CA1161078A - Ensemble de fixation d'une chaussure a un ski - Google Patents

Abstract

Chaussure de ski de fond ou de tourisme du type comportant un prolongement à l'avant de la semelle qui est destiné à s'engager dans un arceau de même forme solidaire du ski, de manière à assurer une flexibilité de la zone de la semelle se trouvant en avant du pied, cette chaussure étant caractérisée par le fait que le prolongement de la semelle comporte un épaulement contre lequel vient prendre appui l'organe de verrouillage qui assure le maintien du prolongement de la semelle dans l'arceau de fixation.

Description

La présente invention est relative a une Eixation d'une chaussure a un ski, no-tammen-t un ski de fond ou de tourisme, du type dans lequel la chaussure est main-tenue par un prolongement de la semelle situé a l'avant de la chaussure, et qui s'engage dans un arceau solidaire du ski délimitant un volume dont la forme correspond en largeur et en hauteur a - celle du prolongement de la semelle, la chaussure étant rendue solidaire du ski par un organe de verrouillage qui irnmobilise le prolongement de la semelle dans l'arceau. Ce type de fixa-tion assure une bonne fixation de la chaussure sur le ski tout en conferant une ~lexibilite de la semelle au niveau du pro-longement en avant de la chaussure proprement dite.
L'invention a plus precisement pour objet une chaussure de ski pouvant etre utilisée avec une fixation de ce type, du type comportant une semelle proprement dite, laquelle est flexible, et un prolongement de semelle situé et relié a l'avant de cette derniere par une zone de plus grande flexibi-lité. Le prolongement est suffisamment rigide pour, d'une part, pouvoir être immobilisé par un organe de verrouillage apres engagement d'une partie du prolongement dans un arceau de fixation solidaire du ski, et pour, d'autre part, assurer la transmission d'efforts latéraux entre la chaussure et le ski. L'arceau solidaire du s]ci comprend quant a lui des ele-ments latéraux verticaux et une partie supérieure horizontale délimitant un volume de même forme que le prolongement de la semelle. Cette chaussure est caractérisée par le fait que le prolongement de la semelle présente sur sa partie superieure un épaulement destiné à coopérer avec un organe de verrouilla~e pour assurer le maintien du prolongement de la semelle dans l'arceau solidaire du ski.

Lorsque le prolongement de la semelle presente une zone de plus faible epaisseur destinee a accroltre la flexibi-, ~.

lité du prolongemen-t, la limite avant de ce-tte zone peu-t etre avantageusement utilisée comme épaulement pour l'oryane de verrouillage qui immobilise le prolongement de la semelle dans l'arceau.
Dans un mode de réalisation préféré de la chaussure selon l'invention la partie du prolongement de la semelle qui s'engage dans l'arceau de fixation presente un biseau sur l'arête transversale superieure du côté de la chaussure et/ou sur l'arête - la -7P~

transversale inférieure du côté de l'extremité du prolonyement~
Ce ou ces biseaux améliorent la possibilité de déroule-ment du pied qui grâce à la flexibilité de la semelle se produit lors de la marche du skieur.
L'invention a également pour objet un dispositif de fixation d'une chaussure a un ski notamment un ski de fond ou de tourisme du type rappelé ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de verrouillage solidaire de l'arceau et muni d'une pièce mobile qui peut être amenée contre un épaulement du prolongement de la semelle pour assurer le verrouillage~
Dans un premier mode de réalisation le dispositif de fixation est caractérisé en ce que l'organe de ver-rouillage estconstitué par un crochet solidaire de l'arceau et basculant autour d'un axe horizontal perpendiculaire à l'axe du ski, le bec dudit crochet pouvan-t etre déplacé entre une première position, dite de verrouillage dans laquelle le bec du crochet est engagé contre un épaulement situé sur le prolongement de la semelle et faisant face à la chaussure, de manière à empêcher que ledit prolongement puisse être dégagé de l'arceau, et une seconde position dite de déverrouillage dans laquelle le bec du crochet est dégagé dudit épaulement pour permettre la séparation de la chaussure et du ski.
Selon ce premier mode de réalisation de l'invention le crochet est avantageusement réalisé sous la forme d'une plaquette métallique montée articulée sur deux bras disposés à la partie supérieure de l'arceau, le bec du crochet étant constitué par le bord replié de la plaquette qui se trouve du côté de la chaussure.
De préférence un ressort par exemple hélocotdal ramène constamment le crochet en position de verrouillage.
Selon une variante de ce premier mode de réa]isation de l'invention le crochet qui est réalisé avantageusement sous la forme d'un corps en matière plastiquemoulée est monté sur l'arceau $~

supérieur par l'intermédiaire d'une lamelle élastique dont la flexion permet le basculement du crochet entre la position de verrouillage et celle de déverrouillage, et donk l'élasticité
ramène constamment le crochet en position de verrouillage.
Dans une.forme préférée de cette variante la lame flexible a la forme générale d'un carré muni d'un orifice en son milieu, un des côtés du carré étant fixé, par exemple par des rivets, sur la partie supérieure de l'arceau de la fixation de ski, alors que les trois autres côtés viennent s'appliquer dans une cavité pratiquéé dans le corps du crochet, un bossage également solidaire du corps du crochet s'engageant dans l'orifice pratiqué à l'intérieur du carré tandis qu'une broche traversant le corps du crochet de part en part rend ce dernier solidaire de la lame élastique.
Pour assurer un bon maintien du prolongement de la chaussure dans l'arceau il est préférable, conformément à l'inven-tion, que le bec du crochet présente une largeur relativement importante.et que les deux points d'articulation du crochet sur l'arceau soient suffisamment écartés l'un de l'autre pour éviter tout pivotement du crochet autour d'un axe autre que son axe d'articulation.
Dans un second mode de réalisation de l'invention, l'orqane de verrouillaqe est constitué par un levier de commande susceptible de pivoter autour d'un axe fixe par rapport à l'arceau, un crochet dont le bec est destiné à etre engagé contre l'épaulernent situé sur le prolongement de la semelle étant lui-meme art.iculé sur le levier selon un axe situé en avant de l'axe d'articulation du levier par rapport ~ l'arceau, de telle sorte qu'en rabattant le levier vers la semelle de la chaussure on provoque l'engagement et le blocage du bec du crochet contre l'épaulement alors qu'en soulevant le levier on provoque le dégagement du crochet qui peut basculer .~
~ 3 -vers le haut et la libération de la chaussure.
Selcn un mode de réalisation préféré, en position de déverrouillage l'axe d'articulation du levier est situé au-dessus de la li~ne qui joint le bec du crochet ~ l'axe d'articulation de ce dernier sur le levier, alors qu'en position de verrouillage, l'axe d'articulation du levier se situe au-dessous de la ligne qui joint le bec du crochet à l'axe d'articulation de ce dernier sur le levier de manière a ce que le levier et le crochet soient dans une situation d'équilibre stable dans la position de verrouil-lage.
Le levier est avantageusement muni d'au moins une butéequi après une certaine course vers le haut du levier vient prendre appui contre le crochet pour le soulever et le dégager de l'épaule-ment du prolongement de la semelle.
Il peut être également intéressant de placer un ressort de rappel qui tend à repousser le crochet vers le bas par rapport au levier.
Selon une variante du second mode de réalisation, l'organe de verrouillage peut être constitué
par un crochet dont le bec situé à une de ses extrémités est susceptible de venir s'engager contre l'épaulement du prolongement avant de la semelle de Ia chaussure et dont l'autre extrémité
est reliée au support de l'arceau par deux leviers articulés, l'axe d'articulation desdits leviers sur le support de l'arceau étant situé entre le bec du crochet et l'axe d'articulation desdits leviers sur le crochet, tandis que l'axe d'articulation desdits leviers sur le support de l'arceau traverse la ligne qui joint l'extrémité du crochet à l'axe d~articulation desdits leviers sur le crochet lorsque l'on procede au verrouillage et au déverrouil-lage de manière à ce que le crochet soit maintenu élastiquementen position de verrouillage.
Selon un troisième mode de réalisation, l'organe de ., ~`' - .!1~ -verrouillage est constitué par une barrette transversale horizon-tale pouvant être élevée et abaissée par rappor-t aux parties laté-rales verticales de l'arceau, ladite barrette pouvant venir s'engager contre l'épaulement du prolongement de la sernelle pour assurer-le verrouillage.
Dans un mode d'exécution particulier la barrette est solidaire de deux bras en arc de cercle qui coulissent dans des logements de formes correspondantes,pratiqués dans les parties verticales latérales de l'arcèau sous l'action d'un levier basculant articulé ~ l'extrémité desdits bras en arc de cercle.
Dans une variante préférée de ce troisième mode de réalisation la partie supérieure de l'arceau est constituée par deux ailes horizontales fixées sur les parties verticales de l'arceau et entre lesquelles le levier basculant peut se déplacer pour assurer le verrouillage et le déverrouillage. Dans un mode de réalisation préféré l'extrémité inférieure du levier basculant vient prendre appui sur le dessous des ailes horizontales pour faire coulisser les bras en arc de cercle et assurer le déverrouil-lage tandis qu'elle prend appui sur la face inférieure des ailes -horizontales précitées pour faire coulisser les bras en arc de cercle et assurer le verrouillage.
Dans le but de mieux faire comprendre l'invention on va en décrire maintenant à titre d'illustration et sans caractère limitatif, plusieurs modes de réalisation représentés sur le dessin dans lequel :
La figure 1 est une vue de dessus d'une fixation de ski du type auquel se rapporte l'invention, la figure 2 est une vue latérale selon II-II de la figure 1, la figure 3 représente une vue en élévation d'un premier mode de réalisation du di~pos:itif de fixation selon l'invention, la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la 7~
figure 3, la figure 5 est une vue de dessus du dispositif de fixation des figures 3 et 4, la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 5, la chaussure étant engagée dans le dispositif de fixation, les figures 7 et 8 sont des coupes en élévation selon VII-VII de la figure 9 d'une variante du dispositif de fixation représenté respectivement en position de verrouillage et en position de déverrouillage, la figure 9 est une vue de dessus correspondant a la figure 7, la figure 10 est une vue de dessous du corps du crochet, la figure 11 est une vue de dessus du corps du crochet, la figure 12 représente une vue latérale en élévation d'un second mode de réalisation du dispositif de fixation selon l'invention, la figure 13 représente une vue de dessus de la fixation de la figure 12, avec arrachement partiel du levier,

2- les figures 14, 15 et 16 sont des coupes selon XIV-XIV
de la figure 13 dans diverses positions du levier et du crochet.
la figure 17 représente une vue en élévation d'une variante du second mode de réalisation du dispositif de fixation selon l'invention, la figure 18 est une vue de dessus correspondant à la figure 17, lcs figurcs 19, 20 ct 21, sont ~e~s vues Cll coupc sclon XIX-XIX de la figure 18 représentant le crochet en diverses positions, les figures 22, 23 et 24 sont des vues en coupes selon , XXII-XXII de la figure 23 de l'arceau muni du dispositif de ~ verrouillage, selon un tr~lsième mode de réalisation de l'inven-tion, la figure 25 est une vue en bout de l'arceau de fixation des figures 22, 23 et 24, la figure 26 est une vue en perspective de la barre-tte de verrouillage et de son levier de commande.
et la figure 27 représente une vue en élévation du prolongement de la semelle selon un mode de réalisation préféré.
Dans la fixation du type auquel se rapporte l'invention représentée aux figures l et 2, l'organe de verrouillage est constitué par une broche en acier 21 en forme l'épingle traversant horizontalement et transversalement les parties verticales 6a et 6b de l'arceau 6 ainsi que le prolongement 8 de la semelle. Cette épingle 20 représente une extrémité libre 21 qui s'accroche sur l'autre extrémité recourbée 22 de l'épingle.
La plaque l qui supporte l'arceau 6 est fixée sur le ski 5 par des vis 2, 3 et 4. Les côtés verticaux 6a et 6b de l'arceau sont prolongés par des ailes divergentes 15 et 16 de longueur relativement importante, qui dépassent à l'extérieur du ski 5 pour recevoir l'extrémité de la chaussure et de la semelle - qui sont représentées sur la figure l en traits mixtes. Un orifice 26 est pratiqué dans la plaque l de manière à l'alléger.
On retrouve sur la fiyure 2, le ski 5, la plaque l qui supporte l'arceau 6 et les ailes 15 et 16. La semelle 26 de la chaussure est munie d'un prolongement avant 8 qui est obtenu par moulage en une seule pièce avec la semelle 26 par exemple par injection de matière plastique.
Dans ce mode de réalisation la semelle proprement dite 26 est reunie au prolonyement 8 qui est verrouill~ dans l'arccau 6, par une zone 30 de plus faible épaisseur, de manière à conférer ~ une plus grande flexibilité à l'avant de la chaussure qui facilite le soulèvement du talon comme cela est représenté cn trait interrompu.

Comme on peut le voir sur la figure 2 la zone 30 de plus faible épaisseur forme un épaulement en direction de l'arceau qui conformément à l'invention peut être utilisé pour le verrouilla-ge comme cela est le cas pour les modes de réalisation qui vont maintenant être décrits.
On retrouve dans les autres modes de réalisation la plaque 1 qui supporte l'arceau 6 et qui est fixée au ski 5 par les vis 2, 3 et 4.
Les côtés verticaux 6a et 6b de l'arceau sont prolongés par des alles divergentes 15 et 16 entre lesquelles vient se placer l'extrémité de la chaussure représentée en trait interrom~u sur la figure 5.
Dans le premier mode de réalisation du dispositif de verrouillage qui est représenté sur les figures 3 à 6,la partie supérieure de l'arceau 6 comporte deux ailes 40 et 41 repliées vers le haut et destinées à servir de support pour l'axe d'articu-lation du crochet 42. Dans ce mode de réalisation le crochet est constitué par une plaque métallique repliée en 43 sensiblement en son milieu de manière à contourner les ailes 40 et 41 et également à son extrémité pour former le bec 44.
Le cro~het 42 comporte également deux ailes repliées latéralement 45 et 46 qui sont percées ~ainsi que les ailes 40 et 41 solidaires de l'arceau 6) de manière à recevoir un axe d'articulation 47 qui les traverse de part en part et autour duquel le crochet 42 peut basculer par rapport à l'arceau 6.
Un ressort hélicoi'dal 48 que l'on peut voir clairement sur la figure 4 a une extrérnité cIui prend appui sur le bord de l'arccau ct l'autrc `X~,r~ C ClU:i. prCTld appu:i sur lc crochc~ dc manière à faire basculex constamment ce dernier dans le sens des aiguilles d'une montre tel que vu sur la fi.gure 4, ce qui corres-pond à ramener le crochet dans la position de verrouillage. Néan-: moins, il est clair que lorsque l'on appuie sur l'extrémité du crochet dans le sens de la flèche F (figure 6) on provoque le 7~
.
basculement du crochet dans la position représentée en trait inter-rompu sur cette même figure ce qui provoque le déverrouillage et permet la libération de la chaussure.
Comme on peut également le voir sur la figure 6,1e pro-longement 8 de la semelle de la chaussure 9 comporte un épaulement 49 sur lequel prend appui le bec 44 du crochet lorsque ce dernier est en position de verrouillage.
Dans le mode de réalisation représenté sur les figures

3 à 6, le plan de l'épaulement 49, ainsi d'ailleurs que le plan du bec 44 du crochet (en position de verrouillage), sont sensible-ment tangents au cercle centré sur l'axe d'articulation 47 ce qui permet un basculement et un dégagement facile du crochet, tandis que l'assemblage s'effectue sans jeu important.
Dans la variante des figures 7 à ll,le corps 42 du - crochet réalisé en matière plastique moulée est fixé à l'arceau de fixation par une lame métallique élastique 50 qui est elle-même assujettie par deux rivets 51 sur les rebords 6 de l'arceau.
Dans cette variante la lame élastique 50 est munie à
sa partie cen-trale d'un évidement 52 qui permet la fixation de la plaque 1 sur le ski grâce à l'accès à la vis 2 que cet orifice 52 donne lorsque le corps 42 du crochet n'est pas encore monté sur la `~ lame élastique 50.
Comrne on peut le voir sur la figure 11 qui en représente une vue de dessus, le corps 42 du crochet possede une forme générale d'un triangle isocèle curviligne avec les coins arrondis.
La pointe du corps du crochet est dirigée dans la di.rection d'avance-mcnt du s]ci ce qui assurc un rnoilleur glissement do la noigo, tandis que le côté arrière 42a est concave de manière à éviter le frottement de l'extrémité de la chaussure contre le corps du crochet lors des mouvements de jambe du skieur.
- Le dessus du corps du crochet présente également un évidement de forme triangulaire que l'on voit en coupe sur les . ~ , _ g _ :' 7~

figures 7 et 8 et qui constitue un loyement pour l'extrémité d'un bâton de ski que l'on u-tilise avantageusement pour amener le corps du crochet en position de déverrouillage.
Comme on le voit sur les figures 7,8 et 9, le corps 42 du crochet présente à sa partie inférieure un évidement transver-sal 54 destiné à venir s'embolter sur l'arceau de fixation. Il présente également un évidement dont la forme correspond à celle de la lame élastique 50 qui est représentée en trait interrompu sur la figure 8.
On remarque également qu'à sa partie inférieure,le corps 42 du crochet présente une protubérance 55 qui s'engage dans l'orifice 52 pratiqué dans la lame élastique 50.
Il en résulte que le corps 42 du crochet est maintenu latéralement sur la lame élastique 50 dans toutes les directions.
Pour assurer le verrouillage de la lame 50 et du corps du crochet 42, on a prévu, selon le mode de réalisation décrit, d'engager une broche métallique 56 dans un orifice correspondant 57 pratiqué dans le corps du crochet y compris dans la protubé-rance 55.
On concoit aisément que de cette manière il est possible de monter la pla~ue de fixation 1 sur le ski en ayant accès ~ la vis 2 grâce à l'orifice 52 pratiqué dans la lame élastique 50 puis d'engager le corps 42 du crochet sur la lame élastique 50 et enfin de procéder au verrouillage de ces deux dernières pièces par l'intermédiaire de la broche 56.
Dans le mode de réalisation représen-té on a également r~alise'~ sur la face in~rieurc~ du corps du crocl~ot deux ~!v:idelllonts 58 dans lesquels peuven-t venir se placer les têtes des rivets 51 qui assurent la fixation de la lame élastique 50 sur l'arceau de fixation de manière à ce que les crochets puissent venir se mettre librement en position de verrouillage.

Comme dans le mode de réalisation des flgures 3 à 6, :``

le bec 44 du crochet est incliné ainsi que l'épaulement 49 du prolongement avant de la semelle de la chaussure.
De cette manière on comprend que selon les deux variantes représentées il est possible d'engager automatiquement le prolonge-ment de la semelle dans l'arceau en produisant un soulèvemen-t du bec du crochet qui retombe ensuite derrière l'épaulement 49 et assure ainsi le verrouillage.
On comprend également que,selon l'invention,il suffit pour provoquer le déverrouillage de la chaussure de faire basculer le crochet en aglssant sur lui dans le sens de la flèche E.
Dans le cas de la variante des figures 7 ~ 11, ce basculement peut être obtenu à l'aide de l'extrémité d'un bâton de ski dont on engage l'extrémité dans l'évidement 53 placé à la partie supérieure du corps 42 du crochet.
La forme triangulaire de cet évidement 53 permet de guider plus facilement la pointe du bâton sur la partie avant du corps 42 ce qui permet d'assurer le basculement.
Enfin il est clair que si on le désire et pour faciliter l'introduction du prolongement avant de la semelle de la chaussure dans l'arceau on peut également procéder manuellement au bascule-ment du crochet lors de l'introduction de la semelle de l'arceau.
On retrouve dans le second mode de réalisation des figures 12 à 16 la plaque 1 qui supporte les côtés verticaux 6a et 6b de l'arceau qui sont prolongés par deux ailes divergentes 15 et 16 destinées ~ recevoir la partie avant de la chaussure.
- Dans ce mode de réalisation la partie supérieure de l'arceau est consl:itu~?o par deux ailes 1()() qui s'etond(~rlt horizon-talement à la partie supérieure des côtés ve~rticaux 6a et 6b de l'arceau de manière à maintenir vers le haut le prolongement de la semelle.
L'ensemble de ces différents éléments de l'arceau est constitué par moulage en matière plastique d'une seule pièce.

Pour augmenter la rigidité et la solidité mécanique des ailes 100, celles-ci sont munies de nervures 101 dirigées vers le haut du coté de la chaussure.
On comprend que dans ce mode de réalisation la partie supérieure de l'arceau est ouverte au milieu, la fonction de l'arceau étant cependant réalisée par les deux ailes qui maintien-nent le prolongement avant de la semelle et l'empêchent de se souleverO
On voit sur le dessin comment le levier 102 qui dans le cas présent est également en matière plastique moulée présente une largeur qui correspond sensiblement à la distance existant entre les ailes 6a et 6b.
Comme on peut le voir en particulier sur la figure 13 le levier 102 possède en son milieu un évidement qui lui permet de venir se placer à cheval sur un bloc 103 solidaire de la plaque de base 1 de la fixation, l'articulation du levier sur le bloc 101 s'effectuant par l'intermédiaire d'un axe 104 qui peut être engagé par un des orifices 105 pratiqués dans les ailes 6a et 6b.
Le crochet 105 est constitué par un fil métallique plié
ayant la forme générale d'un U. La partie centrale du U forme le bec 106 du crochet alors que les ailes 107 du U qui forment le corps du crochet sont repliées en 108 vers l'intérieur pour ` s'engager dans des orifices correspondants pratiqués dans le levier 102.
Comme on peut le voir clairement en particulier sur la figure 14jdeux butées 109 placées de part et d'autre du levier 102 limitent le débattement vers le bas du crochet 105 par rapport ` au levier 102 et permettent de soulever le levier 105 lorsque ~; 30 l'on déplace vers l'avant le levier 102 après qu'on lui ait donné
~ une course qui assure le déblocage de la fixation.
; Comme on peut le voir sur les figures 14,15 et 16,le .: .

crochet 105 peut pivoter autour de l'axe 108 par rapport au levier 102 entre deux positions angulaires pour lesquelles la ligne joignant le bec 106 du crochet à son axe d'articulation 109 est au-dessous de l'axe d'articulation 104 du levier,dans un cas, (figure 14) et au-dessus,dans l'autre cas,(figure 16).
Dans la position représentée sur la figure 14, un évidement latéral pratiqué dans le levier permet d'écarter les ailes 107 du crochet pour pouvoir engager les retours 108 dans les orifices correspondants du levier 102, orifices dans lesquels le crochet s'articule.
Pour procéder à la fixation de la chaussure sur le ski, il suffit, après avoir placé le levier dans la position de la figure 14, d'engager le prolongement 8 de la semelle dans l'arceau.
Dans cette position, le prolongement de la semelle est maintenu latéralement par les ailes 6a,et 6_ et vers le haut par les ailes 100.
Lorsqu'à partir de cette position on fait pivoter le levier 102 dans le sens de la flèche F on provoque tout d'abord le basculement simultané du crochet 105 et du levier 102 pour amener le bec 106 du crochet derrière l'épaulement du prolongement 8 de la semelle comme cela est repésenté sur la figure 15.
Au cours de ce mouvement les ailes 107 du U qui forme le crochet passent entre les deux ailes 100 qui forment la partie supérieure de l'arceau.
Dans un mode de réalisation perfectionné de l'invention il est possible de placer un ressort de rappel entre le crochet 105 et le levier 102 de manière à exercer un léger couple qui tente à écarter le crochet du levier de manière à etre sur que lors du déplacement dans le sens de la flèche E' et malgré les frottements qui peuvent intervenir, le bec 106 du crochet vienne bien s'engager derrière l'épaulement comme cela est représenté
sur la figure 15.

7~

Lorsqu'à partir de cette posi-tion l'on poursuit le basculemen~ du levier dans le sens de la flèche F~le point d'arti-culation 108 du crochet sur le 1evier décrit un arc de cercle autour de l'axe 104 et exerce une traction vers l'avarlt (vers la gauche tel que vu sur la figure 15) jusqu'~ ce que la ligne qui joint le point 108 au bec 106 du crochet passe par l'axe d'articu-lation 104 du levier puis le levier est encore pivoté d'un faible angle pour venir prendre la position représentée sur la figure 16 qu'en relâchant légèrement l'effort exercé par le bec du crochet sur l'épaulement du prolongement de la semelle.
Dans cette dernière position,les différentes pièces sont en équilibre stable car l'axe d'articulation 104 du levier se situe en dessous de la ligne qui joint l'axe d'articulation 105 du crochet du bec de ce dernier.
Pour provoquer le déverrouillage de la chaussure~il suffit d'opérer en sens inverse, un léger effort étant nécessaire ~ à partir de la position de la figure 16 pour basculer le levier et : vaincre les efforts qui sont nécessaires pour faire passer l'axe d'articulation 104 au dessus de la ligne qui joint l'axe 10 au bec du crochet.
Lorsqu'en basculant le levier en sens inverse on est arrivé à la position de la figure 15~1es butées 109 solidaires du levier provoquent le soulèvement du crochet et la libération complète de la chaussure.
Bien que la fixation décrite soit réalisée en matière plastique, il est clair que l'on pourrait réaliser aussi l'inven-tion à l'aide de pièces rnétall:iques de Eormes appropriees.
Il va également de soi qu'au lieu que le crochet passe entre les deux ailes 100 qui constituent la partie supérieure de l'arceau,il serait possible de réaliser un arceau complètement fermé et d'avoir un crochet qui vienne s'appliquer sur le dessus de l'arceau et dont le bec prenne néanmoins appui sur l'épaulement ' du prolongement de la semelle pour assurer le verrouillaye de la fixation.
Dans la variante des fiyures 17 à 21, on retrouve aussi la plaque 1 qui supporte les côtés verticaux 6a et 6_ de l'arceau, lesquels sont prolongés par deux ailes divergentes 15 et 16 destinées à recevoir la partie avant de la chaussure.
La partie supérieure de l'arceau est consti-tuée par deux ailes 100 qui s'é-tendent horizontalement à la partie supéri-eure des côtés verticaux 6a et 6b de l'arceau, de manière à
maintenir vers le haut le prolongement de la semelle.
L'ensemble de ces différents éléments peut être avan-tageusement constitué en matière plastique moulée d'une seule plèce .
On voit sur les figures 17 à 21 comment un crochet 110 ` muni d'un bec 106 est monté articulé en 111 sur deux leviers 112 disposés de chaque côté qui sont eux-memes articulés en 113 sur le prolongement des côtés verticaux 6a et 6b de l'arceau.
Dans le monde de réalisation représen-té les deux leviers 112 et les axes d'articulation 111 et 113 sont constitués par une seule tige métallique en forme de U dont les extrémités des bras sont repliées vers l'extérieur.
On a représenté sur les figures 19,20 et 21 diverses positions que peut prendre le crochet 110 pour procéder au verrouil-lage de la fixation.
Dans la position représentée sur la figure 19 pour laquelle le crochet 110 est relevé vers le haut, il est possible d'engage~ le prolongement avant ~ dc la selnellc dans l'arccau.
Pour la facilité du dessin ce prolongement ~3 de la semelle a été
représenté avec un certain jeu dans l'arceau mais il est clair que conformément à l'invention la forme de l'extrémité avant du prolongement de la semelle doit correspondre à celle de l'arceau de manière à éviter tout jeu notable en largeur et en hauteur.

Pour réaliser le verrouillage on procede alors au bascule-ment du crochet dans le sens de la flèche Fl pour l'amener dans la position de la figure 20 dans laquelle le bec 106 est appuyé
contre l'épaulement du prolongement 8 de la semelle On remarque que dans cette position l'axe d'articulation 113 des leviers 112 sur l'arceau est situé entre le bec 106 et l'axe d'articulation 111 et légèremen-t en-dessous de la ligne qui réunit le bec 106 à cet axe d'articulation 111.
Le crochet 110 peut être amené dans cette position sans avoir à exercer d'effort notable.
Pour procéder au verrouillage de la fixation il suffit de faire basculer le crochet 110 autour du bec 106 en exercant un effort dans le sens de la flèche F2. On peut ainsi, grâce à
l'élasticité des matériaux en cause, faire basculer le crochet 110 autour de son bec 106 et de l'axe 113 pour l'amener vers la position représentée sur la figure 21 dans laquelle l'axe 113 est passé au-dessus de la ligne joignant l'axe 111 au bec 106 du crochet.
On comprend que grâce à l'élasticité des matériaux en cause la position du crochet représentée sur la figure 21 est bien une position stable.
Pour procéder au déverrouillage il suffit d'exercer un effort dans le sens opposé à la flèche F2 en agissant sur la saillie 114 qui est située à l'extrémité du crochet dirigée vers l'avant de la chausure.
Au lieu d'utiliser un arceau dont la partie supérieure est constituee par deux ailes 109 il serai-t possihle d'utiliser un arceau ayant une partie supérieure complète, le crochet 110 passant au-dessus des ailes de l'arceau et son bec étan-t suffisam-ment long pour pouvoir s'engager néanmoins contre l'épaulement duprolongement avant de la semelle.
Le dispositif représenté sur les figures 22 à 26 est un mode de réalisation particulier du dispositif de verrouillage -dans lequel une barrette transversale peu-t venir s'engayer contre l'épaulement du prolongement de la chaussure pour assurer le verrouillage.
On voit clairement sur le dessin et en particulier sur la figure 2~ le corps de la fixation qui est assujetti sur le ski 5 et qui supporte les parties verticales 6a et 6b de l'arceau auxquelles se raccordent les ailes divergentes 15 et 16.
Les parties verticales 6a et 6b supportent des ailes horizontales 100 qui constituent la partie horizontale supérieure de l'arceau.
Comme cela est visible sur la figure 26 la barrette 120 est solidaire d'une extrémité de deux bras latéraux 121 et 122 dont l'autre extrémité est articulée en 123 sur une pièce 124 formant levier. Les bras 121 et 122 qui ont une forme en arc de ` cercle sont susceptibles de coulisser dans des logements de forme correspondante qui sont pratiqués sur les faces internes des parties verticales 6a et 6_ de l'arceau grâce à ce coulissement la barette peut s'abaisser et se soulever pour assurer le ver-rouillage et le déverrouillage.
` Le levier 124 comporte des évidements latéraux 124a pour ~` permettre le passage des ailes 100 lors du basculement du levier.
Pour procéder au verrouillage il suffit de rabattre le levier 124 dans la position de la figure 22 après avoir engagé
le prolongement de la chaussure dans l'arceau. L'extrémité
inférieure du levier 124 prenant appui sur la plaque 1 de la fixation assurc lc pivotclllcrlt dc la barr(ottc 120 ct lc vcrrouilla-ge Les figures 23 et 24 représentent comment, on peut 30 assurer le déverrouillage de la fixation en basculant le levier 124 dans le sens des flèches. Lors de ce basculement l'extrémité
inférieure du levier 124 vient prendre appui sur la face inférieure des ailes 100 et provoque le coulissement des bras en arc de cercle 121 et 122 dans leurs logements 125 ce qui assure le soulèvement de la barrette 120 et le déverrouillage.
On voit donc que dans ce mode de réalisation pré-féré, le maintien du prolongement avant de la semelle est assuré d'une part par les ailes 100 et d'autre part par la barrette 120. De plus en agissant uniquement sur le levier 124 on peut réaliser automatiquement le verrouillage et le déverrouillage de la fixa-tion par simple basculement de ce levier dans un sens ou dans l'autre.
Dans le mode de réalisation de la chaussure représenté
sur la figure 27 l'extrémité avant 8 du prolongement de la semelle 26 qui est destiné à venir s'engager dans l'arceau de fixation comporte un premier biseau 8a sur son arê-te transversale inférieure dirigée vers l'avant et un second biseau 8_ sur son arete transversale supérieure dirigée vers la chaussure.
Ces biseaux assurent un meilleur déroulement du pied par flexibilité de la semelle 26 lors de la marche du skieur et ceci bien qu'il n'existe aucun jeu en hauteur ou en largeur entre le volume intérieur de l'arceau et le prolongement avant de la semelle.

Claims (25)

Les réalisations de l'invention au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont définies comme il suit:

1. Chaussure de ski de fond ou de tourisme du type comportant une semelle proprement dite, ladite semelle étant flexible, et un prolongement de la semelle situé et relié à
l'avant de celle-ci par une zone de plus grande flexibilité, ledit prolongement étant suffisamment rigide pour, d'une part, pouvoir être immobilisé par un organe de verrouillage après engagement d'une partie dudit prolongement dans un arceau de fixation solidaire du ski, et pour, d'autre part, assurer la transmission d'efforts latéraux entre la chaussure et le ski, ledit arceau solidaire du ski comprenant des éléments latéraux verticaux et une partie supérieure horizontale délimitant un volume de même forme que le prolongement de la semelle, carac-térisée en ce que le prolongement de la semelle comporte, sur sa partie supérieure, un épaulement destiné à coopérer avec l'organe de verrouillage pour assurer le maintien du prolonge-ment de la semelle dans l'arceau solidaire du ski.

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'épaulement est constitué par une partie avant d'une zone moins épaisse qui est située sur le prolongement de la semelle entre la semelle proprement dite et la partie du prolongement destinée à s'engager dans l'arceau.

3. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caracté-risée par le fait que la partie du prolongement de la semelle destinée à s'engager dans l'arceau présente une arête transver-sale inférieure dirigée vers l'avant et une arête supérieure dirigée vers la chaussure, au moins une de ces arêtes étant biseautée.

4. Dispositif de fixation d'une chaussure à un ski, notamment un ski de fond ou de tourisme, du type dans lequel la chaussure comporte une semelle proprement dite, ladite semelle étant flexible, et un prolongement situé et relié à
l'avant de celle-ci par une zone de plus grande flexibilité, la chaussure étant maintenue sur le ski par le prolongement de la semelle, ledit dispositif comprenant un arceau solidaire du ski dans lequel vient s'engager une partie du prolongement de la semelle et un organe de verrouillage pour immobiliser ladi-te partie du prolongement engagée dans l'arceau de façon à
rendre la chaussure solidaire du ski, ledit prolongement étant suffisamment rigide pour permettre son immobilisation par l'organe de verrouillage et pour assurer la transmission d'ef-forts latéraux entre la chaussure et le ski, ledit arceau com-portant deux éléments latéraux verticaux et une partie horizon-tale qui ensemble délimitent un volume dont la forme correspond en largeur et en hauteur à celle du prolongement de la semelle, caractérise en ce que l'organe de verrouillage est solidaire de l'arceau et muni d'une pièce mobile destinée à être amenée contre un épaulement faisant partie du prolongement de la semelle pour assurer le verrouillage.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé
par le fait que l'organe de verrouillage est constitué par un crochet monte sur l'arceau et basculant autour d'un axe horizon-tal perpendiculaire à l'axe du ski, ledit crochet ayant un bec et pouvant être déplacé entre une première position dite de verrouillage dans laquelle le bec du crochet est engagé contre l'épaulement situé sur le prolongement de la semelle et faisant face à la chaussure, de manière à empêcher que ledit prolonge-ment puisse être dégagé de l'arceau, et une seconde position dite de déverrouillage dans laquelle le bec du crochet est dégagé dudit épaulement pour permettre la séparation de la chaussure de ski.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé
par le fait que le crochet est réalisé sous la forme d'une plaquette métallique montée articulée sur deux bras disposés à la partie supérieure horizontale de l'arceau, le bec du crochet étant constitué par le bord replié de la plaquette qui du côté de la chaussure.

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé
par le fait que le crochet est ramené par un ressort en position de verrouillage.

8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé
par le fait que le crochet est monté sur l'arceau par l'inter-médiaire d'une lame élastique dont la flexibilité permet le pivotement du crochet entre la position de verrouillage et celle de déverrouillage et dont l'élasticité ramène spontanément le crochet en position de verrouillage.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé
par le fait que le corps du crochet est réalisé en matière plastique moulée.

10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé
par le fait que la lame élastique s'engage dans un orifice de forme correspondante au corps du crochet en étant verrouillée à ce dernier par une broche.

11. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé
par le fait que la lame élastique comporte un évidement central traversé par une protubérance du corps du crochet.

12. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé
par le fait que le crochet présente une surface supérieure comportant un évidement destiné à recevoir l'extrémité d'un bâton de ski pour amener le crochet en position de déverrouillage.

13. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé
par le fait que le bec a une partie externe qui est dirigée vers la chaussure et présente une forme arrondie concave.

14. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé

par le fait que l'organe de verrouillage est constitué par un levier de commande susceptible de pivoter autour d'un axe fixe par rapport à l'arceau et par un crochet pourvu d'un bec destiné à être engagé contre l'épaulement situé sur le prolon-gement de la semelle, ledit bec étant lui-même articulé sur le levier selon un axe situé en avant de l'axe d'articulation du levier par rapport à l'arceau, de telle sorte qu'en rabattant le levier vers la semelle de la chaussure on provoque l'enga-gement et le blocage du bec du crochet contre l'épaulement alors qu'en soulevant le levier on provoque le dégagement du crochet qui peut basculer vers le haut et la libération de la chaussure.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé
par le fait qu'en position de déverrouillage l'axe d'articula-tion du levier est situé au-dessus de la ligne qui joint le bec du crochet à l'axe d'articulation de ce dernier sur le levier alors qu'en position de verrouillage l'axe d'articulation du levier se situe au-dessous de la ligne qui joint le bec du crochet à l'axe d'articulation de ce levier de manière à ce que le levier et le crochet soient dans une situation d'équilibre stable dans la position de verrouillage.

16. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé
par le fait que le levier est en matière plastique moulée.

17. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé
par le fait que l'arceau est monté sur le ski par l'intermé-diaire d'une plaque de fixation et que ces deux pièces sont réalisées en matière plastique moulée.

18. Dispositif sleon la revendication 14, caractérisé
par le fait que le crochet est constitué par un fil métallique replié ayant la forme générale d'un U et dont la partie centrale constitue le bec du crochet.

19. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé
par le fait que la partie supérieure de l'arceau est constituée par deux ailes horizontales assujetties aux éléments latéraux verticaux de l'arceau, et dirigée l'une vers l'autre, le crochet passant entre les deux ailes précitées pour venir se placer contre l'épaulement du prolongement de la semelle.

20. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé
par le fait que l'organe de verrouillage est constitué par un crochet dont l'une des extrémités est pourvue d'un bec suscep-tible de venir s'engager contre l'épaulement du prolongement de la semelle, et dont l'autre extrémité est reliée à l'arceau par deux leviers chacun articulé sur un axe, l'axe d'articu-lation desdits leviers sur l'arceau étant situé entre le bec du crochet et l'axe d'articulation desdits leviers sur le crochet tandis que l'axe d'articulation desdits leviers sur l'arceau traverse la ligne qui joint l'extrémité du crochet à l'axe d'articulation desdits leviers sur le crochet lrosque l'on procède au verrouillage ou au déverrouillage de manière à ce que le crochet soit maintenu élastiquement en position de verrouillage.

21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé
par le fait que les leviers et leurs axes d'articulation sur le crochet et sur l'arceau sont constitués par une tige métal-lique en forme de U dont les extrémités des bras sont repliées vers l'extérieur.

22. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé
par le fait que l'organe de verrouillage est constitué par une barrette transversale horizontale pouvant être élevée et abaissée par rapport aux éléments latéraux verticaux de l'arceau, ladite barrette pouvant venir s'engager contre l'épaulement du prolongement de la semelle pour assurer le verrouillage.

23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé
par le fait que la barrette est solidaire de deux bras en arc de cercle qui coulissent dans des logements de formes corres-pondantes pratiqués dans les éléments latéraux verticaux de l'arceau sous l'action d'un levier basculant articulé à l'ex-trémité desdits bras en arc de cercle.

24. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé
par le fait que la partie supérieure horizontale de l'arceau est constituée par des ailes horizontales portées par les éléments latéraux verticaux de l'arceau et dirigées l'une vers l'autre et que le levier comporte des évidements latéraux pour pouvoir se déplacer entre lesdites ailes.

25. Dispositif selon la revendication 241 caractérisé
par le fait que le levier basculant a une extrémité inférieure qui prend appui sur la face inférieure des ailes horizontales de l'arceau pour assurer le déverrouillage de la fixation par simple basculement du levier et sur un élément solidaire du ski pour assurer le verrouillage.