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MEMOIRE D E S C R I P T I F déposé à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION au nom de :
EISEN-UND DRAHTWERK ERLAU AKTIENGESELLSCHAFT pour : "Dispositif pour transport pour charbonnages" Priorité : République Fédérale d'Allemagne P 35 35 940.4 du 9 octobre 1985.
Inventeurs : Volker PILZ
Anton MULLER
Hermann SCHINKO
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Dispositif de transport Pour charbonnaaes
L'invention concerne un dispositif de transport pour charbonnages comprenant des poutres longitudinales et transversales, avec au moins un élément de support pour les marchandises à transporter, des points d'accrochage pour des moyens de levage tels que des élingues et analogues, et des raccords pour des moyens d'amarrage tels que des sangles d'amarrage et analogues.
On atteint actuellement un degré élevé de rationalisation et une productivité de très haut niveau dans les mines, en ce qui concerne l'exploitation ou l'abattage de charbon grâce à une mécanisation totale dans la taille (c'est-à-dire le front de taille entre deux galeries) et dans la galerie. Simultanément, les transbordements de matériaux et marchandises ont augmenté fortement, du fait que les manoeuvres de distribution et d'évacation des produits de l'exploitation n'ont pas été développées, améliorées techniquement et rationalisées dans les mêmes proportions. Ceci a eu pour conséquence qu'il arrivait souvent qu'il ne soit plus possible de travailler sans perturbations et de façon continue dans une exploitation souterraine.
On a alors développé des solutions pour le transport, qui sont praticables, plus
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économiques et plus sûres. Les matéraux et équipements fragiles et peu maniables sont désormais rassemblés dans un parc dit d'emmagasinage et acheminés sous terre dans des conteneurs ou analogues. Du fait de l'insuffisance des moyens transporteurs, le poids mort est très important par rapport à la charge utile. Très souvent, la quantité d'un élément dont on dispose est trop importante, et celle d'un autre élément trop faible, ce qui entraîne de nombreux travaux manuels et corporels et est la cause d'une augmentation des risques d'accidents. Il y a souvent aussi des accidents dûs aux diverses opérations de transbordement.
En outre, le danger est que de grandes quantités de matériaux préparées à l'avance soient oubliées du fait des distances qui ne cessent d'augmenter entre les chantiers.
On dépose sur l'élément de support du dispositif de transport selon l'invention les matériaux et équipements à transporter et on les fixe au moyen de sangles d'amarrage. Quand on utilise ce dispositif de transport, il faut que les matériaux et équipements à transporter soient d'abord transportés individuellement depuis les installations du fabricant jusqu'au parc d'emmagasinage, rassemblés en eet endroit puis transbordés en vue de leur transport sous terre sur le dispositif de transport. Il en découle les inconvénients qui viennent d'être décrits.
L'invention a pour but de constituer un dispositif de transport de ce type de manière que les matériaux qui doivent être principalement transportés puissent être rassemblés en une unité de transport correctement chargée et être ainsi transportés en commun jusqu'à l'emplacement sous terre.
Selon le dispositif de transport du type indiqué, ce but est atteint du fait que le cadre de transport et/ou l'élément de support peuvent être empilés et
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que l'élément de support comprend, en vue de son empilement avec d'autres éléments de support du même type, des éléments de guidage d'empilement faisant saillie vers le haut sur l'élément de support.
Le dispositif de transport selon l'invention convient à tous les matériaux et équipements à transporter qui sont amenés par les véhicules sur rail les plus divers de l'exploitation souterraine. Les équipements à transporter, notamment les éléments de garnissage complets tels que rails, traverses, bois de charpente, les éléments d'infrastructures de bandes transporteuses, tubes, moteurs et autres matériaux analogues qui sont fragiles et peu maniables et dont on a besoin sous terre, peuvent être rassemblés et fixés sur l'élément de support sous forme d'une unité de transport compacte. Les équipements peuvent être acheminés dans leur ensemble avec l'élément de support depuis les installations du fabricant jusqu'au parc d'emmagasinage par les divers moyens de transport, puis conservés en stock dans le parc ou bien transbordés.
Mais l'unité de transport peut aussi être réalisée seulement dans le parc d'emmagasinage par fixation des équipements à transporter sur l'élément de support et stockée en cet endroit. Pour transporter ces équipements sous terre, il suffit de fixer l'élément de support muni des équipements dont on a besoin sur le cadre de transport et de les transporter ensuite avec ce dernier jusqu'à la taille sous terre. On évite ainsi les nombreux transbordements d'équipements à transporter, ce qui fait que les travaux physiques nécessaires sont peu importants. Les manoeuvres de transport ne provoquent pas de risques d'accidents et peuvent être considérablement rationalisées, ce qui permet d'économiser des coûts importants de main-d'oeuvre et de transport.
En outre, les équipements corrects sont toujours disponibles au front de taille du chantier concerné car c'est toujours l'ensemble de l'element de support
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sur lequel sont fixés les équipements qui est retiré du cadre de transport et déposé dans le chantier. Le cadre de transport vide peut être immédiatement ramené au sol en vue d'une nouvelle utilisation, ou pour être stocké, ce qui assure un retour économique de ce cadre de transport. Dans le dispositif de transport selon l'invention, le cadre de transport ne sert donc pas uniquement au transport mais aussi à la fixation en position de l'élément de support qui est prévu pour y rassembler les équipements à transporter.
L'avantage du dispositif de transport est qu'en fonction du besoin d'équipements sur le chantier souterrain, il suffit de fixer sur le cadre de transport un unique élément de support approprié qui a été stocké dans le parc d'emmagasinage et le transporter sous terre, ce qui assure que tous les équipements nécessaires sont disponibles sur le chantier. Les éléments de support disponibles sont facilement et rapidement fixés sur le cadre de transport, ce qui fait que le transport des équipements est réalisé de façon continue et que les cadres de transport peuvent être rapidement ramenés au parc d'emmagasinage.
L'élément de support particulier qui est utilisé assure en outre que la capacité de charge et la durée de vie du cadre de transport ne sont pas réduites, ce qui serait le cas par exemple s'il s'agissait d'un fond soudé.
De préférence, l'élément de support comprend des organes de guidage pour son empilement, ce qui fait que non seulement le cadre de transport, mais aussi le dispositif de transport complet avec le cadre de transport ou l'élément de support ainsi que l'élément de support lui-même, peuvent être empilés avec des dispositifs analogues et facilement ramenés au parc d'emmagasinage.
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D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description
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qui suit de modes de réalisation préférés et non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente en vue latérale un mode de réalisation d'un dispositif de transport selon l'invention, comprenant un cadre de transport sur lequel est disposé un élément de support constituant un fond rapporté, la figure 2 est une vue en plan du dispositif de transport selon la figure 1, - la figure 3 est une vue latérale du cadre de transport selon la figure 1, - la figure 4 est une vue en plan du cadre de transport selon la figure 3, - la figure 5 est une vue en plan de l'element de support de la figure 1,
et à plus grande échelle, - la figure 6 est une vue latérale de l'element de support de la figure 5, - la figure 7 est une vue en coupe selon XI-XI de la figure 5, - la figure 8 représente le détail A de la figure 1 à plus grande échelle, partiellement en vue frontale et partiellement en coupe, - la figure 9 est une vue en coupe selon XIIIXIII de la figure 8, - la figure 10 représente le détail B de la figure 1 en coupe longitudinale et à plus grande échelle, - la figure 11 représente le cadre de transport de la figure 3 en vue frontale de devant d'une chaîne d'amarrage, à plus grande échelle, les figure 12 et 13 représentent le détail C selon la figure 11, respectivement en coupe verticale et en vue en plan.
Le dispositif de transport selon les figures 1 et 2 est constitué par un cadre de transport 1a et un élément de support 2a, lequel est fixé de façon amovible
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sur le cadre de transport. Le cadre de transport présente deux rails longitudinaux 3a, 4a parallèles entre eux, reliés entre eux par des rails transversaux 5a. De préférence, le cadre de transport est constitué en un matériau plat ou profilé. Sur les côtés extérieurs des rails porteurs 3a, 4a, sont fixées des tôles latérales 11a, 12a (figures 3 et 4) munies de butées latérales 13a, 14a en forme de plaquettes (figures 3,4, 9) pour des cadres de support superposés.
Sur les côtés étroits du cadre de transport sont prévus des rails de butée 15a, 16a, lesquels sont repliés vers l'extérieur pour permettre l'empilage du cadre de transport sans coincement et accrochage.
L'élément de support 2a est constitué essentiellement par une tôle de fond rectangulaire 29a, sur laquelle sont disposés des organes de guidage d'empilement 30a à 33a et qui comprend sur ces côtés frontaux 34a, 35a, des éléments de retenue 36a à 40a l'empêchant de se déplacer et des éléments de retenue 41a, 42a, l'empêchant de se soulever. Comme le montre la figure 2, la largeur de la tôle de fond 29a est égale à la hauteur libre du cadre de transport 1a entre les branches les plus courtes 9a, 10a de ces éléments profilés longitudinaux 3a, 4a, en forme de L, tandis que la longueur de la tóle de fond 29a ne représente approximativement que la moitié de la longueur du cadre de transport.
La tôle de fond 29a est munie sur son côté inférieur 34a (figures 5 à 7) d'une bande de raidissement 44a en un matériau plat, qui s'étend sur la demi-longueur de la tôle de fond depuis un côté frontal 35a, jusqu'à proximité de l'autre côté frontal 34a (figure 5). La bande de raidissement 44a sert non seulement au raidissement en longueur de la tôle de fond 29a, mais également à sa compensation en hauteur sur le cadre de transport 1a.
Avec la bande de raidissement 44a, la tôle de fond 29a repose sur des rails ou éléments transverssaux 5a du cadre de
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transport 1a, permettant ainsi d'obtenir en plus de l'appui latéral de la tôle de fond sur les plus grandes branches 6a, 7a des éléments longitudinaux 3a, 4a du cadre de transport, un appui central sur les bords longitudinaux 8a des éléments transversaux, ce qui empêche de façon fiable la flexion de la tôle de fond. L'élément de support 2a peut également consister en un matériau plat sous forme de tóle ou de matériau profilé, de plastique ou de bois dur ou d'un matériau similaire.
La tóle de fond 29a comprend dans la région de ses coins des passages rectangulaires 47a à 50a (figure 5), dont les axes longitudinaux s'étendent parallèlement au plan médian longitudinal A de la tôle de fond. Les passages se situent symétriquement au plan médian trans- versal B de la tóle de fond 29a et sont respectivement recouverts par un élément 30a à 33a de guidage d'empilement dont la section transversale (figure 7) est sensiblement celle d'un U. Par les bords longitudinaux 51a, 52a de leurs branches 53a, 54a se situant le long des bords longitudinaux 55a, 56a des passages 50a, ils sont soudés sur la tóle de fond 29a, comme cela est représenté dans les figures 9 à 11 pour l'élément de guidage d'empilement 33a.
Les branches 53a, 54a convergent à partir de la tóle de fond 29a, de sorte que les éléments de guidage d'empilement 30a, 33a s'amenuisent à partir du cóté supérieur 57a de la tôle de fond ; dans la vue en plan selon la figure 5, les éléments de guidage d'empilement présentent une forme sensiblement trapezoidale Cette constitution facilite l'empilement de plusieurs supports de même type, les éléments de guidage d'empilement du support respectivement au-dessus étant passés au travers du passage associé pratiqué dans l'élément de guidage d'empilement du support se trouvant au-dessous.
Les branches 53a, 54a des éléments de guidage
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d'empilement en vue latérale (figure 1) étant de conception trapézoldale, le fond 58a des éléments de guidage d'empilement 33a se trouve incliné par rapport à la tôle de fond 29a, de sorte que les éléments de guidage d'empilement sont plus hauts sur un côté frontal que sur l'autre côté frontal. Les éléments de guidage d'empilement sont disposés de telle manière que leurs fonds (58 a) soient respectivement inclinés en formant un angle aigu avec le plan transversal central B de la tôle de fond (figure 1).
Les fonds 58a des éléments de guidage d'empilement 30a, 31a et 32a, 33a se faisant face entre eux de chaque côté du plan transversal central B sont inclinés en face à face de telle manière que les éléments de guidage d'empilement présentent leurs plus grandes hauteur et largeur (figure 1) sur leurs côtés faisant face aux côtés frontaux attenants 34a, 35a de la tôle de fond 29a. Les éléments de guidage d'empilement de forme trapezoidale permettent de lier de façon compacte les équipements et produits à transporter, du fait qu'ils permettent une adaptation aux diverses dimensions des équipements différents qui sont transportés ou qui présentent un profil en cloche. S'il s'agit par exemple de produits à transporter empaquetés dans des sacs, l'element de support est alors lisse et éventuellement de conception ajourée.
Sur l'element de support 2a peuvent être par exemple disposés des éléments de soutènement 59a (figure 1) du type de rails courbés en forme de section d'arc à grands rayons de courbure et disposés parallèlement au plan longitudinal central A. Les éléments de soutènement 59a se situent par leurs bords longitudinaux 64a sur les branches opposées entre elles 53a, 60a jusqu'à 63a (figure 5) des éléments de guidage d'empilement 30a à 33a.
Etant donné que les éléments de soutènement 59a ne reposent sur les éléments de guidage d'empilement 30a à 33a
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que sur leurs bords longitudinaux 64a, un coincement entre les éléments de guidage d'empilement est ainsi empêché, de sorte que les éléments de soutènement peuvent en cas de besoin être extraits à tout moment de façon simple et rapide du dispositif de transport. Entre les éléments de soutènement 59a sont disposés d'autres équipements de soutènement tels que des étançons, des chapeaux, des treillis, des cales, des coins et des matériaux de fixation pour une galerie d'abattage déterminée, ou bien des matériaux d'infrastructure de bandes transporteuses.
Sur l'élément de support peuvent être également amarrés, et maintenus sur un appui, des rails, des supports de traverse, des bois de charpente ou des éléments d'infrastructure de bandes transporteuses, tels que des piles inférieures, des piles supérieures, des galets, des chaînes, des poutres longitudinales, des matériaux de fixation ou des matériaux empaquetés dans des sacs tels que du ciment, du mortier à mines, ou des tubes, ou encore des matériaux contenus dans des bidons tels que des huiles, des solvants de résines, de la mousse isolante ou encore des boucliers.
Pour maintenir les éléments de soutènement 59a liés pendant leur dépôt sur l'élément de support et les empêcher de tomber et de glisser pendant le transport, ils sont fixés au moyen de chaînes d'amarrage 85,86 (figures 11 à 13) ou des bandes en acier ou en textile du cadre de transport 1a sur l'élément de support 2a.
Pour fixer les moyens d'amarrage sur l'élément de support, on prévoit, comme cela est représenté à la figure 5 pour l'élément de guidage d'empilement 33a, dans les branches 53a, 54a de l'élément de guidage d'empilement transversalement à la direction longitudinale de l'élé- ment de support des ouvertures traversantes 65a, 66a en alignement transversal à la direction longitudinale de l'élément de support. Elles sont formées par des évidements en forme de U, ouverts sur les bords, vers le bas,
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et délimités par la tôle de fond 29a dans les branches 53a, 54a.
Pour amarrer les éléments de soutènement 59a ou d'autres équipement à transporter aux moyens du dispositif de transport, on fait passer les moyens d'amarrage par les ouvertures traversantes 65a, 66a coincidant entre elles d'un élément de guidage d'empilement 33a et par les ouvertures traversantes 67a, 68a de l'élément de guidage d'empilement 33a opposé. De la même manière, on peut également faire passer des moyens d'amarrage par les ouvertures traversantes des deux autres éléments de guidage d'empilement 31a, 32a. Après avoir élingué les moyens d'amarrage autour du produit à transporter, l'amarrage s'effectue d'une façon connue. A la place des ouvertures traversantes, on peut également prévoir des oeillets, des glissières-rails ou similaires (non repré- sentés).
Comme le montre particulièrement la figure 6, les ouvertures traversantes se situent dans la proximité immédiate des côtés frontaux détournés l'un de l'autre des éléments 30a,. 31a et 32a, 33a de guidage d'empilement opposés entre eux.
Les éléments de guidage d'empilement 30a à 33a plus courts par rapport aux ouvertures 47a à 50a sont disposés de manière que dans le voisinage des bords étroits 74a, 75a des passages, en vue en plan selon la figure 5, respectivement une bande marginale 76a, 77a étroite des passages demeure entre les éléments de guidage d'empilement et les bords, laquelle bande n'est pas recouverte par les éléments de guidage d'empilement. De même, grâce à ces bandes marginales l'accès aux éléments d'amarrage que l'on veut introduire ou extraire des ouvertures traversantes 65a, 66a s'avère facilité.
Pour maintenir la tôle de fond 2a en position sur l'élément de support 1a, la tôle de fond 29a comprend sur ses côtés frontaux 34a, 35a les éléments de retenue 36a à 40a l'empêchant de se déplacer et qui sont
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constitués par des éléments d'accrochage et d'arrêt.
Les éléments d'accrochage 36a, 38a sont constitués par des pattes ou des éléments angulaires (figure 8) ayant une forme en L en section longitudinale, qui sont soudés par leur branche la plus longue 37a'sur le côté inférieur 43a de la tôle de fond, alors que leur branche la plus courte 37b'fait saillie vers le bas. De préférence sont prévus deux éléments d'accrochage similaires, lesquels se situent entre les éléments 41a, 42a empêchant le soulèvement, à une plus grande distance entre eux que les bords longitudinaux voisins 45a, 46a de la tôle de fond 29a. Les éléments d'accrochage 36a, 37a sont disposés de manière que leur branche la plus courte 37b"fasse saillie sur le côté frontal associé 35a de la tôle de fond 29a (voir figures 1,2, 5,6, 8).
Comme cela ressort particulièrement de la figure 8, pour réaliser sa fixation sur le cadre de transport 1a, l'élément de support 2a est disposé sur ce cadre de manière à traverser par la branche 37b"de ses éléments d'accrochage 36a, 37a une aile extérieure 5a'de la poutre transversale 5a"du cadre de transport.
Les éléments d'arrêt 38a à 40a sont des éléments en forme de crochets, dont la branche la plus courte 30a"est repliée vers l'intérieur en direction de la branche la plus longue 40b'pour former un crochet (figure 10). Les éléments d'arrêt 38a à 40a sont soudés par la branche 40b'sur le côté inférieur 43a de la tôle de fond 29a. La branche 40b'fait saillie par une de ses extrémités 40c'sur le côté frontal 34a de la tôle de fond 29a. Pour fixer l'élément de support 2a sur le cadre de transport 1a, on commence par accrocher la tôle de fond par les éléments d'arrêt 38a à 40a sur les poutres transversales associées 5a"", l'élément de support étant disposé en oblique vers le haut par son côté frontal 35a.
Ensuite, on rabat l'élément de support vers le bas, en faisant pivoter à cette occasion l'extrémité 5b'
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de l'extrémité 5d'du support transversal 5a""jusqu'a ce que les éléments d'accrochage 36a, 37a entourent par leurs branches 37b'l'extrémité libre 5e'de la branche 5a'du profilé transversal Sa"'. Dans cette position, les éléments d'arrêt reposent par leurs branches 40a' sur toute la surface sur la branche 5d'de la poutre transversale 5a"" (figure 10), l'élément de support 2a étant ainsi encliqueté ou retenu par les éléments d'accrochage sur le cadre de transport 1a. On est ainsi assuré qu'une fixation très fiable empêchant tout mouvement dans la direction longitudinale du cadre de transport.
De préférence sont prévus, á distance approximativement égale entre eux, trois éléments d'arrêt sur le côté frontal 34a de la tôle de fond 29a, dont les éléments d'arrêt 38a, 40a situés á l'extérieur sont espacés á une certaine distance des bords longitudinaux 45a, 46a de la tôle de fond 29a. Par rapport aux éléments de retenue 41a, 42a, les éléments d'arrêt 38a, 40a sont légèrement décalés vers l'intérieur. L'élément d'arrêt 39a central se situe dans le prolongement de la bande de raidissement 44a de sorte que la branche 39a'la plus longue est attenante par son bord libre 39b'au côté frontal limitrophe 44a'de la bande de raidissement 44a (figure 5).
Dans la position de montage décrite ci-dessus, l'élément de support 2a repose par la tôle de fond 29a sur les branches les plus longues 6a, 7a des éléments profilés longitudinaux 3a, 4a et par la bande de raidissement 44a sur les éléments profilés transversaux 5a du cadre de transport 1a sur toute la surface. Les éléments d'arrêt 38a á 40a assurent également la retenue de l'élément de support 2a contre le soulèvement. Pour retenir l'élément de support 2a également dans la zone de sa partie frontale 35 contre le soulèvement, sont prévus de préférence deux éléments de retenue 41a, 42a, fixés á une faible distance des bords longitudinaux 45a,
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46a de la tôle de fond 29a. Ils sont de préférence identiques et conçus sous forme de verrous, munis d'une ouverture enfichable 38a.
Les éléments de retenue sont montés de façon pivotante sur une tige de support 78a (figures 8, 9), laquelle est emboîtée dans une ouverture de passage d'un élément de support 79a de préférence en forme de cale sur le côté supérieur 57a de la tôle de fond 29a. L'élément de support et la tige s'étendent parallèlement à l'axe longitudinal central A de la tôle de fond 29a. Sur la tige 78a, l'élément de retenue 42a est fixé par une goupille transversale 80a empêchant le desserrage et le déplacement axial. L'élément de support 79a fait saillie au-dessus du côté frontal 35a de la tôle de fond et de la branche 37b'de l'élément d'accrochage 37a (figure 8). On assure ainsi que les éléments de retenue 41a, 42a puissent pivoter sans gêne à travers la tôle de fond 29a sur la tige 78a.
Lorsque l'élément de support 2a tel qu'il est décrit ci-dessus est fixé sur le cadre de transport 1a, il est de plus verrouillé sur le cadre de transport par les éléments de retenue, en faisant pivoter ceux-ci à partir d'une position de fonction extérieure montrée à la figure 13 vers la droite, dans la position de retenue représentée (figure 9). Dans cette position, il pénètre par leur branche 82a dans l'aile la plus longue 6a, 7a des éléments profilés longitudinaux 3a, 4a du cadre de transport 1a.
Sur la tôle de fond, les produits à transporter dans l'exploitation souterraine peuvent déjà être fixés chez le fabricant ou sur un parc d'emmagasinage, appelé communément parc à matières, à l'extérieur de la mine. Lorsque les produits ont déjà été fixés chez le fabricant sur la tôle de fond, ceux-ci sont acheminés en tant qu'unité de transport complète vers le parc à matières où ils sont conservés en stock. Dans un autre cas, les produits à transporter sont liés ensemble en faisceaux
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et fixés sur l'élément de support respectif, sur le parc à matières pour y être stockés.
En fonction des matériaux de soutènement nécessaires pour le chantier souterrain respectif, l'élément de support correspondant
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dans le pare à matières est fixé sur le cadre de trans- port et transporté avec ce dernier sous terre. Arrivé au front de taille du chantier, l'élément de support est retiré du cadre de transport et déposé dans le chantier. Le cadre de transport vide peut alors être ramené au parc à matières. De préférence, après le prélèvement des produits, on transporte plusieurs cadre de transport ainsi que les éléments de support, empilés les uns sur les autres.
Si les produits transportés sont aussitôt déchargés de l'élément de support, le cadre de transport avec l'élément de support pourra être empilé sur d'autres cadres de transport et éléments de support et ramené en surface sur le parc à matières, garantissant ainsi un transport rationnel. En outre, les éléments de support peuvent être transportés de façon empilée à destination des fabricants des produits respectifs à transporter et, de là, être de nouveau garnis, liés en faisceaux et ramenés dans la mine.
Comme le montre la figure 11, les chaines d'amarrage 85 et 86 consistent respectivement en deux brins de chaine fixés par un maillon d'extrémité 87,88 sur le cadre de transport. Sur le côté inférieur d'une branche 89a, 90a de deux pièces angulaires 89,90 situées sur les côtés longitudinaux du cadre opposés, est respectivement fixé un élément d'arrêt 91,92 en forme de C dans sa section transversale pour les maillons d'extrémité 87,88.
Les éléments d'arrêt sont formés par des profilés s'étendant dans la direction longitudinale du cadre de transport, dans lesquels sont respectivement montés deux éléments de serrage 93,94 (figure 12), entre lesquels sont fixés les maillons d'extrémité au moyen d'une
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vis 95, de manière à faire saillie au-dessus des ouvertures 96,97 des éléments d'arrêt 91,92, ouvertures dirigées vers le centre du cadre. Par le déplacement des maillons d'extrémité 87,88 avec leurs éléments de serrage 93,94 à l'intérieur des éléments d'arrêt 91,92, il est possible d'ajuster la position des chaines d'amarrage 85,86 de façon optimum à la longueur des produits à transporter afin de garantir un amarrage fiable.
Sur l'extrémité libre de la chaine 85 est fixé un dispositif tendeur 99 par l'intermediaire d'une manille 98. 11 consiste en un étrier 100 accroché dans la manille 98, d'un levier coudé 101 fixé dans celui-ci avec une poignée 102 et un crochet 103, lequel est articulé par un maillon intermédiaire 104 sur le levier coudé. Les extrémités libres de l'étrier 100 sont reliées entre elles par un axe 105, dans lequel est accroché le levier coudé 101 avec une branche 101a. L'autre branche 101b présente une extrémité 101b'repliée, sur laquelle repose la poignée 102. Le maillon intermédiaire 104 est articulé par son extrémité 104 dans la zone de transition entre les manilles 101a, 101b sur le levier coudé et sont de préférence de conception"maillon-attache".
Sur l'autre extrémité du levier coudé 104b est articulé le crochet 103 formant griffe d'accouplement. Dans celui-ci s'engage lors de l'amarrage des chaînes 85,86 l'un des maillons de chaîne 106 de la chaîne 86 (figure 11). Après quoi, seul le levier coudé 101 peut encore être pivoté de sa position représentée dans le sens des aiguilles d'une montre (flèche P) avec la poignée 102.
Les produits à amarrer sont alors maintenus sur le cadre de transport 1a ou sur un élément de support 2a (figure 1) fixé sur celui-ci de façon sûre. Etant donné que le crochet 104 peut être accroché dans n'importe lequel des maillons de la chaîne 86, les chaînes 85, 86 peuvent être adaptées à volonté et solidement tendues sur les produits à amarrer. Les éléments de serrage 93,94 se
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bloquant automatiquement dans les éléments d'arrêt 91, 92, un bon blocage en position est ainsi garanti, empêchant le déplacement des chaînes d'amarrage 85,86 dans les éléments d'arrêt.