CA1044536A - Procede et installation pour le revetement par projection au chalumeau d'objets, et en particulier d'objets fragiles aux chocs thermiques - Google Patents
Procede et installation pour le revetement par projection au chalumeau d'objets, et en particulier d'objets fragiles aux chocs thermiquesInfo
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- CA1044536A CA1044536A CA135,245A CA135245A CA1044536A CA 1044536 A CA1044536 A CA 1044536A CA 135245 A CA135245 A CA 135245A CA 1044536 A CA1044536 A CA 1044536A
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Abstract
La présente invention est relative au revêtement d'objets par projection au chalumeau et concernant un procédé et une installation pour effectuer de tels revêtements, en particulier sur des objets fragiles aux chocs thermiques, sans détériorer lesdits objets. Le procédé suivant l'invention est remarquable notamment en ce qu'on réalise le revêtement dans chaque zone à revêtir par une succession de stades de projection très courts séparés entre eux par des stades de refroidissement comparativement très longs grâce à quoi la température moyenne de l'objet dans la zone du revêtement reste basse et à peu près constante et l'écarte entre la température minimale et la température maximale dudit objet dans cette zone à chaque stade de projection est faible. L'invention vise également une installation par la mise en oeuvre de procédé ci-dessus remarquable notamment en ce qu'elle comprend au moins un chalumeau projeteur fixe, un support mobile continu portant l'objet à revêtir et muni d'un dispositif d'entrainement, le support étant agencé de manière qu'il présente à intervalles l'objet devant le chalumeau, le temps d'exposition de la même zone de l'objet à la projection étant très court par rapport au temps qui sépare deux expositions successives.
Description
53~ ~ ~
La présente invention est relative au revêtement d'objets ; -par projection au chalumeau et concerne un procédé et une instal- ~`
lation pour effectuer de tels revêtements, en particulier sur des objets fragiles aux chocs thermiques, sans detériorer lesdits ob-jets.
Le procede suivant 1'invention est remarquable notamment en ce qu'on realise le revêtement dans chaque zone a revêtir par une succession de stades de projection de l'ordre d'une fraction de seconde separes entre eux par des stades de refroidissement ~ -comparativement tres longs grâce à quoi la temperature moyenne ~ -de l'objet dans la zone du revêtement reste basse et à peu près :
constante et l'écart entre la température minimale et la tempera- `
ture maximale dudit objet dans cette zone à chaque stade de pro- `
jection est de l'ordre de quelques degres C.
L'invention a encore pour objet une installation par la mise en oeuvre du procede ci-dessus remarquable notamment en ce ;
qu'elle comprend au moins un chalumeau projeteur fixe, un support mobile continu portant l'objet à revetir et muni d'un dispositif d'entrainement, le support etant agence de manière qu'il presente d a intervalles l'objet devant le chalumeau, le temps d'exposition de la même zone de l'objet à la projection etant très court par rapport au temps qui sépare deux expositions successives.
D'autres caract~ristiques et avantages de l'invention appara~tront au cours de la description qui va suivre.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple:
` la Fig. 1 est un diagramme illustrant schematiquement le procédé de l'invention;
la Fig. 2 est une vue en perspective d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, et la Fig. 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la Fig. 2. "
Suiv~nt le procede de l'invention, on soumet l'objet à
revetlr a une succession de stades de projection très courts qui ~'~ ,', ,.
53~ :-sont séparés les uns des autres par des stades de refroidissementcomparativement très longs. Grace à ce procédé, l'accumulation de -chaleur par l'objet pendant la projection est tres faible et celle-ci a le temps de se dissiper a peu pres entierement pendant le stade de refroidissement prolongé qui sépare les projections suc-cessives. De la sorte, la température moyenne de l'objet pendant l'operation de revetement reste basse et a peu près constante.
Il est ainsi possible de revetir des objets très fragiles aux chocs thermiques sans risque de deterioration de ces objets.
Ceci est illustre a la Fig. 1 du dessin ou les courbes en traits pleins illustrent une operation de revêtement par le procedé de l'invention et les courbes en lignes brisees une opera-tion conduite avec des rapports entre temps de projection et temps de refroidissement beaucoup plus grande. Ces courbes sont tout à fait schématiques et ne sont données que pour illustrer le procédé de l'invention. En particulier, les rapports entre le temps de projection -et le temps de refroidissement sont plus grands que dans la réalite pour la commodité de la représentation.
La courbe inférieure Cl dentelée en trait continu repré-sente la variation de la température réelle de l'objet dans la zone du revêtement en fonction du te~ps pendant l'opération de revêtement et la courbe continue réguliere c2 représente la varia-tion de la température moyenne de l'ob jet dans la zone du revête-ment en fonction du temps. Comme on peut le constater, le temps t1 de projection est très court et de plus considérablement plus court que le temps de refroidissement t2 et l'écart ~ T2 entre la température de l'objet au début d'un stade de projection et la température du même objet a la fin de ce stade de projection est très faible. En fait, cet écart est de l'ordre de quelques degrés C.
Le temps de projection tl varie suivant la nature du revêtement 3 projeter et celle de l'objet à revêtir, cependant -
La présente invention est relative au revêtement d'objets ; -par projection au chalumeau et concerne un procédé et une instal- ~`
lation pour effectuer de tels revêtements, en particulier sur des objets fragiles aux chocs thermiques, sans detériorer lesdits ob-jets.
Le procede suivant 1'invention est remarquable notamment en ce qu'on realise le revêtement dans chaque zone a revêtir par une succession de stades de projection de l'ordre d'une fraction de seconde separes entre eux par des stades de refroidissement ~ -comparativement tres longs grâce à quoi la temperature moyenne ~ -de l'objet dans la zone du revêtement reste basse et à peu près :
constante et l'écart entre la température minimale et la tempera- `
ture maximale dudit objet dans cette zone à chaque stade de pro- `
jection est de l'ordre de quelques degres C.
L'invention a encore pour objet une installation par la mise en oeuvre du procede ci-dessus remarquable notamment en ce ;
qu'elle comprend au moins un chalumeau projeteur fixe, un support mobile continu portant l'objet à revetir et muni d'un dispositif d'entrainement, le support etant agence de manière qu'il presente d a intervalles l'objet devant le chalumeau, le temps d'exposition de la même zone de l'objet à la projection etant très court par rapport au temps qui sépare deux expositions successives.
D'autres caract~ristiques et avantages de l'invention appara~tront au cours de la description qui va suivre.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple:
` la Fig. 1 est un diagramme illustrant schematiquement le procédé de l'invention;
la Fig. 2 est une vue en perspective d'une installation pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, et la Fig. 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la Fig. 2. "
Suiv~nt le procede de l'invention, on soumet l'objet à
revetlr a une succession de stades de projection très courts qui ~'~ ,', ,.
53~ :-sont séparés les uns des autres par des stades de refroidissementcomparativement très longs. Grace à ce procédé, l'accumulation de -chaleur par l'objet pendant la projection est tres faible et celle-ci a le temps de se dissiper a peu pres entierement pendant le stade de refroidissement prolongé qui sépare les projections suc-cessives. De la sorte, la température moyenne de l'objet pendant l'operation de revetement reste basse et a peu près constante.
Il est ainsi possible de revetir des objets très fragiles aux chocs thermiques sans risque de deterioration de ces objets.
Ceci est illustre a la Fig. 1 du dessin ou les courbes en traits pleins illustrent une operation de revêtement par le procedé de l'invention et les courbes en lignes brisees une opera-tion conduite avec des rapports entre temps de projection et temps de refroidissement beaucoup plus grande. Ces courbes sont tout à fait schématiques et ne sont données que pour illustrer le procédé de l'invention. En particulier, les rapports entre le temps de projection -et le temps de refroidissement sont plus grands que dans la réalite pour la commodité de la représentation.
La courbe inférieure Cl dentelée en trait continu repré-sente la variation de la température réelle de l'objet dans la zone du revêtement en fonction du te~ps pendant l'opération de revêtement et la courbe continue réguliere c2 représente la varia-tion de la température moyenne de l'ob jet dans la zone du revête-ment en fonction du temps. Comme on peut le constater, le temps t1 de projection est très court et de plus considérablement plus court que le temps de refroidissement t2 et l'écart ~ T2 entre la température de l'objet au début d'un stade de projection et la température du même objet a la fin de ce stade de projection est très faible. En fait, cet écart est de l'ordre de quelques degrés C.
Le temps de projection tl varie suivant la nature du revêtement 3 projeter et celle de l'objet à revêtir, cependant -
- 2 -il est de préférence toujours de l'ordre d'une fraction de seconde et avantageusement de l'ordre de l/lOOe de seconde.
Le rapport tl à utiliser varie également suivant la na-ture du revêtement envisagé et celle de l'objet a revêtir mais il doit toujours être tres petit, les rapports t1 préférés étant compris entre 100 et 1l0 environ.
On voit a l'examen de la courbe C2 que celle-ci, une fois passée la période initlale du procédé, reste a peu pres constante et toujours tres basse, cette temperature dependant principalement -de la conductibilite calorifique de la matiere constitutive de ~ -l'objet a revêtir. On doit donc régler les temps tl et t2 en fonction de cette matiere pour obtenir des courbes ayant l'allure h ,,...., .,:.. .
des courbes Cl et C2 du dessin, afin d'éviter une destruction de l'objet lorsque celui-ci est particulierement fragile aux chocs thermiques.
Les courbes supérieures Dl et D2 correspondent aux courbes Cl et C2 mais sont obtenues en procédant avec des rapports t'l beaucoup plus grands et des temps de projection t'l plus longs.
On voit que par suite des temps de projection plus longs, l'écart ~ Tl de températures est beaucoup plus considérable et que, en raison des temps de refroidissement plus courts la tempé-rature moyenne de l'objet est beaucoup plus élev~e.
Il apparait donc que cette façon de procéder ne conviendra pas pour les objets fragiles aux chocs thermiques.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pro-cède à la projection de telle maniere que la zone recevant la pro-jection ne soit pas la même à chaque stade, ce qui permet d'une part, d'obtenir des revêtements parfaitement uniformes sur le pourtour de l'ob~et, et d'autre part, de prévoir des stades de projection successifs plus rapprochés les uns des autres dans le temps puisqu'il suffit que pour deux projections consécutives sur la même zone, les conditions précitées régissant le temps de ~
-.
Le rapport tl à utiliser varie également suivant la na-ture du revêtement envisagé et celle de l'objet a revêtir mais il doit toujours être tres petit, les rapports t1 préférés étant compris entre 100 et 1l0 environ.
On voit a l'examen de la courbe C2 que celle-ci, une fois passée la période initlale du procédé, reste a peu pres constante et toujours tres basse, cette temperature dependant principalement -de la conductibilite calorifique de la matiere constitutive de ~ -l'objet a revêtir. On doit donc régler les temps tl et t2 en fonction de cette matiere pour obtenir des courbes ayant l'allure h ,,...., .,:.. .
des courbes Cl et C2 du dessin, afin d'éviter une destruction de l'objet lorsque celui-ci est particulierement fragile aux chocs thermiques.
Les courbes supérieures Dl et D2 correspondent aux courbes Cl et C2 mais sont obtenues en procédant avec des rapports t'l beaucoup plus grands et des temps de projection t'l plus longs.
On voit que par suite des temps de projection plus longs, l'écart ~ Tl de températures est beaucoup plus considérable et que, en raison des temps de refroidissement plus courts la tempé-rature moyenne de l'objet est beaucoup plus élev~e.
Il apparait donc que cette façon de procéder ne conviendra pas pour les objets fragiles aux chocs thermiques.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pro-cède à la projection de telle maniere que la zone recevant la pro-jection ne soit pas la même à chaque stade, ce qui permet d'une part, d'obtenir des revêtements parfaitement uniformes sur le pourtour de l'ob~et, et d'autre part, de prévoir des stades de projection successifs plus rapprochés les uns des autres dans le temps puisqu'il suffit que pour deux projections consécutives sur la même zone, les conditions précitées régissant le temps de ~
-.
- 3 -~ - \
1~ S36 projection et le rapport temps de projection/temps de refroidisse-ment soient respectées.
Il convient cependant dans ce cas de tenir bien compte de la conductlbilité calorifique de la matiere de l'objet pour éviter une élévation prejudiciable de la température moyenne de celui-ci. On peut egalement obtenir des revêtements epais sans observer de tensions internes par des revêtements successifs de faible épaisseur. *
Le procédé de l'invention est ap~licable à tous types de 10revêtement, par exemple d'oxydes réfractaires sur métaux ou de métaux sur des objets ou supports divers. Il convient particuliè-rement bien lorsque les objets ont une forme tubulaire ou de révo-lution car il peut alors être facilement rendu automatique ce qui présente industriellement un grand interêt.
On peut utiliser pour sa mise en oeuvre n'importe quel type de chalumeau approprié au revêtement par projection.
On a représent~ aux Figs 2 et 3 une installation suivant un mode de réalisation de l'invention permettant la mise en oeuvre de ce procédé pour le revêtement de pièces de révolution, tels ^
que des tubes par exemple. -Elle comprend un support mobile continu constitué par une roue circulaire R montée sur quatre galets dont trois sont représentés en 1, 2 et 3 sur la Fig. 2. Ces galets sont supportés eux-mêmes par un socle 4. Les galets 1 et 2, qui sont situés parallèlement du même côté de la roue R, sont entra~nés en rota-tion par un moteur M par l'intermédiaire d'un arbre 5. Un manchon cylindrique 6 relie rigidement les galets entre eux.
La roue R est constituée de deux flasques latéraux ann~
laires paralleles 7 et 8 qui sont reliés entre eux par un certain nombre de porte-objets qu~ sont formés, dans le cas considéré, ~;
par des gaines tubulaires 9 dont seulement quelques-unes sont représentées ~ la Fig. 2 dans un but de clarté. Les bords de ces ~ 4 '~ ' ' . ''' .:"
~4~53~ : ~
flasques 7 et 8 reposent sur les quatre galets dont trois sont representes en 1, 2 et 3 sur la Fig. 2. Ces gaines sont montees dans des alesages des flasques de manière à pouvoir tourillonner ~ -~librement dans ces derniers. A l'intérieur de chaque gaine 9 est engage etroitement, avec interposition eventuelle d'une pelli-cule anti-friction permettant l'introduction, un tube T dont les extrémités doivent être revêtues, par exemple dlun oxyde réfrac-taire, par projection au chalumeau. Les tubes T sont solidaires des gaines 9 correspondantes dans tous les mouvements de celles-ci.
Comme on le voit, les gaines 9 et les tubes T sont entraî-nes par la roue R et d~filent devant des chalumeaux Pl, P2, P3 P4 d'un type quelconque approprie pour ce mode de revêtement. Les chalumeaux Pl et P3 projettent dans l'axe des tubes 7, et les chalumeaux P2 et P4 projettent lateralement sur chaque extremite du tube.
Les gaines 9 sont également animées d'un mouvement de ro-tation sur elles-mêmes dans les flasques grâce a un montage qui est representé plus en détails a la Fig. 3. Les gaines 9 sont maintenues latéralement en position dans les flasques par des galets fous 10 et elles sont entraînées en rotation au moyen ;
de rouleaux 11 touriIlonnant dans les flasques 7 et 8, chacun venant en contact avec deux gaines porte-objets 9, comme on le voit ~ la Fig. 2. Ces rouleaux, en tournant, entrainent donc en rotation sur elles-mêmes les gaines 9, et les tubes T qui en sont solidaires. Les rouleaux 11 sont eux-mêmes entrainés en rotation par deux courroies 12 et 13 qui viennent s'appliquer sur chaque rouleau et qui passent également autour du manchon 6 re-liant les galets 1 et 2. Un rouleau fou de guidage et de tension ~`
14, supporté par deux pattes non représentées, assure la tension des courroies sur les rouleaux 11 et sur le manchon 6. Grâce a cette disposition, il est possible de donner aux objets a revêtir (dans le cas représenté, des tubes), un mouvement planétaire qui , ~ .
53~;
fait que ceux-ci ne présentent jamais la même génératrice devant le même chalumeau. On obtient ainsi une plus grande homogénéité
du revêtement. -L'installation est dirigée a partir d'un pupitre de commande permettant la mise en marche des chalumeaux et la mise en rotation de la roue. Un dispositif non représenté permet d'arrêter automatiquement et simultanément les chalumeaux et la roue.
Le fonctionnement de l'installation est tres simple. Les chalumeaux étant approvisionnés avec les baguettes de la matiere a projeter et les tubes étant mis en place dans les gaines 9 (cette mise en place pouvant d'ailleurs être facilement rendue au-tomatique), on allume les c~alumeaux et on fait tourner la roue devant ceux-ci jusqu'a obtention du revêtement désiré; a ce moment on arrête les chalumeaux et la roue. Pratiquement, les objets sont placés tres pres les uns des autres sur le pourtour de la roue R (voir Fig. 3) et les chalumeaux fonctionnent en per-manence, un temps tres court s'écoulant entre le passage des ;
objets successifs devant le chalumeau et, de ce fait, la perte de matiere de revêtement est tres faible.
On voit que chaque zone du tube ne se présente qu'unefois par tour devant chaque chalumeau et que le reste du tour est consacré au refroidissement. On construit avantageusement et on entra~ne la roue de telle maniere que chaque zone du tube ne reste qu'une fraction de seconde devant chaque chalumeau et que le temps de refroidissement soit par exemple 100 a 120 fois plus long que le temps de projection.
Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention, donné purement à titre d'exemple, la roue R porte 120 tubes et tourne,comme représente, de~ant quatre chalumeaux. On l'utilise pour revêtir des tubes céramiques, donc fragiles aux chocs thermi-ques, avec de l'alumine. Elle est entraînée à la vitesse cons-~'~ ' ' ' ~
~4~;i36 ~ ~
tante de 1 tour/seconde et les tubes T tournent sur eux-mêmes sous ~.. ,." . -. . .
l'action des courroies 12 et 13 à la vitesse de 3 tours et 1/3 de -tour par seconde. A chaque tour, les tubes defilent devant les chalumeaux pendant l/120e de seconde et refroidissent pendant 119/120e de seconde. La duree totale du traitement des 120 tubes est de 20 minutes.
On a donc, par ce moyen, realise une installation permet-tant le traitement automatique d'un grand nombre d'objets dans un temps très court et avec une homogéneite de revêtement très grande. Les résultats sont parfaitement reproductibles, ce qui rend l'installation très utile pour le traitement de series impor-tantes d'objets ldentiques. -Si on le desire, il est possible d'apporter, par un venti-lateur ou une soufflerie par exemple, de l'air secondaire autour des objets, de manière a accélérer encore leur refroidissement entre les stades de projection.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre et de réalisation représentés et décrits qui n'ont ét~e donnes qu'à titre d'exemples. C'est ainsi qu'il est possible de remplacer la roue R par tout autre dispositif de support continu permettant d'amener cycliquement les objets à ;~
revêtir devant le ou les chalumeaux sans sortir du cadre de la ;
présente invention. Dans le cas d'objets plats, tels que des plaques par exemple, la roue est avanta~eusement remplacée par , une bande transporteuse sans fin sur laquelle sont fixees les pla-ques et qui d~file devant des chalumeaux placés de manière appro- j~
priés pour l!obtention du revêtement voulu. ~
.: ' ;~ :
A~
1~ S36 projection et le rapport temps de projection/temps de refroidisse-ment soient respectées.
Il convient cependant dans ce cas de tenir bien compte de la conductlbilité calorifique de la matiere de l'objet pour éviter une élévation prejudiciable de la température moyenne de celui-ci. On peut egalement obtenir des revêtements epais sans observer de tensions internes par des revêtements successifs de faible épaisseur. *
Le procédé de l'invention est ap~licable à tous types de 10revêtement, par exemple d'oxydes réfractaires sur métaux ou de métaux sur des objets ou supports divers. Il convient particuliè-rement bien lorsque les objets ont une forme tubulaire ou de révo-lution car il peut alors être facilement rendu automatique ce qui présente industriellement un grand interêt.
On peut utiliser pour sa mise en oeuvre n'importe quel type de chalumeau approprié au revêtement par projection.
On a représent~ aux Figs 2 et 3 une installation suivant un mode de réalisation de l'invention permettant la mise en oeuvre de ce procédé pour le revêtement de pièces de révolution, tels ^
que des tubes par exemple. -Elle comprend un support mobile continu constitué par une roue circulaire R montée sur quatre galets dont trois sont représentés en 1, 2 et 3 sur la Fig. 2. Ces galets sont supportés eux-mêmes par un socle 4. Les galets 1 et 2, qui sont situés parallèlement du même côté de la roue R, sont entra~nés en rota-tion par un moteur M par l'intermédiaire d'un arbre 5. Un manchon cylindrique 6 relie rigidement les galets entre eux.
La roue R est constituée de deux flasques latéraux ann~
laires paralleles 7 et 8 qui sont reliés entre eux par un certain nombre de porte-objets qu~ sont formés, dans le cas considéré, ~;
par des gaines tubulaires 9 dont seulement quelques-unes sont représentées ~ la Fig. 2 dans un but de clarté. Les bords de ces ~ 4 '~ ' ' . ''' .:"
~4~53~ : ~
flasques 7 et 8 reposent sur les quatre galets dont trois sont representes en 1, 2 et 3 sur la Fig. 2. Ces gaines sont montees dans des alesages des flasques de manière à pouvoir tourillonner ~ -~librement dans ces derniers. A l'intérieur de chaque gaine 9 est engage etroitement, avec interposition eventuelle d'une pelli-cule anti-friction permettant l'introduction, un tube T dont les extrémités doivent être revêtues, par exemple dlun oxyde réfrac-taire, par projection au chalumeau. Les tubes T sont solidaires des gaines 9 correspondantes dans tous les mouvements de celles-ci.
Comme on le voit, les gaines 9 et les tubes T sont entraî-nes par la roue R et d~filent devant des chalumeaux Pl, P2, P3 P4 d'un type quelconque approprie pour ce mode de revêtement. Les chalumeaux Pl et P3 projettent dans l'axe des tubes 7, et les chalumeaux P2 et P4 projettent lateralement sur chaque extremite du tube.
Les gaines 9 sont également animées d'un mouvement de ro-tation sur elles-mêmes dans les flasques grâce a un montage qui est representé plus en détails a la Fig. 3. Les gaines 9 sont maintenues latéralement en position dans les flasques par des galets fous 10 et elles sont entraînées en rotation au moyen ;
de rouleaux 11 touriIlonnant dans les flasques 7 et 8, chacun venant en contact avec deux gaines porte-objets 9, comme on le voit ~ la Fig. 2. Ces rouleaux, en tournant, entrainent donc en rotation sur elles-mêmes les gaines 9, et les tubes T qui en sont solidaires. Les rouleaux 11 sont eux-mêmes entrainés en rotation par deux courroies 12 et 13 qui viennent s'appliquer sur chaque rouleau et qui passent également autour du manchon 6 re-liant les galets 1 et 2. Un rouleau fou de guidage et de tension ~`
14, supporté par deux pattes non représentées, assure la tension des courroies sur les rouleaux 11 et sur le manchon 6. Grâce a cette disposition, il est possible de donner aux objets a revêtir (dans le cas représenté, des tubes), un mouvement planétaire qui , ~ .
53~;
fait que ceux-ci ne présentent jamais la même génératrice devant le même chalumeau. On obtient ainsi une plus grande homogénéité
du revêtement. -L'installation est dirigée a partir d'un pupitre de commande permettant la mise en marche des chalumeaux et la mise en rotation de la roue. Un dispositif non représenté permet d'arrêter automatiquement et simultanément les chalumeaux et la roue.
Le fonctionnement de l'installation est tres simple. Les chalumeaux étant approvisionnés avec les baguettes de la matiere a projeter et les tubes étant mis en place dans les gaines 9 (cette mise en place pouvant d'ailleurs être facilement rendue au-tomatique), on allume les c~alumeaux et on fait tourner la roue devant ceux-ci jusqu'a obtention du revêtement désiré; a ce moment on arrête les chalumeaux et la roue. Pratiquement, les objets sont placés tres pres les uns des autres sur le pourtour de la roue R (voir Fig. 3) et les chalumeaux fonctionnent en per-manence, un temps tres court s'écoulant entre le passage des ;
objets successifs devant le chalumeau et, de ce fait, la perte de matiere de revêtement est tres faible.
On voit que chaque zone du tube ne se présente qu'unefois par tour devant chaque chalumeau et que le reste du tour est consacré au refroidissement. On construit avantageusement et on entra~ne la roue de telle maniere que chaque zone du tube ne reste qu'une fraction de seconde devant chaque chalumeau et que le temps de refroidissement soit par exemple 100 a 120 fois plus long que le temps de projection.
Suivant un mode de réalisation particulier de l'invention, donné purement à titre d'exemple, la roue R porte 120 tubes et tourne,comme représente, de~ant quatre chalumeaux. On l'utilise pour revêtir des tubes céramiques, donc fragiles aux chocs thermi-ques, avec de l'alumine. Elle est entraînée à la vitesse cons-~'~ ' ' ' ~
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tante de 1 tour/seconde et les tubes T tournent sur eux-mêmes sous ~.. ,." . -. . .
l'action des courroies 12 et 13 à la vitesse de 3 tours et 1/3 de -tour par seconde. A chaque tour, les tubes defilent devant les chalumeaux pendant l/120e de seconde et refroidissent pendant 119/120e de seconde. La duree totale du traitement des 120 tubes est de 20 minutes.
On a donc, par ce moyen, realise une installation permet-tant le traitement automatique d'un grand nombre d'objets dans un temps très court et avec une homogéneite de revêtement très grande. Les résultats sont parfaitement reproductibles, ce qui rend l'installation très utile pour le traitement de series impor-tantes d'objets ldentiques. -Si on le desire, il est possible d'apporter, par un venti-lateur ou une soufflerie par exemple, de l'air secondaire autour des objets, de manière a accélérer encore leur refroidissement entre les stades de projection.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre et de réalisation représentés et décrits qui n'ont ét~e donnes qu'à titre d'exemples. C'est ainsi qu'il est possible de remplacer la roue R par tout autre dispositif de support continu permettant d'amener cycliquement les objets à ;~
revêtir devant le ou les chalumeaux sans sortir du cadre de la ;
présente invention. Dans le cas d'objets plats, tels que des plaques par exemple, la roue est avanta~eusement remplacée par , une bande transporteuse sans fin sur laquelle sont fixees les pla-ques et qui d~file devant des chalumeaux placés de manière appro- j~
priés pour l!obtention du revêtement voulu. ~
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A~
Claims (11)
1. Procédé pour le revêtement, par projection au chalu-meau, d'objets et en particulier d'objets fragiles aux chocs thermiques, essentiellement caractérisé en ce qu'on réalise le revêtement dans chaque zone à revêtir par une succession de stades de projection de l'ordre d'une fraction de seconde séparés entre eux par des stades de refroidissement comparativement très longs grâce à quoi la température moyenne de l'objet dans la zone du revêtement reste basse et à peu près constante et l'écart entre la température minimale et la température maximale dudit objet dans cette zone à chaque stade de projection est de l'ordre de quelques degrés C.
2. Procédé selon la revendication 1 dans lequel le rapport entre le temps de projection et le temps de refroidisse-ment est compris entre 1/100 et 1/120.
3. Procédé selon la revendication 1 dans lequel on procède à la projection de manière que la zone de l'objet qui reçoit celle-ci ne soit pas la même à chaque stade grâce à quoi il est possible de diminuer le temps qui sépare deux stades de projection successifs sur le même objet.
4. Dispositif pour le revêtement, par projection du chalumeau, d'objets et en particulier d'objets fragiles aux chocs thermiques, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un chalumeau projeteur fixe, un support mobile continu portant l'objet à
revêtir et muni d'un dispositif d'entraînement, le support étant agencé de manière qu'il présente à intervalles l'objet devant le chalumeau, le temps d'exposition de la même zone de l'objet à la projection étant très court par rapport au temps qui sépare deux expositions successives.
revêtir et muni d'un dispositif d'entraînement, le support étant agencé de manière qu'il présente à intervalles l'objet devant le chalumeau, le temps d'exposition de la même zone de l'objet à la projection étant très court par rapport au temps qui sépare deux expositions successives.
5. Dispositif suivant la revendication 4 dans lequel ledit support est une roue circulaire sur le pourtour de laquelle sont montés les objets à revêtir.
6. Dispositif suivant la revendication 5 dans lequel ladite roue comprend deux flasques latéraux dans lesquels touril-lonnent des porte-objets et les objets sont engages dans lesdits porte-objets de manière à être solidaires de ceux-ci dans tous leurs mouvements.
7. Dispositif suivant la revendication 4 dans lequel le dispositif d'entraînement de la roue comprend un moteur entraî-nant deux galets sur lesquels reposent les bords desdits flasques.
8. Dispositif suivant la revendication 6 dans lequel un dispositif est prévu pour faire tourner les porte-objets dans lesdits flasques qui comprend des rouleaux placés au contact des porte-objets et tourillonnant dans lesdits flasques et au moins une courroie sans fin appliquée sur lesdits rouleaux et entraînée par le moteur d'entraînement des galets de la roue.
9. Dispositif suivant la revendication 6 dans lequel les objets sont des tubes et les porte-objets sont des gaines tubu-laires enserrant lesdits tubes.
10. Dispositif suivant la revendication 4 dans lequel les chalumeàux, au nombre de deux, situés de chaque côté de ladite roue, ont des orientations différentes de manière à projeter le revêtement sur l'objet suivant des angles différents.
11. Dispositif suivant la revendication 5 dans lequel ledit support est une bande sans fin sur laquelle sont fixés lesdits objets.
Applications Claiming Priority (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR7106249A FR2312921A5 (fr) | 1971-02-24 | 1971-02-24 | Procede et installation pour le revetement par projection au chalumeau d'objets, et en particulier d'objets fragiles aux chocs thermiques |
Publications (1)
| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| CA1044536A true CA1044536A (fr) | 1978-12-19 |
Family
ID=9072395
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| CA135,245A Expired CA1044536A (fr) | 1971-02-24 | 1972-02-22 | Procede et installation pour le revetement par projection au chalumeau d'objets, et en particulier d'objets fragiles aux chocs thermiques |
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