteur dit "grounding" de caractéristiques équivalentes.
Les matériaux susceptibles d'être utilisés pour réaliser le clinquant sont 5 des matériaux courants. On peut trouver dans le commerce de nombreuses configurations de connecteurs de type standard et des sources d'approvisionnemént multiples. Un connecteur selon l'invention, réalisé à base d'un connecteur standard et de l'armature métallique qui a été appelée clinquant, ne présente donc pas les dangers inhérents à une source unique ou quasi unique pérennité non assurée, risque de rupture de stock, etc.
Le volume supplémentaire du connecteur selon l'invention par rapport à
un connecteur standard est très faible : épaisseur supplémentaire de l'ordre de 5 mm en face arrière, plus l'épaisseur du matériau en face avant (les replis des pattes étant disposés entre la face avant du connecteur et la face arrière de la ~s paroi de l'équipement), soit 2 mm dans l'exemple décrit.
Enfin, la mise en oeuvre est simple. La réalisation d'un tel connecteur et son montage ne nécessitent pas d'outillage spécifique.
II doit être clair cependant que l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisations explicitement décrits, notamment en relation avec les 2o figures 2A à 2E. II a été notamment précisé que, bien que l'invention ait été
décrite plus particulièrement pour des connecteurs de section circulaire, cette description n'était aucunement limitative de la portée de celle-ci.
D'autre part, les valeurs numériques, par exemple les dimensions géométriques, n'ont été précisées que pour fixer les idées. Elles dépendent 2s essentiellement de l'application précise visée.
Enfin, les matériaux utilisables pour réaliser l'armature de mise à la masse, appelée "clinquant", sont nombreux et participent d'un simple choix technologique à la portée de l'Homme du Métier.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Connecteur du type comprenant un corps principal de forme déterminée, des moyens de fixation en partie solidaires du corps principal et au moins une entrée et/ou sortie avec un câble comportant au moins un blindage externe et sortant par une face dite arrière du connecteur, ledit connecteur étant destiné à
être monté sur une paroi en matériau conducteur de l'électricité d'un équipement électrique et/ou électronique et assujetti à cette paroi par lesdits moyens de fixation, caractérisé en ce que chacun desdits blindages externes (31) de câble (3) est rendu accessible de l'extérieur dans une zone (Zd) déterminée de l'extrémité dudit câble (3) proche de ladite face arrière (100), en ce qu'il comprend une armature (5) en matériau conducteur de l'électricité
comportant au moins une paroi arrière (50) munie d'autant d'orifices (500) que de câbles (3), de manière à pouvoir être enfilés sur ceux-ci, et des ailes latérales (51) comportant des replis d'extrémité (52) vers l'intérieur destinés à
être insérés et pincés entre lesdits moyens de fixation (102) et ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité (2), lorsque le connecteur (1) est assujetti à
cette paroi (2), et en ce que lesdites zones accessibles de l'extérieur (Zd) dudit blindage (31) sont couplées électriquement à ladite paroi arrière (50) de l'armature (5) au niveau desdits orifices (500), de manière à établir une continuité électrique entre ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité (2) et ledit blindage (31), lorsque le connecteur (1) est assujetti à cette paroi (2).

2. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite paroi arrière (50) de ladite armature (5) est substantiellement plane et de forme rectangulaire, en ce que lesdites ailes latérales sont constituées par quatre pattes (51), deux par côtés, présentant un premier repli de 90 degrés par rapport à ladite paroi arrière de l'armature, et un second repli, d'extrémité
(52), de 90 degrés vers l'intérieur, de manière à ce que, lorsque ladite armature (5) est enfilée sur chacun desdits câbles blindés (3), lesdits replis d'extrémité
(52) soient disposés entre lesdits moyens de fixation (102) et ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité (2), lorsque le connecteur (1) y est assujetti.

3. Connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comprennent au moins une plaque (102) sensiblement rectangulaire solidaire dudit corps principal (10), en ce que ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité (2) comporte un orifice (20) permettant l'insertion dudit corps principal (10), de manière à ce que ladite plaque (102) puisse être appuyée sur l'une de ses faces et que lesdits replis d'extrémité (52) soient pincés entre cette plaque (102) et la paroi en matériau conducteur de l'électricité (2), et en ce qu'il est prévu des moyens supplémentaires (1020, 200) pour fixer ladite plaque (102) à cette paroi (2).

4. Connecteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation complémentaires comprennent des orifices (1020, 200) réalisés en périphérie dudit orifice (20) de ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité (2) et de ladite plaque (102), et des organes de type vis-écrou coopérant avec ces orifices (1020, 200) pour réaliser l'assujettissement de ladite paroi (2) et de ladite plaque (102).

5. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit blindage (31) de câble (3) étant recouvert d'une gaine protectrice (30) en matériau isolant électriquement, chacun desdits câbles (3) comporte une zone dénudée (Zd) proche de l'extrémité commune avec ladite face arrière (100) du connecteur (1) de manière à rendre ledit blindage (31) accessible de l'extérieur et à permettre ledit couplage électrique avec ladite paroi arrière (50) de ladite armature (5).

6. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit couplage électrique entre ladite paroi arrière (50) de ladite armature (5) et ledit blindage (31) est constitué par une brasure.

7. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chacun desdits câbles blindés (3) est un câble de type coaxial comprenant une âme centrale entourée par une tresse métallique (31) formant ledit blindage.

8. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau constituant ladite armature (5) est à base de cupro béryllium.

9. Procédé de réalisation et de montage d'un connecteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes :
- chacun desdits câbles blindés (3) étant muni, sur une extrémité, d'un élément de contact (4) le prolongeant et ledit blindage (31) étant recouvert d'une gaine protectrice (30) en matériau isolant électriquement, une étape de dénudage d'une zone de longueur déterminée (Zd) à une distance prédéterminée (d) dudit élément de contact ;
- ledit corps principal (10) étant muni de canaux longitudinaux (1000) le transperçant de part en part, une étape d'insertion chacun desdits éléments de contacts (4) à l'intérieur de ces canaux (1000) de manière à
ce que le câble blindé (3) qui lui est relié ressorte par ladite face arrière (100) du connecteur (1) ;
- une étape consistant en l'enfilement de ladite paroi arrière (50) de ladite armature (5) sur chacun desdits câbles blindés (3), ces câbles (3) passant au travers desdits orifices (500) de la paroi arrière (50) et le positionnement desdits replis d'extrémité (52) devant lesdits moyens de fixation (102) du connecteur (1) ; et - la soudure de ladite paroi arrière sur ladite zone dénudée de blindage de chaque câble blindé (3), de manière à établir une continuité électrique entre ladite armature (5) et chacune desdits blindages (31).

Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite étape de soudure consiste en un brasage à l'aide d'un fer à induction.

11 Procédé selon les revendications 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape subséquente consistant à insérer ledit corps principal (10) dans un orifice (20) de ladite paroi en matériau conducteur de l'électricité
(2) et à y assujettir ledit connecteur (1), par l'intermédiaire desdits moyens de fixation (102, 200), de manière à pincer lesdits replis d'extrémité (52) de ladite armature (5) entre lesdits moyens de fixation (102) dudit connecteur (1) et ladite paroi (2).

12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé
en ce qu'il comprend une étape préliminaire de traitement de surface du matériau constituant ladite armature (5) et en ce que ledit traitement consiste en un nickelage chimique et un étamage local par trempage, de manière à permettre ledit brasage.