"Procédé de repassage, fer à repasser et dispositif de repassage
mettant en oeuvre un tel fer" "Procédé de repassage, fer à repasser et dispositif de repassage mettant en oeuvre un tel fer.
La présente invention est relative à un procédé de repassage à l'aide d'un fer à repasser à vapeur, pourvu d'un réservoir à eau incorporé, comprenant le remplissage du réservoir par de l'eau, le chauffage de celle-ci à l'aide d'une résistance électrique, et l'amenée de la vapeur formée au cours du chauffage à des orifices ou conduits prévus à travers la semelle du fer à repasser.
L'invention concerne également un fer à repasser comprenant un réservoir à eau incorporé, une ouverture obturable prévue dans le réservoir pour le remplir d'eau, une résistance électrique pour chauffer l'eau à l'intérieur du réservoir et un dispositif d'amenée de la vapeur formée à des orifices ou conduits prévus à travers la semelle du fer à repasser. L'invention concerne aussi un dispositif de repassage mettant en oeuvre un tel fer à repasser.
On connaît déjà des dispositifs de repassage mettant en oeuvre un procédé dans lequel on chauffe de l'eau dans un récipient fermé, servant de chaudière et situé à l'extérieur du fer, et on amène la vapeur sous pression ainsi formée par un conduit flexible au fer à repasser, dans des conduits ou orifices prévus dans la semelle de celui-ci. Des dispositifs de repassage de ce genre, comprenant donc une chaudière et un fer à repasser alimenté en vapeur, sont mis sur le marché par exemple par la firme ITALSOMAC S.P.R.L. ou par la firme EUROMAX Spa. Dans ces dispositifs les fers sont donc alimentés en vapeur d'eau uniquement, un boutonpoussoir devant être actionné chaque fois que l'on souhaite un apport de vapeur à travers la semelle. La chaudière, coûteuse en soi, ne peut pas être remplie d'eau en cours d'utilisation ou juste après son utilisation.
Ii faut attendre d'abord son refroidissement. Enfin ces dispositifs demandent l'achat d'un fer correspondant et ne sont pas utilisables avec des fers à vapeur déjà existants.
Il existe, en effet, sur le marché divers modèles de fers à vapeur. On connaît un fer tel que décrit au début, ce fer mettant également en oeuvre un procédé tel que décrit au début. Un fer à repasser à vapeur de ce genre est mis par exemple sur le marché par la firme UFALIX S.P.R.L. La vapeur est donc formée ici par chauffage de l'eau contenue dans un réservoir incorporé au fer. Ce réservoir est évidemment d'une contenance limitée. Il était jusqu'à présent rempli à la main, régulièrement, par enlèvement d'un bouchon prévu pour ouvrir le réservoir et introduction d'une quantité d'eau appropriée dans celui-ci, puis refermeture du réservoir par le bouchon.
La présente invention a pour but de résoudre le problème posé par la petite contenance du réservoir d'un tel fer à repasser, sans devoir faire l'acquisition d'une installation complète de repassage avec chaudière à vapeur, fer approprié pour recevoir celle-ci et commandes correspondantes. Le dispositif de repassage mis au point doit donc pouvoir éventuellement être adaptable aisément sur les fers à repasser à vapeur connus, être peu coûteux,et aisément transportable.
On a résolu les problèmes suivant l'invention par un procédé de repassage tel que décrit au début, ce procédé comprenant une détection de niveau d'eau à l'intérieur du réservoir, une alimentation en eau du réservoir, un arrêt automatique de cette alimentation chaque fois qu'un niveau d'eau déterminé est détecté et une reprise de l'alimentation lorsque ce niveau d'eau déterminé n'est pas détecté ou qu'un niveau inférieur déterminé est détecté.
On a également prévu, suivant l'invention, un fer à repasser, tel que décrit au début, ce fer comprenant un conduit d'alimentation en eau, flexible, raccordé d'une part au réservoir et d'autre part à un dispositif d'alimentation en eau situé à l'extérieur du fer, et un dispositif de détection de niveau d'eau à l'intérieur du réservoir qui, chaque fois qu'un niveau d'eau déterminé est détecté, commande automatiquement l'arrêt du dispositif d'alimentation en eau et qui, lorsque ce niveau d'eau n'est pas détecté ou qu'un niveau inférieur déterminé est détecté, commande automatiquement la mise en marche du dispositif d'alimentation en eau.
Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, le dispositif de détection de niveau d'eau comprend un circuit électrique de détection, avantageusement à basse tension, comportant un premier moyen d'électrode situé à un premier niveau dans le réservoir et éventuellement directement ou indirectement en contact permanent avec l'eau contenue dans le réservoir, et un deuxième moyen d'électrode situé à un deuxième niveau du réservoir, supérieur au premier,ce circuit de détection étant raccordé à une commande électrique du dispositif d'alimentation en eau, de manière que, lorsqu'il détecte que l'eau du réservoir atteint le deuxième niveau susdit, par passage de courant entre les deux moyens d'électrode par l'intermédiaire du milieu aqueux conducteur, la commande susdite engendre l'arrêt du dispositif d'alimentation en eau, tandis que,
tant qu'il n'y a pas passage de courant entre les moyens d'électrode du circuit de détection et donc tant que l'eau n'a pas atteint le deuxième niveau susdit, la commande susdite entraîne la mise en service du dispositif d'alimentation en eau.
Suivant une forme de réalisation avantageuse de l'invention, une des extrémités du conduit flexible est montée de manière étanche à travers un bouchon capable d'obturer l'ouverture de remplissage du réservoir. Avantageusement, suivant l'invention, les moyens d'électrode comprennent chacun un fil conducteur monté de manière étanche et électriquement isolée à travers le bouchon, parallèlement au conduit flexible, et une extrémité de sondage, non isolée, à l'intérieur du réservoir.
On a également prévu, suivant l'invention, un dispositif de repassage comprenant un fer à repasser suivant l'invention, un récipient rempli d'eau, le dispositif d'alimentation en eau raccordé au conduit flexible du fer à repasser et permettant de faire passer à travers celui-ci l'eau du récipient, et une commande du dispositif d'alimentation en eau provoquant l'arrêt et la mise en marche de ce dernier en fonction des indications du dispositif de détection de niveau d'eau du réservoir du fer.
Suivant une forme de réalisation préférée de l'inven-tion, ledit récipient à eau est un récipient quelconque, ouvert vers l'extérieur et éventuellement déplaçable. Il est aussi prévu, suivant l'invention, que le dispositif d'alimentation en eau soit une pompe électrique, éventuellement une pompe miniature d'un type approprié pour un aquarium,qui est entraînée en rotation par un moteur électrique.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif de repassage suivant l'invention. La figure 2 représente une vue latérale, partiellement en coupe, du bouchon d'obturation du réservoir d'un fer à repasser suivant l'invention; La figure 3 représente un schéma de montage du circuit électrique d'un fer à repasser suivant l'invention.
Sur les dessins, les références identiques ou analogues sont désignées par les mêmes références.
Ainsi qu'il ressort de la figure 1, le dispositif de repassage illustré comprend un fer à repasser désigné par la référence générale 1 et comportant une semelle 2, un corps 3, dans lequel un réservoir à eau est prévu d'une manière connue en soi et donc non représentée, et une poignée de support 4 courante. Le réservoir à eau présente une ouverture qui peut être obturée par le bouchon
5. Dans le réservoir à eau et/ou dans la semelle 2 du fer 1 sont agencées d'une manière connue des résistances qui permettent entre autres le chauffage de l'eau. Ces résistances sont alimentées en courant par le câble électrique 6 et elles sont commandées à l'aide du bouton de manoeuvre 7. La vapeur formée par le chauffage parvient dans des conduits ou orifices prévus de façon connue dans la semelle du fer à repasser à vapeur.
Suivant l'invention, le dispositif de repassage comprend en outre un récipient 8 quelconque rempli d'eau 9 et éventuellement ouvert vers l'extérieur, notamment un seau, ainsi qu'un dispositif d'alimentation en eau à l'état liquide du fer à repasser. Ce disposi-tif d'alimentation est, dans le cas illustré, constitué d'une pompe à eau électrique 10, partiellement plongée dans l'eau du récipient
8. Cette pompe 10 est avantageusement une pompe miniature de type utilisé dans les aquariums. Le corps cylindrique de la pompe illustrée présente dans sa face inférieure Il un orifice d'aspiration et à son sommet un raccord 12 pour le refoulement de l'eau pompée. Un moteur électrique d'entraînement de la pompe est également inclus dans l'enveloppe de celle-ci.
Comme on peut le voir sur le figure 1, la pompe, son moteur d'entraînement non représenté et sa commande 13 représentée de manière schématique sont fixés au fond d'un couvercle de protection 14. Celui-ci présente, à l'extérieur, des moyens d'accrochage au récipient 8, par exemple des crochets 15.La pompe 10, son moteur d'entraînement, sa commande 13, le couvercle: de protection 14 et les crochets 15 forment ainsi ensemble une unité au moins partiellement immergeable dans l'eau de n'importe quel récipient, cette unité étant aisément amovible.
Suivant l'invention, le raccord 12 de la pompe qui sert au refoulement de l'eau est relié à une extrémité d'un conduit flexible 17 destiné à alimenter en eau le réservoir du fer à repasser 1. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, le conduit flexible 17 est agencé de manière que son autre extrémité traverse de façon étanche le bouchon 5 de fermeture du réservoir d'eau du fer 1.
Sur la figure 2 on a représenté uniquement une partie du bouchon 5 et on a omis la paroi du réservoir sur lequel il est fixé, pour faciliter la lecture du dessin.
Selon l'exemple de réalisation illustré sur la figure 2, l'extrémité du conduit 17 fait légèrement saillie vers le bas, à l'intérieur du réservoir à eau du fer 1, cette eau étant représentée en traits interrompus et désignée par la référence 18. Le conduit
flexible tel qu'illustré est formé d'un tube en matière plastique
19, de préférence électriquement isolante, et d'un manchon externe
20 enveloppant ce tube et également en matière de préférence électriquement isolante. Le liquide alimenté depuis la pompe 10 s'écoule donc à travers l'embouchure du tube 19. Cette extrémité du conduit 17 est retenue à l'intérieur du réservoir par un embout
21 qui s'appuye de manière élastique, par exemple à l'aide d'un ressort hélicoïdal, sur la face interne du bouchon 5. Ainsi qu'il ressort de la figure 2, l'extrémité du tube 19 fait nettement saillie vers l'intérieur du réservoir, par rapport à l'embout 21, tandis que le manchon isolant 20 ne fait que très légèrement saillie par rapport à lui.
Entre le manchon isolant 20 et le tube 19 sont passés de manière électriquement isolée, deux fils électriquement conducteurs 22 et 23. Ils traversent ainsi le bouchon 5 avec le conduit 17. A partir de l'endroit où le manchon cesse d'envelopper le tube 19, ces fils sont à nu et permette donc un contact électrique Le fil 22 se prolonge jusqu'à l'extrémité du tube 19 où il est fixé par l'intermédiaire d'une bague 24. Le fil 23 fait légèrement saillie au-delà de l'extrémité du manchon 20. Il est isolé de l'embout 21 par une matière isolante et adhésive 25, de type mastic, qui est appliquée sur la face frontale de l'embout 21.Les deux extrémités à nu des fils 22 et 23 forment les électrodes de sondage d'un circuit électrique de détection qui sera décrit dans la suite.
L'extrémité à nu du fil 23 est agencée de manière à être située à un niveau, représenté par la ligne en traits mixtes 26,qui est supérieur au niveau atteint par le fil 24. Un passage d'électricité entre ces deux électrodes n'est donc possible que lorsque l'eau du réservoir a atteint le niveau 26 précité. Ce n'est qu'à ce moment que les deux électrodes sont plongées dans l'eau.
L'électrode 22 peut être en contact avec la masse du fer et être constamment plongée dans l'eau. Elle peut aussi être agencée de façon à être arrosée par l'eau qui s'écoule du tube
19 lorsqu'il y a alimentation en eau du fer 1. Par contre, l'électrode
23 est parfaitement isolée, sauf à son extrémité située au niveau
26 et elle est agencée par rapport au tube 19 de façon à ne pas pouvroir être arrosée par l'eau qui s'écoule.
A l'aide du schéma électrique courant représenté sur la figure 3, on peut à présent expliquer le fonctionnement du dispositif de repassage et du fer à repasser suivant l'invention.
Lorsque l'eau dans le réservoir du fer 1 n'a pas atteint le niveau 26, il n'y a pas possibilité de passage de courant
<EMI ID=1.1>
et le transistor T est conducteur, ce qui permet la mise en marche du moteur électrique qui entraîne la pompe 10 en rotation. Celleci, plongée dans l'eau 9 du récipient 8, alimente le réservoir du fer 1 par l'intermédiaire du conduit flexible 17. L'eau s'écoule par le tube 19 à l'intérieur du réservoir du fer 1 en immergeant tout d'abord l'électrode 22. Lorsque le niveau d'eau atteint le niveau
26, l'eau est aussi en contact avec l'électrode 23 et il y a fermeture du circuit de détection, ce qui entraîne la conduction du transistor Tl et l'ouverture du transistor T2. Il en résulte un arrêt de la pompe. Un diode D protège le transistor T2 contre les courants induits inverses dûs à la pompe et la résistance R protège le transistro Tl contre un court-circuit franc des électrodes.
Pendant tout ce temps, d'une manière connue, l'eau contenue dans le réservoir du fer 1 peut être chauffée par . une résistance alimentée en courant par le câble 6, et il y a une formation correspondante de vapeur à l'intérieur du réservoir, cette vapeur pouvant être amenée à des orifices ou conduits prévus à travers la semelle du fer.
Lorsque le niveau d'eau baisse dans le réservoir à la suite de la formation de vapeur, le contact électrique cesse
<EMI ID=2.1>
dans leur position précédente. On obtient donc ainsi une remise en marche de la pompe. Il y a ainsi une alternance continue entre un état de marche et un état d'arrêt de la pompe qui maintient le niveau d'eau du réservoir du fer 1 presque constant.
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre du présent brevet.
On peut par exemple envisager un circuit de détec-tion plus complexe, par exemple à 3 électrodes ou davantage,qui permette de détecter un niveau d'eau inférieur au niveau 26, par exemple un niveau minimum. On pourrait alors prévoir que la remise en marche de la pompe ne soit provoquée que lorsque le niveau minimum est détecté. Cela permettrait une alternance moins fréquente entre les périodes d'arrêt et de marche de la pompe d'alimentation.
On pourrait aussi envisager un agencement des électrodes non pas à travers le bouchon, mais à travers un autre endroit de l'enveloppe de réservoir. Il en est de même pour le conduit flexible.
Les électrodes et les circuits électriques de détection et de commande forment de préférence un circuit sous basse tension pour des raisons évidentes de sécurité.
Enfin, on envisage de préférence l'utilisation de fers à repasser dans lesquels l'eau du réservoir est chauffée par une résistance séparée de la semelle de fer, la vapeur formée étant amenée sous pression à l'intérieur du fer et passant à travers une soupape disposée au sommet du réservoir vers les orifices prévus dans la semelle. De tels fers sont avantageux car ils permettent l'utilisation d'eau non distillée par le fait que seul le réservoir doit être détartré. Bien entendu l'utilisation de fers à repasser à vapeur nécessitant l'emploi d'eau distillée pour la réalisation d'un fer à repasser suivant l'invention ne sort pas du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de repassage à l'aide d'un fer à repasser à vapeur, pourvu d'un réservoir à eau incorporé, comprenant le remplissage du réservoir par de l'eau, le chauffage de celle-ci à l'aide d'une résistance électrique, et l'amenée de la vapeur formée au cours du chauffage à des orifices ou conduits prévus à travers la semelle du fer à repasser, caractérisé en ce qu'il comprend une détection de niveau d'eau à l'intérieur du réservoir, une alimentation en eau automatique du réservoir, un arrêt automatique de cette alimentation chaque fois qu'un niveau d'eau déterminé est détecté et une reprise de l'alimentation lorsque ce niveau d'eau déterminé n'est pas détecté ou qu'un niveau inférieur déterminé est détecté.