CA1117727A - Moule pour la soudure metallothermique de pieces metalliques - Google Patents
Moule pour la soudure metallothermique de pieces metalliquesInfo
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Abstract
La présente invention concerne un moule destiné à la soudure métallothermique de deux pièces métalliques en ménageant autour des abouts des pièces à souder une cavité de coulée destinée à recevoir une certaine quantité de fluide de soudure chaud. Selon l'invention chaque surface du moule destinée à venir en contact avec une pièce à souder ou une autre partie de moule, comporte une saillie présentant un flanc incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité de coulée, ladite saillie étant revêtue d'un joint d'étanchéité constitué par un ruban d'une matière compressible à faible perte au feu dont l'une des faces est collée sur la saillie et dont l'autre face peut être éventuellement revêtue d'une feuille métallique malléable. Application notamment à la soudure des rails de chemin de fer.
Description
La présente invention a pour objet un moule pour la soudure métallothermique, en particulier aluminothermique, de pièces métalliques.
Ce type de soudure consiste à assembler deux pièces métalliques de formes identiques ou relativement voisines en coulant une certaine quantité de fluide de soudure chaud autour des abouts à souder. Pour réaliser de telles soudures, on utilise un moulç, généralement en plusieurs parties, destiné à entourer les pièces à souder et pourvu d'une cavité de coulée permet-~ant au fluide de soudure chaud de venir au contact desabouts à souder.
Ce type de soudure s'applique le plus souvent à la soudure des profilés métalliques et en particulier des rails de chemin de fer.
Dans le cas de la soudure aluminothermique, l'élaboration . , du fluide de soudure chaud, qui est le plus souvent de l'acier en fusion, est effectuée par la réduction d'oxydes de fer par l'aluminium, Etant donné que le moule ne peut 8tre parfaitement jointif à la surface des pièces métalliques et à la surface des autres parties éventuelles du mouIe, il est nécessaire de rendre ~-le moule étanche avant de procéder à l'opération de soudure ~ -proprement dite.
Cette étanchéité est réalisée classiquement par lutage au moyen d'une pâte suffisarnment réfractaire pour ne pas être détruite par le contact du fluide de soudure chaud.
Cette pâte généralement formée de sable silicieux et d'un agglomérant, par exemple de l'argile et de l'eau ou d'autres additifs, est déposée sur le moule avant ou après sa mise en place sur les pièces à souder et avant la coulée du fluide de soudure chaud.
~1 7'~7 Ce mode d'étanchéité donne de bons résultats, mais il présen-te l'inconvénient d'une part d'être long à exécuter et d'au-tre part de nécessiter une réalisation correcte et soignée qui n'est pas toujours aisée à mettre en oeuvre sur le chantier.
On a également proposé de remplacer le lutage classique par un joint sec constitué par exemple par un cordon d'amiante ou même par un cordon d'une matière organique.
De tels joints présentent l'inconvénient de dégager à chaud, au contact du fluide de soudure chaud, de la vapeur d'eau pouvant occasionner des soufflures dans la soudure et nuire par conséquent à la qualité de la soudure obtenue.
L'invention vise à éviter les inconvénients précités en pro- -posant un moule prêt à l'emploi et assurant automatiquement l'étanchéité voulue dès sa mise en place sur les pièces à souder~
L'invention concerne plus particulièrement un moule en plu-sieurs parties destiné à la soudure métallothermique de deux pièces métalliques en ménageant autour des abouts des pièces à souder une cavité de coulée destinée à recevoir une cer-taine quantité de fluide de soudure chaud, dont la caracté-ristique essentielle réside dans le fait que l'une au moins des surfaces du moule, destinée à venir en contact avec une pièce à souder ou éventuellement avec une autre partie du moule, comporte une saillie présentant un flanc incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité de coulée, ladite sail-lie étant revêtue d'un joint d'étanchéité constitue par un ruban d'une matière compressible à faible perte au feu dont l'une des faces est collée sur ladite saillie.
Par l'expression "à faible perte au feu", on entend signi-~77;~7 fier que la matière compressible constituant le joint d'étan-chéité ne dégage que peu de gaz par chauffage ou par réaction avec le fluide de soudure chaud et que l'expérience a démon-tré que ce faible dégagement n'occasionne pas de soufflures.
Une matière répondant à ces caractéristiques sera avantageu-sement un feutre d'origine minérale, par exemple constitué
par des silicates tels que des silicates d'alumine contenant éventuellement des oxydes de chrome, des silicates de magné-sie, des silicates doubles, tels que des silicates de soude et de fer du type chrosidolite à 3% d'eau de cristallisation et des silicates de magnésie et de fer du type amosite a 3%
d'eau de cristallisation, etc. De tels feutres minéraux ne dégagent à haute température qu'environ 2 à 5% de leur poids, alors qu'une amiante de t~pe chrysolite en dégage ~-environ 10 à 20%. ~ -Des feutres de ce type sont disponibles dans le co~merce et peuvent être obtenus auprès de fabricants tels que Johns Manville, Ferlam, S.E.P.R. (Société Européenne de Produits réfractaires).
Pour assurer une bonne étanchéité, les feutres employés dans les moules de l'invention devront avoir une densité d'envi-ron 50 à 200 kg/m3 et de préférence d'environ 100 à 200k /m3 Le ruban est de préférence collé sur la saillie, soit au moyen d'une colle organique, soit au moyen d'une colle miné-rale. Dans le cas d'une colle organique, on dispose un jonc de colle sur une partie de la saillie située nettement à
l'extérieur par rapport à la cavité du moule, de manière ~
éviter que la colle dégage des gaz dans la cavité de coulée.
Dans le cas d'une colle minérale, on peut déposer une couche de colle sur toute la saillie. Dans un mode particulière-~7,,,~, ment avantageux de réalisation de l'invention, la face duruban, qui est opposée à la face collée sur la saillie, est revêtue d'une feuille métallique malléable, par exemple d'une feuille d'aluminium. Cette feuille est de préférence collée sur la face opposée du ruban, soit au moyen d'une couche d'une colle organique disposée sur une partie nettement extérieure de la face opposée par rapport à la cavité de cou-lée, pour les mêmes raisons que précédemment, soit au moyen d'une couche d'une colle minérale disposée sur toute la face du ruban.
Comme colle minérale, on peut utiliser par exemple une colle pour noyau~ de fonderie telle que la colle connue sous la marque de commerce "CORSY 9A" de la Société FOSECO ou la colle connue sous la marque de co~merce "K 3" de la Société B~ gACE. .
Cette feuille métallique offre le triple avantage d'assurer la protection du feutre, de conférer de la rigidité au joint et par conséquent de pouvoir préformer celui-ci, et finale-ment d'empêcher le bourrage du feutre lors de la mise en --place du moule, surtout dans les portions de pièces à sou-der parallèles ou faiblement inclinées par rapport à la di-rection de mise en place du moule sur les pièces, ce qui est -important dans le cas des rails.
Bien que l'étanchéité entre les différentes parties du mou-le et les pieces à souder puisse être assurée uniquement par collage de joints sur des saillies, la présente inven-tion propose dans un autre mode de réalisation un moule dans lequel les parties du moule sont conformées de manière a assurer l'étanchéité entre elles, dans la région au-dessus de la cavité de coulée, sans nécessiter d'apport de materiau d'étanchéité.
.7~
Il n'est ainsi pas nécessaire de faire appel à un matériau d'étanchéité dans la région au-dessus de la cavité de coulée, c'est-à-dire dans une région où l'étanchéité ne présente pas un caractère aussi critique que dans la région située autour de la cavité de coulée.
Ce mode de réalisation offre également l'avantage d'assurer en même temps le positionnement des parties de moules entre elles, tout en créant un évent pour l'évacuation de l'air au moment de la coulée. -A cette fin, l'invention prévoit que les parties de moule comportent, dans leurs portions en contact entre elles au-dessus de la cavité de coulée, des surfaces embo~tables assurant le positionnement et l'étanchéité de ces portions entre elles.
Selon une particularité de l'invention, chacune des surfaces emboitables comporte une surface plane de contact pourvue d'un bourrelet et d'une rainure aptes à coopérer respective-ment avec unerainure et un bourrelet de la surface plane de contact d'une autre partie de moule. Le bourrelet et la rainure d'une surface plane de contact sont de préférence disposées de façon symétrique par rapport à un évidement cen-tral débouchant dans la surface plane de contact en sorte que deux parties de moules identiques puissent etre associés par coopération du bourrelet de l'une avec la rainure de l'autre, et inversement, les évidements respectifs constituant ensemble un bassin de coulée apte à diriger le fluide de sou-dure chaud dans la cavité de coulée.
Pour assurer l'étanchéité du moule de l'invention autour de la cavité de coulée, il est possible de combiner un mode d'étanchéité obtenu par collage de joints sur des saillies à
un mode d'étanchéité classique obtenu par lutage de pâte réfractaire.
7~
Bien que le moule de l'invention puisse etre utilisé dans la soudure de pièces métalliques quelconques, il trouve une application particulièrement interessante dans la sou-dure des rails de chemin de fer.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture du complément de description qui va suivre à propos de trois exemples non limitatifs de mou-les selon l'invention appliqués a la soudure de rails de chemin de fer et en référence aux dessins annexés, sur les-quels:. la figure 1 représente une section partielle d'un moule selon l'invention dont une surface de contact présente une saillie revêtue d'un joint d'étanchéité avant compression de ce dernier, . la figure 2 représente une vue analogue à celle de la figure ~ 1 après compression partielle du joint, ; . la figure 3 représente une vue analogue à celle de la fi~
gure 2 après compression totale du joint, . la figure 4 représente une vue en perspective montrant un moule en trois parties dans son application à la soudure de deux rails de chemin de fer;
. la figure 5 représente une vue en coupe d'une partie du moule de la figure 4;
. la figure 6 est une vue de face d'un autre moule en trois parties, destiné à la soudure de rails de chemin de fer, dans lequel l~étanchéité autour de la cavité de coulée est assurée par collage d'un joint et dans lequel l'étanchéité
au-dessus de la cavité de coulée est assurée par des surfaces emboitables;
. la figure 7 est une vue du c~té intérieur d'un demi-moule latéral du moule de la figure 6;
' . la figure 8 est une vue de dessus du moule de la figure 6; et . la figure 9 est une vue du c~té intérieur d'un demi-moule analogue à celui de la figure 7, dans lequel l'étanchéité
autour de la cavité de coulée est assurée par lutage au moyen d'une pâte réfractaire.
On a représenté sur la figure 1 un moule 10 dont la surface 12 destinée à venir en contact avec la surface 14 d'une pièce métallique à souder (ou d'une autre partie~
-6a-~3L77~3 de DlOUle) 16 comporte une saillie 18 forma~t partie in-tégrante du moulcO Cettc saillie 18 présente un flanc 20 incliné d~un angle ~ par rapport à la surface 12. I,e flanc 20 est incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité de coulée 22 (située à la droi.te de la saillie 18 sur la figure 1). L'angle ~ est un an~le aigu pouvant avoir par exemple une ~aleur de 1 ~ , bien que cette va-leur ne soit pas déterminante, Un ruban de ~eutre compressible à faible perte au feu 24 est colle par sa face 25 sur le flanc incliné 20 de la saillie 18 au moyen d'un jonc de colle 28 disposé sur une partie du flanc 20 située nettement à l'extérieur par rap-port à la cavité 22 du mouleO Sur la ~ace 30 du ruban op-posée à la face 26 est collée une ~euille d'aluminium 32, de même largeur que le ruban de feutre, au moyen d'vne couche de colle 34 déposée nettement à l'extérieur de la face ~0 par rapport à la cavité de coulée 22.
La figure 2 représente le joint partiellement comprimé
après ~errage du moule 10 contre la pièce métallique (ou la partie de moule) 16 et la ~igure 3 représenke le m~me joint totalement comprimé après serra~e total du moule.
Du fait de l'inclinaison du flanc 20 de la saillie 18, le rv.ban 24 se trouve plus comprimé sur le côté le plus proche de la cavité de coulee 22 que sur le c8-té le plus éloigné de la cavité de coulée. Dans de telles conditions la force appliquée au serra~e agit essentiellement sur une surface très ~aible et a donc une efficacité de ser-rage considérableO ~e plus~ l'inclinaison du flanc 20 de la saillie 1~ concourt à emp~cher tout dégagement de ~az dan~ ~a cavité de coul~e~
Il convient de rem~rquer qu'il n'e~t pas nécessaire que ~e ruban de ~eutre soit comprimé au mAximum~ comme re-présente à la figure 3~ pour assurer l'étancheité lors-qulon applique un moul~ selon l'invention sur des pièces dont ~e pro~i]. n'a pa~ cxactement les cotes nominales ; . , : ':
., : ' 1~7~7Z7 pour lesquelles le moule est prévu. En ef~et, certaines zones du ruban dc ~eutre ~eront très comprimées et d~au--tres moins comprimées~ mais, à molns que le profil des pièces ~ souder ne sorte l~gement de la fourchette de tolérance comme.rciale du type de profi~.s pour lequel le moule est prévu, ces zones moins comprimées le seront en-core a~sez pour assurer lqétanchéité requise.
titre d'exemple, on o~servera qu~un feutre de 6 mm d~épaisse~r a~nt une densité d'environ 150 kg/m3 as~ure déjà l'étanchéité lorsqu'il se trouve comprimé a une épaisseur de 2,5 mm~
Le moule de llinvent-ion trouve une application particu-lièrement avanta~euse à la soudure de rails de chemin de fer comme représenté à la figure 40 0~ a representé sur la figure 4, en perspective éclatée, deux rai~s de chemin de fer 36 et 38 destinés à être sou-dés par leurs aboutæ respectifs au moyen d'un moule de coulée comprenant deux partieæ latérales 40 et 42 identi-ques et une sole 44. Les parties latérales 40 et 42 sont destinees à etre appliquéeæ de p~rt et d~autre des rails ` 36 et ~8 en recouvrant les abouts a souderO ~a sole 44 est destinée a être ~ppliquée sous les rails 36 et 38 et sous les parties latérales 40 et 42 du moule~ Les parties de moule 40 et 42 présenten1; un pro~il correspondant à
celui des r~ils de manière à en épouser la formeO Les parties de moule 40 et 42 comportent des évidements .re~-pectifs 46 et 48 aptes à formers une fois les parties de moule 40 et 42 réunies, un entonnoir apte à amener le fluide de soudure chaud dans 1 ' espace intercalaire com-pri~ entre les deu~ rails~ L'évidement 46 se prolon~e~r un évide~ent 50 faci.litant 11accès du ~luide de SQU-dure chaud au fond du moule. L~é~idement 48 de la partie de moule 42 ~e prolonge par un évidement similaire (non ~isible sur la fi~ure 4)~
La sole 44 comporte un é~idement 52 favorisant l~arri~ee r '-- .
'. ' ' ' `
!
.
du flui.de de soudure chaud 60US les deux rails au niveau de la jonction de leurs abouts~ Les parties de moule 40 et 42 sont par ailleurs mun.ie.s respectivement de pipes de remontée 54 et 56 permettant de chasser vers l'extérieur l'air qul est emprisonné dans le moule au fur et à mesure de la coulée du fluide de soudure chaud.
Les évidements précités des parties de moule 40 et 42 et de la sole 44 constituent la cavité de coulée dont il a été fait réference plus haut.
L'étanchéité entre les dif~érentes parties du moule et les deux rails est réalisée au moyen de joints tels que celui décrit precédemment en ré~érence aux figures 1 à 3, c'est~à-dire d'un joint ~ormé d'un ruban de feutre reve-tu d'une feuille dlaluminium et collé sur une saillie à
flanc incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité
de couléeO
La partie de moule l~0 est munie 9 sur sa surface destinée à venir en contact avec les deux rails 36 et 38 et avec la partie de moule 42, d'un joint 58 et d'un joint 60 disposés respectivement de part et d'autre de la cavité
de coùlee Le joint 58 est collé sur une saillie présen-tant un ~lanc incliné vers l'e~térieur par rapport aux évldements 46 et 50, sui~ant toute la hauteur du c8té de la surface de contact precitée qui apparait à gauche sur la ~i~ure 4. Le joint 60 est collé, sur une saillie pré-~entant un flanc incliné ~ers l'extérieur par rapport à
l'évidement 50, suivant une~hauteur du côté de Ia surface de con~act précitee9 apparais~ant a dxoite sur la figure -~
4, qui correspond à la portion de ladite surface venant slappliquer s~ le rail 38~ L'extrémité supérieure du joint 60 se termine par un prolongement 62 dépassant de la saillie ~ur laquelle il est collé et ayant p~r exem-ple une lon~ueur de 5 à 10 mm, qui est destiné à empecher tout risque de fuite du fluide de soudure à la jonction des deux parti.es de moule 40 et 42 au-dessu5 du rail 380 ..-, ~77'æ~
Les extrémi.tés inférieures des joints 58 et 60 se termi-nent par des prolongements similaires (non visibles sur la figure 4) destines à empecher tout risque de fuite du fluide de soudure à la jonction de la partie de moule 40 avec la sole 44~ ~n se référant plus particulièrement à
la figllre 5, lo joint 60 de la partie de moule 40 se ter-mine à son ~xtrémité supérieure par le prolongement 62 précité et à son extrémité inférieure p~r un prolon~e-ment 66. La partie de moule 4.2 est munie de deu~ joints similaires dont seule l'extrémité supérieure du joint 64 (qui est l'homologue du joint 58 de la partie de moule L~O) est visible sur la figure 4. Les extremités supérieu-res des joints 58 et 64 ne comportent pas de prolongements étant donné que-l'étanchéité à cet endroit du moule ne s'avere pas essentielle>
On remarquera que~ lors de l'assemblage des deux partie~
de moul.e 40 et 42, la partie supérieure du joint 64 assure 1'étanchéité avec la partie supérieure de la sur~ace de contact de la partie de moule 40 qui n'est pas mlmie de joint et qu'il en est cle meme pour la par-tie supérieure du joint 5~ de la partie de moule 400 La sole 40 est revetue d'un ~oint d'étanchéité 66 affec-tant la form.e d'un cadre rectangulaire; pouvant 8tre obte~
nu par exemple par découpe à l'emporte pièce, entouxant l'évidement 52. Le join.t d'étanchéité 66 est collé sur une saillie de pourto~x recta~gulaire qui présente un flanc incliné vers l'extérieur par rapport à llévidement 5?
- On comprendra facilement d'après la figure 4 que lorsque les parties de moules 40 et 4Z et la sole 18 sont pres-~ées et maintenues les unes contre les autres et contre les deux rai.l~ étanchéité du moule au niveau de la ca~ité de coulée est par~aitement réalisée.
Il suffit alors d'introduire le fluide de soudu*e chaud au moyen d'un creuse~ débouchant dans l'entonnoir d~ cou~ ;
~ . ,.
~7~
lée formé par les évidements 46 et 48.
Les joints d'~tanchéité collés sur les différentes par-ties des moules ~elon l'invention seront avanta~eusement mis en place en usine après fabrication des moules de ma-nière à éviter d'avo~r à coller les joints ~ur le chan-tier immédiatement avant l'opération de soudure.
En procédant ainsi, on pourra économiser un temps non négligeable et se dispenser de recourir à la main-d1oeu-Yre qualifiée nécessaire à la réalisation des opérations de lutage classiques Le moule représenté sur la figure 6 se compose de deux demi-moules latéraux 110 et 110' identiques et d'une so-le 112 et est destiné à etre utilisé dans la soudure métallothermique de deux abouts de rails de chemin de fer. Les demi-moules 110 et 110' sont destinés à etre appliqués de part et d9autre dea rails en recou~rant le~ about~ à souder et comportent un pro~il intérieur correspondant à un de~i profil de railO La sole 112 e~t destinee à ~tre appliquée sous les rails et sous les de-mi-moules 110 et 110~.
L'étanchéité autour des abouts à souder, dans la région de la cavité de coulée, est assurée par collage d~un joint d'étanchéité constitué par un ruban d~une matière compressible à faible perte au feu, tel que décrit pré-cédemment - Ainsi~ le demi~moule 110 (cf ~igure 7) comporte sur sa face destinée à venir en contact avec les demi-profils des rails à souder deu~ saillies 114 et 116 di~posées respectivement de part et d'autre d'un évidement 118, de~tiné à constituer la cavité de coulée avec l'évidem~nt correspondant du demi~moule 110~ Les deux ~aillîes 114 et 116 présentènt chacune un ~lanc incl~né d~un ang~e~
Yers l'eætérieur par rapport à llévidement 118 et sont de~tinée~ à recevoir par colla~e un joint d'étanchéite.
Un joint e~t ég~lement collé sur la sole 11 2 autour de la ca~ite de coulee~
Au-dessus de la cavité de coulée, c 7 est-à-dire au~dessu~
des rails à souder, les demi-moules 110 et 110' sont en contact entre eux par des surfaces planes respsctives 120 et 120l qui sont pourvues de relie~s permettant leur embo~tement pour ass~er à la ~ois le positionnement des deux demi-moulcs 110 et 110l et leur étanchéité dans la xégion des surfaces de contact 120 et 120'.
Les relie~s de la ~urface 120 comprennent un bourrelet 122 et une rainure 124 aptes à coopérer respectivement avec la r~inure 124l et le bourrelet 122' correspondants de la surface 120l du demi-moule 110~.
Le bourrelet 122 et la rainure 124 sont disposés de fa çon symétrique par rapport à un évidement 126 de manière que lorsque les deux demi-moules sont réunis, l~évidemen-t 126 forme ave~ l~évidement 126l correspondant un bassin de coulée communiquant avec la cavite de coulée par l~in-termédi.aire d~une chambre formée de deux é~idements 128 e~ 128lo Ce bassin de coulée peut etre pourvu d'un orifice cen-tral muni d'un bouchon de cou].ée amovible qui peut 8tre enlevé pour per~ettre le passage dlun chalumeau dans le cas ou l~on effectue une soudure avec préchauffage~
La communication entre les évidements 126 et 128 et entre les évidements 126' et .128l est assurée respectivement par des alésa~es 130 et 130'~ . .
Le bourrelet 122 et la rainure 124 presentent une forme génerale constituée de deux segments linéaires formi~nt un an~le entre euxO De plus, la rainllre 124 debouche d~une p~rt dans llévide~ent 128 et d'autre part dans la face ~upérieure 132 du demi-moule 110. La pro~ondeur de la rainure 124 est ~upérieure à la hauteur du bourrelet 122 pour permettre de former, lorsque les demi~moules Ront réunis, un évent 132 et un évent 132t (cf fi~ure 83 permettant llévacuation d'air au moment de la coulée du fluide de soudure.
, Le demi-moule 110 comporte en outre une pipe de remontée formée par un conduit cylindrique de petit diamètre 134 débouchant dans un conduit cylindrique de plus grand dia mètre 136 qul sert de receptacle à l~excès du fluide de soudure qui a ~u préalable rechauf~é les deux abouts de rails.
Comme on peut le constater sur les figures 7 et 8, les demi-moules 110 et 1101 sont plus larges au niveau des surfaces de contact 120 et 120l pour permettre un meil-leur contact entre ces deux demi-moules.
On a représenté sur la figure g la face intérieure d'un demi~moule 138 dont la partie supérieure est analo~ue à
celle du demi-moule 110 de la figure 7 et dont la partie inférieure est conformée de manière à ass~ er l'étanchéi~
té par lutage. hinsi, la face intérieure du demi~moule 138 compurte Ime surface plane 140 munie d~un bourrelet 142 et d'une rainure 144 réalisés comme indiqué préc~-; demment en référence aux figures 6 à 80 , Par ailleurs, cette face interieure comporte deux protu bérances 146 et 148 disposées de parOt et d'autre d'un ~ évidement 150 destiné à constituer la cavité de coulée avec l'évidement correspondant d'un demi moule identique~
Ces deux protubérances 146 et 148 présentent un contour correspondant à celui d'un demi~profil de rail et sont munies respectivement de gorgeæ 152 et 154 destinées à
ltapplication de pate à luter~
Dans le cas d~un moule comportant deux demi-moules du type de celui représe~té à la fi~ure 9, l'étanchéité en-tre la partie inférie~e des deu2 demi-moules et la æole sera effectuée par collage d'un joint réfractaire sur la sol~.
Les différentes parties des moules de l'invention sont réalisées de ma~iere classique à partir d~un mélan~e à
base de sable~ a~glGméré et durci, , ,
Ce type de soudure consiste à assembler deux pièces métalliques de formes identiques ou relativement voisines en coulant une certaine quantité de fluide de soudure chaud autour des abouts à souder. Pour réaliser de telles soudures, on utilise un moulç, généralement en plusieurs parties, destiné à entourer les pièces à souder et pourvu d'une cavité de coulée permet-~ant au fluide de soudure chaud de venir au contact desabouts à souder.
Ce type de soudure s'applique le plus souvent à la soudure des profilés métalliques et en particulier des rails de chemin de fer.
Dans le cas de la soudure aluminothermique, l'élaboration . , du fluide de soudure chaud, qui est le plus souvent de l'acier en fusion, est effectuée par la réduction d'oxydes de fer par l'aluminium, Etant donné que le moule ne peut 8tre parfaitement jointif à la surface des pièces métalliques et à la surface des autres parties éventuelles du mouIe, il est nécessaire de rendre ~-le moule étanche avant de procéder à l'opération de soudure ~ -proprement dite.
Cette étanchéité est réalisée classiquement par lutage au moyen d'une pâte suffisarnment réfractaire pour ne pas être détruite par le contact du fluide de soudure chaud.
Cette pâte généralement formée de sable silicieux et d'un agglomérant, par exemple de l'argile et de l'eau ou d'autres additifs, est déposée sur le moule avant ou après sa mise en place sur les pièces à souder et avant la coulée du fluide de soudure chaud.
~1 7'~7 Ce mode d'étanchéité donne de bons résultats, mais il présen-te l'inconvénient d'une part d'être long à exécuter et d'au-tre part de nécessiter une réalisation correcte et soignée qui n'est pas toujours aisée à mettre en oeuvre sur le chantier.
On a également proposé de remplacer le lutage classique par un joint sec constitué par exemple par un cordon d'amiante ou même par un cordon d'une matière organique.
De tels joints présentent l'inconvénient de dégager à chaud, au contact du fluide de soudure chaud, de la vapeur d'eau pouvant occasionner des soufflures dans la soudure et nuire par conséquent à la qualité de la soudure obtenue.
L'invention vise à éviter les inconvénients précités en pro- -posant un moule prêt à l'emploi et assurant automatiquement l'étanchéité voulue dès sa mise en place sur les pièces à souder~
L'invention concerne plus particulièrement un moule en plu-sieurs parties destiné à la soudure métallothermique de deux pièces métalliques en ménageant autour des abouts des pièces à souder une cavité de coulée destinée à recevoir une cer-taine quantité de fluide de soudure chaud, dont la caracté-ristique essentielle réside dans le fait que l'une au moins des surfaces du moule, destinée à venir en contact avec une pièce à souder ou éventuellement avec une autre partie du moule, comporte une saillie présentant un flanc incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité de coulée, ladite sail-lie étant revêtue d'un joint d'étanchéité constitue par un ruban d'une matière compressible à faible perte au feu dont l'une des faces est collée sur ladite saillie.
Par l'expression "à faible perte au feu", on entend signi-~77;~7 fier que la matière compressible constituant le joint d'étan-chéité ne dégage que peu de gaz par chauffage ou par réaction avec le fluide de soudure chaud et que l'expérience a démon-tré que ce faible dégagement n'occasionne pas de soufflures.
Une matière répondant à ces caractéristiques sera avantageu-sement un feutre d'origine minérale, par exemple constitué
par des silicates tels que des silicates d'alumine contenant éventuellement des oxydes de chrome, des silicates de magné-sie, des silicates doubles, tels que des silicates de soude et de fer du type chrosidolite à 3% d'eau de cristallisation et des silicates de magnésie et de fer du type amosite a 3%
d'eau de cristallisation, etc. De tels feutres minéraux ne dégagent à haute température qu'environ 2 à 5% de leur poids, alors qu'une amiante de t~pe chrysolite en dégage ~-environ 10 à 20%. ~ -Des feutres de ce type sont disponibles dans le co~merce et peuvent être obtenus auprès de fabricants tels que Johns Manville, Ferlam, S.E.P.R. (Société Européenne de Produits réfractaires).
Pour assurer une bonne étanchéité, les feutres employés dans les moules de l'invention devront avoir une densité d'envi-ron 50 à 200 kg/m3 et de préférence d'environ 100 à 200k /m3 Le ruban est de préférence collé sur la saillie, soit au moyen d'une colle organique, soit au moyen d'une colle miné-rale. Dans le cas d'une colle organique, on dispose un jonc de colle sur une partie de la saillie située nettement à
l'extérieur par rapport à la cavité du moule, de manière ~
éviter que la colle dégage des gaz dans la cavité de coulée.
Dans le cas d'une colle minérale, on peut déposer une couche de colle sur toute la saillie. Dans un mode particulière-~7,,,~, ment avantageux de réalisation de l'invention, la face duruban, qui est opposée à la face collée sur la saillie, est revêtue d'une feuille métallique malléable, par exemple d'une feuille d'aluminium. Cette feuille est de préférence collée sur la face opposée du ruban, soit au moyen d'une couche d'une colle organique disposée sur une partie nettement extérieure de la face opposée par rapport à la cavité de cou-lée, pour les mêmes raisons que précédemment, soit au moyen d'une couche d'une colle minérale disposée sur toute la face du ruban.
Comme colle minérale, on peut utiliser par exemple une colle pour noyau~ de fonderie telle que la colle connue sous la marque de commerce "CORSY 9A" de la Société FOSECO ou la colle connue sous la marque de co~merce "K 3" de la Société B~ gACE. .
Cette feuille métallique offre le triple avantage d'assurer la protection du feutre, de conférer de la rigidité au joint et par conséquent de pouvoir préformer celui-ci, et finale-ment d'empêcher le bourrage du feutre lors de la mise en --place du moule, surtout dans les portions de pièces à sou-der parallèles ou faiblement inclinées par rapport à la di-rection de mise en place du moule sur les pièces, ce qui est -important dans le cas des rails.
Bien que l'étanchéité entre les différentes parties du mou-le et les pieces à souder puisse être assurée uniquement par collage de joints sur des saillies, la présente inven-tion propose dans un autre mode de réalisation un moule dans lequel les parties du moule sont conformées de manière a assurer l'étanchéité entre elles, dans la région au-dessus de la cavité de coulée, sans nécessiter d'apport de materiau d'étanchéité.
.7~
Il n'est ainsi pas nécessaire de faire appel à un matériau d'étanchéité dans la région au-dessus de la cavité de coulée, c'est-à-dire dans une région où l'étanchéité ne présente pas un caractère aussi critique que dans la région située autour de la cavité de coulée.
Ce mode de réalisation offre également l'avantage d'assurer en même temps le positionnement des parties de moules entre elles, tout en créant un évent pour l'évacuation de l'air au moment de la coulée. -A cette fin, l'invention prévoit que les parties de moule comportent, dans leurs portions en contact entre elles au-dessus de la cavité de coulée, des surfaces embo~tables assurant le positionnement et l'étanchéité de ces portions entre elles.
Selon une particularité de l'invention, chacune des surfaces emboitables comporte une surface plane de contact pourvue d'un bourrelet et d'une rainure aptes à coopérer respective-ment avec unerainure et un bourrelet de la surface plane de contact d'une autre partie de moule. Le bourrelet et la rainure d'une surface plane de contact sont de préférence disposées de façon symétrique par rapport à un évidement cen-tral débouchant dans la surface plane de contact en sorte que deux parties de moules identiques puissent etre associés par coopération du bourrelet de l'une avec la rainure de l'autre, et inversement, les évidements respectifs constituant ensemble un bassin de coulée apte à diriger le fluide de sou-dure chaud dans la cavité de coulée.
Pour assurer l'étanchéité du moule de l'invention autour de la cavité de coulée, il est possible de combiner un mode d'étanchéité obtenu par collage de joints sur des saillies à
un mode d'étanchéité classique obtenu par lutage de pâte réfractaire.
7~
Bien que le moule de l'invention puisse etre utilisé dans la soudure de pièces métalliques quelconques, il trouve une application particulièrement interessante dans la sou-dure des rails de chemin de fer.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture du complément de description qui va suivre à propos de trois exemples non limitatifs de mou-les selon l'invention appliqués a la soudure de rails de chemin de fer et en référence aux dessins annexés, sur les-quels:. la figure 1 représente une section partielle d'un moule selon l'invention dont une surface de contact présente une saillie revêtue d'un joint d'étanchéité avant compression de ce dernier, . la figure 2 représente une vue analogue à celle de la figure ~ 1 après compression partielle du joint, ; . la figure 3 représente une vue analogue à celle de la fi~
gure 2 après compression totale du joint, . la figure 4 représente une vue en perspective montrant un moule en trois parties dans son application à la soudure de deux rails de chemin de fer;
. la figure 5 représente une vue en coupe d'une partie du moule de la figure 4;
. la figure 6 est une vue de face d'un autre moule en trois parties, destiné à la soudure de rails de chemin de fer, dans lequel l~étanchéité autour de la cavité de coulée est assurée par collage d'un joint et dans lequel l'étanchéité
au-dessus de la cavité de coulée est assurée par des surfaces emboitables;
. la figure 7 est une vue du c~té intérieur d'un demi-moule latéral du moule de la figure 6;
' . la figure 8 est une vue de dessus du moule de la figure 6; et . la figure 9 est une vue du c~té intérieur d'un demi-moule analogue à celui de la figure 7, dans lequel l'étanchéité
autour de la cavité de coulée est assurée par lutage au moyen d'une pâte réfractaire.
On a représenté sur la figure 1 un moule 10 dont la surface 12 destinée à venir en contact avec la surface 14 d'une pièce métallique à souder (ou d'une autre partie~
-6a-~3L77~3 de DlOUle) 16 comporte une saillie 18 forma~t partie in-tégrante du moulcO Cettc saillie 18 présente un flanc 20 incliné d~un angle ~ par rapport à la surface 12. I,e flanc 20 est incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité de coulée 22 (située à la droi.te de la saillie 18 sur la figure 1). L'angle ~ est un an~le aigu pouvant avoir par exemple une ~aleur de 1 ~ , bien que cette va-leur ne soit pas déterminante, Un ruban de ~eutre compressible à faible perte au feu 24 est colle par sa face 25 sur le flanc incliné 20 de la saillie 18 au moyen d'un jonc de colle 28 disposé sur une partie du flanc 20 située nettement à l'extérieur par rap-port à la cavité 22 du mouleO Sur la ~ace 30 du ruban op-posée à la face 26 est collée une ~euille d'aluminium 32, de même largeur que le ruban de feutre, au moyen d'vne couche de colle 34 déposée nettement à l'extérieur de la face ~0 par rapport à la cavité de coulée 22.
La figure 2 représente le joint partiellement comprimé
après ~errage du moule 10 contre la pièce métallique (ou la partie de moule) 16 et la ~igure 3 représenke le m~me joint totalement comprimé après serra~e total du moule.
Du fait de l'inclinaison du flanc 20 de la saillie 18, le rv.ban 24 se trouve plus comprimé sur le côté le plus proche de la cavité de coulee 22 que sur le c8-té le plus éloigné de la cavité de coulée. Dans de telles conditions la force appliquée au serra~e agit essentiellement sur une surface très ~aible et a donc une efficacité de ser-rage considérableO ~e plus~ l'inclinaison du flanc 20 de la saillie 1~ concourt à emp~cher tout dégagement de ~az dan~ ~a cavité de coul~e~
Il convient de rem~rquer qu'il n'e~t pas nécessaire que ~e ruban de ~eutre soit comprimé au mAximum~ comme re-présente à la figure 3~ pour assurer l'étancheité lors-qulon applique un moul~ selon l'invention sur des pièces dont ~e pro~i]. n'a pa~ cxactement les cotes nominales ; . , : ':
., : ' 1~7~7Z7 pour lesquelles le moule est prévu. En ef~et, certaines zones du ruban dc ~eutre ~eront très comprimées et d~au--tres moins comprimées~ mais, à molns que le profil des pièces ~ souder ne sorte l~gement de la fourchette de tolérance comme.rciale du type de profi~.s pour lequel le moule est prévu, ces zones moins comprimées le seront en-core a~sez pour assurer lqétanchéité requise.
titre d'exemple, on o~servera qu~un feutre de 6 mm d~épaisse~r a~nt une densité d'environ 150 kg/m3 as~ure déjà l'étanchéité lorsqu'il se trouve comprimé a une épaisseur de 2,5 mm~
Le moule de llinvent-ion trouve une application particu-lièrement avanta~euse à la soudure de rails de chemin de fer comme représenté à la figure 40 0~ a representé sur la figure 4, en perspective éclatée, deux rai~s de chemin de fer 36 et 38 destinés à être sou-dés par leurs aboutæ respectifs au moyen d'un moule de coulée comprenant deux partieæ latérales 40 et 42 identi-ques et une sole 44. Les parties latérales 40 et 42 sont destinees à etre appliquéeæ de p~rt et d~autre des rails ` 36 et ~8 en recouvrant les abouts a souderO ~a sole 44 est destinée a être ~ppliquée sous les rails 36 et 38 et sous les parties latérales 40 et 42 du moule~ Les parties de moule 40 et 42 présenten1; un pro~il correspondant à
celui des r~ils de manière à en épouser la formeO Les parties de moule 40 et 42 comportent des évidements .re~-pectifs 46 et 48 aptes à formers une fois les parties de moule 40 et 42 réunies, un entonnoir apte à amener le fluide de soudure chaud dans 1 ' espace intercalaire com-pri~ entre les deu~ rails~ L'évidement 46 se prolon~e~r un évide~ent 50 faci.litant 11accès du ~luide de SQU-dure chaud au fond du moule. L~é~idement 48 de la partie de moule 42 ~e prolonge par un évidement similaire (non ~isible sur la fi~ure 4)~
La sole 44 comporte un é~idement 52 favorisant l~arri~ee r '-- .
'. ' ' ' `
!
.
du flui.de de soudure chaud 60US les deux rails au niveau de la jonction de leurs abouts~ Les parties de moule 40 et 42 sont par ailleurs mun.ie.s respectivement de pipes de remontée 54 et 56 permettant de chasser vers l'extérieur l'air qul est emprisonné dans le moule au fur et à mesure de la coulée du fluide de soudure chaud.
Les évidements précités des parties de moule 40 et 42 et de la sole 44 constituent la cavité de coulée dont il a été fait réference plus haut.
L'étanchéité entre les dif~érentes parties du moule et les deux rails est réalisée au moyen de joints tels que celui décrit precédemment en ré~érence aux figures 1 à 3, c'est~à-dire d'un joint ~ormé d'un ruban de feutre reve-tu d'une feuille dlaluminium et collé sur une saillie à
flanc incliné vers l'extérieur par rapport à la cavité
de couléeO
La partie de moule l~0 est munie 9 sur sa surface destinée à venir en contact avec les deux rails 36 et 38 et avec la partie de moule 42, d'un joint 58 et d'un joint 60 disposés respectivement de part et d'autre de la cavité
de coùlee Le joint 58 est collé sur une saillie présen-tant un ~lanc incliné vers l'e~térieur par rapport aux évldements 46 et 50, sui~ant toute la hauteur du c8té de la surface de contact precitée qui apparait à gauche sur la ~i~ure 4. Le joint 60 est collé, sur une saillie pré-~entant un flanc incliné ~ers l'extérieur par rapport à
l'évidement 50, suivant une~hauteur du côté de Ia surface de con~act précitee9 apparais~ant a dxoite sur la figure -~
4, qui correspond à la portion de ladite surface venant slappliquer s~ le rail 38~ L'extrémité supérieure du joint 60 se termine par un prolongement 62 dépassant de la saillie ~ur laquelle il est collé et ayant p~r exem-ple une lon~ueur de 5 à 10 mm, qui est destiné à empecher tout risque de fuite du fluide de soudure à la jonction des deux parti.es de moule 40 et 42 au-dessu5 du rail 380 ..-, ~77'æ~
Les extrémi.tés inférieures des joints 58 et 60 se termi-nent par des prolongements similaires (non visibles sur la figure 4) destines à empecher tout risque de fuite du fluide de soudure à la jonction de la partie de moule 40 avec la sole 44~ ~n se référant plus particulièrement à
la figllre 5, lo joint 60 de la partie de moule 40 se ter-mine à son ~xtrémité supérieure par le prolongement 62 précité et à son extrémité inférieure p~r un prolon~e-ment 66. La partie de moule 4.2 est munie de deu~ joints similaires dont seule l'extrémité supérieure du joint 64 (qui est l'homologue du joint 58 de la partie de moule L~O) est visible sur la figure 4. Les extremités supérieu-res des joints 58 et 64 ne comportent pas de prolongements étant donné que-l'étanchéité à cet endroit du moule ne s'avere pas essentielle>
On remarquera que~ lors de l'assemblage des deux partie~
de moul.e 40 et 42, la partie supérieure du joint 64 assure 1'étanchéité avec la partie supérieure de la sur~ace de contact de la partie de moule 40 qui n'est pas mlmie de joint et qu'il en est cle meme pour la par-tie supérieure du joint 5~ de la partie de moule 400 La sole 40 est revetue d'un ~oint d'étanchéité 66 affec-tant la form.e d'un cadre rectangulaire; pouvant 8tre obte~
nu par exemple par découpe à l'emporte pièce, entouxant l'évidement 52. Le join.t d'étanchéité 66 est collé sur une saillie de pourto~x recta~gulaire qui présente un flanc incliné vers l'extérieur par rapport à llévidement 5?
- On comprendra facilement d'après la figure 4 que lorsque les parties de moules 40 et 4Z et la sole 18 sont pres-~ées et maintenues les unes contre les autres et contre les deux rai.l~ étanchéité du moule au niveau de la ca~ité de coulée est par~aitement réalisée.
Il suffit alors d'introduire le fluide de soudu*e chaud au moyen d'un creuse~ débouchant dans l'entonnoir d~ cou~ ;
~ . ,.
~7~
lée formé par les évidements 46 et 48.
Les joints d'~tanchéité collés sur les différentes par-ties des moules ~elon l'invention seront avanta~eusement mis en place en usine après fabrication des moules de ma-nière à éviter d'avo~r à coller les joints ~ur le chan-tier immédiatement avant l'opération de soudure.
En procédant ainsi, on pourra économiser un temps non négligeable et se dispenser de recourir à la main-d1oeu-Yre qualifiée nécessaire à la réalisation des opérations de lutage classiques Le moule représenté sur la figure 6 se compose de deux demi-moules latéraux 110 et 110' identiques et d'une so-le 112 et est destiné à etre utilisé dans la soudure métallothermique de deux abouts de rails de chemin de fer. Les demi-moules 110 et 110' sont destinés à etre appliqués de part et d9autre dea rails en recou~rant le~ about~ à souder et comportent un pro~il intérieur correspondant à un de~i profil de railO La sole 112 e~t destinee à ~tre appliquée sous les rails et sous les de-mi-moules 110 et 110~.
L'étanchéité autour des abouts à souder, dans la région de la cavité de coulée, est assurée par collage d~un joint d'étanchéité constitué par un ruban d~une matière compressible à faible perte au feu, tel que décrit pré-cédemment - Ainsi~ le demi~moule 110 (cf ~igure 7) comporte sur sa face destinée à venir en contact avec les demi-profils des rails à souder deu~ saillies 114 et 116 di~posées respectivement de part et d'autre d'un évidement 118, de~tiné à constituer la cavité de coulée avec l'évidem~nt correspondant du demi~moule 110~ Les deux ~aillîes 114 et 116 présentènt chacune un ~lanc incl~né d~un ang~e~
Yers l'eætérieur par rapport à llévidement 118 et sont de~tinée~ à recevoir par colla~e un joint d'étanchéite.
Un joint e~t ég~lement collé sur la sole 11 2 autour de la ca~ite de coulee~
Au-dessus de la cavité de coulée, c 7 est-à-dire au~dessu~
des rails à souder, les demi-moules 110 et 110' sont en contact entre eux par des surfaces planes respsctives 120 et 120l qui sont pourvues de relie~s permettant leur embo~tement pour ass~er à la ~ois le positionnement des deux demi-moulcs 110 et 110l et leur étanchéité dans la xégion des surfaces de contact 120 et 120'.
Les relie~s de la ~urface 120 comprennent un bourrelet 122 et une rainure 124 aptes à coopérer respectivement avec la r~inure 124l et le bourrelet 122' correspondants de la surface 120l du demi-moule 110~.
Le bourrelet 122 et la rainure 124 sont disposés de fa çon symétrique par rapport à un évidement 126 de manière que lorsque les deux demi-moules sont réunis, l~évidemen-t 126 forme ave~ l~évidement 126l correspondant un bassin de coulée communiquant avec la cavite de coulée par l~in-termédi.aire d~une chambre formée de deux é~idements 128 e~ 128lo Ce bassin de coulée peut etre pourvu d'un orifice cen-tral muni d'un bouchon de cou].ée amovible qui peut 8tre enlevé pour per~ettre le passage dlun chalumeau dans le cas ou l~on effectue une soudure avec préchauffage~
La communication entre les évidements 126 et 128 et entre les évidements 126' et .128l est assurée respectivement par des alésa~es 130 et 130'~ . .
Le bourrelet 122 et la rainure 124 presentent une forme génerale constituée de deux segments linéaires formi~nt un an~le entre euxO De plus, la rainllre 124 debouche d~une p~rt dans llévide~ent 128 et d'autre part dans la face ~upérieure 132 du demi-moule 110. La pro~ondeur de la rainure 124 est ~upérieure à la hauteur du bourrelet 122 pour permettre de former, lorsque les demi~moules Ront réunis, un évent 132 et un évent 132t (cf fi~ure 83 permettant llévacuation d'air au moment de la coulée du fluide de soudure.
, Le demi-moule 110 comporte en outre une pipe de remontée formée par un conduit cylindrique de petit diamètre 134 débouchant dans un conduit cylindrique de plus grand dia mètre 136 qul sert de receptacle à l~excès du fluide de soudure qui a ~u préalable rechauf~é les deux abouts de rails.
Comme on peut le constater sur les figures 7 et 8, les demi-moules 110 et 1101 sont plus larges au niveau des surfaces de contact 120 et 120l pour permettre un meil-leur contact entre ces deux demi-moules.
On a représenté sur la figure g la face intérieure d'un demi~moule 138 dont la partie supérieure est analo~ue à
celle du demi-moule 110 de la figure 7 et dont la partie inférieure est conformée de manière à ass~ er l'étanchéi~
té par lutage. hinsi, la face intérieure du demi~moule 138 compurte Ime surface plane 140 munie d~un bourrelet 142 et d'une rainure 144 réalisés comme indiqué préc~-; demment en référence aux figures 6 à 80 , Par ailleurs, cette face interieure comporte deux protu bérances 146 et 148 disposées de parOt et d'autre d'un ~ évidement 150 destiné à constituer la cavité de coulée avec l'évidement correspondant d'un demi moule identique~
Ces deux protubérances 146 et 148 présentent un contour correspondant à celui d'un demi~profil de rail et sont munies respectivement de gorgeæ 152 et 154 destinées à
ltapplication de pate à luter~
Dans le cas d~un moule comportant deux demi-moules du type de celui représe~té à la fi~ure 9, l'étanchéité en-tre la partie inférie~e des deu2 demi-moules et la æole sera effectuée par collage d'un joint réfractaire sur la sol~.
Les différentes parties des moules de l'invention sont réalisées de ma~iere classique à partir d~un mélan~e à
base de sable~ a~glGméré et durci, , ,
Claims (10)
1. Moule en plusieurs parties destiné à la soudure métal-lothermique de deux pièces métalliques en ménageant autour des abouts des pièces à souder une cavité de coulée destinée à recevoir une certaine quantité de fluide de soudure chaud, caractérisé par le fait que l'une au moins des surfaces du moule, destinée à venir en contact avec une pièce à souder ou éventuellement avec une autre partie du moule, comporte une saillie présentant un flanc incliné vers l'extérieur par rap-port à la cavité de coulée, ladite saillie étant revêtue d'un joint d'étanchéité constitué par un ruban d'une matière com-pressible à faible perte au feu dont l'une des faces est col-lée sur ladite saillie.
2. Moule selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ruban est constitué par un feutre d'origine miné-rale, en particulier un feutre formé par des silicates d'alu-mine contenant éventuellement des oxydes de chrome.
3. Moule selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la face du ruban est collée sur la saillie.
4. Moule selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé
par le fait que la face du ruban opposée à la face collée sur la saillie, est revêtue d'une feuille métallique malléable, en particulier une feuille d'aluminium, qui est collée sur la-dite face opposée du ruban.
par le fait que la face du ruban opposée à la face collée sur la saillie, est revêtue d'une feuille métallique malléable, en particulier une feuille d'aluminium, qui est collée sur la-dite face opposée du ruban.
5. Moule selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé
par le fait que le flanc incliné de la saillie forme un angle d'environ 10° par rapport à la surface de contact de la partie de moule correspondante.
par le fait que le flanc incliné de la saillie forme un angle d'environ 10° par rapport à la surface de contact de la partie de moule correspondante.
6. Moule selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'au moins une des extrémités du ruban de feutre se termine par un prolongement dépassant de la saillie sur la-quelle le ruban est collé.
7. Moule selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les parties de moule comportent dans leurs portions en contact entre elles au-dessus de la cavité de coulée des surfaces emboîtables assurant le positionnement et l'étanchéi-té de ces portions entre elles.
8. Moule selon la revendication 7, caractérisé par le fait que chacune des surfaces emboîtables comporte une sur-face plane de contact pourvue d'un bourrelet et d'une rainure aptes à coopérer respectivement avec une rainure et un bour-relet de la surface plane de contact d'une autre partie de moule.
9. Moule selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le bourrelet et la rainure d'une surface plane de contact sont disposés de façon symétrique par rapport à un évidement central débouchant dans la surface plane de contact en sorte que deux parties de moules identiques puissent être associées par coopération du bourrelet de l'une avec la rai-nure de l'autre, et inversement, les évidements respectifs constituant ensemble un bassin de coulée apte à diriger le fluide de soudure chaud dans la cavité de coulée.
10. Moule selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'une des extrémités de la rainure débouche dans l'évide-ment central et que l'autre extrémité de la rainure débouche à l'extérieur du moule, la profondeur de la rainure étant su-périeure à la hauteur du bourrelet pour permettre de former, lorsque la rainure d'une partie de moule reçoit un bourrelet, d'une autre partie de moule, un évent permettant l'évacuation d'air au moment de la coulée du fluide de soudure.
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