CA2183463A1 - Sol industriel comprenant une couche d'usure non adherente sur un support en beton - Google Patents

Sol industriel comprenant une couche d'usure non adherente sur un support en beton

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CA2183463A1
CA2183463A1 CA002183463A CA2183463A CA2183463A1 CA 2183463 A1 CA2183463 A1 CA 2183463A1 CA 002183463 A CA002183463 A CA 002183463A CA 2183463 A CA2183463 A CA 2183463A CA 2183463 A1 CA2183463 A1 CA 2183463A1
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CA002183463A
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Jean-Paul Guerinet
Herve Nouailhetas
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Lafarge Materiaux de Specialites SA
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    • E04F15/00Flooring
    • E04F15/12Flooring or floor layers made of masses in situ, e.g. seamless magnesite floors, terrazzo gypsum floors

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Abstract

L'invention concerne un sol pour les besoins des activités industrielles comprenant au moins une couche de revêtement sur un support en béton neuf ou existant, caractérisé en ce que le revêtement est désolidarisé du support en béton et en ce que la face supérieure du support en béton est traitée successivement de la façon suivante: (a) lissage de cette face supérieure de sorte que sa planéité/rugosité soit inférieure à 2 mm sous la règle de 2 mètres, ce lissage pouvant être obtenu par talochage mécanique mais, de préférence, par application d'au moins une couche d'un produit autolissant (ci-après désignée par couche de lissage), cette couche de lissage devant en outre adhérer au support en béton, (b) dépôt d'au moins un moyen pour rendre non adhérente la première couche de revêtement de la surface lissée du support (ci-après désigné "moyen de désolidarisation"); (c) dépôt d'au moins une couche de revêtement accolée au moyen de désolidarisation, le revêtement étant armé sur toute la surface traitée.

Description

WO 9~,'22fi71 PCTlFR9~10U18t
2~83463 SOL INDUSTRIEL COMPRENANT UNE COUCHE D'USURE NON ADHERENTE
SUR UN SUPPORT EN E~ETON
S L' invention a trait à un sol industriel perfectionné
composé d ~ au moins deux couches une première couche en béton, dite ci-apres "support en béton~, dans laquelle un phl5nnrm~n,~ de retrait est susceptible de se manifester ou de s'être manifesté
o au moment de la prise ou du durcissement;
et au moins une autre couche, dite ci-après "couche d~usure ou revêtementa désolidarisée du support en béton . Cette seconds couche peut être de préf érence obtenue à partir d~une composition à base d'au moins un liant hydraulique et/ou d~au moins un liant organique .
L ' invention se rapporte encore à un procédé pour la rsalisation d'un tel sol perfectionné.
Par ~ ~ expression ~ sol industriel ~, on entend un sol abrité sur lequel repose toute 1~ activité érnnnm; que des bâtiments industriels d' activités très variees à
l~exclusion des sols dits piétonniers: usines, entrepôts, ateliers, laboratoires, quais de déchargements partiellement abrités, quais de gare... Le sol industriel 25 est dès lors destiné a recevoir des charges statiques et dynam. iques importantes .
Alors que le revêtement est directement en contact avec les contraintes extérieures mé~niq~ s, le support en béton a pour rôle de les recevoir, les transmettre ou les 30 répartir dans le sol af in que le revêtement ne se dégrade pas r~r~ t et que le sol industriel ne nécessite pas des opérations de rénovation trop fréquentes.
Du fait de l'évolution de la technique, les contraintes extérieures auxquelles les sols industriels 35 sont soumis sont de plus en plus importantes: à cet W09~/22~71 r~."-h~r 1~2 o 2- 2 1 ~3~63 égard, on peut citer le trafic intense des engins de manutention, le stockage en grande hauteur, ...
Parallèlement à cette évolution de la technique, on exige de plus en plus d ' un sol industriel qu ' il conserve 5 durablement une grande planéité et une surface lisse et non glissante ~i.e. exempte de trous, saillies, fissures ou autres obstacles) pour:
permettre une circulation facile et en toute sécurité des personnes et des engins, nota7.7lment de manutention, et en conséquence, pour ne pas être à
1 ' origine d ' accidents du travail offrir des qualités de confort, d'esthétique voire d~aspect décoratif et de facilité d'entretien pour 1 ' amélioration du cadre de travail limiter les travaux de réfection qui peuvent entraîner un arrêt de 1 ' entreprise.
C ' est pourquoi, on exige nota7.7lm. ent des sols industriels qu' ils assurent au moins 1 ' ensemble des caractéristiques mécaniques suivantes:
un comportement au roulage suf f isant pour résister au trafic des engins ainsi qu'à leur poids;
une résistance au po; nçnnn~m~nt sous 1 ' action de fortes charges par 1 ' int,3 ';~;re de surfaces réduites tels que structure de stockage, etc.
2F7 des résistances en compression et en flexion/traction pour résister aux charges lourdes;
un comportement aux chocs suffisant pour faire face sans éclatement ou fissuration à des chocs prévisibles et quantif iés lors de la conception du sol, du type dépose brutale d'éléments lourds, chute d' objets;
et, le cas échéant, un comportement aux contraintes th~ m;q77i~q découlant de la température dlutilisation (par exemple, risque de gel du sol industriel) ou des variations thermiques qu ' il peut subir .

W095/22671 r~llrl~7~
3- 2 ~ ~34u~
Egalement, pour des raisons économiques essentiellement, le choix d'un type de sol industriel se détermine en fonction du déla- de réalisation (en 1 ~espèce, préparation ou exécutic.~ du support en béton, 5 exécution du revêtement et délai nécessaire avant la mise en service), de la situation et des conditions climatiques, etc.
Pour satisfaire à ces exigences, on prévoit le plus souvent sur les supports en béton un revêtement sous la lo forme d'une chape incorporée (i.e. une couche d'usure mise en place sur un béton frais) ou d~une chape rapportée ( i . e . une couche d ~ usure mise en place sur un bétor durci ~ .
Plus particulièrement dans le cas d'une chape 15 rapportée, la surface supérieure du support en béton est prévue rugueuse et, si nécessaire, est recouverte d'un pr~duit afin de réaliser un pont d ~ adhérence entre le support et le revêtement.
Mais ces sols industriels dans lequel le revêtement 20 adhère au support en béton, doivent, pour la plupart, cornporter des joints en nombre important et suffisant, sinon il y a un risque non négligea~le d~ apparition de fissures aléatoires sur la surface visible du 801. En effet, ces joints servent essentiellement à prendre en 25 compte les rhrnn~ de dilatation différentielle entre le revêtement et le ~éton, à isoler une partie du sol (notamment autour des poteaux et des socles de machines) pour permettre les Ir.ouv .s verticaux de toutes origines et a prendre en compte les E~h~nnm~3n~S du retrait du béton 30 lors de la prise.
Ainsi, le béton est un matériau rlui, lors de sa prise et de son durcissement, diminue de volume : il s l agit du rhS-n~ ` - de retrait. Le retrait se mesure en microns par mètre : pour les bétons ordinaires, il peut aller au - delà
35 de 1000 microns par mètre.

WO gS/22671 PCI/I~R95100181
4- 2 1 ~3~63 I,e retrait a pour conséquence 1~ apparition quasi inévitable de fissurations dans le béton. En outre, les supports en béton coulé, du ~ait de leurs dimensions linéaires importantes, conduisent à des retraits s importants en valeur absolue.
Lutter contre les causes profondes de l ~ apparition des rh~nn~^nF~ de retrait n ' est pas touj ours industriellement envisageable, car elles sont nom.breuses et si certaines d'entre elles sont assez bien connues, d'autres sont o encore r^-;ntl~n~n~ mal appréhendées.
Tous ces rhlSn~m~n~ de retrait et dès lors, d~apparition de fissures dans le béton pendant ou après la fin de prise, entraînent, selon l'importance des fissures, des obligations de réparation souvent coûteuses et un aspect inesthétique.
Comme indiqué plus haut, vu qu ~ il n ~ est pas possible d'éviter le retrait dans des conditions é~nnnm;ques acceptables, on cherche à le diriger et à le conformer de telle sorte que ses effets néfastes soient minimisés.
Ainsi, pour diriger et conformer la fissuration due au retrait, dès que le béton présente une consistance suf f isante , on prescrit , dans:
- le sulletin du ciment n5 de mai 1990 (chapitre intitulé "Les chapes - Structures de revêtement de sol, Chapes à base de ciment. Directives pour le projet et l ~ exécution" ) - et le Document Technique Unifié (D.T.U. ) de septem.bre 1982 (cahier 1794, n26.2, intitulé
~Chapes et dalles à base de liants hydrauliques);
la découpe de j oints de retrait, qui sont exécutés - tous les 25 m2 et au plus tous les 8 m si la surface est destinée à rester nue ou à recevoir un film de peinture;
- tous les 50 m2 et au plus tous les 10 m dans les autres cas.

~ ~ - s - 2 1 ~ 3 ~1 6 3 En pratique, 1 ~homme du métier sait au' il doit prévoir des joints de retrait, de dilatation et d~ isolement:
- au plus tous les 5 m pour limiter les rhS~nr~manes de fissuration aléatoire;
5 - et dans toutes les régions où des concentrations de tension peuvent conduire à une fissuration aléatoire, comme par exemple les discontinuités d'épaisseur ou les interruptions de la continuité de la surface par suite de la présence d'un pilier, d~un regard, d'une porte ou lO d~un angle saillant.
En effet, comme rappelé plus haut, outre leur utilité à
l~égard des rhf~n~manes de retrait, les joints sont classiquement ménagés dans les sols industriels de grande surface pour limiter 1 ' apparition de tensions de lS cisaillement, résultantes des dilatations différentielles entre le support en béton et le revêtement. Ces dilatations ont généralement pour origine soit des variationS thermiques et hygrométriques, soit des déformations mécaniques dues aux ef forts auxquels est 20 soumis le sol industriel, notamment lors de son chargement .
Classiquement, les joints sont exécutés dès que possible, le plus souvent par sciage mécanique.
La découpe des joints a pour effet de créer une section de 2s moindre résistance dans le béton qui de ce fait se fissurera préférentiellement. I.'autre effet recherché est l~aspect net et droit de la fissure en surface, ce qui permet de la traiter par diverses méthodes connues:
profilés, enduits de remplissage, etc.
30 Une technique bien connue pour diminuer, voire éliminer la remontée des fissures du support en béton au revêtement consiste à prévoir entre eux une couche intermédiaire pour rendre le revêtement non-adhérent au support en béton.
Dans un tel cas, le revêtement (ou chape dlusure) est dit 35 " flottant~ . Se reporter, par exemple, à la publication FRICK et AL Baukonstruktionslehre (1979, s.G., TEUBNER, STUTTGART, 27ème édition, Vol 1, pages 234-245~ .
, . . ~ .~
6~1 Jt~ r~9.
6 - 2 1 ~ 3 ~ 6 3 3~e problème principal découlant de cette technique réside dans les faibles performances mécaniques du revêtement "flottant~. En ef~et, sous l'action de c~la}ges du type de celles rencontrées dans une activité
s industrielle, tel que le trafic des en~ins de manutention, ce type de revêtement presente une forte propension à
f issurer .
Une solution à ce problème pourrait être de prévoir des revêtements de forte épaisseur~au moins 5-6 cm), mais o ceci equivaut à former une nouvelle dalle de caracteristiques mécaniques similaires à celles du support en béton. Cette dernière solution n~est pas satisfaisante d ~ une part pour des raisons économiques et d ~ autre part en raison de la surélévation du niveau final du sol qui en resulte. C'est pourquoi, l'utilisation d~une chape flottante est habituellement réservee à la realisation des sols rp~i~pn~;els ou piétonniers, c~est à dire de sols destinés à subir des contraintes exterieures d' intensité
modérée à faible.
~a présente invention a pour objectif de pallier tous les inconvénients précités des techniques connues de réalisation des sols, dans le cas des sols industriels.
Plus particulièrement, l'invention vise à r1;mlnilPr, voire eliminer 1 ' apparition des fissurations aleatoires en 2s surface d'un sol, ces fissurations pouvant resulter des contraintes d ' ordre mécanique normales et d ~ intensité
élevee rencontrees dans un milieu industriel et/ou du ~ait que le support, prepare à 1 ' aide d ' un beton, est susceptible de manifester un FhPnnmpnp de retrait et ulterieurement des variations dimensionnelles differentes ~e celles du revêtement.
~ ' invention vise egalement à limiter le nombre de j oints necessaires pour qu ' un sol ne f issure pas, voire à
les éliminer, notamment dans les cas suivants:

2 1 ~ 311 - les sols localisés dans des bâtiments assu~ettis a de faibles variations hygrométri~.les et~ou thermiques;
- les sols supportant peu ou pas de charges concentrées tels que les parkings;
- les sols présentant peu ou pas de discontinuités, tels que des poteaux, des regards, etc.
b~1N1'L~ON ~'~7T.`7.~T,7.~ D3 L ' INV3N~rIO~.7 A cet effet, l ' invention propose un sol perfectionné pour lo les besoins des activités industrielles, comprenant au moins une couche de revêtement sur un support en béton, neuf ou existant, ce revêtement étant obtenu à partir d~une composition à base d~au moins un liant hydraulique, ce sol étant caractérisé en ce que le revêtement est lS désolidarisé du support en béton et en ce que la face supérieure du support en beton est traitée successivement de ia façon suivante:
a) lissage de cette face supérieure de sorte que sa planéité/rugosité soit inférieure à 2 mm sous la règle de 2 mètres (dans les conditions du D.T.U. 26-2 mais avec des exigences différentes), ce lissage pouvant etre obtenu par talochage mécanique mais, de préférence, par application d~au moins une couche d~un produit autolissant (ci-après désignée par couche de lissage), cette couche de lissage devant en outre adhérer au support en béton;
b) dépôt d ' au moins un moyen pour rendre non adhérente la première couche de revêtement de la surface lissée (ci-après désigné ~moyen de désolidarisation~
c) dépôt d~une (ou plusieurs) couche de revêtement armé
sur toute la surface à traiter que l ~ on vient couler sur le moyen de désolidarisation, l ' épaisseur de ce revêtement étant au maximum de 30 mm.
A l ' opposé des techniques habituellement employées pour la réalisation des sols industriels (voir, par exemple, la publication F~ICK et A~ l~saukonstruktionslehrell (1979, B.G., TEUBNER, sTurrTGART, 27ème Edition, ~rol. 1, pages 266-26g), la demanderesse préconise la désolidarisation du revêtement d~avec le ,, Wo 95/22C71 PCT~F~9S~00182 -8- 2 i ~3463 ~iupport en béton après lissage de sa face supérieure, de préference à l'aide d'un produit autolissant et adhérent au béton.
On a en effet trouve que la forte propension à
s fissurer des revêtements (ou chapes) flottants sous 1~ action essentiellement des contraintes d' ordre mécanique rencontrees dans une activité industrielle ne résultaient pas seulement de 1 ' éventuelle mauvaise tenue du revêtement flottant au droit des fissures du support en béton, mais surtout de 1~ irrégularité de la surface de contact entre le support et son revêtement, et par conséquent du fai.t que, soit le revêtement n'est pas complètement en appui sur le support, soit ces irrégularités provoquent des concentrations de tension localisées qui i ~tilL des fissures dans le revêtement.
Gr~ce à 1~ invention, on améliore la surface supérieure du support en béton et, dès lors, la régularité des contacts entre le support et le revêtement. De ce fait, on a observé gue le revêtement est alors en mesure de recevoir et de répartir les contraintes d ~ ordre mécanique subies, et de s~opposer effir;lr~ t à l~apparition de fissurations aléatoires et déformations diverses sur la face apparente du sol industriel.
Comme indiqué plus haut, 1 ' invention concerne aussi 2s bien la réalisation d~un sol à partir d'un support en béton existant et rénové que celle d ' un support en béton neuf . Dans un souci de simplif ication, on désignera par r sol neuf " un sol comportant un support neuf, par opposition à un "sol rénové~ comportant un support rénové.
Sous sa forme habituelle, 1 ' invention ne dispense pas la réalisation du support en béton en respectant les règles de 1~ art, notamment en ce qui concerne la réalisation des joints de fractinnn , en particulier le respect de la distance maximale entre joints et sciage dans les délais.

WO 9S/22671 ~ h~ 8t ~ i 8~63 Selon une forme avantageuse de réalisation de 1~ invention, applicable uniquement au sol neuf, on dispose sur les fondations un ou plusieurs profil~s, choisis dans un matériau adhérant peu ou pas avec le béton. Lesdits 5 profilés, en réduisant la section du support en béton au droit des profilés, permettent d'induire une fissure sensiblement verticale au droit de chaclue ir~ucteur si les tensions dans le béton résultant du retrait sont sllffisantes. Puis on coule le béton sur les fondations et 10 lesdits profilés, pour former le support en béton.
Cette forme avantageuse de r~5~1;c~t;on de l'invention permet de densifier la distribution des fissures induites dues au retrait du béton et de mieux les distribuer sur les surfaces. Des lors, on peut envisager un accroissement 5 nc)table des distances entre les joints ~c c~-~r~c sur le support en béton, voire leur ~1 ;m;n~t;o~ totale, car il est ainsl possible de garantir la bonne performance mécanique du revêtement à la verticale des f issures induites, d'une part par la présence de l'armature, 20 d ' autre part par la maîtrise de la largeur des f issures induites qui est, dans ce cas, limitée.
K~ Lusl DR'rl~TT.T.1313 D}: I~'IN~ION
~a composition précise du béton, dont est constitué le 2s support, n'est pas critique. Mais on ~ nd aisément clue 1~ invention est utile dès lors CIue la nature du béton, les conditions opératoires et clim.~atiques lors de la fabrication du sol et les conditions d'~t;lic?t;on du sol - re~dent critique 1~ apparition des ph~5n~ de retrait et 30 de variations dimens- onn~l 1 es dans cette couche .
1~' invention est particulièrement bien adaptée aux compositions de béton normalisées dans lesquelles on trouve essentiellement au moins un liant hydraulique, des granulats au~c proportions bien dosées selon les règles de 35 l~art, et divers adjuvants minérau~c ou or~n;qLI-os.

WO 95r22~71 PCT/FR95/00182 - ~ o ~ 2 1 ~ ~ 4 6 3 L ' invention proposée ne dispense pas le respect des règles de l ' art traditionnelles en ce qui concerne les fabrications du béton et sa mise en oeuvre. Ainsi, il est re~ '^ de respecter les normes de fabrication du 5 béton, en particulier s'agissant des rapports eau/ciment, des courbes granulométriques du béton, les coefficients de forme des granulats, le temps de malaxage, et la température .
En outre, il est fortement ref ~ nr~, dans le cas lo d~un sol industriel, de choisir une composition de béton permettant au support d' atteindre à la fois une résistance en compression de 1 ' ordre de 10 MPa ou supérieure, de préférence au moins égale à 20 MPa (selon la norme EN 195-1 de ~qars l990) , et une résistance en flexion/traction au moins de 1 ' ordre de 2, 2 P~Pa ou supérieure, de préf érence au moins égale à 2, 5 MPa un bon état de surface (faible rugosité, absence de laitances) de sorte que la résistance à
l~arrachement du revêtement soit de l'ordre de 1-1,5 MPa, voire au mieux de 1 ' ordre de 2 MPa.
Dans le cas d'un sol neuf renfermant un ou plusieurs profilés (se reporter à la forme avantageuse de réalisation de l ' invention précitée), la présence des 25 profilés permet de bien distribuer les fissurations sur toute la surface du sol. C'est pourquoi, dans ce cas, on peut plus facilement employer des compositions de béton incorporant des composés accélérateurs de la prise et du durcissement, qui tendent à intensifier les ph~nnm~3nf~c de 30 retrait.
Selon une variante avantageuse de l ' invention, la face supérieure du support en béton est tout d' abord recouverte d~une couche de lissage pour parer à la difficulté notoire de lisser avec la précision souhaitée à l ' aide de moyen 35 mécanique.

Wo ~SJ22671 PcrlFR~S/ool~2 2 1 ~ 3 4 6 3 Pour former la couche de lissage, on utilise une composition d'un matériau capable a la fois de former une surfa~e lisse et d'adhérer au support en béton. -1 est, par ailleurs, recommandé de prévoir une composition S permettant d'atteindre, une fois durcie, une résistance en compression minimale de 1 ' ordre de 10 MPa, de préférence au moins égale a 20 MPa. De préférence encore, on choisit une composition cimentiere autolissante classique.
Normalement, une épaisseur de 3 mm de la couche de 1. ~sage o est suffisante pour obtenir un lissa~e correct. Des épaisseurs supérieures peuvent être nécessaires pour lisser des bétons tres rugueux.
Si nPrG~s~ire, pour parfaire l~aspect lisse de la surface supérieure de la couche de lissage, avant de 15 couler le produit autolissant, on efectue le dépôt d'une couche pour améliorer 1~ adhérence et réguler la porosité
de la surface du support au moyen d'un produit d' imprégnation faisant également office de bouche pore et désigné par les spéci~ tes sous les appellations 20 ~primaire dlaccrochage" ou "primaire d'adhérence". Ce produit d~imprP~nAtion permet aussi de prévenir 1~ apparition des laitances en surface . A titre de produit d ~ imprégnation, on utilise le plus souvent une composition en phase aqueuse ou d ' un solvant autorisé d ' une résine 2s (homo-, co-, voire terpolymere) qui peut être un acétate de vinyle, un versatate, un dérivé éthyléni~aue, un époxy, un polyuréthane, un néoprene, un styrene-b~ n~, un styrène - acryl ique, etc .
Selon une autre caractéristique importante de 30 1 ' invention, sur le support en béton, neuf ou rénové, une fois que le lissage désiré a été obtenu, on procède successivement au dépôt de:
1. un (ou plusieurs) moyen de désolidarisation pour rendre non adhérente la couche d'usure (ou revêtement) à, 35 selon le cas, la surface lissée du support ou la couche de ~'0 ~5122(i71 r~ 5 ~
rt~ ! r~ 12- 2~S~463 lissage. De la sorte, le revêteme~t ne subit quasiment pas de tension ayant pour origine les variations dimensionnelles susceptibles de se produire dans le support quelles qu'en soient les causes (fissures, S variations hygrométriques et/ou thermiques, sollicitations extérieures importantes) . Ia fl;m;n--t;rn du frottement d'avec le support est, en outre, rendue possible du fait de l'absence de points d'accrochage sur le support dont la face supérieure a été rendue lisse, de préférence grâce à
10 la couche de lissage. A titre de moyen de desolidarisation, on utilise de préférence des produits qui sont soit non adhérents à la couche de lissage, soit non adhérents à la couche d'usure, ou encore qui n ' adhèrent à aucune de ces deux couches . Conviennent comme 15 produits de désolidarisation les paraffines, les silicones, les cires d'origine pétrolière, les stéarates tels que les stéarates de magnésie et tout autre produit, généralement essentiellement organique . ~ ' épaisseur de la couche formée avec le (ou les) moyen de désolidarisation 20 est adaptée pour assurer la non adhérence du revêtement avec la couche de lissage: il est re~ `i; de prévoir une épaisseur de 1 ' ordre de 100 ILm à 200 llm. Il est possible d'utiliser des épaisseurs supérieureæ, par exemple 3 mm ou plus, sous réserve que le matériau utilisé
25 supporte, sans se déformer, la pression de la chape en service. Dès que la couche lissage est apte à supporter un opérateur et les r-~h~nPq utiles à la fabrication du sol sans endommager le lissage, on peut y appliquer les produits de non-adhérence manuellement ou mé-~n~qn 30 (par exemple, par pulvéri s~ti~n) . On peut également utiliser, à titre de moyen de désolidarisation, des films fins de produits non adhérents, par exemple les films réalisés avec des polyoléfines comme le polyéthylène ou tous autres matériaux susceptibles d' être déposés en 35 larges surfaces sur le support lissé, à la condition -Wo ~.Cl22c7 ] I ~1 l r ~5. ( ~ ~
13 - ~ 3 3 4 6 3 qu'ils n'adherent pas au support lisse ou au revêtement.
Toutefois, quand il est sous la forme d'un film fin, le moyen de desolidarisation doit être depose avec beaucoup de precaution pour ne pas créer d' irrégularité de surface S tels que des plis ou des poches d'air et, de la sorte, conduire à un aspect de surface irrégulier et nuire à
l~appui parfait du revêtement sur le support. C'est pourquoi, il est rec '~ de le tirer et de le coller sur la couche de lissage.
o 2 . une ou plusieurs couches de revêtement que l ' on vient couler sur le moyen de désolidarisation. 3n pratique, premièrement on recouvre le moyen de desolidarisation d~une armature, puis on coule dessus l ~ enduit pour f ormer le revêtement arme . Le principal 5 critere de choix de 1 ' armature réside dans sa capacité a conferer une bonne repartition des tensions qui resultent des sollicitations auxquelles est soumis le revêtement.
E:galement, pour que la couche de revêtement benef icie pleinement des ef fets techniques procurés par l ~ armature, 20 cette dernière est avantageusement posée sur des moyens permettant de surélever l ' armature, en partie ou totalement, au-dessus de la couche de désolidarisation, ces moyens faisant partie intégrante ou non de 1~ armature .
De la sorte, l ' armature est bien noyée dans la masse de la 2s collche formant le revêtement. L'armature est géneralement en forme de treillis et peut être faite en tout matériau compatible avec les matériaux du sol dès lors qu ' elle présente des résistances à la traction suffisantes. A
titre d~exemple, on peut citer les grilles métalliques ou 30 en fibres de verre traité, qui peuvent être sous le forme de grandes plaques ou de larges bandes.
Dans le cas où le revêtement est composé de plusieurs couches superposées, l ~ armature est intégrée dans la couche de plus forte épaisseur.

4- 21~3463 Le format et la dimension des mailles dessinées par l ~ armature en forme de treillis peuvent également varier.
Ils sont sou~rent la conséquence du type de matériau constituant l ~ armature en raison des techniques de 5 fabrication.
Toutefois, on veillera à ce que les dimensions des mailles de l ' armature soient supérieures aux dimensions des particules et/ou des fibres que renferme la composition de revêtement pour éviter un effet de tamisage de cette 0 composition.
Enfin, le choix de la densité des m.ailles et du matériau de l ~ armature est bien entendu fait en fonction du niveau de résistance à la traction que l ' on souhaite voir développer par l ' armature .
5 Une fois que l ' armature est posée la dernière étape pour former le sol selon l ~ invention consiste à couler une ou plusieurs couches pour former le revêtement. Il est rec-~mm~nrl~ de prévoir, pour le revêtement, une épaisseur au moins ésale à 10 mm car, en deçà, les résistanceS
20 mécaniques en flexion du sol industriel risquent d/ être insuffisantes. Comme indiqué plus haut, l'épaisseur de la couche de revêtement peut atteindre jusqu'à 30 mm. Mais, pour des raisons économiques essentiellement, on préfère retenir une épaisseur de l ~ ordre de 15 mm. On remarquera ~5 que l ' invention rend possible une diminution considérable de l ~ épaisseur de la chape, quand on la compare à celle habituellement prévue actuellement, qui est au moins égal.e à 40 mm pour ne pas fissurer (voir, par exemple, la publication FRICK et AL ~saukonstruktionslehre", lg79, 30 3.G., TEUBNER, STUTTGART, 27ème Edition, Vol. 1, pages 266 -269) .
Un bénéfice majeur de l'invention est que la composition précise de la couche de revêtement n~ est pas critique . Le choix de cette composition se fait essentiellement en 3s fonction des caractéristiques que l ' on souhaite donner à
la couche de revêtement (en particulier retrait minimum) et à l'usage, qui sera fait du sol fini.

vi~o ~.~/2267 I r ~ I Ir b~
5- 2 1 ~3~63 Nf~ ;n~, on préfère utiliser des compositions de couche de revêtement comprenant au moins un liant hydraulique et au moins un liant organique, car dans ces conditions, le procédé selon 1~ invention s ' est révélé être très S performant (absence de fissuration sur la surface supérieure du dalla~-~
A 1 ' is6ue de cet . dernière étape, dès que le revête-ment est suff;c t durci, on obtient un 501 multi-couc~les que 1 ' on peut utiliser en 1 ' état ou éventuellement lo recouvrir d'une ou de plusieurs couches de finition.
Conf, t à une autre variante avantageuse de réalisation de 1 ' invention indiquée plus haut, on retient le principe connu de diriger les fissurations, mais avec une modif ication importante : 1 ' induction de la fissuration se fait par le bas du sol au moyen des profilés, et elle est dirigée vers le haut, dans un plan sensiblement vertical, au droit des profilés, contrairement à la découpe des j oints de retrait, dont 1 ' induction est faite de la surface vers le bas du dallage. Ainsi, on fragilise le support en béton en r~ sAnt sa section au droit des profilés: dès lors, si les tensions résultant du retrait sont suffisantes, la fissuration se fera préc; cF~m~nt au droit des profilés .
Ensuite, confl ' ~ à l'invention:
- on procède au lissage de la surface du béton, dès qu ' il a atteint des résistances suf f; C~ntpc pour supporter des charges légères comme le poids d ' un ou de plusieurs opérateurs, de préférence avant l'apparition de la fissuration induite, de préférence encore à l'aide d'au moins une couche de lissage;
- ensuite, on dépose successivement au moins un moyen de désolidarisation, une armature en forme de treillis et au moins une couche pour former le revêtement.

W~ ~5122671 P~ I /r ~ &L
16 - 2 1 13 3 4 ~ 3 Avantageusement, le support en béton est fragilisé de sorte à former une fissuration induite au droit de la majorité, voire de la totalité des profilés, et empêcher ainsi la formation de rares et larges fissures.
s Pour ce faire, on espace de préférence les profilés les uns des autres d ' une distance allant de 1 mètre à 10 mètres environ. De préférence encore, on suit les prescriptions du D.T.U. de septembre 1982 (précisées plus haut), ce qui conduit à disposer les profilés au moins o tous les 5 mètres, de telle sorte qu'ils définissent des surfaces non supérieures à 25 m2.
~n outre, on veillera à disposer les prof ilés dans toutes les régions où des concentrations de tension peuvent conduire à une f issuration indésirable, comme par exemple les dis~nntinl~;tés d'épaisseur ou les interruptions de la ~ nnt1nllité de la surface par suite de la présence d'un pilier, d'un regard, d'une porte ou d~un angle ~; 1 l Ant ~
Malgré 1~ apparition probable des f issures dans le ?0 support du fait du retrait, la dPm~n~ esse a observé
l'absence d'apparition de fissures visibles à la surface du revêtement. I1 ressort que la désolidarisation du revêtement du support lissé permet au revetement de ne pas se fissurer quand il prend appui sur un support lisse et ?S présentant des fissures de largeur llmitée.
~es prof ilés doivent être faits dans un matériau peu ou non adhérent au béton, ceci afin de minimiser 1 ~ accrochage du béton sur les prof ilés . Ils doivent en outre être suffisamment rigides. A titre d'exemples de matériaux pouvant servir à fabriquer des profilés, on peut citer des plastiques tels que le polyéthylène ou le polypropylène qui conviennent parfaitement dès lors qu' ils sont suff i ~ rigides pour supporter sans se dé~ormer le support en béton. Ils peuvent également être en bois.

WO95/22G~ PCT~R'lslnol82 17 - 2 1 ~ 3 4 6 3 Le format de ces profilés peut varier. On les choisit de préférence d'une hauteur d'au moins un sixième de la hauteur prévue pour le support en béton, de façon à bien réduire la surface de sa section transversale sur au moins s un sixième. De préférence encore, la hauteur des profilés est au moins égale à un tiers de la hauteur du support.
Les meilleurs résultats sur le plan esthétique des sols neufs conformes à l'invention ont été obtenus quand la hauteur des prof ilés est au moins égale à la moitié de la lo hauteur du support.
~ es autres aspects du format ne sont pas critiques, et ne se destinent qu'à faciliter la pose et/ou la fixation sur les f ondations du sol, le transport ou ~ien le fractionnement dans la longueur pour l'ajustement des s dimensions.
Selon une première variante avantageuse, le profilé a une section sensiblement de la forme d'un rv~ que l~on inverse sur les fondations du sol industriel, ceci afin que 1~ angle saillant du llVn soit dirigé vers la surface 20 supérieure du support.
Selon une seconde variante avantageuse, le profilé a une section sensiblement de la forme d~un "T" que l~on inverse sur les fondations du sol industriel, ceci af in que la barre verticale du "T" soit disposée verticalement 2s et dirigée vers la surface supérieure du sus~port.
De préférence encore, selon une troisième variante avantageuse, le profilé a une section sensiblement de la forme d'un "yll, que l'on dispose de façon stable sur les f~)nrl~t jons du sol industrie'., de telle sorte que l~une des 30 ~ranches du "y~ soit disposée verticalement et dirig~e vers la surface supérieure du support.
Comme indiqué préc~l , une f ois que les inducteurs de fissu_es profilés sont posés, et de préférence fixés sur les fondations du sol industriel à
35 l'aide d'un moyen de fixation a~Lu~llé tel que des Wo 9~122671 r~l r.95 ~ 182 ~ ~, 18- 2~3463 pointes, on coule le béton afin de former le support, puis, dès que le support a atteint des résistances mécaniques suffisantes, on procède au lissage de la surface du béton avantageusement en la recouvrant d'au s moins une couche de lissage; puis on recouvre successivement la surface lissée d'au moins un moyen de désolidarisation, d'une armature en forme de treillis, puis, d' au moins une couche pour former le revêtement .
10 AVA~AGES DE I~lNV~
De façon surprenante, l ' invention permet de donner à
ce revêtement de faible épaisseur et désolidarisé du support en béton des perf~ nt ~s d ' ordre mécanique de niveau industriel, par conséquent très supérieures à
15 celles rencontrées dans le cas des sols résidentiels et piétonniers connus, et ainsi de transférer tous les avantages de cette technique de construction de revêtement aux mil ieux industri el s .
.es avantages de 1 ~ invention sont, dès lors, les ~o suivants:
l. l~interruption de la transmission des fissures anarchiques du support à la sur~ace du revêtement.
2. le pontage des joints de retrait du support par le revêtement sans dommage pour ce dernier sous réserve que ~s ces joints soient bien calculés, c~est-à-dire que 1~ amplitude de leurs m.~LIvt~ Ls soit prévisible et limitée. Dans le cas des sols industriels neufs, la technique d' induction des fissures de retrait par des profilés s'associe à la technique de fabrication de sol 30 préconisée dans la présente invention. Il en résulte la possibilité de réaliser des sols industriels sans fissurations anarchiques, avec des '~p~r-~--~tF; entre j oints largement augmentés . Il est à remarquer toute~ois que l ~ esp~~ t entre les j oints dépend, comme pour le 35 support entre autres, des conditions de travail du sol, WO 9~;1Z267 1 ,'~, I 11`~5.'~ 182 des charges en place et des variations thermiques et hygrométriques du milieu. Dans le cas où ces contraintes sont habituelles (i.e. variations du deyré hygrométrique de l'ordre de 40 ~ et variations thermiques inférieures à
S 30C~ des surfaces supérieures à 1000 m2 sans joints peuvent être envisagées. Par opposition à la technique du sciage, 1~ invention, avec les varianteS avantageuses ~ltll;q~nt la couche de lissage et les profilés inducteurs de fissures permet d'accélérer rr~nq;rl~5rablement la vitesse de riCAl i CAtirn du support en béton. Des rA~Pnr~q sllpérieures à 2000 m2/ jour sont ainsi facilement atteintes .
3. il est essentiel, pour la rénovation, d'avoir des (sur) épaisseurs ajoutées les plus faibles possibles par rapport au niveau d'origine ~en raison notamment de la création de dénivelés, du niveau du poste du scellement des machines, de la hauteur du toit disponible, etc).
L' invention, qui respecte les conditions précitées, convient donc à la rénovation des sols industriels.
4. la facilité de réparation : la principale difficulté rencontrée dans les techniques actuelles réside dans l~Pl;m;nAt;on de la chape adhérente usée. L'invention permet de 1~ f~l i m; n~r rAr; ~9~mGnt avec des moyens mécaniques très rapides et un minimum de nuisances (bruit, poussières, vibrations, immobilisation des locaux, équipements, etc).
5. de plus, l'évolution de la technique est telle que, pour mieux répondre aux contraintes de planéité, finition et de perft~rr- nc~q des sols en général, en particulier des sols industriels, on est amené aujourd'hui à déposer une couche de f inition aux caractéristiques distinctives du béton du support . Cette technique de f abrication de sols se marie donc avantageusement à cette t,~nrlAn technologique .

~VO 95/22671 PCT~FR'35~0(~1#2 .' s'~ -20- 2 1 ~ t63 AE~PI,ICATIONS lNL~U~t . ~ ~ t :l -T-R~
~n raison des avantages listés ci-dessus, 1 ' invention convient particulièrement bien aux sols industriels pour les ~esoins par exemple des parkings, des bâtiments industriels ou commerciaux et plus particulièrement pour:
- les industries où la présence de j oints est préjudiciable (agro-al;m~ntA; re~;
0 - ou encore ~uand la tenue des sols dans le temps ne peut etre que limitée en raison des activités pratiquées (mécani~ues lourdes, industries chimiques, agro-alimentaire, chambres froides, s idérurgie, et c . ~
s En outre, 1~ invention convient aussi à la réalisation des sols résidentiels et piétonniers (par exemple, ceux des bAtlmGntC hospitaliers ou scolaires~.
1~' invention est ~A;nt~onAnt illustrée au travers de deux modes de réalisation particuliers.
2() EXE ~E'I~ES
FAhrication dlun sol 1n~-7l~qtriel nel~f sans ~'-';T~t de ~2, dans un lor;t1 ;n,-7~qtriel riui sert d'entrepôt et recoit c~ -t deg &haraes de 7 tonnes au m~ (palettes gerbées) . par temps froid avec des v;~riations Al 7 Ant de 0 à 7C.
L,es fondations ~es fondations du sol industriel sont une couche de tout venant faite à partir d'un mélange de granulats bruts de carrière, et les fondations r~ ent en outre une feuille plasti~ue isolante sous les frnt-7~t;rnc, compactée au rouleau.

WO95/22G71 r~ hg ~ l82 21 - 2 1 834~3 ~e support en béton Il est en béton non armé et sa hauteur est de 17 cm. Sur les fondations, on place tous les 5 mètres, afin de 5 réaliser un quadrillage de ~mailles~ de 25 m2 de surface, des prof ilés commercialisés par la société MIERS sous la ~l~nt~^~in;~tion "CONCRAC~C": ces profilés, qui possèdent une section en forme de "Y", ont une hauteur de 50 mm et soIlt prévus en polypropylène rigide. Les profilés aCONCRACK"
10 sont fixés sur les f~n~ nq à l'aide de pointes.
L ~ emplacement des prof ilés est précisément repéré .
~nsuite, on procède à la mise en place du béton avec une règle manuelle sans rail. I-e béton coulé ~ ~ c:l~d:
l5- sable: a20 kg/m3 dont 191 kg/m3 de sable fin;
- gravillon: 938 kg/m3;
- liant hydraulique (ciment Portland CPA 55), 370 kg/m3;
- eau de gâchage: 197 +/- 7 kg/m3;
20- un fluidifiant : 0,25 96 du poids du liant hydraulique .
Un tel béton garantit une résistance caractéristique à
28 jours selon la norme NF P 18305 de 35 MPa.
La prise du béton est rapide. Il est en effet possible de marcher sur le béton dix heures après le coulage.
Pendant la préparation du support, la température a varié de 3 à 5C.
- Un primaire d' adhérence est alors appliqué sur toute la surface du support en une seule couche. Ce primaire est constitué d'une dispersion en phase aqueuse de copolymères vinyliques. On laisse secher ce primaire pendant deux heures . La consommation est de 1 ' ordre de 200 g par m2 de sur f ace .

wo ~5,'2~71 1~ 1/rri~5.~ 18~ ~
f~ 22- 2 ~ P~,3~h}
On applique ensuite la couche de lissage sur la face superieure du support pour la rendre lisse et en éliminer tous les points d ' accrochage éventuels . Le produit 5 appli~ué est un enduit de lissage à base essentiellement de ciment, t t t ialisé par la société OMNIPLASTIC sous la tlPnt min~tit n O~IPI~f. Cet enduit est choisi en raison du niveau de ses caractéristiques mécanigues qui lui permettent de supporter la charge indirecte des 10 contraintes mécanit~ues industrielles.
Ce produit est r:~r;tl t appliqué à 1 ~aide de la pompe d'application de t~t~nt~mln;~tion commerciale SERVAPL~;f, décrite dans la demande de brevet européen n 92420025 . 6 en épaisseur moyenne de 3 à 4 mm.
On laisse alors durcir le produit de lissage pendant 24 heures, temps suffisant pour qu' il puisse supporter un traf ic piétonnier .
On revêt alors d'un produit licfuide visqueux la couche de lissage, qui permettra la non-adhérence de la c~uche 2~ d~usure et de la couche de lissage. Ce produit créé un film étanche, résistant, et totalement non-adherent. Il s ' agit de dérivés pétroliers en dispersion aqueuse commercialisés sous la tl~nflmi n~tion ELVECUR~ par la société CHRYSO. La consommation de ce produit est de 150 2.5 grammes au m2. on laisse ce produit sécher pendant 4 heures pour le rendre apte à supporter la marche d ' un homme .
Apres 4 heures, on répartit, a intervalles réguliers, sur le moyen de désolidarisation, espacés de 40 cm 30 environ, des petits éléments permettant de soutenir le treillis. Il s'agit ici d'un treillis métallicfue galvanisé
a maille de l0 mm x l0 mm et de tl;- ~ ~ de ~il de l mm.
Ce treillis est déroulé sur toute la sur~ace a traiter.

WO 95122671 PCT~R9S1001~32 L 1 ~1 3 4 6 3 Le revêtement ou cQuche d ' usure On coule alors 2 cm de revêtement de6tiné à former la couche d'usure. On utilise, pour ce faire, la pompe S automatique S~3RVAPLAN. L'application dure environ - 2 heures.
L ' enduit servant à f ormer la couche d ' usure est composé de:
- ciment Portland: 18 ~ à 25 96 10 - ciment alumineux: 1 9~ à 10 96 - fillers: 5 9~ à 25 9~
- sables siliceux: 35 96 a 65 96 - liant organique : 0, 5 96 à ~ 96 - f luidif iant : O, 05 96 à 1 ~5 - régulateur de prise : 0, 01 9~ à 0, 3 96 D ~ autres composants peuvent être aj outés à cette form~ t;on, en vue d'améliorer les caractéristiques et les perfo~-nrec de l'enduit (colorants, durcisseurs, retardateurs, etc. ) .
On laisse le revêtement en l'état pendant 13 heures, puis on applique un produit liquide permettant d~ inhiber 1 ' évaporation de 1 ' eau du revêtement hydraulique et, par là, sa fissuration précoce. Ce produit, dit de cure, est spér; Al I ' étudié pour permettre 1~ application ultérieure de tous autres revêt~m~nt~ esthétiques peintures, textiles, plastiques ou autres.
Le sol est laissé hors passage pendant 48 heures, puis remis à la circl~l~tion lourde sous 5 jours sans aucun dommage : stockage de palettes de 1, 2 tonnes sur niveaux, --mltf,nt; rn par chariots élévateurs à roues à
bandage plein.
Aucune fissuration n' est apparue à quelque endroit que ce soit 28 jours après le coulage.
_ ~o ssl2267l ~ 82 ' ~ ''; " ~i ~ 24 - 2 1 ~ 2 '~ ~ 3 o Autre exe.~ple de chantier : fabrication dl~n sQl industriel renove ~nq joint. de 150 m2. par temps froid avec des variations allant de + 1C à + 15C, Ile support Le support de la couche d'usure est un béton âgé, de caractéristiques convenables, sec, possédant une cohésion correcte, mais comportant des fissures irregulièrement réparties .
0 I, ' ensemble est stabilisé .
Préparation du sup~ort ~ ' ensemble du béton ancien est raboté, puis soigneusement aspiré afin d~éliminer toute partie non s adhérente et d ' homogénéiser la surface .
Un primaire d ' adhérence est alors appliqué sur toute la surface en une seule couche. Ce primaire est constitué
d ~ une dispersion en phase aqueuse de copolymères vinyl iques .
On laisse sécher ce primaire pendant deux heures. La consommation est de 1 ' ordre de 200 g par m2 de surface.
On appligue ensuite la couche de lis~age sur la face supérieure du support pour la rendre lisse et en éliminer tous les points d ' accrochage éventuels . Le produit 2s appliqué est un enduit de lissage à base essentiellement de ciment, commercialisé par la société 0~7IPI.ASTIC sous la d-on~ ' n~tion Or~IPl~N. Cet enduit est choisi en raison du niveau de ses caractéristiques mécaniques qui lui permettent de supporter la charge indirecte des contraintes mécaniques industrielles, Ce produit est r~ni ~ ~ appliqué à 1 ' aide de la pompe d' application de rl~n, n~tion commerciale S~RVAPLAN, décrite dans la demande de brevet européen n 92420025 . 6 en épaisseur moyenne de 3 à 4 mm.

WO9~/2~671 ._llr 1~7~ 181 2S - 2 1 ~ 3 ~ 6 3 On laisse alors durcir le produit de lissage pendant 24 heures, temps suf~isant pour qu' il puisse supporter un traf ic piétonnier On revêt alors d'un produit liquide visqueux la couche 5 de lissage, qui permettra la non-adhérence de la couche - d~usure et de la couche de lissage. Ce produit créé un film étanche, résistant, et totalement non-adhérent. Il s ' agit de dérivés pétroliers en dispersion aqueuse commercialisés sous la .lPn.~--; n~tion ELVECURE par la lO société CHRYSO. La consommation de ce produit est de 150 gram~m. es au m2 .
On laisse ce produit sécher pendant 4 heures pour le rendre apte à supporter la marche d ' un homme .
Après 4 heures, on répartit, à intervalles réguliers, l5 sur le moyen de désolidarisation, espacés de 40 cm environ, des petits élements permettant de soutenir le treillis. Il s'agit d'un treillis de verre à maille de l cm. Ce treillis est déroulé sur toute la surface à
traiter. Ce treillis autocollant adhère par endroit au sol 20 et sa remontée intempestive est ainsi empêchée.
~e revêtement ou couche d ' ~ re On coule alors 2 cm de revêtement destiné à former la couche d'usure. On utilise, pour ce faire, la pompe ~s automatique SERVAPLAN . L ' application dure environ heures.
l-le~duit servant à former la couche d'usure est composé de:
- ciment Portland: 18 % à 25 %
- ciment ~ ml nPll~r 1 96 à 10 %
- fillers: 5 % à 25 %
- sables siliceux: 35 % à 65 %
- liant organique: 0,5 % à 5 %
- fluidifiant: 0,05 % à l 35 - régulateur de prise: 0,01 % à 0,3 9 ~o ~s/2267l . r~"r-~sr, ( li~
26 - 2 ~ ~ 3 ~ 6 3 D'autres composants peuvent être ajoutés à cette formulation, en vue d~améliorer les caractéristiques et les performances de l'enduit (colorants, durcisseurs, retardateurs, etc . ~ .
On laisse le revêtement en 1~ état pendant 18 heures, puis on applique un produit liquide permettant d' inhiber l~évaporation de l'eau du revêtement hydraulique et, par là, sa fissuration précoce. Ce produit, dit de cure, est spéc; ~1 - étudié pour permettre 1~ application ultérieure de tous autres revêtements esthétiques peintures, textiles, plastiques ou autres.
~e sol est laissé hors passage pendant 48 heures, puis remis à la circulation lourde sous 5 j ours sans aucun dommage: stockage de moteurs électriques de 1 tonne, s manutention par chariots élévateurs à roues à bandage plein .
Aucune fissuration n'est apparue à quelque endroit que ce soit 28 ~ours apres le coulage.

Claims (16)

REVENDICATIONS
1. Sol perfectionné pour les besoins des activités industrielles comprenant au moins une couche de revêtement sur un support en béton neuf ou existant, ce revêtement étant obtenu à partir d'une composition à base d'au moins un liant hydraulique ce sol étant caractérisé en ce que le revêtement est désolidarisé
du support en béton et en ce que la face supérieure du support en béton est traitée successivement de la façon suivante:
a) lissage de cette face supérieure de sorte que sa planéité/rugosité soit inférieure à 2 mm sous la règle de 2 mètres;
b) dépôt d'au moins un moyen pour rendre non adhérente la première couche de revêtement de la surface lissée du support, ci-après désigné "moyen de désolidarisation";
c) dépôt sur le moyen de désolidarisation d'au moins une couche de revêtement armé sur toute la surface à traiter, l'épaisseur de ce revêtement étant au maximum de 30 mm.
2. Sol selon la revendication 1, caractérisé en ce que le lissage est obtenu en recouvrant la face supérieure du support avec au moins une couche d'un produit autolissant, ci-après désignée "couche de lissage", cette couche de lissage devant en outre adhérer au support en béton.
3. Sol selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la résistance en compression du support en béton est de l'ordre de 10 MPa ou supérieure, de préférence au moins égale à 20 MPa, selon la norme EN 196-1 de Mars 1990, en ce que sa résistance en flexion/traction est au moins de l'ordre de 2,2 MPa ou supérieure, de préférence au moins égale à 2,5 MPa, et en ce que son état de surface est tel que la résistance à
l'arrachement du revêtement est de l'ordre de 1-1,5 MPa, de préférence de l'ordre de 2 MPa.
4. Sol selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la couche de lissage est réalisé au moyen d'un matériau, permettant d'atteindre, une fois durci, une résistance en compression minimale de l'ordre de 10 MPa, de préférence au moins égale à 20 MPa.
5. Sol selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche de lissage est de l'ordre de 3 mm ou supérieure.
6. Sol selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que l'épaisseur de la couche formée avec au moins un moyen de désolidarisation est de l'ordre de 100 µm à 200 µm.
7. Sol selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que l'épaisseur de la couche formée avec au moins un moyen de désolidarisation est de 3 mm ou supérieure sous réserve que le matériau utilisé supporte, sans se déformer, la pression de la chape en service.
8. Sol selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé
en ce la couche de revêtement est faite d'une composition comprenant au moins un liant hydraulique et au moins un liant organique.
9. Sol selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé
en ce que, préalablement au dépôt de la couche de lissage sur le support en béton, on recouvre la face supérieure du support d'une couche d'un produit d'imprégnation pour améliorer l'adhérence et pour réguler la porosité du support en béton et, le cas échéant, prévenir l'apparition des laitances de surface.
10. Sol selon l'une des revendications 1 à 9 caractérisé
en ce que, dans la fabrication d'un sol neuf, on dispose sur les fondations, un ou plusieurs profilés choisis dans un matériau adhérant peu ou pas avec le béton, lesdits profilés, en réduisant la section du béton au droit des profilés, permettant d'induire une fissure sensiblement verticale au droit de chaque inducteur si les tensions dans le béton résultant du retrait sont suffisantes; puis on coule le béton sur les fondations et lesdits profilés, pour former le support en béton.
11. Sol selon la revendication 10, caractérisé en ce que les profilés sont disposés dans toutes les régions où
des concentrations de tension peuvent conduire à une fissuration indésirable.
12. Sol selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le profilé a une section sensiblement de la forme d'un "V" que l'on inverse sur les fondations du sol, ceci afin que l'angle saillant du "V" soit dirigé vers la surface supérieure du support en béton.
13. Sol selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le profilé a une section sensiblement de la forme d'un "T" que l'on inverse sur les fondations du sol ceci afin que la barre verticale du "T" soit disposée verticalement et dirigée vers la surface supérieure du support.
14. Sol selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le profilé a use section sensiblement de la forme d'un "Y", que l'on dispose de façon stable sur les fondations du sol, de telle sorte que l'une des branches du "Y" soit disposée verticalement et dirigée vers la surface supérieure du support.
15. Sol selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que les inducteurs de fissure profilés sont espacés les uns des autres d'une distance allant de 1 mètre à 10 mètres environ, et préférentiellement d'au moins 5 mètres.
16. Sol selon l'une des revendications 10 à 15, caractérisé en ce que la hauteur du profilé est au moins égale à 1/6 de la hauteur du support en béton, de préférence au moins égale à 1/3 de la hauteur du support en béton, de préférence encore au moins égale à la moitié de la hauteur du support en béton.
CA002183463A 1994-02-16 1995-02-15 Sol industriel comprenant une couche d'usure non adherente sur un support en beton Abandoned CA2183463A1 (fr)

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